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ZOOLOGIE ANALYTIQUE, | MÉTHODE NATURELLE

CLASSIFICATION DES ANIMAUX.

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ZOOLOGIE ANALYTIQUE,

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22 MÉTHODE NATURELLE

CLASSIFICATION DES ANIMAUX , RENDUE PLUS FACILE A L'AIDE DE TABLEAUX SYNOPTIQUES ;

PAR A. M. CONSTANT DUMÉRIL,

Docteur en médecine , Professeur d’anatomie et de physiologie à l'École spéciale de médecine de Paris, membre des sociétés philomatique, de L'École de médecine et médicale d’émulation de Paris; membre associé des académies royales de médecine de Madrid, de Barcelonne et de Carthagène, de l'académie de médecine de Marseille ; assoeié correspondant des sociétés d’émulation de Rouen, Amiens, Poitiers et Abbeville, de la société médicale et de celle de médecine -pratique de Montpellier, de la société des sciences et arts de Mayence, etc.

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PARIS,

ALLAIS , LIBRAIRE , QUAI DES AUGUSTINS, N°. 59.

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M. DCCC. VI.

IMPRIMERIE DE H. IL. PERRONNEAU.

A MONSIEUR

DE LA CÉPÈDE;

Membre de l'Institut national de France, Professeur de Zoologie au Museum d'Histoire Naturelle de Parts, etc. etc.

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Î STEJNEGCR Y \ COLLEC? ON D NS # £ + . di A À # SE a | M: Moxsteur ,

LORSQUE j'ai desiré d’obtenir la permission de vous dédier cet Ouvrage , ce n'étoit pas le nom d’un Membre du Sénat, celui du Grand Chan- celier de la Légion d'Honneur, m les autres titres, justes récompenses de vos talens et de vos vertus , qui me portoient à vous demander cette faveur : j'ai espéré que le Public, accoutumé à applaudir à vos travaux, recevroit avec plus

de bienveillance un Ouvrage à la tête duquel 1

vi verroit le nom d’un profond Littérateur et d’un savant Naturaliste.

Un autre motif qui m'a déterminé, c’est que» m'honorant d’avoir été pendant plusieurs années fun de vos auditeurs assidus, et ayant beaucoup profité de la lecture de vos ouvrages, je trouve ici l’occasion de déclarer que si quelques-unes des parties de ce Livre, et sur-tout celle qui concerne les Poissons, recoivent quelque accueil des Naturalistes, c’est à vous seul .et à vos im- menses travaux que j'en rapporterai toute la gloire.

Enfin les faveurs dont vous m'avez comblé , et les témoignages éclatans de confiance dont vous m'avez honoré , en me permettant de vous remplacer depuis trois ans au Musée d'Histoire Naturelle, ont laissé dans mon cœur des sen- üimens si vifs de reconnoissance , que je suis trop heureux de pouvoir vous en témoigner publi- quement l'expression.

Daignez me continuer vos bontés.

C. DUMÉRIL. Ecija , le 20 septembre 1805.

PRÉFACE.

SR D de de D ne 1 2 Le

Quan» on réfléchit sur la manière dont nos connois- sances s’acquicrent et se développent, on observe qu’elles sont toujours la conséquence d’une comparaison : or, comme tous les corps de la nature ne different entre eux que par leurs propriétés , l’idée que nous nous en formons est une sorte d'analyse , un véritable jugement. Si nous les connoissions tous, nous pourrions, sans crainte d'erreur , déterminer , au premier appercu, leur analogie, leur différence, et les disposer dans un ordre tellement suivi, qu'on arriveroit, par des degrés insen- sibles, des êtres les plus simples aux plus composés. Malheureusement, les observations n’ont pas encore été assez multiplhiées pour que nous puissions espérer d’at- teimdre de sitôt à ce point de perfection; car à peine avons-nous étudié la moitié des objets dont se compose notre globe.

Il falloit imaginer un moyen de se reconnoître dans cette foule de corps, afin d’en conserver des idées précises. En les observant avec som, on a souvent remarqué entre eux des différences si manifestes , qu'on s’est cru obligé de les placer à certains mtervalles et de les distinguer , d’après leurs qualités, sous des déno- minations particulières. Tel fut au moins le but des naturalistes lorsqu'ils les décrivirent dans leurs ouvrages.

vil} PREFACE. Il y eut cependant parmi ces auteurs des opimions très- différentes, suivant les moyens qu'ils avoient adoptés.

Parmi ceux qui se sont occupés de l'étude des ani- maux , par exemple, les uns ont recherché dans leurs habitudes une analogie que la conformation extérieure des corps devoit démontrer fausse ; d’autres, en consi- dérant seulement la superficie de ces êtres, ont fait des rapprochemens encore moins naturels : enfin quel- ques-uns, en s’attachant exclusivement à l'examen d’un organe important, l'ont éludié avec tant de détails, qu'ils ont été forcés de saisir et d'indiquer des carac- ières dans les variations les plus légères pour former des groupes que d’autres rapports autoriscient réelle- ment; mais sans avouer ces rapports, de peur de diminuer en apparence le mérite de leur propre système.

Dans €ees derniers tems, on a reconnu que le but principal de Phistoire naturelle étant la connoïssance des espèces , 1l falloit y parvenir par la voie la plus simple et la plus commode, et pour cela, au lieu d’éta- blir d’abord des divisions principales qui devoient servir de base et d’indiçation aux recherches, on a con- sidéré les objets en eux-mêmes ; on les a comparés entre eux et avee Ceux qu'on a eu Occasion de recon- noître par la suite. De est née la méthode naturelle qui, quoique tres -imparfaite encore , corrige chaque jour les erreurs qu’elle a pu commettre, et s'efforce de remplir les lacunes qu’elle voit indiquées d'avance.

