UBRMW Scanned from the collection of The Muséum of Modem Art Library Coordinated by the Media History Digital Library www.mediahistoryproject.org FL Digitized by the Internet Archive in 2012 with funding from Media History Digital Library http ://arch i ve . o rg/detai Is/laci n mato65pari FRANÇAISE r Jmiiunnui. 6, Rond-Point des Champs-Elysées, 6 PARIS Téléphone : EI.YSÉES 36-04 PRESENTE UN GRAND FILM SOVIÉTIQUE LES ENFANTS DU CAPITAINE GRANT d'après le célèbre roman d'aventures de JULES VERNE Une production MOSFILM-MOSCOU 1936-1937 LES GRANDES FIRMES DE FRANCE 5 FILMS ALBATROS = 7. Av. Vion Whitcomb, PARIS 16 S Tel.: JASMIN I8-V6 [FILMS de IUR.S.S, = FRANCE, BELGIQUE | et SUISSE |SELECTION EXCLUSIVE (NORDFILM = 3, rue du Colisée, | Paris (8e) ITéléphone : Balzac 09-22. S PRODUCTION'LOCATION ! 4-,Rue Pureaux : PARIS XVI It Tel : MAP cadet 9 LUNlOiN DES DISTRIBUTEURS INDEPENDANTS DE FILMS TES A L'ETRANGER : C.C.F.C.. 97-99, Champs-Elysées, PARIS près la célèbre Opérette du Théâtre des BOUFFES- PAR ISI F NS "AL-LAUBONetCHAMPFLEURY - Musique de M OïS ES-SIM ON S nematographique d'HENRI DUVERNOIS et ALBERT WILLEMETZ film de RENÉ GUISSAKT ANDRÉ AVEC CLAUDE MAY LRON Fils - JIXIK AS I Oit AVEC PAULINE CARTON ET SATURNIN- F ARRE IAi1Sr, 7 ANNA claRA - LU CETTE DESMOULINS BARANCEY - MARTY LILIANE LESAFFRE DIRECTION GÉNÉRALE |>:d bacos rené guissart : PRODUCTION PARIS-CINÉ-FILMS _ PIERRE BRAUNBERGER PRÉSENTE UlNE DISTRIBUTION COMPOSÉE EXCLUSIVEMENT DE VEDETTES COMIQUES R A I MU VOUS N'AVEZ RIEN A DECLARER RÉALISATION DE LÉO JOANNON d'après HENNEQUIN et VEBER A L E R M E P. BRASSEUR GEORGIU S HENRI GUISOL G E N I N ET SATURNIN FABRE GERMAINE AUSSEY SYLVIA BATAILLE PAULINE CARTON MARGUERITE TEMPLEY iiiii[iiiiiiiii!iim::miiiimiiii:iiiiimiiimimiiiimim DISTRIBUTION RÉGION PARISIENNE : LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS 122, CHAMPS-ELYSÉES, 122 - PARIS o ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE COMPLIMENTS A Ml MOR L'Homme qui depuis 1912 a persévéré dans un travail bien fait !S§P?IE gXXXllXIlIIITTTTTTYTTT) — — - Vingt-cinq ans de Cinéma. M. Zu- kor n'est certes pas le seul homme qui soit dans le métier depuis aussi long- temps; il y en a plus de cent en Fran- ce qui comptent trente-cinq ans de présence dans notre industrie. Mais le Jubilé Zukor du 7 janvier 1937 mérite grandement d'être fêté par nous tous en France (et par nos anciens les premiers), car il salue dans le Président de la Paramount deux qualités qu'il faut mettre en valeur : la Persévérance dans l'effort et l'Amour du travail bien fait. C'est avec ces deux sentiments, et s'ils animent des chefs comme lui, que nous développerons le Cinéma, com- me industrie, dans le Monde entier, et que nous en ferons, chez nous, un art français bien établi pour l'avenir. On a souligné l'amitié particulière que porte à notre pays M. Zukor. Un film avec Sarah Bernhard est à l'origi- ne de sa fortune. Il attira à Hollywood beaucoup d'artistes français. Il ne ces- sa de suivre attentivement les progrès de l'activité française. De cette ami- tié j'eus une confirmation personnelle : la manière charmante et toute simple dont il accueillit ma visite dans son bureau de Broadway et dont il s'en- quit, sur vingt points de détail, de la bonne marche de la production et de l'exploitation françaises. C'était encore au temps du muet, exactement en Avril 29. Il eut l'occa- sion par la suite de nous apporter un sérieux coup de main. Ce fut en créant les studios de Saint-Maurice qui sont à l'origine, pour une bonne part, du rapide développement du film parlant français. Nos premières équipes de bons techniciens ont été dressées à Saint-Maurice. * * * Entre temps, il avait fait reconstrui- re le Vaudeville, nous apprenant ce que peut être une bonne exploitation de salle, d'après l'expérience améri- caine. Et cet exemple nous fut pré- cieux. Mais ce qui pour moi ca- ractérise les rapports du Président de la Paramount avec notre pays, c'est l'at- titude de collaboration franco-américaine qu'il a maintenue, même aux plus difficiles moments, à la Pa- ramount française. La dis- tribution de films français a toujours été assurée, par cette excellente firme, con- curremment avec celles de la production de Hollywood. Nous ne sommes pas, pour M. Zukor, un marché con- quis, ou à conquérir par tous moyens. Il nous porte une affection active, comme à de bons copains qu'il n'a jamais manqué d'aider. P.-A. HARLÉ. ADOLPH ZUKOR U.S. A. 1936 Grande Confiance dans l'Avenir par JACK ALICOATE, Directeur et Editeur de « The Film Daily » Au début de la nouvelle année, l'Indus- trie Cinématographique Américaine peut re- garder l'avenir avec confiance. Cette confiance n'est pas seulement une question de foi : elle repose sur une base solide : l'amélioration très marquée du marché en 1936, amélioration inscrite en blanc et noir sur les grands livres des compagnies cinématographiques. Un autre facteur de la confiance en l'avenir, c'est la certitude que la reprise économique aux Etats-Unis, qui marche à très grands pas, va continuer. 14.500 SALLES OUVERTES PLUS DE 500 EN CONSTRUCTION Les théâtres cinématographiques en acti- vité aux Etats-Unis pendant l'année s'élè- vent maintenant à 14.500 salles. Cette aug- mentation représente l'ouverture de salles nouvellement construites, la réouverture et la rénovation de théâtres fermés depuis longtemps. « Le Film Daily » cite le cas de salles fermées depuis 10 et même 15 ans qui viennent d'être remises en activité! On estime le nombre des nouvelles salles à 550 ce qui représente un investissement approximatif de 26.500.000 dollars, soit près de 540 millions de francs. Le premier des grands circuits de salles, qui a pu apprécier ces bénéfices d'une nou- velle prospérité comme un « Sésame, ouvre- toi » pour s'agrandir, a été Paramount. Cette compagnie a officiellement annoncé, au début de décembre, qu'elle préparait une extension très importante de son circuit de CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 salles. Les conditions locales décideront si la compagnie prendra en location des théâ- tres ou en construira de nouveaux pour atteindre, en fin de 1937, une chaîne de 1.500 salles. ♦ 500 FILMS PRODUITS A HOLLYWOOD 200 FILMS ETRANGERS IMPORTES Le nombre des grands films produits aux Etats-Unis pendant 1936 a été environ de 500, 25 de moins qu'en 1935. L'importation des films étrangers a ré- vélé également une certaine baisse. Pour 1936, le chiffre est de 200 films contre 241 en 1935. La Grande-Bretagne est restée la source la plus importante des grands films étran- gers importés, avec 40 productions distri- buées aux Etats-Unis. Les films allemands l'ont emporté numé- riquement avec 65 productions, mais leur exploitation a été restreinte aux petites sal- les spécialisées donnant des versions origi- nales en langues étrangères. A la fin de novembre, les films étrangers importés se classaient ainsi : Allemagne 65 Grande-Bretagne 40 Mexique 23 Italie 21 France 15 Hongrie 11 Suède 7 Pologne 4 Espagne 2 Tchécoslovaquie 2 Argentine 1 Autriche 1 Chine 1 Irlande 1 Palestine 1 Au cours de l'année, il y a eu une aug- mentation très nette du nombre des salles consacrées à l'exploitation des films par- lants étrangers. ♦ AUGMENTATION DU PRIX DE LA PRODUCTION : 2 MILLIARDS 700 MILLIONS DE FRANCS EN 1936 Le coût total de la production des films américains en 1936 est passé de 125 mil- lions de dollars à environ 135 millions (soit près de 2 milliards et demi de francs à 2 milliards 700 millions) (1). Les facteurs importants qui ont amené ce saut ont été : D'abord des budgets plus importants des grandes (major') compagnies pour la pro- duction de l'année courante et le fait qu'un nombre plus élevé de grosses productions ont été tournées. Deuxièmement, des augmentations dans les salaires du personnel et des artistes. Troisièmement, le nombre des nouvelles vedettes contractées par les grandes compa- gnies à des salaires nominaux n'a pas été suffisant pour compenser l'élévation des salaires payées aux vedettes déjà en renom. ♦ LA QUESTION DU DOUBLE PROGRAMME EN SUSPENS Les adversaires du double programme ont trouvé un appui dans les déclarations (1) Le coût moyen d'un film, en Améri- que, s'élèverait donc à Francs : 5.500.000, compte tenu de la dévaluation. — N.D.L.R. Cjermaina Aussey dans La Griffe du Hasard de René Pujol et annonces de certains producteurs comme Samuel Goldwyn et de Sam Briskin de R.K.O. Radio, qui ont augmenté leurs bud- gets pour tourner un nombre plus impor- tants de très grands films. Ce n'est d'ailleurs pas là l'opinion una- nime de Hollywood, et plusieurs des gran- des compagnies ont, au contraire, augmenté le nombre de leurs films de seconde classe, c'est-à-dire des films de programme pour les passer à raison de deux par séance. Les petites compagnies de production di- tes « indépendantes » auraient vu d'un bon œil l'abandon par les grandes compagnies de ces films dits de « programme » ; ce qui leur aurait permis de placer plus facile- ment leur marchandise. On cite quelques cas d'exploitants ayant passé trois films par séance - le triple programme. A Kansas City, quatre théâtres ont adopté cette exploitation. PAS ENCORE DE TELEVISION COMMERCIALE En 1936, la télévision est encore restée dans le domaine expérimental. Cependant, des démonstrations ont donné l'assurance que son début commercial était juste « au coin de la rue», mais avec la perspective que ce ne serait pas encore l'année pro- chaine que ce coin serait franchi ! A ce propos, il est significatif de cons- tater que la Commission Fédérale des Com- munication (F. C.C.) ait averti « The Film Daily » que tous les plans de télévision commerciale étaient bien anticipés pour 1937. Actuellement, 12 stations expérimentales de télévision ont reçu la F. C.C. licence. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Dans certains cas, l'augmentation des re- cettes a dépassé cette moyenne. Dans la région de Détroit, l'augmentation a été de 25 %. A Pittsburgh, elle a été de 30 %. A Chicago, on a constaté un gain de 20 %. Dans certaines régions, les exploitants ont eu tendance à ajuster le prix des places à la renaissance économique en augmentant les tarifs d'admission. Le prix moyen des places pour 1936 a été cependant de 22 cents soit environ 4 fr. 50, ce qui représente seulement une augmentation de 1 cent, soit 20 centimes, depuis 1932. L'utilisation des attractions dans les ci- némas pendant 1936 n'a marqué aucun changement. Les exploitants ont peut être engagé moins de numéros connus, mais ils les ont remplacés par des talents et acteurs locaux. Dans les salles, les «banques de nuit», « screeno » et autres systèmes pour stimu- ler la clientèle ont été très développés en 1936. Près de 5.000 cinémas américains utili- sent le jeu intitulé « Banque de Nuit » à la fin de 1936, mais l'avenir de ce système est menacé par une décision de la U.S. Circuit Court of Appeals dans le Colorado. AUTRE EVENEMENT DE L'ANNEE Les autres événements américains de 1936 en relation avec les marchés interna- tionaux sont : Le départ de Cari Laemmle d'Universal, l'établissement de la nouvelle compagnie Grand National and Sterling, l'extension des accords sonores entre R.C.A., Erpi (Western) et des compagnies allemandes, l'augmentation du nombre de salles améri- caines passant des films européens, la vic- toire de Warner Bros sur Bette Davis de- vant les tribunaux anglais, l'annonce que les studios américains tourneraient un mi- nimum de 20 grands films en couleurs, l'au- dience accordée à Will Hays par le Pape et le Président Mussolini. AUGMENTATION DE 10 % DU NOMBRE DES SPECTATEURS On estime que le nombre des spectateurs fréquentant les cinémas a augmenté de 10 % en 1936 ce qui donne pour chaque semaine un total de 88 millions de specta- teurs. L'AFFAIRE GAUMONT BRITISH QUELLE SERA LA SOLUTION? Dépassant la scène américaine, un des faits importants de la fin de l'année a été l'affaire du contrôle de la compagnie an- glaise Gaumont British. Il est encore impos- sible de prévoir ce qui sortira de cette affaire, et les interprétations des événe- ments varient en Amérique et en Angle- terre (1). ♦ « EN AVANT... A TOUTE VITESSE » Les statistiques trimestrielles et annuelles des départements fiscaux des Etats-Unis attestent infailliblement la belle reprise de la vie économique de ce pays. L'Industrie Cinématographique en a déjà ressenti les heureux effets en 1936. Nul doute que ce progrès ne fera que s'accentuer en 1937. L'Industrie Cinématographique Américaine est prête à répondre au signal : « En avant, à toute vitesse ! » Jack Alicoate. (Traduction P. A.). (1) Dans un prochain numéro, nous pu- blierons un aperçu plus complet sur l'affaire G B. en U. S. A. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ a La Kermesse Héroïque " est désignée aux Etats-Unis comme le meilleur film de Vannée Trois films français parmi les dix meilleurs films New-York, 29 décembre. — Le film fran- çais de Jacques Feyder, La Kermesse héroï- que, vient d'être choisi par le National Board of Review comme le meilleur film réalisé dans le monde, présenté aux Etats- Unis cette année. C'est Mr. Deeds Goes to Town qui a été désigné comme le meilleur film américain. Voici la liste des dix meilleurs films amé- ricains choisis par cette organisation: 1. — Mr. Deeds Goes to Town. 2. — La Vie de Louis Pasteur. 3. — Les Temps modernes. 4. — Furie. 5. — Winterset. 6. — The Devil is a Sissy. 7. — Brumes (Geiling Zéro). 8. — Roméo et Juliette. 9. — Je n'ai pas tué Lincoln (The Priso- ner of Shark Island). 10. — The Green Postures (Les Verts Pâtu- rages). Les dix meilleurs films étrangers de l'an- née qui ont été choisis sont: 1. — La Kermesse héroïque (français). 2. Nouvelle Terre (hollandais). 3. - Rembrandt (anglais). 4. — Fantôme à vendre (anglais). 5. -- Marie Tudor (Tlïdor Rose) (anglais). 6. — Les Marins de Cronstadt (russe). 7. -- Fils de Mongolie (russe). 8. — La Croisière jaune (français). 9. -- Les Misérables (français). 10. — Secret Agent (4 de l'Espionnage) (an- glais). Ces films ont été choisis pour leur qua- lité artistique et leur valeur cinématogra- phique. Le Comité du National Board of Review a dressé une liste des meilleurs films choi- sis pour leur attrait auprès du public. On remarquera que cette liste ne comprend aucun film étranger: Mr. Deeds Goes to Town; Roméo et Ju- liette; La Vie de Louis Pasteur; Les Verts Pâturages; Furie; Winterset; San Fran- cisco; The Great Ziegfield; Anthony Ad- verse; Dodsworth. C'est la première fois qu'un film français tient la tète des films présentés en U.S. A. En 1936, l'Allemagne a tourné 115 Films CCONTRE 94 EN 1935) En 1936, le marché allemand n'a vu que 180 films dont 65 de provenance étrangère et 115 de réalisation allemande y compris les films parlés français de la Ûfa. 180 films pour plus de 5.000 saLes, cela représente un choix plus que limité. Pareille restriction n'existe qu'en U.R.S.S. où le choix des programmes est encore plus restreint pour ne pas dire inexistant. Voici d'ailleurs un tableau comparatif de la production allemande de 1933 à 1936 : Total F. Ail. Etr. Italie Hollande , Danemark Suède Suisse . . , 1 2 — 1 1 — 1 2 3 1 2 1 1936 1935 1934 1933 180 115 65 201 94 107 196 122 74 213 121 92 Et voici d'après les statistiques de notre confrère berlinois Film-Kurier, le tableau de la répartition des films étrangers figu- rant sur le marché allemand en 1936, 35 et 34. 1936 1935 1934 Etats-Unis 21 50 37 Autriche 17 17 9 France 5 15 8 Hongrie 4 2 2 Tchécoslovaquie 4 5 7 Grande-Bretagne 1 6 6 Pologne 1 3 — Les 115 films allemand ont été réalisés par 41 producteurs et édités par seulement 12 éditeurs dont voici la liste : Anleil der Verleihfirmen an den zensierten deutschen Spielfilmen 1936 1935 Ufa 32 22 Tobis-Europa 17 13 Tobis-Rota l(i H Ba varia 14 7 Syndikat 12 9 Terra 12 5 Màrkische - Panorama - Schneider 4 N. A. G. (Hammer) 4 R. P. L 1 27 Cando-Bezirksverleiher 1 Stein-Bezirksverleiher 1 Herzog-Film 1 115 94 Ces chiffres appellent une élude plus ap- profondie du marché allemand que nous publierons prochainement. M. C.-R. M. LOUIS METAYER Chevalier de la Légion d'Honneur M. Louis Métayer, Administrateur-dé- légué de Pathé Consortium Cinéma et Président de la Chambre Syndicale Fran- çaise des Distributeurs de Films, vient d'être promu Chevalier de la Légion d'Honneur à titre militaire. Nous pensons être l'interprète de toute la corporation en exprimant à M. Métayer nos plus sincères félicitations. ♦ Le marché britannique 222 Films anglais en 1936 Notre confrère anglais « To Day's Ciné- ma » vient de publier comme chaque an- née les statistiques du cinéma anglais. Voici les chiffres des films britanniques et étrangers enregistrés selon le Cinemato- graphic act. de 1927 du 1er janvier au 31 décembre 1936 : Films Films Total de long de court métrage métrage Rritannique Etrangers 222 530 196 418 612 1.142 Total 752 808 1.560 Les films de long métrage sont ceux qui dépassent 3.000 pieds soit environ 950 mè- tres Le total des films britanniques com- prend les films réalisés dans tout l'Empire Britannique, Métropole, Dominions et Colo- nies. Voici le tableau comparatif avec les an- nées précédentes : Nombre de films anglais de long métrage: 1932 1933 1934 1935 1936 156 189 190 198 222 LA parution de notre numéro spécial a subi un retard par suite de difficultés te:h- niques tout à fait exceptionnelles causées par des documents remis en retard et surtout par deux ponts des jours de fêtes. Nous prions nos abonnés de vouloir bien nous excuser de ce fâcheux contretemps. * * * Par suite de la grève des ateliers de photogravure, déclenchée dans l'après-midi de mercredi, nous nous sommes trouvés dans l'impossibilité de publier cette semaine certains clichés dans ce numéro. A l'heure actuelle, la Suisse possède 352 salles, comprenant ensemble 131.500 pla- ces. La moyenne journalière des spectateurs est de 100.000. En 1936 {On trouvera la liste complète de tous ces films dans noire numéro spécial (naaes 68 a 74.) y 116 films ont été tournés et présentés en France 25 films parlés français ont été tournés à l'Etranger 190 films doublés ont été présentés gTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTl CINE FR RAPHIt SE tXIIIIITTTTTITTTTTTTT^I! Mardi 12 Janvier, les Directeurs sont convoqués à une nouvelle Réunion générale Nous rappelons que tous les direc- teurs de Cinémas syndiqués ou non syn- diqués de Paris et des départements de Seine, Seine-et-Oise et Seine-et-Marne, sont priés d'assister à la réunion géné- rale organisée par le Syndicat Français des Directeurs et qui se tiendra le mardi 16 janvier 1937 à 14 h. 30, au Palais des Fêtes, 199, rue Saint-Martin à Paris. A l'Ordre du Jour figure la convention collective du travail. Afin de permettre aux directeurs de mieux saisir toute l'importance de cette nouvelle réunion nous redonnerons ici les dispositions essentielles de l'accord provi- soire pris dans la nuit du 23 au 24 dé- cembre : Salaires. A dater du 1er janvier 1937 et jusqu'à la date de la signature de la convention collec- tive, une augmentation de : 10 % sur tous les salaires de 0 à 255 fr. 5 % sur tous les salaires de 256 à 450 fr. sera appliquée à tout le personnel. Cette majoration ne pourra inlluer en au- cune façon sur les discussions des salaires qui seront fixés dans le contrat collectif et dont la base à considérer sers celle en vi- gueur à la date du 23 décembre 1936 Stabilisation du personnel. A partir du 21 décembre 1936 et jusqu'au 11 février 1937 inclus, aucune modification ne pourra être apportée dans les salles en ce qui concerne le personnel dont les situa- tions acquises seront maintenues. Effet rétroactif de la convention collective. Les salaires qui seront fixés par la con- vention collective de travail à intervenir prendront date rétroactivement du 1er jan- vier 1937, défalcation faite des salaires ma- jorés comme il est dit ci-dessus et déjà payés. Procédure d'établissement de la convention collective. Les discussions en vue d'établir la con- vention collective seront poursuivies entre la délégation patronale et la délégation ou- vrière sans aucune interruption à partir de ce jour. Si le 16 janvier 1937, un accord définitif n'est pas intervenu, il sera fait appel à la Commission Mixte prévue par la Loi. Si le 25 janvier 1937, la Commission Mixte n'avait pu conclure, malgré l'intervention de M. le Ministre du Travail prévue à l'ar- ticle 31 VB du Code du Travail, il serait fait application de la procédure de la Loi ou du Décret qui pourrait intervenir sur l'Arbitrage Obligatoire. A défaut d'un tel texte, la procédure d'arbitrage serait établie dans l'esprit du Projet de Décret soumis au Conseil Natio- nal Economique, en application de l'article 15 de la Loi Monétaire. On peut se procurer le texte intégral de l'accord aux sièges du Syndicat Français des Directeurs et de la Cbambre Syndicale Française des Directeurs. Nous précisons que les augmentations de 10 à 5 % ne s'appliquent pas à tous les salaires. C'est, en effet, un relèvement des taux minima des salaires qui avaient été fixés pas les accords du 16 juin dernier, c'est-à-dire 10 % pour les salaires mini- mas de base ne dépassant pas 225 francs par semaine et pour les salaires minima de base au cachet, ne dépassant pas 15 francs. Et 5 % pour les salaires hebdomadai- res de base minima compris entre 256 francs et 450 francs inclus et pour les salaires minima de base au cachet com- pris entre 15 et 45 francs. A propos de la Société Alpha à Alger L'Alliance Cinématographique Nord- Africaine, nous prie d'insérer le commu- niqué que voici : Faisant suite à l'annonce parue dans vo- tre numéro 945 du 12 Décembre courant, à la page 13 au sujet des Cinémas «Oympia» et « Trianon » d'Alger, nous vous serions infiniment obligés de vouloir bien faire pa- raître dans votre prochain numéro, la mise au point suivante : « L'arrêt de la Cour d'Appel d'Alger qui a permis à la Société Alpha de prendre pos- session de ces Cinémas n'a statué qu'en état de référé. Le litige sur la possession de ces Etablissements n'est pas encore terminé : La Cour d'Appel de Paris et la Cour d'Ap- pel d'Alger ont encore à statuer. M. Edels- tein qui aurait acquis la Direction de ces Etablissements en connaissance de ces liti- ges et des conséquences Que leur solution définitive pourrait entraîner, n'a pu traiter qu'à ses risques et périls. » j perrjs Un Gala Louis Delluc avec " Les Bas-Fonds " au Max-Linder Les Distributeurs Français organisent vendredi 15 janvier, à minuit, au Max- Linder, une représentation des Bas-Fonds, au bénéfice de M. René Delluc, père de Louis Delluc. On n'ignore pas que Louis Delluc compte parmi les précurseurs les plus audacieux, et les plus aimés du cinéma français. Louis Delluc, mort à trente-quatre ans, avait eu des curiosités multiples; aussi lais- sait-il derrière lui une œuvre importante : des chansons, des livres dont beaucoup de- meurent inoubliables, (Cinémas et Cie, Pho- togénie, La Jungle du Cinéma, L'Homme des Bars, Chariot), des scénarios, des dé- coupages. On lui doit, entre autres films La Femme de nulle part, Fièvres, etc.. Delluc « voyait » Cinéma; il fut une manière de précurseur. Esprit pratique et clairvoyant, Louis Del- luc est mort trbp tôt, ardement regretté par tous ceux que le Cinéma passionne. Il est mort, il y a plus de douze années déjà, mais son souvenir demeure impérissable. Le tout Cinéma participera donc à la soirée du 15 janvier dont le bénéfice sera entièrement versé au père de Louis Delluc. La location est ouverte au Max-Linder. (Prix unique des places: 20 francs. Te- nue de ville). Aucune place gratuite ne se- ra délivrée. A nous deux, Madame la Vie s'intitulera "Le Gagnant" Le Gagnant sera le titre définitif du der- nier film intitulé précédemment A nous deux, Madame la Vie qu'Yves Mirande a écrit et mis en scène pour Eden-Produc- tions. Ce film qui bénéficie d'une excellente interprétation avec Simone Berriau, André Luguet, Jean-Louis Barrault, Aimos, Geor- gel et Thérèse Dorny, est actuellement au montage. LE CONFISEUR AD SERVICE DO CINÉMA PRÉSENTE SES ME LLEURS VŒUX A TOUS LES DIRECTEURS DE FRANCE " A.CALLET ' Rid£aiur'F£clame à Rideaux dejcëne FonccLannam Eteebrùjuemmt ou non 60-09 rYTTTTTTTTTTTTXTXTTXITJ3 CINE 1 FR R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES FÊTES DE NOËL ET DU JOUR DE L'AN Contre l'Avilissement du Prix des Places ont été marquées par de belles recettes DES SA.NCTIONS ! L'année 1936, qui fit connaître au Ci- néma Français et aux Exploitants de nom- breux jours sombres encore présents à tou- tes les mémoires semble avoir voulu en quelque sorte se racheter, puisque cette année s'est terminée de façon très bril- lante. Les journaux ont vanté l'animation et la gaîté des réveillons de Noël et du Jour de l'An. Il semble que les Parisiens aient essayé d'oublier les mauvais souvenirs de l'année en s'amusant autant qu'ils le pou- vaient. Les directeurs des cinémas de Paris ont été parmi les heureux bénéficiaires de cet état d'esprit et les recettes ont été très bel- les, très en hausse sur celles des années précédentes. Reconnaissons qu'un bel effort de pro- grammation avait été fait. Les salles d'exclusité avaient toutes re- nouvelé leurs programmes peu de temps après Noël et le public qui fréquente ces salles n'avaient que l'embarras du choix entre des films comme Les Hommes nou- veaux à l'Olympia, Nitchevo au Madeleine- Cinéma, Les Bas-Fonds au Max Linder, Le Roi à Marivaux, Les Verts Pâturages à Edouard-VII, Aventure à Paris au Rex, Ju- lika au Studio de l'Etoile, Les Demi-Vierges à PAubert-Palace, Le Général est mort à l'aube au Paramount et au Marbeuf, Mon- sieur Personne au Gaumont-Palace, Théo- dora devient folle à l'Avenue, It's Love Again au Balzac, Port-Arthur au Marignan, La Charge de la Brigade Légère à l'Apollo, etc.. Certaines salles ont changé de programme entre Noël et le Jour de l'An: L'Assaut au Paramount, Fossettes au Balzac, Faisons un Rêve au Marignan, et une reprise de L'Ap- pel du Silence au Cotisée. Dans les salles de quartier, de bons pro- grammes avaient été composés dans lesquels prédominaient des films français, générale- ment Les Jumeaux de Brighton, Le Mort en Fuite, Rigolboche, La Fille du Bois Mau- dit, etc.. Les séances ininterrompues pendant toute la nuit qu'avaient adoptées depuis p.usieurs années certaines salles ont été moins nom- breuses cette année; à notre connaissance, seuls l'Apollo et le Helder ont maintenu cette tradition abandonnée par le Para- mount, le Rex, l'Olympia. On peut espérer que, malgré les difficultés présentes, ce bel élan ne se ralentira pas. Surtout si l'on considère les nombreuses sorties générales de très grands films, qui vont avoir lieu ce mois-ci. — P. Autre. ■ Le film de Sacha Guitry « Faisons un Rêve >. , avec Sacha Guitry, Raimu et Jac- queline Delubac remporte un très beau succès au Marignan-Pathé. En trois jours ce film a réalisé une recette de 195.000 francs. ■ L'excellent film de l'A. CE. « Aventure à Paris » a réalisé au Rex une recette de 406.000 francs pendant la semaine du 25 au 31 décembre dernier. Ceci prouve que le public a su appré- cier l«s qualités tout à fait remarquables de ce film distrayant et amusant. La Commission intersyndicale chargée de l'application des décisions fixant les prix minima d'entrée dans les Cinémas, a rendu compte de ses travaux et des résultats extrê- mement satisfaisants obtenus à Paris Ville. Deux nouvelles Commissions ont été cons- tituées pour suivre l'application des mêmes décisions dans la banlieue parisienne. Soucieuses de défendre les directeurs, dont les prix sont définitivement alignés, contre quelques-uns de leurs collègues qui feraient infraction au barème intersyndical, au mépris de l'intérêt général, les syndicats des distributeurs et des directeurs affiliés à la Confédération Générale de la Cinémato- graphie, ont décidé d'appliquer strictement à partir du 15 janvier des sanctions con- tre les directeurs et distributeurs qui contreviendraient aux décisions inter- syndicales. CONTRE L'AVILISSEMENT DU PRIX DES PLACES EN PROVINCE La Commission intersyndicale chargée des conventions intersyndicales contre l'avi- lissement du prix des places en Province a commencé ses travaux. |ES NOUY DES CHIFFRES Les Bas «Fonds au Max Linder ont pulvérisé tous les records de recettes 650.000 Fr. en trois semaines Fac similé du reçu de l'Assistance Publique du Vendredi 25 décembre EN PROVINCE CÉSAR Apollo : Bordeaux, 140.000 en 4 jours; Majestic : Nancy, 50.000 en 4 jours; Empire : Havre, 58.000 en 4 jours; Lutetia : Biarritz, 50.000. en 9 jours; Féria : Bavonne, 40.000 en 3 jours; rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: cir\EMjm5RAPHiE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ En Adolph Zukor la France possède an Ami puissant et profondément sincère Son Œuvre en Amérique et en France Personne, dans le monde cinématographi- que international, n'ignore qui est Adolph Zukor, Président du Conseil d'administra- tion et grand maître de la Production Pa- ramount. Sa personnalité est l'une des plus mar- quantes de l'Industrie cinématographique. C'est au prix d'un long labeur, étayé par une volonté inébranlable, qu'il occupe le rang prépondérant qui est le sien aujour- d'hui. M. Zukor fut l'un des pionniers du Cinéma. Et son nom est universellement admiré et respecté. M. Zukor, en tous lieux et en toutes cir- constances, a toujours témoigné un fidèle attachement, une profonde amitié envers notre pays. LE SUCCES FABULEUX EN 1912 DE « LA REINE ELIZABETH » C'est lui qui, en 1912, a produit le film : La Reine Elizabeth, avec Sarah Bernhardt qui, la première aussi, avait compris, en tant qu'artiste, le prodigieux avenir du Ci- néma, considéré alors comme un specta- cle de bateleurs. Elle n'avait pas hésité à répondre à l'appel de M. Zukor. Ce film fut tourné en France et lancé aux Etats- Unis — où son succès fut fabuleux — par les soins de M. Zukor lui-même. Ce fut, d'ailleurs, un triomphe dans le monde entier. Cette œuvre, avant la réalisation de laquelle M. Zukor n'avait rencontré de tous côtés qu'opposition et moqueries, fut, en même temps, le point de départ de sa magnifique carrière et la naissance de la Paramount. UN QUART DE SIECLE DE SUCCES ININTERROMPUS C'est en 1912 que M. Zukor a fondé la Société qui, cinq ans plus tard, devait pren- dre le nom de Paramount et devenir rapi- dement la plus grande organisation de Pro- duction et de Distribution cinématographi- que. Ce n'est pas seulement l'Amérique et la France, mais le monde entier qui vont glo- rifier, le 7 janvier, les vingt-cinq ans de cinéma du célèbre magnat, et la semaine du 22 janvier sera, dans tous les pays, une « grande semaine Paramount » en l'honneur de cette commémoration. Depuis La Reine Elizabeth, c'est-à-dire depuis un quart de siècle, M. Zukor a pro- duit un grand nombre de films dont les titres ne seront jamais oubliés : Les Dix Commandement, Forfaiture, La Caravane vers l'Ouest, Chang, Arènes sanglantes, Les Ailes, Parade d'Amour, qui fut la révélation de Maurice Chevalier, comédien dont le suc- cès mondial a bien servi, on peut le dire, la propagande française à l'étranger. Il fut également le premier à faire venir de nombreux artistes français à Hollywood et leur a toujours réservé une place privi- légiée dans ses Studios. Parmi ceux-là, citons au courant de la plume : Maurice Chevalier, Claudette Col- bert, Lily Damita, Tania Fédor, ainsi que Charles Boyer, qui est actuellement sous contrat chez Walter Wanger, producteur associé de Paramount. Aucun producteur américain, quel qu'il soit, n'a, autant que Zukor, adapté à l'écran des œuvres théâtrales et littéraires de notre pays. Et par là encore, il a servi de façon excellente la culture française hors de nos frontières. Zukor a également produit à Hollywood Une photo toute récente de M. Adolph Zukor aux côtés de Claudette Colbert vedette du film Maid of Salem que tourne Frank Lloyd. nombre de films en langue française, alors que le Cinéma parlant à- ses débuts, en était encore, en Europe, à ses premiers tâton- nements: Parade d'Amour, La Grande Mare, Le Petit Café, Le Lieutenant souriant, Une Heure près de toi. M. ZUKOR CREE EN 1927 LE THEATRE PARAMOUNT DE PARIS En 1927, on créa, sur son ordre, le Théâ- tre Paramount de Paris qui fut la première salle de spectacle ultra-moderne de France et même d'Europe, conçue selon le dernier mot de la technique, du confort et du pro- grès. Et, depuis lors, le Paramount, que l'on cite partout en exemple, a fait école. ...ET EN 1930, LES STUDIOS PARAMOUNT DE SAINT-MAURICE En 1930, M. Zukor, précisant sa politique d'étroite collaboration franco-américaine, a ouvert des crédits se chiffrant à près d'une centaine de millions de francs, en faveur de la Production française, quand il décida de créer, lors de l'apparition du film par- lant, les Studios Paramount de Saint-Mau- rice, près de Paris. Ces Studios comptent, non sans raison, parmi les plus beaux d'Europe conti- nentale. Leurs installations scientifiques constituent également un modèle du genre. C'est là chose partout reconnue de tous les techniciens. Il en fit tout d'abord un cen- tre de Productions intereuropéennes. Et, pendant de longs mois, un nombre consi- dérable de films y furent tournés — sans compter, bien entendu, les films français — en allemand, en suédois, en espagnol, en italien, etc.. Ce fut alors un véritable Hollywood euro- péen ! En l'espace d'un an, la Paramount a pu faire tourner 150 films en quatorze langues différentes. ADOLPH ZUKOR CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR Par la suite, de nombreux films fran- çais y furent tournés. Notamment : Un Trou dans le Mur, Une Femme a menti, La Let- tre, Rive gauche, Toute sa Vie, Marius, Le Réquisitoire, Un Homme en Habit, Le Re- belle, Tu seras Duchesse, Coiffeur pour Da- mes, Monsieur Albert, La Belle Marinière, La Couturière de Lunéville, Topaze, Il est charmant, Le Chasseur de chez Maxim's, Le Fils improvisé, Passionnément, La Poule, Fédora, L'Ecole des Contribuables, Un Soir de Réveillon, Dédé, Bourrachon, Parlez-moi d'Amour, Les Sœurs Hortensias, Dora Nel- son, Une Femme qui explose, L'Assaut, pour ne citer que les principaux. De nombreux artistes dramatiques et de nombreux écrivains y collaborèrent, qui ne s'étaient jamais occupés, auparavant, de Cinéma. Notamment : les regrettés Alfred Savoir et André Dahl; Pierre Benoit, Mar- cel Achard, Tristan Bernard, Pierre Fron- daie, Saint-Granier, Louis Verneuil, André Birabeau et Georges Dolley, Bip, Marcel Pa- gnol, Léopold Marchand, Yves Mirande. D'innombrables comédiens français y ont brillé, tels : Marguerite Moreno, Fer- nand Gravey, Meg Lemonnier, Henry Garât, Jean Murât, Pierre Brasseur, Mar- celle Chantai, Dolly Davis, Mona Goya, Philippe Hériat, Thérèse Dorny, Edwige Feuillère, Louis Jouvet, André Luguet, Si- mone Simon, Pauley, Baimu, Noël-Noël, Pierre Blanchar, Marie Bell, Madeleine Pe- naud, Marie Glory, Françoise Bosay, Janine Merrey et combien d'autres encore. Les Studios de Saint-Maurice groupèrent également un nombre important de techni- ciens et de décorateurs français, et firent vivre toute une petite ville d'ouvriers et d'employés. Et c'est cette amicale et constante colla- boration que le Gouvernement français a voulu récompenser en nommant, en 1932, M. Zukor chevalier de la Légion d'Honneur. ; * * * Cette œuvre formidable, que nous venons de résumer brièvement, est l'œuvre d'un seul homme : Zukor ! De toutes les Sociétés cinématographiques américaines, la Paramount est incontesta- blement la plus « Française ». C'est la seule qui, ne se contentant pas de distribuer uni- quement ses films de Hollywood, produit ou distribue, en même temps, chaque année, des films français. Aussi, en raison de tout ceci, est-elle considérée, non pas comme Société étrangère, mais comme une Société alliée, comme une Société d'inspiration française, vivant avec les Directeurs fran- çais en pleine communion d'idées. Et cela, , c'est encore l'œuvre de M. Zukor ! Nous espérons vivement que, très pro- chainement, nous aurons le plaisir de voir la rosette fleurir la boutonnière de M. Zu- kor. — M. C.-B. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR ,^PH»E UA111IIIH111»MTTT^ LA MAGNIFIQUE CARRIÈRE DE M. ADOLPH ZUKOR 1 : L'affiche de Sarah Bernhardt éditée pour La Reine Elizabeth, en 1912; 2 : Adolph Zukor et Jesse Laskv, en bons techniciens, ne dédaignaient pas, du temps qu'ils étaient associés, de mettre ensemble la main à la pâte! 3 : Adolph Zukor à l'âee de 18 ans, lorsqu'il arriva en Amérique, venant de Hongrie, avec- tout juste 25 dollars en poche! 4 : Zukor et Laskv à leur table de travail! 5 : Les voici, toujours ensemble, surveillant la construction des actuels Studios de Hol- lywood; 6 : L'immeuble de la 22e rue Ouest à New- York, où se trouvait, il y a 22 ans, un arsenal désaffecté. Bâtiment, 12 fTTTIIIIXXIXIIIIIIXrrXX! CINErti Fit R/XPH1E SE riiiimiTiiiiiiiiTTiir dont deux étaoes étaient occupés par le Studio de la « Famous Players », Société qui allait prendre quelques mois plus tard le nom de Paramount. L'immeuble brûla ■'-'"'i tellement dans la nuit du 11 septembre 1915; 7 : Les ruines de l'immeuble après cet incendie qui faillit entraîner la ruine de Zukor, dont les négatifs de dix-huit films — toute sa for- tune - - turent sauvés par miracle; 8 : Un amusant groupe de joueurs de tennis. De gauche à droite : le regretté Marcus Loew, créateur de la M.-G.-M. et les acteurs Sam Bernard; Milton Wolff; Lou Tellegen, qui fut un familier de Sarah Bernhardt et Lew Fields. Adolph Zukor est assis par terre; 9 : Adolph Zukor et Mary Pickford, au moment où celle-ci fut engagé pour paraître en personne au Théâtre Paramount de New-York; 10 : Vue des Studios Paramount de Long 1s- land, à New-York; 11 : Adolph Zukor et le génial savant Thomas A. Edison; 12 : le fameux Paramount Building de New- York, dans lequel se trouvent le Cinéma Paramount et tous les services américains de la Compagnie; 13 : Le « Haies Tour » était une ingénieuse attraction que M. Zu- kor, tout au commencement de sa car- rière, exploitait à Chicago. Cette attrac- tion était très courue à l'époque, en rai- son de son extrême nouveauté. Pour quelques cents, on assistait à la projec- tion de petits films. L'entrée du « Haies Tour » pastichait, pour attiser la curio- sité du public, celle d'un wagon de che- min de fer. Nominations à la Compagnie Universelle Cinématographique Nous apprenons que M. Pierre Marcel a fait approuver par le Conseil d'Administra- tion de la C.U.C. la nomination de MM. Paul Chauvin et Paul Raibaud comme di- recteurs de cette Compagnie. Celte promo- tion sera accueillie avec plaisir de tous ceux qui connaissent les services rendus, depuis de longues années, à la Compagnie Universelle Cinématographique, par MM. Paul Chauvin et Paul Raibaud. Une nouvelle firme : TRIANONFILM M. Herbert Lippschitz, oui fut pendant plusieurs années l'architecte-décorateur de la UFA, vient de fonder à Paris une firm^ de production, Trianon-Film. M. Herbert Lippschitz n'est pas un nouveau venu dam la production; il a déià créé en Espagne, à Barcelone, la Ibérica-Films, qui réalisa plu- sieurs grands films, notamment Doua Francisquita qui se classe en tête de la production espagnole. Les récents événe- ments l'ont amené à transporter à Paris le centre de son activité et il a déià com- mencé la réalisation du film Fripons, Vo- leurs et C dont Maurice de Canom'e assu- re la mise en scène. Ajoutons que M. Her- bert Lippschitz s'est assurée la col'abora- tion de Jean Bédoin pour diriger la pro- duction de sa firme. ■ Le film français gagne tous les jours du terrain en Suissse Allé mani que où il ne pas- sait qu'à titre tout à fait exceptionnel, en parent pauvre. Grâce à la Société Weîssmann Emelka Tonfilm Zurich. 18 films réalisés récemment dans nos studios ont pu, cette année, sup- planter leurs principaux concurrents étran- gers La première projection de «COURRIER SUD» sera donnée en l'honneur de Jean Mermoz et au profit des victimes de l'Air LE 21 JANVIER AU MARK.\A\ La première de « Courrier Sud », la grande œuvre française de Saint-Exupé- ry, réalisée par Pierre Billon, aura lieu au cours d'une soirée de gala organisée par I' « Intransigeant », sous le patro- nage du Ministère de l'Air. La recette totale de cette soirée sera versée intégralement au profit du Comité Union des Œuvres de Bienfaisance de l'Aéronautique (Caisse de secours aux victimes de l'Air, aux personnels de l'A- viation et anciens Membres de ces per- sonnels, ainsi qu'aux caisses des Mai- sons de repos, de vacances et de conva- lescence de l'Aéronautique) Au cours de ce gala qui aura lieu le 21 janvier au Marignan, un solennel hom- mage sera rendu à la mémoire de Jean Mermoz, mort sur la ligne «< Atlantique- Sud » On ne pouvait rêver une meilleure uti- lisation de l'intérêt suscité dans le pu- blic par la parution du film « Courrier Sud ». En effet, sa « première », ainsi, sera non seulement un émouvant hommage à la mémoire du héros que toute la France pleure, mais aussi une bonne action, puisque les sommes produites par cette soirée iront directement, et sans aucune retenue, à ceux qui sont des victimes souvent anonymes des drames de l'Air, ou à leurs familles qui, fréquemment, restent dans une situation précaire. Il ne sera délivré aucune invitation ni billet de faveur pour cette soirée. La Société R.K.O. a présenté RAINBOW ON THE RIVER LISETTE MISSLER Une jeune et jolie artiste viennoise, qui va bientôt faire ses débuts à Paris dans une nouvelle production Jeudi 7 Janvier la Société B. K. O. qui possède maintenant ses grands bureaux aux Champs-Elysées vient de présenter le pre- mier grand film de son organisation en une séance privée réservée à la Presse. On a pu voir un film de Kurt Neumann Rainbow on the River qui est interprété par May Bobson et le petit prodige Bobby Breen. C'est une grande comédie musicale très nuancée qui fait entendre les mélancoliques chants de nègres de la Louisiane. Après la projection, B. K. O. avait convié la Presse à une réception au George-V où elle présenta le producteur de ce film, M. Sol Lesser que l'on complimenta1 pour cette remarquable production. Bappelons également que Sol Lessor a produit un certain nombre de films de Jackie Coogan, entre autres Oliver Twist. Lucie Dérain. M Le film Poursuites... (Strangers on Ho- ncrnoon) d'après une nouvelle d'Edgar Wallace, projeté au Marbeuf depuis jeudi dernier a été sous-titré en français par Jean Godard et Marcel Idzkowski. Sous-Mires en routes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 et 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. EU FORRESTER-PARANT 02, ÉSSi ' réalisera prochainement SONATE A KREUTZER d'après l'œuvre de LEON TOLSTOÏ Scénario de H. ANDRÉ LEGRAND Thèmes musicaux de BEETHOVEN Réalisation de JEAN DRÉVILLE Un film dont le litre, l'interprétation, la mise en scène en font une des grandes productions internationales. Vente pour l'Etranger sauf Belgique: TRANSAT FILMS, 29, Rue de Marignan, PARIS FORRESTER-PARANT, 150, Avenue des Champs-Elysées, PARIS Il LA COMPAGNIE COMMERCIALE PRÉ LUCIEN BAROUX - I MESSIEURS LES SATURNIN Un film d'Y\ Inspiré de 1 œuvre de I JOSETTE D A' FABRE - ROGER D BEVER - NUMÈS Fils JEANNE VENIA' Opérateur : J. VAN ENGER . Musique : ARMAND B Assistants du Metteur en seine : Régisseur Général : LE BRUMENT — Ingénieur- Directeur de Production : FRED BifOS Une Production FpIS- Dist.ibuée en France, B.lgique et Suisse par UNION D [ Ventes à l'Étranger : C.C.F. AVEZ -VOUS VU EN PREMIÈRE PAGE DE L' INTRANSIGEANT a 0 LE LANCEMENT DE © © a» co ^ WJ S ^ S) ^ <&J ^ ^ co ^ ^ LE PREMIER GRAND ROMAN CINÉMA PARLANT EPISODES MYSTÉRIEUX ! PASSIONNANTS ! HALLUCINANTS ! avec BELA LUGOSI 5 SEMAINES DE RECETTES ASSURÉES Distributeurs : LES FILMS CRISTAL - 63, Avenue des Champs-Elysées — Tél. Elysées 60-00 XTXIXXXm CINE FR RAPHIE "SE 17 tlIIIIXXIXIXXXXXXXXXXXJD ON ANNONCE ■ V. Tourjansky vient d'ê- tre engagé pour réaliser un grand film français : « LE MENSONGE DE NINA PE- TROWNA ». ■ GALEJADE. — Jean Boyer termine le scénario GALEJADE qu'il mettra en scène, et dont Raimu, Alerme et Betty Dauss- mond seront les protagonistes. E CHOC EN RETOUR. Sur un scénario original de Pierre Mac Orlan, M. Kéroul et G. Monca tourneront une co- médie gaie avec Janine Crispin, René Lefèvre, Michel Simon, Cordy, Monique Bert, Marcel- le Praince, Ginette Leclerc, Florencie, Jean Heuzé et Mona Vara. ■ LA DAME DE PIQUE. Pierre Blanchar, Madeleine Ozeray, André Luguet joueront les trois premiers rôles de l'œu- vre tirée de Pouchkine par Fé- dor Ozep. ■ LA CHEVRE AUX PIEDS D'OR. — Aux côtés de Véra Ko- ène, et de Signoret, on verra Jean Galland et Suzanne Des- prés. 1 PLUS ON EST DE FOUS. Tel est le titre de la prochaine comédie de Maurice Cammage, nouvelle formule. C'est un scé- nario original d'André Rigaud qui a fourni le thème de ce film — joueront, à partir de février. Duvallès, Suzanne Dehelly et Pauley. Extérieurs en Savoie. I LA CARAVANE DES DIEUX de Jacques de Bénac sera portée à l'écran. M TZIGANES. — Abel Gance réalisera ce film très prochaine- ment. M BANZAI. — Dans ce pro- chain film d' Alexis Granosvky pour G. G. Films, nous verrons Edwige Feuillère, Victor Fran- cen et Georges Rigaud. Berlin CHARITE. Edmond T. Gréville tournera ce film dont le titre est provisoire, pour la Production P. Brauer de l'A.C.E. Scénario de Vanloo et Georges Neveux. Victor Francen jouera le rôle principal. On monte : LA CHANSON DU SOUVENR (ex-CONCERT A LA COUR), le film parlé fran- çais de Martha Eg,gerth et LA GRIFFE DU HASARD de René Pujol, interprété par Larquey, Rigaud et Germaine Aussey. LE TRAVAIL DANS LES STUDIOS Joinville MARTHE RICHARD commen- cé ici est transporté à Francœur. LA NUIT DE FEU. — Marcel L'Herbier continue la réalisa- tion de ce film, adapté du CA- DAVRE VIVANT de Tolstoï. (S. E. I). I. F.). L'HOMME A ABATTRE. Fertile en incidents mouvemen- tés, ce film se poursuit sur une cadence vivante et chaque scè- ne est un véritable comprimé de violence et de pittoresque. Ma- thot est en train de réussir un excellent film d'espionnage. On monte : PEPE LE MOKO, dont on enregistre la musique cl COURRIER. SUD r5^ i .JL !f ) Francœur MARTHE RICHARD. — Erich von Stroheim a pris possession de son personnage d'officier al- lemand qu'il incarne à la perfec- tion et, ses partenaires, Edwige Feuillère et Délia-Col (Mata- Hari) paraissent enchantées de leur grand compagnon de tra- vail. (Pr. : Paris Films Hakim.) La Vilette FRANÇOIS I". — Le film est au montage. LA TOUR DE NESLES. Gaston Roudès tourne depuis huit jours les incidents passion- nés et somptueux de la vie de Marguerite de Bourgogne (Tania Fédor) et de sa cour où l'on reconnaît Jacques Varennes, Jean Weber, Alexandre Ri- gnault, Nicolas Amato, Jac- ques Berlioz, Robert Ozanne, Jean Weber incarne le double rôle des jumeaux : Philippe et Gauthier d'Aulnay, et Jacques Varennes joue Buridan. Prises de vues : J. Montéran et Jan- vier, décors: Garnier, musique: Jean Lenoir. Claude May est la gracieuse partenaire de Pills et Tabet dans Prends la route (Prod. R, Ploquin) François Ier L'AMOUR VEILLE. — Henry Roussell continue cette comé- die. Un grand jardin a été re- constitué en studio, sous les pro- jecteurs qui en font une serre chaude. Henry Garât et Jac- queline Francell jouent une scène très corsée. Pr. : M. Orien- ter. Épinay ARSENE LUPIN GENTLE- MAN CAMBRIOLEUR. — Henri Diamant-Berger met en scène les aventures du célèbre voleur, création littéraire de Maurice Leblanc qui a récrit un scéna- rio original pour l'écran. Pr. : Delac. Courbevoie TROIS ARTILLEURS DANS UN PENSIONNAT. — René Pu- jol a écrit et met en scène cette comédie jouée par Raymond Cordy, Roland Toutain, Pierre Larquey, Yvette Lebon, Odet- te Joyeux, Fusier-Gir. Pr. Malesherbes (Vondas). Rue Vézelay TROIS DANS UN MOULIN. — Pierre Weill vient de terminer les dernières scènes de ce film joué par Colette Darfeuil et qui fut tourné cet été en pleine na- ture. Neuilly BLANCHETTE est au mon- tage. VIA BUENOS-AIRES. — Di- mitry Kirsanoff qui fit jadis LES NUITS DE PORT-SAÏD (que nous voudrions voir pré- senter) a changé de continent. Dans ce voyage l'accompagnent: Berval, Azaïs, Sinoël, Nadia Sibirskaïa, Colette Darfeuil, Milïy Mathis, Lucas Gridoux et Nino Costantini. Pr. : Azur Films. Billancourt LES DEGOURDIS DE LA 11°. - Ce vaudeville est commencé par Christian-Jaque, l'habituel metteur en scène de Fernandel lequel joue là le rôle principal, avec Ginette Leclerc et André Lefaur. Pr. : M. Lehmann. BOISSIERE. -- F. Rivers est parti à Maubeuge avec le camion sonore des Studios de Billan- court W. E. Spinelly, Suzanne Després, Pauline Carton, An- drée Ducret, Paulette Elam- bert et MM. Lucien Nat, Pier- re Renoir, Serge Grave, Ca- rette, Rivers Cadet et Jean Yonnel composent la distribu- tion. Le film est donc commencé depuis le 6 janvier en extérieurs. FRIPONS, VOLEURS AND Co. — Une production Trianon Films. Il y a ici trois jours de studios. Maurice de Canonge met en scène. Michel Simon, Robert Arnoux, Jean Tissier, Abel Jacquin, Sinocl, P. More- no, Jacqueline Daix, Fusier- Gir, Marguerite Moreno, en sont les interprètes. Le scénario est de G. de la Fouchardière et Alain Laribreaux. On double : FAUVES (Pr. : Warner Bros. On monte : VOUS N'AVEZ RIEN A DECLARER (Braunber- ger) et LE GAGNANT ex-A NOUS DEUX MADAME LA VIE, film d'Yves Mirande. Pr. : Eden Productions. Place Clicby On prépare : MA PETITE MARQUISE (R. Péguy). I CLUNY. — Nos confrères Mairg,ance et Claude de Bay- ser commencent un reportage filmé sur Cluny. L. GRANIER costumier est transféré 12, Rue Montaigne en plein cœur des Champs-Elysées Vous y trouverez tout le matériel : costumes, armures, bijouteries, accessoires de toutes époques. TOUS RISQUES "7»." ÉTUDE oe TOUS CONTRATS COMPAGNIES FRANÇAISES LLOYD'S ts CABINET LE CHARTIER & OARDONVILLE FONDEE E» 181! - SlUll» 1 luinatlDn Uallll UOQJOD fa 54. FAUBOURG MONTMARTRE, PARIS (91) • Tél.: TRUDAINE 71-66 COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre, 130, PARIS Tél. : GUTEJVBERG 15-11 et 15-12 COPIE DE DÉCOUPAGES | 2 FRANCS LA PAGE LIVRAISON EN VINGT-QUATRE HEURES 18 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXn ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS La Dame de Vittel Vaudeville (A) Origine : Française. Réalisation : R. Goupillères. Dir. Art. : R. Ferdinand. Auteur : Roger Ferdinand. Décorateur : Aguettand. Opérateurs : Isnard et Maillots. Interprétation : Duvallès. Alice Field. Charj>in, Christiane De- lune, Bervil, Andrée Cham- peaux, Denyse Grey. Studios : Neuilly. Enregistrement : Mélodium. Production : Roger Ferdinand. Edition : Paris Cin. Location. CARACTERE DU FILM. — La pièce La Dame de Vittel eût dû rester sur la scène, car ses incidents paraissent grossis à l'écran, ainsi que son dialogue plus fait pour le Palais-Roval que pour un écran. L'imbroglio qui préci- pite un mari dans le menson- ge et le fait passer pour veuf parce qu'il veut tromper sa femme, obtiendra un certain succès de comique. Le public rira, évidemment, mais d'un rire plutôt gêné. Il est à re- gretter que Roger Ferdinand, à oui l'on doit de beaux sujets d'une inspiration plus saine, ait porté au cinéma un film à caractère léger, trop léger où l'on souhaiterait trouver un peu d'esprit. Dommage aussi que le nom de l'une de nos belles stations thermales soit mêlé à cette histoire. SCENARIO. — Un riche as- sureur rencontre une blonde dans Paris, la suit, apprend qu'elle tient un hôtel à Vittel et décide de s'y faire envoyer par son médecin, un ami. Mais sa femme est méfiante, elle le suit, et le trouve courtisant la char- mante hôtelière en se faisant passer pour veuf. L'épouse en profite pour se faire faire la cour par un jeune bellâtre. Fi- nalement les deux époux se ré- concilient et après avoir affolé tout Vittel repartent ensemble sans avoir égratigné le contrat coninaal. TECNIQUE. — Roger Gou- pillères et l'auteur Roger Fer- dinand ont surtaut tenu à res- pecter la coupe de la pièce et à ne supprimer aucune scène à dialogues. Le film est joliment photographié et bénéficie de beaux décors d'Aguettand ainsi que d'une technique sonore ex- cellente. Le dialogue assez lourd et par moments grivois fera rire les spectateurs qui aiment les plaisanteries fie vaudeville. T a technique du film reste théâ- trale. INTERPRETATION. — Alice Field est une ravissante épouse en colère et Duvallès va retrou- ver son public, qui l'aime dans n'importe quel rôle. Charpin a eu de meilleurs rôles ainsi que Christiane Delyne. Le jeune Pér- il est gentil. — x. — Faisons un Rêve Comédie (A) Origine : Française. Réalisation : Sacha Guitry. Auteur : Sacha Guitry. Décorateur : Robert Gys. Opérateurs : Benoit et Ribault. Son : de Bretagne. Musique : Orchestre Zarou. Interprétation : Sacha Guitry, Raimu, Jacqueline Delubac. Prologue joué par : Victor Boucher, André Lefaur, Ar- letly, Claude Dauphin, Mar- guerite Moreno, Yvette Guil- bert, Michel Simon, Pierre Bertin, M. Levèsque, Jean Co- quelin, Signoret, Rosine De- réan. Seller. Studio : de Billancourt. Enregistrement : W. F. Production : Cinéas. Edition : Tobis. CARACTERE DU FILM. — Faisons un Rêve est adapté d'une des plus anciennes, une des premières pièces de Guitry, et sans doute une très ingénieuse, poétique et char- mante œuvre. Trois personna- ges seulement : le mari, la femme, l'amant. Et un diver- tissement naît de ce simple trio, entre quatre murs où se développent la séduction de l'amant et l'éblouissement de la femme. Faisons un Rêve possède un texte exquis, et ce film sera « écouté » plus encore que vu par une im- mense clientèle, composée de ceux qui aiment Guitry envers et contre tout, et aussi de ceux que Le Roman d'un Tri- cheur a ralliés à lui, et qui ne seront pas déçus par ce tour de force qu'est Faisons un Rêve, ouvert par un spirituel dialogue, joué par 15 artistes de première grandeur. SCENARIO. — Le Mari est gros, suffisant, accent du midi. Elle, fine, jolie, sensible. Lui, avocat, riche, fantaisiste. Elle vient avec son mari à un ren- dez-vous auquel Lui est en re- tard. Il se cache pour faire par- tir le mari et faire rester la femme. Subjuguée, celle-ci lui dit : Je t'aime. Le soir Elle vient conquise. Mais ils s'oublient et dorment jusqu'au matin. Catas- trophe. L'amant dit : Je t'épou- serai, faisons un rêve... et puis le mari arrive, il a découché lui aussi, ignore l'inconduite de sa femme. L'amant lui donne un conseil et s'en débarrasse. Et à sa maitresse il dit: Nous avons mieux que toute la vie, nous avons deux jours. TECHNIQUE. — On n'imagi- ne rien de plus charmant et d'inattendu que ce générique baigné de musique tzigane, puis ce prologue qui réunit au domi- cile du Mari et de la Femme, des invités qui sont tous joués par des vedettes de premier plan. La suite du film n'est guère « ci- néma », et il y a des plans en- Trois, Six, Neuf Comédie (G) Origine : Française. Réalisation : Raymond Rou- leau. Directeur de Production : Charles David. Auteur : Michel Duron. Décorateurs : R. Gys et Bar- sacq. Opérateurs : Michel Kelber et Agostini. Musique : Michel Lévine et Chagnon. Interprétation : Meg Lemon- nier, Renée Saint-Cyr, René Lefèvre, Jean Wall, Mady Ber- ry, Tramel, Sinoël, Roland foutain. Studios : Billancourt. Enregistrement : Western Elec- tric. Production : Impérial Films. Ed. : Sédif. _ ~ CARACTERE DU FILM. — Quelle exquise comédie, toute embuée d'émotion, baignée dans la fantaisie, et par mo- ments touchée par les nota- tions psychologiques les plus profondes faites avec légère- té. Ce n'est qu'une histoire d'amour... Elle commence par un suicide raté, se termine par un suicide également raté, et l'on regrette que le film finisse. Trois, Six, Neuf, tiré d'une comédie théâtrale de Michel Duran, est devenue du parfait cinéma, jeune, vivant, mouve- menté, très français de ton, avec le tact et la grâce qui manquent trop souvent aux comédies destinées à faire rire. Ce film français rappelle par sa réussite totale les meil- leures comédies américaines, tout en gardant intégralement son caractère français fait d'esprit et de blague tendre. SCENARIO. — Pierre, ro- mancier, aime à en mourir la belle Agnès qu'il croit partie nour trois ans avec son amant Clément. Son copain Fernand le sauve du suicide et lui amène Aanès qui consent à lui consa- crer ces trois mois de liberté, persuadée qu'elle le dégoûtera de lui. Elle se laisse prendre au jeu et amenée dans un chalet de montagne, dans le Midi, elle comprend qu'elle aime Pierre. Le jour du retour de Clément, Pierre fait des adieux désinvol- tes. Un hasard lui fait trouver la lettre d'Agnès lui apprenant qu'elle va se tuer. Il retourne à Marseille à temps pour l'arra- cher au Gardénal. Et cette fois, tous deux ont compris. Ils s'ai- ment, ils ne se quitteront plus. TECHNIQUE. — Raymond Rouleau a pris la pièce de Du- ran, l'a malaxée, retransposée sur le plan cinématographique, et en a fait une œuvre de pur cinéma, pleine de mouvement, de gaîté, de sautillantes images, très claires, très brillantes. Le dialogue fort brillant, très spirituel, reste empreint d'un peu d'amertume, mais souriante. El la technique proprement dite, enchaînements, montage (dû au maître monteur Le Hénaff) sont excellents, décoration pleine d'atmosphère très pure, très claire, très blanche et invitant au rêve, très jolie musique de Lévine. Cette technique orches- trée par Raymond Rouleau, prouve les qualités de ce comé- dien metteur en scène, qui a conquis avec Trois, Six, Neuf. ses lauriers de réalisateur de classe. Et Charles David affirme sa maîtrise de Directeur de Pro- duction. INTERPRETATION. — Ils sont quatre qui mènent le jeu, tous quatre aussi charmants, simples, fantaisistes, émus sans lourdeur, vivants sans grimaces et sans gesticulations, quatre d'égale valeur et tous les quatre ont porté le film avec grâce et chaleur : Meg Lemonnier. comi- que et jolie, Renée Saint-Cyr jolie et grave, Jean Wall, copain bourru et affectueux, René Le- fèvre, passionné, exigeant, égoïs- te... Ce quatuor est accompagné par Tramel ((excellent en vieux facteur rural). Mady Berry, qui trace une savoureuse silhouette de concierge, le cocasse Sinoël, Toutain et une aimable figura- tion très spontanée. tiers où Guitry resté seul, mono- logue, mais dans une langue éblouissante, ce qui arrête toute critique. Lui seul peut se per- mettre ça. Le dialogue qui n'est presque qu'un monologue entier, est le plus grand atout du film, pourtant bien éclairé, bien dé- coré et assez court INTERPRETATION. — Sa- cha Guitry, c'est Sacha Guitry. Elle, c'est Jacqueline Delubac, très jolie, bien habillée et fine comédienne. Raimu est remar- quable dans le rôle du mari. Et il est inutile de louer tous ceux qui paraissent dans le prologue et font au film la surprise spiri- tuelle de leur réunion. ANTOINE DE SAINT-EXUPERY PARLE DANS « COURRIER SUD » Le film de Pierre Billon, Cour- rier Sud, réalisé d'après l'œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry, dé- bute nar un avant-propos dit par l'auteur lui-même et au cours duquel l'action du drame est si- tuée et sa genèse expliquée briè- vement. ■ Les Films Forjold, 10, rue Rodier. ont retenu comme titre, LA CITE DES LUMIERES pour 1 un scénario qui sera tourné en 1 avril-mai prochain. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHBE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 19 ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Josette Comédie sentimentale (G) Origine : Française. Réalisation : Christian-Jaque. Auteur : Paul Fékété. Décorateur : Sehild. Opérateur : Lucien. Musique : Vincent Scottu. Interprétation : Fernandel, Jo- sette Fernandel, Mona Goya, Robert Arnoux, Lucien Ro- zemberg, Jacqueline Prévost, Studios : Rue de la Villette. Enregistrement : Caméréclair. Ingénieur : Havaâier. Production : Calamy. Edition : Gray Films. CARACTERE DU FILM. — On est ravi de voir, avec Jo- sette, un film frais, familial, tonique. En vérité, ce nouveau « Fernandel » est véritable- ment destiné à un large pu- blic, et tout ce que le public de cinéma compte de braves gens se réjouira devant cette charmante comédie sentimen- tale, et où flotte un léger parfum de féerie. Ce film qui évolue dans les milieux de la Radio, du Caf'Conc' et du Mu- sic-Hall fait rire, attendrit et constitue un excellent specta- cle qui révèle le talent jeune et sensible de la fille de Fer- nandel. SCENARIO. — Albert Duran- dal, qui veut devenir chanteur, adopte la fille d'une ouvrière envoyée au Sanatorium. Un jour, ils ramènent un vieillard à bout de forces qu'ils croient nécessiteux et qui n'est autre que le richissime banquier Roth- meier. Rothmeier à qui Albert et Josette ont rendu le goût à la vie, va faire l'office de ces ma- giciens auxquels la petite fille croit intensément. Il fait engager Albert au Café concert où Du- randal, devenu Albertal, chante comiquement une romance et comprend enfin sa destinée : être comique Un an après, deve- nu '-rosse vedette, il se croit ai- mé d'une belle chanteuse qui ne songe qu'à ses gros cachets. Et Josette saura éclairer Albertal en lui montrant ce qu'est Vivia- ne Eros, une coquette. Albertal se tournera alors vers la jolie maman de Josette. TECHNIQUE On n'a plus à louer l'habileté, la bonne ca- dence et le caractère agréable de la technique de Christian- Jaque. Il a fait, une fois de plus, un bon travail. Très bonne pho- tographie de Lucien et décors justement luxueux de Sehild. Une bonne chanson de Scotto. INTERPRETATION. Fer- nandel est remarquable d'émo- tion, de drôlerie et sa fille Jo- sette fait ici une création jeune, sans cabotinage et très char- mante. Mona Goya est la co- quette Viviane et Rozemberg, Robert Arnoux jouent fort bien. — x. — Une Femme qui se partage Vaudeville (G) Origine : Française. Réalisation: Maurice Cammage. Auteur : Daniel Norman. Décorateur : R. Dumesnil. Opérateurs : M. Forster et Jou- lin. Musique : Oberfeld. Interprétation : Jeanne Aubert, Pierre Brasseur, Pauley, J. Dunot, Odette Joyeux, Char- lotte Lysès, Jean Dax, Milly Malhis, Louis Blanche, Gusta- ve Gallet. Studio : Photosonor. Enregistrement : Photosonor. Production : Cammage. Edition : J. Séfert. CARACTERE DU FILM. — De tous les vaudevilles de Cammage, qui a incontesta- blement créé un genre bien à lui, Une Femme qui se parta- ge est nettement le meilleur. Bien construit, avec un imbro- glio cousu avec soin, ce film est le type même du film gai sans vulgarité et très soigné. SCENARIO. — Evelyne, en- tretenue par le riche Crussiol, industriel, le croit célibataire et rentier, sous le nom de Louis Cornette. Or, Louis Cornette existe, c'est le caissier principal, mais famélique de la maison Crussiol. Tout ceci déchaînera la plus étourdissante des farces, Evelyne ayant fait suivre le soi- disant Cornette par un détec- tive privé... de flair qui em- brouille tout. La femme de Crus- siol s'en mêle ainsi que l'asso- cié, puis un client américain... On arrête Crussiol pris pour Cornette, caissier indélicat. Tout s'arrangera, et Cornette réhabi- lité pourra enfin épouser la gen- tille secrétaire Léa, tandis qu'E- velyne changera d'entreteneur pour se consacrer à Helloboy, l'Américain. TECHNIQUE. — Maurice Cammage, qui a fait un film plein de soin, d'élégance et de dosage dans l'effet comique, a, cependant, étiré un peu son ac- tion. L'ensemble de la mise en scène est excellent, la photo claire, le son correct, et les dé- cors luxueux. Le dialogue évite les mots à double sens et les plaisanteries grosses. Et il y a deux charmantes chansons d'O- berfeld. INTERPRETATION Jean- ne Aubert très élégante, fantai- siste et d'une sûre extravagnace Pierre Brasseur, délicieusement i juste en employé miteux qui se transforme, Pauley, qui connaît à fond son métier d'amuseur conduisent bien le jeu, entourés de la joyeuse Milly Mathis, de Jean Dunot si parfait en abruti. Charlotte Lysès, Jean Dax et Odette Joyeux fraîche et juvé- nile. — x. — Le Chemin de Rio Comédie réaliste (A) Origine : Française. Réalisation : Robert Siodmak. Découpage : Juttke et Murray. Dialogues : H. Jeanson. Décorateur : Aguettand. Opérateur : Gaveau. Musique : P. Dessau. Interprétation : Kute de Nagy, Jules Berry, Suzy Prim, J. P. Aumont, Dalio, Abel Jacquin, G. Modot, Jamin. Marcelle Praince, Granval, Mady Berry, Gisèle Préville, Sylvia Bataille, Maxudian. Studios : Francœur. Enregistrement : R. C. A. Production : Néro Filins. Edi- lion : Sféra Films. CARACTERE DU FILM. — Dans Le Chemin De Rio nous faisons connaissance avec tout un monde interlope de trafiquants, de louches dan- seuses, de tenanciers dou- teux, et Faction se déroule à Barcelone, sur un paquebot cinglant vers le Brésil, et à Rio-de-Janeiro. Comme les méchants sont punis et les vertueux récompensés, la mo- rale est sauve. Recon- naissons que, si ce n'est pas un film pour familles, il n'en a pas moins de l'agrément, et tel qu'il est présenté, avec tact, luxe et de jolies filles, dan«. de riches décors, et avec rythme et variété, Le Chemin de Rio constitue un spectacle attractif. SCENARIO. — Moreno, ra- batteur, pour un trafiquant, de jeunes filles à destination du Sud-Amérique, veut se venger de celui-ci : Blanco, pareequ'il est la cause du déshonneur et de la mort d'Yvette Martin que More- no aimait. Un envoi de jeunes filles comprend aussi la fille de Blanco, 17 ans, romanesaue et ngénue. Et aussi Marion Baker, journaliste honaroise, et Henri Voisin, reporter .parisien, qui veulent tous deux découvrir les preuves du trafi. Une complice de Moréno : Estella, accompa- gne la cargaison. Sur le bateau. Ferez et Estella sont démasqués. Estella s'empoisonne. Ferez se fait délivrer et embarque dans le dancing de la Juana les jeu- nes danseuses. Mais Voisin dé- nonce le repaire de la bande. On arrive à temps pour embarquer tout le monde et débarrasser Voisin et Marion de Ferez qui voulait les tuer. A Barcelone, Moréno est tué par Blanco. TECHNIQUE. — Très bril- lante, avec des acrobaties de ca- méra, une photo égale et claire, et de magnifiques décors d'A- guettand. INTERPRETATION Eton- nante de naturel, de relief, avec Jules Berry, sympathique ca- naille. Dalio, extraordinaire, la merveilleuse Suzv Prim, J. P. La Pocharde Drame (G) Origine : Française. Auteur : Jules Mary. Réalisation : Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet. Dialogues : Henry Dupuy-Ma- zuel et J.-L. Bouquet. Musique : Maurice Yvain, F. et M. Jeanjean. Opérateur : G. Asselin. Décorateur : Bouxin. Interprétation : Germaine Rouer, Henri Bosc, Robert Pi- zani, Bernard Lancret, Jac- queline Daix, Jean Debucourt, Jacqueline Dumonceau, Mar- celle Samson, Georges Paulais. Enregistrement : Paris-Son. Production : F. A. F. Edition : Les Films J. Sefert. CARACTERE DU FILM. — Du mélodrame de Jules Mary, déjà tourné au temps du muet, MM. Jean Kemm et J.-L. Bou- quet ont tiré un film fort bien charpenté, aux situations dra- matiques éprouvées et qui ne peuvent manquer d'émouvoir le grand public, d'autant plus que les réalisateurs ont été secondés par des acteurs ex- cellents qui ont joué ce dra- me avec une conviction digne de tous les éloges. Excellent film public. SCENARIO. — Une jeune femme, surnommée « La Po- charde » par l'opinion publique, est condamnée à la prison per- pétuelle pour avoir tué son plus jeune enfant. Or, la malheureu- se, peu à peu asphyxiée, par l'oxyde de carbone, qui se déga- geait d'un four à chaux voisin de sa maison, est innocente. Le médecin-légiste, dont le témoi- gnage l'a fait condamner, décou- vre la vérité après le procès, mais il se tait par lâcheté. Dou- ze ans plus tard, son fils décou- vrira la vérité et il contribuera au bonheur de la malheureuse, qui sera réhabilitée, et de ses deux filles. Quant au médecin- légiste. ir se fera justice. TECHNIQUE. — Très bon- ne. La deuxième partie est mouvementée, et les scènes en- tre le médecin et son fils ne manquent pas d'émotion. Les décors sont sobres, le son et la photographie excellents. INTERPRETATION. — Ger- maine Rouer joue avec émotion le rôle de la mère malheureuse; Jean Debucourt se montre une fois de plus l'excellent comé- dien que nous connaissons; Ber- nard Lancret, en progrès, a beaucoup d'autorité; Jacqueline Daix et Jacqueline Dumonceau sont charmantes. Henri Bosc, Pizani, Paul Escoffier, Georges Paulais sont bien. — v. — Aumont, très fantaisiste et Gisèle Préville, une nouvelle venue ex- quise. Kate de Nagy a du char- me, et l'on remarque la compo- sition de Granval, Abel Jac- quin, Sylvia Bataille. 20 rTTTTTTTTXXXirrXXXXIXm CIME RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES FILMS NOUVEAUX 11 NOUVEAUX FILMS 2 FILMS FRANÇAIS Faisons un rêve (Marignan). L'Assaut (l'a ra mount) . 6 FILMS, ETRANGERS EN VERSION ORIGINALE Sabotage (Marbeuf). Poursuites (Marbeuf). Confettis (Elysée 7!)l. Josette (Balzac). Aventures de Jeeves (Balzac), Ro- Chechouart. Le Marquis de Saint-Evremont (Gaieté-Rochechouart) . 3 FILMS DOUBLES L'Ombre du tue (Quartiers). Sa bonne étoile (Quartiers). Romance Viennoise (Quartiers). DEMANDES D'EMPLOI Directeur importante Société Production Location vente ayant dirigé grands films, serait libre février-mars 1937. Case C. A. M., à la Revue. Opérateur mécan. - électr., cherche place stable Paris, pro- vince ou colonies. 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Harlé. EES GRANDES FIRMES DE FRANCE Le Secrétariat Cosmopolite ETABLIT des SOUS-TITRES et des SYNOPSIS traduit en toutes langues Echos, Scénarii, Découpages Listes de Dialogues PRIX TRÈS INTÉRESSANTS 18, Rue Foucroy, PARIS Téléphone : CARNOT 37-58 ^tcjtcucn utilement A 6IGumaum« Ten.DAQiy.i7 ^ t«i cm nx-wv Vient de paraître LE TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Franco : 45 francs Compte Chèques Postaux 31028 LE TOUT - CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er). L#r*i * Àmimm CONTROLES AUTOMATIQUES 79, Champs-Elysées (8e ! Tel.: BALZAC 17-95 MICHAUX&GUERIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FILM5 2.. 