La méthode naturelle, en suivant la marche ordi- natre dont les idées naissent, se classent et se rangent

PTS quon. LES

PRÉFACE. ix

dans notre esprit, en disposant les êtres dans la série

la plus convenable à leurs rapports, ne pouvoit établir cette comparaison, qui, ne laissant de choix qu'entre deux propositions, fait le principal mérite des systèmes, Nous avons essayé de réunir 1c1 les moyens d'étude. La méthode naturelle nous a indiqué les familles et la disposition respective des genres, tandis que le système, employant diverses marches, établissant les inversions nécessaires, nous a présenté continuellement dans les objets les plus éloignés, sous certams rapports, quelques particularités de conformation absolument opposées.

Les moyens d'étude employés si avantageusement en botanique pour conduire à la détermination des espèces,

ont servi de modele à ce travail. Nous devons citer en

particulier la Botanographie belgique de M. Lestiboudois, et la Flore française de M. de Lamarck, que vient de perfectionner notre intime ami, M. Decandolle, qui a lui-même applaudi à notre plan depuis longiems, et qui nous a aidé de ses conseils.

Nous ne connoissons que deux ouvrages de zoologie qui aient quelques rapports avec celui que nous pu- blions; lun a pour utre : le Guide du Naturaliste dans les trois règnes de la Nature , par M. Vanderstesen de Putte; lautre est un ouyrage de Brunmich, sous le titre de Fundamenta entomolosiæ. Les naturalistes reconnoîtront facilement que nous nous en sommes peu servi.

Nous n'avons pas cru non plus devoir suivre le précepte donné par Linné d’abord, et ensuite par M. Fabricius ,

x PRÉFACE.

de tirer les caractères des classes, des ordres et des genres d’une seule et même partie; mais, en réfléchis- sant sur la nature de la science pour laquelle on a créé cette loi, 1l est facile de reconnoiître que si elle est nécessaire pour la botanique, elle ne peut être égale-

ment appliquée à l'étude des animaux.

La botanique, la première des sciences naturelles sur laquelle Linné ait porté le flambeau de son génie, à pour objet connoïissance des êtres organisés dont les fonctions diverses sont comme éparses et répandues uniformément sur toutes les parties, à l’exception peut- être des organes de la génération, qui sont comme concentrés dans la fleur. Eu effet, ceux de l'absorption et de lassimilation n’ont pas de siége fixe dans les plantes. Le plus souvent ils résident dans les racines, en quelques circonstances dans les feuilles seulement , et quelquefois alternativement sur ces parties ou dans d'autres points de la surface. Les organes de la circu- lation , des secrétions sont encore inconnus , et ils sont situés trop intérieurement pour offrir au botaniste des caractères faciles à distinguer. I n’y avoit donc que les organes de la génération et les parties qui les accom- pagnent le plus ordinairement qui, en conservant les rapports les plus immédiais, offrissent des caractères constans d’après lesquels la nombreuse série des végé- taux pût être divisée, disons mieux, distribuée par groupes ou familles naturelles. Aussi l’idée de cet arran- gement , saisie par le célèbre auteur du Système sexuel, fat-elle heureuse en résultats. Son travail, qui s’'accom- modoit si bien avec la foiblesse de notre esprit, fut recu

PRÉFACE. xi

avec un enthousiasme qui n'a fait que s'accroître par la suite.

De ce que les botanistes ont observé dans une seule et même série d'organes des caractères suilisans pour établir une méthode de rapprochemens des végétaux, reconnue si bien fondée que les plus grands maitres ne peuvent même point espérer d’en élever une autre sur des bases aussi solides , faut-il en conclure que ce précepte doit être également appliqué à la zoologie , et ne peut-On pas 5 soustraire sans être regardé comme hétérodoxe, d’après un autre PRE mis en avant par Linné lui-même et par ses imitateurs

Dans les végétaux , avons-nous dit, toutes les fonc- tions sont éparses ; dans les animaux , au contraire, toutes ‘sont plus ou moins isolées. On reconnoît en eux des organes particuliers destinés aux mouvemens , d’autres à la nutrition , plusieurs aux sensations , quelques-uns à la respiration , à la circulation , à la génération , etc. Enfin chacune de ces foncüons présente une foule de différences qui peuvent être considérées comme les meil- leurs caractères. Cest ce qu'il étoit impossible d'observer dans les plantes, puisque la génération est chez elles la seule fonction bien connue. Nous pourrions encore parler ici du grand nombre de modifications que pré- sentent leurs organes sexuels ; de la facilité qu’on a ordi- nairement à les étudier, et de la quantité souvent immense de fleurs et de us qu'un seul et méme végétal semble offrir à l’observateur.

Si la botanique, plus circonscrite dans ses moyens d'étude , en avoit moins aussi d'étendre ses observations

xi PRÉFACE.

sur un plus grand nombre de parties, parce que les connoissances anatomiques ne l’avoient pas assez éclai- rée, falloit-il donner comme un précepte que la loi établie pour en faciliter l'étude doit être appliquée éga- lement à toutes les autres parties de l’histoire naturelle ? Non , sans doute; et mettant à l'écart cette considération exclusive, on découvre une mine inépuisable de carac- ières frappans qui conduisent, par le chemin le plus court el par une suite continue d'observations importantes, à un groupe d'êtres indiqués à l'avance par une particu- larité souvent unique, observée dans la configuration

des organes extérieurs.