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EXCLUSIVITE DES FILMS KERN AND RIVERS 26, rue de Bassano Paris (16«t Téléphone : l'assy 12-53 COMPAGNIE UNIVERSELLE CINEMATOGRAPHIQUE à PARIS 40, RUE VIGNON, 40 Tél. : Opéra 37-15, 37-16, 37--17 R K O RADIO 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 LES FILMS J. DE VENLOO 12, rue Gaillon, 12 PARIS Téléphone : OPERA 58-14 LES FILMS Z.„ 5 RUE LINCOLN PAR1S.VIIi:BALZACI8_97 14 R. HORVILLEUR bis, au. Rachel, Paris Marcadet 70-90 **Ss Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées, 63 PARIS (8'J Elysées 60-00 et la suite présentent ALERTE Un appel du MARÉCHAL PÉTAIN à tous les Français <ô±*r 36, Avenue Hoche Paris (8') Carnot 30-21 . 30-22 Adresse télégraphique JESTICFILM PARIS 116 bis, Champs-Elysées PARIS (8) Tél. : Balzac 03-01 Adr. Tél. : Cassvan-Paris 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite 79, Champs- tlysCes i AJr. Telégr. PARIFILM PARIS F I L_ |Vl Téléphone: PRODUCTION BALZAC 19-4S LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE oo = 50, rue de Rome. Paris (8e) = Laborde : 69-60 = LES FILMS Marcel Pagnol 13, rue fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 •illlllllllllllllllllllllllllll!llll!llllll!ini!!lll!!llllllll!l!!!l!llll!lllllllllllllllllll|||||||||||||||||||||||||||| ||||||||||||||||||| Illllllllllllllllllllllllllll Illllllllllllllllllllllllllllllllllll lllllllllllllllllimilllllllllllllllllllllllllllllllllllliniF T*T iJiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiitË = I 9 ANNEE = CINE = PRIX t 3 francs = llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllîË LE CINEMA FRANÇAIS rXXXXXXXXXXXYXXXXXIXi:! RAPHIE ISE ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinyj N» 950 1 16 JANVIER 1937 § FÏIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIË /tJNÏTED LES ARTISTES ASSOCIÉS S. A. 25-27, rue d'Astorg, PARIS (8*) AU CINÉMA DES CHAMPS-ELYSÉES LE VANDALE EDWARD ARNOLD - FRANCES FARMER JOËL MAC CREA Une Production Samuel Goldwyn (4 Semaine) Vous avez projeté Vous avez projele MARIUS FANNY LA SAISON PROCHAINE VOUS PROJETTEREZ CESAR QUI TERMINERA LA TRILOGIE DE MARCEL PAGNOL B E VU E HEBDOMADAIRE Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-R6, Paris Kegistre du Corrimerce, Seine n" 291-139 Directeur i Paul Aufnste HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration t 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 100 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela, 140 fr. — Autres Pays, Chine, Danemark, Grande-Bretagne, Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 180 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ FERNANDEL Bt la petite JOSETTE FERNANDEL dans une Production C<\LAMY JOSETTE de PAUL FÉKÉTÉ Réalisation de CHRISTIAN JAQUE Distribution S. Rue d'Aumale PARIS (9») Teleplione : Trinité 68-81 Çy CE NUMÉRO CONTIENT) EDITORIAL : But véritable d'un grand prix de Cinéma P.-A. Harlé. « Mayerling », film allemand en Argentine.. M. Colin-Reval. L'Escroquerie du marché libre : Lettre de M. Marcel Vandal. l'ne grave crise menace le cinéma britanni- que Pierre Antre. M. Chabert nous parle des marchés étrangers. L. Deràin. La taxe de <> '"r à la production : Lettre de M. Marcel Vandal. Le magnifique essor de la production Ar- gentine M. C.-R. Le gala de « Courrier Sud » l'n événement musical au cinéma. A Maubeuge, Fernand Hivers a commencé « Boissière ». M. Walter .1. llutchinson à Paris I'. A. Le séjour de M. ,7. Cheever Coivdin en France. I'. A. Films de collaboration. 12""- Année de Présidence de M. Ilruitle. EXPLOITATION /.e Contrat collectif de l'exploitation M. Colin-Reval. .1 Grenoble Hubert Rêvai. Prix ci marchander Fernand Morel. Studios Lucie Derain. Les Nouveaux Films. Echos. Les Présentations à Paris. Petites Annonces. La réalisation de Vous n'avez rien a déclarer ? est terminée Une Production PIERRE BRAUNBERGER EDWIGE FEUILLÈRE ERIC VON STROHEIM dans MARTHE RICHARD ESPIONNE AU SERVICE OE LA FRANCE Réalisation de RAYMOND BERNARD A. GARGOUR, Directeur de Production PARBS-FU.Hl-PKOPUCTIOre lIIIIITmiTTITTIIITIH JEAN GABIN dans PEPE LE MOKO avec MIREILLE BALIN.LINE NORO, GABRIEL GABRIO LUCAS GRIDOUX avec SATURNIN FABRE et CHARPIN Un n.m de JULIEN DUVIVIER A. GARGOUR, Directeur de Production 79, Champs-Elysées - PARIS rTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX! DU Ier DECEMBRE 1936 AU Ier AVRIL 1937 LES LOUPS ENTRE EUX passeront dans les salles suivantes : PARIS ALCAZAR. ALHAMBRA-VILLETTE. ARTISTIC-RICHARD-LENOIR. ITEUIL BON CINE. BASTILLE-CINEMA. BA-TA-CLAN. BATIGNOLLES. BELLEVILLE-PATHE. BERANGER. BOSQUET-CINEMA. BRUNIN-CINEMA. CAPITOLE. CARDINET-PALACE. CINE-CARILLON. C'NEPOLIS. CRYSTAL. CYRANO-ROQUETTE. DANTON-PALACE. DANUBE. DAVOUT-PALACE. DELAMBRE. DELTA. DEMOURS-PATHE. DOMINIQUE-CINEMA. ELDORADO. ERMITAGE-GLACIERE. ESCURIAL. EXCELMANS. EXCELSIOR-FAGON. EXCELSIOR-REPUBLIQUE. EXCELSIOR-VARLIN. FEERIQUE-PATHE. FLANDRE-PALACE. FOLIES-DRAMATIQUES. GRAND ROYAL. HOTEL DE VILLE. IDEAL. IMPERATOR-PALACE. ITALIE-CINEMA. JEANNE D'ARC. KURSAAL DES GOBELINS. KURSAAL XIP. LA CIGALE LA FERIA. LAFAYETTE. LE BERTHIER. LECOURBE-PATHE. LEGENDRE. LE GLOBE. LE PASSY. LOUXOR-PATHE. LUNA. LUTETIA-PATHE. LYON-PATHE. MAGIC-CITY. MAGIC-CONVENTION. MAINE-PALACE. MAJESTIC-BRUNE. MESNIL-PALACE. METROPOLE-PATHE. MONCEAU 16. MONGE-PALACE. MONTCALM. MONTPARNASSE-PATHE. MOZART-PATHE. ORLEANS-PATHE. OLYMPIC-JEAN-JAURES. ORNANO-PALACE PALACE-ITALIE. PALACE-ORDENER. PALACE-VORONICK. PALAIS DES FETES PALAIS DES GLACES. PALERMO. PIGALLE-CINEMA. PRINTANIA. RECAMIER-PATHE. REGENT. RENAISSANCE. ROCHECHOUART-PATHE. ROND-POINT. SAINT-CHARLES. SAINT-MICHEL SALLE LAMBERT. SECRETAN-PALACE. SELECT STUDIO* UNIVERSEL. TAINE-PALACE. TEMPLIA. THEATRE DES TERNES. TOLB'AC CINEMA. UNIVERS-PALACE. VANVES-CINEMA. VARIETES PARISIENNES. VICTOR-HUGO. VILLIERS-CINEMA. ZENITH ZOO-PALACE. BANLIEUE CASINO, a Alfortville. LA PASSERELLE, Alfortville. SELECT, à Antony. PALACE, à Arcueil-Cachan. CASINO D'ORGEMONT, a Argenteuil. LUTETIA. à Argenteuil. CASINO, à Arnouville. UNION, à Arpajon. EDEN, à Asnières. CASINO, à Asnières. LE VOLTAIRE, à Asnières. FAMILY, à Aubervilliers. CAPITOLE, à Aulnav-sous-Bois. CAPITOLE, à Bagnoïet. CINEMA, de Beauchamp. BEAUMONT-CJNEMA à Beaumont. VARIETES, à Beauvais. PALACE, à Bécon-les-Bruyères. PALACE, à Bezons. ARTISTIC. à Billancourt. PALACE, à Blanc-Mesnil. ETOILE, à Bobigny. EXCELSIOR, à Bois-Colombes. A' H AMBRA, à Bonnières. CINEMA, k Bougival. CASINO, à Boulogne. ROND-POINT, à Boulogne-sur-Seine. AVIATIC, au Bourget. REGINA. à Bourg-Ia-Reine. ARQUEBUSE, à Brie-Comte-Robert. PALACE, à Brunoy. APOLLO, à Chambly. CINEMA TREMBLAY, a Champigny. EDEN, à Champigny. TRIANON. à Champigny. CAPITOLE, à Charenton. MAGIC, à Chatou. PALACE, k Chelles. SPLEND'D, à Choisy-le-Roi. MODERNE, à Clamart. UNION, à Clichy. REGINA. à Créteil. UNIVERS, à Creil. BONBONNIERE, à Colombes. LES VALLEES, à Colombes. PALACE, à Colombes. NOUVEAU THEATRE, a Compiègne. SALLE DES FETES, à Conflans. STELLA, à Corbeil. FAMILIA, à Cormeilles-en-Parisis. CENTRAL, à Courbevoie. MARCEAU, à Courbevoie. EDEN, à Goussainville. LE PARTERRE, à Dourdan. TRIANON, à Drancy. TRIANON. à Eaubonne. HOLLYWOOD, à Enghien. CINEMA, à Epernon. MAGIC, à Epinay-sur-Seine. THEATRE, à Ermont. ALHAMBRA, à Etampes. ERMITAGE, à Fontainebleau. ARTISTIC, à Fontenay-aux-Roses. EDEN à Franconville. LIVRY-CINE, k Gargan-Livry. VARIETES, à Gennevilliers. GAITE, à Gentilly. COMEDIE, à Houdan. THEATRE, à Houilles. LUMIERE, k l'Isle-Adam. CASINO, à Issy-les-Moulineaux. CASINO, à Ivry. IVRY-PALACE, à Ivry. ROYAL, à Joinville. CASINQ, à Juvisy-sur-Orge. ROYAL, à Lagny. ETOILE, à La Courneuve. CINEMA, à La Ferté-sous-Jouarre. CASINO, à La Garenne. VOLTAIRE, à La Garenne. ARLEQUIN, à La Plaine-Saint-Denis. LE DOME, à La Varenne. MAGIC, a Levallois. MAGIC, aux Lilas. CHALET BLEU, à Maisons-Alfort. CINEMA DE LA GARE, à Maisons-Alfort. PALACE, à Maisons-Alfort FAMILY, à Maïakoff. MAJESTIC, à Meaux. VARIETES, à Melun. REX-PALACE. à Meudon. PENITENT, à Meulan. PRINTANIA, à Mérv-sur-Oise RENAISSANCE, à Milly. CINEMA DE LA GARE, à Mitry-Mory MAJESTIC, à Montereau. CINE, à Montlhéry. EDEN, à Montmorency. BOISS1ERE, à Montreuil. KURSAAL. à Montreuil. GAMBETTA, à Montrouge. VERDIER. à Montrouge. MODERNE, à Mouy. CAS'NO, à Nanterre. ALHAMBRA, à Nemours. EDEN, à Neuillv-sur-Marne. SALLE DES FETES, à Neuilly-Plaisance. LE CHEZY, à Neuilly-sur-Seine. ROYAL, à Nogent-sur-Marne. CASINO, à Noisv-le-Sec NOYON-PALACE, à Noyon. CASINO, à Palaiseau. CASINO, à Ppntin. CENTRAL, à Pantin. GA'TE. à Pavillonss-souss-Bois. NOUVEAUTES, au Perreux. PALACE, à Persan-Beaumont. ELYSEF à Pierrefite. COLBERT. k Plessis-Robinson. GLORIA- à Poissy. EXCELSIOR, à Pontoise. SUCCES, au Pré-Saint-Cervai*. CINEMA DES FAMILLES, à Provin-. CENTRAL, à Puteaux. BERGERES, k Puteaux. r^SINO. au Raincy. EXCELSIOR à Rambouillet. TRIANON. à Romainville. PALACE, à Rosny-sous-Bois. CASINO, à Rueil. BIJOU, à Saint-Denis. KERMESSE, à Saint-Denis. LE PLEYEL, à Saint-Denis. PALACE, à Saint-Gratien. ROYAL, à Saint-Germain-en-Laye. CASINO, à Seint-Leu-la Forêt. PALACE, à Saint-Mandé. ARTISTIC. à Saint-Maur. ALHAMBRA. k Saint-Ouen. THEATRE MUNICFPAL, à Sannois. FLOREAL, à Sartrouville. EXCELSIOR, à Savigny-sur-Orge. TRIANON, k Sceaux. THEATRE MUNICIPAL, k Senlis. KURSAAL, à Sevran. MONDIAL, à Sèvres. LE GLOBE, à Stains. LE PERRAY. à Ste-Geneviève-des-Bois. CAPITOLE, à Suresnes. KURSAAL. à Suresnes. EDEN, à Trappes. MODERNE, à Triel. VARIETES, Vaire-sur-Marne. PALACE, à Vanves. LE VERT-GALANT, au Vert-Galant. CYRANO, k Versailles. SELECT, au Vésinet. CAPITOLE, à Villejuif. LE KID, à Villemonble. ROYAL, à Villeneuve. CASINO, à Villiers-sur-Marne. EDEN, à Vincennes. RIGOLLOTS, à Vincennes. TRIANON, à Vincennes. LA CIGALE, à Viroflay. CENTRAL, à Viry-Chatillon. PALACE, à Vitry-sur-Seine. CENTRAL, à Vitry-sur-Seine. soif 270 salles PARIS & BANLIEUE ;UB0.JU-W»BB SIS- WZ mm. K m ■ -Jî« I» /ï ri £jfM& rH7ols^» ■ PARIS mjÀbpfo CONFIANCE «Jfffll T+4E wouse J-wAn^^lvl ■■ ■■Mlil r . Le Bloc incomparabe * * LE GENERAL EST MORT A L'AUBE L'ASSAUT, D'HENRI BERNSTEIN 1 (PRODUCTION HENRY ULLMANN) ST RÉSERVÉE, DANS LE MONDE ENil e du "Jubilé" de M. Zukor TEXAS RANGERS, LA LÉGION DES DAMNÉS CHAMPAGNE VALSE ■mi R, A M. ZUKOR, QUI A CRÉÉ A PARAMOUNT IL Y A 25 ANS! FOND PAR OIA&LE/JOUPJON Wff^^ ÉCLAIR -TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÉRÊCLAIR DIRECTEUR GENERAL jacque; MATHOT 'ECLAIR* l ^\ VIEILLE MARQU IQ DUE GAILLON française SUPERPRODUCTION 9 3 7 TARAKANOWA ("LA REINE") I Production Société A. S. FILM REPRESENTEE PAR CHARLES PHILIPP 79, AVENUE DES CHAMPS-ELYSEES, PARIS TÉLÉPHONE: ÉLYSEES 62-85 ■^■i^H^H LA DISTRIBUTION PARISIENNE DE FILMS annonce ARSENE LUPIN DETECTIVE d'après le roman de MAURICE LEBLANC Production LE FILM D'ART LE CHOC EN RETOUR d'après un scénario inédit de PIERRE MAC ORLAN Production CHARLES BAUCHE LA CARAVANE DES DIEUX d'après le roman de JACQUES DE BÉNAC CHERI Bl Bl d'après le roman de GASTON LEROUX "La Nouvelle Aurore" et les Magazines Filmés "JE VOIS TOUT" DISTRIBUTION POUR LA GRANDE REGION PARISIENNE ET L' ALSACE-LORRAINE DISTRIBUTION PARISIENNE DE FILMS PAUL AMBIEHL, Administrateur-Délégué 65, RUE GALILÉE, PARIS (8-) - Téléphone : ÉLYSÉES 50-82 et la suite ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE g£PHIt HlllXIIYUXlTTTTTTyyHH But véritable d'un Grand Prix de Cinéma J'ai cette année eu l'honneur de faire partie du Jury qui a décerné le Grand Prix du Cinéma à L'Appel du Silence. Un règlement très strict, élaboré l'an dernier par le jury précédent, avait éliminé de nombreux concur- rents pour des motifs divers. La clau- se la plus importante exigeait de tout le personnel de production du film., ar- tistes et scénaristes compris, la natio- nalité française. C'est ainsi que Jenny, Les Bas Fonds, Le Crime de M. Lange, retenus ensuite pour le Prix de la Critique, n'étaient pas concurrents. Tout le monde connaît les titres des dix films présentés au Jury. Ils avaient, l'un pour telle raison, l'autre pour telle qualité, droit aux éloges, droit même à la couronne. Nous aurait-on demandé de les ranger, de I à 10, par ordre de préférence, que nous aurions déjà été fort embarras- sés. Mais on nous demandait d'en choi- sir un, et un seul. Le couperet sec pour tous les autres! Ce fut alors le petit jeu des élections, que l'on connaît, avec majorité absolue, ballottage et majorité relative. Non plus jugement balancé de raisons raisonnées, mais poids des votes. Tirage à la courte- paille pour savoir qui serait couronné. Ce fut L'Appel. Ça tombait bien. Au moins la morale française était- elle encore en faveur dans le Jury! Nous sortîmes tous assez satisfaits. II est agréable de faire plaisir à un bon réalisateur. Mais il est cruel de faire de la peine, à la légère, à neuf autres qui ont aussi très bien travaillé. * * C'est pourquoi j'estime que le Grand Prix du Cinéma doit être sé- rieusement réorganisé. Quel est son but ? Voyons-le clairement. Disons-le net- tement : C'est d'encourager la pro- duction française. C'est de signaler à l'att /ition du public les œuvres mar- quantes, et de faire accroître ainsi d'une façon sensible, tangible et pal- pable, les recettes de ces films au cours de leur proche exploitation. Or, nous venons de désigner L'Ap- pel du Silence à l'attention publique dix mois après sa sortie en exploita- tion. Cela fait plaisir à notre cama- rade Léon Poirier. Cela lui aurait fait un bien plus effectif plaisir si nous l'avions fait avant la sortie de son film! C'est donc au printemps qu'il eut fallu couronner L'Appel du Silence. Cette année nous venons trop tard, et je crains bien que l'an prochain nous nous trouvions de nouveau dans ce cas, car notre date est mal choisie. Les décisions de la Société d'Encou- ragement doivent être prises dans la première semaine d'Octobre, au plus tard. Elles permettront ainsi de faire valoir la désignation des lauréats pour la campagne de la saison, avec le re- cul indispensable. Il est d'ailleurs probablement né- cessaire d'établir deux sessions du Jury, correspondant aux deux épo- ques de sortie des films : Octobre et Mars. Prix d'Automne et Prix de Printemps. * Second point : la nature des Prix. Nous avons désigné L'Appel pour sa valeur morale. C'est justice. Mais Beethoven méritait un prix pour sa va- leur artistique. Courrier Sud pour ses remarquables qualités françaises. D'autres pour le Jeu de leurs acteurs, d'autres pour l'originalité de leur scé- nario, ou la virtuosité de leur techni- que. C'est ce qui a divisé le Jury. C'est ce qui divisera tous les Jurys, et ren- dra toujours cruel un choix qui dé- pend en fait, dans le cas d'un unique M. Louis MÉTAYER Administrateur-délégué de Pathé Consortium Cinéma et Président de la Chambre Syndicale Française des Distributeurs de Films vient d'être nommé cnevalier de la Légion d'Honneur à titre mil, taire. lauréat, de la composition même de ce Jury et des réactions de sa majorité. // est donc nécessaire de ne pas donner un seul prix, mais trois, qua- tre ou cinq : Moralité, Art dramati- que, Originalité, Technique. Sans chercher loin, c'est ce qu'on fait à la Biennale de Venise. Nous pouvons suivre cette expérience. C'est aussi ce qu'on a fait en Amérique. J'ajouterai, qu'après avoir éliminé, cette année, les éléments étrangers de notre production pour ce concours, nous aurions l'occasion de ne pas les oublier dans les compétitions futures. Ce ne serait pas le moins recherché et, à l'époque où nous vivons, sa création serait un joli geste de notre naturel libéralisme. P.-A. HARLÉ. L'escroquerie au marché libre Plus de 600.000 francs engloutis. Il faut s'abstenir de lancer sur le marché des copies uscgées de vievx films. Dans une communication du 8 janvier dernier, la Fédération des Chambres Syndicales de I» Cinématographie Française a attiré notre attention sur une question très grave dont voici l'exposé : Certains distributeurs ou producteurs après que l'exploita' "in de leur film ait été complètement épuisée dans chacune des ré- gions du territoir < "it été amenés à ven- dre les copies usagées de ces films à des marchands de films en stock, travaillant, selon leur expression « en marché libre ». Or, depuis plusieurs mois, les services de notre Fédération sont assaillis de plaintes provenant de personnes étrangères à notre 10 rEYyXXTXXTXITXXXXXXTXTX: CINE RAPHIE SE ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦-♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ industrie, officiers retraités, petits commer- çants retirés des affaires qui, alléchés par des annonces parues dans les quotidiens, ont acheté de compte à demi avec l'émet- teur de l'annonce, ces copies à des prix hors de proportion avec leur valeur réelle. L'affaire leur était présentée comme de- vant être très fructueuses, lesdites copies devant être louées à un prix rémunérateur aux patronages, etc.. En fait, ces personnes découvrirent, comme vous pouvez l'imagi- ner, que l'état des copies, le défaut de visa de censure, l'imprécision de la validité des droits de représentation et le fait que ces films avaient déjà épuisé toute possibilité de location etc...., rendaient presque impos- sible l'exploitation envisagée. A notre connaissance, treize person- nes, (elles sont certainement plus nom- breuses) engloutirent de cette façon plus de 600.000 francs. Certaines d'en- tre elles sont complètement ruinées. Aussitôt que ces faits furent connus de nous, nous avons adressé une note, en da- te du 18 décembre 1936, à Monsieur le Pro- cureur Général du Parquet de la Seine. Des plaintes individuelles furent déposées. L'une de ces affaires fut récemment évo- quée devant le Tribunal Correctionnel. Toutefois, les plaignants ayant été partiel- lement remboursés et certains points de droit ayant été soulevés que nous n'avons pas a apprécier, le délit d'escroquerie ne fut pas retenu et les prévenus furent acquit- tés. Il n'en est pas moins infiniment regret- table que des membres de notre corpora- tion puissent, même indirectement, être considérés comme complices de telles ma- nœuvres. Il faut qu'ils renoncent à un bénéfice qui peut leur sembler licite, en acceptant pour des films dont l'exploitation est terminée, un prix supérieur à celui des déchets. De telles offres ne peuvent que masquer des manœuvres dolosives. Il faut que le soi-disant « marché libre » cesse d'être un prétexte à des transactions douteuses. En conséquence, nous demandons de la façon la plus formelle à tous nos adhé- rents de s'abstenir de lancer sur le mar- ché libre en France, les copies usagées ou non de films exploités à fond dont la seule destination régulière doit être la vente à des récupérateurs de déchets contre certificat de destruction. Nous leur demandons également de ne traiter la vente des copies pour les colonies ou pays de seconde zone qu'avec des ache- teurs connus et présentant des garan- ties morales indiscutables. Nous sommes certains que partageant no- tre souci d'éviter tout ce qui peut porter atteinte au bon renom de notre industrie, vous donnerez à vos services tous les or- dres nécessaires. Le Président : Marcel Vandal. ■ C'est dans la deuxième moitié du mois de janvier que sortira au Max Linder le nouveau film de Robert Siodmak Le Chemin de Rio. Ce film, présenté le 7 janvier dernier, a été omis dans notre liste des films terminés publiée dans notre numéro spécial, page 91. Nous avons dit dans notre dernier numéro tout le bien que nous pensions de ce film. La majorité de Keller Dorian revient en Europe De New York on annonce que la majorité des actions Keller Dorian, Color Film Corp. (lilnis en couleur) aurait été acquise par un groupe franco-britannique qui vient de se rendre maître de 350.000 actions. Parmi les financiers du groupe acqué- reur se trouveraient M. Henry Colgate (le roi anglais des savons à barbe et M. Wil- liam Celastin. L'achat aurait été effectué par la Banque Barclay de Monaco. On n'ignore pas que, jusqu'à ce jour, les licences de ce procédé se trouvent entre les mains de Eastman-Kodak. D'après le Film Kurier de Berlin, plu- sieurs firmes américaines comptant parmi les plus importantes tournent actuellement des films en couleurs d'après les licences Keller Dorian, dont les progrès, on le sait, sont considérables. Isly-Théatre exploite le «Vox» d'Alger A la suite d'un accord pris par M. Ed. Ténoudji, directeur général de la Société « Islytheatre », et M. Valençot, propriétaire du « Vox » d'Alger, la direction et la pro- grammation du « Vox » sont assurées par M. Ed. Ténoudji depuis le 15 janvier 1937. Jeudi 21 Janvier gala de Courrier Sud Le prix des places pour le gala en l'hon- neur de Mermoz, à l'occasion de la sortie du film Courrier Sud qui aura lieu jeudi 21 Janvier au « Marignan » a été fixé à 15 francs, balcons; 25 francs, corbeille et orchestre et 40 francs mezzanine. Ainsi tout le monde pourra assister à cet- te soirée et rendre hommage au grand hé- ros de l'Air, dont le nom restera dans l'his- toire de l'aviation mondiale. Chaque spec- tateur de Courrier Su,d fera également une bonne action puisque la recette intégrale de ce gala ira au profit des victimes de l'Air. Une grande partie artistique précédera sur la scène du « Marignan » la projec- tion du film de Pierre Billon, réalisé d'après Antoine de Saint-Exupéry. Un hommage solennel sera rendu à la mémoire de Jean Mermoz par la lecture d'une page écrite par Antoine de Saint- Exupéry, spécialement pour cette occasion, et qui sera lue par le grand et sobre co- médien Gabriel Signoret. La musique de l'Air, le dernier créé des orchestres militaires français, se fera en- tendre au cours de cette soirée. Location ouverte pour le 21 janvier à partir du jeudi 14. Courrier Sud commencera la série de ses représentations au prix normal des places du « Marignan » à partir du vendredi 22 janvier à 14 heures. Au Syndicat des Loueurs de films du Nord de la France Douzième année de présidence de M. Bruitte Les membres du Syndicat des Loueurs de films du Nord de la France ont procédé, comme chaque année, au cours de leur der- nière assemblée générale, au renouvellement du bureau. Ont été réélus : Président : M. Bruitte; vice-présidents : M. ARUITTE MM. Maurice Clément et Henri Joachim ; secrétaire : M. René Mercier ; trésorier, M. Paul Delemar. C'est la douzième année que les mem- bres ont renouvelé leur confiance à M. Bruitte. Douzième année de présidence de M. Bruitte ! Quel hommage émouvant que ces quatre lignes sobres du communiqué. La corporation entière se doit d'adresser ses félicitations à M. Bruitte, dont l'activité et la clairvoyance ne se manifeste pas seu- lement à la tête de ses collègues du Nord, mais aussi à Paris. Tout le monde sait que M. Bruitte compte parmi les bâtisseurs de l'union, virtuelle- ment réalisée depuis quelques semaines. Il nous plaît de reproduire ici le texte publié par notre confrère de Lille : Les Spectacles du Nord : ' « Son maintien d'année en année à une fonction qui exige un sens averti des ques- tions corporatives n'est pas seulement une preuve fidèle d'amitié, mais aussi un hom- mage rendu à l'homme qui n'a pour guide que la loyauté et la rectitude de jugement dans les différends professionnels. « A MM. Clément et Joachin dont la belle carrière reste un magnifique exemple et qui se savent eux aussi entourés de la sym- pathie la plus vive de tous leurs collègues, nous adressons également nos félicitations auxquelles nous associons M. Paul Delemar, trésorier, dont la gestion prudente est un modèle pour les groupements corporatifs, et M. René Mercier, dont les qualités le dé- signaient pour le poste auquel la confiance de ses amis vient de le porter. » ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE [IIIIIIIIITIIYTTTITIITT1 A Rio de Janeiro, le Film Français «Mayerling» a été naturalisé Allemand Nous pensons qu'il est de notre devoir de publier ci-dessous une lettre que l'Attaché d'Ambassade Française de Rio de Janeiro vient d'adresser à Néro Films, société productrice du film « Mayerling ». L'Attaché Commercial près l'Ambassade de France aa Brésil Rio de Janeiro, 10 décembre 1936. Nero Films, 44, Champs-Elysées, Paris (X) Messieurs, Le remarquable succès d'affluence que remporte depuis plusieurs jours à Rio de Janeiro, le film Mayerling, les éloges si jus- tement mérités que la critique brésilienne lui a décernés, m'autorisent à vous signaler les méthodes de publicité asse: inattendues auxquelles les représentants — MM. Sorren- tino e Cia.Ltda., 7 Praça Floriano à Rio de Janeiro -- de la firme allemande Ufa (dé- nommée ici également Art Film), « distri- butrice » au Brésil de ce magnifique film français, ont jugé bon de recourir avant et après la présentation de Maverling au pu- blic. En effet, ainsi qu'il vous sera aisé de vous en rendre compte à la lecture des annonces ci-jointes, publiées dans divers jounaux lo- caux, et, en particulier de celle parue dans le Correio da Manha du 6 décembre, Mayer- ling a été ouvertement naturalisé allemand. J'ajouterai que, à la rubrique des pro- grammes cinématographiques publiée dans tous les grands quotidiens de Rio, on a pu lire : . .Palacio-Theatro : Mayerling da Ufa (de la Ufa), coin Charles Boger e Danielle Dar- rieux. J'ai immédiatement protesté auprès de MM. Sorrentino, en leur faisant remarquer qu'ils avaient outre-passé leurs droits de simples « distributeurs » et les ai prévenus que vous seriez mis au courant de leur ma- nière d'agir Ils se sont retranchés derrière de vagues paroles. Si je me suis permis d'intervenir dans cette affaire, c'est que de fortes présomp- tions me portent à craindre que le Cinéma allemand n'usurpe un surcroit de prestige aux dépens du Cinéma français, tant de fois décrié en Amérique du Sud. Mes démarches m'ont été dictées égale- ment par le désir que j'avais de rendre hom- mage, d'une façon indirecte, aux efforts, si admirablement couronnés de succès, que votre Société n'a pas épargés pour enrichir notre patrimoine cinématographique d'une très belle œuvre. Veuillez agréer. Messieurs, etc.. P.-S. - Ne croyez-vous pas qu'il serait possible d'inclure dans les contrats d'exploi- tation une clause qui stipulerait expressé- ment que les annonces ou articles publici- taires devraient obligatoirement mentionner le nom et la nationalité de la Société édi- trice? Tout récemment, un film de prove- nance berlinoise avait été présenté à New-York sous l'étiquette française. Singuliers procédés! Les ordres viennent-ils de Berlin? C'est difficilement croyable. Aussi de- mandons-nous instamment à la Filmkam- mer de procéder à une enquête sérieuse et de prendre les sanctions qui s'im- posent. — Marcel Colin-Reval. La spirituelle Arletty et Lucien Baroux dans Messieurs les Ronds de Cuir Le séjour de M. ). Cheever Gowdin à Paris M. J. Cheever Gowdin, président du Con- seil d'Administration d'L'niversal Pictures vient de passer plusieurs jours à Paris. M. Cowdin est arrivé à Paris vendredi 9 janvier, venant de New York via Londres. Au cours de l'après-midi de samedi der- nier, la branche française d'Universal film avait organisé une réception de Presse en l'honneur du nouveau chef de cette com- pagnie qui acheta en avril dernier l niversal à Cari Laemmle. M. Cowdin, avec grande affabilité, exposa aux journalistes ses projets qui se résument en une phrase : faire de beaux films pour redonner à la maison l niversal son stan- ding d'autrefois. Ajoutons que M. Renaitour, président du Groupe Parlementaire du Cinéma, assistait à la réunion. Après Paris M. Cowdin est parti visiter les principales capitales européennes. ■ La Société Argentina Sono Film nous prie d'annoncer qu'elle vient de confier la représentation de ses intérêts en France à la Majestic Film, 36, avenue Hoche, Paris, qui devient ainsi l'agent exclusif de cette importante société argentine. ■ M. Alexandre Korda séjourne actuelle- ment à Saint-Moritz. ■ Danielle Darrieux vient de signer pour Hollywood. Ce n'est qu'après avoir rempli ses contrats en France que Danielle Dar- rieux se rendra en Californie. ■ Les Films Lauzin présentent le mer- credi 20 janvier, au Marignan, à 9 h. 45, « Les Hommes Nouveaux ». La Taxe de 60/0 à la Production QUE FERONT LES DEFENSEURS DU CINEMA A LA CHAMBRE DES DEPUTES Dans une lettre que nous publions ci-dessous, la Fédération des Chambres Syndicales de la Cinématographie Française, jette un grand cri d'alarme. Vous n'ignorez pas que la loi de réforme fiscale a été promulguée à la date du 31 dé- cembre 1936. La base de cette réforme est la suppression de la taxe sur le chiffre d'affaires et son remplacement par une taxe de 2 % à la production. Certains de nos collègues se sont juste- ment inquiétés de la répercussion que l'ap- plication de cette réforme pourrait avoir sur notre industrie, répercussion qui ne saurait se traduire ie dans le sens d'une aggravation de nos harges puisque nous avons ce triste privilège d'être indignement taxés et de n'être it défendus... Divisions dans nos organisations syndi- cales, conceptions différentes du rôle des pouvoirs publics pour la protection de l'in- dustrie, ont semblé justifier la carence de l'Etat dans une intervention qui, à mon opinion, est un de ses devoirs les plus essentiels. Mais je me suis déjà trop lon- guement expliqué à ce sujet. Le fait actuel est la promulgation de la loi du 31 décembre 193(5 « portant réforme fiscale » . Allons-nous être — une fois encore accablés par une taxe nouvelle ou bien hypothèse invraisemblable — le législateur 12 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE HXXXIITXXIXXTTTTXrXYTTl a-t-il songé nous apporter un allégement à nos charges ? Une étude des travaux législatifs me per- met d'affirmer qu'à aucun moment ni la Chambre, ni le Sénat — malgré la présence au Parlement de personnalités « sympathi- santes » — ne se sont souciés de l'Industrie cinématographique. Savons résinés ou par- fumés, cuirs et peaux, tapioca, sirop, etc., ont fait l'objet de discussions serrées, mais sur le Cinéma, pas un mot ! touchante una- nimité de nos soi-disant défendeurs... Et cependant l'occasion n'était-elle pas favorable ? Des suppressions de taxes importantes sur des articles spéciaux n'ont-elles pas été décidées, malgré de mul- tiples « navettes » ? Ne pouvait-on invo- quer l'intérêt national d'une industrie qui constitue un des meilleurs éléments de pro- pagande de l'esprit français ? Rien ! Pas un mot... Peut-être cela vaut-il mieux ainsi... Car, dès que l'on pense à nous, c'est pour nous frapper... Quelle est donc l'attitude à prendre ? Démarches immédiates auprès des Pou- voirs publies ? Quant à moi, je ne le crois pas. Elles ne sauraient avoir pour effet un dégrèvement quelconque qui doit faire l'objet d'un débat plus large. Abstention ? Je crois cette solution plus politique, mais à condition que, d'une fa- çon unanime, nous nous placions sur une position de repli solide, sinon inattaquable. Quelle est la situation actuelle ? La taxe sur le chiffre d'affaires est perçue sur le chiffre réalisé par les distributeurs, gre- vant ainsi la production et la distribution. La suppression de cette taxe, suivant la loi nouvelle est évidemment désirable en attendant d'autres allégements... Mais cette taxe va-t-elle être rempla- cée par la taxe de 6 °/c à la production, c'est-à-dire de 6 sur le prix de revient du film ? Eventualité qui, si elle se pro- duisait, abattrait, à coup sûr, une indus- trie déjà vacillante, mais éventualité qui n'est pas à écarter et qui peut être fort bien envisagée par ceux chargés d'ap- pliquer la loi. Examinons les textes : L'article 2 déclare : « A compter de la date prévue à l'article précédent, il sera institué sur les affaires, au sens des dispo- sitions des articles 1er et 4 du décret de codification du 27 décembre 1934 : « 1" En ce qui concerne les ventes, une taxe unique de G (\ (dont 0,30 au profit du fonds commun des départements et des communes). « 2° En ce qui concerne toute autre opé- ration, une taxe de 2 % (dont 0,10 au pro- fit du fonds commun des départements et des communes). » L'article 3 poursuit : < La taxe unique de 6 % sera perçue : « a) Sur les ventes effectuées par un producteur ou fabricant, soit à un commer- çant, en vue de la revente en l'état, soit à un consommateur. » Je ne saurais, ici, reproduire l'inté- gralité de ces textes. Mais je remarque — et c'est le point sur lequel j'attire spé- cialement votre attention — que la loi ne mentionne que « les ventes ». Or, le producteur « ne vend pas ». Il donne son film en distribution à un organisme qui agit la plupart du temps comme son mandataire. Les avances ou les garanties qu'il peut recevoir ne sont que des ver- sement « en compte » ou « à-valoir », mais ne constituent jamais des paie- ments. Le distributeur 4 ne vend pas » son film au théâtre. Et si l'on osait prétendre que le théâ- tre " vend » son spectacle au public, nous serions, je pense, assez forts pour arguer des taxes iniques qui nous écra- sent déjà et du reste l'article 2, ; 12, du décret de codification du 28 décembre 1926 répondrait par avance à cette pré- tention. Telle est donc, à mon avis, la position que nous devrions adopter : la loi, ni dans l'intention du législateur, ni dans son texte, n'est faite pour être appliquée à notre industrie. Pour défendre une pareille thèse, il serait évidemment nécessaire que l'ac- cord soit unanime, et qu'elle soit soute- nue par des voix autorisées. Il faudrait aussi qu'aucune branche de la corporation ne se désintéresse de la « Production », source vitale de l'Indus- trie. Il faudrait encore que les répercussions financières ne soient pas supportées par la seule «Production», comme cela vient en- core de se produire à la suite des contrats collectifs du travail. Le Cinéma national, dans son sens le plus élevé du terme, doit être construit har- monieusement, dans un juste équilibre des charges et des obligations. Il a une tâche assez lourde pour résister à l'envahisse- ment étranger, sans se livrer à des luttes intestines. Il faudrait aussi que se développât l'es- prit syndical, sans lequel aucune industrie ne saurait prospérer et qui, je le cons- tate avec tristesse, ne se manifeste guère dans notre corporation. Dans l'impossibilité où nous sommes de tenir des réunions suivies, je tiens en ce début d'année à vous faire part de ces con- sidérations qui méritent votre examen sé- rieux, comme je voudrais aussi attirer l'at- tention de mes collègues producteurs sur l'imminence des prochains débats sur le contrat collectif de la production, dont - à tort — ils semblent peu se soucier. Avec tous mes vœux, je vous prie de re- cevoir, mon cher collègue, l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Le Président : Marcel VANDAL. LE FILM FRANÇAIS EN ARGENTINE Prodigieux Essor de la Production Argentine Viviane Romance est la séduisante espionne Helda de l'Homme à abattre, d'après le roman de Charles Robert Dumas. Film de Léon Mathot Dans les bureaux de Majestic-Film nous avons eu la chance de rencontrer M. Hans Bredt, directeur de la location de la Société Argentina Sono-Film de Buenos Aires dont Je directeur général est M. Angel Mentasti, appe'é familièrement le « père » du cinéma argentin. C'est à AI. Mentasti, pionnier de l'exploi- tation dans ce pays, que revient l'initiative de la production du premier film argentin. - Le succès fut tel, nous dit M. Bredt, que maintenant notre Société produit 12 à 15 films par an. Il est évident que cette production natio- nale a battu sérieusement en brèche le film étranger, américain notamment. Le film français, lui aussi se voit très handicapé. - Nous ne pouvons plus éditer que des films français de grande qualité pouvant être projetés dans les salles d'exclusivité fréquentées par l'élite. Dans les autres salles le public, en grande majorité très fruste, ne veut plus que des films argentins ou des films d'actions. « Or, seuls les films américains nous ap- portent encore ce mouvement, ces chevau- chées tant appréciées. Les films français, à l'action assez lente, font trop réfléchir. « Veille d'Armes, Mayerling, L'Equipa- ge, voilà des films qu'il nous faut. Cependant même pour ces grands films, il nous est difficile de trouver des dates, car le marché est encombré par des Socié- tés accaparant 30 à 40 semaines de suite. » * * « Pour lutter contre cet état de choses, les maisons françaises auraient intérêt à créer une sorte d'échanges de films. « Sur 30 films argentins, il y aura bien quelques-uns qui intéresseront le public- français par leur nouveauté, leur genre mu- sical. De notre côté, on nous confierait un lot plus important de films français, parmi lesquels nous choisirons les films que nous estimons bons pour notre public, car ce qui rebute l'acheteur argentin, c'est la crain- te d'engager des frais pour un film dont il ne peut prévoir les possibilités de rende- ment. » En résumé, ce que nous propose M. Bredt, ce n'est, ni plus ni moins, un travail de collaboration étroite et suivie. Nous sommes heureux de soumettre cette idée à nos producteurs. Nous pensons qu'en analysant attentive- ment la proposition de M. Bredt, on trou- vera certainement une possibilité d'expan- sion pour le film français sur le marché argentin. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI!\E FR RAPHIE SE 13 tlIIIIIimiTTTTTIXITin H. Chabert nous parle des Marchés Étrangers M. Chabert, directeur avec M. Artus de la Compagnie Générale Cinématographique, est un homme actif. Grâce à cette activité, de nombreux films français, et de grands films, ont été projetés à l'étranger. M. Chabert qui travailla plusieurs années à l'Etranger dans le cinéma, est revenu en France il y a trois ans et il s'est consacré à l'exportation de grands films français, particulièrement dans les marchés qu'il connaît bien : Scandinavie, Orient et Pro- che-Orient et l'Italie. - Vous savez que notre société a monté l'affaire franco-italienne de Feu Mathias Pascal entre la Général Production de Pa- ris et la Colosseum de Rome. Grâce à cet accord nous avons pu ainsi obtenir le per- mis d'importation pour dix films français : La Bandera, Princesse Tam-Tam, Veille d'Armes, La Vie Parisienne, L'Or dans la rue, Les mutinés de l'Elseneur, la belle équipe. Club de Femmes, Un Grand Amour de Beethoven, et La Porte du Large. Nous avons vendu Les Yeux Noirs, Les Beaux Jours notamment dans la péninsule Scandinave et Club de Femmes a été vendu pour Le Monde entier, tandis que La belle équipe et Un grand Amour de Beethoven sont presque vendus mondialement. Je viens de signer pour la vente du prochain film de Hugon : Sarati le Terrible avec Harry Baur. Naturellement nous avons la vente exclusive de Feu Ma- thias Pascal et de La Dame de Pique. Ce dernier film est en préparation et Fédor Ozep en sera le metteur en scène, d'après l'œuvre de Pouchkine. « Le film français doit et peut passer dans tous les pays. 11 le faut de bonne qua- lité, d'envergure, et d'attrait international... mais avant tout, nous ne travaillons qu'avec des producteurs dont nous sommes sûrs, ce qui nous permet de ne pas décevoir les acheteurs étrangers. » Lucie Derain. Une grave crise menace le Cinéma Britannique TROIS COMPAGNIES EN LIQUIDATION Au cours de précédents articles sur le Cinéma Britannique, nous n'avions pas ca- ché la crainte que nous inspirait le dévelop- pement si rapide de la production anglaise. Nous avions montré quelle disproportion il y avait entre le nombre des films tour- nés, leur prix de revient excessif et leur possibilité restreinte d'amortissement, ce- lui-ci dépendant uniquement du marché américain. Les événements viennent de justifier ces prévisions plus vite que l'on ne pouvait le penser. De mauvaises nouvelles sont arri- vées de Londres cette semaine. Des faits très importants, et qui peuvent être lourds de conséquence pour l'Indus- trie Cinématographique Britannique, vien- nent de se produire : d'abord la mise en liquidation de trois compagnies, qui en réalité n'en sont qu'une seule : les trois maisons de Julius Hagen : Twickenham Film Distributors, J.H. Productions et Twic- kenham Studios. Il y a deux semaines on annonçait la prise en distribution des films de Twic- kenham Distributors par Wardour, la mai- son de John Maxwell, nouvelle inattendue qui avait déjà surpris Wardour Street et ne laissait rien présager de bon La mise en liquidation des trois affaires de Julius Hagen ne serait pas si grave en elle-même, si elle n'était pas regardée dans les milieux financiers comme un prélude à d'autres événements du même calibre. Et c'est là le second fait, le plus im- portant. On annonce officiellement que deux des cinq grandes banques anglai- ses ont décidé de ne plus avancer un sou pour la production de films, même si le rapport de ces films était garanti par des assurances. Cette crise très grave est le résultat d'un trop rapide développement. On a fait trop de films, on a eu trop facilement d'argent pour les faire, on a dépensé sans compter et on a fait des films très chers ne pouvant raisonnablement s'amortir. En 1936 on a dépensé cinq millions de livres pour un ensemble de 200 films an- glais. Le maximum que puissent rappor- ter ces films est trois millions de livres. On doit donc s'attendre à une perte d'au moins deux millions de livres, soit plus de 200 millions de francs. Le Cinéma anglais commence à payer les frais de deux années d'erreur... Rappelons une fois de plus le grave avertissement de John Maxwell, en septembre 1935 : « Le cinéma anglais n'est pas un nouveau Klon- dyke, où il n'y a qu'à se baisser pour ra- masser l'argent ». Interviewé voici quelques jours, le Prési- dent de British International, membre éga- lement du Conseil d'Administration de Gaumont British, a déclaré : » Ce qui me surprend, c'est que cette crise ne se soit pas produite plus tôt. Des sommes d'* cent énormes ont été gaspillées entre les mains de gens sans expérience... On doit regretter que des compagnies dis"' aissent, mais cela est nécessaire pour ia stabilité de l'indus- trie. Seuls les gens sérieux pourront res- ter et vivre. » La façade du Caméo de Lille lors de la sortie de Port-Arthur dans cette ville, Les Producteurs anglais avaient espéré qu'avec des films coûteux, ils feraient lu conquête du marché américain, et cet es- poir seul avait justifié leurs dépenses. Mais le marché américain est resté fermé aux films britanniques saufs quelques ex- ceptions. Les films faits à Hollywood peuvent compter sur le rapport du marché anglais, les films faits à Londres ne doivent et ne peuvent généralement compter sur un rap- port du marché américain. La Presse Cinématographique anglaise et la grande Presse ne cachent pas la gravité de la situation, mais avant tout on cherche à éviter une panique qui pourrait dégéné- rer en catastrophe générale. Certaines grandes maisons ont pris les devants et ont garanti la solidité de leur position, tel London Film dont l'arrange- ment de distribution dans le Monde par United Artists assure un revenu certain sur le marché américain. On regrette qu'un vieux pionnier de l'In- dustrie comme Julius Hagen, dont les affai- res ont toujours été sérieuses, ait été le premier touché. Dans un prochain article nous tiendrons nos lecteurs au courant de la marche des événements. De l'avis général, l'avenir n'est pas rose pour les Producteurs anglais. Pierre AUTRE. VOYEZ "PARIS" en 4e page de couverture 14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le contrat collectif de l'Exploitation est toujours en discussion Mardi 12 janvier, environ trois cents di- recteurs de Paris, de Seine, Seine-et-Oise et Seine-et-Marne se sont réunis au Palais des Fêtes pour entendre le projet de contrat collectif élaboré par les syndicats et dont les textes vont servir de base dans les dis- cussions qui se poursuivent avec les syndi- cats du personnel. La séance a été assez houleuse. De nom- breuses interventions ont eu lieu. Les plus remarquées furent celles de MM. Morel, Phélippot, de Lobel, Lobe et Samuel. Ce dernier se plaît à faire figure de prophète de malheur; il a annoncé à l'assemblée sa prochaine nomination au ministère des fi- nances pour contrôler les recettes et les déclarations fiscales des grosses entreprises d'exploitation. Dans son ensemble, peu de chose est à retenir de cette réunion. Nous signalerons pourtant : 1° La volonté unanime des directeurs de rester maîtres chez eux ; 2" Leur désir de conciliation et leur volonté de vivre en parfait accord avec leur personnel. A l'issue de la séance, l'ordre du jour que voici, rédigé par M. Philippot, a été adopté à l'unanimité : L'ORDRE DU JOUR La Réunion générale des Directeurs de Cinémas, syndiqués et non syndiqués, de la région parisienne (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne), En sa séance du mardi 12 janvier 1937, au Palais des Fêtes de Paris, . .Après avoir examiné les diverses reven- dications présentées récemment par les Syn- dicats du personnel des salles, Rappelle qu'au mois de juin 1936, les di- recteurs de cinéma ont accordé à leur em- ployés de multiples avantages moraux et matériels, alors que la situation générale de l'Exploitation, ainsi que la période estivale, ne s'y prêtaient pas; Rappelle que l'Exploitation cinématogra- phique a été alors la seule, entre toutes les branches du spectacle, à accorder ces avan- tages et que la totalité de ceux-ci n'est pas encore obtenue, ou demandée, par le per- sonnel dans certaines autres catégories du spectacle; Constate que, sauf en quelques cas exceptionnels, les Directeurs de Cinéma n'ont pas été individuellemment saisis par leur propre personnel de revendica- tions quelconques, ni pour les salaires, ni pour les conditions de travail, et que les relations entre employeurs et em- ployés ne donnent actuellement lieu à aucune contestation dans le cadre des entreprises; Constate d'ailleurs, à ce sujet, que les tarifs de salaires et les conditions de travail présentement en vigueur dans les Théâtres cinématographiques sont de beaucoup supérieurs à ceux existant dans les autres branches de l'économie nationale, et même dans celle concer- nant les travaux insalubres, le travail à la chaîne et le travail de nuit terminé après l'arrêt des moyens de transports en commun; Et, pour prendre l'exemple du salaire heb- domadaire minimum de la catégorie la moins payée dans les Théâtres cinématogra- phiques, tient à souligner que le salaire de base des ouvreuses et placeurs était, jus- qu'au 31 décembre 1936, de 255 francs par semaine, soit 1.105 francs par mois, et que, par décision patronale, il a été porté, à da- ter rétroactivement du l'r janvier 1937, à 280 />. 50 par semaine, soit à 1.215 fr. 50 par mois. Après avoir entendu, d'autre part, l'ex- posé de la délégation patronale. Après avoir examiné les termes de la let- tre rédigée par elle le 23 décembre, après l'entrevue patronale-ouvrière tenue au Mi- nistère du Travail sous la présidence de M. Jules Moch, Secrétaire général de la Prési- dence du Conseil. Et après avoir étudié les articles du pro- jet de la Convention collective rédigé par la délégation patronale, Confirme sa volonté de voir les rap- ports entre employeurs et employés dé- terminés par une Convention collective du Travail, A GALLET RLd£auX'Féclame & Rideaux de Scène Fonctionnant Etecùiquemml ou non BUREAUX ET ATEUERS: I7& 19 RUE PAUL ÔOUDAY LE. HAVRE TET-' 2 UGNEs(!o-ô9 Approuve sa délégation de s'être placée dans le cadre légal et d'avoir pris l'initia- tive de réclamer l'application de la loi du 26 juin 1936, Regrette que les propositions avancées par la délégation patronale aient dépassé les />ossibilités présentes de l'Exploitation ciné- matographique écrasée par les taxes et sou- ligne que l'incidence de toutes nouvelles charges pour les Théâtres cinématographi- ques se fait immédiatement sentir dans l'en- semble de la Cinématographie, Tenant compte toutefois de la situation grave devant laquelle s'est busquement trouvée la représentation patronale, Tenant compte également de l'interven- tion du Gouvernement désireux d'éviter toutes perturbations dans le spectacle en pé- riodes de fêtes, et de son appel à la conci- liation. Maintient sa confiance à sa délégation, mais lui donne le mandat formel de ne pas aller au-delà des propositions déjà avan- cées par elle, Et, dans le cas d'une impossibilité d'accord amiable, lui donne mission de retirer ces propositions pour s'en tenir strictement, au cours des discussions ultérieures ou en arbitrage, aux termes de l'accord collectif du 16 juin 1936. Dès le lendemain, mercredi 13 janvier, les discussions ont été reprises entre Directeurs et employés. A noter que n'importe quel di- recteur peut participer aux travaux; il suf- fit de se renseigner au siège du Syndicat Français, 18 boulevard Montmartre. Il est à prévoir que des pourparlers seront encore longs et ardus, car toutes les catégories d'employés, y compris les musiciens, dési- rent figurer dans le Contrat collectif. Nous espérons que les Directeurs de salles com- prendront l'efTort énorme que représente ce travail. MM. Raymond Lussiez, Roger Weill, Yvart, Rastide, Gérard, Brocard, Blond'hin, Granon, Roux et tous les admi- nistrateurs du Syndicat ont droit à la gra- titude de tous les propriétaires de salles. Nous espérons également que dans les discussionss futures, exploitants et em- ployés voudront bien penser aux autres branches de l'industrie, à la production surtout. En fin de compte c'est la production française qui supportera les frais d'une exploitation « trop chère ». Que l'on fasse donc bien attention, on décidera du sort des millierss d'ouvriers de nos studios et de nos laboratoires. L'amortissement de nos films est ter- riblement limité, de grâce ne l'oubliez pas. — Marcel Colin-Reval. EXXXXXXXXXXX CINE RAPHIE SE 15 rTYYTYTTTTTTTTTTTTTTXTTl f GRANDE FÊTE ANNUELLE DU CINEMA organisée par L'AMICALE DES REPRÉSENTANTS DE MAISONS DE LOCATION DE FILMS sous la Présidence de M. Louis AUBERT, Député Président d'Honneur de l'Amicale LE MERCREDI 3 FÉVRIER dans les Salons du PALAIS d'ORSAY à 20 heures précises. DE PLUS EN PLUS FORT... DEUX FILMS Pour 2 fr. 75 bkkï i uni h ni iw UNf CASSE-CROUTE et PRIX A MARCHANDER Un journal régional nous signale qu'un tablcnient dans la salle obscure. Ventre directeur des Vosges vient d'avoir une idée affamé n'a pas d'oreilles... géniale : Pour 2 fr. 75, ses spectateurs du jeudi ont droit : 1" Au spectacle comprenant deux grands films; 2" A un bock ; 3'' A un casse-croûte (frites ou sandwich). Attendons encore un peu. Bientôt on nous annoncera le ciné-dortoir ou, peut-être, comme le dit notre correspondant qui exa- gère sûrement, le cinéma-hôtel garni. Et après cela, on viendra nous dire que le spectacle ne gagne pas d'argent. Pour 2 fr. 75 brut, le directeur fournit : LES ANCIENS DU CINÉMA Les Anciens du Cinéma ont donné leur premier déjeuner de 1937, mercredi der- nier 6 janvier, au restaurant de l'Ecu de France. M. André Debrie présidait. Pendant tout le repas, qui fut succulent, la plus franche cordialité ne cessa de ré- gner. Il y avait parmi les convives : MM. De- marià, Cerf, Paul Kastor, Astaix, Holm- berg, Aylmer, Atachène, Me Georges Levê- que, Jean Mariani, Monat, Parisot, Tricot, Druhot, Roussel, Morel, Delcourt, Thissier, Pouchet, Lussiez, Yvarit, Leroy-Dupré, Mertz, Destannes, Bêle, Blondeau, Liardet, Dupont, Geran, Mlles Hacquart et Champe- tier, Mmes Dupont, Nachbaur et Dinné. M. Louis Aubert s'était excusé. Au dessert, M. André Debrie prononça, non pas un discours, mais quelques mots de sympathie à l'adresse des Anciens du Cinéma et de tous les cinématographistes. Il salua la mémoire des disoarus de l'an- née, entre autres celle de M. Brézillon et de M. Dogimont et forma des vœux de prospé- rité pour tous. DU NOUVEAU ! DE L'INÉDIT ! Cette Semane : 2 GRANDS FILMS /HEHERAZADË VIVRE ET AIMER et LOUISIANE éme marchander! A 2 h. 30 : MATINÉE ENMNTINE -jERfants 1 fr. • On peut fnèi Un CRANB CONCOURS «st ouvert doté d f 3 prix : 1*r prix 200 fr. ; 2« prix 100 tr. 3'- prix Un abonnement de d mois a « L Est Républicain » a la personne qui dira quel est le plus joli de ces 2 films et lira combien nous recevrons de réponses. Adresser ou déposer le* réponseé à SHÉHÉRAZADE *n y joignant lé ticket d'entrée. Le samedi, pour 3 francs il y a le casse- trois heures de spectacle, soit deux films; croûte au choix, mais pas de bock. Et le dimanche, pour 3 francs, il n'y a plus que des frites. Ce dernier jour, il v a séance permanente de 13 h. 30 à 21 heures. On ne dit pas si le client arrive à manger confor- un bock ; une collation, et le chauffage sans supplément. Brave directeur philanthrope, vous ferez l'admiration de toute notre corporation... F. MOBEL. UN JUGEMENT TRES IMPORTANT Vente ou Location ? 10 o/o ou 30 o/o ? SIGNORET JATHRHI* UWVIL1E SA8UEU *■ .tu BAY • ARUTTY W,WKHBr1E ÏIJSUR ; -MJMeSfe -ftjHUVRE VEKIAT iw.SrïU* Une très belle composition de Vénabert pour l'affiche U morceaux, imprimée par iaCinématographie Française A l'occasion de difficultés qui se sont élevées entre un de nos plus distingués producteurs et une société distributrice, la septième chambre du Tribunal, sous la présidence de M. Malvézy, et après plai- doirie de M Rapoport pour le produc- teur, a rendu un jugement dont il nous paraît très important d'extraire le pas- sage suivant. Il s'agissait de savoir si la commis- sion de 30 % stipulée au profit du dis- tributeur pour les contrats de locations passés par ce dernier avec les exploi- tants et destinée à couvrir précisément ses frais généraux d'organisation de la distribution est due également dans le cas où cette distribution s'est réalisée par la vente à une seule personne. Bien que cette opération ait été qua- lifiée « location » par la maison de dis- tribution, le tribunal a jugé comme suit : » Attendu qu'en vertu du contrat qui liait les parties en principe, les « ven- tes » du film étaient prévues seulement pour l'étranger (Belgique et Suisse ex- 16 rTYTTYXXXXIXXXXIXXXXrXXl CINE FR RAPHIE SE Harry Baur et Jany Holt dans Un grand Amour de Beethoven. Un film d'Abel Gance. ceptées), tandis que la «location « était prévue seulement pour la France, la Suisse et la Belgique; « Que dans le premier cas (vente) le distributeur était en droit de percevoir une commission de 10 ',, et dans le second cas (location) une commission de 30 ,, en raison des frais beaucoup plus élevés que nécessitait l'organisation de la distribution du film ; « Que, dans l'espèce, il appert des renseignements fournis au Tribunal par le sieur Louis Aubert et par la Fédéra- tion des Chambres syndicales de la Cinématographie française qu'il est assu- rément logique, pour déterminer le quan- tum de la commission, d'envisager l'im- portance des frais que nécessite la dis- tribution; « Que le sieur X..., auquel le film avait été concédé pour l'Algérie, a sup- primé la presque totalité des agences locales de distribution, si bien que lors- que les distributeurs traitent avec lui, ils n'ont aucun des frais ni des charges de la distribution proprement dite ; « Qu'il échet, en conséquence, de dire que la commission bien qu'applica- ble à une location faite sur un territoire français, mais non en France continen- tale, ne doit pas être perçue à raison de 30 %, mais à raison de 10 ' ,, comme s'il s'agissait d'une vente à l'étranger. » Suzy Prim dans La Reine des Resquilleuses tXIXTXTTIXXXTTXTITTTTTTÏ Grenoble capitale duDauphiné possède lO Salles Genoble. - Le dernier recensement de la population a indiqué que la ville de Grenoble comptait 96.000 habitants. L'aug- mentation depuis quelques années a été assez sensible. Si l'on ajoute à ce chiffre les populations de la banlieue, on peut es- timer que la capitale du Dauphiné, possè- de actuellement, en chiffres ronds 100.000 habitants. Dans le domaine cinématographique, pour satisfaire ces 100.000 personnes, Gre- noble comporte 10 salles de Cinéma dont ci-dessous nomenclature, genre et nombre de places : Rex, première vision 1.200 places Royal, 1.200 » Familia, — 1.200 » Palace, 1" et 2me vision 800 » Sélect, 2m' vision 800 » Eden, V vision 1.200 » Modem, salle de quartier . . 600 » Scala . . 600 » Odéon . . 600 » Cinévox, salle d'actualités . . 200 » La Société Pathé contrôle le cinéma Roval, qu'elle détient en location. La G.F. F.A. contrôle le Palace, qui lui appartient. Le Familia est propriété de la Société Pou- lain (fabrique de chocolats). L'Eden est ex- ploité par la Société Boulin et Cie, de Lyon. Un journal quotidien de Lyon a des inté- rêts dans l'affaire du Cinévox. Les salles de première vision font mati- née et soirée tous les jours, avec deux ma- tinées le dimanche. Le Cinévox, à l'exem- ple des établissements similaires, fait du permanent de 10 heures du matin à mi- nuit. A l'exception du Cinévox, les cinémas grenoblois offrent, chaque semaine, à la po- pulation, un nombre global de fauteuils qu'on peut évaluer à 115.000 environ, dé- passant ainsi de 15.000 le nombre d'habi- tants. Au temps de la « prospérité » les en- caissements hebdomadaires de toutes les salles réunies atteignaient une moyenne de 200.000 francs. Ce chiffre, depuis/ lonfj- temps, a subi des changements. Le plafond pour un établissement comme le Royal, par exemple, avoisinait les 70/80 ou 90.000. On n'enregistre que très rarement des sommes de ce montant, dans un établissement. La baisse des recettes, pour chaque salle, s'est trouvée parfois assez sensible du fait, dans ces dernières années, de l'augmentation du nombre de salles. Actuellement, le Rex est le cinéma en vedette. Etablissement très confortable, et bien programmé, il arrive généralement en tête, au point de vue recettes. Le Royal a subi dernièrement d'impor- tantes réparations et embellissements qui. avec une programmation à nouveau régu- lière, peuvent lui permettre de reprendre sa place d'autrefois. H. REVOL. COLONIAL FILM EXPORT BAUDOIN' SAINT-LO & Cie S. A. R. L. au capital de 300.000 h* FILMS EN STOCK. — MARCHÉ LIBRE. — EXCLUSIVITÉ ORGANISATION SPÉCIALE pour les COLONIES FRANÇAISES tl, Boulevard de Strasbourg, PARIS (10*) obie-Ad™.- . cinebaudon-paris R. C. Seine 351-148 Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue LInnée Tél. : PROVENCE 63-10, 63-11 LA DIRECTION DE WARNER BROS. ,NviTE CORDIALEMENT MESSIEURS LES DIRECTEURS A ASSISTER AUX PRÉSFNTaTIONS DE : ERROL FLYNN OLIVIA DE H A VILLAND LA CHARGEA BRIGADE LEGERE avec PATRIC KNOWLES - HENRY STEPHENSON NIGEL BRUCE -donald crisp-david niven-robert barrât £& L k i. '*%" I Mise en scène de MICHAEL CURTIZ A PARIS : A MARSEILLE A LYON : A LILLE : A BORDEAUX QUI AURONT LIEU : JEUDI 21 JANVIER à L'APOLLO MARDI 26 JANVIER au CAPITOLE MERCREDI 21 JANVIER au PATHÉ-PALACE VENDREDI 29 JANVIER au CAMÉO MARDI 26 JANVIER à L'APOLLO A BRUXELLES: MARDI 26 JANVIER au MÉTROPOLE WARNER BROS. FIRST NATIONAL 25, RUE DE COU BELLES, PARIS Ot"> Venle exclusive pour le Monde entier COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15 RUE LORD-BYRON, PARIS balzac 04-00 ♦ * are OEUVRE TUI production ANDRÉ HUGON - si r\. IkNTE \\U M0NT-CENI5 . 20 CINE A BILLANCOURT Le§ Déffourdis de la W A cause de la sœur du colonel, l'ambitieuse Hortensia, qui veut faire jouer sa tragédie en vers, L'Orgie romaine, le co- lon (A Leïaur") l'ait répéter ladite tragédie par trois hommes de sa troupe, les trois dégourdis de la 11": Fernandel, Hivers cadet et Malbert. Et Fernandel apparaît devant Lefaur, vêtu d'une che- mise de soie verte, les épaules nues, le chef couronné d'une guirlande de roses de papier. « De la tenue, moins de cruauté. Soyez digne dans la débauche. N'oubliez pas que vous êtes em- pereur, notre ivresse doit être impériale et non celle d'un (dis- eur poivrot. » La presse assiste, avec une impassibilité contrainte, à cette entrée burlesque de Fernandel. Mais, la scène finie, les rires se déchaînent. Et l'on admire les tatouages de l'un des « dégour- dis » On n'a pas la chance de voir tourner la délicieuse Gi- nette Leclerc, c'est-à-dire Nina Vermillon qui n'appartient pas à cette scène. Maurice Lehmann, producteur des Dégourdis de la 11" et l'auteur, Mouézy-Eon, regardent Christian-Jaque tour- ner le plan avec son habituelle et minutieuse rapidité. Et, dans les couloirs du studio, on croise des dames en robes à frou-frou et des soldats en pantalons ga- rance... On se croirait revenus à l'avant-guerre, c'est assez récon- fortant... Rappelons que l'opéra- teur est Marcel Lucien et que l'on verra dans la distribution : Florencie, Lemontier, Lacour, Andrex et Mines Mouette Dinay, Nicoleny. Décords de H. Gys. Lucie Derain. ON ANNONCE ■ LA MADONE DES SLEE- PINGS va connaître à nouveau le studio. Edwige Feuillère in- terprétera la belle et fascinante Lady Diana. M YOSHIVARA .sera réalisé par Max Ophuls. Interprêtes : P. R.-Willm et Sessue Haya- kawa. ■ LE PASSAGER. Chris- tian-Jaque tournera ei} mars ce film, d'après le scénario de J. de Baroncelli, pour les films Sig- ma. M DOUBLE CRIME SUR LA LIGNE MAGINOT. Victor Francen se prépare à jouer un officier dans le cadre très aus- tère et mystérieux des casemates île la Ligne Maginot. Félix Gan- déra travaille an découpage. Robert Gys étudie déjà les ma- quettes pour la reconstitution des forts. ■ HISTOIRES DE FRANCK. — La célèbre pièce de Sacha Guitry ira-t-elle à l'écran? On en parle fort. M GRAINE AU VENT. -On se souvient que ce film fut réa- lisé déjà en muet, d'après le scé- nario de Lucie Delarue-Mar- drus. Harry Baur interprétera le ré>le principal. Jacques Mills fera la mise en scène. ■ SARATI LE TERRIBLE. Egalement avec Harry Baur, ce drame de Jean Vignaud (jadis réalisé en muet avec Henri Bau- din) sera tourné sous peu de temps par André Hugon. On parle d'une danseuse espagnole pour le principal rôle féminin. ■ BANZA1 c.s7 en préparation. Réalisateur Granovsky, d'a- près un scénario de Maurice Dekobra. Là encore, Edwige Feuillère jouera le premier rôle. M LE TOMBEAU INDOU. Aux Indes, en ce moment. Ri- chard Eichberg tourne les ex- térieurs d'un grand film d'aven- tures, et dans la version fran- çaise on verra Pola lllery, Ro- ger Duchesne, René Ferté, Daniel Mendaille et Guy Sloux. ^eC-lSTRE/v,^ ^E VUE - SYNCHRONISATION , B? d'Aurelle de Paladines PA _XVM? TEL.GALVANI 5349 K\PHBE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Travail da Épinay ARSENE LUPIN. - D'après le roman de Maurice Leblanc, L'AGENCE BARNETT ET Cie, Diamant-Berger tourne une nouvelle aventure d'Arsène Lu- pin avec Jules Berry, Signo- ret, Suzy Prim, Suzanne Dehelly, Rosine Deréan, Tho- my Bourdelle, Âbel Jacquin. Ce film est rempli de poursuites, coups de revolver et dispari- tions. Et Jules Berry apparaîtra sous des aspects différents. Francœur Après avoir tourné pendant près de quinze jours dans de très beaux décors plantés ici, Raymond Bernard et sa compa- gnie sont allés terminer MAR- THE RICHARD à Joinville. On prépare : YOSHIVARA de Maurice Dekobra, réalisa- tion de Max Ophuls qui sera tourné ici à la fin du mois. Pr. : Milo Films. Billancourt BOISSIERE. On peut voir, rentrés de Maubeuge où furent reconstituées les aventures ima- ginées par Pierre Benoît dans le décor de la guerre reconsti- tué avec la collaboration des paysans déguisés en soldats al- lemands, les artistes qui inter- prètent ce grand film dramati- que. Spinelly, Lucien Nat, Pierre Renoir, Jean Yonnel et leurs partenaires. Fernand Ri- vers règle une scène. Le « si- lence » fatidique a résonné. Gys s'affaire près d'une fenêtre où la lumière découvre une perspec- tive de toits et de collines. LES DEGOURDIS DE LA 11e. — D'après le vaudeville célèbre de Mouèzy-Eon, adapté par Jean Aurenche, Christian-Ja- que tourne un film très amusant avec Fernandel, Rivers Cadet, Malbert, André Lefaur (qui le Colonel), Ginette Leclerc, Saturnin-Fabre (l'Inspecteur), Pauline Carton (Hortensia). (Pr. : M. Lehmann). Entre le duel et les supplices Fernande ê sourit dans " François Ier " // n'y a pas de rôle où Fer- nandel se soit plus sacrifié que dans celui de François I", ou plutôt d'Honorin des Meldeuses, seioneur de la Renaissance que l'imagination féconde de Paul Fékété lui permit d'incarner tout en le faisant vivre au XX" siècle... Mais je me garderai bien de vous révéler l'étonnant stra- tagème employé par Fékété et le metteur en scène Christian Jaaue pour passer dans ce film de 193(i à 1 52(> et faire porter au régisseur d'un théâtre forain les brillants atours d'un seigneur de la cour de François I". Nous avons successivement as- sisté au combat singulier qui opposait Fernandel (Honorin des Meldeuses), au comte de Lautrec (Jean Marconi) dans un décor représentant la cour du château d'Amboise toute parée de ve- lours fleurdelisés, et à sa mise à la torture dans un impression- nant caveau de supplices, sous le ricanement cruel de Maitre Ferron (Henry Bosc), leauel se croit trompé par lui. Voici du reste la ravissante Madeleine Ferron, dite la Belle Ferronniè- re, qui offre sous la résille de j, èrles le doux visage blond de Mona Goya. Et, en civil, François I", alias Aimé Simon Girard reçoit la Presse cinématographique Pari- sienne... François Ier sera un grand film burlesque. Il est in- terprété également par Rignault (Henry VIII), Sinoël (le fantô- me). Mihalesco (Cagliostro), Le- montier (La Palice), Alice Tissot (la duègne). Le film est mainte- nant au montage. — L. D. COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre, 130, PARIS Tél. i GITTENBERG 1 5-1 1 et 1 5-1 2 COPIE DE DÉCOUPAGES | 2 FRANCS LA PAGE LIVRAISON EN VINGT-QUATRE HEURES ♦♦♦♦♦♦♦ ♦.♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 21 us les Studios Joinville MARTHE RICHARD. Ray- mond Bernard commence une série de scènes se passant dans de grands ensembles Ses trois protagonistes, Edwige Feuil- lère, Erich von Stroheim et Jean Galland terminent des scènes ensemble. Von Stroheim aura terminé cette semaine son interprétation. Le grand décor prévu représentera une boîte de nuit de San Sébastian pendant la guerre. Ajoutons que Marthe Meilot, Marcel-André et J. Ferny s'ajoutent à la distribu- tion. LA NUIT DE FEU. Le film se poursuit (S.E.D.I.F.). L'HOMME A ABATTRE. Léon Mathot a enregistré une jolie chanson de J. Lenoir, dé- taillée par Viviane Romance sur un plateau de music-hall où dansaient de jolies filles en mail- lots. Jean Max, Bernard Lan- cret, Jean Murât assistaient en dehors du champ à cette attrac- tion. On prépare : LA CHEVRE AU PIEDS D'OR. (Pathé Con- sortium). LA GRANDE ILLU- SION (.1. Renoir). LE MESSAGER (P. Consor- tium). La Vileffe FRANÇOIS I". - On monte ce film dans les ateliers de mon- tage. LA TOUR DE NESI >\S Dans les salles sombres du Lou- vre, Marguerite de. Bourgogne (Tania Fédor) reçoit une délé- gation d'ambassadeurs napoli- tains venus lui apporter l'hom- mage de leur souverain. Jean Weber aux cheveux blonds (Gauthier d'Aulnay) regarde sa gracieuse souveraine. Tandis que machiavélique, l'aventurier Buridan (Jacques Varennes) inédite on ne sait quel coup d'éclat. (Ratisbonne). Porte des Ternes On enregistre : Les versions françaises de : NO MORE OR- CHIDS (Echec au Prince). Pro- duction D.U.C. (metteur en scè- ne Maurice Derblay). ROAMIND LADY. Production D.A.F. (Mise en scène M. Via- lard). On prépare : La version française de : TUNDRA. Pro- duction C. P. L. F. FRIPONS VOLEURS ET Cie. Maurice de Canonge tourne ce lï I in comique adapté de BOU- LOT AVIATEUR, de G. de la Fouchardière, et A. Laubreaux. Interprètes : Marguerite Mo- reno, Michel Simon, Robert Arnoux, Jacqueline Daix, Abel Jacquin, Lisette Missler. Pr. Trianon Film. François I On termine L'AMOUR VEIL- LE. Pr. : Orienter. Courbevote TROIS ARTILLEURS DANS UN PENSIONNAT. Le film est en voie de terminaison. (Von- das). FRIPONS VOLEURS ET COM- PAGNIE. — Ce film va venir s'installer ici au début de la se- maine prochaine. Neuilly On monte : BLANCHETTE. On prépare : un grand décor pour BUENOS-AIRES. ♦ Pierre Billon réalisera « Le Poisson Chinois » On a déjà annoncé que le Poisson chinois sera tourné pro- chainement, avec une grande partie d'extérieurs, dans les Ral- kans. Nous pouvons annoncer maintenant que c'est Pierre Bil- lon, le réalisateur de Courrier Sud, qui sera chargé de la mise en scène de ce film tiré de l'œu- vre de Jean Bommart, qui a reçu le premier prix du roman d'aventures. Le dialogue sera signé par Jacques Natanson, le célèbre au- teur dramatique et la produc- tion sera dirigée par Georges Lampin. Production des Films Héraut, distribuée par Pathé Consortium Cinéma. TOUS RISQUES ™L£T ÉTUDE de TOUS CONTRATS COMPACNIES FRANÇAISES LLOYD'S ts CABINET .. * LEOHARTIER&DARDONVIUH f okoee u mi - bcu» i miuiuunt itou» lboû . Fn j 54, FAUBOURG MOHTMARTHE, PARIS m - Tél.: TRU0A1HE 71 RfPHIE KIIXXXXXEXXXXXXXX! Claude Miy et Jeinne loury dans une scè îe de Prends la Route. Grand film d'exté-ieur réa'isé par Jein Boyer. ON ANNONCE ■ BARRE BLEUE. — Avec des statuettes (mimées par le sculp- teur René Bertrand, Jean Painlevé réalise un film abso- lument nouveau, conte de fées en sculpture animée et en couleurs. Jean Vincent Bréchi- £nac a écrit le texte de BARBE BLEL'E, et Maurice Jaubert s'est chargé de l'accompagne- ment musical. 