Qu'on ne croie pas que ces caractères, tirés de la forme de parties peu importantes en apparence, maient pas néanmoins une valeur tres-réelle : la moindre modi- fication dans chacun des organes , même dans ceux du mouvement , est souvent liée par les rapports les plus sensibles avec les organes intérieurs, les fonctions et la manière de vivre de l'individu. C’est la conséquence qu'on pourra peut-être uirer du travail que nous pu- blions.

Si les appercus d’après lesquels nous nous sommes dirigés ne nous ont pas fait wop d'illusion, un grand nombre des familles que nous avons établies parmi les animaux se trouve indiqué par des considéra- tions peu intéressantes en apparence, mais fécondes en résultats.

Par exemple ; il semble peu important au premier appercu que la queue d’un lézard soit ronde ou applatie.

PRÉFACE. xii)

Cependant les espèces de sauriens qui ont la queue com- primée vivent habituellement dans l’eau ou dans les lieux aquatiques : ils nagent très-bien ; ils s'emparent avec plus de facilité de leur nourriture, et par cela même ils atteignent en général à de plus grandes dimensions. Or, ces mœurs et cette mamière d’être different RE de ce qu’on observe dans les espèces qui ont la queue arrondie. On peut faire la même observation parmi les serpens. Les ophidiens les plus hardis , les plus agiles , les plus robustes, ont toujours le dessous du corps garni de larges plaques qui paroissent faciliter leurs mouvemens; leurs mâchoires sont toujours dilatables et protracules : voilà pour quoi ils peuvent avaler des animaux plus gros que leur corps. Pour s'en emparer , ils sont armés de dents venimeuses ou doués d’une souplesse et d’une force musculaire considérable ; tandis que les espèces de l’autre famille , par cela seulement qu'elles ont la peau recouverte d’écailles semblables dans toutes les parties du corps , paroissent condamnées à rester petites , lentes , craintives : leur bouche ne peut se dilater ; elles ne se nourrissent que de très-petits animaux , et jamais elles ne sont à craindre.

Ces exemples, pris au hasard parmi le grand nombre de ceux que nous aurions pu citer, serviront de preuve à ce que nous ayons avancé. Si cependant les scrupu- Jeux observateurs des règles établies par les auteurs sys- iématiques persistoient à croire que le précepte que nous venons de combattre n’en dût pas moins être appliqué a l'étude des animaux, examinons, sans partualité, les avantages qui pourrojent en bee , et discutons pour

XIY PRÉFACE. savoir si l'on n'eu réumiroit pas un plus grand nombre en s’en écartant, comme nous lavons fait.

En accordant que pour chaque classe le caractère soit pris dans un organe essentiel et important, dont les modifications serviroient également à l’établissement des ordres et des genres , le seul avantage qui en résulteroit évidemment c'est que les descriptions seroient toujours courtes et comparatives : les inconvéniens , au contraire se présentent en grand nombre, comme il seroit facile de le prouver par des exemples. En effet, ces des- criptions portant toujours sur Îles mêmes parties , deviendront nécessairement minutieuses , car elles rési- deront dans des conformations étudiées avec tant de détails, qu'on saisira les moindres variétés pour en former des caractères. Elles seront Imsuflisantes, car tres- peu d'animaux présentent un caractère bien tranché dans une même partie. Ainsi tous les poissous qu’on a appelés d'abord silures , ceux qu'on nommoit saumons ou chétodons , forment maintenant autant de familles qui comprennent beaucoup de genres tres-différens. Cepen- dant ils offrent un caractère commun , soit dans la situation la structure de leurs nageoires, soit dans la disposition ou la structure de leurs dents; mais ils se distinguent facilement par beaucoup d’autres consi- dérations diverses et non moins importantes qui ont servi à les caractériser. Enfin ces descriptions seront douteuses : et nous ne,craignons pas d'en appeler ici au témoignage des hommes les plus instruits dans l'étude des insectes. Qu'ils veuillent bien comparer, par exemple, les caractères assignés dans le système des éleuthérates

PRÉFACE. XV aux genres brontes , trichie et bruche , ainsi qu'aux genres ips et hydroplhile , ils verront le peu de difié- rence de ces caractères pris de la bouche , et la difficulté qu’il y auroit à distinguer par leur seul secours ces genres , qui Cependant différent tant d’ailleurs.

Cest en vain qu'on emploie la foible ressource d’ex- primer des formes semblables , de les signaler par des termes diflérens ; qu'on éloigne, le plus possible, les genres les plus voisins pour faire trancher les caractères d’une maniere évidente en apparence, la difficulté reste : objet est moins connu, et la science fait par consé- quent des progrès moins rapides.

Par la méthode naturelle, au contréire, on obtient des notes caractéristiques qui, sans être plus longues, sans cesser d’ofirir des points de comparaison, deviennent tout-à-fait positives. Avant d’être parvenu à la déter- mination du genre , on à successivement étudié tous les organes extérieurs et reconinu les animaux ävee les- quels celui qu'on a alors sous les yeux présente le plus de rapports. On sait en quoi il en diffère et pourquoi on Pen à séparé. Enfin, le plus grand avantage de cette méthode , c’ést que les deux génres les plus voisins se t'ouvent nécessairement rapprochés et comparés , et qu'il est amsi beaucoup plus facile d’en saisir et d’en retenir les caractères essenticls.