1 PLUS ON EST DE FOUS. Maurice Cammage tourne en ce moment aux sports d'hiver, celte comédie avec Duvallès. ■ TROÏKA. Jean Dréville prépare ce film qui sera le pre- mier d'une série de trois qui comportera LA SONATE A KREUTZER de Tolsto (pour Forrester-Parant) et MAMAN COLIBRI Ménilmontant int de Saint- Maurice J Iodé Western Electric ÉNÉRALE : ENÉ GUISSART :. ELGIQUE et SUISSE par : ; I INDÉPENDANTS DE FILMS ^C N CS *~** \ /»0 W* -•»- >n H &* m I « 1 » y ri-x % jrir £m ijk '"'Mfclk 35ï su»»» Jeudi 21 Janvier, 10 h., au Marignan FORRESTER-PARANT PRÉSENTE ELVIRE POPESCO et ANDRE LEFAUR da ns UN FILM DE CHRISTIAN JAQUE LA MAISON D'EN FACE iiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimiiiiiiiNiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiim d'après la célèbre pièce de PAUL NIVOIX adaptation cinématographique de l'auteur avec PIERRE STEPHEN PAULINE CARTON MILLY MATHIS PAUL FA1VRE et CHR1STIANE DELYNE et ANDRE BERLEY Musique de PAUL M1SRAK1 sonorisée par les Editions RAY VENTURA et Cie Assistant: FRANÇOIS CARRON Directeur artistique: PAUL NIVOIX Directeur de Production : JEAN ROSSI ^Hi^ FORRESTER -PARANT ^ffifc */*îTÈ PRODUCTIONS p§P§ 150, CHAMPS-ELYSÉES, PARIS Téléphone : BALZAC 06-05 et la suite ^^^M Vente a l'Etranger: FILMEXPORT, llôbis, Champs-Elysées, Paris Bal. 03 0 1 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A MAUBEUGE \mm mm a immt ~u\\mi Maubeuge. — Le cinéma fixant pour quel- ques heures sou quartier général dans les faubourgs de Maubeuge, vient de mettre en ébullitiôn la foule des habitants, curieux d'un spectacle qui ne leur est pas familier. Tandis qu'au sortir d'une nuit pluvieuse, le soleil faisait une apparition imprévue dans un ciel uniformément bleu - - d'un bleu à rendre jaloux les méridionaux de la i loupe! - Fernand Hivers se préparait à donner le premier lotir de manivelle de son nouveau film Boissière adapté par ses soins du beau roman de notre aimable académi- cien Pierre Binait, film qui fiqure au pro- gramme annuel de la D.l'.C. Sui la mute nationale qui conduit t) ta frontière la circulation subissait les rigueurs des exigences du film. On dut même établir un barrage pour dégager totalement l'accès des parties fortifiées dans lesquelles allait se jouer la dramatique scène finale de Bois- sière... qui se trouvait, par un paradoxal retour des choses, venir en tête du plan de travail. Bientôt on vit déboucher, montant de la ville, un peloton de soldats allemands. Les « casques et pointe » furent accueillis avec une stupeur non .dissimulée f>uis. et l'éton- .nement succéda la raillerie. Mais les braves garçons de chez nous qui jouaient les «prus- siens» entendaient bien ne pas supporter le poids de leurs... uniformes! Et pour té- moigner avec énergie de leur bonne foi ils se refusèrent à défiler au classique pas de parade! Il fallut toute l'énergie souriante de Fernand Hivers pour les ramener à de meil- leures dispositions... artistiques! Enfin un taxi vint conduire sur les lieux de mhi exécution Adlonne Ilébet*.'. alias Spinellg, vedette de Boissière. On sait qu'à la fin du roman Adlonne Hébert, condamnée à mourir pour avoir assuré la vie sauve « des soldats français, est passé par les ar- mes dans les fossés de Maubeuge. Le film ne changera rien Marignan, i) h. 15, Les Films A. Tauzin. Les Hommes nouveaux. JEUDI 21 JANVIER Apoilo 1(1 heures, Warner Bros First National. La charge de la brigade légère. Marignan, 10 h., Forrester Parant. La Maison d'en face. DATES RETENUES Lundi '2.' janvier: Auberl-I'alaee, 10 h., A Minuit le 7 (Presse) C.P.L.F. Mardi 20 janvier : Marignan, 10 h. Courrier Sud, P.C.C. Mercredi 27 janvier : Aubert-Palace, 10 h., A Miniit le 7 (Direjteml, C.P.L.F. Vente Pal., Paris, 27 janvier, 14 h., en 3 lots : Terrain, Bâti- ments, Studios cinématographi- ques, sis à Epinav-s. -Seine, rue du Mont, 10. M. à px 335.000 fr. Terrain à Epinav, 14, bd Genne- villicrs. M. à px 40.000 fr. Ter- rain à Epinay, bd Gennevilliers, r. du Port, chemin Halagc. M. à px 20.000 fr. S'adr.: M"" Bethout, avoué; Regnard, syndic. MISTRAL César SARNETTE. SJ. Direcieui Propriétaire CAVAILLON (Vaucluse) L'IMPRIMERIE au- SERVICE DU CINEMA Vous invite a ne pas passer sur votre Ecran les grands tims suivants, sans lui demander échantillons de la publicité qu elle a créée pour eux : CÉSAR LE ROI L'AMANT DE Mme VIDAL UNE GUEULE EN OR LA PORTE DU LARGE LES HOMMES NOUVEAUX AU SON DES GUITARES TARAS BOULBA L ARGENT SOUS LES YEUX D'OCCIDENT LES LOUPS ENTRE EUX LES DEUX GAMINES LA JOUEUSE D ORGUE ■ VIA BUENOS-AYBES. — Vendredi dernier, Les Films Azur ont reçu au studio de Neuil- lij, les membres de la presse, invités à assister aux prises de vues du film VIA BUENOS- AYRES, réalisé par Dimitri Kir- sanoff avec Berval, Paul Azaïs, Colette Darfeuil, Nino Costan- tlni, Nadia Sibirskaïa, Milly Mathis, Robert Le Vigan, Si- noël, Lucas Gridoux, Clarel, Sergeol, E. Delmont, F. Fla- ment, Teddy Michaux, etc. GIGOLETTE » Pellegrin Cinéma vient de présenter au Moulin-Bouge, avec un vif succès, sa dernière pro- duction : Gigolette, un film qu'Yvan Noé a tiré de l'œuvre de Pierre Decourcelle et Ed- mond Tarbé. Ce film a été très bien accueilli par la presse et les Exploitants qui ont reconnu en lui un des films populai- res les mieux réussis de ces der- niers temps. DE NOUVEAUX DOCUMENTAIRES SUR LA TUNISIE M. J.-K. Krenzi vient de ter- miner Korbous, ou (i() kms d'im- pressionnisme qui a été présenté avec beaucoup de succès à In presse Tunisienne. M. Krenzi achève actuellement Takrouna, Xid Berbère dernier film de son programme de 1936. NOUVELLES ADRESSES Hausstrtann-Film vient de transférer ses bureaux au 146, Boulevard Haussmann, Paris (Téléphone, Wagram : 43-22 et la suite). * La Société Franco-London- FiEm nous avise qu'à partir du 16 janvier 1937, ses bureaux seront transférés 146, boule- vard Haussmann. Téléphone : Wagram 43-22. 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DMUND LOW1 (ONfTANCE CUMMIMa 0)1 \| tfl D, A M |\ 4^^ %\C\%^ EXCLUSIF _ I^H TsÇSV^ Adaptation francise i » cMPllLt^ W de JEAN GODARD G LE rii-i*- «* . .AiEDEhncrniiDviiiP «™ AFF PfRETTI Bo..70?0 PAR15 /Aise en scène d ALFRED DE COURVILLE « d'après une maquette de Gil Buridant |iiiiiiiiiliiiiiimiiiiiiii!iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiM LES GRANDES FIRMES DE FRANCE FILMS ALBATROS :7. Av. Vion Whitcomb. PAR1S-16 | Tél.: JASMIN 18-96 [FILMS de rU,R.S,S. = FRANCE, BELGIQUE |§ et SUISSE |SELECTION EXCLUSIVE N0RDFILIY1 = 3, rue du Cotisée, Paris (8e) |Téléphone : Balzac 09-22. 1 POUCriON'LOCATION l 'f.Rue Puteaux | =ARIS XVII s TélIMARcadet 9965» 95.01 «95.09 à ALLIANCE ! 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Rachel, Paris Marcadet 70-96 #&*S Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 LES FILMS CRISTAL 03, Champs— Elysées, 63 PARIS (8«j Elysées 60-00 et la suite présentent ALERTE Un appel du MARÉCHAL PÉTAIN à tous les Français «u^r 36, Avenue Hoche Paris (8) Carnot 30-21 . 30-22 Adresse télégraphiqie JESTICFIUJ PARIS 116 bis, Champs-Elysées PARIS (8e) Tél. : Balzac 03-01 Adr. Tél. : Cassvan-Paris 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite SE35 ■y. 7m Champs- Elysées | Adr. Teltgr. PAR1FILM PARIS F I L_ N^ T^phone : PRODUCTION BALZAC .,-4S LES PRODUCTIONS § ARTISTIQUES DE FRANCE O 50, rue de Rome. Paris (8e) Laborde : 69-60 LES FILMS Marcel Pagnol) 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 1 r a ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiË S '9' ANNEE = = PRIX i 3 Prunes = CINE LE CINEMA FRANÇAIS rxxxxxxxxxxxxxxxxxrxxi RAPHIE ■ SE 951 H 23 JANVIER 1937 = âllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllu? NITEO SIS, LES ARTISTES ASSOCIES S. A. 25-27, rue d'Astorg, PARIS (8') AU CINÉMA DES CHAMPS-ELYSÉES LE VANDALE EDWARD ARNOLD - FRANCCS FARMER JOËL MAC CREA Une Production Samuel Goldwyn (5' Semaine) LES FILMS [-poûJM. présentent Un film de BERNARD ROLAND HENRI ROLLAN et JEANNE BOITEL dans avec SADZIA ANDREWSKA Adaptation et dialogue de ROGER FERDINAND ciiirYYYTxnYT R E VU E HEBDOMADAIRE leiephoiie : Diderot bo-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n» 291-139 Directeur i Paul Aornit* HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration t 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 100 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg. Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela. 140 t'r. — Autres Pays, Chine, Danemark, Grande-Bretagne, Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 180 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. TIIIÏIIIITYYYY1 FERNANDEL et la petite JÛSEITE FERNANDEL dans une Production CALAMY JOSETTE de PAUL FÉKÉTÉ Réalisation de CHRISTIAN JAQUE Distribution Téléphone : Trinité 68-81 ^ 5. Rue d'Aumale PARIS (9e) CE NUMÉRO CONTIENT : En raison de l'application des III heures, La Cinématographie Française paraîtra le ven- dredi ' P.-À. Harlé. Les- 40 heures durs la production du film. Lettre des Syndicats patronaux au Pré- sident du Conseil. Le Cinéma français est une proj ession .... M. Colin-Réval. Détaxe en Belgique, La confession de M. Julius Hagen, La grande Illusion du marché américain . . Pierre Autre. l'ne grande première : Courrier-Sud P. A. EXPLOITATION : A Bordeaux Gérai d Coumau. Le Chawtecler et Toulouse. Inauguration du Vax ti Toulouse Roger Bruguière. César dans le Midi. Assisterons-nous éi une débâcle des prix éi Marseille '.' La Semaine Adolph Zukor. A propos de Madame la Marquies. Studios Lucie Derain. A'irons-nous une Comédie-Française du Ci- néma '.' Analyse et critique des films. Les Présentations éi Paris. Petites Annonces. La réalisation Vous n'avez rien a déclarer ? est terminée Une Production PIERRE BRAUNBERGER »1M. HAKIII présentent deux grandes prouueli.ons EDWIGE FEUILLERE ER1CH VON STROHEIM RICHARD ESPIONNE AU SERVICE DE LA FRANCE avec JEAN GALAND DALIO — DELIA COL — FERNAND BERCHER Réalisation de RAYMOND BERNARD Directeur de Production GARGOUR PARIS-FICM-PRODICTION, 7», Champs-Elysées, PARIS :ixxixxxxxxxxxxxxxxxxxxxytt^ à JEAN GABIN PÉPÉ LE MOKO avec MIREILLE BALIN GABRIO — GRIDOUX et L1NE NORO avec SATURNIN-FABRE et CHARP1N Un film de JULIEN DUVIVIER ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ (5^ 3eàmMURàT dans 2ème BUREAU (M 3UIESBERRY dans LES LOUPS ENTRE EUX 3EAM MURAT julesBERRY dans LHOHME a ABATTRE avec Une pléiade de vedettes aimées du public UnflmJeLEONMAWOT dapràs I promande CHARLES K0BER1- DUMAS „,„,„ nim Scénario et dialogues de CARLO Rln Exploitants voici encore de belles recettes en perspective que vous offre la Compagnie Française Cinématographique 40-42-r. François 1er. Paris - Tel: E/ysées • 66-4-4- a. 4-? Agences: WON- MARSEILLE- LILLE- BORDEAUX / *-/ -/ of>e l»itr M Après CÉSAR Après LE ROI LE NOUVEAU GRAND FILM DE RAIMU VOUS N AVEZ EN A DÉCLARER? GRANDE RÉGION PARISIENNE : LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS 122, Champs-Elysées, PARIS RÉGION DE MARSEILLE: MIDI CINÉMA LOCATION - M. Henri RACHET 17, Boulevard de Lpngchamp, MARSEILLE RÉGION DE BORDEAUX: MIDI CINÉMA LOCATION - M Henri RACHET 3 0, Cours de l'intendance, BORDEAUX RÉGION DU NORD: BRUITTE & DELEMAR 5, Rue de la Chambre-des-Compïes, LILLE RÉGION DE LYON: M. LOYE, 22, Rue Condé, LYON BELGIQUE: S,é DES FILMS EMKA, 86, Rue des Plantes, BRUXELLES SUISSE : EMELKA TONFILM, 55157, Lowensfrasse, ZURICH i.i ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/IPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ En raison de l'Application de la Semaine de 40 Heures La Cinématographie Française paraîtra le VENDREDI, à partir du 5 Février 1937 La semaine légale de 40 heures sera appliquée, à partir du 1" Février, dans l'Imprimerie. Les ateliers seront normalement fermés le Samedi. Notre journal, qui était broché et expédié le Samedi, devra donc avancer d'un jour sa mise sous presse, afin que les expéditions soient faites le Ven- dredi, nos lecteurs devant le recevoir, Paris et Province, le Dimanche matin. Les rédacteurs et correspondants de « La Cinématographie Française », qui connaissent pour eux-mêmes l'agrément d'un libre horaire de travail, seront certainement heureux d'aider, par un effort dans l'information et la rédaction de leur copie, à l'extension des loisirs de leurs camarades de la composition, du tirage, et du brochage. Nous les prions de nous adresser leurs textes pour le pre- mier courrier de Mercredi matin, dernière heure. Nos annonciers devront faire un effort semblable. La dernière heure pour le rassemblement, rue Marsoulan et cours de Vincennes, des bons à tirer et des clichés de publicité doit être fixée au Mercredi soir. < Nous rappelons que, pour une bonne exécution des impressions, toute avance sur l'horaire est une garantie de qualité. Un bon chef de publicité nous remet ses ordres le Samedi précédent, et nous fait livrer ses documents le Lundi. Ainsi nous faisons du bon travail, qui le rend heureux, nous fait plaisir, et profite à sa Maison ! ; Je saisis donc l'occasion de convnlimenter les Directeurs des Services de Publicité qui nous ont aidés depuis de longues années à sortir chaque semaine des éditions propres, en nous envoyant à l'avance leurs textes et leurs clichés. Je leur demande de maintenir cette habitude, pour l'horaire que les nou- velles conditions de travail nous imposent aujourd'hui. Leurs amis de « La Cinématograph-e Française » les remercient à l'avance de ce geste et de cette preuve nouvelle d'une camaraderie qui leur est précieuse. P.-A. HARLÉ. les 40 Heures dans la Production des Films Lettre des Producteurs au Président du Conseil Lcs Chambres Syndicales de la Produc- tion de Filins se sont mises d'accord pour adresser à M. le Président du Conseil une lettre que nous reproduisons ci-après : Chambre Syndicale Française de la Production de Films 23, avenue de Messine Paris Paris, le 21 janvier 1937. M. le Président du Conseil, La présente lettre a pour objet l'applica- tion de la loi de 40 heures à la production des films. Cette question concerne, d'une part, no- tre Chambre Syndicale qui groupe des Pro- ducteurs de Films et la Chambre Syndica- le des Industries Techniques de la Cinéma- tographie qui groupe les studios de prises de vues. Ces deux organisations sont affiliées à la Confédération Générale de la Cinéma- tographie. Elle concerne également la Cham- bre Syndicale des Producteurs Français de Films affiliée à la Fédération des Chambres Syndicales de la Cinématographie Françai- se. La Chambre Syndicale des Industries Techniques (studios) a été saisie d'une de- mande du Syndicat Général des Travail- leurs du Film tendant à considérer que le décret d'application paru au Journal Offi- ciel du 31 décembre 1935 concernant les Industries du Livre, est applicable aux stu- dios de prises de vues. Cette interprétation ne peut pas laisser in- différents les producteurs de Films, vérita- bles usagers des studios. Si l'examen des textes peut faire apparaî- tre, à première lecture, une indétermina- tion, le point de vue du Syndicat Général des Travailleurs d i Film est incontestable- ment infirmé par une analyse plus rigou- reuse. En effet : 1" Le décret d'application du 31 décem- bre 1935 se réfère à un avis de consulta- Pierre Richard-Willm dans Courrier-Sud, film de Pierre Billon. tion des organisations patronales et ouvriè- res publié au Journal Officiel des 3 et 4 août 193G. Or, les organisations patronales et ouvrières des studios de prises de vues ont été consultées par un avis en date du 1" septembre 193G, dont la portée s'éten- dait à toutes les catégories du spectacle. 2° La Chambre Syndicale des Industries Techniques de la Cinématographie (studios) a bien été convoquée pour participer à une commission mixte constituée pour exami- ner les modalités d'application de la loi établissant la semaine de 40 heures aux In- dustries du Livre, mais il faut observer : a) Que la délégation de la Chambre Syn- dicale des Industries Techniques de la Ci- nématographie au moment où elle s'est pré- sentée pour prendre part à cette commis- sion mixte, a constaté que c'est par erreur qu'elle avait été convoquée, puisqu'aussi bien il n'y avait là aucune représentation ouvrière de la Cinématographie. b) Que la Chambre Svndicale Française de la Production de Films n'a jamais été convoquée. 3° Le décret se réfère, enfin, à des ac- cords intervenus entre les Organisations patronales et ouvrières intéressées, alors qu'aucun accord n'existe entre la Chambre Svndicale des Industries Techniques de la Cinématographie (studios) et les Organisa- tions ouvrières des studios. Bien plus, s'il existe dans la Cinématogra- phie, un accord relatif à l'application de la Loi établissant la semaine de 40 heures, ca ne peut être que celui intervenu entre les Chambres Syndicales de la Production des Films et la Fédération des Artisans Français du Film. C'est en vertu de cet ac- cord que. à la date du lPr Octobre 1936 les Organisations patronales comme l'Organisa- tion ouvrière ont communiqué à M. le Mi- nistre du Travail leur point de vue com- mun qui est exposé dans deux lettres iden- tioues en date du 1er octobre 1930; un du- plicata de la lettre des Chambres Patrona- les est jointe à la présente. En raison des explications ci-dessus; en raison, d'autre part, de la nécessité qu'il y a de coordonner les modalités d'applica- tion de la loi établissant la semaine de 40 heures au personnel des Studios et au per- sonnel de la Production, nous vous prions, CINE André Lefaur dans Les dégourdis de la IIe M. le Président du Conseil, de bien vouloir nous accorder de toute urgence une au- dience, au cours de laquelle nous aurons l'honneur de vous soumettre les solutions qui peuvent être envisagées en vue de per- mettre une application rationnelle de la loi de 40 heures à nos catégories profes- sionnelles. Nous nous permettons d'insister sur l'ur- gence de cette demande d'audience, en rai- son du désir très légitime de nos produc- teurs et de leur personnel, de ne pas se trouver régis, par suite de ce qui ne peut être qu'une erreur administrative qu'expli- que la complexité de la tâche des Services du Ministère du Travail, par des disposi- tions qui, si elles peuvent donner satisfac- tion à l'Industrie du Livre, ne tiennent au- cun compte des besoins propres de l'Indus- trie de la production des films. A la présente lettre intervient, pour y donner son acquiescement, la Chambre Syn- dicale des Producteurs Français de Films, avec cette réserve, toutefois, que cette Chambre Syndicale a été convoquée pour prendre part à la commission mixte de l'Industrie du Livre où elle a pu constater comme la Chambre Syndicale des Indus- tries Techniques de la Cinématographie (studios) que le personnel de la production de filins n'était pas représenté à cette com- mission. Nous vous prions, M. le Président du Conseil, de bien vouloir faire droit, dans le plus bref délai, à notre requête et d'agréer. l'assurance de notre haute considération. Chambre Syndicale des Producteurs Français de Films Le 'Président : MARCEL VANDAL Chambre Syndicale Française de la Production de Films Le 'Président de la 'Délégation 'Patronale : GEORGES LOURAU FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A propos des 40 heures Le Cinéma Français est une Profession très complexe Le décret paru au Jour nul Officiel du 31 décembre 1935 a rangé le Cinéma dans les Industries du Livre. Ce décret était, parait-il, basé sur une nomenclature des professions rédigée sous Napoléon 1'' et codifiée sous Napoléon III. En vertu de ce décret, le Syndical Géné- ral des Travailleurs du Film (C.G.T., Grou- pe Jarville rattaché aux industries chimi- ques), vient de saisir la Chambre Syndicale des Industries Techniques qui représente les studios, de l'application de ia Loi de 40 heures à partir du 1" février prochain. - Mon mandat est impératif, déclare M. Jarville, comme dans les industries du Li- vre nous ferons cinq jours à huit heures. Repos les samedis et dimanches. - Système incompatible avec notre in- dustrie, rétorquent les ouvriers et techni- ciens qui connaissent les difficultés et les besoins du métier. — Système qui handicapera sérieusement la production française, (lisent les produc- teurs. — Système qui, seul, à nos studios, coû- tera 52 fois 60.000 francs, répond M. Nadal, et qui ne fera pas engager un ouvrier de plus. — Il faut travailler par roulement, décla- re en outre M. Nadal. — Pas du tout, s'écrie le délégué. Quant aux ouvriers, ils sont indécis. Ils ne comprennent plus très bien. Les uns sont inscrits dans le Groupe Jar- ville, aux Industries Chimiques. Mais la grande majorité du personnel de la production est inscrite à la Fédération des Artisans Français du Film qui vient de se ranger dans le cadre de la C.G.T., dans le Groupe du Spectacle dirigé par M. Cé- bron, animé d'un excellent esprit syndica- liste et jouissant d'une grande autorité. Or, il existe un accord relatif à l'appli- cation de la Loi de 40 heures dans le Ci- néma : c'est celui qui est intervenu entre les Chambres Syndicales de la Production du Film et la Fédération des Artisans Français du Film. C'est en vertu de cet accord que, à la date du 1e' octobre 1930, les organisations patronales comme l'organisation ouvrière ont communiqué au Ministère du Travail leur point de vue commun. Dans la journée de vendredi et pendant les jours qui vont suivre, les pourparlers vont avoir lieu. Les Syndicats Patronaux ont demandé à être entendus par le Prési- dent du Conseil. Tout le inonde est d'accord pour instituer la Loi de 40 heures dans la production mais, il faut que cette institution se fasse, comme en Amérique, d'une manière intelli- gente, permettant à la production française de poursuivre son développement. Pour cela il faudra, évidemment, que l'on comprenne en haut lieu que le Cinéma est une profession bien à part, qu'il est impos- sible d'assimiler à aucune autre. Le Cinéma est peut-être la profession la plus complexe qui soit, elle compte plus de 75 corps de métier. Pour cette raison, l'application d'une Loi aussi importante que celle des 40 heu- res, exige chez nous une étude plus ap- profondie que partout ailleurs. Elle exige également, de la part de ceux qui discutent, une parfaite connaissance de toute l'industrie de même qu'un grand désir de servir notre métier. M. Colin-Reval. Le Gouvernement Belge vient d'accorder une détaxe appréciable aux salles de cinéma Le Moniteur Belge du 7 janvier 1937 pu- Voici à titre de comparaison l'ancien ba- blie un arrêté royal du 31 décembre 1930, rème des taxes en Belgique. Pour les places ne dépassant pas 4 fr. : 5,40 %. Pour les places ne dépassant pas 5 fr : 8,10 9c. Pour les places ne dépassant pas 8 fr. : 14,50 %. Pour les places ne dépassant pas 12 fr. : 18,60 %, Pour les places supérieures à 12 fr. : 23,25 %. déterminant le nouveau barème de la Taxe sur les Spectacles et divertissements avec projections cinématographiques. L'article premier de cet arrêté est rédigé comme suit : Spectacles ou divertissements avec projections cinématographiques. Receltes afférentes aux places : dont le prix ne dépasse pas 4 francs, 4 % ; dont le prix dépasse 4 fr. mais non 5 fr., 6 %; dont le prix dépasse 5 fr. mais non 8 fr., 10 %; dont le prix dépasse 8 fr. mais non 12 fr., 12 %; dont le prix dépasse 12 francs, 15 %; Recettes afférentes aux consommations, 10 ',. Art. 2. — Notre Ministre des Finances est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui s'appliquera aux recettes imposables faites à partir du 1er janvier 1937. . UN FILM DE .-i r\V BERNARD-ROLAND Jf.% JM w larVi DISTRIBUTION: r LES FILMS MARCEL PACNOL ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Grande Première de "COURRIER SUD" CINEN R/XPHIl SE [nnnnîînftfTTYYYYYi Courrier Sud, un grand film français qui ira porter dans le Monde entier le renom de la France, un film qui exalte le sacrifice de ceux qui, de leur vie, ont créé la célèbre ligne aérienne Paris-Santiago du Chili. Ce film était présenté jeudi soir en grand gala an Marignan, mais en un gala qui ne ressemblait pas aux galas cinématographi- ques ordinaires. C'est en souvenir de Mer- moz et au profit des œuvres de l'aviation qu'avait lieu la première de Courrier Sud. De hautes personnalités militaires et civi- les de l'aviation, le représentant du Ministre de l'Air, MM. Laurent Eynac, Costes, Saint- Exupéry, Fonck, des personnalités officiel- les, des artistes, et surtout des inconnus qui étaient venus non seulement Dour voir un bïeau film mais en mémoire de tous les ca- marades qui ne sont plus. Soirée parfaitement réussie: on entendit la musique de l'Air sous la Direction de Claude Laty, Gabriel Signoret lut au milieu de l'émotion générale un hommage à Mer- moz écrit par son camarade Saint-Exupéry, auteur de Courrier Sud. Un film d'actualités l'ait alors revivre Mer- moz devant nos yeux. Puis c'est un ballet de Serge Lifar, Icare, qui symbolise de façon tragique le héros (le l'air foudroyé... Enfin le film. On lira la semaine prochai- ne son compte rendu dans ces colonnes. Disons immédiatement que ce sera un des grands succès français de l'année. P. À. UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ Nous apprenons qu'une nouvelle société, « L'EIectro-Acoustique », est en train de s'installer, 85, rue Ampère. Celte société vend des orgues pour cinémas. Ces derniers ont reçu déjà en Amérique un accueil enthousiaste, tant ils sont arrivés à un de- gré certain de perfection. ■ Un Grand Amour de Beethoven sera pré- senté en rade de New York, à bord du s. s. Champlain le 22 janvier. Il y aura lu presse, les salles spécialisées et les person- nalités musicales. En même temps que la première à Pa- ris, la première en mer a eu lieu le 15 de ce mois, toujours sur le Champlain, Edwige Feuillère (Marthe Richard) et Erich von Stroheim (Le Baron von Ludow), dans une scène du grand film français Marthe Richard Espionne au Service de la France, dont Raymond Bernard poursuit la réalisation aux studios Pathé de Joinville. (Paris Film Production). LES ERREURS A ÉVITER CHEZ NOUS CONFESSION DE M. JULIUS HAGEN La Grande Illusion du Marché Américain La mise en liquidation des trois com- pagnies de Julius Hagen, que nous avons annoncée dans le dernier numéro de La Cinématographie Française, a eu, comme on peut s'en douter, la plus grande réper- cussion dans les milieux cinématographi- ques et financiers de Londres. Cependant, il faut reconnaître qu'après un vent de panique, déchaîné surtout par la grande presse, l'Industrie s'est ressaisie, et, maintenant, de tous les côtés, on affir- me qu'il s'agit seulement là d'un accident, et qu'aucune autre catastrophe n'est à craindre. Voire... Cette faillite de Julius Hagen peut être considérée comme un sérieux avertissement... Il y a un homme qui ne dit rien niais qui v it ses prévisions justi- fiées, c'est M. John Maxwell, ancien avocat écossais, devenu Président de British In- ternational et d'un Circuit de 300 salles de druide Bretagne, membre du Conseil d'Ad- ministration de Gaumont British. M. Maxwell, qui ne fît jamais de folles dépenses pour la Production, et se conten- ta de tourner des films pour le Marché Bri- tannique, est maintenant le sage vers lequel H XXXXXIXXIIXXXXXXl CINE FR RAPHIE SE EXXXXXX Georges Tourreil dans Monsieur Personne Cet excellent artiste dont on n'a pas oublié la créa- tion si émouvante dans Les Petites Alliées interprète avec beaucoup d'aisance et de tact un rôle de policier dans Monsieur Personne tout le monde se tourne. Sera-t-il le futur dictateur du Cinéma Britannique ? En attendant, M. Hagen, vieux pionnier de l'Industrie Cinématographique anglaise et pour lequel chacun est sincèrement navré, a tenu avec un beau courage à faire sa con- fession publique devant la Presse. Devant les journalistes qu'il avait réunis au May Fair Hôtel, M. Hagen exposa fran- chement la situation de son entreprise, et pour la première fois on vit un Producleur anglais donner les chiffres exacts de ses bé- néfices et de ses pertes. Al. Hagen rappela que pendant des années il s'était contenté de produire des films pour le marché britannique, films courants qui avaient toujours été bénéficiaires. Après le succès de La Vie privée d'Henry VIII, plusieurs distributeurs lui suggérèrent de faire des films du même calibre. Ces films coûteraient naturellement beaucoup plus cher, mais s'assureraient une entrée auto- matique sur le marché américain. « Ces paroles furent une douce musique à mes oreilles, dit M. Hagen, et je fus pris dans le tourbillon. « On m'avait assuré que Henry VIII avait ouvert les portes du marché américain aux films britanniques, et que ces portes d'or resteraient ouvertes pour toujours ! » AUGMENTATION DE 1.000 ' , DE LA MAIN-D'ŒUVRE ANGLAISE Dans l'intervalle les salaires des employés et ouvriers de l'Industrie du Film en Gran- de-Bretagne s'élevèrent dans une propor- tion de 1.000 % au-dessus de leur réelle va- leur commerciale. Je participai à cette « ruée vers l'or ». « Maintenant je sais deux choses: d'abord c'est que les films indépendants rapportent en Angleterre deux fois moins d'argent qu'il y a dix ou douze ans, et cela par suite du trop grand nombre de salles concurrentes. TROP DE SALLES CONCURRENTES « Où il y avait autrefois une salle, on en trouve maintenant quatre, et il est logique que les recettes de chaque salle soient in- férieures de très loin à celles de la seule salle existant avant. « C'est là un des graves dangers que court la production britannique dont l'amortis- sement devient de ce fait plus difficile. « Aucun de mes derniers films n'est pas- sé dans plus de 1.500 salles sur les 4.000 cinémas de Crande-Bretagne. L'ILLUSION DU MARCHE AMERICAIN « La seconde erreur c'est la soi-disant amitié offerte par l'Industrie Cinématogra- phique Américaine à l'Industrie Britanni- que. Tout le monde parle avec enthousias- me du marché américain ? Il faut bien se rendre compte d'une chose, les Américains . ne cherchent pas à nous aider, et ils ne le chercheront jamais. » M. Hagen dit que lorsque Scrooge (Christ- mas Carol) fut envoyé en Amérique, la com- pagnie américaine qui le distribuait lui an- nonça qu'on allait tirer 140 copies. Pour Noël 1935 le film fut à peine exploité car on prétexta qu'il était arrivé trop tard pour une sortie générale, mais on prédit que pour Noël 36 les locations se monteraient à en- viron 200.000 dollars. Or le résultat n'a été que de 6.000 dollars. LE BILAN DE SIX GRANDES PRODUCTIONS M. Hagen donna ensuite les prix et les rentrées de ses derniers films produits : Simone Berriau dans Le Gagnant, film d'Yves Mirande Jack Hylton, ce dernier fut payé 700.000 frl avec en plus 22.50 % sur les rentrées brj tes. On voit la difficulté de faire des films dor nant des bénéfices... Toute l'Industrie regrette la situation dans laquelle se trouve M. Hagen et on es- père que l'équipe sympathique de ses col' laborateurs des studios de Twickenham] vraie famille, ne sera pas dissoute. * * * M. Hagen après des déclarations aussi tristes, fut cependant heureux d'annoncer qu'il allait former une nouvelle compagnie de production en association avec John Maxwell, pour lequel il réalisera pendant cinq années un ensemble annuel de 12 films. « Ces films seront d'un bénéfice certain parce qu'ils ne coûteront pas beaucoup d'ar- gent. » Scrooge The Private Secretary The Last Journey A Fire Has Been Arranged She Shall Hâve Music In the Soup Soit pour une dépense de 19 millions de francs, seulement 18 millions 200.000 francs de rentrées, ce qui représente une perte de 800.000 francs. Pour le film She Shall Hâve Music avec Recettes Coût Locations et Ventes Frs Frs 2.400.000 3.300.000 3.000.000 2.500.000 2.700.000 2.600.000 2.900.000 1.800.000 4.800.000 6.000.000 3.200.000 2.000.000 « J'ai compris, a dit M. Hagen. Le temps des folles dépenses est passé, je reviens à la formule du film courant pour le marche britannique, le seul que je considère comme acquis. -- Pierre Autre. " A OALLET RirtemX'Réclame & Rideaux: de Scène Fonccummnt EtectriquémerU ou non BUREAUX ET ATEUERS I7&I9 RUE PAUL60UDAY LE. HAVRE TE1-' 2 LIGNES (ôO-ÔS II % i Mardi 26 Janvier 1937 à 10 heures du matin au MARIGNAN-PATHÉ PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA présente un film de Pierre BILLON COURRIER SUD d'après l'œuvre d'Antoine de St-Exupéry PRODUCTION PAN CINÉ SORTIE GÉNÉRALE LE 26 MARS i TRIANOM FILM HERBERT UPPSCHITZ D,ï'v fiùeài MICHEL SIMON t transféré 12, Rue Montaigne en plein cœur des Champs-Elysées Vous y trouverez tout le matériel : costumes, armures, bijouteries, accessoires de toutes époques. On annonce ■ Le mois prochain la C.F.C. commencera la réalisation de TROÏKA ROUGE avec Jean Mu- rat, mise en scène, Jean Dré- ville. ■ SARATI LE TERRIBLE. — Les intérieurs de ce film seront tournés aux Studios Fran- çois /". ■ L'INSTITUT PASTEUR. — Depuis quelques semaines, M. Chaussy et notre confrère Pey- riller tournent diverses scènes documentaires dans l'Institut Pasteur, film qui sera consacré (ï l'œuvre bienfaisante des sa- vants qui luttent contre la rage. M SYMPHONIE GRAPHIQUE. Après avoir tourné trois chansons de Fred Adîson : LE PENSIONNAT VERJUS, LE FA- KIR, TOUT EST AU DUC, et pour l'Exposition 1937 : ALSA- CE, Maurice Cloche va com- mencer SYMPHONIE GRAPHI- QUE. ■ BRIGADE MONDAINE. - Christian Chamborant, qui fut réalisateur de documentaires et monteur devient metteur en scè- ne, et collaborera « la réalisa- tion de BRIGADE MONDAINE, avec le jeune metteur en scène Michel Bernheim. Charles Va- nel, Alice Field, Larquey et J.-L. Barrault joueront les prin- cipaux rôles. ■ On prépare activement un des plus grands films de l'an- née, un film international SE- BASTOPOL, d'après un scéna- rio original de Roitman. Au dé- coupage collabore M. E. Des- LE COIN DES ABONNES ■ Line Noro sera une vedette féminine rf'Une Femme sans Im- portance, dont Jean Choux com- mence la réalisation. ■ Ginette Leclerc vient d'a- voir ta douleur de perdre sa grand'mère. Nous lui adressons à cette occasion, nos condoléan- ces et l'expression de notre sympathie. ■ Mario Fort a écrit le scé- nario du film Le Passager dont Christian-Jaque entreprendra bientôt la réalisation. Neuilly CHOC EN RETOUR. Ce film commencera le 25. Monca et Kéroul tournent déjà quel- ques extérieurs. Le scénario est de Pierre Mac Orlan, les inter- prètes : Michel Simon, René Lefèvre, Raymond Cordy, Ja- nine Crispin. On double : LE POSTILLON DE LONGJUMEAU. COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre, 130, PARIS Tél. > (.1 IFABI IU, I 5-1 1 et 1 5-1 2 COPIE DE DÉCOUPAGES | 2 FRANCS LA PAGE LIVRAISON EN VINGT-QUATRE HEURES TOUS RISQUES BSSSBfS." ÉTUDE oe TOUS CONTRATS COMPAGNIES FRANÇAISES LLOYD'S CABINET *> ÎHARTÏEB & DARDONVILLE foica £i ipi - tKOBummaamatÊHiÊumm 54. FAUBOURG MONTMARTRE, PARIS (91 • Tél.: TBOOilK 71-66 12 □en EXPLOITATION A BORDEAUX CINE RAPHIE 'SE Bilan d'un Trimestre ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦<►♦♦♦♦ A TOULOUSE Nous avions constaté, l'année dernière, une légère reprise dans les affaires cinéma- tographiques bordelaises, et nous nous ré- jouissions de constater une hausse de 10 '< sur l'année précédente, et peur la même pé- riode. Cette année, il nous faut déchanter; en effet, non seulement les recettes de nos quatre grandes salles de première vision subissent une baisse de 7,0-^ % sur l'année dernière pour les mois d'octobre et novem- bre, mais le mois de décembre paraît d'ores et déjà confirmer cette baisse. Le tableau ci- dessous montre l'état des recettes par rap- port à l'année 1932 : Trois films seulement ont l'ail de grosses recettes : Le Roi, La Porte du Large et Un de la Légion. Certains films comme : Le Roman d'un Tricheur, L'Amant de Mme Vidal, Hélène, Jenny, Mon Père avait raison. Les Amants terribles, Club de Femmes, ont eu une car- rière honorable. D'autres productions, pourtant intéressan- tes, ont reçu un accueil plutôt froid du public. Certains efforts de programmation n'ont pas été récompensés par le public comme ils le méritaient. TABLEAU DES QUATRE SALLES DE PREMIERE VISION DE BORDEAUX Pour les mois d'octobre et novembre u;32. 1933. 1934. 1935. 1936. 2.300.000 1.598.000 1.359.000 1.479.000 1.375.000 francs. Pourcentage de baisse sur 1932. 30,53 40,92 35,70 40,22 La crise s'est fait sentir plus durement cet hiver, dans le spectacle, puis, il faut bien l'avouer, rares sont les productions - je ne dis pas les bons films - capables d'attirer la foule des grands jours. La pro- duction de cette année est plus homogène et nettement supérieure au Doint de vue technique et artistique, mais au point de vue commercial, moins représentative. Ces constatations faites, n'insistons plus sur les défaites de l'exploitation bordelaise de ce premier trimestre de la saison de 1936-37. Plus prometteurs sont les projets de nos Directeurs, pour le trimestre uni s'annonce et que nous voulons espérer meilleur pour nos exploitants et moins injuste pour le bel effort accompli par eux. — Gérard Coumau. u CÉSAR " DANS LE MIDI. - 58 COPIES EN CIRCULATION Nice. — Il était naturel que César rem- portât dans tout le Midi, c est-à-dire chez lui, un véritable triomphe. Les directeurs qui ont eu la chance d'afficher le film de Marcel Pagnol -- tous le voulaient pour la période des fêtes de Noël et du Nouvel An - ont réalisé des recettes-record. A Nice, l'Escurial et le Hialto, qui pas- saient César parallèlement, ont dépassé 300.000 francs, exactement 313.000 franc,. - C'est la plus forte recette réalisée à Nice depuis le légendaire Bcn-IIur, me di- rent MM. Rousseau et Moretti, les amiables directeurs de l'Escurial et du Rialto. A Marseille, la petite salle que Pagnol a ouverte en pleine Canebière, ne désemplit pas depuis deux mois. L'afftuence de la foule au Rialto et à l'Escurial de Nice pendant la projection du film de Marcel Pagnol César. Chez Pagnol même, M. Boyer, qui présida aux destinées administratives de la sym- pathique maison, me déclare : - Nous en sommes à la cinquante-hui- tième copie ! 250.000 mètres tirés dans no- tre petite usine en quelques semaines ! Je crois qu'il y a longtemps qu'on n'a vu ça ! Quant à Pagnol, il a le sourire - ce qui ne le change guère et il continue avec sa belle vaillance optimiste. Ses formida- bles décors extérieurs de Regain avancent et bientôt il pourra commencer à réaliser le chef-d'œuvre de Jean Giono, avec Fer- nandel - le Fernande! des grands jours, ie Fernandel d'Angèle. Edmond Epurdaud. SEMAINE DE NOËL Se classe tout premier : César, aux Va- riétés, qui a obtenu les suffrages du public et a fait réaliser à cette salle, pendant la première semaine, plus de 233.000 francs. Vient ensuite : J'arrose mes Galons, au Gaumont, qui a obtenu un gros succès de rire ; plus de (iti.000 francs en une semaine. Ensuite, citons : QUI de Lynx, Détective, au Paramount et Toi c'est moi, au Trianon. La Semaine du rire, à Cinéac, attira un nombreux public. SEMAINE DU NOUVEL AN Les Variétés ont inauguré avec succès la nouvelle année, avec la deuxième semaine de César et a obtenu plus de 147.000 francs en une semaine, battant d'autres produc- tions de grande renommée. Le Trianon connut, avec Un de la Lé- gion, un intéressant résultat; plus de 96.000 francs pendant la première semaine d'ex- clusivité. Le Paramount, avec Le Général est mort à l'aube obtint un bon rendement; plus de 51.000 francs en une semaine. Au Gaumont, Le Mort en fuite, plus de 51.000 francs en une semaine. En général, on peut donc noter une lé- gère recrudescence, dans les recettes de certaines salles, pendant ces périodes de fêtes. — R. Bruguière. Façide du M a jes tic Cinéma à Roan'.e pour le film A. C E. Un Mauvais Garçon. A propos de l'ouverture du Cinéma Chantecler à Toulouse Fermeture quinze • jours après l'ouverture Nous avions relaté l'ouverture de cet Eta- blissement pour le début de décembre, et, effectivement, celui-ci a ouvert ses portes à la date indiquée, mais elles ne le sont pas restées longtemps, puisque, malgré les appels au public, à l'aide de porte-voix, ainsi que par de vils prix d'entrée, celui-ci est resté indifférent, et la salle a été défini- tivement fermée, quinze jours après son ouverture. Deux cinémas dans le faubourg Bonne- foy, ne se justifiaient pas. Cette ferme- ture donne raison à l'article que nous avons fait paraître dans le numéro trimestriel. Il y a. à Toulouse, plus de salles qu'il n'en faut. — R. Bruguière. ■ « Courrier Sud », qui a commencé sa carrière au Marignan, vendredi 22 courant, sera présenté corporativement dans cette salle, mardi 26 janvier à 10 heures du matin. 13 rYTTTTXXIXTTTYTIIIllllU CÎNEW J^RAPHIE XZX TATION XXX] Assisterons-nous à une débâcle Inauguration du « Vox » à Toulouse Une salle de deuxième vision de 800 places Toulouse. - - Depuis fin décembre, Tou- louse peut s'enorgueillir de posséder une salle de spectacle' toute nouvelle dans son exécution; elle fait honneur à son archi- tecte, M. Valette, ainsi qu'à M. Galia, di- recteur-propriétaire du «Vox». Longue de 25 mètres et large de 14 mè- tres, cette salle répond à tous les problè- mes que pose l'agencement pratique d'une telle construction, climatisation constante, en hiver comme en été, chauffage central; hall d'entrée très vaste et accès du rez-de- chaussée par des portes à double battant ; en ce qui concerne le balcon, un grand esca- lier latéral conduit à une plateforme et aux dépendances du premier étage, qui per- mettent une libre circulation aux entr'ac- tes, ainsi qu'un dégagement extrêmement rapide, sans qu'il en résulte nulle gène pour l'évacuation. Visibilité parfaite, absence d'écho, à toutes les places, grâce au soin apporté dans l'aménagement acoustique plafond amiante et surfaces des murs trai- tées au plâtre humide, de manière à avoir des parois très rugueuses et saillantes. La conception de l'installation électrique et des différents modes d'éclairages est de M. Groussard; plusieurs combinaisons lui ont permis d'obtenir de très heureux effets colorés ; on a utilisé un grand écran. Le soir de la première, les invités vin- rent nombreux apporter à M. Galia le gage de leur sympathie et de leur admiration, ils apprécièrent les qualités des appareils. On ne peut citer nominativement toutes les personnalités toulousaines qui honorè- rent de leur présence cette inauguration, pas plus que de faire l'énumération des confrères du métier venus y assister. La façade s'ouvre sur la rue Bayard, elle est originale et a été traitée dans un style « Provençal » du plus heureux effet déco- ratif, avec, tout en haut de l'immeuble, une magnifique Pergola. Cette soirée marquera une date dans l'ex- ploitation toulousaine, elle se termina par de nombreux hommages rendus à l'adresse de M. Galia, ainsi qu'à ses qualités coimner- ciales, et par le vœu de prompte réussite de ce nouvel établissement qui concourra à rehausser parmi la population toulousaine le prestige du Septième Art. R. BRUGUIERE. Les recettes de "César " à Toulouse 451.000 EN TROIS SEMAINES A Toulouse, les recettes de << César », qui a tenu l'écran des Variétés de Tou- louse pendant 3 semaines, se sont éle- vées au total à : 451.451 francs. semaine semaine 233.000 fr. 147.000 fr. UN FILM DE BERNARD-ROLAND MARCEL PACNOL des prix à Marseille ? Après les trois nouvelles salles, on an- nonce de nouvelles salles à bas prix. Nous apprenons qu'une grande salle de .spectacle de la Canebière, les Variétés, qui donne actuellement du spectacle scénique, serait transformée très prochainement en grand cinéma populaire de première vi- sion. Les prix d'entrée seraient des plus réduits. Cette nouvelle, que nous publions sous toutes réserves, est cependant très suscepti- ble de se confirmer. Une autre salle de deuxième vision s'agrandirait également de plus de six cents places pour faire des spectacles « bon mar- ché » . E. TOSELLO. Elvire Popesco et André Lefaur dans La Maison d'en face. rn^.WM7ritNTnrn7n Le MAX LINDER L4 SALLE QUI LANGE LES FILMS UN DE LA LEGION passé au MAX-LINDER a réalisé les meilleures recettes de toute la France LE MIOCHE passé au MAX-LINDER a réalisé les meilleures receltes de toute la France LES BAS-FONDS passent au MAX-LINDER et réalisent actuellement les meilleures recettes de toute la France Recettes de « CÉSAR » en province BORDEAUX LE HAVRE NANCY BAYONNE BIARRITZ APOLLO, 4ôl).(l(ll) francs environ, première vision seulement. EMPIRE, 12ô.(l()0 francs environ, première vision seulement MAJESTIC, 120.000 francs environ, première vision seulement. LA FERIA, 90 francs environ, première vision seulement. LUTETIA, 65.000 francs environ, première vision seulement. SAINT-JEAN-DE-LUZ PERGOLA, 20.000 francs environ, première vision seulement. 14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINhîtKim&RAPHIE fr4XT*£\ise ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS A Minuit le 7 Drame policier (G) Origine : Française. Réalisation : Maurice de Ca- nonge. Auteur : Maurice Level. Adaptation : J. Bédoin. Décorateur : Duquenne. Opérateurs : Million et Clunie. Musique : Yatove. Interprétation : Paul Bernard, Colette Broïdo, F. Cordy, An- dré Berley. Fusier-Gir, Marthe Mussine, Raymond Maurel, J. Brochard, Léon Bary, Ozanne, Pierre Nay. Studios : François I". Enregistrement: Radio Cinéma. Production: Films d'Aventures- Lutèce Films. Edition : C.PL.F. CARACTERE DU FILM. — C'est d'une ingénieuse intri- gue policière et psychologi- que Dans l'Epouvante de Maurice Level que Maurice de Canonge a tiré ce drame qui captive le spectateur dès le début et ne le lâche qu'à la fin, où il respire, délivré de l'angoisse qui pesait sur les deux héros. Une erreur judi- ciaire tissée par un journa- liste et qui menace de le me- ner à l'échafaud, forme le fond de cet ouvrage où le pu- blic trouvera de multiples rai- sons de s'émouvoir. Film très public. SCENARIO. — Désiré Co- che, reporter criminel au Mon- de, découvre, par hasard, à En- ghien, un crime crapuleux. Il lui nient l'idée de maquiller les traces laissées par les cambrio- leurs et de laisser des indices menant la police à lui-même. Le tour réussit et Coche est incul- pé. Bientôt son camarade 77- rard, qui avait voulu l'innocen- ter, est inculpé à son four. Et la maîtresse de Coche, une femme mariée (i un haut personnage, meurt sans avoir témoigné que le journaliste se trouvait avec el- le à l'heure même du crime. Condamnés, l'un à mort, l'autre à 20 ans de bagne, les deux jour- nalistes seront sauvés par la té- nacité d'une jeune secrétaire qui, avec l'aide de l'inspecteur Javel, fait arrêter les trois cam- brioleurs assassins et libérer les malheureux. TECHNIQUE. — Maurice de Canonge a, maintenant, un mé- tier habile, et une connaissance du montage de films policiers, ce qui lui assure ici une maîtrise réelle. Son film, pas toujours très bien éclairé, mais mené vi- goureusement est d'un réalisme juste, sans outrance, et tout est vraisemblable. L'enquête et le procès sont les deux points cul- minants de ce bon film d'action. INTERPRETATION. — Paul Bernard, Cordy, l'un angoissé, l'autre cocasse, sont, avec la gentille Colette Broïdo, ' le re- gretté Berley, Paillais autori- Jean Murât et Aimos dans L'Homme à abattre, un film de Léon Mathot My man Godfrey Comédie fantaisiste doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Grégory La Cuva. Interprétation : Carole Lom- bard, William Poivell, Alice Brada. Doubleurs : Lila Recio, René Fleur. Production : l'niversal. On a beaucoup parlé de My Man Godfrey. On remarquera l'adresse de Gregory La Çava qui a réalisé ce film sur un scé- nario plein d'humour : un riche banquier américain est marié. Il a deux filles. Les trois femmes sont « folles et hystéri- ques » soupire le mari. Il n'a pas tort. La mère a un « pro- tégé », un soi-disant composi- teur pour lequel les repas ont beaucoup plus d'attraits que la musique! La fille aînée a, vers les deux heures du matin des idées saugrenues : faire monter à un cheval l'escalier du premier étage et le laisser dans la biblio- thèque jusqu'au matin. Quant à la troisième, elle a le coup de foudre pour un clochard décou- vert au « Dépôt d'ordures n" 2 » et qu'elle engage comme maître d'hôtel! L'interprétation parfaite de William Powell, désinvolte et indifférent aux fantaisies de cet- te famille extravagante; de Ca- role Lombard très amusante : excentrique, gâtée, sentimen- tale; d'Alice Brady, mère bavar- de et inconsciente soulignent l'esprit de la brillante technique du film. Un des effets du film est le rire de Carole Lombard; Lita Hecio qui la double, a le rire nerveux et naturel qu'il fallait et qui porte. Un excellent film-type de l'humour américain. — d. - taire, Lagrenée subtil, Maurel fin avocat, et Fusier-Gir, pitto- resque concierge, les brillants animateurs de cette aventure. — x. — Marie Stuart (Mary of Scotland) Drame historique doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : John Ford. Doublage : Réalisé par Maurice Derblay. Auteur : Sidney Howard. Interprétation: Katherine Hep- burn, Fredric March, Floren- ce Eldridge, Ian Keith, Monte- Blue, Ralph Forbes, John Car- radine. Doubleurs : Claude Marcy, Re- né Dary, Lila Recio, Claude Allai n. Studios : R.K.O. Enregistrement : Radio Ciné- ma. Doublage aux Studios Ra- dio, Porte des Ternes. Production : R.K.O. Edition : R.K.O. Radio Films. La touchante et belle figure de Marie Stuart qui fut reine de France et d'Ecosse, et que tant de peintres, de poètes, d'historiens ont montrée en l'idéalisant, revit dans cette belle production dramatique, réalisée avec un tact et une noblesse indéniables par John Ford. Le film est long mais puissant, et son émotion tra- gique, nuancée par moments de scènes de charme, suffit à lui assurer un large public. Autour de moi, durant la pro- jection du film doublé, des mouchoirs se tiraient, des larmes coulaient. On a dit toute la beauté décorative, et la magnificence des éclaira- ges et des ombres par quoi John Ford et ses cameramen éclairent ou assombrissent le beau visage de Hepburn, la- quelle donne au personnage de Marie Stuart une fière et originale figure désespérée. Marie Stuart est de tous les films historiques, envoyés par l'Amérique, un des plus pro- bes, un des plus beaux. Et si certain montage un peu lan- guissant étire des scènes, l'ensemble garde une tenue Champagne Valse (Champagne Waltz) Comédie musicale doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Edward Suther- land. Musique : Johann Strauss. Chansons de Friedrich Hol- Icuider. Interprétation : Gladys Swar- thout, Fred Mac Murray, Vi- vienne Osborne, Jack Oakie, Vêlez et Yolanda et Fritz Lei- ber. Studios : Paramount. Doublage aux Studios de Saint-Maurice. Production : Paramount. Edition : Paramount. CARACTERE DU FILM. — Ce film qui commence à Vien- ne pour se terminer à New- York, brode autour d'une dé- licate histoire d'amour, des reliefs musicaux d'une rare beauté. Et nous pensons que le grand public appréciera à la fois le charme de la beauté et de la voix de la grande chanteuse Gladys Swarthout, sa vedette et l'harmonieux ac- cord de la musique de jazz et des airs de valse viennoise dans un film surtout voué à la musique gaie. Dans son en- semble, le film est original, somptueux, comportant des « clous » très amusants. Mais c'est principalement la fin qui est remarquable. SCENARIO. — Frantz Strauss, descendant de l'illustre Johann et sa petite-fille Eisa ten- tent de lutter à Vienne contre l'engouement manifesté par les Viennois pour un jazz améri- cain, celui de Buzzy Bellews. Ei- sa a une intrigue avec Buzzy qu'elle croit être le Consul amé- ricain. Quand elle connaît sa méprise, elle le fuit sans vouloir entendre une explication. Plus lard, à New-York, c'est l'orches- tre des Strauss qui détrônera le jazz de Buzzy. Mais Eisa, qui l'aime toujours le sauvera de la misère en associant les valses de Vienne et le jazz en une har- monie nouvelle. REALISATION. — De bonne qualité avec quelques tableaux pleins d'humour : l'arrivée à la gare, la représentation, l'en- gouement de Vienne pour le Jazz, enfin l'apothéose finale qui est certainement un tour de for- ce de la technique cinématogra- phique : sons et images mêlés. L'interprétation est fort bril- lante avec le sympathique Fred Mac Murray, l'insinuante Vivien- ne Osborne, Jack Oakie humo- ristique et Gladys Swarthout qui déploie les richesses de sa voix en des chansons chantées en français. Le texte français du doublage est soigné et bien joué. artistique et une réserve dans l'effet dramatique qui lui va- lent une large estime. — x. — LA SOCIÉTÉ ♦ PRÉSENTE MISE EN SCÈNE SCÉNARIO DIALOGUES: YVES MIRANDE SIMONE BERRIAU ANDRÉ LUGUET DANS LE GAGNANT ANCIEN TITRE "A NOUS DEUX MADAME LA VIE" un film D'YVES MIRANDE AVEC MUSIQUE : ALBERT WOLFF DIRECTEUR DE PRODUCTION : PAUL BENTATA JEAN-LOUIS BARRAULT A I M O S PAUL AIMOT, JEANNE MARY LAURENT, GEORGEL, GUY BERRY AVEC THÉRÈSE DORNY 48 ' R™ ""ANO> PARIS (8) Téléphone: BALZAC 3 4 0 4 cMlcc ^^^JûncCes dujDôssièle ont *m a&eùilesJ - iej0ur° plus grande réussite du. -cinéma. CimèricairL ^ " LINTRANSI6EAN ludissemenhfrènètiçues I à IcLfin.de chaèae séance./^ Cancude f ERROL FLYNN OLIVIA deHAVILLAND dans LA CHARGE DE LA BRIGADE LÉGÈRE avec PATRIC KNOWLES HENRY STEPHENSON NIGEL BRUCE ' DONALD CRISP DAVID NIVEN ROBERT HARK' \l Mise en scène de MICHAEL CURTIZ Lorraine (G) Documentaire : Louis Cuny. Musique : Henri Casadessus. Commentaire : Lécaidre Vaillat. Opérateur : Jean Lehêrissey. Son : R. C. A. Edition : Filins J. de Cavaignac. La Lorraine revit ici, avec ses paysages familiers, ses bel- les collines où souille l'esprit Barrésien, ses sites industriels de hauts-fourneaux et de forges haletantes. On admire les Vos- ges enneigées ou verdoyantes au creux desquelles s'illuminent les lacs. La Lorraine tout entière vit dans ce joli film réalisé par Louis Cuny, et doté d'une par- faite photographie d'un as du documentaire : Jean Lehêrissey. Le film est fort intelligemment composé. Il a de la diversité dans son moulage, el sait met- Ire en valeur la richesse mi- nière, naturelle et artistique de celte splendide province. En clôture, Metz, clé des Marches de l'Est, citadelle de la frontière, termine le film en posant un point d'interrogation. Lorraine est notablement le meilleur film de Louis Cuny. Son intérêt est à la fois artisti- que et national. Carillons (G) Production : C. E. P. Réalisation : Henri Storck. Edition : Films J. de Cavaignac. Un jeune metteur en scène belge : Henri Storck s'est inté- ressé aux mélodieux carillons de son pays, et a tourné pour nous, ce court documentaire sur l'art du carillon, et, faisant mieux, nous a initiés aux se- crets des grands carillonneurs, tel Jef Denyn à Malines qui a rendu célèbre son carillon, et redonné le nom d'art au Caril- lon. L'enregistrement du son des cloches est excellent et pur, et ce film instructif est baigné de musique grave et harmonieuse. Junie Astor et Pierre blanchar dans une scène du Coupable, film de Raymond Bernard qui remporte actuellement un immense succès, très mérité d'ailleurs, à l'Olympia. L lie enchantée (G) (Bâli) Montage : de Louis Cuny. Musique : de Michel Lénine. Edition : Filins J. de Cavaignac. Des voyageurs sont allés dans ce paradis terrestre qu'est l'Ile Bah, l'île aux seins nus, où les femmes vivent le torse nu et les cheveux fleuris. On assiste à la vie patriarcale de celte île où les indigènes ont des mœurs douces. Les hommes chassent et jouent, les femmes travaillent aux poteries, tissages de belle qualité, cuisinent ou récoltent le riz dans les immenses rizières du pays. Les danses ont été fil- mées dans leurs plus délicates ligures, et l'œuvre se termine par la cérémonie de la créma- tion, dont la somptuosité nous fait regretter que le film ne soit pas tourné en couleurs. Ung adorable musique de Michel Le- vine transpose, en les recréant, les rythmes de la musique bâli- naise. Le canal des Deux Mers Film court de vulgarisation (G) Edition : Filins J. de Cavaignac. Conçu à la manière des célè- bres Trois Minutes d'Atlantic Films, ce bref, succinct et com- plet petit film instructif nous apprend, en les commentant, les différents aspects d'un problème d'utilité publique. Le Canal des Deux Mers. Déjà rêvé au Moyen- Age, entrepris par Louis XIV ou plutôt par Riquet sur proposi- tion de Colbert, el dont l'exis- tence (Canal du Languedoc) est aujourd'hui insuffisante, va se doubler, peut-être, d'un nouveau Canal (les Deux-Mers, large et profond partant de Bordeaux pour rejoindre la Nouvelle. Ce trait d'union entre l'Atlantique et la Méditerranée servirait à nos flottes, et rendrait à la Fran- ce le service incomparable et l'économie de temps et d'argent que Panama rend aux Etats- 17 Texas Rangers La légion des damnés Comédie dramatique doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : King Vidor. Interprétation : Fred Mac Mur- rag, Jack Oakie, Joan Parker, Lloyd Nolan. Doubleurs : Jean Davry, Robert Dalban, Yvonne Dubois, Ger- bel. Production : Paramount. Edition : Paramount. Au fur et à mesure (pie ie ci- néma faisait un pas vers le pro- grès, il s'éloignait davantage des Héros et des lieux de ses pre- miers exploits. Le souvenir des chevauchées magnifiques sous ie ciel clair du Far-West, de la fui le du cow-boy chevaleresque contre l'indien félon, s'estom- pait. Mais voilà qu'aujourd'hui, grâce à King Vidor. tout ce pas- sé ressuscite dans Texas Ran- gers, la Légion des Damnés. Trois bandits : Jim, Walhoo el Sam rançonnent les diligen- ces, volent le bétail. Surpris un soir par les Rangers, ils se sé- parent dans leur fuite. A bout de ressources, Jim et Walhoo s'en- gagent dans leurs rangs pour ré- tablir l'ordre et la sécurité dans les Etats de l'Ouest, proie des Indiens et des bandits. Sam con- tinue seul son brigandage et terrorise la contrée. Inévita- blement, Jim, comme meilleur Ranger, doit capturer Sam. Fi- dèle à l'amitié, il refuse d'abord. Mais un jour, le cheval de Walhoo rentre au camp portant son maître tué par Sam. Jim, poursuit alors Sam qu'il tuera. C'est un très beau film large el aéré. Quel plaisir de revoir les cow-boys dans la pampa. Les bandes d'Indiens fuyant sous les coups de feu des Rangers victorieux. Fred Mac Murray était tout désigné pour le rôle de Jim. Jack Oakie donne la note pittoresque, c'est un de ses meilleurs rôles. Immense façade du Marignan Pathé réalisée par Les Films Sonores Tobis pour l'exclusiv.té du film de Sacha Guitry Faisons un rêve. 18 rTTTEixxr xiiiii: La Semaine Adolph Zukor Du 22 au 28 Janvier, la Paramount or- ganise en l'honneur de l'anniversaire des 25 ans de cinéma de M. A. Zukor, une gran- de semaine. Tous les directeurs de cinéma que cette Société compte parmi sa clientèle ont prê- té leur appui avec beaucoup d'empresse- ment à cette sympathique manifestation. E! l'immense majorité d'entre eux a tenu, pour bien marquer l'estime dans laquelle ils tien- nent le fondateur de la Paramount, a atfi- c'her cette semaine soit un programme, soit un film Paramount. Nous assistons là à l'une des manifesta- tions les plus touchantes depuis l'existence du Cinéma. Jamais un hoinme n'a été l'objet d'un hommage aussi spontané et aussi émou- vant de la part de son personnel en même temps que de ses clients, les directeurs de salles. Et cela prouve de quel bel esprit sont animés les collaborateurs de M. Zukor. Dans tous les pays du Monde, les Agences de la Société Paramount célébreront l'an- niversaire de leur Patron. L'esprit Para- mount dont on parle si souvent : le voilà. Une nouvelle salle à Guingamp On apprend que M. ('.ourson, directeur du « Cinéma du Vally » à Guingamp, construit actuellement une nouvelle salle qui sera une salle modèle. L'exécution des travaux a été confiée à l'architecte parisien M. Beaumont et l'installation de la cabine à Ernemann France, firme qui avait déjà équipé le ci- néma Du Vally. M. Courson a arrêté son choix sur des projecteurs Monobloc Erne- mann et Amplificateur Zeiss Ikon. " Le Coupable " reçoit ie Prix de la Critique Au cours d'un déjeuner qui réunissait un certain nombre de personnalités littéraires et artistiques, hôtes de notre confrère La Critique Cinématographique, un prix a été décerné au film de Raymond Bernard : Le Coupable qui est projeté à l'Olympia. Rappelons que Le Coupable, distribué par la Lux, Compagnie Cinématographique de France fut produit par la Société Filmor. i . UN FILM DE • ..n ly BERNARD-ROLAND yry m U >y DISTRIBUTION: LES FILMS MARCEL PACNOL ■ Samedi 23 janvier, à bord du Paris, sont arrivés en France, Fernand Gravey, Marie Glory et Sessue Hayakawa. On sait (pie l'excellent acteur japonais, le héros de Forfaiture va travailler dans nos studios où il tournera Yoshivara, de Mau- rice Dekobra, sous la direction de Max Ophuls. ■ Nous tenons à signaler la présence a Paris, d'un excellent court métrage (350 m.) sur les sports d'hiver, réalisé en Italie à Fortina d'Ampezzo, dans les Dolomites. Pour la vente et la location en France et Belgique de ce reportage, dont le titre est Les Dolomites, on peut s'adresser aux Films Epoc, 5, rue Lincoln, Paris. (Balzac 18-97). ■ Rai m u est parti pour Londres où il tournera La Chaste Suzanne. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Dans Arsène Lupin détective, Jules Berry a réussi une composition vraiment surprenante. penri de Monfreid et Harry tiaur interi.reteront « Les Secrets de la Mer Rouge » Dans quelques semaines, une véritable petite expédition partira en Somalie pour tourner, pendant plusieurs mois, les exté- rieurs des Secrets de\ la Mer Rouge, un grand film d'aventures tiré de l'œuvre d'Henry de Monfreid. C'est à un autre écrivain de talent, et grand voyageur comme lui, Joseph Kessel, qu'a été confiée l'adaptation de cet ouvrage, qui révéla Henry de Monfreid au grand pu- blic français et international. C'est une histoire vécue par l'auteur lui- même, et dans laquelle Henry de Monfreid incarnera son propre personnage, à l'épo- que où il surprenait les secrets de la con- trebande des armes, du commerce clandes- tin des perles et des esclaves. Enfin, nous sommes en mesures d'annon- cer que Harry Baur .interprétera le rôle de Saïd Ali, qu'il connut et dont il devint l'ami à Obok, alors que, marin lui aussi, il longeait les côtes mystérieuses de la Mer Rouge. A propos du Film » A la suite de plusieurs articles publiés dans des journaux de Bretagne et dans •• la Bretagne à Paris », au sujet du film « Tout va très bien, Madame la Marqui- se », que divers groupemente de Bre- tons de Paris s'étaient émus de voir pro- jeter, une délégation composée de FViSVL Nader et FVBontfort, Députés du Finistère, thuel, Député du Morbihan, Foéré Vice- Président de la Fédération des Sociétés Bretonnes de l'Ile-de-France, et Beau- frère, Directeur de « La Bretagne à Pa- ris », s'est rendue au Siège de ta Société C.P.L.F. qui exploite ce film dans la Ré- gion Parisienne. Cette Maison s'est fait un plaisir de donner satisfaction aux demandes des représentants Bretons, et leur a tait constater que le film était complètement remanié et qu'il ne contenait plus rien de désagréable pour la Bretagne. En conséquence, un texte élaboré par la délégation Bretonne, est maintenant présenté au début du film qui continue sa carrière au Cinéma de la Gaîté, rue de la Ga té. Auruns-nous une tomcdie-I nmu du dénia Mardi dernier, le groupe parlementaire de défense du cinéma, présidé par M. Renai- tour, a entendu M. Pierre Laffitte, fonda- teur du cinéma des chefs-d'œuvre (Conser- vatoire international du film). M. Pierre Laffitte a exposé son projet en partie réalisé qui consiste à créer au ci- néma ce qui existe pour le théâtre, c'est-à- dire un opéra ou une comédie-française du cinéma ayant un répertoire. Les films qui seront mis au répertoire du cinéma des chefs-d'œuvre sont choisis par un comité de vision composé de cin- quante personnalités artistiques et littérai- res. De plus chaque film retenu par le Co- mité de vision sera précédé d'une courte causerie filmée et sonorisée, faite par un littérateur célèbre. Chaque film ne sera pas donné plus de huit jours de suite, ce qui permettra de faire défiler cinquante films par an. Des tournées en province sont envisagées. La Commission a entendu avec beaucoup d'intérêt l'exposé de M. Pierre Laffitte et a nommé M. de Clermont-Tonnerre, rap- porteur au cinéma des chefs-d'œuvre. ■ Pellegrin-Cinéma s'est assuré l'édition du film que réalise le talentueux metteur en scène Dimitri Kirsanoff, Via Buenos- Avres. Sous-Mires en loules langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 e. 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nelles, sans bavures el lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. C'est le MERCREDI 27 JANVIER 1937 QUE SERA PRÉSENTÉ LE FILM Réalisation de Maurice de CANONGE d'après le roman L'Epouvante de Maurice LEVEL A L'AUBERT PALACE 24, Boulevard des Italiens à ÎO HEURES DU MATIN DISTRIBUTION DANS LA GRANDE RÉGION PARISIENNE 49, Avenue de Villiers, PARIS (XVII) Téléphone : WAGRAM 13-76 et la suite 49 20 rxiïxxTTxxxxrxxxxxrxxxTi cimm ^RAPHIE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx^ LES FILMS NOUVEAUX 11 NOUVEAUX FILMS I FILMS FRANÇAIS Courrier Sud (Marignan). Josette (Moulin Rouge). Ménilmontant i Scala I. La Loupiote (Rex). 3 FILMS DOUBLES Champagne Valse (Paranio mt). Le saut fie la Mmt (Quartiers). Le Cavalier Mystère (Quartiers). 1 VERSIONS ORIGINALES Ramona (Balzac). Charlie (Juin au Cirque (Balzac). Une fine mouche (Llbelled Lady), (Miracles). Terre sans musique (Marigny). DEUIL M. Mourie, Directeur de l'O- déon Cinéma et Secrétaire géné- ral de l'Association des Direc- teurs de Spectacles de Toulouse nous informe de la perte cruelle qu'il vient d'éprouver en la per- sonne de sa mère. Nous prions M. Mourié, d'ac- cepter nos condoléances émues et l'assurance de notre vive sym- pathie. — R. Britguière. OSCAR STRAUSS VIENT DE SIGNER UN CONTRAT R.K.O. RADIO Lors du récent séjour que M. Sol Lesser a fait à Vienne, Oscar Strauss — le maître de l'opérette viennoise — a signé un contrat avec R. K. O. Radio Filins. Le célèbre compositeur devra écrire les partitions musicales de deux grands films que Sol Lesser, le producteur bien con- nu, réalisera pour cette compa- gnie et dont le jeune Bobby Breen sera la vedette. Oscar Strauss quittera très pro- bablement l'Europe au début du mois prochain à destination de Hollywood et sera notre hôte lors de son passage «à Paris. RECTIFICATIF « Le Passager » sera réa- lisé en mars par M. Christian- Jaque, d'après le scénario original de M. Mario Fort, tiré de la Nouvelle de M. Frédéric Soute. MISTRAL César SARNETTE. \J. Directeur Propriétaire CAVA1LLON (Vaucluse) L'IMPRIMERIE an SERVICE DU CINEMA Vous invite a ne pas passer sur votre Ecran les grands lims suivants, sans lui demander échantillons ds> la publicité qu elle n créée pour eux : CÉSAR LE ROI L'AMANT DE Mme VIDAL UNE GUEULE EN OR LA PORTE DU LARCE LES HOMMES NOUVEAUX AU SON DES GUITARES TARAS BOULBA L ARGENT SOUS LES YEUX D OCCIDENT LES LOUPS ENTRE EUX LES DEUX GAMINES LA JOUEUSE D ORGUE Réunion à Vienne du Comité exécutif de la Fipresci. De gauche à droite : MM. Marc Turf Kruyer (Belgique), Piron (Presse Filmée), Chataigner (Président- fondateur Fipesci),JS. E. Ludwig (Ministre de la Presse), Widy (Belgique), Duwaerts (Belgique), Thierry (France), Deutsch-German (Autriche), Harlé (France), Wildiers (Belgique), Bayer (Allemagne). 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A Minuit le 7. Marignan, it h. l.">, Les Films Al- bert Lauzin. Les Hommes Nouveaux. MARDI 2 FEVRIER Salle Pleyel, l."> h. Grands Spectacles Cinémat. /.<( Rose effeuillée. MARDI 9 FEVRIER Madeleine, III 11. Français. Ancien collaborateur firmes l'r ordre, 8 ans, références, con- naissant à fond location, capa- ble organiser service distribu- tion, cherche place stable. Prêt. mod. Case M. T. L., à la Revue. Assistant montage film con- naissant anglais, cherche emploi. Case M. J. G., à la Revue. Bon représentant films, ayant auto, cherche représenta- tion Paris, Banlieue ou Provin- ce, même sans fixe. Case R. (i. T., à la Revue. Sténo-dactylo facturière, ai- de-comptable, très bonnes réfé- rences, cherche place. Case S. R. R., la Revue. Directeur 40 ans, recherche emploi toute région. Références sérieuses. Case S. A. V. à la Revue. Directeur location, expéri- menté, cherche place maison Distribution Paris, libre bien- tôt. Case S. A V., à la Revue. 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De courts articles, ou l'insertion de communiqués envoyés aux adhérents, ne donnent pas une idée nette de l'ac- tivité très grande de nos groupements syndicaux réunis dans le cadre de la Confédération Générale de la Ciné- matographie. Depuis les grèves de Juin, ils n'ont cessé de travailler pour le bien de la communauté cinémato- graphique. Un tour d'horizon s'impose. Fai- sons-le. LES COLLECTIFS. Pour l'aménagement des lois nou- velles, l'établissement des contrats collectifs, qui exige, on le sait, des contacts longs et fréquents entre les groupements patronaux, ouvriers, et le Ministère du Travail, est en bonne voie. Le collectif de la distribution et celui de l'industrie technique sont ré- glés. Celui de l'exploitation est établi. Celui de la production est encore à l'étude, ce qu'explique l'extrême com- plexité du problème, beaucoup plus artisanal qu'ouvrier. LES 40 HEURES. L'application de la semaine de 40 heures est la question du jour, puis- que certains groupements ouvriers veulent que le Cinéma suive les rè- gles du Livre, qui applique les 40 heu- res le 1" février. On en discute ac'uel- lement. Nous croyons savoir que l'at- tention la plus sérieuse est portée à cette discussion par la Confédération, car elle est pour la production, chacun s'en rend compte, une question de vie ou de mort. LA TAXE DE 6 % Un autre problème, que soulèvent les lois récentes de finances, est la taxe de 6 % à la production qui doit remplacer, pour la plupart des acti- vités industrielles, le 2 % sur le chif- fre d'affaires, dont la cascade com- merciale a paru au Législateur para- lysante peur l'activité du Pays. Appli- quée à la production cinématographi- que cette taxe serait écrasante. Il est évident qu'elle réduirait dans de for- tes proportions la réalisation des films nationaux. Enfin, supprimerait-elle la taxe d'Etac, le Droit des Pauvres, qui sont encore une taxe sur le chiffre d'affaires, et de forte proportion. La Confédération assure sur ce point comme sur les problèmes du travail un contact de tous les jours, et depuis six mois. Son activité, quant à la concentra- tion, à l'aménagement de l'industrie même, n'est pas moins importante, pour silencieuse qu'elle soit. LES CONTACTS INTERSYNDICAUX. En dehors de sa constitution même, qui a matérialisé une enten e générale et définitive entre les diverses Cham- bres Syndicales et les Syndicats patro- naux de toutes les branches du mé- tier, la Confédération a obtenu des résultats d'entente très importants. LA CAISSE CENTRALE L'établissement du projet et des statuts de la « Caisse Centrale de la Cinématographie », qui por1 e aide à la production et à la distribution, est une institution d'ordre très importante pour l'avenir de ces deux branches, en liaison avec l'exploitation et les orga- nismes financiers de l'industrie. LE PRIX DES PLACES. La détermination syndicale des prix de base des salles, dont nous avons rendu compte, et qui rend un service énorme à tout 1« monde, exploitation en tête, est un événement qui fait date e": garantit un meilleur avenir dans la période d'adaptation économique que nous vivons. LA GARANTIE DES SALAIRES L'attention de la Confédération s'est portée sur "a question du règle- Gabriel Signoret a fait une belle créaio da^ le granp film français Le Coupable ment des sommes dues à leurs colla- borateurs par des entreprises de pro- duction. On se souviei*; des campagnes de presse menées à ce sujet à diverses reprises, et qui portaient une suspicion déplorable sur la moralité du métier. Une enquête très serrée a été faite, prenant ses bases sur les plaintes mê- mes des artistes, auteurs, techniciens qui avaient pu être victimes de pareils procédés. Cette enquête a révélé que les faits avaient été fort exagérés. Cependant, dès à présent, et pour éviter que des manquements puissent se produire à l'avenir, 1 La Confédération a prévu les moyens de garantie assurant les paie- ments des collaborateurs de la pro- duction. 