H faut donc l'avouer, cette loi qui a servi de base à la plupart des systèmes de zoologie est un cbstacle préjudiciable à la science. On voit, en cflet, que ceux qui en ont le micux mérité par leurs travaux, trop fidèles observateurs de ce vain précepte, n’ont pu assigner que

x

xvi PRÉFACE.

des caractères vacillans et minutieux à de très-bons genres: qu'ils ont adoptés. ou qu'ils ont senti la nécessité de: former par des considérations très-frappantes , à la vérité, mais étrangères à leur propre système, au lieu de les : établir solidement d’après leur caractère naturel. #4

On a dit aussi que les méthodes d'histoire HAE en général ne pouvoient être employées que dans l'étude des objets connus ; tandis que les systèmes , sans éprouver aucune modification nouvelle dans leurs arrangemens , saisissoient ct embrassoient tous les êtres aussitôt qe us leur étoient eflerts.

Ï est facile de répondre à cette objection. Les moyens d'étude en histoire naturelle sont de deux sortes et semblables à-peu-près à des dictionnaires qui donne- roient à chaque article le sens absolu des idées que les mots représentent. En supposant que dans l’un de ces ouvrages les mots soient rangés suivant l’ordre alpha- hétique , et que dans l’autre au contraire le sens par- ticulier qu’on attache à chaque expression ait déterminé Sa place et son rapprochement avec d’autres termes analogues par l’idée qu'ils représentent, il faut avouer que comme toute idée nouvelle exige une dénomination particulière , l’un et l’autre dictionnaire devront com- prendre et le sens et le signe particulier pour ne pas être incomplets. Le système n’est donc pas à cet égard moins répréhensible que la méthode, puisqu'ils ne peuvent avancer qu’au même instant.

Tout ce qu'on a droit de demander à la méthode, c'est qu’elle ne néplige aucun des objets connus : or nous aspirons 1c1 à ce mérite, car nous avons fait tous nos

PRÉFACE. xvij

efforis pour nous tenir tellement au niveau des décou- vertes , que nous osons assurer de n’avoir oublié aucum. des genres d'animaux indiqués par des caractères cer- tains et évidens, lorsque nous avons pu les mettre en opposition avec ceux dont ils se rapprochoient le plus.

Un autre avantage que nous devons encore faire res- sortir 101, C’est la position extrêmement favorable dans laquelle nous nous sommes trouvés, et qui nous a permis de considérer, de toucher et d'étudier sous tous les rapports les objets dont nous parlons. La plupart existent dans les grandes collections de notre capitale, telles que celles du Musée national d'histoire naturelle, de la ci-devant école centrale du Panthéon, et dans plusieurs autres cabinets particuliers, parmn lesquels nous pouvons citer celui que nous avons formé nous- même , ét qui contient le plus grand nombre des insectes

d'Europe.

On connoîtra bientôt la disposition générale de cet ouvrage lorsqu'on saura que son ensemble forme un vaste tableau synoptique sont exposés, dans une ‘série d’embranchemens doubles et successifs, tous les genres d'animhx connus. Ainsi un premier tableau offre d’un coup-d’œil la division générale en neuf classes. Chacune de ces classes est ensuite indiquée au titre courant des pages, et présente des divisions plus ou moins nombreuses en ordres, en sous-ordres, en fa- milles et en genres. Pour se faire une idée de cet en- semble, on peut consulter d’abord la table méthodique ‘qui se trouve à la fin de cette préface, et parcourir ensuite les titres courans du livre qui changent à chaque

b

P. L XV} PRÉFACE. ordre, les tableaux se trouvant constamment placés at recto des pages.

Supposons, par exemple, que l’on veuille savoir à quel genre apparuent le poisson qu’on connoît sous le nom de limande : par le premier tableau (pag. 3), nous reconnoissons que c'est un animal à vertébres sans pou- mons, mais à branchies, ou un animal vertébré de la classe des POISSONS. Le tableau général de cette classe ( pag. 97) nous apprend que cest un poisson osseux à opercules et à membranes, des branchies, de l'ordre des HOLOBRANCHES. Cet ordre {pag 111) se divise lui-même, d’après la position respective des nageoires paires ou latérales , en quatre sous-ordres ; or celui que nous examinons est un THORACIQUE ( P. 110) dont le corps est très-long , tres-élevé , avec les yeux d’un même côté, ou un HÉTÉROSOME (pag. 152). Enfin nous sommes arrivés au genre, Car les nageoires pec- torales sont très-distinctes, et nous pouvons assurer que la limande est un poisson du genre pleuronecte.

On arrive dans les autres familles d'animaux à-peu- près de la même manière à la détermination des genres; mais leur nombre n’est pas toujours le même ; il varie au contraire beaucoup , comme on le conçoit aisément. Des tableaux synoptiques conduisent aux noms des genres, dont le caractère essentiel réside souvent dans une simple note indicative, mais toujours constante et facile à appercevoir.

Ces divisions et subdivisions sont tellement disposées, au surplus, qu'il est rare que la détermination d'un genre nécessite plus de huit observations consécutives ,

», : PRÉFACE, XIX quand on est arrivé à la classe; et le plus souvent il ÿ

a un des genres qui se trouve indiqué des la première recherche analytique.

Cependant cette note indicative du nom de genre ne sufliroit pas pour en faire connoître le caractère; elle ne le placeroit pas non plus dans l’ordre naturel qui lui paroît assigné dans l'échelle des êtres connus, ni dans le rapport qu'il peut avoir avec les autres genres voi- sins et de la même famille. Ici seulement les considé- rations diversés paroissent tout-à-fait arbitraires. Comme c'est un système par analyse combinée à une méthode naturelle, on s’est appliqué à lui donner toute sorte de latitude, afin qu'il conduisit plus directement et plus promptement vers le but auquel doit tendre tout naturaliste dans l’échafaudage qu'il établit provisoirement pour placer, de la manière la plus commode, les divers matériaux qu'il veut employer.

Un numéro qui précède toujours le nom du genre, redresse pour ainsi dire ce défaut, et corrige ce léger inconvénient. Il rétablit l’ordre naturel en indiquant la place sont exposés, dans la méthode, le nom du genre, ses rapports et ses différences avec les autres, et les particularités de formes et de mœurs qui ont servi à les distinguer.

Enfin, comme nous avons été fort souvent obligés d'employer des expressions techniques qui auroient pu embarrasser l'étudiant dans la détermination des genres, nous avons pris le parti de définir une fois pour toutes ces termes de la science sur le verso de la page qui est en regard de celle nous avons d’abord employé

xx PRÉFACE.

l'expression. Nous l'avons faitimprimer cette première fois en caractères italiques, et nous l'avons relevée et indi- quée de nouveau dans la table qui est à la fin du volume, afin que le lecteur püt y recourir au besoin, comme dans un dictionnaire. Nous avons encore profité de cette circonstance pour entrer dans quelques détails sur chacun des genres en particulier, en répétant, dans l’ordre maturel , le même numéro indicateur de la place qu'il doit réellement occuper , en désignant les sous-genres qu'on pourroit en former, et en faisant connoître le synonyme latin, quand :l diffère beaucoup du français, afin d’être plus facilement compris par les étrangers.

La plupart des familles que nous avons indiquées , à l'exception de celles de la classe des mammifères , sont publiées ici pour la première fois en un corps complet de doctrine. Nous avons senti la nécessité de former des termes particuliers pour les faire connoître sans périphrases. Voilà pourquoi on remarquera un aussi grand nombre de mots nouveaux.

Fous ne sont point aussi heureux que nous l’aurions desiré : aussi n’y tenons-nous pas beaucoup. Nous ne mettons à ce travail aucune sorte d'importance . seule- ment nous nous sommes fait une loi de composer chacune des dénominations d’après les règles grammaticales; et si nous avons changé le nom de quelques - unes des familles, c’est, ou parce que nous avons cru y recon- noître le défaut contraire, ou parce que nous avons voulu suivre une marche absolument régulière dans un travail tout-à-fait nouveau.

La plupart de ces nouvelles expressions sont tirées

2 LL

PRÉFACE. XXI

u er nous avons toujours eu soin d'en indiquer

du grec, et nous avons toujours eu soin d i

l'étymologie au bas du tableau synoptique Quoique

nous ayons souvent indiqué un synonyme puisé dans la

langue latine, nous croyons devoir prévenir que cest

principalement la dénomination tirée du grec que nous avons adoptée , comme plus sonore et plus laconique.

Nous devons , en terminant cette préface, céder à la voix de la reconnoissance et au témoignage de la vérité , en instruisant le lecteur des sources nous avons puisé pour composer cet ouvrage.

Les prenuères ébauches en ont été publiées sous la forme de grands tableaux , avec la seule indication des noms des genres correspondant à chaque famille , à la fin du prenner volume des Lecons d'anatomie comparée de notre savant ami, M. Cuvier. Depuis ce items nous avons repris ce travail; et des circonstances très-favo- rables nous ayant été fournies par MM. de la Cépède et Cuvier , de nous livrer d’une manière particulière à l'étude de certaines classes d'animaux que nous con- noissions moins, et qu'il étoit en général tres-difficile d'examiner , nous avons cherché à nous rendre compte de nos propres études ; et pour y parvenir plus faci- lement, nous avons successivement appliqué à chacune des classes la méthode que nos nombreux élèves avoient trouvée si commode dans l’étude des insectes.

Ea classe des mammifères présente ici l'analyse de la méthode publiée par MM. les professeurs Cuvier ct Geoffroy ; nous. avons seulement établi quelques modi- fications que sembloit devoir entraîner la marche du Système et celles que l’état actuel de la science a

LA] L ec PRÉFACE. produites nécessairement, ainsi qu'on le remarquera dans plusieurs familles, et en particulier dans celles des rongeurs, des marsupiaux, des amphibies , et sur-tout

dans celle des cétacés, d’après le dernier travail de M. de la Cépede.

La classe des oiseaux offre à-peu-pres les mêmes divisions que celles qui ont été établies par M. Cuvier, dans son ouvrage intitulé : Tableau élémentaire de £ Histoire naturelle des Animaux. Si nous avons fait quelques changemens dans la disposition des genres, c’étoit seulement pour en faire ressortir davantage les caracteres.

Les reptiles sont partagés en quatre ordres princi- paux, d’après le mémoire de notre ami, M. Alexandre Brongniart; mais nous avons profité des travaux d’un grand nombre d’autres naturalistes, parmi lesquels nous devons citer les ouvrages de Eaurenti, de Schneider, et de ceux de MM. de la Cépede, Daudin et Latreille. Cependant cette partie méthodique de l’ouvrage, par la manière dont elle se trouve ici disposée, pourra paroître , aux yeux des naturalistes, beaucoup plus com- pleite que tout ce qu'on a écrit jusqu’à ce jour sur cette matére.