2° A ouvert un service juridique, qui prendra toutes mesures pour inter- venir contre des agissements contrai- res à la moralité professionnelle. Des mesures corporatives contraindront et élimineront du métier les gens de mau- vaise foi. Ajoutons que l'enquête a confirmé qu'aucun manquement n'avait été le fait d'un adhérent des Chambres Syn- dicales. LE CONGRES DE 1937 La préparation du Congrès de 1937, en pleine activité maintenant, vient consacrer cet esprit arden': et dévoué au bien commun qui anime les person- nalités de tête de la Confédération A PARTIR DU PROCHAIN NUMERO, "LA CINfCTOGRAPHIE FRANÇAISE" PARAITRA LE VENDREDI ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE TR R/\PH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Jacques Varennes et [Alexandre Rignault dans La Tour de Nesle Générale de la Cinématographie, la- auelle veut faire, de notre manifesta- tion internationale de 1937, un sym- bole de la puissance nouvelle du Ci- néma Français. LE GROUPE PATRONAL DU CINEMA Dans le même ordre de réalisation, la Confédération a obenu la constitu- tion, au sein de la Confédération Gé- nérale du Patronat Français, organe national, du Groupe du Cinéma. La C. G. P. comprend 31 groupes, qui représentent la totalité des branches économiques du pays. Le Groupe du Cinéma est l'un d'eux, groupe autono- me, N" 21, et l'on apercevra l'impor- tance morale de cette consécration de notre industrie. Le Cinéma Français est maintenant à sa place parmi les autres activités nationales. C'est à la Confédération, née de la bonne volonté et de l'union de tous, que ces résultats, matériels et spiri- tuels, actuels et futurs, sont dus. Il faut s'en rendre compte, ©; non seu- lement y applaudir, mais y participer. Chacun de nous a sa place, et sa tâ- che à accomplir, à la Confédération. P.-A. HARLÉ. Le décret Mandel, instituant une taxe ra- diophonique, appliquée par la Municipalité de Xice, a permis de ramener le taux du Droit des Pauvres, sur les salles niçoises, de 10 '; à 7,25 %. VU. R. S. S. envisagerait l'Achat de Trois Films Français En 1936, la France a importé 14 films so- viétiques. Pendant cette même année l'U.R.S.S. n'a importé, à notre connaissance, aucun film français. Cette collaboration à sens unique a in- quiété bien des esprits et au cours des jours derniers cette inquiétude a transpiré dans plusieurs articles parus dans la pres- se. Dans une lettre que nous trouvons dans les colonnes de « L'Action Cinématographi- que », M. Georges Caurier, directeur gé- néral de l'Office Cinématographique Inter- national, nous apporte quelques apaisements à ce sujet. En voici les passages essentiels : Dans les accords que l'O.C.I. a passé avec Soyazintorgkino - organisme centralisant toute l'importation et l'exportation cinéma- tographique de l'U.R.S.S. -- pour la distri- bution en France de la production soviéti- que 1930-1937, nous avons demandé qu'on envisage en même temps la question de l'importation en U.R.S.S. des films français. Je suis heureux de vous dire que nous avons été non seulement compris, mais qu'on nous a déclaré que cette question était depuis longtemps dans l'esprit même de la Direction du cinéma soviétique. Si VU.R.S.S. désire des films français et s'il g a des difficultés à ce qu'elle puisse en distribuer chez elle, nous croyons pou- voir vous en donner quelques raisons : 1" Certains films produits en France cho- quent quelquefois l'idéologie du peuple so- viétique. 2° L'U.R.S.S. ne peut pas acheter de films où il y a trop de dialogues ou trop de textes. Et M. Georges Caurier termine son inté- ressante lettre en demandant aux produc- teurs français de travailler davantage en liaison avec les techniciens de l'U.R.S.S. Quant à nous, nous savons que la plus grosse difficulté pour faire pénétrer nos films en U.R.S.S. réside dans l'incompréhension totale de nos mœurs en Russie. Les films les plus dramatiques peuvent être considé- rés là-bas comme des comédies burlesques. Cependant, nous pensons qu'en 1936, la France a produit plusieurs films qui peu- vent parfaitement convenir au marché rus- se qui projette d'aillieurs de nombreux films américains. En attendant, M. Louis Aubert vient d'accepter de présider le comité français qui organisera des conférences permettant aux cinéastes des deux pays de se mieux connaître et de faciliter les échanges réci- proques de films. * * * En dernière heure, nous apprenons de bonne source que l'U. R. S. S. envisage- rait l'achat de trois films français. Excellente nouvelle que nous espé- rons voir se réaliser. La Taxe de 6 o/o Le Journal officiel du 28 Janvier a pu- blié le texte de la loi instituant à partir du 1 février la taxe de 6 à la produc- tion. Les Syndicats patronaux se trou- vent actuellement en discussions avec les Pouvoirs Publics pour déterminer les conditions d'application des nouveaux décrets à notre métier déjà lourdement taxé. De retour des Etats-Unis, Isidore Ostrer po$e le problème de la production britannique « SI NOUS NE POUVONS COMPTER SUR LE MARCHE AMERICAIN, NOUS CESSERONS LA PRODUCTION ». L'AMICALE DES REPRESENTANTS vous rappelle que sa f GRANDE FETE ANNUELLE aura lieu le MERCREDI 3 FÉVRIER 1937 dans les Salons du PALAIS D'ORSAY GRAND BAL DE NUIT A 22 HEURES VRIX DE LA CARTE : BANQUET (donnant droit au bal) 65 francs B/\L '5 francs Le Chef de Gaumont British, Isidore Os- trer, qui vient de rentrer des Etats-Unis, a fait de graves déclarations, qui confirment bien nos articles de ces dernières semaines sur la crise de la production anglaise. « La production cinématographique an- glaise ne peut vivre sans l'apport de tous les marchés de langue anglaise, les Etats- Unis compris. « A l'heure actuelle les Producteurs d'Hollywood perdraient de l'argent s'ils n'avaient pas le milliard de francs que leur rapporte annuellement le marché anglais. « Une réciprocité est nécessaire, et les producteurs anglais doivent recevoir un revenu important du marché américain. « Sinon il vaut mieux arrêter immédiate- ment la production anglaise, et en ce qui concerne Gaumont British, nous sommes prêts à le faire. « Une décision à ce sujet sera prise avant un mois. « Le Gouvernement, s'il veut sauver les producteurs anglais, doit obliger les Améri- cains à acheter, et à distribuer chez eux, des films britanniques. » Tel est l'essentiel de ces déclarations qui ont fait grand bruit et sur lesquelles nous reviendrons. — Pierre Autre. ♦+♦»♦♦♦♦♦♦»♦.♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CÎNÉllfr SfcRi R1PHIL SE CXXXTXXlIYTXTTTrgXXXXTTl Les Problèmes de la Semaine On a pu lire dans notre dernier numéro la lettre que les Syndicats de la Production ont adressée au Président du Conseil, pour demander une application plus souple des 40 heures dans la production. Ce dernier a demandé aux producteurs de s'adresser au Ministère du Travail. Ce qui fut aussitôt fait; mais jusqu'à présent la démarche est encore restée sans réponse. * * * Au début de la semaine, les délégués des Syndicats de la production ont été appelés au Ministère du Commerce. Au cours de cette réunion on a envisagé le principe de la création d'une caisse de compensation franco-italienne. Ceci est une excellente nouvelle; elle prou- ve qu'en haut lieu on n'a pas perdu de vue la collaboration franco-italienne. * * * Dans la journée de mercredi les délégués des Syndicaux Patronaux ont été entendus par le groupe parlementaire du cinéma pré- sidé par M. J.-M. Renaitour. Nos délégués ont exposé la situation diffi- cile de notre industrie écrasée par des taxes, se trouvent placée actuellement de- vant l'application des 40 heures et de celle de la taxe de 6 % à la production dont l'en- trée en vigueur est fixée au 1er février pro- chain (Voir J.O. du 28 janvier). Nous espérons que nos parlementaires, défenseurs du cinéma français auront com- pris la situation tragique dans laquelle se trouve la production française. A l'heure où nous mettons sous presse, une grande réunion des Syndicats patro- naux se tient avenue de Messine. Il est ques- tion de sceller définitivement l'Union de tous les syndicats dans le sein de la Con- fédération. .Nous espérons ardemment qu'à l'heure où paraîtront ces lignes ce sera chose faite. M. (lolin-Reval. ..^ ■flflr tf **f M Mal ^kW <.^H » L'amusant Pils dans Toi c'est Moi " Pépé le Moko " Un film solide, d'une atmo- sphère exceptionnelle Avec La Bandera, Pépé le Moko est cer- tes le film le mieux réussi de Julien Duvi- vier. L'élégante assistance de Marivaux lui a réservé, vendredi soir, un chaleureux ac- cueil. Il est très rare, en effet, qu'au cours d'une première un film soit applaudi d'une façon aussi chaleureuse et à plusieurs reprises. Nous prédisons à ce film, qui possède tous les atouts, un très gros succès en Fran- ce et à l'Etranger : une action continue, une trame solide, passionnante, allégée par des gags et par un dialogue excellent et fin, une technique de tout premier ordre et une in- terprétation pleine de caractère; tout cela placé dans une atmosphère encore jamais créée à i'écran. Nous publierons la semaine prochaine une analyse complète de cet ex- cellent film, — M. C.-R. UN TOAST A M. ADOLPH ZUKOR Le ,j o u r a n n i v e r- saire de M. Adolph Zu- kor, une réu- nion très c o r d i a 1 e a été organi- sée à Paris par M. Fred W. Lange, directeur gé- néral pour 1' E u r o p c Continental c et adminis- trateur - dé- légué des « Films Pa- r a m ount ». Cette réu- nion qui a eu lieu dans le salon de thé du Théâ- tre Paramount, groupait autour de M. Lange el de M. Klarsfeld leurs principaux collaborateurs. La photo ci-dessus montre, de gauche à droite : Assis : M. Frank Farley, directeur du Service Littéraire; Pierre Choisnard, du Département Etranger; André Ullmann, directeur des Théâ- tres Paramount; Henri Klarsfeld, directeur gé- néral des « Films Paramount » et M. Maurice Poirier, directeur de la Location. Debout : MM. William R. Horher, directeur du Service des Achats; André Olsen, membre de l'organisation étrangère Paramount, de pas- sage à Paris; Cari S. Dixon, trésorier général: [ke Blumenthal, administrateur-délégué des Studios Paramount ; dis J. Schaefer, directeur pour l'Allemagne et l'Europe Centrale; Fred W. Lange, directeur général pour l'Europe Centrale et administrateur-délégué des « Films Para- mount » Jacques Plunkett, directeur de la Pu- blicité et Albert Drion, assistant de M. Klars- feld. M. René Lebreton, directeur du Théâtre Para- mount, absent, s'était fait excuser. On porta un toast à la santé de M. Zukor et l'on vida une coupe de Champagne à la réussite de la nouvelle Production Paramount, que M. Zukor. on le sait, a prise en charge. grxxxxxxrxxixxxxxxxxxxxi am RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ un très ROGER LEGRIS sincère interprête " Courrier Sud ' de Roger Legris, avant de paraître à l'écran, possédait déjà un solide passé artistique, puisque, pendant six ans, de 1928 à 1934, il fit partie de la Compagnie Gaston Baty. Collaborant à chaque nouvelle création de ce grand metteur en scène, il obtint de nombreux éloges pour ses interprétations ROGER LEGRIS notamment dans Chambre d'Hôtel et le Mé- decin malgré lui, où il interprétait le rôle de « Lucas ». Dans le domaine cinématographique, nous avions déjà remarqué Roger Legris dans de courtes scènes du Grand Refrain et d'Un Mauvais Garçon. Cet artiste, qui étudie à fond son personnage, dit juste et joue net, vient de se signaler par une création très bien venue dans Courrier Sud, le beau film de Pierre Billon. Radiotélégraphiste, par- tenaire de P. R. Willm dans toutes les be'- les scènes d'audace et de courage qui enno- blissent l'œuvre de Saint-Exupéry, il a su interpréter sobrement, sans recherche inu tile et sans charge, un rôle de brave gar- çon un peu simple, mais nrêt à tous les dévouements, à tous les sacrifices. Nous reverrons prochainement Roger Le gris dans Pépé le Moko, où il joue d'une manière très originale un rôle de « mau vais garçon ». — G. T. ADRIAFILM TOURNERA « SURETE NATIONALE » La prochaine production d'Adria-Films sera un film d'espionnage intitulé : Sûreté- Nationale que mettra en scène Walter Kapps. Charles Vanel serait déjà pressenti pour le principal rôle masculin.. LES PREMIERS REPRESENTANTS DO FILM Le prochain déjeuner amical des Pre- miers Représentants du Film aura lieu le mardi 2 février prochain, à 12 h. 30, dans les salons du restaurant Drouant, place Gail- lon. A LYON CRÉATION DE LA COMPAGNIE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE CINÉMATOGRAPHIQUE (C.I.C.C.) M. RAYMOND BORDERIE, ADMINISTRATEUR-DÉLÉGUÉ — ♦ — A Lyon, il vient de se créer une société importante : la Comoagnie Industrielle et Commerciale Cinématographique (C.Î.C.C), au capital de 250.000 francs (7, place Am- père, à Lyon), et dont l'administrateur-dé- légué est M. Raymond Borderie, très appré- cié dans les milieux cinématographiques de Paris et de Lyon. La C.I.C.C., dont le bureau se compose de M. Maillot, président; M. Joannès Villard, vice-président; M. Georges Martel, directeur d'Etoile Film, a pour but la produelion, l'édition, la distribution et l'exploitation de filins. Nous sommes certains que sous la com- pétente direction de M. Raymond Borderie, la C.I.C.C. fera du beau et bon travail. GABY MORLAY, PIERRE FRESNAY & JEAN GABIN DANS « LE MESSAGER » De nouveaux engagements sont venus compléter la distribution du prochain grand film de Pathé Consortium Cinéma (Production des Films Albatros), Le Messa- ger, d'après Henri Bernstein. On savait déjà que Jean Gabin interpré- terait le rôle qui fut créé à la scène par Victor Francen. Maintenant, Gaby Morlay, la grande comédienne française, reprendra le rôle qu'elle a créé dans la pièce, tandis que Pierre Fresnay sera, avec toute sa fou- gue et sa finesse, le Messager. Raymond Rouleau réalisera ce film au mois de février, dans les studios Pathé-Ci- néma, à Joinville. Max Michel le partenaire de Martha Eggerth dans La Chanson du Souvenir. "LA CHEVRE AUX PIEDS D'OR" DEVIENT LA "DANSEUSE ROUGE" La Chèvre au Pieds d'Or, dont la réalisa- tion par Jean-Paul Paulin ne tardera pas à commencer, est tirée, comme on sait, du roman de Charles-Henry Hirsch. Or, ce mê- me auteur a adapté son œuvre en pièce de théâtre, qu'il a intitulée La Danseuse Rou- ge et dont on n'a pas oublié le succès. D'un commun accord avec le célèbre ro- mancier, le producteur et Pathé Consor- tium Cinéma, le distributeur, ont décidé d'adopter le titre de Danseuse Rouge pour le film qui était annoncé primitivement sous le nom de La Chèvre aux Pieds d'Or. 20th Century Fox prévoit un budjet de 20 millions de dollars pour sa produclion 1957 Des informations provenant des bureaux de 20th Century Fox à New-York annoncent que cette compagnie produira dans ses stu- dios de Hollywood un ensemble de 56 films de long métrage pour lesquels seront dépen- sés 20 millions de dollars soit 400 millions de francs, en moyenne 7 à 8 millions de francs par film. Ce budget a été décidé à la suite d'une sé- rie de conférences entre Sidney R. Kent, Président, Joseph M. Schenck, Président du Conseil d'Administration, et Darryl F. Za- nuck, chef de la Production. En plus de ce budget, 2 millions de dol- lars sont prévus pour l'agrandissement des studios et des améliorations techniques. On sait, d'autre part, qu'un incendie a détruit plusieurs plateaux cette semaine, mais cela sera payé par les assurances. UN FILM DE BERNARD-ROLAND Production SPARDICE Dlstr. Ml. Parisienne LES FILMS MARCEL PACNOL LA DISTRIBUTION D'ARSENE LUPIN A LYON, LILLE ET MARSEILLE La Compagnie Française Cinématographi- que distribuera, pour les régions de Lille, Lyon et Marseille, le film Arsène Lupin Dé- tective, qu'Henry Diamant-Berger réalise actuellement, d'après le roman de Maurice Leblanc: L'Agence Barnett. Le rôle d'Arsène Lupin est tenu par Jules Berry, nul mieux que cet excellent artiste n'était qualifié pour camper ce personnage plein de fantaisie. AVIS IMPORTANT MM. Conti et Rulof, directeurs-proprié- taires des cinémas « Le Central », « Le Casino » de Pantin et « Le Palace » de Villeneuve-Saint-Georges, ont l'honneur d'informer MM. les Distributeurs de films et leurs représentants qu'ils ont des inté- rêts communs dans l'exploitation de leurs trois établissements, dont la programma- tion est assurée comme par le passé par Mme Conti. I rTTTTTTTTTTTTTTTTTXXXXX; CIISEW* iffiRAPHIE ri tj&isf ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Films de collaboration Franco-Italienne Il y a des pays, nous l'avons signalé à maintes reprises, où le film dit de colla- boration est fortement encouragé par le gouvernement : nous voyons actuellement des films germano-polonais, germano-japo- nais, germano-autrichiens, germano-italiens, voire germano-tchécoslovaques. Nous voyons aussi des films anglo-américains et nous avons vu des films américains-britanniques. Ce flirt cinématographique a toujours une raison. Cavalcade a exercé une influence ex- traordinaire et profonde en faveur de la dif- fusion du film américain sur les marchés britanniques. Henry VIII a introduit certains grands films anglais sur le marché américain. Les films germano-autrichiens ont bien servi la cause allemande dans ce pays. Nous ne pensons pas qu'il soit utile d'in- sister. En France, on comprendra un jour cette force de propagande que représente un bon film réalisé en collaboration par deux pays. Pour le moment, on ne semble pas en saisir toute la portée. Lisons plutôt cette lettre que nous adresse Astor Film : Xous avons monté, il u a quelque temps, une maison de production avec l'intention de faire comme premier film Contact, d'après un scénario de Junie Astor, sur les courses d'automobiles. Après différentes entrevues avec M. Freddi, ministre du Ci- néma italien, nous tombâmes d'accord avec ce dernier pour réaliser cette production en Italie en deux versions, les producteurs italiens prenant à leur charge le finance- ment complet des deux versions, sauf la distribution et le personnel lechniure fantaisie que nous nous étions décidés à réaliser ce film en Italie, mais pour la raison que seule l'Italie possède les voitures et les écuries de cours", les aulodromes et les circuits (le tout mis gracieusement à noire disposition sur l'ap- pui de M. Freddi). Ces éléments consti- tuent la plus grosse partie de notre film et sont introuvables en France. Voici donc une affaire morte pour tout le monde et une perte certaine pour des artistes, des techni- ciens, des laboratoires et des distributeurs français. S'il s'agit d'empêcher nos producteurs de déserter les studios français, il s'agit aussi de voir un peu plus loin. Il faut comprendre ce que représente, pour notre industrie, l'exportation. Il nous manque 75 millions par an. 11 faut les chercher au-dehors ou se résigner à ne faire que du théâtre filmé. Nous avons le choix. — M. C.-R. ompagme rrançarse Cinématographique 4o -4-2 rue François I' Parts CHri-HM' devient "La Nouvelle Aurore " R«c«"esas. Faisons remarquer que ce n'est pas une fausse nouvelle, mais une constatation désa- busée. Le pouvoir d'achat indispensable à la reprise implique l'idée du maintien de ce pouvoir, au slogan «produisez», nous de- vons substituer celui de «consommez». Quoi qu'il en soit, nous voyons que l'application de la loi de quarante heures est, pour nous, une équation cinégraphi- que à trois inconnues : Pendant son séjour à Hollywcod, Fernand Gravey rend visite à notre sympathique compatriote, Robert Florey. On sait que Fernand Gravey après avoir tourné pour Warner Bros Le Roi et la Chorus Girl, vient de rentrer en France. SALAIRES, INDUSTRIE LOURDE, PRODUCTION La première comporte le facteur moral capital : que la loi de 40 heures est faite avant tout pour résorber le chômage. Les masses sont imprégnées de cet esprit, et n'ont pas leur libre arbitre pour envisager froidement la réalité. Qui leur montrera si des industries spéciales, où la machine ne joue qu'un rôle secondaire profitent ou ne profiteront pas immédiatement d'une em- bauche possible ? Le point capital est d'établir si les nou- velles conditions proposées favoriseront ou non la résorption du chômage endémique qui sévit dans cette branche du métier. L'avis prédominant des techniciens est que ces mesures n'améliorent rien. Pour le cinéma, il est malheureusement certain que l'industrie se repliera sur elle- même, que les filins, coûtant plus cher, auront leur rythme de réalisation accéléré, ce cpii, avec les dispositions 1, 2 et 3 de l'ar- ticle 2 du décret, n'influera en rien sur le chômage. Le chapitre 3, article 2, du décret du 31 décembre interdit théoriquement le tra- vail par relais ou par roulement, mais ce principe, bon pour le livre, est rejeté par la production qui croit voir là un moyen de salut. Les articles 3 et 5 prévoient toute une série de dérogations. Or, qui dit déroga- tions sous-entend la non-intangibilité du principe exposé. L'article fi va même jusqu'à préconiser. pour des travaux urgents et exceptionnels. 75 heures supplémentaires par an, à condi- tion que la semaine ne dépasse en aucun cas 50 heures de travail (page 13fiô2). La sagesse (diable, que vient faire ici la sagesse !) serait que chacun, et les pouvoirs publics en premier, veuillent bien admettre (pie le cinéma, industrie-clef, a besoin d'un statut spécial dans le cadre de la loi de 40 heures. Evidemment un observateur impartial qui ne connaîtrait pas le métier et qui l'étudierait aujourd'hui serait quclcpie peu épaté de voir : 1. Que cette industrie, est écrasée d'im- pôts. 2. Que depuis vingt ans les différentes commissions parlementaires qui l'étudient n'ont obtenu aucun résultat. 3. Que le cinéma sert de monnaie tran- sactionnelle lors de conversations commer- ciales et diplomatiques avec l'étranger. 4. Qu'il y a une floraison de chambres syndicales, patronales ou ouvrières, où tou- tes sortes de tendances se font jour. ô. Que le cinéma est une sorte de cham- pionnat de football de troisième série, où le ballon voyage sans jamais approcher des buts. 6. Enfin il finirait par s'imprégner lui- même de la psychose du miracle : « Le ci- néma est un miracle, preuve irréfutable qu'il y en a encore». Pour en revenir à la loi de 40 heures, il faut tout de même que nous croyions tous à la possibilité d'une entente générale. Ca- pus n'a-t-il pas dit : « Tout s'arrange, même mal. » Mais nous aimerions tout de même mieux que : 1. Le salarié puisse vivre de son métier, sans crainte du lendemain, ce qui n'est pas tout à fait le cas pour certaines catégories; 2. L'industrie lourde, laboratoires et stu- dios, piliers principaux sur lesquels s'ap- puie le cinéma, aient un travail régulier et rémunérateur ; 3. Le producteur trouve avec la partie industrielle et ses employés un terrain d'en- tente pour la réalisation des productions. La fabrication d'une pièce mécanique, l'établissement de son prix de revient et des frais généraux, la durée de la fabrica- tion, les heures de travail sont parfaite- ment définissables, le film, lui, échappe à ces contingences, il demande donc plus de souplesse dans les conditions d'exécution. Le gouvernement serait bien inspiré de réviser immédiatement les charges qui nous tuent. Libéré du poids qui l'oppresse, notre industrie connaîtrait alors un renou- veau qui rendrait le goût de vivre à ceux qui la pratiquent. Les travailleurs raisonnables compren- nent que l'industrie lourde qui les emploie est tributaire de la production, et que la première est un maillon rivé à la seconde. Si la production crève, les plus beaux discours du monde n'empêcheront pas le travailleur de partager ce sort funeste. L'incohérence et le chaos actuels vien- nent en grande partie de ce que rien n'est viable avec le régime exceptionnel qui nous est imposé. Les charges successives qui frappent le cinéma le tuent. Seul il fait des sacrifices, pourquoi l'Etat n'en ferait-il pas à son tour? On nous répond: «Impossible»... Nous sommes en droit de dire qu'on se contente d'un mot... et d'un mauvais ! A. P. RICHARD. ^XXXXXXXXXXXXJ CINE R/\PHIE SE CXXIIIIIXYTTXXXITTITTTTI C. T. C. Cercle Technique du Cinéma Le Nouveau Bureau - La Séance du 21 Janvier Le scrutin de vote pour l'élection du nou- veau bureau 1937 ayant pris fin le 12 jan- vier à minuit, ont été élus pour en faire partie les membres suivants : Jean Bachelet : Président; Louis Page : Vice-Président; Pierre Lèvent : Secrétcdre; Claude Renoir : Secrétaire-Adjoint; Jean Lalier : Trésorier. Nous rappelons cpie notre Président d'Honneur est M. Georges Périnal. Le 21 janvier dernier le C. T. C. a tenu sa réunion à la Maison des Centraux. Au cours de cette séance, M. .Marc Allé- sret, de retour d'Hollywood, a eu l'obli- geance de nous parler de ce qu'il avait vu dans les studios américains durant son sé- jour là-bas et de répondre aux diverses questions qui lui ont été posées par les membres du Cercle. M. Kalph Habib lui a succédé en nous parlant de sa visite aux studios londoniens. D'une manière générale aussi bien en Amérique qu'en Angleterre l'on constate tout d'abord le confort matériel apporté aux artistes et aux techniciens. Tout est mis en œuvre pour atteindre un maximum de per- fection technique. Les studios ont été prévus de grandes di- mensions et servent même dans le cas de petits décors, ce qui facilite grandement le travail des techniciens : passage des grues panoramiques, travellings, girafes, cabine de l'ingénieur du son, etc.. Il est à remarquer la grande variété de lecbniciens spécialisés auxquels ont fait ap- pel pour résoudre tous problèmes : techni- cien pour la transparence, pour la pluie, la neige, vues aériennes, etc.. La préparation d'un grand film exige sou- vent plusieurs mois durant lesquels les di- vers collaborateurs travaillent à obtenir le meilleur rendement possible et l'on s'éton- nera sans doute en France de savoir que les grandes artistes américaines se prêtent vo- lontiers à l'avance, aux divers essais qu'on leur demande : essais de maquillage, de pbotos et de costumes. Les décors ont quelquefois un double qui permet les répétitions aussi bien pour les acteurs que pour le personnel technique, sans abîmer le décor original (par exemple en ce qui concerne le sol). Le matériel technique, en général, est tou- jours des plus perfectionné et les studios sont toujours à la recherche des dernières nouveautés. Pour la couleur, les dépenses supplémen- taires qu'elle exige n'équivaut pas, en ce moment, en Amérique, à un engoùment spé- cial et son rendement est plutôt en décrois- sance. En dépit de ces perfectionnements, il semble régner dans les grandes productions américaines un désordre supérieur à celui que nous avons quelquefois en France. Malheureusement, nos moyens financiers nous astreignent à une certaine discipline et ne nous permettent pas de reconstruire des décors et de recommencer des films entiers. * * * Cette réunion s'est terminée par la lec- ture d'un projet des séances pour le début de l'année 1937. Le Professeur Roux a bien voulu accepter de parler devant nous, très prochainement, de son nouveau procédé en couleur. Nous sommes également en demeure de faire sa- voir que le Professeur Chrétien a eu l'obli- geance de bien vouloir accepter de présider une de nos séances d'optique durant la- quelle il nous parlera de ses récentes dé- couvertes. M. Craemer, de chez Holophane, doit aussi nous présenter bientôt ses nouveaux projecteurs à lentille qui sont tant attendus aussi bien par le Cercle et que par tous les tecbnicicns. — C. T. C. Le Cinéma en Relief UNE SOLUTION Le procédé de cinéma en relief Noaillon, esl une des très rares réalisations qui soient scientifiques et qui puissent donner l'espoir d'une mise en service industriel. On trouvera ci-après un résumé de l'in- vention; on ne peut malheureusement ex- poser ici les calculs, qui ont permis d'arri- ver aux résultats d'une perception impecca- ble du relief, sans que le spectateur ait be- soin de lunettes ou autre dispositif de vi- sion. La fig. 1 représente le filtre oscillant placé devant l'écran de projection. Un spec- tateur placé devant ces écrans ajourés per- çoit avec son œil droit une image de droite du couple stéréoscopique, et avec son œil gauche une image de gauche, ce qui impli- que l'idée d'une vision stéréoscopique. Dispositif à un filtre. -- Pour faire bien comprendre le principe du procédé, nous allons d'abord décrire l'appareil qui en a donné la première réalisation. Devant l'écran de projection E, est placé un filtre F. Ce filtre est représenté à la figu- re 1; il est constitué par une série de ban- des en métal mince, peintes en noir, situées dans un même plan et régulièrement espa- cées. Les bords des bandes sont des droites convergentes vers un point O se trouvant sur la droite AA d'intersection des plans de l'écran et du filtre. Sur une droite quelconque du plan du fil- tre parallèle à la droite AA, tous les seg- ments m interceptés par les bandes sont égaux entre eux, de même que tous les seg- ments n interceptés par les fentes. Deux projecteurs I) et C projettent simul- tanément sur l'écran E, à travers le filtre F deux images stéréoscopiques conjugées, {fig. 1) v— - {fig. 2) c'est-à-dire celles vues par l'objectif droit et par l'objectif gauche de l'appareil de pri- se de vues. Supposons d'abord que seul le projecteur D soit éclairé; l'image projetée sur l'écran à travers les fentes du filtre sera formée d'une série de raies claires séparées par des raies sombres. A un spectateur regardant avec son œil droit, l'écran apparaîtra soit somplètemenl sombre si les raies claires lui sont cachées par les bandes du filtre, soit comme une image vue à travers une grille si les rayons visuels passant par les fentes du filtre at- teignent les raies claires de l'écran. Allumons maintenant le second projec- teur C. que nous supposons placé de telle IV E o iixxxzxxxixxxxxxxx: cime R/VPHIE SE rTYYYYI O X O O O X x x O X O O OQO XXX O X I fVt \/i / / / JB ; MB' /B / _ / / \ ,/ a]/ / /* A 1/ / / / \ I // / \ t / i/ 7 \ !\ A / _ J;Vî K 5 (/'>. 3) sorte que les raies claires qu'il projette sur l'écran s'imbriquent avec celles du projec- teur D. Si un spectateur se place de manière que son œil droit perçoive uniquement l'ima- ge rayée donnée par le projecteur I), et que son œil gauche perçoive uniquement l'image donnée par le projecteur G, il au- ra la vision stéréoscopique. L'image paraî- tra vue comme au travers d'une grille. Si lé filtre est animé d'un mouvement de ra- pide oscillation, l'image deviendra conti- nue, mais le relief lui vient uniquement du fait du filtre et non de son mouvement. La figure 2 représente ce que l'inventeur appelle le plan des yeux parce que c'est dans ce plan que devront se trouver les yeux du spectateurs. Dans ce plan et au voisinage de chaque droite OD ou OG, s'étend une zone de visi- bilité de chacune des images, zone dans la- quelle la clarté sera décroissante à mesure qu'on s'éloignera de la droite OD ou OG pour devenir nulle sur les droites joignant le point 0 aux extrémités de la base A du triangle de visibilité du point D ou du point G. Pour la bonne compréhension du texte notons que le mot para concerne toute droite parallèle à la droite d'intersection de l'écran et du filtre. Dans la figure 2 les lignes pointillées OS sont des lignes de vision ainsi nommées parce que les yeux des spectateurs doivent se trouver à cheval sur ces lignes. Le dis- positif à un filtre, donnerait pour les spec- tateurs et selon leur éloignement, des zones où les images seraient vues avec une clarté 1 1 variant de — à — . Pour obvier à cet in- 3 12 convénient on utilise uniquement un dis- positif à 3 filtres. Dans ce dispositif, on démontre théori- quement, qu'il y a avantage à installer trois filtres parallèles entre eux à des distances calculées de l'écran de projection. Par une para déterminée, on mène un plan ZZ parallèle au plan des yeux. Dans tout plan passant par la para Q, les mé- dianes des raies de l'écran et des fentes du filtre sont situées sur des droites n, qui se coupent sur la para d'intersection du dit plan et du plan des yeux. Le plan ZZ étant pp. 11. au plan des yeux, le para étant située à l'infini, les droites N sont pp. 11. entre elles. Si un filtre est installé à une distance D de la para Q, un autre sera placé à une 1 distance — d, le troisième de l'autre côté à 2 une distance 2 d. Le dispositif représenté dans la figure 3 comporte comme on peut le voir 3 filtres, un demi le plus rapproché de l'écran, 1 le filtre médian, 2 le plus éloigné. Pour le représenter prenons un plan DX (fig. 3) sur lequel la para Y passant par les projecteurs, et la para E sont les intersec- tions de ce plan avec le plan des yeux et le plan de l'écran. La para Y est située à une distance L du point de convergence 0. Nous choisirons le plan DX tel qu'il coupe le plan de l'écran non pas dans l'écran, mais beaucoup plus haut, afin que le rap- q port -- que nous pouvons choisir arbitrai- s rement, ne soit pas trop petit, de manière à obtenir un tracé dans lequel les fentes des filtres ne soient pas trop petites. Traçons la perpendiculaire QS et les points' Q' et S' tels que QQ' = q et SS' = s. Joignons QS' et QS. Leur point de ren- contre P' se trouve dans le plan du filtre 1 dont nous tracerons la para Fi, d'intersec- tion avec DX. Sur E marquons le point Q. tel que QQ- = 2 q et joignons Q-S qui rencontre QS' en À'. La para Fs passant par A' sera l'intersec- tion du filtre 2 avec le plan DX. Sur E marquons le point Q7- tel que q QQ'A = - et joignons Q'/S qui rencontre 2 QS' en B'. La para E'A passant par B' sera l'inter- 1 section du filtre — avec le plan DX. 2 Les intersections des droites SQ et SQ' avec les para Fi F2 F% se trouvent sur les médianes de deux bandes consécutives des filtres. Les écartements des bandes des filtres se- ront donc : PP' pour le filtre 1, AA pour 1 le filtre 2 et BB pour le filtre — . Mais pour 1 2 le filtre — , nous intercalons entre les ban- 2 des B des bandes plus larges B' situées au milieu des écartements BB. Soit Ki le rapport de la largeur des ban- des à leur écartement pour le filtre 1. K2 ce rapport pour le filtre 2. K'1/. ce rapport pour less bandes B' du fil- 1 tre — . 2 K1/.» ce rapport pour les bandes B' du fil- 1 tre — . 2 Soit i le rapport de la dislance des deux objectifs D et G à l'écartement s des lignes de vision sur la para Y. Les objectifs seront placés symétrique- ment par rapport au point S (point se trou- vant sur l'intersection des plans contenant les médianes des bandes des filtres 1 et 2 et les médianes des bandes étroites du fil- 1 tre — ). FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES Téléphone! BOTZARIS 19-26 — Chèques Postaux 396.38 E. STENGEL 11-13. Faubourg Saint-Martin PARIS (X'> Charbons: CIELOR-LORRAINE, CONRADTY'S-NORRIS, siemens-plania , Alternatif et Continu, Normaux et HauiR Intensité Lampes de Projection et d'Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO i Lumière bleue, Charbons ' OUT Arc à CiseaUX Miroirs, Objectifs, Condensateurs. Lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. Lanternes PUBLICOLOR pour clichés de publicité et permettant la pré- sentation des génériques en relief et en couleurs. Lanternes de contremarche, Tableaux PRIX DES PLACES. Planchettes à tickets, à monnaie. Plaques de contrôle pour Caisse. Films et clichés de publicité (Livraison rapide et soignée). TICKETS. Cartes de sortie. Bandes annonces (en stock et sur commande). PAPIER fond d'affiches. Bandes encadrement. Vestiaire. NUMEROS de FAUTEUILS. Cendriers de luxe et réversibles. Appareils « Loué ». Punaises-aiguilles pick-up-Pathéine. Zapon-parfums. Huiles à parquet. Huile spéciale pour chronos. Courroies. 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La clarté en chaque point est égale à longueur de l'ordonnée divisée par 9 (<>, Rue Royale, paris* \ Ë Caumartin 28-75 i . ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Si la pression indiquée de 1 k. 500 ne pouvait être atteinte, il y a lieu de prévoir une installation mécanique de relevage de pression, ou une augmentation du diamè- tre du branchement. Les services de nettoyage et d'entretien ne peuvent être branchés sur le secours in- cendie. La protection des loges est obligatoire. Toute salle d'une contenance supérieure à 1.000 places doit être reliée téléphonique- ment au poste permanent de pompiers le plus rapproché. Les extincteurs d'incendie à admettre sont ceux qui n'émettent pas de vapeurs nocives pour le manipulateur et le public; ces appareils sont comme tout le matériel de secours, soumis à de fréquentes visites, leur entretien doit être parfait. De plus, (Art. 133), des prescriptions particulières peuvent être imposées au Directeur en vue de mieux assurer la sécurité du personnel, des spectateurs et du voisinage. En résumé, on voit que les Pouvoirs pu- blics se sont attachés à assurer au public le maximum de sécurité. Evidemment, il appartient à ceux des directeurs qui ne le seraient pas, de se mettre en règle avec les nouveaux règlements. Us ont d'ailleurs toute possibilité d'atti- rer l'attention des Pouvoirs publics sur la nécessité où certains d'entre eux sont pla- cés de solliciter de justes et légitimes dé- lais pour la mise en application des mesu- res édictées, à charge pour eux de commen- cer par les plus urgentes, celles qui inté- ressent directement la sécurité immédiate de leurs clients. IX CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Trois «rosiers »... mais ce n'est pas pour un prix de vertu! Fernandel, Malbert et Rivers Cadet Jouent une scène du film Les Dégourdis de la 1 1e que Christian Jaque réalise actuellement, Il est juste d'ajouter que d'ailleurs les directeurs de salle s'adaptent avec bonne volonté au nouveau règlement. Enfin signalons le labeur écrasant assu- mé par les auteurs du Règlement et leurs collaborateurs chargés de veiller à l'appli- cation de celui-ci. A.-P Richard. Et l'objectif ? Sa qualité détermine en dernier lieu, la qualité de la projection. Quelle meilleure garantie pour l'équipement de votre cabine que le nom ZEISS, synonyme de perfection optique, apposé sur chaque projecteur. ERNEMANN ZEISS IKON Equipés avec les objectifs ALINAR KINOSTAR KIPRONAR LONGUES FOCALES COURTES FOCALES FOCALES MOYENNES les projecteurs ERNEMANN assurent le maximum de luminosité et la netteté jusqu'aux bords de l'écran RENSEIGNEMENTS ET DEVIS CHEZ LE CONCESSIONNAIRE EXCLUSIF ERNEMANN-FRANCE 18-20, Fg. du Temple PARIS (XIe) ^EÎSS" IKON X Recherche sur la Couleur Errol Flynn et Olivia de Havilland dans La Charge de la Brigade Légère « LA CHARGE DE LA BRIGADE LEGERE » (version française t Côté cinégraphique tout a été dit sur la prise de vues et le montage de la Charge qui restera légendaire dans les annales de la technique. Le doublage exécuté par l'équipe de mou- lage et synchronisation dirigé par Mme De- meocq est de premier ordre. .4. P.-R. Au moment où le cinéma des couleurs commence à être industriellement appliqué, il serait bon que certaines notions chroma- tiques restent présentes à l'esprit du réali- sateur. D'après un physicien, L. de Launay (La Nature, 1905), qui résumait en un article les idées d'un prêtre flamand, de Lescluze, on a constaté qu'on n'emploie guère en pein- ture que cinq gammes colorées. La gamme Jordaens (144), la gamme espa- gnole (160), la gamme italienne (168), la gamme japonaise (176), la gamme Rem- brandt (208). Les chiffres portés sur la liste ci-dessus demandent quelques explications. Le Flamand De Lescluze avait, après de longues études, établi, par comparaison à la musique et en l'appliquant à la peinture, montré que les couleurs utilisées en pein- ture sont inscrites dans une gamme com- prise entre 2 puissance 7 et 2 puissance 8, c'est-à-dire de 128 à 256. Chaque ton correspond donc à une no- tation précise. Les chiffres appliqués à chaque gamme indiquent le ton de hase. On a re- marqué, et cela mériterait des éludes plus approfondies qu'elles ne l'ont été jusqu'ici, que les peintres n'utilisent guère pour leur palette de travail que trente-deux tons, cha- que peintre ayant comme point de départ une tonique de départ préférentielle. Ainsi, De Launay précisait que certains prennent la série orange 160, 165, 170, 175, etc., d'autres le rouge 144, 148, 153, et d'autres encore le bleu base 208. Il est à noter, mais nous n'insisterons pas pour ne pas embrouiller la question, que n'utiliser que 32 tons revient à ne travailler qu'entre 2 puissance 5 et 2 puissance 6, soit 32 à 64. un petit calcul de conversion permet d'établir la relation des tons en partant de la tonique de base. Ex : orange 160, rap- port = 5 tons 160 165, 170, etc.. Une remarque découle de cette théorie, c'est qu'en respectant les intervalles chro- matiques d'une série, il est possible de transposer complètement la couleur d'un tableau ou d'une scène préparée. A titre explicatif, l'auteur de l'article fournissait un exemple d'application de sa théorie sur le tableau La Vierge au Perro- quet, de Rubens, exposée au musée d'An- vers, les chiffres portés sur les différentes teintes de ce tableau montrent, en effet, que le peintre s'est plié, volontairement ou in- volontairement, à la théorie précitée. Il est à présumer que les spectacles na- turels qui frappent notre imagination sont, au moment où nous admirons, leurs cou- leurs, très proches des rapports mathéma- tiques ci-dessus établis. Enfin, terminons en exposant que si nous ne connaissons guère que l'emploi de cinq gammes, il est facile d'en établir 128 qid prendraient pour bases toniques les nom- bres étages entre 128 et 256. On voit de suite les immenses possibili- tés de la couleur. Là où la peinture a échoué, le cinéma peut réussir, ce que l'avenir démontrera certainement. DEMANDEZ VOTRE FOURNISSEUR mux feSSft LORRAINE DE LA COMPAGNIE LORRAINE DE CHARBONS POUR L'ÉLECTRICITÉ 173, BOU1EVARD HAUSSMANN - PARIS (8*) CHARBONS POUR ARCS - BALAIS POUR MACHINES ÉLECTRIQUES Pub. NOVIA-PARIS 0 %J No &tmot LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE EDITION DU 30 JANVIER 1937— N" 952 La Centrale Catholique du Cinéma travaille en collaboration avec l'Industrie IL Y A EN FRANCE 4.380 PATRONAGES CATHOLIQUES Parmi les organismes qui sont les plus importants clients du film de petit format et qui sont sus- ceptibles d'aider très grandement celui-ci dans son essor, il y a lieu de citer la Centrale Catholique du Cinéma et de la radio. Cet organisme, créé par tous les évêques de France est une sorte de ministère catholique du cinéma. Son but est: 1°) De renseigner sur la pro- duction, sur les nouveaux film1, notamment par l'intermédiaire de publications telles que >• Choisir » et » Les Fiches du Cinéma », non seulement les pères île famille, mais surtout les exploitants, c'est- à-dire les prêtres qui font du ci- néma ou qui veulent en faire, car tout prêtre est un cinéaste en puis- sance. Ces renseignements ont trait non seulement au point de vue mo- ral des filins, mais à toutes leurs qualités. 2") Conseiller tous les prêtres qui veulent créer des salles fami- liales. A cet effet leur procurer tous renseignements souhaitables du point de vue technique et ma- tériel, pour l'aménagement de leurs salles, etc. 3°) Fédérer sur le plan national tous les groupements régionaux catholiques auxquels adhérent les prêtres et les salles familiales. Il va sans dire que le petit for- mat a sa place très grande dans cet organisme, la proportion des appareils de 0,35 mm. étant à peine du cinquième du nombre to- tal des appareils possédés par les adhérents. En ce qui concerne la dimension des appareils de pro- jection petit format, il est à re- marquer que cet organisme ne pré- conise aucun appareil plus spé- cialement qu'un autre et que cer- tains adhérents possèdent des lfi mm., d'autres des 17,5 mm.; toute latitude étant laissée à l'acheteur sur le choix de l'appa cil. {Suite paye XVI, Col. i) Le Ministère de l'Agriculture se décide à tirer ses Filins en 16 m/m CETTE DECISION COMPORTE COMME COROLLAIRE L'EXTENSION AUX ACHETEURS DE PETIT FORMAT DU BENEFICE DES SUBVENTIONS C'est sur la demande de bien des instituteurs que le Ministère de l'Agriculture vient de prendre deux mesures qui s'imposaient. Le 16 mm. a obtenu gain de cause : l'Agriculture éditera doréna vaut tous ses films en 35 et en 1(1. Non seulement elle tirera les copie; de ses prochaines bandes en 1(1, mais, petit à petit, elle doublera sa Cinémathèque par des bobines de ce format en commençant par les films les plus récents. Déjà les dernières nouveautés parues : La Cul- ture de VEndive, Le Peuplier, La Culture du Cresson et L'hybridation des roses (Benoit Lévy), peuvent être demandées dans les deux formats. Nos lecteurs se souviennent de l'étude que nous axons faite dans notre numéro 895 sur le cinéma au Ministère de l'Agriculture. Nous y donnions des précisions sur les subventions accordées par ce dernier aux communes rurales et aux établissements d'enseignement agricole pour l'achat de matériel de projection; il ne s'agissait alors que des appareils de 35 mm. Depuis le Ier janvier, le bénéfice de ces subventions s'étend à l'achat de tous les formats; toutefois, le ministère préconise les formats 35 et 16. Xotons enfin que 'es appareils de 16 peuvent être sonores ou muets. Voilà des innovations qui seront très favorablement accueillies dans le monde du petit format, sur l'avenir duquel il aura la plus grande influence. — ./. Turquan. 200 Caisses de Compensation seront équipées en 16 m/m Nous croyons savoir que le Comité Central des Alloca- tions familiales (Président M. Bonvoisin), a décidé d'ins- taller dans chacune des 200 Caisses de Compensation un projecteur de 16 mm. Le Comité Central aurait également pris la décision d'acheter les droits de films pour 16 mm. Un nouveau Procédé pour les Films de petit format en couleurs LE PROCÉDÉ AGFA OBTIENT LA COLORATION DIRECTEMENT SUR LE FILM L'Agfa vient de résoudre heu- reusement la question du film en couleurs. .Momentanément, ce nou- veau procédé qui est parfaitement au point, ne convient seulement que pour le film d'amateur, car il ne permet qu'une seule copie. On travaille actuellement à son per- fectionnement, c'est-à-dire, à l'ap- plication au film industriel, ce qui aura certainement un grand reten- t issement. Alors que le système à lentille grillagée, dans lequel on obtenait les couleurs à l'aide d'un système optique complémentaire, était as- sez compliqué, le procédé Agfa ob- tient la coloration directement sur le film. Il est en outre remarqua- ble que la projection de ces filins en couleurs ne nécessite pas de source lumineuse plus puissante (jue celle employée par le film or- dinaire. Le nouveau procédé est dû à M. le Dr Fischer, qui découvrit, il y a quelques années déjà, qu'une image développée, non dans un vi- rage ordinaire, mais dans un cer- tain groupement de virages aux- quels on ajoute certains produits chimiques déterminés, révélait une image coloriée dès que la couche d'argent se détachait de la pelli- cule. (Suite page X VI, Col. i) Pourquoi les Instituteurs ne veulent pas se laisser imposer un Format réduit unique M. André Meunë"-, instituteur et directeur technique de la Cinémathèque de Bernay nous prie d'insérer la lettre que voici, pour protester contre un article de M. Vincens, paru dans « La Cinématographie Française » du 19 décembre dernier et dans un des derniers bulletins confédéraux de l'Action Laïque. En toute impartialité et selon notre constant désir d'aider à l'extension du Cinéma scolaire nous croyons utile de laisser dans ces colonnes la libre parole à tous ceux que la question intéresse. Dans un article extrait de L'Ac- tion Laïque et reproduit dans l.a Cinêmatographie Française du 10 décembre dernier, sous le titre • Pourquoi les Instituteurs veulenl le 16 mm. », M. René Vincens en- tend prouver que l'utilisai ion des films éducatifs en format !> mm 5 est plus onéreuse qu'en format 16 m in. Tons ceux qui connaissent les ta- rifs appliqués par les cinémathè- — BELL FILMOSOUND Modèle 138-C: 750 watts. Pour moyennes et petites exploitations HOWELL Projecteur sonore 16 m m Moteur universel à 2 vitesses contrôlées 24 et 16 images/sec. Une seule mallette pour l'équipement complet Poids total : 28 Kgs. RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES ET DÉMONSTRA TIONS AGENCE BELL & HOWELL 8, RUE DE LA PAIX, PARIS (2e) LE PETIT FORMAT ques en 9 mm 5 ont dû bien rire en lisant cet article et je com- prends pourquoi mes collègues des Cinémathèques du Jura et de l'Yon- ne, pour ne citer que ceux-là, ont élevé de vives protestations. Soulignons, tout d'abord, l'étran- geté de l'argumentation de M. Re- né Vincens, qui compare les Prix de N'ente du 9 mm 5 aux Prix de Location du 16 mm. En toute bon- ne foi, il conviendrait de comparer un prix de vente à un prix de ven- te ou bien un prix de location à un prix de location. Nous ne som- mes pas accoutumés, bien que pri- maires et instituteurs par surcroît, à une telle fantaisie dans le rai- sonnement. Ce n'est pas de la logique, c'est de la prestidigitation et grossière- ment présentée. Comparons donc ce qui est comparable. J'ai sous les yeux plusieurs ta- rifs de location en 9 mm 5, 16 mm et 17 mm 5 (films muets). Voici les tarifs appliqués : Lo- cation à la bobine. ajoutez l'intérêt de votre argent cl jugez. Reste le fameux contrat abonne- ment enseignement, dont l'article cité fait état, contrat de 36 bobi- nes, à prendre au gré de l'institu- teur et donnant droit exclusive- ment aux films d'enseignement. Voici le tarif donnant droit de garder les films 4 jours : 360 fr., soit 10 fr. la bobine, ou 8 jours : 396 fr., soit 11 fr. la bobine. Ces films doivent être épuisés dans un délai de six mois, vacances sco- laires déduites. Rapprochons de ces chiffrer, ceux donnés par un autre formai, le 17 mm. 5 : les films éducatif muets sont loués 5 fr. la bobinn, d'une durée de projection légère ment supérieure à la bobine 16 mm. et cela pour 4 jouis, à prendre au gré de l'instituteur et sans conditions, sans contrat. Complétons donc la documenta tion fournie par l'auteur de Parti cle : là où, selon lui, la fourni- ture des films éducatifs en 16 mm. clairs ! C'est qu'il n'aurait pas pu conclure en faveur du 16 ni m. ! Nous ne craignons pas, nous, d'écrire avec toute la force de l'évi- dence : Voilà pourquoi les instituteurs préfèrent le 9 mm. 5 ou le 17 mm. 5 au 16 mm. ! Et si nous passons du film muet au film sonore, l'examen impar- tial des prix courants montre que le film 16 mm., toutes choses égales d'ailleurs, est bien plus cher que- le film 17 mm. 5. Le film 9 mm ,>, maintenant sonorisé, annonce éga- lement des prix inférieurs à ( i i\ du 16 mm. M. Vincens parle au nom des instituteurs, je voudrais bien s:> voir en quelle qualité. 11 n'est pas. que je sache, ni instituteur, ni même universitaire. Quel est son but ? Défendre les intérêts des instituteurs usagers du cinéma '? Je ne le crois pas, nous connais- sons par trop les articles parus dans l'Action Laïque, où les argu- ments démagogiques sont légion. Longueur Durée Format de la de bobine projection 9 mm. 5 (1) 100 m. 15 min. 6 mm. (2) 110 m. 15 .» 7 mm. 5 (3) 150 m. 15 » pOUl 8 j- 4 ou 8 j. -t j- Tarif (]e Location 8 fr. + 3 fr. 27 fr. 4- 1.50 port A. R. port R. fr. + 1.50 port R. 11 fr. 28.50 6.50 Location par abonnement : Les différences sont sensiblement les mêmes et, à titre d'exemple, si vous disposez de 1.080 francs à verser d'avance, la bobine de 16 mm. reviendra à 9 fr. plus 1 fr. 50 de port, soit 10 fr. 50 ; coûte 252 fr. (36 bobines pour uiiSon but est de monter en épingle jour), la fourniture de films édu- le 16 mm., d'employer tous les catifs en 17 mm. 5 coûte 180 fr. moyens pour créer des confusions (36 bobines pour quatre jours). et discréditer les autres formats Pourquoi donc M. René Vin-réduits. C'est pourquoi il est de cens a-t-il omis de citer ces der-mon devoir de m'élever éntygique- niers chiffres ? Ils sont assez ment contre de tels procédés. Ce que les instituteurs veulent, ce n'est pas le 16 mm., ce n'est pas le 17 mm. 5, ce n'est pas le 9 mm. 5, mais c'est la liberté de choisir le format, l'appareil qui convient le mieux à leur budget cl à leurs goûts. Ce que les instituteurs veulent, c'est (/ne les subventions ministé- rielles soient attribuées éi tous les formats réduits. Ce qu'ils ne veulent pas, c'est qu'une minorité incompétente mais agissante oblige les milliers de détenteurs d'appareils 9 mm. 5 et 17 mm. 5 à jeter leur matériel qui leur donne satisfaction depuis des années et force les éditeurs el les cinémathèques à sacrifier la collection énorme de films qui re- présente des dizaines de millions de francs. Liberté, liberté ! l'as de mono- pole ! Voilà ce que les instituteurs réclament. André MEUNIER. Directeur d'école à Nassan- dres (Eure); Fondateur des Cinémathèques sco- laires de Bernag cl Pont-Audemer. (1) Le tarif 8 fr. par bobine de 100 mètres pour une durée de huit jours est appliqué par une grosse maison de distribution de la Ré- gion parisienne. (2) Tarif de la cinémathèque ■I Kodascope ». (3) Tarif de la cinémathèque « Pathé Cinéma ». La Projection du 16 m/m dans l'Exploitation générale Depuis longtemps déjà, les ama- teurs utilisant le format 16 mm. en avaient démontré les possibili- tés. Malheureusement, la querelle des formats, les hésitations quant aux possibilités sonores, empê- chaient ce format de film de s'éva- der d'un cercle assez restreint. Maintenant, ces questions sont tranchées : le format 16 mm. est définitivement et universellement déterminé, la querelle pendante sur la position de la piste sonore est réglée ; enfin, tout comme son aîné, le film 16 mm. peut être à volonté bruyant et bavard. Que lui manque-t-il de plus pour devenir un film d'exploitation éco- nomique ? Les adversaires lui reprochent une surface utile d'image relative- ment réduite par rapport à la lar- geur de la bande. C'est un argu- ment de profane. Mais l'usager a tôt fait de se rendre compte que ce qui importe surtout dans le rendement d'un film ce n'est pas tellement les di- mensions de son image que les qua- lités de celle-ci, et en cela le 16 mm. a toujours été favorisé par des émulsions de choix join- tes à un support de qualité spé- cialement étudié. Ce qui importe encore plus pré- cisément dans le cas qui nous inté- resse ici, c'est le mode d'entraîne- ment rationnel de la bande et sa résistance aux projections maintes fois répétées. Or si nous examinons un film de 16 mm. nous remarquons que :;i une assez forte proportion de surface de la bande est réservée sur la ligne de perforations (cha- cune de celles-ci se trouvant au point de séparation de chaque mage), c'est précisément sur cette ligne de perforations que s'effec- tue tout le travail mécanique de transport du film : fraction de la griffe, passage dans les couloirs, galets ou presseurs, etc.. et que nulle part pendant ce transport l'image ne se trouve touchée; si bien que dans un projecteur bien conçu (el bien entretenu) des films ont pu passer un nombre considérable de fois sans montrer la moindre trace de détérioration. Ceci sans doute vaut bien un lé- ger sacrifice de quelques millimè- tres carrés au détriment de l'image ! Mais il manque encore, pour une exploitation commerciale cou- rante, en 16 mm., un projecteur approprié. Certes, on est arrivé, dans les constructions des projecteurs de 16 m m . à la production de véri- tables petites merveilles, mais en partant du principe que l'appareil devait être universel et réduit à l'extrême. On a donc produit petit, fignolé, condensé, mais comme, par ail- leurs, la demande allait à des di- mensions de projection de jour en jour grandissantes, on a es- sayé de tirer de chaque modèle le maximum sans se soucier bien souvent des possibilités techni- ques. C'est ainsi que les seuls appa- reils existant sur le marché fonctionnent avec des lampes à incandescence qui, pour la raison exposée plus haut, ont atteint suc- cessivement des wattages de plus en plus élevés. Sans pour cela que leurs dimensions augmentent. Un véritable problème fut posé ainsi aux fabricants de lampes: loger 750 watts dans un tube qui avait LE PROJECTEUR "DEBRIE" 16 m/.» Le seul au monde pouvant assurer instantanément et sans aucun démontage : Projection muette 1 8 images-seconde. Projection sonore 24 images-seconde. Projection, muette ou sonore, par réflexion. Projection, muette ou sonore, par transparence. Projection des films tirés au standard S.M.P.E. Projection des films tirés au standard D.I.N. kWJP \MII.II3 .Rue S'.Maur^7 LE PETIT FORMAT XV bien du mal, jadis, à en contenir 150 ou 200. Mais le fait était là : la lanterne prévue aux dimensions minimum d'encombrement ne pou- vait contenir qu'une lampe d'en- combrement approprié. Alors, les fabricants de lampes réussirent la merveille technique de la lampe à double grille (deux lampes en une seule) quitte à en réduire la durée à quelques heures. D'autre part, devant obligatoi- rement fonctionner sur tous cou- rants et l'appareil conçu pour un minimum de poids, cette lampe universelle fût établie pour fonc- tionner directement sur le courant du secteur qui, normalement, doit être de 110 volts, mais qui, en réalité, varie aisément de 80 volts à 130 et plus... Or, à 80 volts, la lampe n'éclaire pas; à 130, elle grille ou, du moins, se fatigue très vite. Par ailleurs, le filament d'une lampe fonctionnant sous 110 volts est obligatoirement long et fin, il occupe donc, malgré toutes les astuces de boudinage une certaine surface... Que nous sommes donc loin du point lumineux considéré jusqu'alors comme idéal pour la projection ! Nous répéterons donc ici que la lampe universelle est une erreur dans un projecteur. Cette puissance de 750 watts maximum, difficile dépasser, chauffe déjà beaucoup ; elle demande une Mutilation éner- gique. Une puissance plus élevée conduit à une production encore plus intense de chaleur sans bé- néfice de luminosité utile apprécia- ble: la surface des filaments, en effet, dépasse celle de la fenêtre de cadrage du projecteur, et la plus grande partie de la lumière émise reste dans la lanterne, mais la chaleur par contre tend à s'en échapper ! Chaque fabricant jusqu'alors, pour satisfaire à la surenchère du wattage le plus important consi- déré par l'amateur crédule et ignorant comme le summum du progrès, s'est donc confiné dans l'application de ce principe et dans l'ignorance d'une solution plus commode et moins onéreuse qui est celle de l'emploi du bas vol- tage. En effet, si ce wattage 750 nous est accordé par une intensité de 7 ampères 1/2 sous une tension de 100 volts par exemple, nous pou- vons l'obtenir aussi bien sous une tension de 30 volts sous 25 ampè- res. Le filament de notre 'ampe de 30 volts sera court, donc facile à loger. D'autre part, il sera d'assez grosse section, donc solide. Malheureusement, la solution du bas voltage était une complication pour l'amateurisme. Il nécessite en effet, l'emploi d'un transforma teur assez lourd et encombrant ne fonctionnant que sur le courant alternatif. Mais ce courant obligatoire pour le fonctionnement de tout appa- reil sonore n'est-il pas presque obligatoirement répandu ! La question encombrement qui est sans doute une difficulté dans l'argumentation commerciale d'un appareil destiné à l'amateur, n'en n'est plus une lorsqu'il s'adresse à un appareil qui n'est plus destiné a être promené en famille. La lampe à incandescence, sans doute, est commode et d'emploi facile et agréable, mais quel que soit son mode de fabrication, elle n'atteint pas la puissance de l'are électrique qui, de tout temps, a été reconnu comme la source lu- mineuse idéale pour la projection. Si la lampe à incandescence s'impose dans les appareils porta- tifs destinés aux amateurs, aux patronages, etc., où l'appareil est généralement placé parmi les spec- tateurs, il n'en va pas de même lorsque la salle où s'effectue la projection possède une cabine. Alors pourquoi vouloir s'obstiner à ne pas utiliser l'arc dans la projection du 16 mm., alors qu'il est d'emploi presque universel dans les appareils de :!.") mm ? Et, cependant, le 1 (i mm. demande, à dimension d'écran égale, pour une projection correcte, une plus forte puissance lumineuse : d'une part, par suite des petites dimensions de la fenêtre de cadrage du pro- jecteur; d'autre part, du fait de l'emploi très fréquent de films in- versibles d'une opacité beaucoup plus grande que celles des copies de tirage. Or, autre difficulté, la lanterne à arc est difficilement adaptable aux appareils de 1(> mm. existants, la lanterne, le plus souvent, for- mant bloc avec l'ensemble du mé- canisme. Quelques rares modèles sont transformables, mais il est à craindre alors que leurs mécanis- mes réduits à la plus grande sim- plicité ne puissent résister à un service intensif d'exploitation. La conclusion de tout ceci est que les appareils actuels répondent parfaitement aux nombreux em- plois de renseignement, des pro- jections industrielles, de la vulga- risation habituelle mais qu'il faut établir pour l'usage commercial de petit format dans les salles de spectacles, des appareils spéciale- ment équipés pour cet usage. Georges GRONOSTAYSKI. LE PROJECTEUR 16 M. S. ERICSSON LE MIEUX CONSTRUIT LE PLUS ROBUSTE LE PLUS LUMINEUX LE PLUS PRATIQUE Département Cinéma, 44, rue Le Peletier, Paris — Tru. 47-03 SONORE XVI LE PETIT FORMAT III 113 *vt i'MmvK. »>""■& •S7»A'Z)/3/?.D .S AT f* £ F/LM z>e /67« SONORE 16 aa -o'*s. 3*M3'K ^yno Bi. tf J&u- JLBE °,si* ,~&***. g*a Q- *-g.y.. £ r se t.i fcjsT^e * X* Mt* ^j-^^off-» ' I J r Al s r ^ AT6/^. 5 IQIV J}£S SOS «969 CG 3 B*ÇCStBJ9£ *?iS Enmz' AA/n*£ B£a&/£ &t/siki-z>.irx> -S <*7. £? C F/Lfj 2>E /6% SONORE POSITIF f6,tt in. a S _| o«. 30M..ïy.'*É ^rvi/ri ^-/jrf . •7R + .-J SB i.£ç-ruX£ v*> I**li€^ûTie/n£nl&^acU£Mer PATHÉ CONSORTIUM CINÉI 67 faubg, Saint- Martin - Pai et tou/befc U6 aae*vC€A_ w THÉ RURAL at national 17 %5 Stmej^/uMJoHiï V -et 1 CHAQUE SEMAINE MIHtJ iiunme 36 rXXXTXXrXXXXTXXXXXXTTTY! CINE FR RAPHIE SE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi On annonce ■ LES SECRETS DE LA MER ROUGE. Joseph Kessel adapte à l'écran le roman (/'Hen- ri de Monfreid. Le grand aven- turier revivra sur l'écran ses aventures, et Harry Baur inter- prétera le rôle de Saïd Ali qu'il connut d'ailleurs sur la côte So- mali. Les extérieurs seront tour- nés en Somalie. Opérateur: M. Million. Mise en scène : Ri- chard Pottier. Production Juan Berronne. ■ L'HOMME DE DAMAS. - Nous verrons dans ce film mys- térieux Jean Galland, Jean Max, Etchepare et une virtuose polonaise: Eva Barcinska. 1 LEVIATHAN. Marcel Carné tournera-t-il le chef-d'œu- vre de Julian Green avec J.-L. Barrault et Viviane Romance avant SA PREMIERE OFFENSE, roman anglais humoristique? M LE CHEVALIER DE LA CLOCHE. -- A Bruxelles, René Le Hénaff vient de tourner ce film avec Darman, Carette, Simone Cerdan. 1 CECILE SOREL ? La grande comédienne sera-t-elle la vedette d'un film d'Yxes Mi- rande? L'autre jour, à Billan- court, elle a fait un bout d'essai resté mystérieux. SYMPHONIE PATHETIQUE. - — Jaquelux continue la prépa- ration de ce drame important. ■ UNE FEMME SANS IMPOR- TANCE. — // faut ajouter aux noms de Pierre Blanchar, Li- sette Lanvin, Line Noro et Gil- bert Gil, ceux de Marguerite Templey, Granval, Jean Pé- rier, Jean Tissier, Charles Rerdgie, Laure Diana, Lucien Dayle. ■ LE PATRIOTE. Ce film sera tourné en juin. Directeur de production : Pierre O'Con- nell. Interprète : Harry Baur. ■ NOSTALGIE. — Encore un film où Harry Baur aura le rôle principal. Ce film sera tourné Tourjansky, en mai, d'après LE MAITRE DE POSTE de Pouch- kine, dont le Cinéma soviétique fit un des premiers films muets, avec Alexandre Moskvine com- me protagoniste. Prod. : Milo Films. M FEU. -Le film muet de J. de Baroncelli revivra en film parlant avec, sans doute, Harry Baur. DANS LES STUDIOS A la Villette, Gaston Roudès reconstitue la Rue Saint-Denis au XIVe Siècle pour "La Tour de Nesle" Quand on quitte la cour des studios de la Villette, ténébreuse et glacée, et qu'on pénètre dans ce fabuleux décor de la rue Saint-Denis telle qu'elle était (ai Moyen-Age, avec ses échoppes et ses pignons, et aux balcons les belles filles et les badjauds en costumes bariolés, ou est happé par ce gouffre de lumière mul- ticolore. La belle Tania Fédor qui est la majestueuse Marguerite de Bourgogne passa, souriante et authentiquement blonde sous son hennin mauve brodé de per- les, suivie par Jehanne {Meg Whandà) et Blanche (Génia Vau- vy) et j>ar Gauthier d'Aulnay (Jean Weber). De robustes per- cherons portaient ensuite huit hommes en armures imposan- tes. Les cris de bienvenue reten- aient dans la rue Saint-Denis. La Tour de Nesle est réalisé d'après l'œuvre de Frédéric Gail- lardet et Alexandre Dumas. La musique est de Jean Lenoir, les décors sont de Garnier, et les opérateurs : J. Montéran et H. Janvier, le photographe Gravot complètent l'équipe technique de Gaston Boudés. Rappelons que l'interprétation complète comprend : Tania Fédor (Mar- guerite), Jean Weber (Gauthier et Philippe d'Aulnay), Jacques Vurennes (Buridjtn), Jacques Berlioz (Marigny), Amalo (Or- sini), Robert Ozanne (Louis X le Hulin), Alexandre Rignault (Landry) et Mmes Meg Whanda, Génia Vaury, Mad Pages et MM. Serjius, P. Maurin, Christiany, Bertous, Clément. - - L. Derain. Billancourt BOISSIERE. - Fernand Ri- vers a terminé ce film. LES DEGOURDIS DE LA 11e Christian-Jaque tourne quelques scènes dans un décor planté dans la rue représentant la façade de la boutique de mo- des, et l'extérieur de la villa du colonel (M. Lehmann). On prépare : LE COLLIER DE PERLES de Sacha Guitry, version cinématographique, pa- rait-il, d'HISTOIRES DE FRAN- CE, chaque perle évoque une fi- gure ou un événement histori- que. (Cinéas.) Le camion sonore Western E. des Studios est parti poul- ies Vosges où Jean Renoir, avec son adaptateur-scénariste Char- les Spaak, tourne les extérieurs de LA GRANDE ILLUSION. In- terprètes : Jean Gabin, Dita Parlo et Pierre Fresnay. Les intérieurs auront lieu à Billan- court vers le 20 février. (Pr. : Sté de Real. d'Art Cinématogr.) Warner Bros double POLO JOE. Joinville LA NUIT DE FEU. — Le film de Marcel L'Herbier est termi- né. (S.E.D.I.F.) MARTHE RICHARD. — Ray- mond Bernard a tourné cette semaine les dernières scènes de ce film d'espionnage. (Pr. : Pa- ris Ciné Films). L'HOMME A ABATTRE. — Léon Mathot a fini ce film. (C.F.C.) On prépare : LA DAME DE PIQUE (General Productions.) On commence : IGNACE. Real. : Christian-Jaque. Vedet- te : Fernandel. Pr. : d'Aguiar. YOSHIVARA. — On plante les décors de ce film pour Milo Films. Metteur en scène : Max Ophiils. Vedettes Sessue Hayakawa et P. Richard-Wilm. Ch. Épinay (ECLAIR) ARSENE LUPIN. Henri Diamant-Berger vient de termi- ner ce film policier. (Pr. Delac.) On annonce ■ Mme Edwige Feuillère nous prie d'annoncer que l'in- formation, concernant son enga- gement pour LA MADONE DES SLEEPINGS et BANZAI, parue dans ces colonnes le 10 janvier est encore prématurée. ■ Maurice Devienne, qui vient de tourner dans L'HOMME A ABATTRE, a été engagé par Raymond Bernard pour le film MARTHE RICHARD. ■ La Compagnie Française Ci- nématographique va réaliser, le mois prochain, TROÏKA ROUGE, un film d'une brûlante actualité sur le trafic des armes à la frontière polonaise. C'est Jean Dréville qui en assurera la mise en scène. Le scénario et les dia- logues sont (f André Legrand, le découpage de Robert Paul. Jean Murât tournera le rôle principal; d'autres engagements très importants sont en cours et seront connus d'ici quelques jours. ■ VIA BUENOS-AIRES. — Voi- ci la distribution complète de VIA BUENOS-AIRES, mis en scè- ne ]>ar Dimitri Kirsanoff et édité par Pellegrin Cinéma : Berval, Paul Azaïs, Colette Darfeuil, Le Vigan, Lucas Gridoux, Pier- re Serjeol, Sinoel, Nino Cos- tantini, Milly Mathis, Nadia Sibirskaïa, Delmont, Flament, Clarel, René Lacour et Teddy Michaud. La musique sera de Van Parys. ■ LES TRENTE-SEPT SOUS DE MONSIEUR MONTAUDOIN. — M. d'Aguiar va faire tourner celte adaptation de Labiche par Germain Fried, avec René Le- fèvre dans le rôle principal. M JEAN-JAURES. — La figure du célèbre tribun va revivre... sous les traits rf'Harry Baur gui vient, parait-il, de signer pour l'interprétation de ce film. M LA GRANDE ILLUSION. — C'est Erich von Stroheim et non Louis Jouvet, indisponible, qui tournera dans le film de Jean Renoir. ■ UN CARNET DE BAL. — Julien Duvivier prépare une œuvre originale, dont les dia- logues seraient écrits par six au- teurs différents. Dix vedettes en seraient les interprètes. Le titre en est : UN CARNET DE BAL. ■ CLAUDINE. -- Les romans de Colette et Willy : CLAUDI- NE A L'ECOLE et CLAUDINE A PARIS seront réunis en un scénario qui sera tourné. On ignore par qui. COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre, 130, PARIS T«l. i GUTEAIBERG 15-11 et 15-12 COPIE DE DÉCOUPAGES | 2 FRANCS LA PAGE LIVRAISON EN VINGT-QUATRE HEURES TOUS RISQUES 3™*." 