On pensera de même sur la classe des poissons; mais le mérite en est entièrement à M. de la Cépede, dont nous avons beaucoup étudié les ouvrages sur les objets même qui ont servi à ses descriptions. Nous avons adopté entièrement tous les genres que ce savant a publiés, en indiquant quelquefois les subdivisions qu'on pour- voit établir parmi eux, et notre seul mérite est peut-

f2 PRÉFACE. XXI} être d’avoir essayé le premier une méthode naturelle, en disposant les caractères d’une manière dichotomique. |

La classe des mollusques offrira des ordres tout-à-fait nouveaux ; mais ils ont été faits indiqués déja par M. Cuvier lui-même , qui a le premier séparé ces êtres de la classe nombreuse des vers de Linné. Tous Îles savans ont adopté maintenant cette classificaion; et comme notre objet étoit de faire connoître les animaux et non les coquilles qui les revêtent , nous n'avons pro- fité que dans très-peu de circonstances des iravaux de MM. Poli et Lamarck, cette pare de la science laissant encore beaucoup à desirer aux naturalistes.

Les vers sont dans le même cas : nous ayons cepen- dant essayé de les disposer de manière à comprendre au moins ceux des animaux de ceite classe qui sont maintenant bien connus.

Les travaux de MM. Latreille et Lamarck sur les crustacés se retrouvent ici presqu'en entucr; €t nous nous plaisons à avouer que les ouvrages de ces deux savans nous ont tellement satisfaits, que nous n'avons même pas essayé de présenter d'autres idées sur leurs divisions méthodiques.

Les insectes sont exposés suivant une méthode tout- à-fait nouvelle, à laquelle nous travaillons depuis plus de douze années. Les ordres sont ceux de De Géer ; quelques autres divisions sont empruntées de Geoflroy, de Linné, de MM. Fabricius, Olivier et Latreille. On trouvera sans doute beaucoup de conformné entre les travaux de ce dernier naturaliste et les nôtres ; mais si nous sommes souvent arrivés aux mêmes divisions, C'étoit:

xxiv PRÉFACE:

par «les voies tout-à-fait différentes et à-peu-pres dans le même tems , ainsi que le prouvent nos ouvrages et les divers mémoires que nous avons lus dans les sociétés savantes. Au reste, nous avouons la grande supériorité de M. Laireille dans tout ce qui constitue le véritable naturaliste, c’est-à-dire dans la connoissance des espèces, dont 1l a fait une étude tout-à-fait spéciale.

Nous avons adopté, pour la classe des zoophytes, les divisions des auteurs les plus estimés, et en parti- culier celles établies dans l’ouvrage de M. Lamarck.

Malgré le parti que nous avons tiré des travaux dont nous venons de parler, beaucoup de divisions et de genres sont cependant établis ici pour la premiere fois, et nous croyons nécessaire de le dire, parce qu'il n’en est point fait mentuon dans le cours de l'ouvrage.

Nous terminons par prier le lecteur d’avoir quelque indulgence pour le style de cette préface, qui a été écrite à plusieurs reprises , dans un long voyage nous étions éloignés des objets de nos études.

Cordoue, le 17 septembre 1805.

ESS SSI SSS SSL SSD LS CS CS LS S DSL SSI

TABLE MÉTHODIQUE

DES DIVISIONS DE CET OUVRAGE.

Pag.

DIVISION GÉNÉRALE DES ANIMAUX. 3

FAMILLE 1". 2°.

13% 14°.

DIVISION GÉNÉRALE DES OISEAUX.

ire.

2°.

5°.

DES MAMMIFÈRES.

Bimanes.

Quadrumanes ou Tétrachires. Chiroptères ou Alipèdes. Digitigrades ou. Carnivores. Plantigrades.

Pédimanes ou. Marsupiaux. Rongeurs.

Edentés.

Tardigrades.

Pachydermes.

Ruminans ou Bisulques. Solipèdes.

Amphibies.

Cétacés.

DES RAPACES,,.

Nudicolles ou Ptilodères. Plumicolies ou Cruphodères, Nocturnes ou Nyctérins.

(Sa

KXVI

MAMILLE

1re.

2 L2

De

TABLE MÉTHODIQUE. DES PASSEREAUX.

Crénirostres ou Glyphoramphes. Dentirostres ou Odontoramphes. Plénirostres ou Pléréoramphes.

Conirosties ou Conoramphes.

Subulirostres ou Raphioramphes.

Planirostres ou Omoloramphes. Ténuirostres ou Leptoramphes,

DES GRIMPEURS.

Cunéirostres ou Sphénoramphes.

Lévirostres ou Cénoramphes. DES GALLINACES.

Colombins ou Péristères. Domestiques ou Alectrides. Brévipennes ou Brachyptères.

DES EÉCHASSIERS. Pressirostres ou Ramphostènes. Cultrirostres ou Ramphocopes.

Latirostres ou Ramphoplates. Ténuirostres ou Rampholites.

DES PALMIPÉDES.

1". Serrirostres ou Prionoramphes.

DU

de

Pinnipèdes ou Podoptères. Longipennes ou Macroptères.

4. Brévipennes ou Uropodes.

DIVISION GÉNÉRALE DES REPTILES.

'AMILLE a CE

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DIVISION GÉNÉRALE DES POISSONS.

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fe. 6°. Ai

TABLE MÉTHODIQUE.

DES CHÉLONIENS, DES SAURIENS,

Planicaudes.

Téréticaudes.

DES OPHIDIENS.

. Homodermes.

Hétérodermes. DES BATRACIENS.

Anoures.

Urodeles.

DES TRÉMATOPNES.

Cyclostomes. Plagiostomes.

DES CHISMOPNÉS. Chismopnés. DES ELEUTHÉROPOMES. Eleuthéropomes. DES TÉLÉOBRANCHES.

Aphyostomes. Plécoptères. Ostéodermes.

XXVI} Pag. À

72

77

101 Tbid. 103 105 Tbid. Tbid. Tbid. 107

Tbid.

109 Tbid.

XXVi) TABLE MÉTRODIQUE.

DES HOLOBRANCHES. DES HOLOBRANCHES APODES:

Famizze 8e.. Péroptères.

9. Pantoptères. DES HOLOBRANCHES JUGULAIRES OU AUCHEÉNOPTÈRESe Ê LA a! 10°. Jugulaires ou Auchénoptères. DES HOLOBRANCHES THORACIQUESe

11 Pétalosomes. 12°. Plécopodes. 15. Eleuthéropodes. 14°. Atractosomes. 15°. Léiopomes.

16°. Ostéostomes. 17°. Lophionotes. 10°. Céphalotes.

19° Dactylés.

20°. Hétérosomes. 21°. Acanthopomes.

22°. Leptosomes.

DES HOILOBRANCHES ABDOMINANXe

23°. Syphonostomes. 24°. Cylindrosomes. 25°. Oplophores. 26°. Dimérèdes.

27°. Lépidopomes. 26°. Gymnopomes. 29°. Dermoptères. 30°. Siagonotes.

#

TABLE MÉTHODIQUE: XIX

Pag. DES STERNOPTYGES. 1514 DES CRYPTOBRANCHES. Ibid. DES OPHICHTHYCTES. 153

DIVISION GÉNÉRALE DES MOLLUSQUES. :55

DES CÉPHALOPODES. 157

DES PTÉROPODES. 159

DES GASTÉROPODES. 161

Famizze 1. Dermobranches. 163 2, Adélobranches. 165

3°, Syphonobranches. 167

DES ACÉPHALES. 169

DES BRACHIOPODES. 17L

DIVISION GÉNÉRALE DES CRUSTACÉS. 173

1. Clypéacés ou Aspidiotes. 175 2°. Bitestacés ou Ostracins. 177 3°. Dénudés ou Gymnonectes. Ibid. 4. Mucronés ou Oxyrinques. ÿ 179 5°. Cancériformes ou Carcinoïdes. 181 6°. Longicaudes Macroures. 103 7°. Capités ou Arthrocéphales. | 185

DIVISION GÉNÉRALE DES INSECTES. 187

DES COLEOPTÈRES. 192 DES PENTAMÉRÉS, 193 1. Carnassiers ou Créophages. 195

4 2 Rémipèdes ou Nectopodes. 197

XXX

Famizze 5°.

4. 5e, 6°. Fe 8°. 9°.

TO’

11°. 12°.

2e

29e 24 74€ 16°.

17°. 10°. 19°.

20°. 21°.

22°.

TABLE MÉTHODIQUÉ.

Brévipennes ou Brachélytires. Lamellicornes ou Pétalocères. Serricornes Priocères. Clavicornes ou Hélocères. Solidicornes ou Stéréocères. Thoraciques Sternoxes. Percebois ou Térédiles.

Mollipennes ou Apalytres. DES HÉTÉROMÉRÉS.

Vésicans ou Epispastiques. Angustipennes Sténoptères. Sylvicoles ou Ornéphiles. Ténébricoles Lygophiles. Lucifuges ou Photophyges.

Fongivores ou Mycétobies. DES TÉTRAMÉRÉS:.

Rostricornes Rhinoceres. Cylindriformes ou Cylindroïdes. Planiformes ou Omaloïdes. Lignivores ou Xylophages. Herbivores ou Phytophages.

DES TRY DACTYLESe Trydactyles ou Trimérés. DES ORTHOPTÈRES.

Forficules ou Labidoures. Blaties. Difformes ou Anomides.

Grylliformes Grylloïdes.

Pas.

Famirze 28e.

U3 = ee Fe 0

\O a

47°.

TABLE MÉTHODIQUE. DES NÉVROPIÈRES.

Tectipennes ou Stégoptères. Buccelles ou Agnathes.

Laibelles ou Odonates. DES HYMENOPTERES.

Apiares ou Mélites. Duplicipennes ou Ptérodiples. Chrysides.

Florilèges ou Anthophiles. Insectirodes ou Entomotilles. Formicaires Myrméges. Fouisseurs ou Oryctères. Abditolarves ou Néottocryptes. Serricaudes ou Uropristes.

DES HÉMIPTÈRES.

Frontirostres ou Rhinostomes. Sanguisuges ou Zoadelges. Rémitarses ou Hydrocorées. Collirostres ou Auchénorinques. Plantisuges ou Phytadelges. Vésitarses ou Physapodes.

DES LÉPIDOPTÈRES

Globulicornes ou Ropalocères. Fusicornes ou Clostérocères. Filicornes Nématocères. Séticornes ou Chétocères.

Tbid.

249

254 Hbid. 253 Tbid. 255 Zbid. 257 Tbid.

265 265 Lbid. 267 269 Ibid.

271.

Ibid. 273 Tbic 295

XXXIj

Famizze ho. See 52e, 53e. 54e.