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Epinay (TOBIS) UNE FEMME SANS IMPOR- TANCE — Ce film réalisé par Jean Choux, d'après une pièce d'Oscar Wilde, comprend, outre les vedettes dont nous avons donné les noms la semaine der- nière, Jean Périer, Jean Tis- sier, Numès fils, Charles Red- g,ie, Lucien Dayle et Mlles Marguerite Templey et Laure Diana. Jean Choux tourne cette semaine dans un luxueux hall, celui de la demeure seigneuriale de Lord Ulingworth, interprété par Pierre Blanchar qui appa- raît vieilli considérablement pour les besoins du rôle, et fort beau avec ses cheveux blancs. (Pr. : Tobis.) François I" LE CONTROLEUR DES CHAMPS-ELYSEES. — Tel est le titre définitif de la comédie réalisée par Jacques Houssin. (Pr. F. Berton). On a tourné dans un très grand et original décor de boite de nuit exécuté par Duquenne où chaque siège, chaque table représentait un instrument de musique, où l'or- chestre était juché au creux d'un gigantesque piano, et où l'estrade de danse avait des marches pareilles à des claviers de piano. Ensuite ce sera un dé- cor de zone, pour contraster. Neubabelsberg CHARITE. — Georges Ne- veux va commencer ce film, dont les vedettes sont Francen, Suzy Prim et Renée Devillers, entourés de Mady Berry, Da- niel Lecourtois et William Aguet. Un magnifique décor de L'Homme à Abattre que Léon Mathot termine en ce moment à Joinville Place Clichy On prépare : MA PETITE MARQUISE. (R. Péguy). VIA BUENOS AIRES est ter- miné. (Pellegrin.) La Villette LA TOUR DE NESLE. — Gas- ton Roudès tourne ce mélodra- me historique. (Pr. : Ratisbon- ne.) ^eC-lSTRE,^^ STUDIOS-PRISME VUE - SYNCHRONISATION 3B'S et5, B ? d'Aurelle de Paladines PARIS.XVII6 TÉL.GALVANI 5349 On tourne à Bruxelles ■ LE CHEVALIER DE LA CLOCHE. — Les intérieurs sont commencés aux Studios belges, (i, rue des Champs janvier, les délégués des divers pays qui composent la « FIPRESCI » se sont réunis à Vienne, en réunion ordi- naire du Comité exécutif de cette Fédéra- tion. Les sections nationales présentes, repré- sentées par un total de vingt-sept délégués, étaient l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la France, la Hollande, la Hongrie, l'Italie, le Luxembourg et la Pologne. M. Jean Cha- laigner, nommé président fondateur, diri- geait les débats. Parmi les travaux de cette session, nous indiquerons l'admission de deux nouvelle.-, sections nationales. l'Autriche et la Pologne. et la nomination de deux membres corres- pondants, M. Jean Clavel, au Canada, et M. Grégoire, dans le Grand-Duché de Luxembourg. La langue allemande a été adoptée, à égalité avec la langue française, comme langue officielle des organes per- manents. Un exposé sur le développement de la Presse filmée a été présenté par M. Piron, président de la section. Des échan- ges de vues ont eu lieu quant à l'organisa- tion et aux travaux du prochain Congrès de la FIPRESCI, qui se tiendra au début de juin à Paris, et dont l'intérêt sera consi- dérable. Au cours des trois journées de session. les délégués ont été l'objet d'un accueil charmant de la part des autorités autri- chiennes, notamment du chef du Service fédéral de la Presse, M. le colonel Adam ; du président de la Chambre de la presse, S. E. le I)r Ludwig, et du secrétaire d'Etat, M. Zernatlo, secrétaire général du Front pa- triotique. Parmi d'autres manifestations, un dîner leur fut offert, au Rathaus-Keller, par la Oesterreichsche Tonfilm Gesellschaft. Les 17 et 18 janvier ont été consacrés à diverses excursions à Salzbourg et Zell am See. M. Deutsch-Cerman, président de la Section autrichienne, qui recevait ses confrères, fut le plus cordial et le plus dévoué des hôtes. Qu'il veuille bien trouver ici l'expression de notre amicale gratitude. P. A. H. 40 rTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTl CIME FK RAPHIE "SE ♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES FILMS NOUVEAUX NEUF FILMS NOUVEAUX 2 FILMS FRANÇAIS Pépé le Moka (Marivaux). La Maison d'en face (Paramount) . 3 FILMS DOUBLES Justice île Santa Fe (Quartiers). Chasse au Crime (Quartiers). Jeunes Filles à louer (Quartiers). 4 VERSIONS ORIGINALES Les Hommes ne sont jius des Dieux (Marbeuf). Jack's the Bou (Parnasse). Doubroivsky (Parnasse). La Brute Magnifique (Ermitage). TOUJOURS EN AVANT DU PROGRES La Maison Gallet du Havre, spécialiste bien connue des Ri- deaux-Réclame, vient de se ren- dre acquéreur d'un avion, afin de pouvoir satisfaire plus rapi- dement aux nombreuses deman- des de plus en plus lointaines des Directeurs de Salles de Spectacles. Cet avion est, bien entendu piloté par M. Gallet fils, bien connu des Directeurs de Ciné- M. Gallet fils devant son Farman 402 Ceci permet maintenant à la Maison Gallet de répondre rapi- dement par une visite sur place le Dimanche à toutes demandes reçues dans le courant de la se- maine. Parti un dimanche matin à 7 heures du Havre, arrivé à 8 h. 30 à Orléans, affaire vue et termi- née dans le courant de la mati- née, reparti après déjeuner à 2 heures, de retour au Havre à 3 h. 20, ce qui a permis à M. Gallet fils de passer son après- midi en famille tout en ayant fait un trajet qui représente 600 kms, par la route. Un autre exemple : Un samedi après-midi, départ du Havre à 4 heures, visite à Alençon et Mayenne, retour au Havre à 7 h. 30 et soirée tran- quillement terminée au Cinéma Carillon, dirigé par notre sym- pathique ami Chassain. PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. 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Méric nous in- forment que leur agence pari- sienne vient de transférer ses bureaux au 33 rue Marbeuf, Paris. * * * Le Scénario Illustré, 17, boulevard Poissonnières, Pa- ris, informe sa clientèle du changement de son numéro de téléphone, qui est mainte- nant : Gutenberg 13-10. Imp. de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan. Paris. Li Gérant : P. A. Harll |iiiiiiiiiiiiH:iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiii!iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! EES GRANDES F [RMES DE FRANCE llllllllllllllllllllll! :ii|i;ii;iiiiiiiiiiii!i;illllill! 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Abonnements t France et Colonies, : Un an 100 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanle, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Ci oh lie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela, 1-ltt lr. — Antres l'itys, Chine, Danemark, (ïrundo-Hretagne, Inde» Anglaises, Italie, Ja- pon. Norvège, Suède, U. S. A., 180 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. FERNANDEL et la petite JOSETTE FERNANDEL dans une Production CALAMY JOSETTE de PAUL FÉKETÉ Réalisation de CHRISTIAN JAQUE Distribution Téléphone : Trinité 68-81 ~ (\ «*V-*% 5. Rue d'Aumale PARIS (9e) LES FILMS y I présentent Un film de BERNARD-ROLAND HENRI ROLLAN et JEANNE BOITEL dans avec JADZIA ANDREWSKA Adaptation et dialogue de ROGER FERDINAND !♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CE NUMERO CONTIENT) EDITORIAL : La répartition des quarante heures dans la production Vers un arrêt de la production en France ... . La Taxe unique de ti % qui frappe les pro- ducteurs, est en fait, une nouvelle charge pour les directeurs. MM. Jean Renoir et René Clair, Chevaliers de la Légion d'Honneur. Les 40 heures dans la Production. Les 40 heures dans l'exploitation. Statistiques des films />résentés à la Censure en 1936. « La Garçonne » à Anvers. L'Affaire « Mayerling » au Brésil. EXPLOITATION La Réduction du Droit des Pauvres appli- quée ci Nice Contre l'avilissement du prix des places « Toulouse. Les Taxes en Belgique. En 1930, neuf nouvelles salles en Afrique du Nord. L'ouverture if LURVILLE, SELLER, ANDRÉ REHAN - HESTIA, LONi MAURICE CHEVALIER, ROGER DOUCET, PAULETTE et les "Gosses Tourné aux Studios Parar Enregistrement sonore Pr DIRECTION FRED BACOS DISTRIBUÉ en FRANCE, L'UNION DES DISTRlblTEU FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE n P\RIS-CINÉ-FILMS !t LARQUEY ONTANT UN E RÉALISATION DE RENÉ GUISSART Il E TESSIER - BERNARD LENCRET - BEVER : 3ILVA, MARCEL MOULOUDJI, JEAN-PIERRE THISSE, EIXMBERT, JACOTTE MULLER, GINETTE NASSULA Je Ménilmontant ont de Saint- Maurice cié Western Electric G^ÉRALE : RIMÉ GUISSART :B.GIQUE et SUISSE par : «PENDANTS DE FILMS m i ; &>*$ &'•« ii fctf »• a»; •i»r PIERRE BRAUNBERGER présente LE MARDI 9 FÉVRIER A 10 HEURES au CINÉMA-MADELEINE le nouveau grand film RAIMU VOUS N AVEZ IEN A DÉCLARER ? d après HENNEQUIN et VEBER Un film de LÉO JOANNON Direction artistique d'YVES ALLEGRET avec A L E R M E BRASSEUR G U I S O L GEORGIUS G E N I N GERMAINE AUSSEY SYLVIA BATAILLE PAULINE CARTON et ATURNIN FABRE MARGUERITE TEMPLEY Musique d'OBERFELD // ne sera pas envoyé d'invitation, MM. les Directeurs seront reçus sur présentation de leurs cartes syndicales. T" DISTRIBUTEURS FRANÇAIS AVENUE DES CHAMPS-ELYSÉES — PARIS 38-10 et 11 Télégrammes : AGIMANSON-PARIS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ C™EL HBS§PHiE ^IXIIIIITTTTTTTTTinrrrYYl LA REPARTITION DES QUARANTE REMS DANS LA PRODUCTION Le travail des metteurs en scène e* de leurs troupes sera-t-il limité à cinq jours par semaine et à huit heu- res par jour pendant la fiévreuse pé- riode où ils occupent les plateaux de prise de vues? L'examen de la question se poursuit au Ministère Ou Travail, et il faut espérer que, quand ces lignes paraî- tront, une décision aura été prise. Une décision favorable entendons- ncus, une décision qui permette à la clientèle de nos industries techniques (qui est pour moitié internationale, ne l'oublions pas) de rester à Paris pour réaliser ses films. Nous avons toujours pris en grande attention, dans ces colonnes, les do- léances des travailleurs techniciens de notre métier, et nous avons aidé pour notre part aux raisonnables aména- gements qu'ils préconisaient. En obligeant les directeurs de pro- duction à distinguer les temps de tra- vail normal des heures supplémentai- res, tout en leur laissant la faculté de faire appel à ces heures supplémen- taires pour les véritables imprévus, les techniciens ont accru la précision des devis, souvent au bénéfice des prix de revient du film. Mais nous croyons que la limite de ce resserrement possible a été atteinte au cours du dernier trimes- tre. Au delà, la gêne devien; oné- reuse, les prix de travail montent, les compressions de devis obligent à pré- parer des films médiocres, sans enver- gure, au lieu des grandes productions auxquelles nos spectateurs sont main- tenant habitués : le producteur re- nonce, la plupart du temps, à réaliser de tels films; il n'y retrouve plus ses débours. Les techniciens et les ouvriers des studios qui sont des hommes qui ré- fléchissent, ont mesuré antérieure- ment ce que devient l'employé d'un studio dont les plateaux n'ont plus de clientèle. Ils doivent donc se rendre compte, avant de laisser des militants exces- sifs imposer des règles toutes faites à leur métier si spécial, de la réduction du nombre et de la qualité des films français qu'entraînerait l'applica ion brutale des 40 heures sur les plateaux et dans les laboratoires de tirage ra- pide. Ce que demandent les producteurs : 2.000 heures par an, un repos obli- gatoire entre chaque réalisation pour les équipes de production, etc., comme en Amérique, est parfaitement raisonnable et pratique. Il n'y a donc aucune raison, sauf si l'on veut empoisonner les clients pour qu'ils s'en aillent, d'imposer les 5)<8 rigides aux artistes et aux opérateurs en leur refusant de doubler les équi- pes sédentaires. ïl y a sans doute des gens qui s'en moquent. Ou que cette pagaye con- tinue amuse. Nous y voyons un grand danger, car nous en mesurons les conséquen- ces. C'est de l'intelligente compréhen- sion du personnel technicien que dé- pend, aujourd'hui même, le progrès ou la défaite de la production des films en France. Pour une décision aussi grave, nous sommes convaincus que chez ces hom- mes du métier le bon sens l'empor- tera. P.-A. HARLÉ. RENÉ CLAIR et JEAN RENOIR Chevaliers de la Légion d'Honneur II y a des hommes à l'égard desquels le réalisateur de films connaît à fond son mé- ruban rouge est un hommage de leur pays. tier, dans les détails et dans l'ensemble. C'est ainsi que je vois la décoration de Re né Clair. Ce créateur si original et fier est l'un des plus anciens du métier maintenant, quoique chef de la jeune école française à travers le Monde! Jean Renoir est un taciturne affable, avec des mouvements soudains de passion. Ce Comme son père le grand peintre, il« voit et fait saisir à son public son optique éton- nante. Nos compliments à ces deux amis... et à M. Jean Zay qui. lui, ne les a pas oubliés. P.-A. H. Signoret et Larquey dans l'émouvant film Ménilmontant Vers l'Arrêt de la Production? Ceci n'est pas une fausse nouvelle rédi- gée pour alarmer les esprits; mais e'est tout simplement ce qui ressort de la déeision qui a été prise par les Syndicats de la Pro- duction et des industries techniques pour attirer l'attention des Pouvoirs Publics sur la situation réellement désespérée de la production de films en France. Devant l'intransigeance de certains mili- tants qui s'entêtent à exiger l'application stricte de la loi de 40 heures sans déroga- tion aucune, et sans autoriser le travail par roulement, la production dans les studios français a\evient impossible. En outre, l'application de la taxe de G % (i la production, telle qu'elle est envisagée actuellement, représente une hausse du prix de la production de près de 100.000 francs par film. Dans de pareilles conditions la produc- tion de films en France subit, par rapport, aux conditions de production pratiquées dans les pays concurrents, un handicap mortel. Ce n'est pas une question de mauvaise volonté de la part des producteurs, mais une simple question d'arithmétique que tout homme muni du certificat d'études pourra démontrer. — M. Colin-Reval. La Fête de l'Amicale des Représentants La neuvième fête de l'Amicale des Re- présentants dans les salons du Palais d'Or- say a connu son affluence des années pré- cédentes. Tous les présidents de Syndicats et toutes les personnalités du Cinéma fu- rent présents. M. Louis Aubert, qui prési- da la table d'honneur prit l'initiative d'adresser un hommage d'admiration et de sympathie du Cinéma fiançais à M. Adolph Zukor. Toutes nos félicitations aux actifs orga- nisateurs de cette fête placée sous le signe de la camaraderie et de la franche solida- rité des gens de notre métier. CTT7 rTYxxxxxxxxxxxxxxm CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les 40 heures dans le Spectacle Depuis dix jours, les pourparlers inter- syndicaux pour la rédaction de la Conven- tion collective de l'exploitation sont rom- pus. La délégation ouvrière exigeait, en effet, l'application immédiate de la semaine de 40 heures à la signature de la Convention. Dans un but de conciliation, la délégation patronale avait alors proposé d'incorporer dans la convention collective, le texte sui- vant. « La loi du 21 juin 1930, instituant la se- « maine de 40 heures, sera appliquée aux « Théâtres cinématographiques dans les for- « mes et selon les modalités déterminées dans cette Loi. » Cette proposition a été refusée par la dé- légation ouvrière laquelle s'est retirée. De- puis, plus de nouvelles. Mercredi soir, une importante réunion du groupement du spec- tacle a eu lieu à la C. G. T. Au moment de mettre sous presse, nous en ignorons encore la décision. Les 40 heures dans la Production Les pourparlers se poursuivent. Jeudi après-midi, les délégués patronaux et ou- vriers des Studios, Usines, Laboratoires et de la Production se sont réunis au Ministère du Travail pour discuter sur les modalités de l'application de la loi de 41) heures. L'Alliance pour le Cinéma Français Le « Journal Officiel » du 2 février an- nonce la création de L'Alliance pour le Ci- néma Français. Objet : amélioration et as- sainissement des méthodes qui président au développement du cinéma français, tant sur les plans artistique et moral que sur les plans industriel, commercial et fi- nancier. Siège Social : 51, rue Saint-Georges, Pa- ris. C'est une société formée sous la Loi de 1901, comme les clubs sportifs et le Tou- ring club. AVIS La Société Edici de Barcelone nous prie d'informer nos lecteurs qu'un an- cien aérant de cette maison a emporté (i l'étranger deux copies lavandes des films Abajo los Hombres et Currito de la Cruz Ces films étant la propriété de la So- ciété, cette dernière met en garde les acheteurs éventuels de ces films. Toute vente faite en dehors de la Société fera l'objet de poursuites judiciaires. FILM DE BERNARD-ROLAND Production SPARDICE Dlstr. Rég. Parisienne LES FILMS MARCEL PACNOL ((La Garçonne» à Anvers 8 jours de prison à un Directeur Projeté depuis mars 1930 dans de nom- breuses villes belges, La Garçonne vient d'être la cause d'un jugement plutôt inat- tendu à Anvers. Voici l'affaire telle que la conte notre confrère « La Cinégraphie Belge » : Les directeurs du cinéma « Studio de Paris » (t Anvers. MM. Constant G. et Ar- thur Van IL... étaient poursuivis pour avoir représenté le film La Garçonne. Une se- conde prévention pesait sur eux. celle d'avoir exposé des photos plus ou moins suggestives à l'entrée de leur établissement. Or, celui-ci est situé « moins de cinq cents mètres d'une école — en l'espèce l'Athénée Royal — et une nouvelle loi punit ces infractions. Le tribunal correctionnel, en la personne de M. Delvuulx, juge unique, a retenu les deux préventions et vient de condamner les deux prévenus, pour la première prévention èi 182 francs d'amende, et pour la seconde prévention à huit jours de prison et 182 francs d'amende, le tout conditionnellement. De plus le film est déclaré confisqué .'... ANNÉE 1936 STATISTIQUE DES FILMS PRÉSENTÉS A LA COMMISSION DE CONTROLE PENDANT L'ANNÉE 1 936 Films de plus de 900 mètres Films français (1) 158 Films étrangers post-synchronisés 189 Films étrangers parlés en langue française 26 Films étrangers parlés en langue ..étrangère 359 Total 732 (1) On sait que le nombre des films fran- çais présentés en 1936 (au-dessus de 1.500 mètres) est de 110. (Voir tableau dans le numéro 947, page (59.) ONE DÉMONSTRATION DE L'ENREGISTREMENT R.C.A. OLTRA YIOLET AO MARIGNAN DE PARIS Aujourd'hui vendredi, a lieu au Marignan Pathé, la première démonstration en Fran- ce du nouveau procédé d'enregistrement R.C.A. à rayons ultra violets. Nos lecteurs se souviennent sans doute que nous avions longuement décrit le pro- cédé dans plusieurs numéros de septembre dernier. Dans le prochain numéro de « La Cinématographie Française » nous donne- rons le compte rendu détaillé de celte dé- monstration, semblable à celle à laquelle nous avions assisté à Londres. — P. A. L'affaire « Mayerling » au Brésil Le lettre de l'Attaché commercial près l'Ambassade de France au Brésil, publiée dans notre numéro du 16 janvier a ému pro- fondément les milieux officiels du Cinéma à Berlin. Nous tenons à rendre hommage à la direc- tion de la Ufa et de la Reichsfilmkammer qui, dès réception de notre journal, ont en- trepris l'enquête que nous réclamions. De deux lettres que nous venons de rece- voir, l'une de la Ufa, l'autre de la Reisehs- filmkammer, il ressort que : 1" La Reichsfilmkammer, ainsi que la Ufa, désapprouvent énergionement M. Sorren- tino, de Bio-de-Janeiro, lequel a, de sa pro- pre autorité, changé le pavillon du film Mayerling. M. Sorrentino, directeur de Artfilms, de Rfo-de-Janeiro n'est, en effet, qu'un client de la Ufa qui, en toute indépendance, dis- tribue les films de cette société; 2° La Ufa nous assure qu'elle fera les dé- marches nécessaires pour interdire à M. Sorrentino de maquiller le pavillon d'un film. Nous pouvons faire confiance et à la Ufa et à la Beichsfilmkammer. Autour du film : " Les Damnes de Santa-Maria '' On se souvient des incidents qui marquè- rent la sortie du film Les Damnés de Santa- Maria. d'abord interdit, puis autorisé par la censure. Depuis, le film a connu tant en première exclusivité que dans d'autres salles de Paris et de province, un très vif succès en version originale et malgré une campagne de presse la censure n'autorisa jamais le doublage de cette production où la question du bagne est traitée avec courage et où nous assistons à une magnifique révolte, dont le grand comé- dien Conrad Veidt est le chef. Les films G.E.C.E. rappellent à leur clien- tèle qu'ils ont encore quelques visas pour projeter ce film en version originale. Pierre Blanchar et Gilbert Gil dans Le Coupable. Le Prix de Cidalc Dans sa séance du 1" février 1937, le Co- mité International pour la Diffusion Artis- tique et Littéraire par le Cinématographe (ClDALC), aux destinées duquel préside avec tant d'activité Mlle Hélène Vacaresco, a décerné à l'unanimité sa grande médaille d'or pour 1937 au nouveau film d'Erich Pommer, L'Invincible Armada. La Première mondiale de ce film vient d'avoir lieu au « Normandie ». 1 Le contrat de Ring Vidor avec la M.-G.- M. a été résilié par consentement mutuel. ■ .1/. Jochem s'est rendu acquéreur du «Cinéma Central», il Strasbourg Cronen- bourg. ■ Nous confirmons que M. Léon Siritzkg vient d'étendre son activité en Alsace et Lor- raine. Il a réalisé un accord important avec MM. liloch et Roubach concernant notam- ment l'aménagement ou la construction d'établissements cinématographiques en Al- sace et en Lorraine, de manière éi complé- ter le circuit de Nancy, Metz et Mulhouse. ■ .)/. F. de Vidas a été appelé ii Metz pour s'occuper plus spécialement du « Yox » qui fait partie dudit circuit, alors que M. Le- }>rou qui, jusqu'ici, dirigeait cette salle, a été placé éi la tète du « Yox » de Mulhouse. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CII\E FR RAPHIE SE HIIIIXTrrilTIitiTÎÏTTTTl La Taxe «unique» de 6 ° „ qui frappe Ses Producteurs est, en fait, une nouvelle charge pour les Directeurs Depuis le 1 février la taxe de 6 est applicable à toutes les industries. Aucu- ne exception n'est prévue pour le Ciné- ma, qui paye cependant, au dernier éche- lon de vente, c'est-à-dire à l'Exploita- tion, une Taxe d'Etat progressive de 2 à 20 pour cent. Des pourparlers sont en cours entre les groupements syndicaux et les servi- ces des Finances pour que notre cas par- ticulier soit réexaminé. Les choses en sont là, sans plus. Qui fera les fonds de cette nouvelle taxe? Les tireurs? Les studios? Les pro- ducteurs? Les distributeurs? On ne sait encore. Mais ce qui est certain, si une révision n'est pas faite pour notre cas particulier, c'est que le Cinéma va payer quinze millions de charges nouvelles, au minimum, pour les films nécessaires à son exploitation. C'est l'exploitation qui, en fin de compte, payera la note sur ses recettes, en outre du Droit des Pauvres de 10 %, de la taxe d'Etat de 2 à 20 ,, de la taxe municipale et des dix autres taxes qui s'alignent derrière elles. Il faut s'en rendre compte. Devant les frais de studio, accrus par la loi de qua- rante heures, devant les 100 à 150.000 francs de taxe - unique » sur chaque film, la plupart des producteurs vont sans doute lâcher le métier. Mais pour les films qui resteront, les Directeurs payeront la nouvelle taxe dans le prix de leurs programmes. Nous voilà dans un beau désordre commercial! — P. -A. H. "Le Chemin de Rio" devient " Cargaison Blanche >> A la suite d'une demande exprimée par l'Ambassade du Brésil, la censure a refusé son visa au film Le Chemin de Rio avant qu'il ne change de titre, mais du fait de l'apparition, dans un important hebdoma- daire, d'un reportage sur la traite des blan- ches, intitulé Le Chemin de Rio, il a été con- venu qu'exceptionnellement, les sociétés productrices et éditrices du film seraient autorisées à faire suivre le titre de cette production de la mention : « D'après Le Chemin de Rio, reportage de Jean Masson dans Voilà. Le film Le Chemin de Rio, s'in- titulera définitivement Cargaison Blanche. (le film de Robert Siodmak est sorti en exclusivité au « Max-Linder », le 4 février. "Le Poisson Chinois ii Nous avons signalé le départ de Pierre Billon pour les Balkans où il tournera des extérieurs pour le film Le Poisson Chinois. Les engagements définitifs pour ce film sont : Kate de Nagy, Pierre Fresnay. Film de Pierre Biilon; dialogues de Jacques Na- tanson, directeur de production Georges Lampin. Production Héraut-Films. L'Accord Franco-Italien De source allemande et italienne, on an- nonce que l'accord cinématographique fran- co-italien a été signé. Cet accord rétablirait des relations normales entre les deux pays et prévoit d'ores et déjà l'entrée en France de huit films italiens et de l'importation en Italie de douze films français. S Après une exclusivité de huit semaines au Max Linder, le film de Jeun Renoir : Les Bas-Fonds continue sa carrière au Gau- mont-Palace. Les recettes au Max Linder ont atteint le chiffre de 1.168.871 francs. Technicolor vient d'ouvrir à Londres ses premiers laboratoires européens Nous avons annoncé à plusieurs reprises l'installation en Angleterre de laboratoires Technicolor pour le développement, le trai- tement et le tirage des films en couleurs tournés avec ce procédé. Ces laboratoires dont la construction et l'installation demandèrent plusieurs mois viennent d'être achevés, et leur inaugura- tion a eu lieu la semaine dernière. Les laboratoires « Technicolor British » sont situés près de Londres, sur la Créât West Boad. Ils permettront le traitement de 600.000 mètres de film par mois et em- ployent 150 personnes, la plupart anglaises. Jusqu'à ce jour seul Hollywood pouvait trai- ter le film en Technicolor cl c'est là qu'on dut envoyer, au fur et à mesure qu'elles étaient tournées, toutes les bandes du pre- mier film technicolor réalisé en Grande- Bretagne : Wings of the Morning. Maintenant l'Angleterre et par suite l'Eu- rope Continentale dispose d'un laboratoi- re de Technicolor. Cela activera-t-il le développement du ci- néma en couleurs ? Pour nous la grande question se pose : A combien s'élèveront les droits et les ta- rifs? — P. Autre. Quatrième Mois de "La Kermesse Héroïque" à Londres Le film de Jacques Feyder, « La Ker- messe héroïque », présenté au Studio One de Londres en version originale française avec sous-titres anglais est en train de battre tous les records de durée pour un film étranger dans la ca- pitale anglaise. En effet, « La Kermesse héroïque » vient de commencer son qua- trième mois d'exclusivité au Studio One, et son succès est encore loin d'être épuisé. Un autre film français est actuelle- ment présenté à Londres : » La Peur » (Vertige d'un Soir), au Curzon. Un aspect imprévu de Jules Berry en marchand de marrons dans L'Homme à abattre, qui sera pré- senté le 23 Février au cours d'une soirée de gala à la salle Pleyel. Au Havre, la Présentation de Gala de "Un Grand Amour de Beethoven" Le Havre. - Le film d'Abel Gance, Un grand Amour de Beethoven, a été présenté au « Nouvel Empire », salle du circuit Si- ritzky, l'autre semaine, avec un éclat par- ticulier. L'actif directeur de cette salle, M. Charles Judelewsky avait eu l'heureuse idée de com- pléter la vision de l'œuvre cinématographi- que, par l'exécution sur scène de plusieurs œuvres de Beethoven qui furent interprétées par un ensemble musical particulièrement apprécié; le quatuor à cordes de la schola cantorum du Havre. La soirée était présidée par M. Léon Meyer député-maire et de nombreuses no- tabilités avaient tenu à marquer par leur présence tout l'intérêt que présentait cette présentation de gala qui fait honneur à la direction du « Nouvel Empire ». Murccl Lagneaux. Patiié-Consortium annonce le 8e et le 9e Film de sa Nouvelle Production Après avoir édité et présenté : Le Mari rêvé. Les Jumeaux de Rrighton, Les Amants Terribles et Courrier Sud, et après avoir mis en chantier La Danseuse Rouge (ancienne- ment La Chèvre aux Pieds d'Or), Le Messa- ger et Le Poisson Chinois, Pathé Consor- tium annonce deux nouveaux films : Une Femme dans la Tourmente, avec Gaby Mor- lay. et Trois Heures à Vivre, scénario origi- nal de Marcel Achard. UN FILM DI BERNARD-ROLAND Production SPARDICE Olilr. Réa. Parisienne LES FILMS MARCEL PACNOL 10 ^xx EXPLOITATION CINE RAPHIE SE rmiiiiiiiiiTTiiiiTiTr La Réduction du Droit des Pauvres appliquée à Nice Nice 30 janvier. — La ville de Nice a été une des premières à demander l'ap- plication de la réduction du Droit des Pauvres inscrite dès l'an dernier dans la loi de finances et votée par les Chambres. Conformément à la loi, le Conseil Mu- nicipal de Nice avait adopté le principe d'une réduction qui devait être compen- sée par une taxe équivalente sur fa pu- blicité radiophonique privée. On sait que la région de Nice possède, outre un poste radiophonique d'Etat, Nice-Côte-d'Azur-P. T. T., un poste pri- vé Côte-d'Azur-Juan-les-Pins. C'est donc ce poste qui devra faire les frais de la détaxe, dont vont bénéficier les cinémas du département. Prenant en considération la décision et le vœu du Conseil Municipal de Nice, le gouvernement vient de publier à l'Of- ficiel ce matin même deux décrets rela- tifs à cette réforme. Le premier a trait à la réduction du Droit des Pauvres. En voici le texte Article premier. — A dater du jour de l'entrée en vigueur du présent décret et jusqu'au 31 décembre 1937 est uniformé- ment réduit de 27 fr. 50 pour 100 le taux du Droit des Pauvres perçu en vertu de la lé- gislation en vigueur sur les établissements cinématographiques de la ville de Nice. Art. 2. - En conséquence, le taux appli- cable ii ces entreprises de spectacles est fixé éi 7 fr. 25 pour cent. Le second décret a trait à la taxe de remplacement : Article premier. — Les taxes régionales sur les recettes brutes de publicité des pos- tes de radiodiffusion privés, prévues par la loi du 20 mars 1936. sont instituées dans la circonscription territoriale du poste de Xi- ce-Côte-d'Azur, dans les conditions fixées ]>ar le décret du 31 mai 1936, au bénéfice de la Ville de Xice. Le produit de ces taxes sera affecté ci ré- duire le Droit des Pauvres perçu dans cette commune par les établissements publics si- tués sur son territoire, sur les établissements cinématographiques de la ville de Xice. Art. 2. — Ces taxes sont dues éi compter du jour de l'entrée en vigueur du décret fixant les taux réduits du droit des pauvres (i Xice. J'ai immédiatement téléphoné à plu- sieurs directeurs niçois, M. Gros, di- recteur du Forum; Mme Kan, directrice de l'Escurial; M. Moretti, directeur du Rialto; M. Diomard, directeur du Paris- Palace; M. Willemsem, directeur de l'Ex- celsior et du Politeama. La plupart n'avaient pas encore eu connaissance de l'insertion de I' « Offi- ciel », et de toutes façons n'avaient en- core reçu aucune notification adminis- trative. On considère que le décret doit être appliqué à partir du jour de sa pro- mulgation à I' « Officiel » et que les sommes perçues en sus au titre du droit des pauvres seront ristournées aux inté- ressés. Edmond Epardaud. LES TAXES EN BELGIQUE Un examen trop hâtif et le manque de nouvelles précises ont fait apparaître le ré- cent décret de la détaxe belge sous un jour plutôt optimiste. Or, en examinant la ques- tion de plus près, nous constatons avec re- gret que la nouvelle circulaire ministérielle belge ne change en rien les obligations de la plupart des salles, des petites salles notam- ment. En effet, la différence entre 5,4 '< et 4 % se retrouve dans le fait qu'aux 4 % qui sont prélevés au profit de l'Etat, s'ajou- tent 25 '' de 4 %, au profit de la commune (donc 1) et 10 % des 4 ,;, au profit de la Province, ce qui fait donc en tout 5,4 %. En réalité le nouvel arrêté roval est en en faveur des salles qui ont des places aux prix plus élevés et ne concerne donc pas les petites salles. Ee seul changement qui résulte du nou- vel arrêté royal est le suivant : Avant le nouveau décret ne bénéficiaient de 4 % que les salles dont les prix d'en- trée ne dépassaient pas 4 francs. Exemple, une salle qui avait des places de 4 et 6 frs tombait ipso facto sous l'application de la taxe de 10 ';. Aujourd'hui il n'en est plus plus ainsi; pour les salles qui ont des pla- ces de 4 et 6 frs la taxe de 4 % s'appliquera pour les places de 4 frs, et la taxe de 10 ' pour les places de 6 francs. Contre l'avilissement du prix des places à Toulouse L'Association des Directeurs de Specta- cles de Toulouse et de la Région, sous l'ac- tive impulsion de son Président A. Pou«et, vient d'envoyer à tous ses membres la let- tre que voici : Toulouse, le 23 janvier 1937. Cher Monsieur, Au cours de sa réunion d'hier, notre As sociation a approuvé la décision prise le 5 janvier dernier, visant la classification des Etablissements de Toulouse ainsi que les prix qui doivent dorénavant être pratiqués dans ces Etablissements, à savoir : Première catégorie : Gaumont, Para- mount, Trianon, Variétés : semaine mati- née : 5, 7, 9; soirée : 6, 8, 10. Dimanches fêtes : 7, 9, 11. Deuxième catégorie (lrr série) : Gallia, Vox : semaine matinée, soirée : 4, 5, 6. Di- manches, fêtes : 5, 6, 7, Deuxième catégorie (T série) : Xouveau- tês, Olympia : semaine matinée, soirée : 3, 4, 5. Dimanches, fêtes : 4, 5, 6. Troisième catégorie : Cinémas de quar- tier (prix arrêtés entre Directeurs). Il vous apparaîtra clairement que cet ac- cord résulte de la volonté formelle de cha- cun de nos Membres de maintenir des prix suffisamment rémunérateurs, pour une marche saine de leur exploitation, ainsi que dans l'intérêt même de la location. Toutefois, par réciprocité — et ceci est l'objet principal de la présente - - il vous appartient, d'ores et déjà, de veiller au maintien de ces prix en les précisant sur les bons de commande. A défaut, chacun de nous se trouverait, ipso facto, dégagé de ses obligations et il pourrait s'ensuivre une course à l'avilisse- ment du prix des places dont vous seriez amené à supporter tous les effets par voie de conséquence, par une diminution de vos prix de location. Nous espérons pouvoir compter sur vo- tre solidarité et dans cette attente. Le Président : A. Pouget. UN FILM DE BERNARD-ROLAND Production SPARDICE Dlstr. R«a. Parisienne LES FILMS MARCEL PACNOL Les Directeurs se plaignent amèrement de voir projeter certains grands films dans les salles municipales. C'est ainsi que le film 28 Jours de Clai- rette, vient d'être présenté à la salle muni- cipale de Clichy et ceci au plus grand détri- ment des Directeurs de salles. A CALLET ' RùLemioc-Rklame & Rideaux: de Scène Forvuumnani ELedstifuement ou non BUREAUX ET ATEUERS : I7&I9 RUE PAULSOUDAY LE. HAVRE TEL»' 2L.GNEs(60-ô9 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE cxxi PLOITATMM En 1936, Neuf Nouvelles Salles en Afrique du Nord et la Construction continue... WUltJSt 1*1 il Cinématographique 4o 42 rue François/* Paris 1!)37 semble être jaloux de 1930, car si la défunte année a enregistré la création de neuf nouvelles salles en Afrique du Nord, l'année en cours semble s'annoncer sous d'heureux auspices en ce qui concerne la naissance de cinémas. Et rien d'étonnant à ce que l'Afrique du Nord, pays de réalisme industriel et com- mercial, soit un bon terrain pour l'exploi- tation, bien que nous préférerions plutôt la transformation de certaines salles que la création de nouveaux établissements. A no- tre humble avis, une limitation du nombre de cinémas serait à envisager dans l'intérêt de l'exploitation elle-même et de la loca- tion. Sait-on, par exemple, que pour GO. 000 Européens vivant à Casablanca, il existe un ensemble de 22.000 places (11.000 en mati- née et 11.000 en soirée) offert quotidien- nement par les cinémas de cette ville ? N'est-ce pas énorme ! Ceci dit, signalons l'installation au Théâtre Rossini de Tunis d'un équipement R.C.A., cette salle devant donner, à partir de fin février, des films parlants italiens et, toujours dans cette même ville, la construc- tion actuelle d'une salle populaire: « Le Caméo », dotée de 250 places environ. A Sfax, M. Georges Setbon fait procéder à l'aménagement d'un cinéma pour lequel Western Electric a été d'ores et déjà retenu. Casablanca verra bientôt la naissance d'un cinéma populaire aux destinées desquelles présidera M. Graffeuil, bien connu dans la corporation marocaine. Faisons part également de la réouverture prochaine, par MM. Texier et Marin, direc- teurs des Variétés Cinéma de Sétif, du ci- néma Dambra de Saint-Arnaud (départe- ment de Constantine). Universel a été chargé de l'équipement de cette salle. Pour finir, nous dirons qu'Alger est en passe d'être dotée, courant 1937, de deux ou trois nouvelles salles qui viendraient consolider la position d'un circuit récem- ment formé. Paul Saffar. Au Sujet du Cinéac de Lille L'étude acoustique de cette salle a été faite par les Services spécialisés de la So- ciété Anonyme Française du Ferodo, dé- partement Amiante, et le traitement acous- tique et décoratif absolument parfait obtenu par du tissu d'amiante nid d'abeilles décoré en bleu Cinéac choisi Dar les Architectes Pierre de Montaut et Gorska et qui a été posé suivant le nouveau règlement de sé- curité du Ministère de l'Intérieur. ■ « Le Piio-Cinéma », telle est la nouvel- le appellation de l'ancien « Parisiana » de Casablanca, passé récemment entre d'au- tres mains. ■ Une nouvelle salle, le «Métropole», s'est ajoutée à Mazagan (Maroc). P.S. L'Ouverture du «Normandie » avec ' (.1 IIVIHKf. 15-11 et 15-12 COPIE DE DÉCOUPAGES | 2 FRANCS LA PAGE LIVRAISON EN VINGT-QUATRE HEURES EXPLOITAT!) CONTRATS -— - PRÉSENTATION CORPORATIVE SUR INVITATION IYIERCRE au NORMAXME 116. 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CINEMA RIALTO, 29, rue Dijon à Lyon. Vendeur : Miller. Acquéreur : lisvhr. Oppositions : Baymond, 72, rue de l'Hôtel-de-Ville à Lyon (G.-J. 1 yon 23-1-37) (HIC CINEMA, à Oran. Vendeur : lurlo. Acquéreur : Chastellas et Paoli. Oppositions : Chabanniar, notaire à Solliès-Pont (Le l'élit Var, 22-1-37). FORMATIONS DE SOCIETES i LNEMA LE REGENT (S. à R. L., 99 ans). Capital : 50.000 francs. Exploi- latio i du cinéma, 22, rue du Château à Vincennes (J. S. S. 25-1-37). I ll.MS AZL'R (S. A., 99 ans), capi- tal : 25.000 lianes, il, faubourg Saint- lion, ht, Paris i.l. S. S. 23-1-371. I.INA FILMS |S. à R. L., 99 ans). Capital : 2.">.()(l(l lianes. Distribution de (Unis. 1S, rue Ballu, Paris (Q. J., 25-1-37). PRODUCTION ET EXPLOITATION 1)1' FILM « SEDUCTION » (S. à R. L., j" ans). Capital 25.000 francs, 16, rue Pierre-Charron. Paris (A. P. 27-1-37). (A. /. C.) ( UN MAUVAIS GARÇON » VA REVENIR SUR L'ECRAN Le délicieux film de Jean Boyer, dont la carrière triom- phale a dû prendre fin, à la Seala, par suite d'engagements antérieurs, est loin d'avoir épuisé son succès parisien. Aussi devons-nous le retrou- ver bientôt dans plusieurs sal- les. Liste des Filins critiqués pendant les Mois de Décembre 1936 et Janvier 1937 Avec le Sourire Français. Ailes sur l'Everest Vnglais, Assaut (/.T français. Art soviétique Russe. A Minuit le 7 Français. Bas-Fonds (Les) Français. Coupable (Le) Français. Cirque tinsse Chemi. i ,le Rio (Le) Français. Caïn et Mabel Vméricain. Cygne immortel (Le) Vnglais. Champagne Valse américain. Carillons Belge. Canal des Deux-Mers Fi ançais. Co-irrier-Sud Français. Charge de la Brigade Légère (Lu), Américain. Demi-Vierges (Les) 1 rançais. Dame de Vil Ici [Lin 1 rançais. Epreuves Vméricain. Far W'csl sanglant \ nerieain. Faisons un i eue Français. Gigolelte Français. Général est mort à l'aube (Le).., Américain. Hommes nouveaux (Les) français. Ile enchantée il.') !i;.,eais. .l'ai rose mes Galons Français. Juliku ui.i ichien. Josette Français. Loupiote (/•") Français. Loi raine Français. Mon père avait raison Français. Messieurs les Komis de Cuir français. Marche du Progrès Anglais. My Mon Godfrey Xinéricain. Marie Sluarl \merieain. Maison d'en face [La) Français. Nitchevo français. Provincia français. Port-Arthur Franco-Tchèqu •. Pocharde )La) Français. Paris Français. Quand Minuit sonnera Français. Rembrandt Anglais. Heine des Resquilleuses (La) .... Français. Sa Femme el sa Dactylo Américain. Sa Majesté esl de sortie Américain. Trente-six lie ires à tuer américain. Trois-Six-Neuf Fiançais. Traineau tragique (Le) américain. Texas Ranger Américain. l'a Grand Amour de Beethoven.... Fiançais. Une Femme gui se partage Français. Parlant. Comédie satiriq Commenté. Documentaire. Parlant. Drame. Commenté. Documentaire. Parlant. Draine policier l'arlant. Drame réaliste. Parlant. Drame. Parlant ru ,.■ Coir.eil le Parlant. Comédie réaliste. Doublé. Comédie. Commenté. I tocumentaire. Double Comédie music. Commenté. Documentai re. Commenté. Documentaire. Parlant. Drame aviation. Doublé. Drame épique. l'allant. Comédie drainât. Parlant Vaudeville. Do dllé. Comédie sentim. Double. Aventures. Parlant. Comédie. Pariant. Diane. Doublé. Drame. Pariant. Drain.' héroïque. Connnen c. Documentaire. Parlant. Vaudeville. Parlant allemand. Comédie. Parlant. Comédie sentim Parlant Mélodrame. Commenté. Documentaire. Parlant. Comédie. Parlant Comédie satiriq. Commenté. Magazine. Doublé. Comédie l'aillais. Doublé. Drame historique Parlant. Comédie. Parlant. Drame maritime. Commenté. Doe inientaire. Parlant t rançais. Drame héroïque. Parlant. Drame. ParlanT. Comédie sentim. Parlant. Drame avent. Parlant anglais, Drame historique Pariant. Vaudeville. Double. Comédie. Doublé. Opérette. Double. Comédie policière Parlant. Comédie. Doublé. Drame. Doublé. Drame. Parlant. Drame musical. Parlant. Vaudeville. P. C. 1 945 Fox 940 Paramount tu, OIT. (in. lut :i il C. P. L. F. 1 1 Tobis !IIS-!I Pcllcgrin '.en Paramount '.ira1 A. I.auzin 917 Cavaignac 951 A. I.auzin 945 Astra Paris Films . . 9 F' Gray Films '.ils ;i Selert '.Ml Cavaignac 951 Tobis !) I I C. C. F. C. Udif. . 946 Magic 950 Universal 951 R. K. O !>">1 Forrester Parant . . !).">2 Eclair Journal .... '.).">ii Artisans Associés.. 945 Tobis 940 Selert 948-9 Ciné Sélection .... '.l'u I ranec Eur. Films '.i I I A Associés 04") llora Films 946 M. G .M !lll Osso !>:>!> Fox 945 Sédif 948-9 Fox 950 Paramount '.)âl Eclair Jo irnal .... '.i Ci Scfert Dis-!) Lyon. -- On annonce la constitution de la Société Centrale de Distribution de Films Lyon, société à responsabilité limi- tée, au capital de 280. 1)00 francs. Le siège social est et Lyon, 35, rue Vaiibeconr. Bruxelles. - .1/. J. B. Vinck, aciministra- leiir-déléf/iié de la Société Philips, vient d'être élevé an grade de commandeur de l'Ordre de Léopold. A tous les titres que possède M. Vinck s'ajoute celui de président d'honneur de l'Ecole professionnelle « Ju- les Jourdain » pour opérateurs de Cinéma. AVIS IMPORTANT MM. Conti et Rulof, directeurs-proprié- taires des cinémas «Le Central», «Le Casino » de Pantin et « Le Palace » de Villeneuve-Saint-Georges, ont l'honneur d'informer MM. les Distributeurs de films et leurs représentants qu'ils ont des inté- rêts communs dans l'exploitation de leurs trois établissements, dont la programma- tion est assurée comme par le passé par Mme Conti. ■ Jeunes Filles de Paris, la production l'ellegrin-Cinéma, mise en scène par Clau- de Vermorel, sera projetée à Paris à partir du ô février. Ce film inaugure une série d exclusivités que l'on pourra voir sur l'écran rfc « La Cigale », 120 Boulevard Bo- chechottart, (18°). ■ 24 nouvelles salles de Cinéma représen- tant 32.000 places ont été ouvertes à Xctv- York pendant l'année 1930. New-York. La présentation du film d'Abel Gance : Un Grand Amour de Beetho- ven, en rade de New-York, a été une très grosse réussite. Marseille. M. Thévenet signale qu'il est toujours propriétaire de V « Artistica- Cinéma » à l'Estaque, dont il vient de re- pi endi e l'exploitation. Bordeaux. -- Nous apprenons le mariage de M. François Mucchielli, directeur de la Société Cyrnos-Film, avec Mlle Marie-Rose- Sglvia Constantini. Tous nos vieux de bonheur aux nouveaux époux. 9 La Société R.K.O. Pictures Inc. infor- me par la présente, la clientèle des films 16 mm. qu'elle n'a accordé jusqu'à ce jour aucune licence en France pour réta- blissement de films de celle dimension. Par conséquent, la Société B. K. (). Ra- dio Pictures Inc. fait connaître qu'elle entend poursuivre par tous les moyens légaux toute personne, firme ou Société, qui aurait utilisé en films de l(i mm. les grands films ou courts sujets de sa pro- duction. Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 e\ 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. 18 tXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXS CllNEI^^5PII,E EXXXXXXX1XXXXXXXXXXXXXX3 ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Pantins «l'A m oui* Comédie (G) Origine : Française. Réalisation : Walter Kapps. Auteur : Lêopbld Gomez. Décorateur : Duquenne. Opérateur : G. Million. Musique : Marcel Kapps, Exé- cutée pcw l'orchestre Adison. Interprétation : Marie Bell, Ar- mand Bernard, Janine Merreg, Jane Fusier-Gir, Nicole Rau, Bardollet, Pierre Mingand, Charles Dechamps, Dany Lo- rys, Paul Grail, Simone Martel. Studios : François F . Production : Adria Films. Edition : P. Mathieu. CARACTERE DU FILM. — Cette gentille comédie musi- cale où paraissent ensemble, pour la première fois, Marie Bell et Armand Bernard, réus- sira auprès du public qui ap- précie les intrigues bien me- nées, les images gaies et les complications sans lourdeur. Parce qu'un jeune richard est amoureux d'une chanteuse et que celle-ci feint de rester insensible à cet amour, nous serons entraînés dans un im- broglio qui commence dans des boîtes de nuit et se dé- noue dans le cadre d'un châ- teau campagnard. Ce film fera passer une heure agréa- ble. SCENARIO. — Charles Pru- nier et Lulu Armand forment un couple de bohèmes char- mants. L'ami de Prunier: Jac- ques de Trémouille, mondain très riche, se laisse taper par Prunier qu'il aime beaucoup. Or Jacques est amoureux de la divette Renée Morhange, qui teint d'ignorer ce soupirant te- nace. Jacques se croyant dédai- gné organise chez lui de soi-di- sant bombes pour révolter Re- née. Celle-ci part chez son oncle Chatrousse qui mena une vie dissipée à Montmartre sous le nom de Totor. Prunier se fait passer pour Jacques de Tré- mouille et Trémouille prend le nom de Prunier. Prunier tente de guérir Chatrousse de son b> gnvement et y parvient avec le concours d'une vieille guim- barde automobile qui sème la terreur sur les routes du pays. Renée qui savait la substitution d'identité accepte enfin l'amour de Jacques. TECHNIQUE. — Aisée, sim- ple, Dans des paysages ou des cadres de dancings, l'intrigue court sans stationner. Le film est photographié clairement, et se dénoue dans la sympathie. INTERPRETATION. — Ma- rie Bell est toujours charmante, Janine Merrey spirituelle, Ar- mand Bernard a son public, Charles Dechamps de la verve en bégayant, et Fusier-Gir de la cocasserie. Pierre Mingand est séduisant. — X. t*épe le Moko Drame réaliste (A) Origine : Française. Réalisation : Julien Duvivier. Dr de production : Gargour. Auteur : Détective Ashelbé. Dialogues : H. Jeanson. Décorateur : Jacques Krauss. Opérateurs: Kriïger et Fossard. Musique : Vincent Scotto. Interprétation : Jean Gabin, Une Xoro, Churpin, Lucas Gridoux, Mireille Balin, Gil- bert Gil, Gabrio, Modot, Le- grix, Dalio, Granval, Fréhel, Péclet, Escoffier. Bergeron, R. Ozanne, Olga Lord, Saturnin- Fabre. Studios : Joinville. Enregistrement : R. C. A. Prod. : M. M. Hakim. Edit. : Paris Films Production. CARACTERE DU FILM. — Depuis La Bandera, nous sou- haitions voir un film de Julien Duvivier qui fût aussi complet et impeccable. Pépé le Moko nous apporte l'intégrale réus- site artistique et la consécra- tion d'un métier et d'une force expressive auxquels nous ne pouvons qu'applaudir, aux- quels souscrira le grand pu- blic. Duvivier a fait revivre au studio la mystérieuse Casbah d'Alger, avec ses ruelles et ses escaliers d'ombre et de lumière, ses maisons à terras- ses, ses boutiques effrayantes et la population grouillante et hétéroclite qui la garnit. Un roman d'Ashelbé, le détective privé, lui a fourni un sujet chaud, coloré, mouvementé et un héros principal extraordi- naire de gouaille, de vie bru- tale et de séduction : Pépé le Moko, auquel Jean Gabin don- ne sa face robuste, son sou- rire et ses yeux clairs et son jeu devenu un des plus sûrs qui soient. Avec tous ces élé- ments, et celui, remarquable, d'un ensemble décoratif re- constituant ce monde inter- lope et cette cité interdite que représente la Casbah d'Alger, Julien Duvivier, servi par l'as Kruger, a réalisé une œuvre admirable. Pépé le Mo- ko est un film d'une franchise, d'une beauté costaude, d'une puissance dramatique indé- niables. Pépé le Moko est un des meilleurs ouvrages fran- çais de l'année. SCENARIO. — La police mé- tropolitaine talonne celle d'Al- ger pour la capture de Pépé le Moko, réfugié dans la Casbah et réanant incontestablement sur cette population secrète et grouillante. Pépé ne sera jamais "ris tant qu'il restera dans la Casbah où tous le protègent. En vain, deux indicateurs tentent- ils de le faire abandonner sa sé- curité et descendre en ville. Le jeune protégé de Pépé : Pierrot, est victime d'une de ces manœu- vres, mais Pierrot est vengé par la mort de l'indicateur Régis. Une femme survient, dont Pépé tombe amoureux. Belle, parée, couverte de bijoux, c'est une Pa- risienne du faubourg, Gisèle, presque une compatriote de Pé- pé qui rugit en pensant à Paris. Elle lui rappelle le Paradis per- du et inconsciemment servira d'appât pour attirer Pépé hors de la Casbah. Pépé est vendu par une maîtresse jalouse, et on l'ar- rête sur le bateau qui ramène Gisèle en France. Avec son cou- teau, il se tue. TECHNIQUE. — Dès les pre- mières images, nous plongeons en plein drame de police. Puis, c'est la Casbah qui nous est ré- vélée dans un impressionnant travelling sur ses rues irréguliè- res et tortueuses, ses maisons étroites, ses terrasses communi- cantes. A aucun moment on ne se croit autre part que dans la vraie Casbah. Les raccord faits entre le décor et les vraies rues, le vrai panorama sur le port d'Alger sont invisibles. Le film est rempli de scènes merveilleuses et de trouvailles de grand cinéma, « la mort de Régis » (avec le son brutal de l'appareil à musique, les rémi- niscences de la vieille chanteuse (Fréhel) écoutant ses disques et chantant avec eux, la scène de torture de l'indicateur (Dalio), la panique entraînant Pépé au Port, scène qui est « panora- miquée » magnifiquement dans une descente impressionnante, enfin la mort de Pépé suivant, pendant son éventration, la sil- houette blanche de Gisèle sur le bateau en partance. Quelques notations musicales excellentes de Scotto. Enfin signalons le cy- nique, cursif et cinglant dialo- gue d'Henri Jeanson. INTERPRETATION. — Jean Gabin a conquis ses lauriers de grand acteur. Il est un Pépé puissant et séduisant, magnéti- que, au jeu et aux intonations justes. Mireille Balin a surpris par sa grâce jeune et son char- me fin. Line Noro reste la gran- de artiste que l'on sait dans un rôle de maure amoureuse. Satur- nin-Fabre, receleur fataliste et élégant, Gabrio qui joue la bru- te résignée, deux figures muet- tes mais hallucinantes : Modot et Roger Legrix, l'étonnant Gil- bert Gil qui meurt avec talent, Lucas Gridoux, policier suave et inquiétant, Charpin qui joue l'odieux Régis et sue la peur dans la scène où il attend la mort, mènent la danse de mort et d'amour de ce film où l'on re- marque aussi Bergeron, Ozanne, Escoffier, Granval, t'éclet et la chanteuse Fréhel très émouvan- te. Et il y a une figuration pleine de pittoresque. — x. — I„:a Rose Effeuillée Comédie sentimentale (G) Origine : Française. Réalisation : Georges Fallu. Auteur : G. Pallu. Décorateur : Jean Douarinou. Opér. : W. Hayer et Villet. Musique : Jane Bos. Interprétation : Jacqueline Francell, Alice Tissot, Germai- ne Sablon, Ginette Gaubert, Millg Mathis, Mady Berry, Jeanne Marie-Laurent, Mar- celle Yrven, Jean Dax, Gaby Farguette, Raymond Galle, Camille Bert, André Deed. Studios : Neuilly. Enregistrement : Mélodium. Production : de Koster. Edition : Grands Spectacles Ci- nématographiques. CARACTERE DU FILM. — On a fort habilement mélangé le profane et le divin dans cette production sentimentale qui rappelle par son titre, un des plus célèbres films muets, et où l'on fait également revi- vre quelques scènes de la vie de Thérèse Martin, la petite Sainte de Lisieux. Une intri- gue simple et plausible se dé- roule dans une manière fami- lière. L'on se trouve ici en présence d'un film destiné aux familles, émouvant sans emphase. SCENARIO. — Marie-Thé- rèse, ouvrière en chômage est placée comme lingère chez de riches bourgeois, sur la recom- mandation du fils de la cuisi- nière . Louis, un mécano que la pureté et la gentillesse de Marie- Thérèse ont touché. La femme de chambre, jalouse de la lin- gère, dérobe une bague et laisse croire à la malhonnêteté de Ma- rie-Thérèse qui est renvoyée. Le petit Jean qui aimait la jeune fille s'enfuit pour la retrouver à Bellevilte, et il est enlevé par un brocanteur. Un gosse du quar- tier sauve Jean qui est ramené chez ses parents. Une méningite le guette. Le dévouement de Ma- rie-Thérèse l'arrachera à la mort. La jeune fille ne le quit- tera plus. Et il se fait réciter la belle histoire de la sainte qui l'a sauvée : Thérèse de Lisieux. TECHNIQUE. — Georges Pal- lu a réalisé cette comédie de mœurs parisiennes qui se passe tantôt dans les faubourgs et tan- tôt dans une riche demeure des beaux quartiers, et il l'a fait avec mesure, simplicité, exacti- tude. Décors toujours justes. Une jolie musique de Jane Bos de qui Germaine Sablon chante une émouvante chanson, INTERPRETATION. — Jac- queline Francell est une gentille ouvrière et le petit Farguette, un enfant prodige bien sympathi- que. On regrette de ne pas voir plus la belle Ginette Gau- bert? Raymond Galle, Mady Ber- ry, Milly Mathis sont pittores- ques. — x. — - m^xxxxxxxxxxxxxxxxxxx: cii\t RAPHIF L'Ile des Veuves Drame (G) Origine : Franco-anglaise. Réalisation : Claude Heymann. Supervision : Maurice Elveg. Collab. artistique : Pierre Re- noir et André-Paul Antoine. Auteurs : Mario Fort et Ralph Yanloo. Dialogues : A. -P. An- toine. Opérateur : Billg Laff. Musique : Ralph Ertvin. Interprétation : Marcelle Chan- tai, Pierre Renoir. Aimé Cla- riond. Rag. Cordg, Georges Prieur. Fine Noro, Devére. Jean Dunot, Velsa, Finalg. Li- liane Lesaffre. Studios : Londres. Production : Franco - London Edition : Haussmann Films. CARACTERE DU FILM. — L'étrange caractère de cette bande dramatique étonne, sur- prend, emporte toute velléité de critique. En effet, comment en vouloir aux réalisateurs et aux scénaristes de L'Ile des Veuves de faire revivre de douloureux épisodes de la grande guerre puisqu'ils le font avec tact, pathétique et force! Le film est basé sur un cas tragique qui fut trop souvent constaté : l'amnésie, et l'œu- vre a une résonnance humaine profonde. Remarquablement construit, solide, bien noué, joué avec sensibilité, L'Ile des Veuves apporte dans la dramaturgie cinégraphique un accent nouveau. SCENARIO. — Pierre Berry, avec, sa femme Yvonne et leur fille Muriel, vient en Belgique où a lieu une commémoration par an. ndû l. D E a r U • T R I B IClMK'llsl IMSV 4 BERLIN \V 35 Téléphone : lî .'> Barbarossa 6849 Cable: LU; III H 1 L D BUHNE B E K I I N Chèques Postaux: BERLIN 32.421 Abonnements : 30 R 1V1 par an. 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RICHARD-WILLM APRÈS AVOIR PRIS CONNAISSANCE DU SCÉNARIO DU PROCHAIN FILM DE JULIEN DUV IVIER UN CARNET DE BAL ONT ACCEPTÉ AVEC ENTHOUSIASME UNANIME D'EN ÊTRE LES INTERPRÈTES SOCIÉTÉ DE PRODUCTION ET D'EXPLC'TATION DU FILM "UN CARNET DE BAL" I4bis, Avenue Rachel, PARIS (18) Téléphone: Marcadet 7C9S et 70-97 FONDÉE EN DIRECTEUR GENERAL JACQlEf MATflOT ECLAIR -TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÉRÊCLAIR 1937 'ECLAIR' l_/\ VIEILLE MAPQU IQ DUE GAILLON E F=P?ANÇAI^E 2JIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!£ = 19' ANNÉE = CINE = PRIX i S Francs = iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii^ LE CINEMA FRANÇAIS rxxxxxxxxxxxxxxxxiXXXJ LES ARTISTES ASSOCIES S. A. 25-27, rue d'Aitorg, PARIS (8') AU CINÉMA DES CHAMPS-ELYSÉES LE VANDALE '8* semaine) UNE AU MARBEUF PRODUCTION LONDON FILM Les Hommes ne sont pas des Dieux (3° semaine; AU NORMANDIE LOS DON FILM présente L'INVINCIBLE ARMADA UNE PRODUCTION ERICH POMMER (2* Semaine) RAPHIE piiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiyj N» 954 = 12 FÉVRIER 1937 § âllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllfrf REVUE HEBDOMADAIRE Diderot 85-35 (3 lignes group.) Pai ' Téléphone Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur î Rédacteur en Paul chef : Aaraat* HARLÉ Marcel COLIN-REVAL LES FILMS g** y I présentent Un film de BERNARD-ROLAND HENRI ROLLAN et JEANNE BOITEL dans Rédaction e» Administration t 29, rue Marsoulan, Paris (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements t France et Colonies : L'n an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonle, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanle, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatic-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark (iranHe-Rretagne Indes \nglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous enangemeuts d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ FERNANDEL et la petite JOSETTE FERNANDEL dans une Production CALAMY JOSETTE de PAUL FÉKÉTÉ Réalisation de CHRISTIAN JAQUE Distribution Téléphone : Trinité 68-8 1 /^^, v*> Rue d'Aumale PARIS (9'j fg0y avec JADZIA ANDREWSKA Adaptation et dialogue de ROGER FERDINAND ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CE NUMÉRO CONTIENT s EDITORIAL : Les quarante heures dans la production. — Conciliation et non Con- tradiction P. -A. Haiïé. Jean Renoir entreprend la réalisation d'un grdnd film sur la révolution française. Echange de films anciens entre les Cinéma- thèques. Les fi %. Les Directeurs ont approuvé le principe de la Caisse de Contrôle. M. llarry Baur ne se rendra pas encore à Hollywood. L'accord franco-italien est siyné. Vers une nouvelle formule de la presse fil- mée Sous les ni'irs d'Orléans Le film français à l'honneur. EXPLOITATION : Personnel et Auymentations L'inauyuration du « Normandie » La première mondiale de l'Homme à abattre. Campagne contre les taxes en Belgique. A propos des Prix à marchander M. C.-R. Souscription corporative pour le monument Léon Brézillon. Les Anciens du Cinéma français. A propos d'un fait divers René Célier. Les Recettes à Marseille. Le groupement indépendant des Exploitants de l'Est est né M. J. Relier. Les premiers Représentants du film. Accords de programmation à Bordeaux. La démonstration de l'enregistrement R.C.A. ultra-violet au « Marinnan ». Le travail dans les Studios Lucie Derain. Les nouveaux films. Echos. Nouvelles Sociétés. Les Présentations à Paris. Petites Annonces. M. Colin-Reval. A.-P. Richard. Fernand Morel. Un immense succès de lire l Vous n'avez rien à déclarer ? Une Production PIERRE BRAUNBERGER CXXXXXXXXXXXXX3 MM. HAKIM présentent deux grandes productions EDWIGE FEUILLERE ERICH VON STROHEIM MARTHE RICHARF ESPIONNE AU SERVICE DE LA FRANCE avec JEAN GALLAND DALIO — DELIA COL — FERNAND BERCHER JEAN GABIN PÉPÉ LE MOKO avec MIREILLE BALIN GABRIO — GRIDOUX et LINE NORO avec SATURNIN-FABRE et CHARPIN Un film de JULIEN DUVIVIER Réalisation de RAYMOND BERNARD Directeur de Production GARGOUR PARIS-FILM-PRODUCTIOI"y 79, Champs-Elysées, PARIS LXXXXXTTTXXXXXXXT^XXXXXXXXXr TTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 : LES GRANDES FIRMES DE FRANCE | FILMS ALBATROS = 7. Ar. Vion Whitcomb, PARIS 16 E Tél.: JASMIN 18-96 [FILMS de IUR.S.S. = FRANCE, BELGIQUE | et SUISSE |SELECTION EXCLUSIVE iNORDFILIVI g 3, rue du Colisée, | Paris (8e) ËTéléphone : Balzac 09-22. | POUCTOROCATION 37, Avenue des Champs-Elysées PARIS (VIII») Téléphone : Balzac 40-38. Cable» : LEREBEN-PARIS ! 4-, Rue Puteaux ! PARIS XVI lï TéltMARcadet 2965» 95.01 «95 09 à ALLIANCE | CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE Ê 11 bit, ru* Volney — PARIS îTél. : Opéra 89-55, 89-56, 89-57 Inter spécial : 752 Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tel : Elysées 19-45 FILMS SOVIÉTIQUES Producfion 1 936- i 9J7 Exc:usivilé peur io FkANCE !o BELGIQUE et io SUISSE Cinématographique | NTERNATIONAL 6, Roue- Pemt ces Charrps-Eiystes P A R I S - 8 COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE R. HORVILLEUR 14 bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 iiCJtciicr iiiiccTticiuj II.GtMtum* tki.daOi/.o: m 40, Rue Françols-I" Elysées : 66-44, 45, 46, 47. Adr. télégr. : Cofraciné RADIO 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 EXCLUSIVITE DES FILMS FERNAND RI VERS 26, rue de Bassano Paris (16») Téléphone : Passy 12-53 LES FILMS EPOC Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées, 63 PARIS (8»j Elysées 60-00 et la suite présentent ALERTE Un appel du MARÉCHAL PÉTAIN à teus les Français *M*r 36. Avenue Hoche Paris (8) Carnot 30-2» > 30-22 Adrene télégraphique JESTICFILH PARIS 116 bis, Champs-Elysées PARIS (8e) Tél. : Balzac 03-01 Adr. Tél. : Cassvan-Paris >.--w»; ww< .»W 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite 79, Champs-Elysées AJr. TiUtt. PARIS PAWHLM r— I L_ fVl TMfiu»*: PRODUCTION BALZAC ,,.45 LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE 50, rue de Rome. Paris (8e) Laborde : 69-60 LES FILMS Marcel Pagnol 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 CONTROLES AUTOMATIQUES 79, Champs-Elysées (8*) Tél.: BALZAC 47 95 Ch.Jourjon li.Ru«/ Parti JLvdic*s ipiKAy-i-*eixt Ri El 3V S.A> lo maison Tirage de r la France. ! lu-tto-OonÇànt) ; Rotedôn. 2">s n«ral Porher.SS SlllliillilH: IMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiililllrHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Illlll!l!ll!tllllllll!lllllll!lllll!!lll!!lllllllllllllllllllllllllllllllllllll Illlllllllllllllllllllllllll Illllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllrïï Palais des Sports PARIS GRAND COMBAT Février 1937 I INTERNATIONAL DE BOXE pour le titre de CHAMPION DU MONDE POIDS MOYEN 15 Rounds MARCEL THIL (Tenant du Titre) contre LOU BROUILLARD (Challenger) GAUMO NT- FRANCO- FILM- AU BERT s'est assuré [EXCLUSIVITE de la distribution du film de ce match sensationnel qui sera tourné round par round sans interruption. Adressez-vous d'urgence à l'Agence Régionale de 6AUM0NT-FRANC0-FILM-AUBERT AU PREMIER RANG r. FILMEE M* DE LA PRESSE Le Journal Cinématographique le mieux informé V~ f En distribution dans toutes les Agences GAUMONT-FRANCO-FILM-AUBERT Au Marignan, le Merc edi |7 Fév i à |Q heures Mil CRAY FILM PRÉSENTE FERNANDEL dans une production CALArl Y FRANÇOIS Fantaisie burlesque de PAUL FÉKÉTÉ Réalisation de CHRISTIAN- JAQUE avec er MONA GOYA ALEXANDRE RIGNAULT HENRI BOSC - sinoel - lemontier - génin - Jacques ViTRY - mihalesco JEANNE LAMY . CLAIRE SAINT-H1LAIRE - MARCONI - HENRI VALBEL - PAUL DELON et AIME SIMON^GIRARD et ALICE TISSOT ^Slsr 5, Rue H < O PL, O u O h- 1 H & U Cm > < z 3 E D 1/5 "o u CL û (X O 1 s- D es o M es es K Si C\) 2: CD Z LU LU < H 1 û ce: Du o P H U H O M e* -Q •tu a c C Ci S a 3 5 o < -a O Q. 3 . E C c -a o Si ~ ^ -Si -Si û Z I z u w >h 0* W o »5 s on 3 0! UU 3 -2 as s; « < A 3 "*•> ÛÛ PU 0- C 3 HAWKS LIONEL ATOFF V(J LU p* p-l H M P-l AN - HE FETCHIT élément enfanii ts délicieuse g i ^ .Çj on u. Q. HOWARD 1R BAXTER - GREGORY Q. .§ C 3 o 5 C SET1 < M l-H -a ANK MORG T - STEPIN blondes, ce sourire adt rond... c est Shirley Lu c << -T3 S t/> de boucles inois tout .2 >J U ^pJ U ton a Q. u C O u. c o -M c/3 TEMPLE ROBERT « Cette moisson dans un joli m < ÏH S U J o a: ^^ as I a c/) u ^ (U S.&. S V Z < PU S ^~ ^ eu > J PU •* S I SI C/5 ! O «j i— 1 C/5 ^>Z 8QW -S.2U u S S - — i U •2" a S * 2 ^ "y ,° ^ ~° V. a nç •2 <2 ►^ PU H PU I— H HU u hU i W S «1 z . 53 > O O < c/î I *"* ^ X «< z >!^ C O ^3 C 3 S u C -Si O •"S o ^ u 3 a. u, à KÀTE DE HAGY PIERRE Un film de PIERRE BILLON Direction GEORGES LAMPIN Adaptation et disloques JACQUES HATANfON Production HERAUT FtLMS 122 Champs-Elysées Tri es te Distribué par PATHE CONSORTIUM CINEMA France • colonies ♦ Belgique Sofia Vente monde entier MAJEST1C-FILMS SA 36 Av Hoche - Paris Tel: Carnot 50-2.1 Aér Telg:JBSTICFILM .PARIS 1 1 »+++♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ a CINE oKraphie >*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les Quarante Heures dans la Production CONCILIATION ET NON CONTRADICTION Les pourparlers continuent. Cepen- dant il semble que, du côté syndical comme du côté patronal, des éviden- ces sont admises. C'est ainsi que M. Cébron, du Syndi- cat du Spectacle, donne les meilleures assurances de souplesse dans l'appli- cation des quarante heures au travail de la production. La bonne harmonie dans les rapports entre les clients des studios et le personnel des plateaux doit être le premier souci. Le rende- ment du travail doit être amélioré par la réforme nouvelle, ei c'est dans ce sens que les quarante heures doivent être aménagées. Entre les six jours de six heures quarante (6X6,40) et les cinq jours de huit heures (5x8), que choisiront les organisations en présence ? Les 6X6,40 semblent devoir être re- jetés. Le temps de séance est trop court pour la mise en train. La dou- ble équipe étendue à la production semble impraticable. On ne peut, par exemple, doubler l'opérateur de prise de vues. La seconde solution serait que les « tourneurs » puissent faire 80 heu- res en une semaine et se reposer en- suite totalement pendant un temps égal. C'est ce que demandent les patrons et cela res'e logique pour notre métier si particulier. Les 5X8 entraînent un jour de re- pos le samedi. En ce cas, les studios perdent cinquante jours de frais géné- raux par an, et les producteurs voient grossir les prix des artistes, qu'ils doi- vent alors engager pour une semaine de plus. La solution logique, nous semble-t-iï, est ce que vient d'adopter provisoire- ment l'un des grands studios : 5x8, mais demi-journée Le samedi et le lundi, pour les équipes des décors. J'indique ces détails afin que les hommes des autres branches du mé- fier puissent se rendre compte des complications de la question. Il est évident qu'on n'en sortira pas sans bonne volonté réciproque. Il faut concilier et non contredire. Ce qui do- mine, c'est le travail, et il exige à la fois rapidité, continuité et économie. On va tracer un plan idéal de tournage d'un film. C'est sur la réalité qu'on mesurera ensuite si l'on peut tourner ou non. Voilà notre « expérience » engagée. Nous pouvons faire des vœux pour qu'elle réussisse : tout le métier en dépend. P.-A. HARLÉ. Charles Campbell, Chevaliar de la Légion d'Honneur Nous avons relevé avec plaisir dans la promotion du Ministère des Affaires Etran- gères le nom de notre ami M. Charles Camp- bell, l'éminent avocat des Barreaux des Etats Unis. C'est pour les services rendus à la cause des auteurs français aux Etats Unis, que le Gouvernement lui a accordé cette distinc- tion. Il n'a jamais, en effet, manqué l'occasion et l'a toujours recherchée, de présenter aux Etats-Unis les œuvres françaises pour les adaptations à la Cinématographie. Remarquable spécialiste du droit d'au- teur, particulièrement en droit Internatio- nal, il a eu une grande part aux conventions intervenues à ce sujet pour la défense des droits moraux et pécuniaires des auteurs français. Ceux-ci d'ailleurs lui ont manifes- té leurs sentiments en patronant, par l'un des plus illustres d'entr'eux, sa candidature à la Légion d'Honneur. La Société Anonyme Française des Films Paramount peut être fière d'un tel collabo- rateur, et nous sommes heureux, de notre côté, d'adresser à M. Gh. Campbell, comme à cette société, nos félicitations les plus vi- ves. ÉCHANGE DE FILMS ANCIENS ENTRE CINÉMATHÈQUES Au cours d'une séance amicale, la Ciné- mathèque Française a remis mercredi après- midi à M. Biver, représentant de la Film Library de New York, des copies de divers films anciens français, et notamment les premiers films des Frères Lumière. En échange, la cinémathèque américaine nous a remis un certain nombre de films américains et des films français qui n'exis- taient plus en France. L'assistance, qui comprenait notamment M. Gadave, directeur des Beaux-Arts, M. Marceau Pivert, secrétaire de la présidence du Conseil, M. Harold Smith, représentant de l'Organisation Hays, et de nombreux met- teurs en scène et journalistes, a pris grand intérêt aux œuvres de Lumière, Méliès, Cohl, Griffith et Zecca qui lui furent mon- trées. Le siège de h Cinémathèque Française, association privé- est 29, rue Marsoulan, Paris 12". Chacui ,(1it y adhérer. L'artiste japonais Sessue Hayakawa qui tiendra !e rôle principal dans Yoshivara Jean Renoir va entreprendra un Film sur la dévolution Française : "LA MARSEILLAIS " Le Comité de Coordination du Film (C.G.T.) nous communique que Jean Be- noir va entreprendre la réalisation d'un grand film sur la Révolution Française. Ce projet sera exécuté sous une forme coopérative dans le cadre du Syndicat Gé- néral des Travailleurs de l'Industrie du Film, avec le patronage du Comité de Coor- dination du Film (C.G.T., Ciné-Liberté, Mai 3(i) (1) et est approuvé et soutenu par le gouvernement de Front populaire et des organisations du Rassemblement populaire: Ce film décrira la période de la vie fran- çaise commençant un peu avant la Révolu- tion de 178!) et se terminera à la victoire de Valmv. Sur le plan strictement historique, le scé- nario, établi sur des documents irréfutables, doit rallier les suffrages de tous. Avec l'appui du gouvernement de Front populaire et des organisations qui le sou- tiennent, ce film doit prendre une grande signification et se diffuser facilement à l'étranger en servant la cause du cinéma français. Lé Comité de Coordination du Film désire mettre, en face des vastes réalisations ci- nématographiques qui seront présentées pen- dant l'Exposition par les concurrents étran- gers (Amérique, Angleterre, Italie, Allema- gne, U.R.S.S.) un film de grande envergure exprimant les tendances réelles du peuple français. C'est M. Charles Spaak qui rassemblera les éléments du scénario de ce film dont le ti- tre sera La Marseillaise et qui se fera par souscription publique. (1) Secrétariat, 67, rue de ïurbigo, Pa- ris (3°.). 