55e. 56e. 57°. 58e. 59°. 6o:.

TABLE MÉTHODIQUE.

Pag.M

DES DIPTÈRES. | 277

Haustelles ou Sclérostomes. 279 \

Simplicicornes ou Aplocères. 2814

Latéralisètes ou Chétoloxes. 283

Astres ou Âstomes. 205

Becmouches ou Hydromyes. Tbid.

|

DES APTERES. 287

1 Parasites ou Rhinaptères. 289 11 Ricins ou Ornitomyzes. Ibid. 111 Séticaudes ou Nématoures. Ibid.

1V Aranéides ou Acères. 29 1 v Millepieds ou Myriapodes. 203

vr Quadricornes ou Polygnates. Ibid.

DIVISION GÉNÉRALE DES VERS. 2954

SA

DATA

Branchiodèles. 297 Endobranches. 209

DIVISION GÉNÉRALE DES ZOOPHYTES. 302 l

l'e. DES 3e. 4. 5e, 6e.

Intestinaux ou Helminthes. 3503 Radiaires ou Echinodermes. 305 Molasses ou Malacodermes. 307. Infusoires ou Microscopiques. Tbid. Saxigènes ou Lathophytes. 309

Coralligènes ou Cératophytes. 314 |

ERRAT 4.

Page ix, ligne 5,les moyens, lisez ces moyens.

rs

L. 1

xix, digne 11, combinée , /isez combiné.

35 , tableau 20 , genre 2 , courtes, lisez longues.

id. , tableau id., genre 5 , longues, lisez courtes.

46, ligne 6, bec nonflexible, £isez mou, flexible. 229 , {«bleau 140 , genre 5, Trogoseit , lisez Trogosite.

250, digne 5, Carambyx, lisez Cerambyx.

id., ligne 26, même les plus lisses, /isez même aux plus. 297 , tableau 144, ligne 5, plissées , en longueur , lisez plissées

en longueur.

252, digne 16, uroptères, lisez uropristes.

260, ligne 14, lunette, lisez lancette. 261 , tableau 165 , ligne derniére , au lieu du n°.5, lisez 44. 278, digne 18, hippobosqua, lisez hippobosca.

284, digne Oo, rustuleux, lisez fistuleux.

286, ligne 29, seule espèce qui ait, lisez seules especes

qui aient. 287 , tableau 181 , supprimez la série des 1, 11, 11, etc., en double emplor. 205, ligne 14 du texte, lémales , lisez limaces. 206, ligne 22, articulation, lisez circulation.

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ZOOLOGIE ANALYTIQUE, | OU METHODE NATURELLE DE CLASSIFICATION DES ANIMAUX . RENDUE PLUS FACILE

À L'AIDE DE TABLEAUX SYNOPTIQUES,

> DivisiON GÉNÉRALE.

NOTES SUR LE PREMIER TABLEAU.

Un étre est vivant quand, au moyen d'organes ou d’instrumens particu- liers, il produit une suite d’actions qui contrarient, altèrent ou modifient les forces constantes de la nature auxquelles paroïssent soumis tous les autres corps que, par opposition , l’on nomme inertes ou inorganiques.

Pour digérer , il faut, suivant l’étymologie même du verbe, porter çà et la. Cette idée doit s'attacher à celle des êtres vivans animés qui onten eux une cavité particulière nommée digestive, destinée à recevoir les ali- mens et à les transporter d’un lieu dans un autre lorsqu'ils en changent eux- mêmes.

Sentir , c’est recevoir une impression par les sens ou par les organes destinés à mettre en rapport avec les objets extérieurs. Tous les animaux paroissent percevoir la présence des corps par le contact ; mais ie sens du toucher se réunit le plus souvent à ceux du goût, de l’odorat, de la vue, de l’ouie.

Se mouvoir est pris ici dans le sens de changer de lieu à volonté, en tout ou en partie ; c’est-à-dire jouir de la locomotion, être locomotile.

Ces trois facultés de digérer, de sentir, de se mouvoir volontairement m’existent à-la-fois dans aucun végétal.

On nomme vertèbres les os qui composent l’échine, ou cette colonne qui se termine toujours en avant par la tête, et le plus souvent en arrière par une queue. Ces os se meuvent les uns sur les autres, et cependant ils sont creusés de rnanière à former un canal solide , une sorte d’étui dans lequel est logé le prolongement des nerfs dont l’origine est le cerveau, masse plus molle, renfermée elle-même dans une cavité de la tête qu’on appelle le crâne.

Les poumons sont des organes destinés à la respiration dans l'air. Ordi- nairement ce sont des espèces de sacs ou des masses de vésicules spongieuses dans lesquelles Vair pénètre par un tuyau appelé trachée artère , dont l’ex- trémité supérieure porte le nom de larinx et les divisions inférieures celui de bronches.

Les branchies sont les poumons des animaux qui vivent dans l’eau. Ces organes ont la forme de lames divisées en d’autres petites lames, de manière à présenter le plus grand espace au courant de l’eau forcée de traverser la cavité ils sont situés.

On entend ici par vaisseaux les canaux destinés à la circulation du sang rouge ou blanc. Tous les animaux qui ont des vaisseaux sont doués d’un organe appelé cœur, C’est un agent d’impulsion qui force l'humeur de parcou- rir ces vaisseaux.

Les nerfs paroissent être les organes destinés à transmettre la vie à toutes les parties du corps, et à rapporter à l'animal Les perceptions diverses ou les actions que chacune d’elles a pu éprouver. On nomme nerfs