12 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Cî^E FR R/VPHIL SE tXXXXXXXXXlXtTETtfïXXTTï R K 0 construit des studios en profondeur (De notre correspondant particulier) Hollywood. — S. J. Briskin, vice-président de RKO Radio vient de rentrer de New- York avec des plans importants pour l'an- née prochaine. Nlouveaux bâtiments en construction. Chose à noter : une loi ici empêche la construction de bâtiments de plus de six étages, à cause du danger énor- me des tremblements de terre. RKO tourne la difficulté en construisant en profondeur. Les autres studios qui ont beaucoup de ter- rain construisent en s'étendant. RKO situé en plein centre de Hollywood, entouré de maisons d'habitations de tous côtés et d'un cimetière israélite, ne peut s'étendre. Les nouveaux bâtiments auront trois et même quatre étages sous terre. Les locaux ainsi situés auront un système de ventilation et de changement d'air. Afin de réduire les frais causé par la location d'arbres et plan- tes pour les grandes productions, RKO aura une ;;erre sur les toits de ces immeubles. L'économie réalisée paraît-il atteindrai' une cinquantaine de mille dollars par an. Marcel Lainour. L'excellent artiste Génin, dont on a remarqué les parfaites silhouettes dans 27 Rue da la Paix, Les jumeaux de Brighton, Les Bas-Fonds et Choc en" rétour, vient de créer un rôle important dans L'Homme de nulle part. L'inauguration du "Normandie" Une salle splendide, un public élégant (presque tout le monde était en habit), tel pouvait" se présenter jeudi soir, le « Nor- mandie »; ipour son inauguration... Cette salle de 2.000 places, désormais la plus bel- le et la plus luxueuse de Paris, aux desti- nées de laquelle préside M. Thierry, d'Ac- tual-presse, fut pour tous un émerveille- ment... On avait travaillé activement pour ouvrir à la date fixée. Malgré tous les efforts on ne fut pas « fin près » et les attractions promises ne purent avoir lieu. Elles furent remplacées par une « appa- rition personnelle » de Flora Robson, la ve- dette du film de Erich Pommer qui consti- tuait le fond du programme : L'Invincible Armada. Les directeurs ont approuvé le principe de la Caisse de contrôle et de répartition des recettes Au cours de la réunion du 19 janvier, l'Union des Chambres Syndicales de l'Ex- ploitation, représentée par MM. Raymond Lussiez, Élie (Lyon), Moch (Rouen), Fer- nand Jean (Ouest), Hermez (Lille), Fraisse (Est), Maillard (Côte-d'Or) et M. Brimbal (Châteauroux), président du Syndicat Natio- nal, qui assistait à la réunion, a examiné le projet confédéral de création de la Caisse de Contrôle et de Répartition des recettes, ainsi que le projet de création d'un fonds confédéral alimenté par un timbre. A l'unanimité, moins une voix, M. Ray- mond Lussiez a été chargé d'apporter au Conseil de la Confédération Générale de la Cinématographie, qui se réunissait le même jour, l'approbation de l'Union aux princi- pes posés par ces projets, sous réserve de quelques modifications de détail pour leur application. Ce communiqué revêt une très grande importance puisque les directeurs ont admis le principe du contrôle des recettes dans les salles. Vers une nouvelle formule de la Presse filmée Samedi (i février, la direction de Pathé-Ci- néma a convié la presse à visionner les deux dernières éditions de Pathé Journal qui vient d'adopter une formule nouvelle, plus vivante et plus directe que les formu- les habituelles. Les informations se succèdent à une ca- dence rapide. Les textes ont complètement disparu du journal entièrement « speaké ». La grande innovation cependant est le re- portage de fond qui caractérisera doréna- vant chaque édition de Pathé Journal. C'est ainsi que nous avons vu un reporta- ge sur la France d'outre-mer, reportage concis mais combien clair sur le travail ac- compli par la France en Afrique du Nord, en A.O.F. en A.E.F., à Madagascar, en Indo- chine, etc. Dans l'édition de cette semaine l'article de fond exalte en quelques images impres- sionnantes l'héroïsme de nos courageux ma- rins qui se sont voués à la belle tâche du sauvetage. Ainsi, chaque semaine, Pathé Journal ap- portera quelque chose de neuf, de noble qui élèvera l'âme du spectateur, et au lieu de créer la discorde comme très souvent ce fut le cas depuis quelques mois, les actuali- tés accompliront une mission d'union et d'entente car tous les Français se retrou- veront dans l'amour et l'admiration de leur pavs et de ses œuvres. — M. C.-R. Marcel L'Herbier prépare " La Citadelle du Silence avec Annabella >> Le 25 Janvier dernier, notre ambassadeur M. François Poncet et le ministre allemand le Dr Goebbe's, assistaient à une prise de vue du film Ufa intitulé Patriotes. Ce jour là on filma une scène d'un Conseil de Guerre français. A peine Marcel L'Herbier a-t-il terminé La Nuit de Feu qu'il s'est remis aussitôt au travail. Il a fait le voyage de Londres pour s'entendre avec Annabella au sujet du scéna- rio du prochain film que la vedette doit faire sous sa direction, puis, sitôt rentré à Paris, s'est mis au découpage. En effet, Annabella ne tournera, cette an- née qu'un seul film en France. Comme elle a tourné, depuis son retour des Indes, deux films en anglais pour la Fox et qu'il lui en reste un autre à tourner, probablement en Amérique, il s'agit d'ajuster toutes les dates. C'est pourquoi Marcel L'Herbier s'est mis sans retard au travail du découpage, afin d'être prêt vers le 20 mars, date ap- proximative du premier tour de manivelle. Le titre provisoire choisi est La Citadelle du Silence. ■ Les producteurs indépendants d'Améri- que s'organisent. On annonce d'Hollywood que trois producteurs indépendants : Sa- muel Goldwyn, David Selznick et Walter Wanger, ont l'intention de réunir leurs res- sources pour engager acteurs, auteurs et metteurs en scène qu'ils échangeraient entre eux selon leurs besoins. Ils pourraient ainsi garantir un minimum de trois films par an aux artistes qu'Us auraient engagés. ■ M. Merlin H. Aylesworth, président de la R. K. 0., vient d'abandonner ce poste pour prendre la direction de Scripps-Ho- uuird News Paper Syndicate. ■ M. Corniglion Molinier Oient d'engager M. Michel Simon pour le principal râle de son prochain film. »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINl FR R/VPH1E SE 13 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La démonstration de l'enregistrement R, G. A. ultra-violet au Marignan a été un beau succès Comme nous l'avons annoncé dans notre dernier numéro, vendredi dernier a eu lieu au « Marignan », à 11 heures du matin, la première démonstration en France du nou- vel enregistrement R.C.A. Photophone ultra violet, et des projecteurs sonores avec push- pull. Xous n'entrerons pas ici dans des con- sidérations techniques, mais nous tenons à signaler la belle réussite de cette séance. De nombreux techniciens français étaient présents, dont M. André Debrie, A. -P. Ri- chard, des ingénieurs de son. Il y avait aussi des journalistes. M. Atkinson représentait la maison H. C.A. et MM. Roger Weil et Thomas la mai- son Pathé-Cinéma, concessionnaires de R.C.A. en France. On projeta ies films enregistrés sur ul- tra violet que nous avions déjà entendus à Londres et qui, comme outre Manche, en- chantèrent l'assistance qui put constater le perfectionnement accompli dans la qualité du son et l'extension de la gamme sonore enregistrée. Dans nos pages techniques nous donnerons un exposé détaillé de cette nou- veauté technique qui marque un grand pas en avant dans le domaine du cinéma par- lant. — P. A. Le "Gagnant" reprend son premier fifre Le dernier film d'Yves Mirande A nous deux, Madame la Vie dont le titre avait été remplacé par Le Gagnant reprend sa pre- mière appellation. En effet, de l'avis des privilégiés ayant visionné la copie de travail de cette grande production de la S.E.L.F. qui réunit les noms de Simone Berriau, André Liumet, Jean-Louis Barrault, Aimos, Georgel, Thé- rèse Dorny, Guy Berry, meilleur titre ne pouvait convenir à un sujet aussi âpre et humain. "K4MIAN0" l'Apôtre des Lépreux Une société de production belge qui a pour animateur M. de Kempeneer va réali- ser prochainement un film : Kamiano, qui retracera la vie du R. P. Damien, l'apôtre des lépreux. L'abbé O. Englebert écrit le scénario de ce film dont l'adaptation cinématograohi- que sera confiée à Noël Renard et la réali- sation à Paul Mesnier. Après enquête et information? complémentaires, nous prions nos lec- teurs de vouloir bien considérer com- me nul notre entrefilet, paru dans le N 953, concernant les films « Abajo los Hombres « et « Currito de la Cruz. » ■ De Bordeaux on nous communique que M. Englebert, directeur du Théâtre Fran- çais est transféré au Palais des Pyrénées à Pau. Nous ne connaissons pas encore le nom de son remplaçant. ■ M. Corniglion Molinier vient d'engager M. Louis Jouvet pour son prochain film. liarry Baur ne partira pas encore pour Hollywood // fera six films en 1937 Tout récemment M. Harry Baur a confié ses projets à l'un de nos confrères. Voici l'essentiel de ces déclarations : Je partirai pour Hollywood un jour, mais quand ? Je ne puis vous le dire. J'ai trop de projets à réaliser en France avant de songer à m'embarquer. « Lorsque Christian, que je joue actuelle- ment, achèvera sa carrière, je partirai en tournée théâtrale en Belgique, en Hollande, en Algérie et dans le midi de la France, puis je tournerai sous la direction d'André Hu- .«on Scrati le Terrible, où j'incarnerai le rô- le d'un docker employé au charbonnage. « D'après Le Pottter, de Pouchkine, on fera ensuite un film : Nostalgie, où j'aurai un rôle de composition intéressant. Enfin, vers le mois de juin, je dois jouer le per- sonnage d'un vieux paysan dans Graine au Vent, d'après Lucie Delarue-Mardrus, mise en scène d'un jeune réalisateur, M. Mills. « Ce film sera tourné entièrement en ex- térieurs à Noirmoutier, pays que j'aime, où je vais très souvent. « Puis j'ai été sollicité pour Le Patriote, mais rien n'est encore décidé à ce sujet » * * * Xous croyons savoir à l'heure actuelle, que M. Baur a signé six engagements pour 1937. Il ne pouvait donc pas être question d'un engagement quelconque pour Hollywood dont la grande presse a fait tant de cas. Alors pourquoi tout ce battage ! Pas de Congrès du 18 au 28 Février Une erreur de traduction a fait annoncer à plusieurs confrères une nouvelle complè- tement erronée. Du 18 au 28 février il ne se tiendra au- cun Congrès International. Pendant cette période se tiendra à la porte de Versailles l'exposition photographique et cinémato- graphique. Fin février, le Dr Lehnich serendra à Pa- ris pour préparer le Congrès International qui se tiendra en juin prochain à Paris. Jany Holt que l'on verra prochainement dans Troïka (sur la piste blanche), un film de Jean Dréville L'Accord Franco-Italien est signé Dans le « Journal Officiel » du jeudi 11 février a paru le texte de l'accord franco-italien qui vient d'être signé. On sait que cet accord fixe un échange de douze films français contre huit films italiens pendant le premier trimestre ; il annonce également la création d'une caisse de compensation franco-italienne. Dans notre prochain numéro, nous pu- blierons le texte du décret déterminant la mise en application de l'accord con- clu le 29 janvier entre la France et l'Italie. Pour la première fois un film européen est classé comme meilleur film de Vannée par les Américains C'est le film français "La Kermesse Héroïque" Un événement d'une importance considé- rable vient de se produire aux Etats-Unis où il a causé la plus vive sensation. Pour la première fois, en effet, un film européen, un film français a été déclaré « le meilleur film du Monde pour l'année 193(> ». C'est le film de Jacques Feyder La Ker- messe Héroïque. Chaque année les critiques américains établissent un classement de 10 meilleurs films américains de l'année et de 10 meil- leurs films étrangers de l'année. Dans ce class enl c'est La Kermesse Héroïque qui an en tète à une grosse majorité. Quelques jours I is tard se réunissait le jury formé par ational Board of Ré- view, émanation ' Ions les publics de Ions les Cinémas de Unis qui fonctionne depuis 1909 sous la direction du People's Institute of New York City. Depuis 1909, le verdict annuel de Natio- nal Board of Review est attendu avec une légitime impatience par le public américain qui a toujours suivi avec reconnaissance les avis autorisés de cette institution. Depuis 1909, jamais un film européen n'avait été classé N° 1. Or, cette année, le National Board of Re- view a classé comme meilleur film du Mon- de pour l'année 1936, La Kermesse Héroï- que. Ce deuxième succès est bien plus consi- dérable que le premier. Cette unanimité de classement entre les critiques et le public a causé, nous a dit notre compatriote Marc Allegret qui se trou- vait outre-Atlantique à ce moment, une sen- ♦♦♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE "SE ûH?e Naîûmal Maarb of Semput nf fflnîtnn ÇtrlurpB ESTABU8HED BY THE PEOPLE • INSTITUTS 7 O FIFTH AVENUE NEW YORK. N. Y. WILTON A BARRETT. executive SECRETJkRV TELEPHONE AL GONQUIN 4-8344 Amerioan Tobis Corp. 113 West 57th Street New York City Gentlemen: Thia i8 to inforni you that the Coinmitrtee on Exoeptional Photoplays of the National Board of Review has selèoted LA KEKI2SSE HEROÏQUE as the best film that was seen this yoar. It is so excellent in ail the various éléments that make a good motion pioture, and so delightfully vivid as depiotion of universal human nature, that it seens to deserve the distinotion of belonging to the slowly growing library of soreen classios. Faithfully yours, ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Un Autre Jugement intéressant Nous avons rapporté, dans notre dernier numéro sous cette rubrique, une décision rendue par le Tribunal sur la distinction à faire entre les « ventes » et les « locations » de filins, et les différentes rémunérations applicables à ces opérations. Nous signalons que, dans le même juge- ment, au profit du même producteur, le Tribunal a statué sur une autre question également intéressante, que le jugement expose comme suit, et qui alerte l'attention des expéditeurs de eopies à l'étranger. « La Compagnie de Distribution a expé- dié à Londres trois copies de films ; « Les films avaient été expédiés avec passavant et s'ils étaient retournés avant un an, les droits de douane s'élevant à 10.700 francs devaient être restitués ; « Or, aucune vente n'ayant été réalisée dans le délai d'un an, la Compagnie distri- butrice a commis la négligence de ne pas faire entrer les films et de ne pas demander la restitution des droits dont le produc- teur a été débité jusqu'à concurrence de 5.273,03 francs. « Qu'il est manifeste que la société char- gée de la gestion, en ne demandant pas le retour des films dans le délai imparti pour obtenir le remboursement des frais, a com- mis une négligence qui ne saurait préjudi- ciel" au producteur; « Attendu qu'il y a lieu, en conséquence, d'admettre jusqu'à concurrence de 5.273,03 francs pour rétablissement des droits dont le producteur a été à tort débité, les récla- mations de celui-ci. » /yZ»*-~~-*-é?^^^ Seoretary, Committeo on Exoeptional Photoplays JSHrHAC ^ Lettre de " The Nitional BDard of Review " à la Société Films Sonores Tobis sation qui ne peut être comparable qu'à celle qui s'empara du oublie américain au moment de l'arrivée à New York de Nor- mandie, qu'il reconnut comme le plus beau navire « in the world ». D'ailleurs, les plus grandes salles de New York et de tous les Etats-Unis affichèrent immédiatement La Kermesse Héroïque. Des cérémonies et fêtes célébrèrent com- me il convient cet événement. C'est ainsi que lors de la première de cette nouvelle carrière de La Kermesse Héroïque le Tout New York se pressa pour assister au gala qui eut lieu en présence de l'Ambassadeur de France et qui, pour la première fois dans l'histoire du cinéma fut diffusé par les stations de la radio nationale américaine. Jacques Feyder et Françoise Rosay qui se trouvaient à Londres à ce moment recons- tituèrent une scène de La Kermesse Héroï- que, qui transmise par la radio, fut en- tendue à New York au cours de cette soirée mémorable et retransmise dans tous les litats Unis. Rappelons que La Kermesse Héroïque ob- tint en France le Grand Prix du Cinéma Fiançais. Le même film obtint également à la Bien- nale de Venise la coupe Alfiéri. Si l'on y ajoute les deux récompenses qui viennent de lui être attribuées aux Etats Unis, on conviendra que La Kermesse Hé- roïque est bien le film record, digne de représenter dans le Monde entier le cinéma Français. A la « Cinémato » nous sommes parti- culièrement heureux et fier de ce succès. C'est, en effet, l'un de chez nous, Jean Lenauer, collaborateur modeste mais cou- rageux, parti il y a deux ans pour New York qui, le premier, eut le téméraire cou- rage d'ouvrir une salle de 800 places en plein Broadway pour afficher, comme film inaugural, un film d'origine française. On ne manqua pas alors de lui crier casse-cou. Soutenu et encouragé par M. Van Beveren, directeur de l'agence Tobis à New York, Jean Lenauer a osé. Et voici le résultat, car pour que le film ait été jugé il a fallu qu'il soit présenté en public. Or, il a tenu l'affiche de la salle de Lenauer pendant plus de quinze semaines. (Voir numéro spécial du 20 décembre 1930, page 120.) Nous espérons que dans les jours pro- chains le cinéma français saura trouver une occasion pour envoyer des félicitations of- ficielles à notre vaillante équipe de New York : Van Beveren, Tapernoux et Jean Lenauer. — M. C.-R. L'Opinion des Directeurs et du Public sur le Film à Episodes Certains cinéastes préconisaient le retour au film à épisodes. Or, une firme a lancé la première production parlante de ce genre. Les événements lui donnent raison. Voici la lettre qu'un directeur vient d'écrire à cette Société : Je projette, cette semaine, le dernier épi- sode de L'Ombre qui tue, et je veux que vous connaissiez l'intérêt que ma clientèle a porté à votre film, contrairement à certains échos qui m'étaient parvenus. Je n'en suis que plus à l'aise --et je le dois à la vérité - pour vous dire les applaudissement nourris qui ont marqué, à chaque séance, le com- mencement et la fin de chaque épisode. Durant cinq semaines, malgré des pro- grammes de valeur commerciale bien diffé- rente, mes recettes ont été sensiblement égales. Voilà le résultat commercial, le seul qui compte, et qui prouve que, dans les salles po- pulaires, dans les salles de quartier, le film à épisodes a conservé toute la faveur du public et maintient la clientèle. Signé : Granon, Le Capitale, Bagnolcf. Le «Flandre-Palace», lors de la projec- tion de L'Ombre qui tue, a organisé un réfé- rendum parmi ses spectateurs. Sur l'ensemble des réponses reçues, 80,00 % furent favorables au film ci épiso- des. ■ Renée Saint-Cgr, l'une des vedettes de Trois, Six, Neuf, a présenté le film à Mar- seille, accompagnée de Raymond Rouleau, metteur en scène. Les Marseillais ont fait à la charmante comédienne, au film lui-même et èi son réa- lisateur, un accueil enthousiaste. . ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Pourquoi les Producteurs et Distributeurs vendent-ils les copies usagées CINE FR RAPHIE SE 15 IXXXXXXXXXXXXXXXXXTXTXTl p :x-: A la suite de la lettre de M. Marcel Van- dal parue dans notre journal du 16 jan- vier dernier, M. Baudon Saint-Lo nous prie d'insérer la lettre qu'il vient d'adresser à MM. les Présidents de nos Chambres syndi- cales : Monsieur le Président, Il m'est rapporté de sources différentes que mon nom a été associé à celui d'inter- médiaires ou commissionnaires plus ou moins scrupuleux que l'on rencontre mal- heureusement pur trop dans notre corpora- tion depuis l'après-guerre et notamment en ce qui concerne les films de stock reven- dus pur ceux-ci pour la France à un prix hors de proportion avec leur valeur, à des profanes, victimes de leur crédulité, ce qu ' fit l'objet d'un récent article paru dans la Cinématographie Française. Mais ces intermédiaires sont-ils réelle- ment les seuls fautifs? A mon unis, non! Les vrais fautifs sont les producteurs et distri- buteurs, vendeurs des copies. Ne voyons-nous pas, tous les jours, des commanditaires reprendre leurs copies aux distributeurs et les vendre? Et les distribu- teurs vendent 50 ou 100 copies en bloc, ce qui fut le cas il y a quelque temps encore. Quelquefois les deux vendent pour la même région à l'insu l'un de l'autre. Quant à moi, entré au cinéma en 1904, et ayant fondé ma maison en 1910, les copies étaient à ce moment vendues par les pro- ducteurs aux exploitants et échangées après projection, soit par moi, par Bureau, par Petit ou pur Honas. Je tiens donc à vous faire savoir que ma maison, spécialisée depuis 1910 dans la dis- tribution aux colonies françaises, ne s'est jamais livrée à aucun trafic, ni locution, ni vente illicite de droits que je ne possédais pas, manière de faire que je désapprouve entièrement, parce que aussi nuisible aux intérêts particuliers qu'aux intérêts géné- raux de la corporation et que même après trente années de cinématographie (films et exploitation), ma signature est toujours indemne et je suis encore à attendre un re- proche fondé de toutes les maisons avec qui nous avons été en rapports. Il faut cependant écarter de ces reproches les on-dit faciles et souvent aussi anonymes qu'intéressés. Aussi je tiens ù la disposition d'un ou plusieurs de vos délégués mes archives de- puis 1919, ainsi que mes magasins, afin de recherche s'ils peuvent y trouver trace d'une fraude, si petite soit-elle. Il m'est infiniment pénible de me trou- ver, après une carrière probe, assimilé au- jourd'hui à certains, qui ne vivent dans notre corporation que de petits trafics peu élégants pour ne pas dire mieux et dont certains ne craignent pas (l'ayant appris Un: scène magistrale du film de Raymond Bernard : Le Coupable, avec Pierre Blanchar et Gilbert Gi ces jours derniers) de se servir de mon créait pour faire leurs opérations. Je compte donc, Monsieur le Président, sur votre bienveillante équité pour m'uider à effacer un malentendu qui ne peut que m'être préjudiciable et que la presse aurait pu aisément éviter s'ils avaient fait suivre leur article soit des noms, soit des initia- les dps intéressés qui sont, au reste, connus d'eux. Espérant que vous voudrez bien réserver bon accueil il celte présente, agréez, Mon- sieur le Président, etc. P. S. — Apres une courte enquête auprès des producteurs, distributeurs ou membres de votre Chambre syndicale, il vous sera facile d'avoir de ceux-ci des arguments po- sitifs survenus entre eux directement et moi et non des « un-dit » qui ne sont jamais justifiés. ■ .1/. Corniglion Molinier vient d'engager M. Carné pour ' use en scène de son pro- chain film qui s< tiré d'un roman anglais bien connu « Hi First Offence » (Son Pre- mier Crime). La taxe de 6 Les pourparlers continuent. L'application de cette taxe à l'industrie du Cinéma présente un caractère très complexe. Cependant, dès le 1" février, les impor- tateurs de films se sont vus dans l'obliga- tion de payer à l'entrée des films une taxe de (i % imposée sur la valeur d'entrée de la pellicule. Pour le moment, producteurs et distribu- teurs ont intérêt à se renseigner auprès de leurs syndicats afin d'adopter une unité de conduite. M. MODESTO PASCÛ, DE PASSAGE A PARIS M. Modesto Pasco, anciennement établi à Barcelone, vient de créer une société d'édi- tion à La Havane. Au cours de son séjour à Paris, M. Pasco a acheté Marinella pour toute l'Amérique du Sud. Jenny. que M. Pasco va présenter à New York, et La Route impériale. M. Pasco entréprend un voyage à travers l'Amérique où il s'eflorcera de vendre du film français. 16 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Sous les Murs d'Orléans Monsieur le Ministre, Permettez-moi, monsieur le Ministre, de vous dire que vous m'êtes furieuse- ment sympathique. J'ai toujours eu un faible pour le jeune turc que vous fûtes, à une époque si proche et déjà si loin- taine. Hélas! le parti jeune Turc n'est plus et vous voici Ministre à un curieux moment où il serait intéressant que votre voix se fit entendre. Feuilletant ces jours-ci un journal, j'ai lu que vous aviez été entendu par la Commission parlementaire du Cinéma. Devenu méfiant (je vous, avouerai que je lis maintenant plusieurs journaux d'o- pinion opposées), je bondis à l'endroit d'un autre journal où se dissimulent les informations de ce genre, je constatai que c'était vrai, vous aviez consenti à vous pencher sur nos angoisses. Ah! monsieur le Ministre, je tressaillis de joie. Enfin, nous avions trouvé un homme. Las quel démon me poussa à lire autre chose que le titre qui m'eut confir- mé dans ma quiétude! Ce que je lus, mon- sieur le Ministre, me fit croire de prime abord que la loi sur les fausses nouvelles avait été violée, mais comme aucun bruit de poursuites judiciaires ne parvint à mes oreilles, j'ai, depuis, conclu que réel- lement vous êtes allé à la montagne nous invitant à vous suivre. J'avoue, monsieur le Ministre, que l'é- poque est judicieusement choisie, les pro- j>hètes, si je m'en rapporte à notre ]>resse quotidienne, s'épanouissent sous notre beau ciel de France, si bellement, que je ne serais point surpris de voir votre ex- posé adopté d'enthousiasme par des no- vateurs hardis qui confondent l'acces- soire et le principal. Vous allez, ai-je lu, créer des écoles pour relever le niveau des milieux pro- fessionnels, ça c'est gentil de votre part. Nous avons, vous l'a-t-on signalé, une école technique remarquablement dirigée qui forme des élèves pour nos labora- toires, nos studios, notre production. Je puis, par expérience, monsieur le Ministre, vous assurer qu'il en sort de bons élèves, bien diplômés, bien édluqués, aptes à répondre aux besoins de notre industrie. Le malheur est que les pauvres bougres errent d'usine à usine, de plateau à pla- teau, de maison à maison avec, comme seule perspective, le chômage. L'éducation, monsieur le Ministre, un autre grand homme, d'une autre grande époque, a pensé, comme vous, que c'était le premier besoin du peuple, après le pain s'entend. C'est du pain, monsieur le Ministre, que demandent sans distinction d'opi- nions les salariés du film. Nombre de ces salariés pensent, cela n'est pas contraire à l'orthodoxie jeune turque, que si les moulins (/ni ne leur ap- partiennent, ne fonctionnent pas, ils at- tendront vainement la bienfaisante fa- rine. Vous ne sauriez croire combien nous sommes touchés de votre bonne inten- tion, mais nous voudrions en voir recu- ler l'application, jusqu'à ce que votre col- lègue, Monsieur Spinasse. Ministre de l'Education Nationale ait sauvé notre industrie. Tout cela, monsieur le Ministre, n'est rien auprès de ce que me réservait votre communiqué; par la suite, j'appris, au courant de la lecture, que vous conseilliez ensure préalable. Vous devez, comme moi, être issu d'une vieille famille roturière qui a traî- né ses guêtres du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest dans la vieille terre de France. Vos ancêtres, comme les miens, ont vibré au soleil de la Liberté, comme eux je ne das une institution reluisante, ne la rendez pas plus exécra- ble encore. En Allemagne, par exemple, cette cen- sure préalable a réduit le Cinéma en es- clavage. Depuis, nos voisins n'ont réalisé que des films timorés, hésitants, dépourvus de tout caractère. Je me suis laissé conter que c'est de- vant votre bonne ville que fut planté l'é- tendard de la délivrance. Autorisez-nous, monsieur le Ministre, à planter le nôtre, où est gravé le mot di- vin « Liberté », sous les murs d'Orléans. Croyez, monsieur le Ministre, à mon infini respect. A. P. Richard. Uîa et Cari Frœlich La L'fa vient de signer un accord avec Cari Frœlich. Les studios de celui-ci (Ba- russia-Zeinpelhof) sont affermés par la Ufa qui les modernisera et mettra à la disposi- tion de Frœlich l'appareillage le plus ré- cent, principalement dans le domaine de la cinématdgraphie en couleurs. - /;. de G. ""^~" D'APRÈS LA PIÈCE DE VERHOEVEN et IMPEKOVEN AVEC MAX MICHEL. COLETTE DARFEUIU PIERRE MAGNIER. GERMAINE LAUGIER avec MARCEL SI MON et FELIX OUDART REALISATION: D. SIERCK . COUABORAT/i rrxn.^S,QUE PRODUCTION Uij EDMUND NICK W\A/ÇA/S£. SERGE DE POLI C,NY.OIA£06U£S:G. NEVEUX IDE BRUNO DUDAY SUPERVISION RAOUL PLOQUIN RRY BAUR dans M * / ■flf mAS** / Adaptation de J. KE 4 Unfilmâe RICHARD POTTIER HENRY de MONFREID • Tebur e\ ce -ion* " les c&s. *; .. fceor* Lesp \O0*P,O,° dooo. \es P1 \\es • wo^eS.L : M con^ \'Occ" lus bête dans le spectacle que les autres commer- çants, et depuis ce surcroît de frais géné- raux, vous avez fait comme tout le monae, vous avez sûrement augmenté vos prix, ce qui fera l'affaire de l'Etat et des Pauvres qui percevront plus à vos caisses. Je lui ai répondu: « Non, mon cher ami, nous maintenons nos prix de juin», et j'ai dû encaisser sa réponse: « Alors, mon vieux, je ne te comprends plus. Avant juin, tu te plaignais des charges écrasantes qui gre- vaient ton commerce, tu n'y arrivais pas, tout le spectacle végétait, et, aujourd'hui, avec les nouvelles charges, vous êtes encore en vie. Ou tu me mentais en juin, ou tu es devenu fou ou philanthrope. » Je n'ai pas répondu à mon (uni, étranger à la corporation, et cela valait mieux. Mais je l'aurais joliment étonné si je lui avait dit: « Mais, mon cher, notre commerce doit être bien prospère — du reste comme on nous le dit souvent, tout est bénéfice pour nous puisque nous ne donnons rien — très pros- père même, puisque vous trouverez encore à Paris des spectacles à 1 et 2 francs, en province des cinémas où on peut marchan- der et d'autres où, pour 2 fr. 75, on boit et on mange. » Et c'est pour le coup qu'il m'au- rait dit : « Ou vous n'êtes vraiment pas sé- rieux, ou vous êtes des dissimulateurs qui gnez beaucoup d'argent. » Pauvre type, il ne peut pas comprendre... nous non plus, du reste. Fernand Morel. A LILLE Nous apprenons que M. Théodore, qui représentait G.F.F.A. depuis huit ans pour la région, quitte la distrihution pour se consacrer à l'exploitation d'une salle à Bé- thune. M. Neveu, qui assumait depuis de nom- breuses années le poste d'assistant à la Di- rection de la Distribution G.F.F.A. de Pa- ris, a été désigné par cette Société pour prendre la succession de M. Théodore à la Direction de l'Agence de Lille. LES ANCIENS DU CINÉMA FRANÇAIS L'Association « Les Anciens du Cinéma Français » nous prie de vouloir bien rappe- ler à ses membres que, conformément à l'article 10 des statuts, la cotisation annuelle doit être réglée avant fin février. En conséquence, elle prie ceux de ses membres qui n'ont pas encore réglé leur co- tisation pour 1937 d'en adresser le montant (soit dix francs en un mandat-poste (pas de chèque), au nom du trésorier, M. Jean Ma- riani, 14, rue de Turbigo, Paris (lPr). Façade du «Français» a l'occasion du passage de PILLS et TABET, sur la scène de cet établissement Siritzky. Accord de Programmation à Bordeaux Bordeaux. — Nous apprenons que M. Ro- bert Dorfmann a dorénavant seul qualité pour traiter les programmes du « Trianon- Palace » de Toulouse. En outre M. Robert Dorfmann vient de signer un accord avec M. J. Clergue, direc- teur des « Variétés » à Toulouse, au terme duquel la programmation des deux établis- sements : « Variétés » et « Trianon » sera assurée sous leur direction commune. En conséquence MM. les loueurs et dis- tributeurs devront désormais s'adresser a M. Clergue, 20, rue Ferrère, à Bordeaux, pour toutes leurs offres concernant ces deux établissements. — Gérard Coumau. AVIS La Société du Studio Magic-City, pro- priétaire de Sa Salle Magic-City, 178, rue de l'Université, Paris, informe sa clien- tèle et les maisons de location de films que, par suite de la cessation de location de gérance, la Société a repris pour son propre compte l'exploitation de la salle de cinéma. Toute la correspondance devra être adressée au siège social de la Société : 40-42, rue François-!", Paris. ■ Le film de Jean Renoir, Les Bas-Fond.;, qui passe actuellement au G au mont-Palace, abattu dimanche dernier tous les records de recettes dans cet établissement. Il a en effet atteint le chiffre de 116.044 francs. A . CALLET ' JUd^mix-Réclame & Rideaux de Scène Fonctionnant Electrùjuemml ou non BUREAUX ET ATEUERS : I7& 19 RUE PAUL.SOUDAY LE. HAVRE TE1=' 2 UGNEsf 60-ÔÔ 60-09 rTYTXXIIXTIIIIIXXXXXXXH CIME RAPHIE SE 21 ma EXPLOITATION cm A propos des Prix à marchander et da Spectacle Casse-Croute à 2 fr. 75 La disposition de l'article intitulé : De plus en plus fort... paru dans noire numéro du 16 janvier dernier (paye 15) a prêté à confusion. L'absence de la légende qui de- vait souligner et expliquer le pavé publici- taire paru dans « L'Est Républicain » a fait croire que l'article concernait le « Shéhé- razade » de Nancy. Nous tenons à préciser que l'article si- gnalant le spectacle à 2 fr. 75 avec en sup- plément un bock et un casse-croûte ne vi- sait pas la salle de M. Willaume. Il concernait une salle située dans une région industrielle des Vosges particulière- ment éprouvée par la crise et le chômage. Nous savons que dans ces vallées, il arri- ve fréquemment que des uères de familles ne gagnent que 400 à 500 francs par mois; même les nouvelles lois sociales ne peuvent rien contre le chômage dit partiel. Hélas. les usines de filature et de tissage de l'Est, n'ont pas la chance de compter l'Etat par- mi leur grosse clientèle. Devant la misère qui sévit dans les vallées vosgiennes et al- saciennes on comprendra donc les efforts désespérés des directeurs de salles et per- sonne n'osera, certes, les blâmer. Quant au Shéhérazade de Nancy, M. Wil- laume nous signale que le fait d'indiquer dans la publicité la mention : On peut marchander, ne constituait pas un fait ac- quis, ce à quoi le droit des pauvres s'oppo- serait d'ailleurs; et le prix de 1 franc pour les matinées enfantines, réplique en outre M. Willaume, n'est pas moins cher que les prix de 2 francs qu'appliquent ses collègues pour les soirées populaires de chaque ven- dredi. C'est bien volontiers que nous ajoutons foi aux déclarations de notre collègue.- C.-R. Le BORDEAUX "Fémina" est en hausse sur 1935 Bordeaux. — MM. Bonneterre et Sédarri, propriétaires de « Fémina » et Directeurs pour l'année 1936, ont obtenu pour le der- nier trimestre de l'année écoulé un excédent de recettes de 44.344 francs, sur celles obte- nues pour la même période de 1935. Les recettes du 4e trimestre sont : En 1935 593.668 fr. En 1936 638.012 fr. soit une augmentation de 44.344 fr. en 1936. MM. Bonneterre et Sédard me prient de faire remarquer à nos lecteurs que seul « Fé- mina » est en nrogression sur 1935, pour ce 4e trimestre, en ce qui concerne les salles de première vision. Voilà qui est fait; je suis heureux de les en féliciter. NOUVELLES BORDELAISES ■ César a terminé brillamment sa 4" se- maine « l'Apollo, battant tous les records de recettes depuis Fanny. ■ A l'occasion du 25" anniversaire d'A. Zukor, l'Apollo programma La Légion des Damnés que Paramount vient de sortir. ■ Gallia-Cinéi va sortir bientôt Les Hom- mes Nouveaux. Ce sont les Etablissements Siritzky qui se sont assurés ce film qui sor- j tira en même temps à l'Apollo et au Fran- çais. C'est également dans le circuit Siritzky que nous verrons après Courrier Sud : La Nuit de Feu, Faisons un Rêve, Josette, L'Homme à abattre, Les Dégourdis de la 11e, Vous n'avez rien à déclarer, Trois, six, neuf, etc.. (iérard Couniau. NANCY ET SON EXPLOITATION Le Groupemeni Indépendant des Exploitants": de l'Est est Le mardi 2 février eut lieu, à Nancy, uni' réunion des principaux exploitants de la ré- gion de l'Est. Au cours de cette assemblée, la création d'un groupement pour la défense des inté- rêts des exploitants fut décidé, et sous le nom de « Groupement Indépendant des Ex- ploitants de l'Est » est né un organisme per- mettant une collaboration plus étroite des exploitants de notre région, ayant surtout pour mission, comme dit plus haut, la dé- fense des intérêts des exploitants, tant au point de vue « programmation des salles » qu'au point de vue « exploitation générale et contentieux ». Dès à présent, les exploitants suivants ont donné leur adhésion ferme à ce groupe- ment: ne M. Hsmilaire, Cinéma Royal à Epinal; M. Lautescher, Cinémas Excelsior et Re- naissance à Saint-Dié ; M. Delball, Cinéma Excelsior à Pont-à- Mousson ; M. Hipp, Cinéma Printania à Raon- l'Etape-La Neuveville ; Cinéma Tourtel à Badonviller ; Salle des Fêtes à Cirev-sur- Vézouze ; Salle des Fêtes de Val et Châtil- lon ; M. Cousin, représentant de la Société Ci- nest; Cinéma Impérial à Lunéville; Cinéma Palace à Toul ; Casino Cinéma à Saint-Di- zier. ha seconde réunion des exploitants eut lieu le mardi 9 février. M. J. Relier. Le MAX LINDER BAT TOIS LES RECORDS DE RECETTES avec CARGAISON BLANCHE Jeudi 25.01111 lianes Vendredi 25.51111 — Samedi 34.000 — Dimanche ( t.000 — Lundi 25.21111 Mardi 25.81111 — Mercredi (prévision) 25.000 202.51111 BORDEAUX Vendredi 5 février. M. Claude Farrère en personne a présidé Les Hom- mes nouveaux, qui réalise actuellement les plus fortes recettes de la semaine à l'Apollo et au Français. Vendredi 12 février. - Cala Mermoz, organisé avec le concours de La Petite Gironde, à l'occasion de la sortie de Courrier-Sud. FILMS PROGRAMMÉS DANS LE CIRCUIT Semaine du 12 au 19 Févr.er BORDEAUX : Français : Courrier-Sud. Apollo : Messieurs les Ronds de Cuir. Capitole -.Paprika et l'Homme invisible. BIARRITZ : Lutétia : Courrier Sud. Royal : L'A Casino : R mbrândt. BAYONNE : Féria : Les nommes nouveaux. Théâtre Mu : S décembre 193G sous la prési- dence de S. hm, le cardinal Ver- dier. UN SYNDICAT DES EMPLOYES DES AGENCES DE DISTRIBUTION DE FILMS DE MARSEILLE Les représentants des maisons de films de Marseille viennent de se grouper avec les employé:; des agences dont le Syndicat ;. été constitué en juin dernier. Ce syndicat autonome aura pour but d'étudier dans l'esprit le plus larae les revendications nécess<ùres qu'imposent en ce moment le coût de la vie. LISTE DES LOTS NON RECLAMES DE LA TOMBOLA DES REPRESENTANTS DE MAISONS DE LOCATION DE FILMS 59 (H) 512 003 025 682 1.635 1.802 2.031 2.495 2.871 3.019 2.098 2.537 2.901 2.817 515 525 529 588 776 881 883 1.625 1.812 1.946 1.963 2.123 2.380 2.804 2.866 3.063 3.394 2.109 2.777 2.956 3.818 DEUX SORTIES PELLEGRIN Pellegrin Cinéma vient de sor- tir simultanément à Paris deux de ses productions. Tandis que Jeunes Filles de Paris avec Michel Simon fait salle comble chaque jour à la Cigale ; Gigolette vient de com- mencer sa carrière avec non moins de succès au Moulin- Rouge. CONVICTION Thomy Bourdelle est un cos- taud. Il devait gifler à tour de bras Rosine Deréan dans une scène d'Arsène Lupin Détective. La charmante artiste avait un peu peur de cette gifle. Aussi, malgré les répétitions qui au- raient dû la rassurer, baissa-t- elle involontairement la tête au moment de la recevoir. La main solide de Bourdette la frappa à la tempe — et elle tomba éva- nouie — tandis que les opéra- teurs enchantés tournaient im- passiblement. Quand elle revint à elle, ce fut du reste pour demander s'il fal- lait recommencer la scène qui, heureusement, avait été réussie du premier coup. La Réouverture du "Spiendid", à la Motte-Piquet Après dix jours de fermeture pour tra- vaux, le « Spiendid », avenue de la Motte Piquet a fait le 29 janvier une brillante réouverture par une soirée de gala à la- quelle assistait la direction du Groupe Gau- mont auquel cette salle appartient. L'intérieur de la salle, à la façade bril- lamment illuminée, fait montre du goût le plus sûr : les murs sont revêtus de tissu amiante jaune or et ocre, tapis et fauteuils rouges; le plafond a été heureusement mo- dernisé et des corniches or diffusent une lumière agréable. La transformation de la salle a été faite en un temps record. Banoelons que l'acous- tique parfaite de cette salle a été étudiée et obtenue par la Société Française du Ferodo, département Amiante, en revêtant les murs le balcon et fond de salle de tissu amiante incombustible décoré au goût du Service Architecture. Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS Tél.: ÉLYSÉES 00-18 el 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'Importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. ACUA ANDRÉE GUISE • ROBERT SELLER et KERL Y La Comédie est précédée d'un prologue auquel ont bien voulu prêter leur fugitif, inestimable et précieux concours : IARLETTY • BARON FILS • PIERRE BERTIN, de la comédie française i VICTOR BOUCHER • JEAN COQUELIN • CLAUDE DAUPHIN • ROSINE DEREAN • YVETTE GUILBERT I ANDRÉ LEFAUR • MARCEL LEVESQUE • MARGUERITE MORENO • SIGNORET • MICHEL SIMON ^msuMia PHOTOS STAR PRESSE •s* PRODUCTION '/'., °°-.. $/» Pa5 C°W. Scé- *'*A/e ""v "•''1*, est iA L La critique des films. Extrait d'une lettre'de M. Abel Gctnce à notre Directeur. Larquey et Mady Berry dans Champs-Elysées ou (Rendez-vous aux Champs-clysees). Un film de Jacques Houssin. UVH MARIVAUX tiuimïUi Trois Documentaires Suérios (Produits par Svensk Film Industrie) Présentés par M. Wetstein VENT D'OUEST. — Nous fai- sons connaissance avec un petit port de l'Archipel Suédois, sur la Baltique; aux mœurs des pê- cheurs s'ajoute la splendeur d'une course de voiliers photo- phiée avec autant de goût que de précision. Le commentaire est de Ben Danou. LA PETITE VILLE. — Une petite ville quiète et harmonieu- se aux bords d'eaux transpa- rentes. La vie de la campagne, son doux labeur, ses promeneurs dominicaux, nous ravissent quel- ques instants. Et nous croyons nous baigner dans la fraîcheur et l'optimisme. C'est une petite xcursion dans un des plus jolis coins de la campagne Suédoise où il fait bon vivre. Photo de Gustave Bogé. (2 bobines.) MON IGLOO. — Les réalisa- teurs de ce film sont allés dans le grand Nord de la Suède, dans des parties habitées par les la- pons. Les incidents de la ran- donnée, la naissance de trois pe- tits chiots de Groënlandaise, la construction d'un Igloo de nei- ge, enfin le retour à glissades frénétioues de Skis et au roule- ment du traîneau à chiens, cons- tituent les phases marquantes de cet intéressant tableau de la vie au Nord du Monde. Il est simple, très bien commenté, et contient une grande qualité : la vitalité. Il resnire l'énergie de l'action. (2 bobines.) — X. LE COIN DES ABONNES ■ Pierre Caron commence la réalisation de Cinderella, un film à grand spectacle dont il est à la fois le producteur et le metteur en scène. ■ Edwige Feuillère, qui vient de terminer Marthe Bichard, sera la vedette du film tiré de La Chèvre aux Pieds d'Or : La Danseuse Bouge. ■ Marcelle Praince inter- prète avec son habituel entrain, un rôle intéressant dans Choc en Retour. A PROPOS DE JEAN-JAURES Le docteur Chapelain, gendre de Jean-Jaurès, collabore au film dédié à la mémoire du grand tribun, film dont le premier tour de manivelle va être incessam- ment donné par « Les Produc- tions Françaises Cinématogra- phiques ». COLONIAL FILM EXPORT BAUDON SAINT-LO & Cic Société à responsabilité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION EXPORTATION DISTRIBUTION AUX OLOIVIES FRANÇAISES R. C. Seine 251-148 -..ni J -■« C ^cHmi»n PARIS CIO*) Cable-Adresse i CINEBAUDON-PARIS 11, Boulevard de Sa sbourg, pake» *iu f « T« • Provence smo. es-n Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue Linnée . . ,„ 32 gTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTl CII\E FK RAPMIE "SE rYYIYTYIIIIIIÏIIIIIIIir Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. 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Les Présentations à Paris Informations des Chambres Syndicales (Communiqué en application de l'article IV du décret du 25 juillet 1935.) LUNDI 15 FEVRIER Edouard-VII, 10 b., Fox-Europa. Charlie Chan aux courses. MARDI 16 FEVRIER Salle Privée, 15 h., Fox-Europa. Le Chant des Cloches. MERCREDI 17 FEVRIER Edouard-VII, 10 h., Fox-Europa. Fossettes. Marignan, 1(1 h., Gray-Film. François 1". Salle Privée, 15 h., Fox. I.e Chant des Cloches. JEUDI 18 FEVRIER Apollo, 1(1 h., Warner Bros. Passe Partout et le Fauve. DATES RETENUES 22 Février, Edouard-VII, 10 h., Fox Crocs blancs. 23 Février, Edouard-VII, III h., Fox. Ramona. 24 Février, Edouard- VII 10 h., Fox. Dix ans de mariage. Marignan, 10 h., Forrester Parant. La bête aux sepl mantaux. DIVERS Ayant Gar. 30.000 fr., cher- che direction ou contr. dans salle Paris. Ecrire Verneuil, 20, rue de la Victoire, Paris. 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La Société Keller Dorian Colorfilm Corporation, résidant aux Etats-Unis d'Amérique, propriétaire des brevets fran- çais 090.591 du 2 mai 1920 pour « Perfectionnements aux procé- dés de reproduction des films à support gaufré », et 730.283 du 21 janvier 1932 pour « Perfec- tionnements aux appareils de re- production des films gaufrés», serait désireuse de traiter pour la concession de licences d'ex- ploitation de ces brevets. Pour renseignements techni- ques, s'adresser à MM. Lavoix, Gehet et Colas; ingénieurs-con- seils, 2, rue Blanche, à Paris. Agence de distribution en Belgique, demandée par repré- sentant ayant grande réputation dans la Corporation. Dispose ga- ranties. D. M. rue Jean Van Volxem, 57, Bruxelles. OBJET TROUVE Une caméra de prise de vues, d'origine américaine, a été trouvée. S'adresser à la Chambre Syndicale des Produc- teurs Français, 63, avenue des Champs-Elysées. Nouvelles Sociétés P. A. D. — Société fondée avril 1932. Responsabilité limitée. Capital: 100.000. 15, r Lord-Ryron. Dissolution 18 dé- cembre 1936." Liquidateurs : Pierre Dosch, Jean Paulin, 15, r. Lord-Ry- ron. Gérantd : P. Dosch, J. Paulin, Ar- tois. PRODUCTIONS HELGAL. — So- ciété l'ondée 1-6-1934. Responsabilité limitée. Capital: 50.000 francs. 50, r. Lincoln. Dissolution, 31 décembre 1936. Liquidateur : René Desvaux de j Marigny, 24. pi. Malesherbes. Gérant : Adolphe Forter. ASTORIA FILM. — Société fondée 22-2-1936. Resnonsabilité limitée. Ca- pital : 25.000. 12, r. Rambouillet. Dis- solution : 28 décembre 1936. Liquida- teur : Roris Eisenstein, 268, bd Ras- pail. Gérant : Daniel Portnoff. A L A V — Société anonyme au ca- pital de 25.000 francs. Siège : 27, bd des Italiens. Objet : exploitation de salle. Gérant : Cornaglia. Imp. de La Cinématographie Française. 29, rue Mnrsoulan. Paris. Le Gérant u. A. Harlé !" >«»i»«i mm mu min il i iniiniii iiiiiiniiiii iiiiiiiiiiiin iiimiiiim iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiii niiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiuiii minium iiiiniimiiniiit LES GRANDES KERMES DE FRANCE Ile Secrétariat Cosmopolite | LTAELIT m SOUS-TITRES et des SYNOPSIS = iraduit en toutes langues S Echos, Scénarii, Découpages = Listes de Dialogues | PRIX TRÈS INTÉRESSANTS = 18, Rue Foucroy. PARIS = Téléphone : CARNOT 37-58 Vient de paraître LE TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Franco : 45 francs Compte Chèques Postaux 34028 LE TOUT ■ CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er). 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Une production d'ALEXANDRE KORDA L'ENFANT DE LU JUNGLE Œlephant Boy) d'après l'œuvre de RUDYARD KIPLING Mise en scène de O. FLAHERTY et ZOLTAN KORDA Et... MARLÈNE DIETRICH dan LE JARDIN Le fil CHARLES BOYER D'ALLAH de 1'. LES ARTISTES ASSOCIÉS nued* 25-27, RUE D'ASTORG, PARIS (8) RAPHIE dJiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiinniiiiiii^ 1 N» 955 | 19 FÉVRIER 1937 = FPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH? REVUE HEBDOMADAIRE Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur ■ Paul Auguste HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration > 29, rue Marsouian, Paris (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Urueuay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne, ludes ' Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. 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Pierre Caron devient producteur. Une semaine de gala à Paris. EXPLOITATION Contrôle et Contrôleurs Fernand Morel. Le Scandale de l'Affichage René Célîer. Xotre boite aux lettres. Les l'Unis de Marcelle Chantai et de Victor Francen. Le travail dans les Studios Lucie Derain. Instructions relatives ù la taxe de 6 ',. Les accords franco-italiens. La taxe de 6 % à l'importation. Le régime douanier des films éducatifs. Analyse et Critique de films Les Présentations ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦» A |lllllllllllllllimillll!lilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll!lllllllllllllllll!IIIIIIIIIIIIIH LES GRANDES FIRMES DE FRANCE FILMS ALBATROS J7, Av. Vion Whitcomb. 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OZANNE IEG WHANDA T-OÉ^IA VAURY - MADELEINE PAGES - LÉO RENN MORIN - BtTfï'ÎWX - CLÉMENT - CHRISTIANY - SERJIUS E RIGNAULT Musique originale d JEAN LENOI DISTRIBUTION MO LES GRANDS SPECTACLES C 12 Î^ATOCRAPHIQUES 5, Rue du Cardinal-Mercier, PARIS (9e) — Téléphone : TRINITÉ 06-49, 40-84. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FB RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Cécile Sorel, Mary Marquet, Cleo de Mérode entoureront Sacha Guitry, dans les " Sept Ferles de la Couronne " Marie Bell dans Blancl ette, de Brieux H Pour la première fois, un film de Fer- nandel affronte l'écran du Marignan. Il s'agit de François 1", film burlesque qui a pris un excellent départ. Nouvelle sensationnelle... Cécile Sorel va débuter au cinéma. Et c'est Sacha Guitry qui lui en donne l'occasion. En effet, la grande tragédienne jouera un des nombreux rôles épisodiques de Les Sej>t Perles de la Couronne, le grand film historique de Sacha Guitry, dont il a écrit le scénario spécialement pour l'écran, basé sur les très réelles histoires des sept perles de la Couronne d'Angleterre. L'action se passera en partie en Angleter- re, puis en France et en Italie. La première scène tournée est également la première du découpage. J'aperçois le jeune et brillant metteur en scène Christian-Jaque à qui Sa- cha Guitry a confié le soin de diriger la mise en scène de son film. Son assistant François Caron el René Montis, administrateur, m'apprennent que Guitry, qui parle à Jac- queline Delubac dans un décor moderne de luxueuse bibliothèque, commence à racon- ter par son origine la longue odyssée de ces perles royales. « Un * soir de février 1518, le roi François I"r causait avec Laurent de Médi- cis... » Je suis partie sur la pointe des pieds tan- dis que l'opérateur Krûger enregistrait un plan rapproché du merveilleux acteur. Et, en dehors du plateau, j'ai obtenu des précisions supplémentaires. La distribution comprend déjà, autour de Sacha Guitry, Jac- queline Delubac, Pauline Carton, Cécile So- rel, une liste imposante de comédiens com- me Raimu, Marguerite Moreno, Mary Mar- quet, Signoret, Pierre Magnier, Simone Re- nant, Lisette Lanvin, Raymonde Allain, Ai- mé Simon-Girard, la danseuse Cleo de Mé- rode. et les Misses Angleterre, France et Italie. J'allais oublier Rosine Deréan, Ana- clara et Gildès. Ajoutons que des personnages étrangers parleront leur langue dans le film. La pro- duction sera une des plus importantes qui aient été réalisées en France et ne compor- tera pas moins de 80 décors dont j'ai vu planter deux : un bouge anglais et l'hôtel Drouot avec son escalier et une de ses sal- les d'enchères publiques. Le décorateur est Perrier assisté de René Renoux, le directeur de production : M. Sandberg. Ce sont les Films Sonores Tobis qui distribueront ce film. On pense que la réalisation complète des Sept Perles de la Couronne durera trois mois. Lucie Derain. Que se passe~Ml à Londres ? (Suite) blés films documentaires dit «d'intérêt . de Gaumont British Instructional, du G. P.O., de Strand Film, les Mary Fields, Bruce Woolf, Paul Rotha, Basil Wright, John Grierson, Donald Taylor, Marion Grierson, Cavalcanti. * * Nous avons vu la meilleure production britannique présentée depuis longtemps : Eléphant Boy, réalisé aux Indes par Robert Flaherty et pour lequel Zoltan Korda a tourné aux studios de Denham des scènes supplémentaires. On retrouve dans ce film la beauté vi- vante, la magnifique photographie du grand artiste irlandais qu'est le réalisateur de Na- nouk, de Moana, de Tabou, de L'Homme d'Aran. * * * Si vous demandez aux gens de métier, aux critiques, aux artistes, quel est le meil- leur film actuellement projeté à Londres : la réponse est unanime: La Kermesse héroï- que. Le film de Feyder vient de commencer son cinquième mois au Studio One et les recettes sont toujours magnifiques. On s'extasie sur la qualité de ce film français considéré par beaucoup comme très supérieur au meilleur film américain. * * * Visiter des studios ? Est-ce bien utile ? Sur les sept plateaux de Denham, un seul est occupé, et pour un petit film. Un seul projet : / Claudius, que va tour- ner Josef von Sternberg avec Charles Laugh- ton, Merle Oberon et Flora Robson. Le pre- mier tour de manivelle, qui devait avoir lieu cette semaine, a été reculé. Jacques Feyder termine le montage du film de Dietrich : Le Chevalier sans Armure, qui, paraît-il, a coûté 15 millions de francs. On me dit que Feyder se rendra ensuite à Hollywood. René Clair, qui, depuis dix-huit mois, était resté inactif, a quitté Denham pour re- venir à Paris. A Pinewood, les immenses studios rivaux de Denham, inaugurés voici quelques mois, il y a juste deux petits films en cours de réalisation. A Shepherd's Bush, chez Gau- mont British, un seul film sur les pla- teaux. Où est la grande activité des années pré- cédentes ? On liquide d'anciens programmes de pro- duction. Mais on n'entame pas les nou- veaux. Les producteurs anglais ont compris : ils ont mis un frein à cette course aux mil- lions. Le formidable développement qui avait pris naissance avec l'arrivée de Korda et la réalisation de Henry VIII a donné des résultats décevants. Tout le monde est d'accord sur ce point. Mais nous pensons que les Anglais, avec leur vieux réalisme solide, .sauront sortir de ce mauvais pas. Faire des films de 20.000 livres, s'amortis- sant uniquement avec le marché britanni- que et celui de l'Empire, telle paraît être la meilleure solution, celle que John Maxwell, président de B.I.P. et dictateur virtuel de l'industrie du cinéma britannique avait toujours préconisée et qui a fait ses preu- ves. Hors de là, point de salut. /'. Autre. L'Union des Distributeurs Indépen- dants de France et M. Bercholz vont tourner dans quelques semaines un film d'importance : « Abus de Confiance », d'après un scénario original de Pierre Wolff. Ce film sera interprété par Da- nielle Darrieux et Charles Vanel. L'importance des producteurs, des distributeurs, du scénario et des ve- dettes nous permet de prédire que « Abus de Confiance » comptera parmi les plus grands films de l'année 1937. On annonce " Abus de Confiance" avec Danielle Darrieux Harry Baur créera "Le Patriote" Le prestigieux film de Lubitsch : Le Pa- triote, avec Emile Jannings qui marqua l'apogée de la technique du film muet, est encore dans toutes les mémoires. Cette œuvre puissante, d'après la pièce d'Alfred Neumann, sera tournée en France, et c'est Harry Baur qui incarnera le rôle | du despote russe. Notre grand acteur trouvera là un rôle réellement digne de son talent. Ajoutons que le film sera dirigé par O. Danciger, à qui nous devons Nitchevo et tant d'autres films. Pour les courts sujets On nous demande tous les jours de nombreux renseignements sur les courts sujets réalisés ou en cours de réalisation. Dans l'intérêt mémo des produc- teurs de ces films, nous les prions de vouloir bien nous communiquer Sa liste de leurs films, avec l'indicati ->n du métrage, du nom de la maison de vente et de distribution. gxxxxxrxixrxiixixrixiii3 CINE RAPHIE SE EXXXXIXTIITTTTTTIUTTTTT Paramount rendra-t-il les Studios de Saint-Maurice à Gaumont? Les bruits les plus divers circulent sur la réouverture des Studios de Saint-Maurice, que la Société Paramount a fermés provi- soirement, (rappelons qu'y fonctionnent ce- pendant le tirage des Actualités européen- nes de la célèbre firme et les ateliers de doublage). De ces nouvelles fantaisistes nous ne nous ferons pas l'écho. Cependant une information exacte vaut ''être donnée, quand ce ne serait que pour mettre fin aux propos incertains: On sait que les anciens bâtiments des studios de Saint-Maurice et leurs vastes terrains sont la propriété des Etablissements Gaumont, qui les ont loués à la Paramount d'Améri- que, laquelle les a fait transformer et équi- per en Western avec un confort remarqua- )le, pour y réaliser toute la série de beaux films que l'on a connus. Le contrat de location a pour première échéance le mois d'Octobre 1937. Mais il est renouvelé par tacite reconduction pour trois nouvelles années si dénonciation n'est pas donnée en avril prochain par la Para- mount. Or, la Société Gaumont n'a aucune infor- mation, actuellement, sur les intentions de sa locataire. La Paramount française de son côté, n'a aucune information sur les décisions de la Société américaine. New- York a gardé le silence à ce sujet. On doit remarquer par ailleurs que les Studios, vidés de leur matériel, et rasés quant à leurs nouveaux bâtiments, présen- teraient peu d'intérêt pour un nouvel usage. Une reprise par Gaumont serait donc pré- cédée d'un rachat de matériel pour une somme très importante. Nous n'en avons pas entendu parler. Une façade trèi originale de l'Empire de Casablanca pour le film de Marcel Pagnol. 1936 a enregistré une nouvelle Diminution de 11.375.000 fr. sur la Taxe d'Etat perçue sur le Spectacle en France LE CARNET DE BAL D'après la communication du Ministè- re des Finances, la taxe d'Etat sur les spectacles s'est élevée pendant l'année 1936 à 69.941.000 francs, supérieure de 633.000 francs aux évaluations budgé- taires. En 1935 le produit de la taxe d'Etat sur les spectacles avait été de 81 mil- lions 316.000 francs. La différence de 11.375.000 francs représente donc une diminution de près de 14 % sur l'exercice 1935. Nous espions pouvoir publier pro- chainement la répartition de ces chiffres par rapport aux différents spectacles. ■ A signaler le succès retentissant du film Les Ronds de Cuir qui réalise actuelle- ment les plus belles recettes de toutes l'es salles d'exclusivité de Paris à l'Olympia. A noter également que le succès va en gran- dissant puisque les recettes de la deuxième semaine ont été supérieures ci celles de la première. ■ La filiale allemande de Tobis vient de prendre le contrôle absolu des trois mai- sons de location allemandes : Tobis-Rota, Tobis-Europa et Tobis Syndikat qui revê- taient, jusqu'alors un certain caractère d'in- dépendance, tout en ayant des liens directs avec la puissante Tobis qui avait aidé à renflouer les firmes en questions. Désormais au Conseil d'administration sièqeront Emil Jannings, Gustav Griindgens et Willy Forst. ■ Le film de Pierre Chenal L'Homme de nulle part est sorti en exclusivité vendredi 19 février aux «Agriculteurs» et au «Bo- naparte ». Ajoutons que la première du film aux « Agriculteurs » a été donnée à bureaux ouverts au bénéfice de la caisse de retraite de l'Association Professionnelle de la Presse Cinématographique, Nos Grandes Vedettes choisissent leurs Rôles préférés Pépé le Moko connaît le grand succès. La foule y court. Cependant, M. Duvivier est las du réalisme. Il veut autre chose. Une idée, depuis longtemps, le tente. Mais elle paraissait impossible à réaliser. Après bien des efforts, des démarches in- nombrables, elle est prête à prendre corps, à devenir un film. Tout y est nouveau : le genre même du sujet, la façon dont il sera traité, l'extraor- dinaire réunion de ceux qui l'interpréte- ront, enfin, les moyens employés pour ré- soudre les problèmes matériels. Voici des noms: Harrv Baur, Pierre Blan- Léon Mathot et Rer^é Gaveau (l'operateur) règlent nne scène de L'Homme à abattre avec Viviane Romance. char, Fernandel, Francen, Jouvet, Raimu, Mme Françoise Rosay, Pierre Riehard- Willm !... et une inconnue : le grand rôle féminin ! A tous ceux-là, M. Duvivier a posé la même question : « Si vous n'aviez pas été acteur, quel aurait été votre rêve, qui auriez-vous voulu être ? » Et voilà la base du scénario ! Chaque acteur est placé dans le personnage qu'il a choisi. Dans cette existence nouvelle, ils se mêleront les uns aux autres; la vie les travaillera, leur distribuera ses joies et ses cruautés; ils se tiendront, fermes, à leur idéal ou le trahiront. On voit se dessiner des drames et des comédies. Chaque acteur devra être meilleur (pic jamais dans un rôle que lui-même a choisi et donnera, en quelque sorte, sa mesure. Une femme les reliera. On ne peut, en quelques mots, divulguer le but étrange qui lui est assigné. Ce film aura été longuement travaillé. En effet, depuis des années, M. Duvivier en a mûri l'idée. Et le scénario, depuis plus de neuf mois, est sur le métier. D'autres noms encore : Yes Mirande, Jean Sarment, Pierre Wolff, Bernard Zim- mer ! A des acteurs de tempéraments si divers, il fallait donner des moyens d'expression provenant de sources différentes. C'est pourquoi M. Duvivier a demandé leur col- laboration à ces auteurs dont l'expérience est grande de l'écriture qui convient au langage cinématographique. Donc, pour ce film, rien que des vedet- tes. Aussi bien les auteurs que les acteurs. Mn problème devait fatalement naître :o EXPLOITATION IL NE FAUDRAIT PEUT-ÊTRE PAS EXAGÉRER ! Contrôle et Contrôleurs Un Directeur nous écrit : Voici le désaccord qui se présente entre moi et les employés de l'Enregistrement. Timbre et Domaines. Ces divers fonctionnaires prétendent, avec arrogance, avoir droit à l'entrée permanente et gratuite dans mon établissement, pour g contrôler soi-disant le rideau-réclame, Pu- bli-Ciné, et vérifier la taxe supplémentaire de 0.25 sur les places au-dessus de 10 francs (qui n'existent pas chez moi en cinéma, les places les f>lns chères sont les loges à 10 fr.). Xon contents de leur soi-disant places de faveur auxquelles ils prétendent avoir droit, ils voudraient le même droit pour femmes et enfants. Dans cette Administration l'accord n'est pas parfait. Le Directeur (dénommé départemental) prétend avoir seul le droit à cette faveur; mais un autre dénommé Directeur Régional, veut aussi avoir les mêmes droits et faveurs. Seriez-Vous assez aimable de me donner votre conseil, et me faire connaître ce qu'il y a d'officiel et de réglementaire dans ce qui nous divise. Notre réponse Les employés de l'Administration, quels que soient leurs grades et fonc- tions, n'ont que le droit de vérifier dans la salle ce qui les intéresse et ne peuvent, sous aucun prétexte, exiger une place assise. Ils ont pour mission d'instrumenter soit pour le rideau-récla- me, soit pour le Publi-Ciné, mais ces ser- vices doivent se manifester discrète- ment et sans troubler la représentation, Ils ne peuvent pénétrer dans l'établisse- ment qu'avec votre accord et pour le temps nécessaire à vérifier ce qui les regarde. Fernand Morel. CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les 40 Heures accentueront l'exode des Citadins vers la Campagne D'où Diminution de tailles dans des Grandes Villes Lyon. — L'activité cinématographique ne ralentit pas, et quoique la saison n'ait pas apporté la température qu'espéraient les Directeurs, les salles ont connu des succès assez notables. Incontestablement César au « Royal », tient la corde dans la course aux fortes re- cettes, et on affiche une huitième semaine avec la perspective d'atteindre la période de la foire de Mars. Au « Pathé-Palace », après avoir convié .Maurice Chevalier à paraître sur scène pour y interpréter ses chansons nouvelles et les essayer sur le public de province avant de les offrir aux Parisiens, la sortie des Hom- mes Xouveaux, fut un événement. La pre- mière ayant offert l'occasion aux officiers de réserve d'en faire une soirée de grand gala avec musique militaire, nouba des ti- railleurs et parade de spahis en grande tenue pour rendre les honneurs aux auto- rités. Gros succès du film, applaudissements et commentaires élogieux. Au « Tivoli », deux films ont illustré l'exploitation. Un Mauvais Garçon, lancé par une magistrale publicité et l'organisation d'une diffusion des airs populaires par des chanteurs ambulants et des émissions ra- diophoniques, puis Le Mioche dont la pré- sentation de gala le jeudi soir à minuit fut un événement local. Avec Fernande! et Josette « La Scala » dont les recettes faiblissaient de façon in- quiétante, semble reprendre un peu de sa vogue d'antan, et tout à côté de ce grand établissement, l'ancien théâtre montmartrois de l'humour se transforme actuellement en petit cinéma où seront projetés des films anciens choisis parmi tous ceux qui eurent du succès il y a quelque trois, qua- tre ou cinq ans. Sur la rive gauche du Rhône, 1' « Eldo- rado-Casino » qui fut jadis le premier ciné- ma de Lyon, abandonne, et les premières visions et la politique du music-hall pour se donner entièrement à la projection des deuxièmes visions avec des prix de places extrêmement réduits, ce qui n'est pas sans causer, tant dans les milieux de la location que dans ceux de l'exploitation des com- mentaires divers et même des inquiétudes qui pourraient se traduire par une attitude hostile à la location de certains films. A l'heure où chacun veut lutter pour la réva- lorisation des prix, ceux affichés par 1' « El- dorado » portent un coup sévère aux déci- sions envisagées par le cinéma en général. Il semble également qu'une attention tou- te nartieulière doit être apportée doréna- vant aux possibilités des recettes des gran- des salles de villes importantes et des grands centres. La loi de 40 heures et l'exo- de des populations vers les campagnes, tou- chent sévèrement les recettes des samedis soir et des dimanches, et tandis que les grands cinémas des grandes villes suppor- tent le choc, les salles des petits pays peu éloignés récoltent le bénéfice de cette adap- tation nouvelle des travailleurs. On signale le passage à Lyon de M. Rous- si lion qui avec M. Berthollet s'attache à res- serrer les liens qui unissent toute la clien- tèle de la Maison Osso à cette firme en pleine reprise d'activité. De M. Paoli, qui chargé des intérêts publicitaires des productions de A. d'Aguiar venait, suivant une politique qui lui est chère et dont il connaît les fruits si intéressants, assurer le lancement du Mioche dans la région et reprendre con- tact avec l'exploitation et la Presse de pro- vince, corporative ou d'information. De M. André Hugon, qui tout comme M. Roussillon voudrait trouver le moyen de faire rendre aux films un neu plus qu'il n'est récolté dans certains pays. Suzanne Meunier. NOTRE BOITE A LETTRES Réponses directes. B. P. V. à L. B. K. à Paris. L. R. à 101. TRANSFORMATION D'UNE FAÇADE R. D. à P. Demande Je voudrais refaire la façade de mon cinéma dans un délai très court avec une matière luxueuse et durable, mais la plus économique possible. Que me conseillez- vous? Réponse : Le marbre que vous trouverez actuelle- ment entre 250 et 300 francs est un des ma- tériaux luxueux qui s'approprient parfaite- ment à la façade d'un cinéma. De plus avec l'aide d'une charpente mé- tallique vous pouvez réaliser les travaux dans un très bref délai. 102. FIXATION DES FAUTEUILS D. te due* riÂxLeoujuoc ^n^éc£oume RuLemjjZ'Féclarne à Rideaujc deScène FoiyxLanrwuii Electriquement ou non BUREAUX ET ATEIJ ERS : I7&I9 RUE PAUL ÔOUDAY LE. HAVRE TEL»' 2 UGNEs( 60-ÔÔ 60-09 «BOB CINE h raphie cxxj EXPLOITATION cxe Le Scandale de V Affichage Dans tous les domaines les lois sont vio- lées avec une telle fréquence que leur ap- plication normale semble révolutionnaire. L'exception devient règle : la fraude esl érigée en coutume. Ceci grâce à la tolérance des uns, à la veulerie des autres. Symptômes inquiétants ! Donnons un exemple. Il concerne les mœurs qui sévissent dans V affichage. Ce- la intéresse le cinéma. Les intéressés savent ce que coûtent les emplacements « réser- vés ». Cela signifie qu'ils sont réservés à ceux qui ne les paient pas. Dès que des affi- ches coûteuses, dûment revêtues de timbres encore plus coûteux, sont apposées sur des emplacements d'un prix élevé, elles sont instantanément recouvertes, détériorées, rendues inutiles, par l'apposition d'autres affiches, émanant de groupements politi- ques, de commerçants peu scrupuleux, ou de papillons donnant l'adresse d'une manu- cure, annonçant des appartements à louer, des pianos à vendre d'occasion, les consul- tations du fakir hindou et la date d'une soirée « dansante ». En attendant c'est l'annoncier qui danse... Il perd le prix que représente pour cha- que emplacement : le montant de la ma- quette, son impression, les timbres, la loca- tion de la palissade. Tout cela est sa pro- priété. Il n'en a pas la jouissance. Il en est frustré et cela avec une fréquence, une audace qui touchent au scandale. Des lois existent. Qu'on les applique. Si elles sont insuffisantes, qu'on les renforce! L'Industrie Cinématographique (produc- teurs, distributeurs, directeurs), souffre particulièrement de ces agissements. En ef- fet ils ne disposent pas des budgets des grandes Sociétés commerciales et d'autre part ils n'ont pas l'avenir devant eux pour lancer un film. Ils ne disposent que de très peu de temps : trois semaines, quinze jours parfois, et la plupart du temps : huit jours. Le sabotage de leur affichage leur cause un préjudice considérable, entraîne pour eux des pertes qu'ils sont dans l'impossi- bilité de rattraper. Les sommes annuellement « volées » car c'est un vol de ce fait, sur l'étendue du territoire, sont incalculables. 11 est temps de réagir. Je parlais des lois... .le ne compte pas beaucoup sur elles, et encore moins sili- ceux qui sont chargés de les appliquer. Je le regrette, mais en la circonstance, ils me donnent raison... Je pense que c'est à la puissante Fédéra- tion de la Publicité à organiser sa polie elle-même. Les entrepreneurs d'affichage reçoivent de l'argent pour un emplacement déterminé. C'est à eux qu'il appartient d'assurer le droit de propriété de leur client, de le faire respecter. S'ils prenaient la peine, chaque fois que cela sera nécessaire, de poursuivre les dé- linquants, tout rentrerait vite dans l'ordre. * * La question doit également être envisagée sous un autre aspect, celui de l'Urbanisme. Par suite des abus dénoncés ci-dessus les panneaux et les palissades de la ville don- nent une impression de désordre, de laisser aller préjudiciable à la bonne réputation de la capitale — sans parler des autres vil- les. Au moment où l'Exposition de 1937 va attirer, dans nos murs, de nombreux étran- gers, il importe de prendre des mesures pour mettre fin à ces procédés. René Célier. NOTRE RÉPERTOIRE ■ Après le brillant succès au Max-Lin- der où « Les Bas-Fonds » a réalisé en 8 semaines 1.168.871 francs, ce même film a fait pendant la semaine du 5 au 11 février, 367.987 francs au Gaumont-Pa- lace. Les Films de Marcelle Chantai L'Ordonnance, Pr. Les Films R. P.; Ed. Pathé Natan. Amolc, Pathé Natan. Antonia, Romance hongroise, Milo Film. Baccara, Alliance Cinématographique Européenne. La Gondole aux Chimères, Les Films Roussillon. La Porte du Large, S. E. D. I. F. Nitchevo, Pr. Méga Film; Ed. Eclair Journal. L'Ile des Veuves, Haussmann Film. Les Films de Victor Francen 1934 L'Aventurier (Pathé). 1935 Le Chemineau (D.U.C.). Veille d'Armes (S.E.D.I.F.). 1936 La Porte du Large (S.E.D.I.F.). Le Chemineau (D.V.C.). Le Roi (Les Filins Modernes). La Nuit de Feu (S E.D.I.F.). Compagnie Française Cinêmatograpkigue +o~42rue François r Paris On film de AIMOS BERNARD LANCRET MADELEINE ROBINJON PIERRE MAÛNIER JEANNE MARKEN • DALIO dvec GEORGE^PRIEUR , JEAN-MAX • LEON MATHOT \r.enatrio e£ Halogues CARLO RI h R5£? CHARLEf ROBERT-DUMM Production. VEGA Agences: LYON- MARSEILLE U LIE- BORDEAUX, ♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIN RAPHIE se ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Georges Rlgaud et Marcel Simon dans La Griffe du Hasard d'une pareille accumulation de célébrités : celui du financement. M. Duvivier est ce- pendant parvenu à le résoudre. Il a fondé une société, spécialement pour ce film, à laquelle participent ses futurs collabora- teurs. Et ce film est en quelque sorte une ga- geure. Il a fallu, en effet, que les artistes sollicités, sans qu'aucune question de va- nité ou de préséance intervienne, accep- tent de travailler les uns avec les autres. Puis on a dû, au travers de tous les con- trats déjà signés, des engagements en cours, trouver une date qui convienne à tout le monde. Le scénario lui-même, né des suggestions de tous, doit former un tout dont chaque partie puisse garder une importance pro- pre à satisfaire chacun ! Mettre des acteurs d'accord n'est pas un petit jeu. Mais il faut être plein de courage et de résolution pour tenir ferme en main un ouvrage que quatre auteurs vont se par- tager. Toutes ces difficultés, M. Duvivier ne se les dissimule pas. Il sait qu'en sortant des chemins battus, pour tracer une nouvelle route, il faut surmonter bien des obstacles. Il espère, grâce à tous ses atouts, faire une œuvre, non seulement nouvelle, mais aussi grande et profonde. Henri Cellérier. ■ Un confrère allemand vient de criti- quer d'une façon assez curieuse le Grand Prix du cinéma français « décerné, dit-il, à un film insignifiant et n'ayant remporté aucun succès, alors qu'il exist(ùt un très grand film La Kermesse Héroïque, considé- ré en U.S. A. comme le plus beau film in the world. » Notre confrère se trompe deux fois. 1" : L'Appel du Silence a connu un succès pu- blic énorme; 2" : La Kermesse Héroïque a été proclamé Grand Prix du Cinéma Fran- çais en 1935. Allons, cher confrère, soyez gentil et rec- tifiez... M Vendredi 1!) février a en lieu à l'Eldo- rado de Bruxelles, un grand gala auquel as- sistait S. M. le Foi. Ont été projetés Vene- zuela... Paradis Terrestre, film du Marquis de Wawrin et In mauvais garçon avec Da- nielle Darrieux et Henry Garai. M An cours d'un autre gala non moins se itionnel que le premier a été projeté le film Foch. DERNIERE HEURE Le Bon Travail de la Commission Intersyndicale contre l'Avilissement du Prix des Places Au cours des séances qui viennent de se dérouler, la commission mixte du prix des places a fourni un excellent travail qui vient de se traduire par des résultats tan- gibles. On sait que la commission s'était heurtée à certaines difficultés provenant d'une oppo- sition latente entre circuits et indépendants, chacun d'entre eux attendant que l'autre fasse le premier pas, et la situation mena- çait de s'éterniser. Le labeur opiniâtre de la commission mixte vient d'aboutir. Après l'accord qu'elle a obtenu de G.F.F.A., elle est arrivée cette semaine à un résultat identique avec la Société Pathé, ainsi qu'avec les principales salles d'exclusivité. Le rajustement des tarifs sur les bases syndicales, que nous avons maintes fois indiqué, sera donc accompli d'une manière absolument générale sous très peu de temps. Jusqu'à ce jour, la commission avait montré quelqu'indulgence quant à l'appli- cation des sanctions corporatives pouvant aller jusqu'à la suspension de la livraison des films ; elle vient de décider que, doré- navant, les mesures de rigueur seront appli- quées sans rémission et ce pour toute infraction commise à partir du 26 février. D'autre part, la commission a consacré ses travaux à l'examen des questions sui- vantes : 1" Tarif minimum pour le quartier des Champs-Elysées ; 2" Tarif des billets d'enfants pour les matinées enfantines; 3° Suppression des cartes de famille cl des billets à tarif réduit. La commission a préparé le texte d'une affiche syndicale destinée à être apposée dans tous les établissements afin d'infor- mer le public de ces suppressions. Pour tous renseignements complémentai- res, prière de s'adresser au siège du Syndi- cat Français, 18, boulevard Montmartre, Paris (9e). ■ Harry Baur, qui a joué il Bruxelles « Christian » est tombé malade. Cependant, actuellement son état est aus- si satisfaisant que possible, mais trois à qua- tre semaines de repos lui sont prescrites ce qui retardera ses contrats. Annabella, "vedette Fox", lêtee au retour de Londres Au cours d'un déjeuner chez Langer, vendredi dernier, M. Kœnig, administra- teur délégué de la 20th Century Fox a invité nos plus importants confrères à fêter le retour de notre vedette Annabella, qui vient de tourner à Londres Ailes à l'Aube et Sous la Robe Rouge. A ce déjeuner, qui fut des plus gais, as- sistaient M. Higgins, M. Houlbrèque, Rosine Deréan, Claude Dauphin. Un échange de compliments à Annabella, par M. Kœnig et nos confrères Chataigner et Jean Vignaud, y mit fin comme à regret. Son petit air bri- tannique va très bien à Annabella. ♦ Kamiano, l'Apôtre des Lépreux A la suite de notre article paru dans no- tre dernier numéro, la Société Ichtys Films nous informe qu'elle a acquis les droits de reproduction cinématographique d'un scé- nario déposé à la Société des Auteurs par M. le chanoine Raymond (auteur de Golgo- tha), écilit en 19S2 et ayant pour titre « Kamiano ». La préparation de ce film est très avancée et fort connue dans les mi- lieux cinématographiques, tant en Belgi- que qu'en France. Or, on nous informe que le scénario bel- ge est déposé lui aussi, à la Société des Auteurs. La réalisation de ce film en Bel- gique prend même un caractère officieux puisqu'elle est parait-il, patronnée par des hauts personnages dont la Duchesse de Ven- dôme. Le Metteur en scène Pierre Caron, devient Producteur L'actif metteur en scène Pierre Caron, qui a réalisé six filins au cours de l'année 1936, dirige actuellement aux studios Gaumont les prises de vues de Cinderella. Ce film, I dont il est le producteur, sera distribué par I Forrester Parant Productions. Il marquera I les débuts à l'écran de Joan Warner, vedet- i te du film et de plusieurs artistes de music- j hall parmi lesquels le fantaisiste O'Dett. Nous y verrons également Escande, Ch. De- ■ Lyne, Suzanne Dehelly, .Marcel Vallée et i Charles Lemontier. L'auteur de Marinella, qui est un anima- teur, a poussé plus loin encore dans cette nouvelle production la formule si rare en France d'un film à grand spec- tacle. De très importants ensembles de dan- se seront réglés par le grand danseur Harry Pilcer; plusieurs chansons seront interpré- tées par Guy Berry, Raphaël Médina et Iva Barchinska, le tout sera accompagné d'une musique au rythme entraînant signée Vin- cent Scotto. Sous-titres en foutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 e\ 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. LA SOCIÉTÉ DES PRODUCTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES FïC.L PRÉSENTE HARRY BAIR DANS PAT D'APRÈS LA CÉLÈBRE PIECE DE ALFRED NEUMANN UNE PRODUCTION F . C « L. «parO.DANCIGER SOCIÉTÉ DES PRODUCTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES : R C. L. 21 = RUE de BERRI = PARIS = (8) TELEPHONE: B ALZ A C : 06-6? VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTI ER TRAM5AT-FILM 29= RUE deMARIGNAN = PARIS(ô) TÉLÉPHON E : ÉLVSÉES 22-20 LA SOCIÉTÉ DES PRODUCTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES F.C.L. PRÉSENTE : VICTOR FRANCEN «L EDWIGE FEUILLÈRE DANS PRODUCTION un film de J.deBARONCELLI ,onO.DANCIGER -de la F. CL. RÉGION PARISIENNE - MARSEILLE BORDEAUX- LILLE - STRASBOURG ÉC L AIR-JOURNAL lyon-.LYON-CINEMA-LOCATION VENTE POUR LE MONDE ENTIER: SOCIÉTÉ DES PRODUCTIONS 21- RUE DE BERRI - PARIS = TEL -.BALZAC 06"69 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cm 15 8t™K tIIIÎïîT»Tl«mt»TTITTr, Instructions relatives à la Taxe unique de 6 °/0 LES FABRICANTS DE PELLICULE POSITIVE PRENDRONT LA QUALITÉ DE " PRODUCTEUR " La loi du 31 décembre 1936 portant ré- forme fiscale, complétée par le décret du 27 janvier 1937, relative à la taxe unique à la Production, a substitué à la taxe sur le chiffre d'affaires une taxe générale perçue une seule fois à la vente du produit fini et supportée, une fois pour toutes, par le seul Producteur. Un flottement bien compréhensible est apparu dans les différentes branches de l'Industrie cinématographique quant à l'ap- plication de cette nouvelle taxe, car la na- ture et la complexité des opérations qui pré- sident à la confection et à la diffusion du spectacle cinématographique sont telles qu'il semble difficile de les faire entrer dans le cadre d'une loi générale qui vise la fabri- cation et la vente d'un produit fini. La question qui se pose en premier lieu est celle de déterminer ce que peut être le produit « fini » en matière de film cinémato- graphique et de préciser, au regard des textes considérés, les différentes opérations qui précèdent, accompagnent ou suivent la fabrication de ce produit. Nos organismes syndicaux, après étude des textes législatifs sus-mentionnés, et con- sultation de leurs conseils respectifs, sont arrivés aux conclusions suivantes qui vous sont communiquées en vue de leur stricte application dans les différentes branches de notre Industrie, et sous réserve, bien en- tendu, des décisions administratives qui pourraient intervenir ultérieurement. A QUEL STADE DU CYCLE CINEMATOGRAPHIQUE SE TROUVE LE PRODUIT FINI? Dans la recherche du produit fini en ma- tière de spectacle cinématographique, il importe, sous peine de confusion, de faire abstraction d'une terminologie commode et consacrée par l'usage, mais qui risque de masquer la nature réelle de notre activité. En particulier, le mot « producteur » au sens usuel que nous lui connaissons a un contenu foncièrement différent de celui que lui donnent les textes législatifs considérés. Quel est, en effet, la nature du specta- cle cinématographique? Ce spectacle, c'est- à-dire la projection d'un film dans un théâ- tre cinématographique, n'offre aucune diffé- rence essentielle avec le spectacle de comé- die, de cirque, de music-hall, etc.. Même travail de création intellectuelle, même in- terprétation, mêmes procédés de mise en scène, mêmes collaborateurs ouvriers : il serait fastidieux de pousser plus loin des comparaisons qui s'imposent à l'esprit. La différence essentielle entre le specta- A PRES une étude très approfon- /\ die la Confédération Générale et la Fédération ont établi le rapport ci-dessous comprenant les conclusions pour toutes les entre- prises de l'Industrie du Cinéma. Ce rapport a été soumis à l'appro- bation du Ministère des Finances; nous espérons que, parfaitement lo- gique et précis, il sera adopté. Dès que le texte définitif et offi- ciel sera connu, nous nous hâterons de le publier. En attendant, la Confédération Générale et la Fédération deman- dent à tous leurs membres de se conformer aux présentes instruc- tions. cle cinématographique et le spectacle scé- nique offert directement au public, réside strictement dans le fait que le spectacle ci- nématographique est un spectacle différé, en ce sens que ce spectacle n'est pas présen- té au public au moment précis où il a lieu, mais à un moment quelconque, et dans un lieu quelconque, grâce au relais dans le temps et dans l'espace que constitue l'enre- gistrement photographique des images et des sons, et la faculté de les reproduire à volonté, où et quand il nous plait. Ainsi apparaît dans l'œuvre cinématogra- phique, la superposition de deux caractères distincts : un spectacle, d'un part; d'autre part, un produit industriel. En tant que spec- tacle, le film cinématographique ne saurait être soumis aux textes institués par la loi du 31 décembre 1936, qui ne changent rien au régime fiscal particulier de toutes les for- mes du spectacle. La doctrine et la juris- prudence sont depuis longtemps d'accord pour établir que la cession de droits incor- porels ne peut tomber sous le coup de tex- tes fiscaux régissant le chiffre d'affaires. Ceci est vrai, aussi bien de la conces- sion du droit de représentation d'une œu- vre théâtrale ou musicale que de la cession d'une licence d'exploitation de brevet ou de toute autre création intellectuelle origi- nale relevant de la convention internatio- nale de Berne. La diffusion et l'exploitation des films appartiennent indiscutablement à la même catégorie d'opérations. En effet, on n'y trou- ve à aucun stade la vente qui, seule, consti- tue l'assiette des nouvelles taxes. A aucun moment, le titulaire des droits incorporels qui constituent le film, ne se trouve dessaisi de sa chose, pour la raison très simple que nombre des éléments qui constituent le film lui ont été concédés à lui-même à titre pré- caire et temporaire. De même, toutes les opérations concer- nant l'exploitation d'un film constituent des concessions temporaires et précaires d'un droit de représentation, et rien d'autre. Il existe pourtant, à côté de ces droits in- corporels, un produit industriel bien carac- térisé auquel la loi nouvelle s'applique sans discussion possible; il s'agit de la pellicule positive impressionnée, sans laquelle l'ex- ploitation du spectacle cinématographique serait impossible. CONCLUSIONS Nous concluons donc qu'au regard de la loi du 31 décembre 1936 et du décret du 27 janvier 1937, le produit « fini » est indiscu- tablement la pellicule positive impression- née et développée, telle qu'elle est livrée par l'usine de tirage. Par suite, l'assiette de la taxe est le produit de la vente brute des co- pies positives (déduction faite, s'il y a lieu des frais de transport et d'emballage), effec- tuée par les usines de tirage qui prennent et sont seules à prendre la qualité de « pro- ducteur ». Conformément à la loi, les usines de ti- rage recevront en suspension de taxe les ma- tières premières qui leur sont nécessaires (pellicule vierge, produits chimiques, etc.). Ces principes généraux étant posés, nous allons examiner à présent, le cas particulier des différentes branches de l'Industrie ciné- matographique. CONSTRUCTEURS DE MATERIEL En principe, les entreprises de construc- tion de matériel de prise de vues et de pro- jection sont tenues de prendre qualité de « producteur » et, en conséquence, d'acquit- ter la taxe de 6 % sur le produit des ventes qu'elles effectueront, à l'exception de celles qui sont destinées à l'exportation. Les ren- seignements complémentaires pourront être demandés par les intéressés à la Chambre Syndicale des Industries Techniques. FABRICANTS DE PELLICULE VIERGE a) Pellicule positive. — Les fabricants de pellicule positive vierge fourniront aux usines de tirage ce produit en suspension de taxe, conformément aux stipulations de 16 ZYYTYTXZTYTTYTTYYTYYTTZ: CINE FB RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ l'art. VI, parag. A du décret du 27 janvier 1937, c'est-à-dire que l'usine de tirage de- vra : 1° se faire ouvrir un compte par son four- nisseur; 2° remettre à celui-ci une attestation dans laquelle il indiquera ses nom, prénoms, pro- fession, adresse, et certifiera qu'il est assu- jetti à la taxe de 6 % et que ses achats de produits en suspension de cette taxe seront pris en charge par elle. Cette attestation devra être soumise en deux exemplaires au Contrôleur des Contri- butions Indirectes, dans le ressort duquel se trouve l'établissement acquéreur. Les ventes faites en suspension de cette taxe donneront lieu à des factures portant la mention « Livraisons faites en suspension de la taxe de 6 % ». b) Pellicule négative ou pellicule son. — Le fabricant de pellicule vierge prend la position de « producteur » et vend ce pro- duit grevé de la taxe de 6 %, sa facture portant la mention « taxe perçue pour le Trésor ». c) Cas des Importateurs. — Les Impor- tateurs de pellicule positive vierge rece- vront ce produit en suspension de la taxe à l'importation, conformément aux stipula- tions de l'art. VI, parag. B du décret du 27 janvier. Ils devront, en conséquence, dépo- ser au Bureau de Douane par lequel ils ef- fectuent leurs importations, une demande générale d'exonération revêtue du visa du service des Contributions Indirectes dans le ressort duquel ils exercent leur profession De plus, ils remettront au déclarant en douane, pour chaque importation, une attes- tation en double exemplaire, indiquant ses nom, prénoms, profession et adresse et af- firmant qu'il est assujetti à la taxe de 6 % et qu'il prendra à sa charge, le produit par lui importé en suspension de cette taxe. En ce qui concerne la pellicule négative; il y aura lieu, à perception de la taxe d'im- portation de 6 % sauf déclaration comme ci-dessus. USINES DE TIRAGE Les usines de tirage prendront, en ce qui concerne la fabrication des copies positives la qualité de « producteur » et feront, dans ce sens, la déclaration prévue à l'art. 13 du décret du 27 janvier (déclaration à remettre avant le 28 février (voir col. 3). Dans le cas où les copies positives ven- dues par elles seraient destinées à l'exporta- tion, lesdites copies seront exemptées de la taxe aux conditions prévues à l'art. 12 du 27 janvier. STUDIOS Trois éléments doivent être distingués dans les facturations des studios : a) Location de plateaux. — Elle sera soumise à la taxe de 2 %, conformément à l'art. 2, deuxièmement, de la loi du 31 dé- cembre 1936, qui s'applique à toutes les opé- rations autres que les ventes. Par suite, les propriétaires de studios au- ront à fournir, avant le 28 février, une dé- claration analogue à celle prévue ci-dessus pour les usines de tirage, mais en mention- nant qu'ils se considèrent comme assujettis aux taux de 2 %. b) Fourniture de lumière. — Les fourni- tures de lumière facturées aux producteurs sont exonérées. c) Décors. — Ce poste doit faire l'objet d'une étude commune avec toutes les bran- ches intéressées du spectacle (théâtre, mu- sic-hall, etc.). Si ces dernières acceptent de recevoir « taxe perçue », les fournitures nécessaires pour la confection des décors, l'industrie cinématographique les suivra dans cette voie. PRODUCTEURS DE FILMS DISTRIBUTEURS DE FILMS Les tractations auxquelles se livrent les personnes ou personnes morales exerçant l'activité de producteur ou distributeur de films portant sur les copies positives ayant déjà acquitté la taxe de 6 %, sont exonérées de par l'esprit même de la loi qui est ainsi précisé dans l'exposé des motifs du décret du 27 janvier : « Tous les stades d'échanges « au-delà de celui de la fabrication d'un « produit fini vont comporter un dégrève- « ment total de l'ancienne taxe sur le chif- « fre d'affaires au taux de 2 % » : EXPORTATEURS L'article 12 du décret du 27 janvier exempte de l'impôt les opérations de vente réalisées par les producteurs et les commer- çants ayant pris la position de producteurs et portant sur des objets ou marchandises exportées à une autre destination que l'Al- gérie, à condition de se conformer aux sti- pulations prévues dans ce même article, ain- si que dans l'art. 20 du même décret. IMPORTATEURS DE POSITIFS IMPRESSIONNES Ils devront acquitter la taxe de 6 % à l'importation sur la valeur en douane actuel- lement fixée qui est de 5 francs par mètre. IMPORTATEURS DE NEGATIFS IMPRESSIONNES Ils pourront importer ces produits en sus- pension de la taxe d'importation à condition de se conformer aux stipulations de l'art. VI parag. B du décret du 27 janvier (demande d'exonération aux Contributions Indirectes et attestation remise au déclarant en douane). DIRECTEURS DE THEATRES CINEMATOGRAPHIQUES Exonérés de toute taxe établie par la loi du 31 décembre (régime fiscal spécial). ACTUALITES Les actualités ne diffèrent en rien des au- tres films cinématographiques et suivent le régime de ceux-ci. PUBLICITE Les producteurs ou distributeurs de films qui achètent aux imprimeurs ou photogra- phes des affiches ou photographies pour les revendre en l'état, n'ont pas intérêt à pren- dre position de producteurs et doivent exi- ger de leurs fournisseurs la livraison du ma- tériel publicitaire « taxe perçue pour le Trésor ». Pour le cas du matériel (photographies) loué aux exploitants, le montant de ces lo- cations est passible de la taxe de 2 % (pres- tation de service). FORMALITES A ACCOMPLIR Déclarations à souscrire avant le 28 février 1937 Article 13. — Tout producteur ou fabri- cant (personne ou société) est tenu de dépo- ser au Bureau du Receveur désigné à l'art. 15 ci-après, et dans le ressort duquel il exerce sa profession avant le 28 février 1937, ou, s'il s'agit d'un nouveau redevable, dans les 15 jours du commencement de ses opérations, une déclaration indiquant : a) ses nom, prénoms et domicile, et s'il s'agit d'une Société sa raison sociale; b) l'emplacement de son ou de ses établis- sements de production, s'il produit lui- même; l'emplacement du ou des établissements de l'industriel façonnier, ainsi que le nom et le domicile de celui-ci, s'il produit par tiers; c) l'emplacement du ou des magasins de vente lui appartenant; d) la nature des produits qu'il obtient ou fabrique lui-même ou par tiers, ou, s'il vend sous son nom ou sous sa marque, et s'il y a lieu, les autres produits dont il fait com- merce; e) la raison sociale, le siège des sociétés vis-à-vis desquelles il se trouve dans la si- tuation d'une filiale ou d'une maison mère, au sens du règlement administratif public du 28 juin 1933. /) le régime auquel il doit être soumis : taxe de 6 % ou impôt de 2 % selon les dis- positions des art. 1 et 9 ci-dessus. Lorsque le redevable possède, en même temps que son établissement principal, une ou plusieurs succursales ou agences, il doit souscrire pour chacune d'elles une déclara- tion spéciale au Bureau du Receveur dési- gné à l'art. 15 ci-après dans le ressort du- quel se trouve ladite succursale ou agence. Déclaration à souscrire avant le Ier mars Le décret du 27 janvier 1937 a prévu une période transitoire au cours de laquelle la taxe ancienne sur le chiffre d'affaires serait perçue au taux de 2 % sur le montant des stocks existant au 31 décembre 1937. A no- tre sens, cette déclaration concerne unique- ment le producteur, tel que nous l'avons dé- fini, c'est-à-dire l'usine de tirage. Cette der- nière aura donc à souscrire avant le 1" mars 1937 une déclaration de ses stocks existant au 31 janvier 1937. Elle supportera ensuite, jusqu'à concurrence du montant in- ventorié, la taxe au taux de 2 % à dater du 1" février 1937. N.-B. — Nos adhérents se trouveront cer- tainement devant des cas particuliers qu'il nous a été impossible d'examiner dans le cadre de cette étude générale, et nous les invitons à nous soumettre ces cas avant tou- te déclaration aux Contributions Indirectes. Confédération Générale de la Cinémato- graphie. Fédération des Chambres syndicales. 17 tXXXXXIIIIIIXXXXXXXXXXX: C,NE^affirgAPWE rTTTTTTTTTITTTTTTTTTTTX? LES ACCORDS FRANCO-ITALIENS Le Journal Officiel du 11 Février 1937 a publié les textes suivants relatifs à l'accord qui vient d'être conclu pour les échanges de films entre la France et l'Italie MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES Application de l'accord conclu, le 29 jan- vier 1937, entre la France et l'Italie, sur le régime des échanges de films cinématographiques. Le Président de la République Française, Vu le décret du 26 mai 1936; Sur la proposition du président du Conseil, du ministre des Affaires étrangères, du ministre de l'Education nationale, du ministre de l'In- térieur et du ministre du Commerce, Décrète : Article premier. — L'accord signé à Rome le 29 janvier 1937 entre le chargé d'affaires de France et le ministre des Affaires étrangères du royaume d'Italie, au sujet du régime des échanges de films cinématographiques entre la France et l'Italie, dont la teneur suit, sera inséré au Journal Officiel. Les stipulations qu'il contient entreront en vigueur immédia- tement. ACCORD entre la France et l'Italie sur le régi- me des échanges de films cinémato- graphiques. Le gouvernement français et le gouverne- ment italien, désireux de régler le régime des échanges de films cinématographiques entre les deux pays, sont convenus des dispositions sui- vantes: 1. Le gouvernement italien ouvrira, en fa- veur de la France, pour chaque trimestre, un contingent d'importation de douze films de plus de 900 mètres. 2. Le gouvernement français ouvrira, en fa- veur de l'Italie, pour chaque trimestre, un contingent d'importation de huit films de plus de 900 mètres. 3. Quand les films dont il est question ci- dessus (n°" 1 et 2) seront représentés en lan- gue originale et en postsynchronisation, les deux versions ne compteront que pour un seul film au regard du contingent. 4. Dans le cas où un des deux contingents indiqués aux n°* 1 et 2 se trouverait complè- tement épuisé au cours du trimestre (non seu- lement au point de vue importation mais aussi au point de vue permis de représentation), soit en ce qui concerne l'importation des films français en Italie, soit en ce qui concerne l'im- portation des films italiens en France, les deux gouvernements procéderont, d'un commun ac- cord, à l'ouverture de contingents supplémen- taires, toujours basés sur le rapport de trois à quatre, c'est-à-dire quatre films en faveur de la France et trois films en faveur de l'Italie. 5. Chacun des deux gouvernements admettra à l'importation en dehors des contingents vi- sés ci-dessus, les films tournés dans l'autre pays dans la langue du pays importateur. 6. Il en sera de même pour les films muets, les films seulement sonores, les films de moins de 900 mètres et les films documentaires. 7. Les films parlés ou chantés en langue ita- lienne projetés avec des titres français, ne pourront être représentés dans plus de cinq salles du département de la Seine et de dix salles des autres départements (maximum deux salles par département). 8. Les films parlés ou chantés en langue française, projetés avec des titres italiens, ne pourront être représentés dans plus de dix salles du royaume d'Italie. 9. Le présent accord s'applique aux importa- tions de films français en Italie et de films italiens en France effectuées à partir du 1er fé- vrier 1937. Il sera valable jusqu'au 31 décem- bre 1937. Toutefois, il pourra être dénoncé par l'une des parties pour prendre fin le 30 juin 1937, moyennant préavis d'un mois. Par ailleurs, s'il n'est pas dénoncé au moins un mois avant le 31 décembre 1937, il sera re- nouvelé automatiquement, chaque partie ayant la faculté de lui faire prendre fin à l'expira- tion d'un trimestre, moyennant préavis d'un mois. En foi de quoi on a signé le présent accord. Fait à Rome en double exemplaire, le 29 jan- vier 1937. Pour la France : Pour l'Italie : J. Blondel. Ciano. Art. 2. — Le président du Conseil, le minis- tre des Affaires étrangères, le ministre de l'Edu- cation nationale, le ministre de l'Intérieur et le ministre du Commerce sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret. Fait à Paris, le 10 février 1937. Par le Président de la République: Albert Lebrun. Le président du Conseil : Léon Blum. Le ministre des Affaires étrangères. Yvon Delbos. Le ministre de l'Education nationale : Jean Zay. Le ministre de l'Intérieur. : Marx Dormoy. Le ministre du Commerce : Paul Bastid. Application de l'accord conclu le 29 jan- vier 1937 entre la France et l'Italie au sujet du règlement des films ciné- matographiques. Le Président de la République Française, Vu le décret du 26 janvier 1937 ; Sur la proposition du président du Conseil, du ministre des affaires étrangères, du minis- tre de l'Education nationale, du ministre de l'Intérieur, du ministre du Commerce et du ministre des Finances. Décrète : Article premier. — L'accord de payement entre la France et l'Italie relatif au règlement des films cinématographiques, signé à Rome le 29 janvier et dont la teneur suit, sera inséré au Journal Officiel. Les stipulations qu'il con- tient entreront en vigueur immédiatement. ACCORD de payement entre la France et l'Italie relatif au règlement des films cinématographiques Le gouvernement français et le gouvernement italien désireux de régler le régime des paye- ments relatifs aux films cinématographiques, en rapport à l'accord sur le régime des échanges des films cinématographiques, entre les deux pays, signé en date de ce jour, sont convenus des dispositions suivantes : Article premier. — Le règlement des échan- ges de films cinématographiques se fera au moyen d'un clearing spécial par dérogation aux dispositions du modus vivendi commercial et de l'accord de compensation pour les paye- ments conclus le 11 août 1936 entre la France et l'Italie, et prorogés par notes du 31 décem- bre 1936. Art. 2. — Le clearing sera géré en Italie par l'Instituto Nazionale per i Cambi con l'Estero et en France par l'Office de compensation de la iChambre de commerce de Paris en collabo- ration étroite avec un comité constitué par la Confédération générale de la cinématographie, la Fédération des chambres syndicales de la cinématographie et le Syndicat des exporta- teurs de films français. Art. 3. — Toute importation en France de films produits en Italie (y compris les films en langue française) donnera lieu au verse- ment intégral de la valeur de chaque film en francs français à la caisse du clearing ciné- matographique franco-italien de Paris, déduc- tion faite des seuls versements déjà effectués par le producteur en exécution des dispositions de l'article 6 ci-dessous. Toute importation en Italie des films pr< duits en France (y compris les films en langue italienne) donnera lieu au versement intégra! de la valeur de chaque film en lires à l'Insti- tuto Nazionale per i Cambi con l'Estero. Art. 4. — Par valeur d'un film on enten- dra : a) En ce qui concerne les films français im- portés en Italie et les films italiens importés en France qui comportent le droit d'exploita- tion pour chacun des deux pays seulement: le prix de vente quelle que soit la forme dans laquelle ce prix est déterminé ; b) En ce qui concerne les films importés en France et produits en Italie en exécution des dispositions de l'article 6 ci-dessous : le mon- tant de toutes les dépenses engagées en Italie pour la réalisation de chaque film. Art. 5. — Les deux offices s'avertiront réci- proquement des versements effectués. Les avis d'encaissement devront porter les mentions de date et l'origine nécessaires pour permettre les payements correspondants aux vendeurs inté- ressés. Art. 6. — Les sommes versées à l'Instituto Nazionale per I Cambi con l'Ester* à Rome 18 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 sont destinées à être utilisées en Italie n^ seulement pour le payement des exportations de films italiens en France mais aussi pour la production en Italie, pour compte des pro- ducteurs français de films en langue française; ceux-ci devront payer la contre-valeur en francs des lires ainsi utilisées par eux ar clearing cinématographique franco-italien de Paris. Ils seront, dans ce cas, exemptés des ver sements à l'importation prévus à l'article 3 jus- qu'à concurrence du montant de cette contre- valeur. Abt. 7. — Les règlements par les deux offices se feront avec les modalités fixées par l'ac- cord général de payement entre la France ei l'Italie en vigueur pendant la durée du présent accord. Les créances arriérées constituées par les importations en Italie de films français anté- rieurement à la mise en vigueur du présent accord, seront transférées à l'Instituto Nazional per t Cambo con l'Estero en Italie et à la caisse du clearing cinématographique en France et seront considérées, au point de vue chronologique, comme les premiers versements dans le clearing. Art. 8. — Le présent accord s'applique à la France et à l'Algérie. Art. 9. — Le présent accord entrera en vi- gueur en même temps que l'accord franco- italien sur le régime des échanges de films ci- nématographiques et sera valable jusqu'au 31 décembre 1937. S'il n'est pas dénoncé un mois avant cette date, il sera renouvelé automati- quement, chaque partie ayant la faculté de lui faire prendre fin à l'expiration d'un trimestre moyennant un préavis d'un mois. En foi de quoi on a signé le prt ient accord. Fait à Rome, en double exemplaire, le 29 janvier 1937. Pour la France J. Blondel. Pour l'Italie Ciano. MINISTERE DU COMMERCE Avis aux exportateurs, de France en Italie, de films cinématographiques impressionnés. Aux termes du décret du 10 février 1937 pu- blié au Journal Officiel de ce jour, le règle- ment des échanges de films cinématographiques entre la France et l'Italie se fera au moyen d'un clearing spécial qui sera géré, en France, par l'Office de compensation près la Chambre de commerce de Paris en collaboration étroite avec un comité constitué par la Confédéra- tion générale de la cinématographie, la Fédé- ration des chambres syndicales de la cinéma- tographie et le Syndicat des exportateurs de films français. Il est de l'intérêt des exportateurs, pour évi- ter toutes difficultés lors du règlement, de dé- clarer leurs exportations à l'Office de com- pensation, 14, rue Chateaubriand, Paris, dès que l'opération est effectuée. Cette déclaration doit comporter les indica- tions suivantes : 1° Le nom et l'adresse de l'exportateur. 2° Le nom et l'adresse de l'acheteur ; 3° Le nom du film ; 4° Le métrage du film ; 5° La valeur du film ; 6° La date de payement. L'attention des exportateurs est appelée sur les dispositions de l'article 4 de l'accord sur le règlement des films, qui est ainsi conçu : c. Par valeur d'un film on entendra : « a) En ce qui concerne les films français importés en Italie et les films italiens impor- tés en France qui comportent le droit d'ex- ploitation pour chacun des deux pays seule- ment: le prix de vente quelle que soit la forme dans laquelle ce prix est déterminé ; « b) En ce qui concerne les films importés en France et produits en Italie en exécution des dispositions de l'article 6 ci-dessous : ■ le montant de toutes les dépenses engagées en Italie pour la réalisation de chaque film. » Il est donc de la plus haute importance que les renseignements donnés à l'Office soient ri- goureusement exacts. Il devra du reste être remis par l'exporta- teur, au moment du payement par l'office, une facture certifiée sincère et véritable, conforme aux livres, et visée par la chambre de com- merce française du ressort. Avis aux importateurs de films cinématographiques provenant d'Italie Aux termes du décret du 10 février 1937, le règlement des échanges de films cinématogra- phiques entre la France et l'Italie se fera au moyen d'un clearing spécial, qui sera géré, en France, par l'office de compensation près la Chambre de commerce de Paris, en collabora- tion étroite avec un comité constitué par la Confédération générale de la cinématographie, la Fédération des chambres syndicales de la cinématographie et le Syndicat des exportateurs de films français. La valeur de toutes les importations, en France, de films de provenance d'Italie, doit être intégralement versée à la caisse du clea- ring cinématographique franco-italien de Paris, c'est-à-dire à l'Office de compensation près la Chambre de commerce de Paris, 14, rue Cha- teaubriand, Paris (8e). La valeur d'un film, telle qu'elle est définie par l'article 4 de l'accord sur le règlement des films, s'entendra comme suit : a) Le prix de vente, quelle que soit la forme dans laquelle ce prix est déterminé, s'il s'agit du droit d'exploitation pour chacun des deux pays seulement ; b) Le montant de toutes les dépenses enga- gées en Italie pour la réalisation du film, lors- qu'il aura été produit en Italie. Lorsque l'importateur aura versé au clearing, franco-italien à Paris des sommes dont la con- tre-valeur en lires aura été utilisée en Italie pour la production d'un film, il sera autorisé a déduire ces sommes du montant qu'il aura à verser à l'Office de compensation au momen: de l'importation du film. L'emploi des sommes ainsi versées est fixé par le décret du 10 février 1937, qui établit dans quelles conditions les exportateurs fran- çais de films cinématographiques doivent être payés. L'accord est applicable à la France et à l'Al- gérie. APPLICATION DE LA TAXE DE 6 % A L'IMPORTATION Dans un but de simplification, les services de la Douane ont adopté pour l'importation un système transitoire. Celui-ci consiste à percevoir momentanément la taxe de 6 % dans tous les cas où l'impor- tateur ne pourrait fournir immédiatement les pièces requises pour obtenir la suspension de la dite taxe, à savoir : 1.) Une demande d'exonération visée par le Service des Contributions Indirectes. Cette de- mande ne sera valable que pour un an et re- nouvelable chaque année avant le 15 janvier; elle devra être déposée dans chacun des bu- reaux de Douane où s'effectueront les opéra- tions de dédouanement. 2.) Pour chaque opération d'importation, une attestation en double exemplaire de sa qualité de producteur, sur laquelle devra figurer tous renseignements relatifs à la marchandise im- portée (nature, valeur, poids, etc.). Ces formalités devront être remplies avant le 15 février, mais les dispositions transitoires ac- tuellement en cours resteront en vigueur jus- qu'au 1er mars. Dès que les Importateurs-Producteurs pour- ront justifier de leur qualité au service des Douanes, ils devront, pour obtenir le rembour- sement des sommes acquittées indûment au titre de la taxe de 6 %, fournir un relevé dé- taillé de ces sommes. L'Administration des Douanes, après avoir vérifié, adressera ce relevé au Receveur des Contributions Indirectes qui, par le système du précompte en consignera le montant au crédit de l'intéressé; cette somme viendra par la sui- te en déduction des impôts dus ultérieurement au titre de la taxe unique par le Producteur au service de la Régie. Evidemment, les Producteurs qui ne pour- raient utiliser le système du précompte seront remboursés directement par le Service de la Douane. REGIME DOUANIER DES FILMS EDUCATIFS En vertu d'une convention établie ré- cemment, les films à caractère éducatif, ainsi que les disques et bandes sonores se rapportant à ces films, sont après con- trôle admis dans de nombreux pays en franchise douanière, à condition qu'ils soient accompagnés d'un certificat de l'Institut International de la Cinémato- graphie éducative. (Se renseigner à l'Office de Coopéra- tion Intellectuelle, 2, rue Montpensier. Richelieu 59-94). EXPEDITIONS PAR AVION POUR LA TUNISIE Depuis le 1" février, les expéditions par avion à destination de la Tunisie devront être accompagnées d'une facture authentique visée au lieu de départ par les autorités locales (commissaire de police, maire, notaire, etc.). D'autre part, une taxe fixe de 8 % sera per- çue sur toute marchandise à destination ou en provenance de la Tunisie. — (Express Trans- port.) leine place de l'Opéra. Mais, evenu à la baraque foraine, il ! qu'il ne ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ N° 52 X° 53 N» 54 N» 55 N» 56 N» 57 N» 58 N" 59 N» 60 N" 61 N» 62 N" 63 N° 64 N» 65 N° 67 N» 68 N° 69 N" 70 N° 71 N° 72 N" 73 N» 74 N» 75 N° 76 N» 77 N» 78 N° 79 N» 80 N° 81 N» 82 N» 83 N» 84 N» 85 N" 86 N» 87 N° 88 N" 89 N" 90 N" 91 N" 92 N" 93 N" 95 La Bandera. Juanita. Moïse et Sale mon, Parfumeurs. Bonne chance — Pasteur. Arènes Joyeuses. Touche à Tout. Les Beaux Jours. Marie des Angoisses. Sous la Griffe. Le Bébé de l'Escadron. Un Soir de Bombe. Le Roman d'un Jeune Homme pauvre. Les Cent Jours. Gaspard de Besse. La Marmaille. Vogue mon cœur. La Kermesse Héroïque. Casta Diva. La Petite Sauvage. Le Mirage de l'Amour. Adémaï au Moyen Age. Les Bateliers de la Volga. Jérôme Perreau. Kœnigsmark. Vienne, je t'aime. Lucrèce Borgia. La Gondole aux Chimères. Le Secret de Polichine'le. Baccara. La Terre qui meurt. Le Coup de Trois. Mademoiselle Mozart. Mon Mari, le Patron. La Tendre Ennemie. Le Secret magnifique. La Marraine de Charley. Les Mutinés de l'Elseneur. Tarass Boulba. Train de Plaisir. Roses noires. La Petite Dame du Wagon-Lit. La Fille du Rebelle. N° 96 Le Roman d'un Spahi. N° 97 La Garçonne. N° 98 Michel StrogofT. N» 99 Bichon. N° 100 Carmen blonde. N" 101 Topaze N° 102 L'Appel du, Silence. N" 103 Mazurka. N" 104 Marinella. N" 105 Les Petites Alliées. N" 106 Club de Femmes. Nn 107 L'Ecole des Journalistes. N" 108 Une Poule sur un Mur. N" 109 Bach Détective. N° 110 L'Inspecteur Grey. N» 111 La Madone de i' Atlantique. N" 112 Le Cœur dispose. N» 113 La Souris Bleue. X" 114 La Tentation. N" 115 Les Loups entre Eux. X" 116 Le Grand Refrain. X" 117 Notre-Dame d'Amour. N" 118 Prête-moi ta Femme. N° 119 Jeunes Filles de Paris. X° 120 Les Maris de :na Femme. N° 121 Plein Gaz. X° 122 Trois dans un Moulin. N° 123 Tout va très biî.i, Mttdnme la Marquise. X° 124 Le Mioche. X° 125 La Loupiote. N» 126 César. N» 127 Hélène. N" 128 La Belle Equipe. X° 129 Les Demi-Vierges. N" 130 Les Deux Gosses. N° 131 Paris. X" 132 Avec le Sourire. N" 133 Gigolette. N° 134 L'Homme du j. ur. X° 135 Vous n'avez rien à déclarer ? X° 136 Le Coupable. N° 137 Les Bas-fonds. TOUS RENSEIGNEMENTS ET SPÉCIMENS SUR SIMPLE DEMANDE h l'Administration du SCÉNARIO ILLUSTRÉ S'adre.ser 17, BOULEVARD POISSONNIÈRE, PARIS-2» — Tél. GUTENBERG 13-1 0 DEUIL Une bien triste nouvelle nous parvient de Marseille. Le jeune et sympathique directeur de la Warner Bros, M. Desvignes, qui était parti pour faire du ski à Sestrières, en Italie, près du Mont-Genèvre, avait brusque- ment disparu, sans qu'il fut pos- sible de retrouver sa trace. Deux avalanches venaient d'avoir lieu, qui justifiaient tou- tes les craintes. Mardi soir on eut la confirmation que c'était l'une d'elles qui avait englouti l'infortuné M. Desvignes. Son corps retrouvé fut directement acheminé de Turin sur Paris, où ont eu lieu les obsèques. Depuis quelques mois seule- ment à Marseille, M. Desvignes, qui dirigeait précédemment 1'age.nce de Strasbourg de la mê- me firme, s'était créé de vives sympathies dans notre corpora- tion. M. Desvignes était âgé de 25 ans. Nous présentons aux parents du pauvre disparu, nos condo- léances émues. ACCIDENT Dimanche dernier aux envi- rons de MontDellier, Mme et M. Blanc, représentant de Midi- Cinéma-Location ont été victi- mes d'un grave accident d'auto. Heureusement les jours des deux blessés ne sont pas en danger. Nous souhaitons à Mme et M. Blanc une prompte guérison. *u Vue*d'une~passerelle des Studios de Neuilly où les spillings des projecteurs ont été remplacées par des lentilles de Fresne, de la Société Holophane. LE COIN DES ABONNES ■ Andrews Engelmann tour- ne actuellement dans le film réa- lisé par Sacha Guitry : Perles de la Couronne. ■ Charles Lemontier a été chargé par Pierre Caron d'in- terpréter un rôle très intéressant dans Cindereila, dont la réalisa- tion se poursuit. M Anaclara, la charmante interprète de Toi c'est moi, créera, dans le film de Guitry, Perles de la Couronne, le rôle d'une jeune courtisane sous le Premier Empire. Fernandel et André Lefaur dans Les Dégourdis de la 11" Prod. Lehmann 26 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEtfÇjmR/lPHIE LES FILMS NOUVEAUX DE LA QUINZAINE 3 FILMS FRANÇAIS Les Réprouvés (Normandie) Une jaunie qui se partage (Aubert- Palace). François l"r (Màrigaan). 1 FILM FRANÇAIS TOURNE EN ITALIE L'Homme de nulle pari (Agriculteurs- Bonapaï-te). 3 FILMS DOUBLES Hutu. Fille de la Brousse (Paramount). L'Intruse (Quartiers). La çirarge de la Brigade légère (Rex). 9 VERSIONS ORIGINALES Cerveaux de rechange (Marbeuf). Evasion (Marbeuf). Jim l'Excentrique (Avenue). Hôtesse de Broadway (Apollo). On h tué (Apollo). Les 7 tînmes (Artistic). In fils île lu Mongolie (Artistic). Aventure à Manhattan (Champs-Ely- sées i . L'Escadron lilmu- (Studio de l'Etoile). Nouvelles Sociétés SOCIETE DE PRODUCTION ET DPEXPLOITATION « SOUS LES PONTS DE PARIS ». — Société à res- ponsabilité limitée. Capital : 25.000 irancs. Siège : 46, rue Pierre-Charron. Objet : production du film. Gérant : Marcel Jans. MATSAKOS FRERES. — Société nom collectif. Capital : 10.000 irancs. Siège : 4 bis, rue de l'Etoile. Objet : exploitation de salle. Gérant : M. Mat- sakos. SOCIETE D'EXPLOITATION DU CI- NEMA « LE CLUNY ». — Société ano- nyme au capital de 2.">.000 francs. Siège : 27, bd des Italiens. Objet : exploitation de salle. Gérant : Cor- naglia. LES FILMS AZUR. — Société à res- ponsabilité limitée. Capital : 2.">.(lO(l irancs. Siège : 9, fbg Saint-Honoré. Objet : production Gérant: R. Bianco. HERAULT FILMS. — Société à res- ponsabilité limitée. Capital : 1(10.000 francs. Siège : 122, av. Champs-Ely- sées. Objet : production. Gérant : Ro- bert Aisner. « LES PERLES DE LA COURON- NE » — Société à responsabilité li- mitée. Capital: 25.000 francs, ùiège: 40, rue Pierre-Charron. Objet : pro- duction du film. Gérant : Serpe Sand- "sOCIIVIE D'EXPLOITATION DU CINEMA « LE NOUVEAU PALLA- DIUM. — Société anonyme au capital de 2."). 000 francs. Siège : 27, bd. des Italiens. Objet : exploitation de salle. Gérant : Cornaglia. F'ILM EST. — Société à responsa- bilité limitée au capital de 25.000 francs. Siège : 71, Champs-Elysées. Objet : production, doublage, etc.. Gérant : Henri Javal. FILMS MALESHERBES. - - Société à responsabilité lijuitc i j. Capital': 50.000 francs. Siège : 40, rue Picriv- Charron. Objet : production. Gérants: Vondas, Brodsky. SOCIETE DE PRODUCTION El D'EXPLOITATION DU FILM « A VE- NISE UNE NUIT ». — Société à res- ponsabilité limitée. Capital : 25.000 francs. Siège : 46, rue Pierre-Charron. Objet : production du film. Gérant : .1 Planche. SOCIETE DE PRODUCTION El D'EXPLOITATION DU FILM «UNE FEMME SANS IMPORTANCE». — So- ciété a responsabilité limitée. Canital: 25.000 francs. Siège: 46, rue Pierre- Charron. Objet : production du film. Gérant : L. Devarennes. SOCIETE INTERNATIONALE DE FILMS. Société à responsabilité li- mitée. Capital : 25.000 francs. Siège: 5, rue Robert-Estiennc. Objet : pro- duction et distribution. Gérants : Paul Coras, Koret/.ky. FILMS EXCELSIOR. — Société ano- nyme. Capital: 25.000 francs. Siège : 65, Champs-Elysées. Objet : produc- tion. Administrateurs: Milakowsky et Misrach. ___ SOCIETE D'EXPLOITATION DES PROCEDES CINEMATOGRAPHIQUES EN RELIEF «LOUIS LUMIERE». — Société anonyme. Capital: 3.500.000 francs. Siège": 119, bd Haussmann. Administrateurs : Biltz et Hottingucr. PETITES ANNONCES OFFRES D'EMPLOa Maison sérieuse disposant bonne productions cherche re- présentants à la commission, Paris, banlieue, grande région parisienne. Case X. O. P., à la Revue. Représentants visitant ciné- mas Paris, province, bonne re- présentation à s'adjoindre. Lagro, 18, rue Marignan. importante société de dis- tribution demande, pour son agence d'Alger, une très bonne programmatrice, sténo-dactylo. Réf. prem. ordre exigées. Ecrire avec copies certificats. Case R. P. S., à la Revue. DEMANDES D'EMPLOI Directeur location, expert- compt., sérieuses réf., cherche situation firme distribution Pa- ris. Ecrire à la Revue, H. H. M. Speaker d'un des principaux postes parisiens se chargerait de sonorisations, textes, skel ches, etc.. Case I. K. E., à la Revue. Traductions, travaux de dac- tylographie, pour scénarios c1 découpages. Adaptations. Ti a- vaux rapides cl très soignés. Case R. C. M . à la Revue. Chef opérateur, 26 ans, se \ réf., marié, femme ouvreuse ou caissière, peut être chef de pos- te ou gérant si besoin, chercha emploi banlieue Paris ou région sud-ouest. Case T. T. C, à la Revue. Opérateur élect., longue pra- tique, cherche place Paris, pro- vince. Case M. J. V., à la Revue. 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MERCREDI 3 MARS Distributeurs Français. Les Dégourdis de la llm« MARDI 23 MARS Les Grands Spectacles Cinémato- graphiques. La Tour de Nesle. Ex-directeur de Société de distribution recherche situation dans firme sérieuse. Hautes réf. Plus de 14 ans d'expérience de la location. Case N. V. R., à la Revue. Chef comptable expérimenté industrie cinématog. Distribu- tion, production, anglais parfai- tement, libre fin février, cher- che emploi. Case A. S. F., à la Revue. DIVERS Agence de distribution en Relgique, demandée par repré- sentant ayant grande réputation dans la Corporation. Dispose ga- ranties. D. M. rue Jean Van Volxem, 57, Rruxelles. CHANGEMENT D'ADRESSE Les Réalisations d'Art Ci- nématographique viennent de transférer leurs bureaux au 19, rue de Lisbonne (8'). T.: Laborde 85-84, 85-85. Homme de métier, 32 ans, Français, connaissant à fond an- glais, allemand, comptabilité, expertise, service location, dis- tribution, production, 8 ans, réf. cherche place stable. Case G. M. G., à la Revue. Ancien directeur, depuis 20 ans dans le métier, connaissant la nrojection (8 années de cabi- ne), demande place chef de poste. Case A. R. S., à la Revue. Chef opérateur, grande salle de Paris, références 15 ans, très sérieux, demande place identi- que ou opérateur. Case O. M. Y., à la Revue. 36 ans, pari, français, fla- mand, anglais, allemand, étud. commerc. super., grande expé- rience, comm. content, lois so- ciales, au courant du marché belge. Références tt premier or- dre, j'offre mes services pour organiser et diriger Société française en Relgique. Case J. V. R., à la Revue. Licenciée en droit, pari, par- fait, anglais, allemand, sténo, collabor. depuis longtemps dans cabinet avocat-conseil, bien au courant questions cinéma. Exe. réf.; cherche emploi sérieuse société. Case M. T. O., à la Revue. Sténo-dact. faisant rempla- cements dispose qq. heures par jours. Case L. O. P., à la Revue. Chef opérateur, électricien, très sérieuses réf., demande em- ploi. Case M. D. L., à la Revue. Caissière, 28 ans, références, demande place. Case R. G. A., à la Revue. Imp. de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Le Gérant : P. A. Hablé, LES GRANDES FIRMES DE FRANCE lie Secrétariat Cosmopolite | KTABL1T jdes SOUS-TITRES et des SYNOPSIS = traduit en toutes langues S Echos, Scénarii, Découpages = Listes de Dialogues |PRIX TRÈS INTÉRESSANTS j§ 18, Rue Foucroy. PARIS = Tehphone : CARNOT V-W *- Ptyut votre PUBLICITÉ \ et fe LANCEMENT | de v-vs films = & & I & **>: ï&ti ^V* I «^r ^v»o: \\ POUR TOUTES VOS AFFICHES BRUITTEîDELEMAR ^KS^^P''^ présentent ME >AME ilHOH dans le ADRESSEZ-VOUS A L'IMPRIMERIE LE HYSTERE DU AFFICHE 160 ;< 240 du film Le Mystère du 421 imprimée par «La Cinématographie Française». CI\E RAPHIE JVC/VISE LA SEULE SPÉCIALISÉE POUR TOUS TRAVAUX CINÉMATOGRAPHIQUES ■ NOS DERNIÈRES RÉFÉRENCES MÉNILMONTANT — MESSIEURS LES RONDS DE CUIR - L'HOMME DU JOUR - HÉLÈNE - AVEC LE SOURIRE — CÉSAR — MISTER FLOW - LES BAS- FONDS - LA REINE DES RESQUILLEUSES — TROIS- SIX-NEUF - LE CHEMIN DE RIO - FEMMES — tUS G, Broadway NEW YORK C 1 1 y TllhUn, Gicla 7 47 ifc 37. 3t. )« Ciblt FILMDAY NEW YORK Abonnements 15 par an. Hcht VaCMIIITOWO O S « VIlMINOOftTftlt Ruuehitlrasse 4 BERLIN W 35 Téléphone: B 5 Barba ro*nvhj \li r-\ *~diJ-lk. Xin B5 ARIS I LM 10DUCTI0N 7y. bamps-Lljfsees FRAN "^fc*«*L fl^^B • ♦ « »i~trsnKi Mxkà Paul rebou PARIS- MIDI ofldAK) (§âH0^ fa&çJUt éLfM. <&OL Aiff58î»i4t G&fcira &4PU& ERRi WOLFF PAMS -SOHl' I »#*< <# ** FOND N PAR amiu joupjon DIRECTEUR GENERAL JACQUET MATHOT ÉCLAIR -TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÉRÊCLAIR 1937 "ÉCLAIR" LA VIEILLE M \Q DUE GAILLON ARQUE FRANÇAI/E F=? 1 19' ANNÉE = CINE = PRIX i 3 Francs = iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinir? LE CINEMA FRANÇAIS TIITIÏIITTTTIÏÏTmr Prochainement... Une production d'ALEXANDRE KORDA L'ENFANT DE LA JUNGLE (Eléphant Boy) d'après l'oeuvre de RUDYARD KIPLING Mise en scène de O. FLAHERTY et ZOLTAN KORDA El. LE MARLENE DIETRICH - CHARLES BOYER dans JARDIN Le film D'ALLAH de l'année LES ARTISTES ASSOCIÉS 25-27. RUE D'ASTORG, PARIS (8) RAPHIE iJiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiii^ | N« 956 1 26 FÉVRIER 1937 § ^llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllrrf LES FILMS J I présentent Un film de BERNARD-ROLAND HENRI ROLLAN et JEANNE BOITEL dans avec JADZIA ANDREWSKA Adaptation et dialogue de ROGER FERDINAND cxxxxxxxzxxxxx: REVUE H K W n O M X n X 1 H E Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n" 291-139 Directeur i P»ul Aa*mte HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration t 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Urueuay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne, Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. nHIIIIIIIÏIÏTIYYYYYl FERNANDEL et la petite JOSETTE FERNANDEL dans une Production CALAMY JOSETTE de PAUL FÉKÉTÉ Réalisation de CHRISTIAN JAQUE Distribution Téléphone : Trinité 68-81 Rue d'Aumale PARIS (9") CE NUMERO CONTIENT t EDITORIAL .' Films [rainais sans aucun lan- cement. C'est le cas même en Belgique Comment on crée une trésorerie syndicale. I.a massive manifestation du Cinéma allemand. I.e Plan de la C. (i. T. préconise la nationali- sation totale du Cinéma. Ci.hésion des Industriels devant tes problèmes sonore. A. -P. A.-l>. Piern C. T. llichurcl. It. Au tir. C. immense succès de rire ! Vous n'avez rien a déclarer ? Une Production P I ERRE BR AUNBERGER rxxxxxxxxxxxxxi MM. HAKIM présentent deux grandes productions EDWIGE FEUILLERE ER1CH VON STROHEIM MARTHE RICHARD ESPIONNE AU SERVICE DE LA FRANCE avec JEAN GALLAND DALIO — DELIA COL — FERNAND BERCHER Réalisation de RAYMOND BERNARD Directeur de | PAR1S-FILM-PRODUCTIC IXXXIIXXXXXXXTTTXXXXXXXXXTXT JEAN GABIN PÉPÉ LE MOKO avec MIREILLE BALIN GABRIO — GRIDOUX et LINE NORO avec SATURNIN-FABRE et CHARPIN Un film de JULIEN DUVIVIER o. action GARGOUR , 79, Champs-Elysées, PARIS •-.-.. y ji._j ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES GRANDES FIRMES DE FRANCE | FILMS ALBATROS = 7. Av. Vion Whitcomb, PARIS -16 §| Tél.: JASMIN 18-96 (FILMS de IUR.S.S, = FRANCE, BELGIQUE | et SUISSE |SELECTION EXCLUSIVE IN0RDF1LM = 3, rue du Colisée, § Paris (8e) =Téléphone : Balzac 09-22. | POUCTION'LOCATION 37, Avenue des Champs-Elysées PARIS uj-0oo(5ene) | GaPCILCW Haccic . fipojellôn. 265 = ineralPorlier.85 = ^iniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiii iiiniiiiiiiiiiii IIIHIIII9 mu niiiiiiiiiiiiiii niiiiiiiiiiiimiiii iiiiiiiiiiin n i iiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiimiiii iiimirH LA COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE présentera «HARIGNAN le 9 Mars à iO heures ■■'■■■' '■'■■ ■ | '■'''.: ■".:■ -, JULES BERRy3EAN MURAT ROGER KARL VIVIANE ROMANCE ieme BUREAU Un film de LEON MATHOT d'après le roman de CHARLES ROBERT-DUMAS Scénario et dialogues de CARLO RI M ôvec AIMOS- BERNARD LANCRET MADELEINE ROBINSON PIERRE MAGNIER 3JEANNE MARKEN-DALIO POUPON avec GEORGES PRIEUR JEAN- MAX 'usique de DEAN LENOIR. Compagnie Française Cinématographique 40-42. rue François Tr Paris Tel; Elysées 66-4-4- à 47 wm 14bis, AVENUE LES FILMS RACHEL présentent le Mercredi 3 Mars à 10 heures précises au R E X MARJE ELL DANS BLANCHETTE de BRIlUX (de l' Académie-Française) IANVAL JEAN TISSIER - ABEL TARRSDE - ABEL JACQUIN - PIERRE FINALY JEANNE FUSIER-GIR Le chanteur GUY BERRY DELMONT JE VIARTINELLI (Sociétaire de la Comédie-Française) et Musique de VINCENT SCOTTO Lyrics de GÉO-KOGER — Editions Musicales VOG EN SCÈNE DE E CARON MILLY MATH 9S UNE PRODUCTION J. L. S. Ce film a été tourné au NEUILLY — Enregistrement MÉLODIUM Après AU SERVICE DU TZAR DIANA FILM commence au début de Mars ET AVEC CA MADAME ? UNE COMÉDIE GAIE Scénario de JACQUES COMPANEEZ Mise en Scène de RENE STI avec PIERRE LARQUEY CLAUDE MAY ROLAND TOUTAIN JOSSELYNE GAËL et OU D ART Distribution pouf la Grande Région Parisienne Paul AMBIEHL (Distribution Parisienne de Films) rTXYXXXXXXTXXXXXXYIIXIX: CINE R/\PHIE SE gXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXYl FILMS FRANÇAIS SANS AUCUN LANCEMENT C'EST LE CAS, MÊME EN BELGIQUE ! « Les producteurs français considè- rent leurs films comme une marchan- dise dont ils doivent se débarrasser au mieux dans le plus bref délai. « La presse belge n'est pas infor- mée de la vie cinématographique fran- çaise. Aucun communiqué, aucun ma- tériel publicitaire n'est envoyé aux journaux de Belgique avant la premiè- re présentation du film au public. « Elle n'a pas de photos de travail, pas de clichés ou de flans et ne reçoit pas d'informations, anecdotes, scéna- rii. « Rédigeant cinq rubriques cinéma- tographiques dans la presse belge, je constate avec regret que je me trouve dans la presque impossibilité de par- ler de films français en cours de réa- lisation. « Par contre, les maisons américai- nes, allemandes, anglaises, chaque se- maine m'envoient une importante do- cumentation, directement de leurs pays et par l'entremise de leurs agen- ces. « En Belgique il me serait facile de signaler le nombre de films français de grande classe ayant passé dans les salles d'exclusivité bruxelloises sans aucune présentation corporative préa- lable, ni présentation à la presse, ni publicité préventive. « La vraie et bonne politique à sui- vre consiste à rechercher non pas uni- quement la vente d'un film mais son rendement maximum ». Voici ce que nous écrit notre confrè- re Barjon, l'un des plus anciens jour- nalistes corporatifs de Bruxelles. Mais il ne s'agit pas de simples ré- criminations, car Barjon devant cet^e évidente lacune a cherché un remède, et nous le propose. Il va créer un service d'informations cinématographiques destinées à la Presse Belge, pour le lancement des films français. Ce sera un bureau de propagande, qui se chargera, pour quelques centaines de francs par film, de la publicité préparatoire, et qui pourra ensuite, d'accord entre le pro- ducteur français et le distributeur bel- ge, soutenir la sortie des films. Nous applaudissons vivement à cet- te initiative heureuse de Barjon. Nous sommes persuadés que l'application de sa méthode, film par film, trouvera l'approbation de 1k plupart de nos Droducteurs indépendants. Pour complément d'informations (Barjon leur enverra un plan de tra- vail très détaillé) je leur donne l'adresse de notre confrère : A. Bar- jon, 55, Chaussée de Charleroi, Bruxelles, Tél. : 12-21-32. Qu'on lui écrive et qu'on lui confie la préparation des sorties ! rend, en nous dépannant, grand service. Il nous un très COMMENT ON CRÉE UNE TRÉSORERIE SYNDICALE LA MASSIVE MANIFESTATION DU CINEMA ALLEMAND Je n'insisterai pas sur les difficultés de trésorerie dans lesquelles se débat- tent les organisations syndicales fran- çaises, si elles écartent loyalement le procédé des « subventions talité des membres d'une industrie, tout moyen énergique est possible. Pierre Renoir et SpineMy dans une scène de Boissière Production Fernand Rivers (C.U C.) En Allemagne, la Reichsfilmkam- mer, Chambre nationale du film, grou- pe à la fois producteurs, distributeurs et exploitants. Voici comment ils font, en une semaine de collaboration, leur recettes syndicale pour toute l'année: Les 6 et 7 mars une Assemblée gé- nérale des membres de la Reichsfilm- kammer se tiendra à POpéra-Kroll, grande salle analogue à notre amphi- théâtre de la Sorbonne. Une suite de discours par les dirigeants de l'indus- trie donnera le compte rendu de toute l'activité annuelle de l'industrie. Le Dr Goebbels, ministre de la Propa- gande y prononcera une allocution personnelle, qui sera radiodiffusée et reproduite dans les journaux. Le 6 mars aura lieu dans les gran- des salles du Zoo un grand bal public où les personnalités politiques, les metteurs en scène, les vedettes seront présentes, ce qui constitue une grande attraction et attire des milliers de par- ticipants. Le lendemain (dimanche) est pro- clamé le Jour du Film Allemand. Des médailles sont vendues dans la rue et dans les salles et deux mille six cents salles, parmi les plus grandes, font matinée gratuite pour tous les travail- leurs. La soirée est payante avec part de recette pour la caisse centrale. Le programme spécial comporte les der- niers grands films et des courts suje*s sur l'industrie. Chacun peut ainsi se vendre compte de la puissance artisti- que du film allemand. Une brochure: ». Il ne faut pas dire : « On se dé- brouille comme on peut ». Quand une organisation groupe réellement la to- Noire Numéro Trimesïriel Notre pi^ckain numéro spécial paraîtra le 20 mars. Ce sera notre 47" numéro t-'rrsstriel d'Exportation en cinq langues. Nous prions nos correspondants et annonciers de vouloir bien nous faire parvenir leurs textes avant le 13 mars. >. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME FR R/VPHIF SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Marie Bell ec Charles Granval dans Blanchette ' semaine) Français : Faisons un Rêve. Capitolc : Nuits Moscovites et L'Eper- vier, LE HAVRE : Empire : Dortoir de Jeunes Files et Marchand d'Amour. Alhambra : Cargaison blanche. 2 semaine) NANCY : Majestic : Cargaison blanche. semaine) Olympia : Œil de Lynx et Itère de sa Vie. BIARRITZ : Royal : La Flamme. Lutétia : Cargaison blanche. Casino : Dodsworlh. BA YONNE : Théâtre Municipal : Faisans un Rêve Féria : Courrier-Sud. SAINT-JEAN-DE-L.UZ : Magic : Quand Minuit sonnera et Der- nier Amour. Pergola : Les Hommes nouveaux. PAU Palais Pyrénées : Jeunes Filles à ma- rier. M. Charles, directeur du cinéma Empiré, du Havre, est nommé direc- teur du Théâtre Français à Bordeaux, en remplacement de M. Englebert, nommé au P lais des Pyrénées, à Pau. 14 tTXlTTTTTlXTTTTTXTTTTTT! CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Publicité ambulante faite à Or^n pour le film Nitchevo (P; s.) Les Films parlants de Gabriel Signorel 1934 Trois pour Cent (R. F.). 1935 Bourrachon (Paramount). Veille d'Armes (S.E.D.I.F.). 1936 La Flamme (S.N.C.). Le Grand Refrain (Métropa). Les Hommes Nouveaux (Lauzin). 27 Rue de la Paix (Méga Film). Le Coupable (Filmor). Ménilmontant (C.C.F.C.). Ronds de Cuir (C.C.F.C.). Nuit de Feu (S.E.D.I.F.). A LILLE Des Séances pour les Enfants Les quatre salles d'exclusivité de la rue de Réthune ont le plaisir d'informer leur aimable clientèle qu'elles ont décidé de ré- duire le prix pour les enfants au-dessous de douze ans. Les enfants au-dessous de douze ans se- ront admis à toutes les places et à toutes les séances au prix uniforme de 5 francs. Camép - Capitole - Familia - Rexy MM. : Paul Patin Wintergerst Boiirsier Bécon Au "Rexy" de Lille Lille. M. Paul Patin nous éclaire sur la situation exacte du «Rexy». Cette salle reste et entend rester toujours indépen- dante. M. Patin passera certes les films de la M.G.M., mais il ne négligera pas pour cela des films français : L Appel du Si- lence, qui fut le plus çros succès du pre- mier trimestre 1936-37 au Rexy, Tout va très bien et L'Inspecteur Grey (très bonne semaine: tout va très bien !) et ensuite le film régional de MM. Bruitte et Delemar : Le Mystère du 421 (première le 4 février avec les principaux interprètes), puis La Rose effeuillée, qui eut un gros succès lors de la présentation corporative. — A. .T. A TOULOUSE L.E CHOIX DES PROGRAMMES Toulouse. — Les belles recettes sont fonc- tion de la qualité des films. En effet, si nous analysons la maiche des différentes salles de première vision, depuis le début de la saison, nous trouvons que l'une d'elle laisse loin toutes les autres, au point de vue des résultats obtenus. 11 n'est pas douteux que cela tient uni- quement au choix des films, complété par une publicité bien comprise. Une sélection de films, bien établie, est évidemment d'un prix très élevé, mais elle permet non seulement de maintenir un film au programme pendant plusieurs se- maines consécutives, mais également d'aug- menter le prix des places. Tout compte fait, le résultat est finale- ment intéressant, mais, comme chacun sait ce qui «bout dans sa marmite», il appar- tient aux directeurs de juger en dernier ressort. Certains croient compenser l'infériorité de leurs programmes en y ajoutant des attractions plus ou moins sensationnelles! En agissant ainsi, ils s'imposent de lourds sacrifices et, si nous en jugeons par les der- nières expériences, nous remarquons que, malgré des vedettes de tout premier plan, les résultats ont été loin d'être satisfai- sants. Nous conclurons donc que seule la qua- lité du film est capable d'attirer un nom- breux public. * * * Voici quelques résultats du 8 janvier au 4 février 1937. Les films qui ont obtenu les meilleurs rendements et ont réalisé des résultats fi- nanciers intéressants sont : Hélène, avec Madeleine Renaud, a retenu l'attention des spectateurs et a permis d'en- caisser en deux semaines plus de 108.000 fr. Vn de la Légion remporta à son tour un succès triomnhal, pendant les deux semai- nes d'exclusivité, plus de 138.000 francs. Les Hommes nouveaux fut apprécié et réalisa en deux semaines plus de 116.000 fr. Un Mauvais Garçon* un excellent film avec le couple Darrieux-Garat, réalisa plus de 75.000 francs en une semaine. La Fille du Bois Maudit et Radio Crochet ont obtenu un bon rendement : plus de 47.000 francs en une semaine. Le Coupable, un très beau film, a réalisé plus de 66.000 francs en une semaine. Aventure à Paris, plus de 55.000 francs en une semaine. Violettes imnériales, reprise de « Qua- lité», avec, sur scène, Raquel Meller, plus de 35.000 francs en une semaine. Quand Minuit sonnera, plus de 32.000 fr. en une semaine. Les Amies (au Vox, salle de 800 places), 26.500 francs en une semaine. Parmi les autres films présentés et qui ont eu des fortunes diverses, citons : Notre-Dame d'Amour, Tête chaude, Bu- reau des Epaves, Champagne Valse. Une Belle Initiative à l'Occasion de la Sortie de FOCH M. Klein a présenté au public toulou- sain Foch, qui a vivement intéressé sa fi- dèle clientèle. D'accord avec les principaux chefs d'éta- blissements scolaires de la ville, il a orga- nisé des séances à «tarif spécial». Le Cinéac a baissé le prix de ses places. Voici les nouveaux tarifs pratiqués par cette salle : De 10 h. à 1 h.: 1 fr. 50, et de 1 h. à minuit : 2 francs. AU VOX (salle de deuxième vision, 800 pla- ces) Voici les résultats enregistrés par cet éta- blissement depuis son ouverture. Signalons que le prix des places est de 3 francs en matinée (spectacle permanent de 2 h. à 7 h.) à toutes les places, et 3, 4, 5 francs en soirée : Une Gueule en or, 27.400 francs en une semaine; Les Révoltés du Bounty, 24.000 francs en une semaine; Rose Marie, 26.000 francs en une semaine; Pas de pitié pour les Kidnappers, 23.500 francs en une semaine; Jenny, 24.000 francs en une semaine. Cette salle passe les actualités en pre- mière vision. Gros Succès du ROI à Toulouse Durant sa première semaine d'exclusivité, Le Roi, le grand film mis en scène par Pierre Colombier, obtint (aux Variétés) un énorme succès et fit enregistrer à cette salle des résultats financiers intéressants. Certains passages de cette production fu- rent marqués de fréquents applaudisse- ments. Le film a été maintenu une deuxième se- maine. Dans un prochain article, nous donne rons les résultats définitifs de cette bande Roger Bruguière. Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 el 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'Importe - quelle émulslon positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. :RANCE EUROPE I L M L'HOMME SANS CŒUR Qui sortira au PARAMOUNT le 4 MARS 1937 PARIS : 120, RuedeLaBoètie Tél. : ELYSËES 30-50 BORDEAUX : 61, Rue Judaïque AMSTERDAM : 2 9 8, Heerengracht Qui sortira au PARAMOUNT le 4 MARS 1937 PIERRE RENOIR marie glory Un film d'Alfred M ACHARD - Réalisation de Léo JOANNON JACQUES BAUMER LUCIENNE LEMARCHAND et AIMOS 1IXIZII ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/\PHIE SE iiiiii: ♦♦♦♦♦♦♦♦♦* TABLEAU DE TRAVAIL DE JOINVILLE Yoshivara Real.: M. Ophùls. Pr.: Milo Filins. Ignace Real.: P. Colombier. Pr.: D'Aguiar. La Chèvre aux Pieds d'Or Real.: J. P. Paulin. Pr. : Pathé Consortium. La Dame de Pique Real.: F. Ozep. Pr. : General Productions. NEUILLY Le Concierge revient de suite Pr.: F. Rivers. O N TOURNE BILLANCOURT La Grande Illusion. Real.: .1. Renoir. I>r. : Sté Real. d-'Art. Ciném. Les Sept Perles de la Couronne Real.: Chr. Jaque et S. Guitry. Pr. : Sandberg. Ed.: Tobis. COURBEVOIE La Belle de Montparnasse l'r.: Cammaee. EPINAY (Eclair) Et avec ça, Madame? Real.: René Sti. Pr. : Diana Films. VILLETTE Cindérella Real.: P. Caron. Pr. : P. Caron. FRANÇOIS I Sûreté Nationale Real.: W. Kapps. EN EXTERIEURS Arsule (Regain) Pr. : M. Pagnol. Les Hommes sans Nom Real.: .T. Vallée. Troïka Rouge Real.: .T. Dréville. Pr. : C. F. C. A L'ETRANGER Le Tombeau Hindou Aux Indes. Film parlé français. BERLIN Charité Pr.: A. C. E. LONDRES La Chaste Suzanne Real.: Berthomieu. FILMS TERMINÉS ET AU MONTAGE Marthe Richard Pr. : Hakim. Real.: R. Bernard. La Nuit de Feu Real.: M. L'Herbier. Pr. : Sédif. Boissière Real.: Rivers. Pr. : Rivers. A nous deux Madame la Vie Real.: Yves Mirande Pr. : Eden Production. Arsène Lupin Real. : Diamant-Berger. Pr. : Delac. L'Amour veille Real.: II. Roussell. Pr. : M. Orienter. Ma Petite Marquise Real: Péguy. Pr. : Péguy. La Tour de Nesle Real.: G. Roudès. Pr. : Ralisbonnc. Blanchette Real.: P. Caron. Pr: Lévy-Strauss. Via Buenos-Aires Real.: Kirsanolï. Pr. : Film Azur. La Course à la Vertu Pr.: Max Lerel. Partie de Campagne Real.: J. Renoir Pr. : Braunberger. Aventure Hawaïenne Real.: Leboursier. Pr. : Ciné Films. L'Homme sans Coeur Pr. : France Europe Les Dégourdis de la II' Real.: Ch. Jaque. Pr. : Lehmann. Mademoiselle Docteur Real.: G. W. Pabst. Pr. : Trocadéro. Trois dans un Moulin Real.: P. Weill. Roger Karl et Georges Prieur dans L'Homme à abattre Trois Artilleurs dans un Pension- nat Real: R. Pu.jol. Pr. : Vondas. Boulot Aviateur Real :. M. de Canongc. Pr. : Trianon Filins. Rendez-vous Champs-Elysées Real.: Jacques Houssin. Pr. : Jean Berton. Le Secret d'une Vie Real.: Jean Choux. Pr. : Tobis. Le Choc en retour Real.: Mouca et Keroul. Pr. : Charles Bauche Ceux de la Mondaine Real.: Ch. iChamboranl Bernheim. Pr. : Dolbert. Morsieur Bégonia Pr. : HUgon. Femmes Real.: Bernard Roland. Pr. : Spardice. FILMS TERMINES A L'ETRANGER BERLIN La Griffe du Hasard Concert à la Cour Pr.: A. C. E. cl M. COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre, 130, PARIS Tél. t GUTENBERG 15-11 et 15-12 COPIE DE DÉCOUPAGES | 2 FRANCS LA PA6E LIVRAISON EN VINGT-QUATRE HEURES ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 17 FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA PRODUCTION FRANÇAISE par Lucie DERAIN. LES FILMS QUI SONT ANNONCÉS Katia Pi\: Algazy. Banzaï Real.: Granowsky. Ed.: Eclair Journal. Aloha le Chant des Iles Pr. : C. F. C. La Symphonie Fantastique Pr. : Jaquel ux. Le Passager Pr. : France Europe Film. Je Plaide non Coupable Pr. : Franco London Films. Sarajevo Ed.: Transat Film. La Sonate à Kreutzer Pr. : Forrester-Farant. Le Courrier de Lyon Pr. : M. Lchmann. La Dame de Malacca Pr. : O'Connell-Lourau. French Cancan Pr. : O'Connell-Lourau. Le Fauteuil 47 Pr. : Rivers. Maxime La Citadelle du Silence Pr.: Sédif. Une Femme dans la Tourmente Pr. : Pan Ciné. Colonel Shaw Pr. : de Moussac. Sous les Ponts de Paris Pr. : Lévv Strauss. Trois Heures à vivre Pr. : Pathé Consortium. La Caravane des Dieux Pr.: D. P. F. Une des scènes capitales de Arsène Lupin détective que Henri Diamant-Berger vient de terminer avec le concours de Jules Berry et Signoret Kamiano Real.: P. Mesnier. Le Corrupteur Real.: L. Moguy. Pr.: Hermès. Jean Bête le Tambourinaire Pr. : Braunberger. Trois de Saint-Cyr Real.: Chr. Jaque. Pr. : Calamy. Abus de Confiance Pr.: C. C. F. C.-Udif. La Madone des Sleepings Ft.: G. G. Films Le Passsger Pr. : Sigma. Feu Pr. : F. C. L. Graine au Vent Real.: J. Mils. Pr. : Elyséa Film. Sarati le Terrible Pr. : Hugon. Le Joueur Nuits de Prince Pr.: Tobis. Les Secrets de la Mer Rouge Pr. : J. Berrone. Leviathan Real. : M. Carné. Le Patriote P.: F. C. L. Nostalgie Pr.: Milo Films. Jean Jaurès Pr.: P. F. C. Un Carnet de Bal Real.: J. Duvivier. Pr. : Sté « Un Carnet de Bal ». La Nouvelle Aurore Pr.: D. P. F. Les Pirates du Rail Pr. : Frogerais. La Rouquine Pr. : Sté Real. d'Art. Ciném. Le Merveilleux Mensonge de Nina Petrovna Pr. : Solar. FILMS E N PREPARATION ON PREPARE Le Treizième Juré Pr. : Daven. Son Premier Crime Real.: Marcel Carné. Pr. : Corniglion-Molinié. Mirages Pr. : Juven. DERNIÈRE HEURE ON PREPARE Travail. D'après Emile Zola. Légion d'Honneur (Dereumaux) Ne tuez pas Dolly (Astor-Film) Les Hommes sans Nom Real.: J. Vallée. Ed.: Self. Double Crime sur la Ligne Magi not Pr. : Gandéra. Le Messager Pr. : Albatros. L'Homme de Damas Pr.: W. Rozier. Marseillaise De J. Renoir. ^EC-ISTRE^^ STUDIOS -PRISE/DE VUE - SYNCHRONISATION 3B^ ET 5 , B? D'AURELLE DE PALADINES PARIS_XVIIe TEL.GALVANI 53 49 FILMS FRANÇAIS PREPARES A L'ETRANGER BERLIN Galéjade Pr.: A. C. E. TIRRENIA Le Voleur de Femmes Real.: Abel Gance. DERNIÈRE HEURE Le Poisson Chinois Pierre Billon tourne les pre- miers extérieurs. JEAN DREVILLE TOURNE A MEGEVE Jean Dréville, qui devait pri- mitivement tourner les exté- rieurs de Troïka (Sur la Piste Blanche) dans le Tyrol autri- chien, a préféré les belles pen- tes neigeuses de Mégève, où il se trouve actuellement avec ses principaux interprètes : Jean Murât, Charles Vanel et Jany Holt. le ♦♦♦♦♦♦♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Compositeurs de Musique et Producteurs de Films L'attention des gens du métier semble avoir été attirée par an de nos articles, dont la conclusion était qu'on peut prévoir le moment oii il ne s'agira pins pour les jiro- dncteiirs a'e films de s'assurer des compo- sitions musicales, mais aux compositeurs de s'assurer l'insertion de leurs œuvres dans un film s'ils veulent en loucher des droits ré- munérateurs. A ce sujet, il y a lieu de distinguer dans les films, deux sortes de musiques: 1° Les numéros spéciaux (Gars de la Ma- rine, Cucaracha, Continental); 2" La musique de fond. Indiquons qu'entre les producteurs fran- çais et les grands producteurs américains, la situation est entièrement différente : La maison américaine prévoit la produc- tion rationnelle des trente ou quarante films de son année. Son directeur musical s'assure, là où il peut les trouver, les meilleurs numé- ros spéciaux existants correspondants aux besoins de sa maison. Pour la musique de fond, il n'a guère qu'il puiser dans sa biblio- thèque les airs appropriés. Au contraire, le producteur français (qui opère généralement sur un seul film à la fois) s'adresse directement ci un compositeur eu bien pour des raisons commerciales à un éditeur qui lui amène un musicien chargé de comj)oser le tout. Le musicien choisi fait évidemment une affaire, mais son dé- sir naturel de caser ses propres ours a fata- lement pour résultat de priver la production d'airs de valeur que d'autres auraient pu composer. De sorte que, sauf le cas excep- tionnel où un certain air a déjà acquis par ailleurs une valeur commerciale telle qu'un producteur fasse un film en le prenant pour thème (Madame la Marquise), la musique reste dans le film français un élément doni la valeur est fonction de celle d'un seul in- dividu. C'est ce qui explique (vu la difficulté de faire « sortir » un air autrement que pur le truchement de l'écran) que les compositeurs français dépourvus d'attaches cinématogra- phiques soient acculés à une situation dif- ficile, et que les éditeurs hésitent à prendre leurs œuvres. — Maxime Lévy. Paul fejos entreprend une grande Expédition La Société Svensk Filmindustri de Stock- nom nous informe qu'elle vient d'envoyer une expédition au Siam. New Guinea et quelques îles au nord de Queensland. Le chef de l'expédition est le docteur Paul Fejos. qui sera accompagné par un opéra- teur de prises de vues et un ingénieur du son. On estime que l'expédition durera en- viron deux années; son but est de tourner plusieurs films documentaires sur des régions pour ainsi dire inconnues. L'expédition s'est embarquée le 24 cou- rant pour Colombo et Ceylan. où les pre- miers films seront tournés. Elle se rendra ensuite à Singapour, Bangkok, puis elle ga- gnera le Siam du Nord, où le vrai travail commencera . ■ Le Cirant new-yorkais de H. K. 0. vient de traiter La Kermesse héroïque pour ses 42 s(dles. Le film sortira en première semaine dans 21 salles. Paul Muni dans le fi!m Warner On a tué. "Pépé le Moko" sera présenté à Londres à l'occasion des fêtes du couronnement Nous apprenons en dernière heure que le Curzon, la grande salle d'exclusivités de Londres, vient de s'assurer le film Pépé le Moko pour le présenter à l'occasion des fê- tes du couronnement. ■ L'Amérique annonce que Harry Baur irait à Hollywood au printemps prochain pour tourner deux films. M Les Mystères de Paris, film français, passera prochainement au Cinéma Paris, à Xew York. ■ La Croisière Jaune, Les Films sur la Comédie-Française et Prenez garde à la peinture continuent leur carrière en U.S. A. M. Granier a réalisé les Costumes historiques de "La Tour de Nesle " L. Granier, dont le goût, le talent et le souci de l'exactitude ont établi la solide renommée pour tout ce qui concerne la reconstitution des costumes d'époque a con- tribué, pour le film de Gaston Rondes La Tour de Xesle, à créer l'atmosphère mé- diévale exigée par le sujet. Pour Marguerite de Bourgogne, l'infidèle épouse de Louis le Hutin représentée par la belle Tania Fédor, il a fait exécuter de magnifiques et nombreuses toilettes spécia- lement combinées pour être mises en va- leur par la caméra. Les velours aux tons chauds, l'or, les brocards, alternaient dans des ensembles somptueux; amples robes, longs manteaux de cour, coiffures étranges. Le Roi, les seigneurs portaient également de riches costumes desssinés d'après les nom- breux documents qui enrichissent la biblio- thèque de L. Granier. Les biioux, les armu- res venaient des inépuisables collections qu'abritent les locaux de la rue Montaigne où sont installés depuis plusieurs mois les salons très modernes de cette ancienne mai- son. ...et ceux du "Collier de Perles" que réalisera Sacha Guitry Actuellement L. Granier étudie tout spé- cialement les costumes du Collier de Per- les, film une M. Sacha Guitry tourne à Bil- lancourt. Pour les multiples silhouettes qui défileront sur l'écran il prépare minutieuse- ment chaque toilette afin qu'elle s'adapte parfaitement au personnage. On peut être assuré qu'aucune erreur artistique, uu'aucun anachronisme fâcheux ne vien- dront troubler les scènes éblouissantes ré- glées par Guitry, scènes dont le charme sera accentué par des costumes étincelants et de bon goût. Une grande agitation a régné ces jours derniers rue Montaigne, tout ce que Paris compte de vedettes venait choisir et essayer les costumes préparés à leur intention poul- ie gala organisé par l'Union des Artistes au Cirque d'Hjver. -- G. T. Une vue d'ensemble du Studio Magic-City, belle salle de 700 places à louer pour présentations corporatives ou privées. S'adresser à ia Société Magic-City, 40, Rue François-I" flra m ma®* ^~Ç\v^ 'm va t-n- »^-' .p». • ▼ l ■* UN FILM MAGNIFIQUE PHOTOGRAPHIÉ AVEC LE NOUVEAU PROCÉDÉ TECHNICOLOR • Mise en scène de H EN RY K I N G : A ■•a** \ V y i mie fyu$ tel famomâ cfawiwûi AVEC m RAMONA La production qui soulève l'admiration du monde entier, est non seulement LE PLUS BEAU DE TOUS LES ROMANS D'AMOUR, mais aussi LA PLUS GRANDIOSE RÉUSSITE DANS LE DOMAINE DU FILM ,EN COULEURS. Incontestablement, RAMONA atteint à la perfection. Cette œuvre vibrante et sincère, animée par un couple idéalement assorti : la délicieuse LORETTA YOUNG et le séduisant DON ÂMECHE, a1 pour cadre l'éblouissante splendeur des sites californiens, fidèlement transmis par la magie du nouveau procédé technicolor. Jamais encore le génial réalisateur HENRY KING ne nous avait conduit à pareille fête : c est un enchantement, une féerie dont on garde un souvenir impérissable. PROGRAMMER RAMONA c'est vous assurer la fidélité de votre clientèle, et de brillantes recettes pour votre établissement. s Le Prologue de RAMONA est chanté par le célèbre ténor Miguel VILLABELLA, de l'Opéra. CINE 21 R£Pfl,E :iIXIIITTXTTTTTTTTTTTYTl Le Cinéma et le Sport Le rôle des Actualités JOSSKMX Ce comique fantaisiste qui participa à de nombreuses revues de music-hall, parmi lesquelles Parade de France au Casino de Paris, et à plusieurs opérettes dont la plus récente est Le Chant des Tropiques, jouée sur la scène du Théâtre de Paris, fait actuellement ses débuts devant la caméra. Nous verrons prochainement ce très populaire artiste dans Cinderella où, sous la direction de Pierre Caron, il crée un rôle très amusant auquel il a su donner une note très personnelle. Une nouvelle Agence de Distribution de Films à Marseille Ciné-Radius Marseille. — Les établissements «Radius» agents des appareils Universel, fournisseurs de fauteuils et de tout matériel pour le ci- nénia, viennent de s'adjoindre la branche film. La première sélection comprend : Paris avec Harrv Baur, La Rose Effeuillée et Le Docteur Cornélius. C'est M. Caillol, administrateur de la So- ciété Radius qui dirigera également Ciné- Radius et nous sommes certains que de vifs succès viendront couronner cette nouvelle agence de films qui doit transférer ses lo- caux, courant Mars, dans ceux occupés an- ciennement par la Société Haïk au Boule- vard Longchamp. E. Tosello. Jules Berry et Josseline Gaël interprètent l'excellent film policier Monsieur Personne Le cinéma a rendu d'immense services à la cause du sport. Les relations cinématographiques des grands événements sportifs constituent, cha- que semaine, la plus active propagande. l'n fait vient de se produire, qui place en toute première vedette le «Journal d'Actua- lité ». Il s'agit du match Marcel Thil-Lou Brouil- lard. Ou sait que la décision des juges ne donne pas satisfaction à tout le monde el qu'elle reste contestée. Elle donne lieu à de vives polémiques. Or, c'est à ce moment qu'intervient le cinéma. En effet, le combat fut filmé, et c'est l'écran oui permit aux membres de la Fédération Française de Boxe ainsi qu'à nos confrères de la presse sportive de se former une opinion. Nous n'avons pas à nous préoccuper de savoir si cette opinion vient confirmer ou infirmer celle de l'arbitre et des juges. Ce qui nous intéresse, c'est de constater que toute la nresse sportive établit son ju- gement sur ce film, ce qui vient, une fois de plus, démontrer la grande utilité des « Actualités » dans les différents domaines où s'exerce son activité. C'est un succès considérable pour la firme qui a « tourné » les différentes péripéties du combat. Les images fixées, ainsi, sur la pellicule, constituent des documents pro- bants, indiscutables. Tous ceux qui s'intéressent à l'art pugi- Iistique s'y rapDortent. France-Actualités- Gaumont a bien mérité des sportifs, et on peut regretter que la plupart d'entre eux négligent de citer cette firme au cours de leurs commentaires. C'eût été de bonne justice puisque c'est grâce à elle que la vérité pourra être éta- blie. — B. C. Le match, tourné dans son intégralité, de bout en bout, par les Diffusions Modernes et Ciné L'Auto et distribué par Gaumont- Franco-Film Aubert, est un document d'une valeur exceptionnelle qui a provoqué dans la presse une polémique sans précédent. Le match ayant eu lieu lundi soir, dès le lendemain le film était présenté à la presse, aux juges du combat et à Marcel Thil lui- même. Le journal L'Auto a organisé immédiate- ment un référendum auprès des spectateurs du «Ciné L'Auto», qui passe actuellement le film en exclusivité sur Paris. Au point de vue distribution, la Société Gaumont-Franco-Film-Aubert a réalisé un record de vitesse, puisque deux jours après le film était déjà traité dans les principales villes de France et d'Afrique du Nord, et soixante copies étaient en circulation. Pierre Billon en Bulgarie (De notre correspondant particulier.) Pierre Billon qui a réalisé le film .4» Service du Tzar, séjourne actuellement en Bulgarie. Il est accompagné de l'opérateur Toporkofi'. Pierre Billon tourne d'importants exté- rieurs de neige dans la montagne et dans le Rilsky monastère pour Le Poisson Chinois. A l'occasion de l'ouverture du Cinéma Slavienska Besseda, on a présenté le film français Xitchevo. — M. E. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME R^PHIE gXTXXXXXXXXXXXYXXXTXIXTl ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Ramona Drame en couleurs doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : Henri/ King. Auteur : Helen Hanter. Dialogue français : ./. Mon- te ux. Interprétation : Loretta Young, Pauline Frederick, Don Amè- che. Kent Taylor, Jane Dar- ivell, Katherine de Mille. Studios : Fox Hollywood. Doublage : Fox Saint-Ouen. Enregistrement : Western Elec. Production : Darryl Zanuck. Edition : Twentieth Century Fox. CARACTERE DU FILM. — Le nouveau ci Ramona », par- lant, tourné en couleurs d'après un procédé Technico- lor perfectionné, apporte à la touchante histoire de la mé- tisse indienne Ramona et de son mari adoré, l'indien Ales- sandro, la grâce de paysages californiens teintés de cha- toyantes nuances. « Ramona » est une œuvre sentimentale, aérée par de nombreuses scè- nes tournées en pleine Cali- fornie dans des vergers, des pâturages, des collines à l'ho- rizon infini. Ce film doit émouvoir la majeure partie du public sensible aux belles histoires d'amour et à des hé- ros beaux et touchants com- me ceux que font vivre Lo- retta Young et son beau par- tenaire : Don Amèche. SCENARIO. — Ramona, qui a été élevée par Doua Moréno, s'éprend d'an bel indien venu commander la tonte des mou- tons ci sa troupe de bergers. Ramona apprend qu'elle est mé- tisse d'indien. Elle n'hésite plus et se laisse enlever par Alessan- dro qu'elle épouse. Nous som- mes en Californie en 1870. Les Américains ont acheté ces vas- tes et riches territoires. Ramo- na et son mari sont chassés de leur modeste domaine. Alessan- dro est tué. Ramona trouvera re- fuge auprès de son compagnon d'enfance. Don Felipe, fils de Doua Moréno. TECHNIQUE. — La douce et jolie histoire d'un amour fidèle et passionné contée par Henry King dans de purs et harmo- nieux paysages Californiens est embellie par la couleur, qui fixe ici des taches vives ou des ho- rizons bleutés séduisants. Peut- être le procédé laisse-t-il encore trop d'ombres fausses, mais il permet d'obtenir des fonds de paysages presque miraculeux et des scènes de nuit saisissantes. Le film coule et charme. Le dia- logue français est aussi frais que l'idylle de ces deux beaux en- fants de la nature personnifiés par Loretta Young et Don Amèche. Pauline Frederick, qui fut une grande tragédienne de l'écran muet, affirme ici sa vi- gueur dramatique. — x. — L'Homme de nulle part Grande comédie parlée en français (G) Origine : Franco-Italienne. Idéalisation i Pierre Chenal. Adaptation: A. Salacrou. Auteur: Luigi Pirandello. Dialogues : Roger Vitrac. Décorateur : Fiorini. Interprétation : Pierre Plan- chai', Isa Miranda. Ginette Le- clerc, C. Barbier-Krauss, Ca- therine Fonteney, Maximilien- ne. Alcover, Margo Lion, Le Vigan, Douking, Sinoël, Gran- val, Génin, .1. Hebey. Studios : Cinés de Rome. Enregistrement : R.C.A. Phot. Production : General Produc- tions. CARACTERE DU FILM. — Voici un film ravissant. Qu'on ne s'y trompe pas, « L'Homme de nulle part », quoique ins- piré par un dramaturge ita- lien, et enveloppé de la beau- té de paysages d'Italie, est un film qui possède la disci- pline, la grâce et la mesure françaises. C'est la première fois que je peux intégrale- ment louer un film de Chenal qui, jusqu'à présent, me pa- raissait travailler plus en arti- san qu'en artiste, même quand ii réalisait des œuvres de qualité. » L'Homme de nulle part », qui est composé sur le thème libre, fantaisiste et d'une séduisante étrangeté de Luigi Pirandello : « Feu Ma- thias Pascal », possède, outre les personnages de ce drame satirique et malicieux, un charme, une émotion, un sen- timent constamment mêlés d'humour sous-jacent, hu- mour foisonnant mais discret. Par touches et par nuances, l'intrigue et ses meneurs de jeu vont au dénouement à travers des réseaux subtils et correspondants de phrases, Je mimiques, de poursuites et de feintes. On sait qu'il s'agit dans •< L'Homme de nulle part », de l'emploi que tire un homme, jadis timide et rê- veur, d'une liberté acquise par suite d'une fausse identi- fication de cadavre. Ce qui ne se raconte pas, ou mal, c'est l'esprit du film tout entier, son atmosphère de fantas- tique et de poésie. Paysages, choses, êtres semblent mode- lés par un artiste à qui tous les procédés d'expression sont familiers. SCENARIO. — Mathias Pas- cal, dont la mère a été ruinée nar un intendant peu scrupu- leux, est l'époux de Romilda, fille de la Dame Pescatore, une harpie avare. Après la mort de sa mère bîen-aim.ée, Mathias erre dans la campagne puis gagne une ville où, au Casino, il gagne miraculeusement une énorme somme. Il revient (i Géromigno et là assiste à son propre enter- rement. Un vagabond a été trou- vé et, méconnaissable, a passé pour Mathias Pascal. Désormais, Pascal sera Adrien Meis, et il vient vivre ci Rome, d'abord à l'hôlel, puis dans l'étrange pension Paléari où vit Mlle Caporale, une libre créature; Lise, une fille ravissante; son fiancé, le comte Papiano, et le tuteur de Lise, patron de la pension; Papiano qui sent Lise attirée par le beau Meis décou- vre qu'il y a un mystère en lui. Il l'épie et lui dérobe même sa fortune, qu'Adrien Meis se fait restituer. Puisqu'il ne peut épou- ser Lise, il revient ■ COMPLETEZ vos PROGRAMMES AVEC " LE CHOIX VARIE DE NOS COURTS MÉTRAGES ET DESSINS ANIMÉS EN COULEURS tous Iilms de qualité exceptionnelle et d'un ATTRAIT CERTAIN pour votre public qui sont à votre disposition dans toutes nos Agences DEMANDEZ EGALEMENT NOS ATTRACTIONS EN DEUX PARTIES EN COULEURS telles que : PRINTEMPS AUX PAYS-BAS TERRE SANS HOMMES VENDEZ EN CHANTANT LA RELÈVE DE LA GARDE TOUJOURS EN TÊTE DE LA PRODUCTION MONDIALE ! WARNER BROS. FIRST NATIONAL FILMS. Inc PARIS : 25, rue de Courcelles (8e) BRUXELLES : 24, rue Dupont. STRASBOURG : 5, rue de l'Aimant. GENÈVE : 4, rue du Rhône. LYON : 98, rue de l'Hôtel-de-Ville. LILLE : 9, rue des Ponts-de-Comines. MARSEILLE : 15, boulevard Longchamp. BORDEAUX : 87, rue Judaïque ALGER : 16, rue Docteur-Trolard. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR R/VPHlt SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TECHNIQUE ET MATERIEL NUMÉRO 956 du 26 FÉVRIER 1937 == Publié sous la direction technique de A. P. Richard Abonnement spécial aux douze numéros annuels contenant TECHNIQUE ET MATERIEL FRANCE et Colonies: 50 fp. ÉTRANGER (Union Postale): 75 fr. Autres Pays: 85 fp. LA CONFECTION DU FILM LE DEVIS PREALABLE C'EST EN FRANCE QUE L'ON REALISE LES MEILLEURS FILMS AUX PLUS BAS PRIX ?ar A,p. richard L'examen des conditions du travail de production dans le monde montre que même aux Etats-Unis l'incohérence rè- gne en maîtresse. Les sommes perdues chaque année sont considérables, mais alors que les Etats-Unis, en raison de l'étendue de leur marché, récupèrent fa- cilement ces pertes, les pays européens accusent plus nettement les effets né- fastes de cette politique. Voici près de dix-huit mois qu'Autre et moi-même n'avons cessé d'écrire dans ce journal que la production anglaise courait à sa perte. La confession récente de Julius Hagen est venue apporter à notre thèse une éclatante confirmation. Elle est la preuve qu'on ne brave pas im- punément les lois de l'élémentaire bon sens, et que les prophètes qui se sont abattus sur la vieille Albion ont abusé de sa crédulité. Le fameux mirage du marché améri- cain qu'on tente de faire miroiter à nos yeux ne nous convainc pas, l'expérience pour d'autres marchés industriels nous ayant appris qu'un pays qui dispose de capitaux, qui a déplacé à son profit un axe industriel, qui travaille d'arrache- pied, n'est pas disposé à se laisser ra- vir la place qu'il s'est acquise. Nous sommes de ceux qui croient que le marché anglais exige une majorité de films dont le devis n'excède pas 1.500.000 francs. Ces conseils de prudence pourraient aussi être écoutés par la production al- lemande. Pour celle-ci, nous ne croyons pas, au surplus, que sa qualité médiocre tient au seul fait du départ des israéli- tes, mais qu'obligée de travailler en vase clos elle n'a plus les possibilités de comparer, d'amender ses films. La production allemande s'est aussi engagée sur la voie du devis cher, voie périlleuse dont on mesurera les néfastes effets dans ses futurs bilans. La production française qui, depuis deux ans, tient la deuxième place mon- diale, est loin d'être ce que souhaitent ceux qui croient aux vertus de l'organi- sation, mais elle a, pour la majorité de ses firmes, compris que les devis doi- vent être étudiés plus sérieusement qu'ils ne l'étaient au temps de la prospé- rité. Nous entendons souvent formuler de vives critiques contre les méthodes de production, sans que leurs auteurs aient soin de faire connaître leurs recomman- dations, ce qui laisse le problème dans son entier. C'est à ce problème que nous allons nous attaquer d'après des études per- sonnelles et d'autres parues aux Etats- Unis. Nous aurions voulu le faire plutôt, mais certains de ces documents dispa- rurent à cette époque, nous eûmes alors la vive surprise de constater qu'ils étaient « erreurs en plus » publiés dans un rapport imprimé sur papier officiel de la République. Que le distingué parlementaire qui les a utilisés veuille bien recevoir ici l'ex- pression de notre gratitude. Nous pou- vons, cenendant lui signaler que si nous n'aimons pas boire dans le verre des au- tres, il nous est désagréable de voir ceux-ci agir envers nous comme nous n'oserions le faire envers eux. Les chiffres et pourcentages communi- qués devraient être ajustés aux nouvel- les conditions économiques, c'est pour- quoi nous éviterons de les citer, pour nous livrer à l'examen du devis préalable d'un film. Dès que l'idée d'un film est mise à l'ordre du jour d'une firme, d'un particu- lier ou d'un commanditaire, les frais courent et ne s'arrêteront qu'avec la remise du négatif au distributeur ou se- lon les formes d'une combinaison quel- conque. Ainsi que nous l'avons déjà dit : il existe douze postes principaux, ce sont : 1. Les frais de bureau : 8 postes; 2. Le manuscrit . 8 postes; 3. La musique : 10 postes; 4. Les appointements : 25 postes; 5. La technique : 20 postes; 6. Le studio : 22 postes principaux à détailler; 7. Les assurances : 1 poste; 8. La régie : 7 postes; 9. Les costumes : 6 postes; 10. Les extérieurs : 7 postes. 11. Les impédiments : 7 postes. 12. Les acteurs : 9 postes. Soit 129 postes auxiliaires. FRAIS DE BUREAU 1. — Location local. 2. — Administrateur du film. 3. Frais Généraux, lumière, chauffage, téléphone. 4. — Salaire sténographe. 5. Salaire comptables et employés. 7. — Transports. (i. — Fournitures et timbres. 8. — Divers. MANUSCRIT 9. Scénario, droits d'auteurs. 10. — Continuité (la continuité esl géné- ralement faite par le découpeur). 11. — Dialogue 12. — Découpage. 13. — Frais de copies. 14. Frais de recherches. 15. — Frais dv 16. Maquette :des de scénario (voir Studb a décorateur individuel. MUSIQUE 17. — Droits. 18. — Orchestration. 19. — Copies de partition. 20. — Orchestre. 21. — Salaires, directeur de la musique. 22. — Sonorisation, location salle. 23. — Eventuellement location matériel, lecture doublage Delacommune ou Similaire. 24. -- Sonorisation bruits. 25. — Sonorisation orchestre. 26. - Conseiller musical. APPOINTEMENTS 27. — Superviseur. 28. — Directeur de production. 29. — Metteur en scène. 30. — Premier assistant metteur en scène. 31. — Deuxième assistant metteur en scè- ne. 32. — Opérateur-chef. 33. — Opérateur. 34. — Assistant-operateur. 35. - Deuxième assistant opérateur. 36. -- Opérateur pour truquages, maquet- tes, etc.. 37. -- Script-girl. 38. — Monteur sonore. 39. -- Aide monteur sonore. 40. — Photographe. 41. — Régisseur général ou de plateau. 42. — Régisseur d'extérieurs. 43^ -- Maquilleur-chef. 44. -- Aide maquilleur. 45. — Coiffeur. 46. — Accessoiriste-chef. 47. — Aide-accessoiriste. 48. — Habilleuse. 49. — Costumière chef. 50. — Aide-costumière. 51. — Divers et suppléments pour retards. TECHNIQUE 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. 71. 72. 73. 74. 75. 70 70 Calcul du métrage utile : image coefficients 5, fi. 8, 10. Son coef- ficients 3, 5, 6. Film négatif image à 3 fr. 25 le mè- tre (selon fluctuation du change). Film négatif son à 1 fr. 25 le mètre (selon fluctuation du change). Développement négatif image à 1 fr. 10 le mètre. Développement négatif son à 0 fr. 9l) le mètre. Tirage à 2 bandes, Images 1 fi- le mètre. Tirage à 2 bandes, Son à 1 fi- le mètre. Truquages, images, le mètre. Truquages fondus, le mètre. Truquages enchaînés, le mètre. Une copie standard (son et images) 2 fr. 20 le mètre. Titres spéciaux. Mélanges sonores électriques, le m. environ. Pellicule silence, 2 fr. le mètre. Tirage de ces mélanges, 2 fr. 20 le mètre. Procédé par transparence. Scènes ajoutées venant de filmothè- que, 50 fr. le mètre environ. Re-recording électrique, film non compris. Une copie lavande pour futur con- tretype pour étranger. Photos, plaques, épreuves. Location d'appareils supplémentai- taires sonores. Location d'appareils supplémentai- taires muets. Location matériel, grues, chariots, plate-formes. Montage sonore, location 8 semai- nes à ou à forfait. CINE FR RAPHIE "SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 76. — Monteur ou monteuse, 6 à 8 semai- nes, forfait ou à la semaine. 77. -- Aide, 4 semaines à 78. - - Frais divers de montage, prépara- tion. 79. Frais divers, taxis, pourboires, heures supplémentaires. 80. - - Une copie de présentation, le mè- tre STUDIO 81. Un grand et un petit studio alter- ternés (par exemple), 17 jours plein travail, 4 jours de démon- tages spéciaux, total 21 jours, soit 3 semaines environ. Forfait fr. Détail : 81 b. -- Occupation grand studio travail sonore. c. - Occupation grand studio travail muet. d. Montage décors. e. - - Démontage décors. /'. - Occupation petit studio, travail sonore. 0- — Occupation petit studio, travail muet. h. - Montage. i. — Démontage. /. -- Supplément montage et démonta- ge praticables, etc.. (Le chapi- tre praticables est extrêmement important; il n'est presque ja- mais prévu). — Lumière : moyenne 500 kwh par jour. Prix à forfait du kwh com- prenant lampes et charbons. — Frais de Centrale. — Location de matériel supplémentai- re, cables. — Projecteurs, groupes. — Frais journaliers d'installation de la lumière. 87. — Camions électrogènes, location à l'heure de 100 à 125 fr. par ca- mion. 88. -- Frais supplémentaires pour prises de vues extérieurs (électricité). 89. — Décoration, projets, frais prépara- tion. — Décoration, maquettes (maquettes décors et maquettes d'études de mise en scène peuvent être effec- tuées au chapitre manuscrit). 82. 83. 84. 85. 86. !lll 91. — Décoration, décors à forfait ou dé- taillés. 92. - Suppléments décors. 93. — Projection journalière : grande sal- le, l'heure 80 à 100 fr., deux se- maines, 2 h. par jour ou forfait. 94. - - Petite salle, l'heure 40 à 60 fr : six semaines à 1 heure par jour ou forfait. 95. — Main-d'œuvre du plateau : électri- ciens. 96. — Main-d'œuvre du plateau : machi- nistes. 97. — Main-d'œaivre du plateau : manœu- vres. 98. — Suppléments : après les heures nor- males. 99. — Repas personnel studio, production, pourboires pour certains collabo- rateurs. 100. Supplément de main-d'œuvre. 101. -- Matériel supplémentaire pour cer- taines scènes. 102. — Divers. ASSURANCES ( I ) 103. -- 2 vedettes, 1 metteur en scène de- vis environ 1.200.000 : a) 1.200.000 x k = 15.84 .. 19.000 b) Négatif 2 mois 1.200.000 x 3.75 4.500 c) Loi 400.000 x 1 4.000 d) Timbre 400.000 x 2 . . 800 Impôts 2.100 Total 30.400 104. -- Ristourne s'il n'y a eu au- cun sinistre sur vedettes et metteur en scène .... 2.850 27.550 105. — Supplément pour deux mois et demi, assurances néga- tif et contretype 2.000 29.550 106. — Assurances spéciales pluie, appa- reils spéciaux, etc.. REGIE 107. — Location et fabrications d'accessoi- res. 108. — Pertes et dégâts aux accessoires (peut s'assurer). (1) Ces chiffres ne sont plus valables depuis quelques mois; voici les nouveaux : 2 personnes assurées pour 3 semaines K = 1.93 % du devis » 3 » K = 2.28 % » » 4 » K = 2.60 % » » 4 » K = 2.95 % » » 4 » K = 3.20 % » » 5 » K = 3.55 % » 25.000 francs de franchise en cas de sinistre. 20 % de bonification s'il n'y a pas de sinistre, mais ristournés sur la production suivante. Ces chiffres ne sont que chif- fres de base. [Chiffres communiqués par M. Dessenon du Cabinet Diot). 3 » » 4 » » 5 » » 5 » » 5 » » FOURNITURES GENERALES CINÉMATOGRAPHIQUES Téléphone! BOTZARIS 19.26 Chèques Postaux 396.38 Il -13. E. STENGEL Faubourg Saint-Martin PARIS F<5 pt a rue Planchettes à tickets, a monnaie. Tiques de corroie S C EÎÎÎUILSL cUchrs d? Publicité (Livraison rapide et soignée). Bandes annonces (en stock et sur commande). TICKETS. Cartes de sertie. PAPIER fond d'affiches. Bandes encadrement. Vestiaire. NUMEROS de FAUTEUILS. Cendriers de luxe et réversibles. Appareils « Loué ». Punaises-aiguilles pick-up-Pathéine. Zapon-parfums. Huiles à parquet. Huile spéciale pour chronos. Courroies. Pièces détachées pour appareils et PATHE. GAUMONT SEG 29 et 31-CM-CMCB » — ..■ '.. ' ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE m FR R/\PHIt SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 109. — Location de meubles et achat. 110. — Revente de meubles. 111. — Revente de décors spéciaux. 112. — Location animaux, frais d'entretien. 113. — Petite caisse. ROBES ET COSTUMES 114. — Location de costumes. 115. — Fabrication de costumes. 116. -- Accessoires divers, achat. 117. — Accessoires divers, location. 118. — Pertes et dégâts (peut s'assurer). 119. — Revente. EXTERIEURS 120. — Frais de transport troupe. 121. — Frais de voitures, cars, camions. 122. — Indemnités journalières. 123. — Repas en extérieurs. 124. -- Hôtels en extérieurs. 125. — Droits pour tourner, parcs, pour- boires, taxes municipales. 126. — Divers. IMPEDIMENTS 127. — Revente de matériel. 128. 129. 130. 131. 132. 133. Pertes et dégâts de matériel (assu- rances). Publicité presse quotidienne. Réceptions de presse. Annonces dans corporatifs. Royalties. Impôts, taxes diverses. ACTEURS 134. — Vedettes : femmes. 135. - Vedettes : hommes. 136. - Grands rôles : femmes. 137. Grands rôles : hommes. 138. - Petits rôles : femmes. 139. — Petits rôles : hommes. 140. -- Figuration : femmes. 141. — Figuration : hommes. 142. — Suppléments pour retard par caté- gories. Il est à remarquer que certains cha- pitres peuvent recevoir de petites modi- fications, soit qu'on ait traité en bloc pour plusieurs postes, soit qu'on préfère confier à un tiers une partie du travail. Cette dernière manière s'applique, par exemple, à la musique, aux maquettes de la décoration, aux costumes. Le devis proposé contient à peu près tous les postes que doit prévoir un bon administrateur. Il se peut que certains d'entre eux ne soient pas obligatoires en raison de l'importance secondaire d'un film, où parce que plusieurs postes sont bloqués en un seul. Ce second cas, est à déconseiller, ce n'est qu'une solution paresseuse, et l'admission de comptes embrouillés qui font l'affaire de personnes qui ont intérêt à ce qu'on ne puisse voir clair dans la comptabilité. Le devis préalable peut devenir la partie contrôle du film, mais on n'a guère intérêt à procéder ainsi, puisqu'il existe l'organisation Chéret qui se charge de la comptabilité par le principe mécano- graphique. Le devis proposé, s'il est bien établi, sera le test comparatif dont la compta- bilité ultérieure démontrera le bon ou mauvais établissement. — A.-P. Richard. Nouveau Procédé R. C.A. La Société R. C. A. a fait, ces jours derniers, une démonstration particuliè- rement réussie de son nouveau procédé d'enregistrement à lumière ultra-violette au Cinéma Marignan. La séance était présidée par M. Roger Weil, de Pathé- Cinéma, lequel présenta à l'assistance M. Atkinson, de la R. C. A. de Londres. Ce dernier donna un court aperçu de la genèse du procédé, laissant à un ingénieur le soin de fournir des rensei- gnements complémentaires aux audi- teurs. Le premier point à noter est l'absence presque absolue de bruit de fond, ce qui démontre l'efficacité de l'enregistre- ment double du track dit push-pull. Les principaux morceaux auditionnés furent une voix de chanteuse accompa- gnée par un piano, un morceau de vio- lon, et surtout une partie orchestrée destinée au prochain film de M. Rein- hardt. Ce morceau enregistré spécialement pour mélange est d'une qualité techni- que transcendante; à noter, d'ailleurs, que l'orchestration est faite avec une adresse extrême qui met encore plus en relief les qualités de l'enregistrement. Sans revenir sur les articles de notre ami Autre, qui expose dans l'article ci- dessous ce qu'est le nouvel R. C. A., voici ce que l'ingénieur en chef à ré- pondu aux questions posées : La lumière d'enregistrement est d'en- viron 380 de longueur d'onde, c'est-à- dire vers les raies H, et H du spectre, cela pour nous situer à peu près ce que doit être la lampe excitatrice qui éclaire l'oscillographe. Cette lampe fonctionne sous 7 amp. 5. Provisoirement, l'émulsion utilisée est du type ordinaire, mais une nouvelle émulsion plus sensible à l'U.V. sera pro- chainement mise en service. La copie est faite de préférence en lumière U. V. La courbe de réponse générale est coupée vers 9.000 périodes, plutôt un peu en dessous, cela est d'ailleurs con- forme à ce que font toutes les grandes marques. La courbe va de 30 à 10.000 périodes, sauf coupure dans les hautes comme il est mentionné. L'amplificateur donne une différence minime de 0,2 dé- cibels entre les deux extrémités du spectre sonore. L'atténuateur des hautes entre 5.000 et 10.000 peut atteindre 9 décibels à cette dernière fréquence. La mise au point, impossible à faire avec la lumière ultra-violette, est con- trôlée par l'artifice d'un écran rouge foncé. Une des particularités intéressantes pour l'ingénieur est l'emploi d'un indi- cateur de volume à lampes de néon (10 lampes) 3,2 ampères 6,3 volts. Les pe- tites différences de volume sont parfai- tement visibles sur l'indicateur de vo- lume. Le double triangle nécessaire pour le track push pull est enfermé dans un con- densateur. Pour résumer, notons un nouveau bond en avant de la technique sonore. A. P. R. sur techniaues l'Enregistrement R. C A. ultra-violet0 a) Théorie de l'enregistrement photogra- phique du son. On sait que — idéalement — l'enregistre- ment photographique du son par densité fixe (1) Traduction d'un rapport présenté au Congrès de Printemps de Chicago de la S.M.P.E. par Mr G. L. Dummick, ingénieur à la R.C.A. Manufacturing Co, Camden (New Jersey). est réalisé en formant d'une ligne de lumiè- re, une image, de largeur infinitésimale et de longueur variant avec le temps, sur une bande photographique se déplaçant d'un mouvement uniforme. Cette bande se déve- loppe en noir pour toutes les parties — et seulement pour ces parties-là — qui ont été exposées par ligne de lumière. S'il est facile pour l'esprit de concevoir ces conditions if' on ne doit pas ou- blier que les enregistrements réels doivent être faits avec des appareils matériels et sur une bande photographique matérielle. Aussi l'exécution réelle de cet enregistre- ment est entachée d'erreurs et de difficultés provenant des moyens matériels employés. La nature des exigences d'un système d'enregistrement idéal se résume dans le pouvoir se résolution de l'appareillage utili- sé et dans le pouvoir de résolution de la IV ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ bande photographique. C'est-à-dire que l'on doit trouver le moyen de produire une image d'une fente, image qui soit infinitési- male ou au moins extrêmement étroite. Ce- la ne peut être réalisé qu'avec un système optique de très haut pouvoir de résolution. En outre, l'on doit avoir une bande pho- tographique qui enregistre l'impression de cette image avec une fidélité parfaite, ce qui veut dire que la bande doit avoir éga- lement un très haut pouvoir de résolution. b) Les améliorations possibles. Les améliorations continuelles de l'enre- gistrement à surface variable (densité fixe) au cours des années passées ont permis d'obtenir des systèmes optiques si parfaits, que, en dépit des perfectionnements des émulsions photographiques utilisées pour l'enregistrement sonore, peu d'amélioration a été obtenue par l'augmentation du pou- voir de résolution des systèmes optiques. La qualité des systèmes optiques ayant atteint un maximum, la seule amélioration possible de l'enregistrement ne pouvait donc plus être obtenue qu'en essayant d'augmen- ter le pouvoir de résolution de l'émulsion photographique. C'est de ce côté que les re- cherches ont été poussées. On savait depuis longtemps qu'il serait impossible de perfectionner l'enregistre- ment sonore si l'on n'augmentait pas le pou- voir de résolution du film. Mais les possi- bilités d'amélioration dans d'autres direc- tions furent suffisantes pendant plusieurs années pour qu'on laissât de côté la ques- tion du pouvoir de résolution du film. Récemment, les laboratoire R.C.A. Photo- phone de Camden sont revenus à cette question et c'est de là qu'est né l'enregistre- ment R.C.A. Ultra Violet. c) Inconvénients de l'enregistrement en lumière blanche. Considérons ce qui se passe dans l'émul- sion du film quand on enregistre de la fa- çon habituelle. L'image de la fente d'enregistrement a été déjà réduite en largeur à 1/60" de milli- mètre pour diminuer les effets de la fente dans les hautes fréquences. Mais comme l'épaisseur de l'émulsion est de 1/20 mm. et que cette émulsion est d'une matière trans- lucide et diffusante, il est impossible de restreindre la diffusion de la lumière dans l'émulsion aux dimensions de l'image de la fente. Ces raisons sont exposées clairement par la figure (?) qui représente une coupe ver- ticale du film et du faisceau de lumière d'enregistrement - à l'échelle. La lumière qui tombe sur l'émulsion est immédiatement diffusée et les parties du film se trouvant autour des limites du fais- ceau lumineux sont également impression- nées. L'intensité du taisceau lumineux dé- croît au fur et à mesure qu'il pénètre dans l'émulsion, en raison de l'absorption, mais il a encore une valeur actinique considé- rable, quand il atteint la base du film. Une partie de la lumière est alors réfléchie sur la base du film et vient exposer le dessous de l'émulsion. De cette lumière, une partie seulement est réfléchie, mais cette nartie qui subit la réflexion totale donne du halo. Si l'on réussit à éliminer cette diffusion, et cette réflexion il est certain que le pou- voir de résolution du film sera augmenté dans de grandes proportions. d) Emploi d'une lumière chromatique ultra-violette. Cela a été réalisé en interposant un filtre sur le trajet de la lumière provenant de la R/VPHIÏ SE Schéma de l'enregistrement photographique du son Fig. 3 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ lampe incandescente d'enregistrement ou de la lampe de tirage du négatif du film. La courbe (A) (fig. 3), montre un tel filtre, laissant passer les ravons dans la bande 3.400 - 3.950 angstroms. La courbe (C) montre comment la sensi- bilité d'un film d'enregistrement sonore or- dinaire varie avec les longueurs d'onde. On peut voir que c'est l'énergie des longueurs d'onde comprises entre 3200 et 5200 ansg- troms qui contribue pratiquement pour ex- poser le film. La courbe (B) montre la transmission de l'émulsion, et a été obtenue en plaçant deux morceaux de film en contact, et en expo- sant l'un à travers l'autre. Il est très intéressant de noter que l'émul- sion transmet très bien la lumière des lon- gueurs d'onde plus grandes que 4300 angs- troms, mais absorbe complètement les lon- gueurs d'onde plus petites que 4000 angs- troms. En restreignant l'énergie lumineuse à la petite bande de la courbe (A), l'émulsion de- vient un filtre de forte absorption pour tou- te la lumière qui tombe dessus. Deux résultais impartants sont donc ob- tenus: d'abord, l'exposition de l'émulsion est réduite à sa surface, puisque l'énergie est absorbée avant (/ne la lumière puisse pénétrer très loin. Deuxièmement: aucune énergie lumineuse ne passe pratiquement à travers l'émulsion et il n'y a plus de diffu- sion, ni réflexion, ni halo. e) Avantages obtenus avec la lumière monochromatique ultra-violette. Le premier résultat est le plus important : il est clair que s'il était possible d'exposer une couche extrêmement mince et d'obtenir une densité suffisante, la resolution serait augmentée, parce qu'il n'y aurait plus que très peu de débordement de l'image. Dans l'enregistrement à surface variable, il est indispensable que l'émulsion soit suf- fisamment épaisse pour produire une den- sité de 1,5 quand tout l'argent de l'émul- sion est exposé. Les émulsions positives ordinaires ont environ trois fois trop d'argent. L'excès sert à augmenter la vitesse d'exposition et le contraste au dépends de la résolution. Quand une émulsion protographique est utilisée pour reproduire des variations bien nettes, comme dans le cas de l'enregistrement pho- tographique à densité variable, le contraste' est très important. Dans le cas du film à densité fixe il importe peu (1). L'utilisation d'une lumière composée d'une bande d'ondes de longueur restreinte, non seulement augmente le pouvoir de résolu- tion du film, comme il vient d'être expli- qué, mais améliore aussi le pouvoir de ré- solution du système optique, et par consé- quent la définition de l'image de la fente. Cette amélioration est double: d'abord, les pertes de définition de l'image dues à l'aberration chromatique sont réduites en utilisant une étroite bande de radiations, ensuite l'utilisation de courtes longueurs d'onde ultra-violettes réduit la diffraction sur la fente, et augmente donc le pouvoir de résolution optique. C'est un fait bien connu que le pouvoir de résolution d'un système optiaue est amélioré en réduisant la longueur d'onde de la lumière avec le- quel l'objet est éclairé. D'importants pro- grès ont été faits dans la microscopie grâce à ce principe. Fig. 4 Vues au microscope des pistes en lumière ordinaire et en ultra-violet (1) Cette affirmation de l'auteur du mé- moire demanderait à être vérifiée Bien que dans l'enregistrement du son, notre système optique soit juste l'inverse d'un microscope, puisque nous produisons une très petite image d'un grand objet, son pouvoir de résolution, et par conséquent, la définition de l'image dépend de la même façon de la longueur d'onde. La bande étroite de fréquences entre 3.400 et 3.950 angslroms est idéalement ap- propriée pour l'enregïslement sonore, par- ce que les radiations de cette bande de fré- quences peuvent être obtenus d'une lampe à incandescence, et aussi parce que le verre ordinaire de flint qui est utilisé nécessaire- ment dans les objectifs bien corrigés, trans- met cette bande. En d'autres mots, cette bande de longueurs d'onde peut être obte- nue d'une source de lumière ordinaire et transmise à travers un système optique or- dinaire. Les expériences ont prouvé que la lampe convenant le mieux était pour cette bande une lampe à incandescence recevant un courant d'environ 7 ampères 1/2 (2). f) Elargissement de la gamme de fré- quences. — Effet sur les hautes fréquences. La fig. 4, montre clairement les améliora- tions obtenues par la nouvelle méthode d'enregistrement de tirage avec la lumière ultra-violette. Les courbes du haut montrent les ef- fets de l'enregistrement et du tirage en lu- mière blanche. Les courbes du bas les améliorations obtenues en lumière ultra-vio- lette. La réduction des hautes fréquences ne CINE FR SOPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DANS VOTRE CABINE VOLETS AUTOMATIQUES SONT RÉGLEMENTAIRES SECURITE ABSOLUE Chez votre Revendeur habituel ou à : R. AYLMER I ngénieur-Constructeur 22, Rue Château-Landon, PARIS - X" Téléphone : NORD 98-59 provient pas seulement de la basse résolu- tion dans les enregistrements sonores. Une telle réduction peut venir aussi d'une transmission insuffisante des creux de l'inscription du positif, et des transmis- sions trop élevées des pointes de cette ins- cription. Quand la transmission des creux et des pointes n'est pas égale le son des hautes fréquences dont l'amplitude varie à une fréquence trop basse ne peut pas être repro- duit sans reproduire également la fréquen- ce de la variation de l'amplitude. Cela donne un son faux, qui n'existait pas du tout à l'origine et qui se remarque no- tamment dans les lettres sifflantes et dans les sons métalliques, comme un entrechoc de clefs. Cet effet disparait complètement en équi- librant les conditions d'exposition et de développement. Cela se fait très facilement avec l'expo- sition du négatif par la lumière ultra-vio- lette. g) L'appareil enregistreur. La lig. (1) représente un schéma du sys- tème optique d'enregistrement dans le pro- cédé RCA Photophone. Pour l'enregistrement avec la lumière ul- tra-violette, le filtre ultra-violet, placé entre la lampe (a) et le condenseur (b), filtre ain- si la lumière qui passe à travers l'ouverture (c). Un filtre rouge est placé devant l'ouver- ture témoin (i) de façon que l'image sur l'écran témoin (k), soit visible à l'œil sans que la lumière actinique vienne frapper l'enregistreur. L'objectif qui donne l'ima- ge de la fente sur le film est achromatique pour 3(550 angstroms dans l'ultra-violet, et pour la radiation verte du mercure; de cet- te façon il est possible quand on veut mettre au point l'image de la fente sur le film, d'enlever le filtre ultra-violet et d'observer l'image à travers un filtre laissant passer la lumière verte du mercure. Les enregistrements qui ont servi aux démonstrations étaient des enregistrements ultra-violets noiseless à push-pull et les films tirés également en lumière ultra-vio- lette avec la tireuse RCA à contact sans glissement. — Pierre Autre. Le Cinéma en Couleurs Le Procédé du Professeur Roux Séance du 2 février Le C.T.C. a l'intention d'organiser, dans le courant de l'année, une série de confé- rences, au cours desquelles des inventions nouvelles, du matériel nouveau seront pré- sentés par leurs inventeurs ou leurs cons- tructeurs. Ces conférences seront suivies, toutes les fois que cela sera possible, de démonstrations. Dans le domaine particu- lier de la couleur, par exemple, les diffé- rents procédés actuellement exploités ou à l'étude seront examinés. Pour notre première séance, nous avons demandé à M. le professeur Roux, de l'Ins- titut d'Optique, de vouloir bien nous par- ler de son procédé de cinéma en couleurs. Nous le remercions bien vivement de l'amabilité avec laquelle il a répondu à no- tre appel. Avant de nous parler du procédé qu'il a mis au point en collaboration avec son frère, le professeur Roux nous a fait un large et clair exposé des différents procédés anciens et modernes de cinéma en couleurs. COLLABORATION « Ah! les films américains!... « Ah! les techniciens américains!... « Quelle perfection! Quelle qualité!... « Comme nos films sont pauvres et mal « faits en comparaison! « Le scénario est absurde; il est mal dé- « coupé; les décors sont mal construits; « les truquages sont grossiers, ils ne « trompent môme pas les enfants... Les « éclairages sont quelconques mal ap- « propriés au genre du film... « Le son est mauvais... Nous ne pouvons « pas faire de bons films en France... » Voilà ce que nous entendons continuel- lement autour de nous... Et bien, non!... Nous ne sommes pas d'accord!... Nous pouvons faire de bons films. Nous avons de bons techniciens français. Ils ne demandent qu'à le prouver. Mais, pour cela, il faut faire une petite révolution dans les méthodes actuelles. Il faut que chacun consente à sortir de son ornière; il faut que chaque techni- cien connaisse, comprenne et facilite le travail de son voisin. Il faut surtout que le « metteur en scène » consente à étudier, à discuter son scénario avant d'en entreprendre la réalisation; qu'il le discute à tête repo- sée, à la fois avec : les opérateurs, les décorateurs, les maquettistes, les ingé- nieurs de son, qu'il aura choisis. Il faut qu'il y ait : Collaboration absolue entre les divers techniciens responsables. Pour les prof mes. demander une telle chose semble tomber sous le sens. Qu'ils se détrompent. Un de nos amis opéra- teur nous citait le cas de son dernier film où le metteur en scène lui remit le scénario enfin prêt, 3 jours après le dernier tour de manivelle! Le résultat était que notre ami avait traité certaines scènes en « effet de jour » alors qu'elles se passaient à 9 heures du soir!... Evidemment, les choses ne se passent pas toujours ainsi!... Le plus souvent, l'opérateur peut lire le premier jour de tournage, la séquence qu'il tournera dans la journée. Il la tournera d'ailleurs dans un décor construit en dehors de lui, sans souci des « angles possibles ». Le restant du scénario est, en général, ce jour-là, chez l'auteur, ou chez le dia- loguiste ou chez le distributeur, ou chez l'imprimeur, ou ailleurs, mais, jamais sur le plateau... Ce n'est pas une plaisanterie... hélas!... Combien de productions ont été arrê- tées pendant des heures, en attendant que l'auteur, dans un petit coin du pla- teau, la tête entre les mains, trouve l'ins- piration!... Combien de fois avons-nous vu, une scène finie, le metteur en scène bondir au téléphone pour savoir « ce qui se pas- sait après »! — A 1 fr. 50 environ la seconde... Que les commanditaires se soient fati- gués, que l'argent soit difficile à trouver aujourd'hui pour la réalisation d'un film, on serait étonné du contraire! (Suite page suivante.) ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE VII RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ COLLABORATION (suite) Le plus souvent, l'opérateur ignore jus- qu'au premier jour de tournage qui sera l'ingénieur de son, le décorateur, etc.. C'est pour faire cesser cet état de cho- se que nous avons créé le « Cercle Tech- nique du Cinéma ». Nous nous sommes proposé : de grou- per les techniciens du Cinéma pour leur permettre de perfectionner leurs con- naissances, d'ofi'rir aux metteurs en scè- ne la possibilité de rencontrer ces tech- niciens dans un cadre sympathique, où tous les documents qu'ils peuvent désirer seront à leur disposition : maquettes de décors, documentation générale pour ex- térieurs, repérage des sites, renseigne- ments économiques, cinémathèque (pour transparence, truquages, etc..) phonothè- que, etc.. etc.. De cette étroite collaboration seule- ment, viendra la qualité que nous en- vions aux bandes étrangères, et c'est cet- te qualité qui rendra au Cinéma Fran- çais la place qu'il a perdue sur le mar- ché national et international. — C. T. C. LE CINÉMA ET LES SOURDS Une revue qui s'occupe spécialement de la surdité, donnait, il y a quelque temps, sous la signature de M. Morche, les conseils suivants à ses lecteurs. « Les pièces parlées sont toujours moins bien comprises par les malentendants que les pièces chantées. » « N'allez voir que les pièces dont vous aurez lu intégralement le scénario publié dans les journaux. » Il est évident que, pour les hypoacousti- ques avancés, rien ne vaut le cinéma silen- cieux ou encore les films parlants en langue étrangère, ceux-ci présentant une traduc- tion française sur l'écran. L'auteur recommande les films documen- taires, ceux de revues de music-hall, les actualités. Signalons aux directeurs de grandes sal- les qu'ils devraient tous avoir chez eux quel- ques fauteuils munis d'écouteurs micropho- niques bien au point. Ces fauteuils seraient plus souvent occupés qu'ils ne le croient. FILM VIERGE ET SES CONSTITUANTS Excellent article de Louis Didié, ingé- nieur attaché aux services cinématographi- que Kodak à Paris, à lire dans La Techni- que Cinématographique, novembre 1930. Examen serré de la question de fabrica- tion des supports et de leurs constituants. La chaleur de décomposition de nitro-cel- luloses est de 2.300 calories; les gaz issus de cette décomposition sont : CO% CO, CH4, H, H". Un nitrocellulose à 11 % d'azote se dé- compose à 190° centigrades, le produit mal lavé à sa décomposition explosive vers 140'". La nitrocellulose est malaxée avec l'al- cool camphrée. Les opérations de blanchiment des ni- tro-cellulose sont particulièrement impor- tantes pour la bonne transparence du pro- duit. A noter que la question de l'inflammabi- lité pratique du film est fonction de la den- sité argentique du film. Pour une projection (flux lumineux) ré- glé de telle manière que le film ne s'en- flamme pas, il a été constaté que l'inflam- mation a lieu au bout de deux secondes pour une densité de 0,80, de 30 secondes pour 0,50 de densité et de 20 minutes pour 0,35. L'argent du film absorbe fortement la chaleur, et c'est celle-ci qui se diffuse dans la masse du support. Le film dit de sécurité peut revêtir trois formes : C° H9 O4 mono-acétate; C Hs O3 mi-acétate ; C6 H7 O2 tri-acétate, formule Pathé-Kodak. Contrairement à la nitro-cellulose, l'acé- tate-cellulose se modifie entre 175 et 220" C. et devient charbonneuse entre 188 et 2 70". CHEFS OPERATEURS On nous demande fréquemment ce que devient notre ami le chef opérateur Ru- dolph Maté, qui travaille depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Nous savions qu'il avait assez brillam- ment réussi de l'autre côté de la mare, mais nous n'avions aucune précision. LTne publicité de la firme Dupont le porte à son tableau d'honneur pour le film Dodsworth, de Sinclair Lewis. Il en est de même pour T. Sparkuhl, responsable de la photogra- phie de Big Broadcast 1937. HAUT PARLEURS len*en ê AMPLIFICATEURS^ PICKUPS Wèbsier LAMPES AMÉRICAINES 1/ VISITRON CELLULES PHOTOELECTRIQUES IMPORTATEURS EXCLUSIFS 13, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine) Tél. : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois USINES ERNEMANN DE ZEISS IKON La Société Zeiss Ikon compte au total sept usines, soit quatre à Dresde, deux à Berlin et une à Stuttgart. On fabrique dans ces usines des appareils de photographie et de cinéma, de la pellicule vier- ge et du film pour amateur, des appareils d'éclairage, des serrures, des accessoires d'auto- mobiles, des instruments de précision, des ap- pareils de mesure scientifiques, etc.. Une des usines les plus modernes est celle de Dresde dont voici une photo. C'est dans cette usine que sont fabriqués les projecteurs Erne- mann dont le plus moderne est le poste Mono- bloc Ernemann VII, les lampes à arc, les am- plificateurs, jusqu'aux cellules photo-électri- ques. Les miroirs pour les lampes à arc sont faits à Berlin et l'équipement optique aux usines Cari Zeiss à Iéna. LECTURE STABLE est indispensable pour une production sonore parfaite, car elle condi- tionne la netteté de la parole et la qualité musicaledu son. Le lecteur de son ERNOPHON donne une lecture a bsolumenl régulière g race à sa construction qui comporte Un Cou loir rotatif avec volant de grandes dimensions sur l'axe du volant. Son grand diamètre permet un passage impeccable du film, le volant se trouve rigidement fixé sur l'axe de rotation pour filtrer les moindres mouvements propres du film. Des roulements à billes de précision garantissent le déroulement, Un Compensateur d'amortissement è air comprimé qui a pour but de filtrer les irrégularités du tambour inférieur ou de la friction d'enroulement, Un Amortisseur de bouche servant è amortir les saccades de la croix de malte, Une Fente réglable en longueur avec optique extra-lumineuse et cellule ZEiSS-iKON. Le lecteur ERNOPHON s'adapte facilement sur tous les postes de marque et aux bons amplificateurs existants. mu mors DEMANDEZ DEVIS, DÉMONSTRATION AU CONCESSIONNAIRE EXCLUSIF LA SOCIÉTÉ ERNE MA NN - FRANCE 18-20, rue du Faubourg-d u-Tem p I e, PARIS (XI-) Téléphone : OBERKAMP.F 95-64 (6 lignes) Télégrammes : ERNEMANN-PARIS rTYYXXXXTXXXXXTXXXXXXXXJ CINE IX FR R/tPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦»♦ FILMS EN COULEURS M. Charles Nordmann, l'astronome bien connu, vient de publier une petite bro- chure intitulée : Une controverse sur le ci- néma en couleurs, où il résume ses travaux bien connus et sa prise de position vis-à-vis d'une société américaine. Les bruits d'une réorganisation de la Co- lorfilm lancés par le Film Kurier, et dont notre Revue s'est fait l'écho, sont confir- més. Un groupe anglo-américain sérieux s'oc- cupe de la question. Il est fondé de croire que quelque chose sera fait en France parallèlement aux mises en route américaines et anglaises. Enfin, devant quelques initiés a eu lieu une projection montrant les progrès réali- sés depuis quelques années par le procédé. Le bruit court, celui-là non confirmé, qu'un accord avec Siemmens serait possi- ble. ECLAIRAGE La Société Holophane vient d'éditer un petit opuscule sur l'utilisation des systè- mes optiques dans l'éclairage moderne. Cette étude s'applique surtout à l'éclai- rage ornemental, en partant de la len- tille à échelons de Fresnel. L'opuscule fait mention des calculs d'éclairement avec ces lentilles. Signalons, par exemple, que le cinéma Ma- rivaux utilise seize appareils, chacun de 8 lampes 500 w. et de 8 lampes à vapeur de mercure. Le Jardin d'Alllah, le meilleur film tech- nicolor, qui va nous être présenté prochai- nement, a été, pour les effets, tourné avec des lampes à arc Mole-Richardson munies de lentilles à échelons. — A.-P. R. Les « Figurants » // n'y a rien à ajouter à ce qui a, maintes fois, été exposé, sur la mauvaise organisa- tion de ce service, sur le favoritisme qui préside au choix, sur l'exploilationdont sont victimes les troupes composant ce « maté- riel humain cinématographique » de la part des négriers, aggravée, souvent, par les agis- sements de certains subalternes régulière- ment appointes, d'autre part, dans les stu- dios. Plutôt que de continuer à récriminer inu- tilement mieux vaut s'efforcer de chercher le remède. Il est facile à découvrir. Puisque la Corporation est désormais organisée, il serait facile de créer, au sein de la Confédération de l'Industrie Cinéma- tographique un office spécial où seraient centralisés tous les renseignements concer- nant chacun des figurants et petits rôles ainsi que toute demande d'emploi émanant des producteurs ou metteurs en scène. Jxaque artiste aurait son dossier com- prenant : photographie de « ville », photo- graphies de ses différentes apparitions sur l'écran s'il a tourné déjà; ses caractéristi- ques principales, ses utilisations possibles. Ces fiches devraient être, scrupuleuse- ment, complétées pur les renseignements que donneraient, au fur et à mesure, les metteurs en scène après chaque film. Ainsi se constituerait une pépinière d'où s'élèveraient, d'abord les « petits rôles », peut-être ensuite de nouvelles vedettes qui viendraient rajeunir les cadres. La morale y gagnerait, l'art cinématogra- phique également et, point qui n'est pas à négliger, de nombreux artistes, vivant ac- tuellement et d'une façon précaire « en marge » et dans un déprimant servage, se- raient assurés de pouvoir vivre de leur mé- tier. D'autre part la production g gagnerait par la suppression des pourcentages exces- sifs sur les salaires que viennent alourdir différents cadeaux ou pots de vin. — René Célier. Victoria 7 m TTI *>ftr>ic 5, Rue Larribe - PARIS- 7* Liborde 15-05 DEMANDEZ LECTEURS DE SON -CELLULES PRÉAMPLI - AMPLI "HIGH FIDELITY" NOUVEAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30/60 amp. MOTEURS, LAMPES, ETC. LE NOUVEAU CATALOGUE MELANGEURS La revue américaine Electronics a publié- dans son numéro de novembre 1936 une intéressante étude sur les circuits de mixeurs. L'auteur Fred Smeltzer envisage les cas les plus courants de la pratique, et attire l'attention de techniciens sur la ques- tion capitale des impédances des différen- tes parties du mixeur. L'étude est appuyé d'une série de calculs et d'un graphique qui montre ce que peut être la réponse d'un microphone dans le cas d'impédances ajustées ou non ajustées au circuit. Cinq schémas de circuits accompagnent l'article. DEMANDEZ A C* VOTRE FOURNISSEUR PlUx 7r LORRAINE DE LA COMPAGNIE LORRAINE DE CHARBONS POUR L'ÉLECTRICITÉ 173, BOU1EVARD HAUSSMANN - PARIS (8") CHARBONS POUR ARCS - BALAiS POUR MACHINES ÉLECTRIQUES Pub. NOVIA-PARIS Je petit ffomat Mf EL ■-. J X|o f^ LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE ÈJ ^mÊ^ BM O EDITION DU 28 FÉVRIER 1937— N- 956 Pourquoi les Instituteurs ne veulent pas se laisser imposer un Format réduit unique La lettre de M. André Meunier, publié dans notre Xe' 5, 952 du 30 Janvier a provoqué une réponse de M. Derosiere, directeur de la Ci- némathèque Kodak-Pathé que nous publions ci-dessous : " Nous trouvons dans le journal « La Cinématographie Française » X° 952, du 30 Janvier, un article concernant la location des sous- formats. « Comme vous citez notre nom en ce qui concerne la location des films 16 m/m, nous nous permet- tons de vous signaler quelques er- reurs : « Vous indiquez : « Format 16 m/m, longueur de la bobine 110 mètres, durée de projection 15 mi- nutes, pour 4 ou 8 jours 27 frs 4- 1 fr. 50 port retour, soit au total 28 frs 50 ». « Vous avez omis de signaler que les délais de route à l'aller et au retour ne sont pas compris dans les 4 jours ou 8 jours. Nous entendons donc par ceci que le délai d'absence d'un film de notre Cinémathèque est d'environ 12 jours : 2 jours pour l'envoi, 2 jours pour le retour et 8 jours en la possession du client. Le tarif pour 5 jours d'absence de la Cinémathèque est de 12 frs par bobine (2 jours délais d'envoi à l'aller, 2 jours au retour et 1 jour en possession du client) ; si le client habite près de Paris le film ne met qu'un jour pour lui parvenir et il peut donc le garder pendant 3 jours... « Bien entendu dans tous ces prix nous payons le port à l'aller. « Vous citez aussi le tarif d'abonnement par contrat enseigne- ment. Ce tarif, comme nous l'avons marqué dans notre catalogue, indi- que bien que le client peut garder les films pendant 4 jours, les délais de route aller et retour n'étant pas compris les films restent absents de notre Cinémathèque 8 jours. Sur le prix de base de 12 frs, ou de 27 frs, la bobine, comme nous l'avons mentionné plus haut, nous faisons un escompte au client de : 5 % pour abonnement de 18 bob. 10 % « » » 36 .. 16 % » « » 60 .. 20 % » » » 90 » 25 % » » .. 120 » » Nous vous présentons, etc. « Kodak-Pathé S. A. F. « L. Derosiere. » A QUAND L'ÉQUIPEMENT DES ÉCOLES DE FRANCE ? Une lettre de M. Jean Zay à M. J. Brenier, Président de la Ligue Française de l'Enseignement Monsieur le Président, Vous avez bien voulu appeler mon attention sur la né- cessité de prendre des mesures en vue de faciliter la créa- tion et le développement des Œuvres post-scolaires. Le plan des Grands Travaux vous paraît particulièrement indiqué pour réaliser l'équipement de ces œuvres. J'ai l'honneur de vous faire connaître que je suis avec un intérêt tout particulier le développement de l'Ensei- gnement et des Œuvres post et péri-scolaire, M. l'Ins- pecteur Général Barrier est particulièrement chargé de tou- tes les questions qui les concernent. D'autre part, MM. les Inspecteurs Généraux des Services Administratifs, chargés du contrôle des constructions scolaires, s'efforceront d'ob- tenir des municipalités la construction de salles communes destinées à ces œuvres. La construction de ces salles sera subventionnée sur les crédits dont je dispose. Enfin, j'espère que dans la tranche 1937 du plan des Grands Travaux seront compris des crédits très importants, qui permettront d'équiper les écoles publiques en cinémato- graphes, phonographes et T. S. F. J'interviens à cet effet activement auprès de mon Col- lègue, M. le Ministre des Finances; je suivrai la question personnellement et je ne manquerai pas de vous tenir au courant de la suite qu'il sera possible de donner à vos pro- positions. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération très distinguée. Le Ministre de l'Education Nationale : Jean ZAY Le petit Format sur Paris-Cherbourg Les établissements Bell et Howell ont présenté récem- ment, au cours d'un voyage d'études dans une Micheline sur la ligne Paris-Cherbourg, le projecteur sonore modèle 138 C, 750 watts. La projection a été faite en cours de route alors que la Micheline atteignait la vitesse de 140 kilomè- tres à l'heure. Le résultat obtenu a été tellement concluant qu'on envisage l'équipement de ces voitures pour un avenir prochain. — J. T. La Ligne Maginot équipée par le petit Format Dans notre dernier numéro nous avons annoncé l'équi- pement prochain des 200 Caisses de Compensation en 16 mm. Aujourd'hui, nous croyons savoir que très prochai- nement la Ligne Maginot sera équipée par plusieurs appa- reils de petit format dont nous taisons encore la marque. Les Appareils 16 m/m subventionnés à ce jour Voici la liste officielle des Pro- jecteurs de Format Réduit 16 mm subventionnés. Appareils cinématographiques pour films muets, format 16 mm. — Projecteur cinématographique Œhmichen, type M.A.B. Hercule, n° 133, bi-film 16 mm. et 9 mm. 5. Office Général de la Cinémato- graphie Française, 39, avenue Vic- tor-Hugo, Paris. Projecteur Mallux, type M.T.E. bi-film 16 mm. et 9 mm. 5, 300 watts et 750 watts. — Etablisse- ments Fred Jeannot, 86, rue de Sè- vres, Paris. Type M.A.B., 300 watts et 500 watts. -- Office Général de la Ci- nématographie Française, 39, ave- nue Victor-Hugo, Paris. Appareils cinématographiques pour films muets et films sonores, format 16 mm. — Appareil R.C. 16, 500 watts. — Compagnie Radio- Cinéma, 79, boulevard Haussmann, Paris. 16 mm. Debrie, 500 watts. — Etablissements André Debrie, 111, rue Saint-Maur, Paris. Type 16 M.S. 500 watts et 750 watts. — Société des Téléphones Ericsson, boulevard d'Achères, Colombes (Seine). Type S.H.A., 500 watts et 750 watts. — Office Général de la Ci- nématographie Française, 39, ave- nue Victor-Hugo, Paris. Dans notre prochain numéro nous ferons savoir quelles sont les démarches à faire pour obtenir une subvention pour l'achat d'un appareil. Le Cinéac de Lille équipé en 16 m/m Nous avons annoncé dernière- ment l'inauguration du Cinéac de Lille. L'appareil employé est un 16 m/m P. 16 Radio-Cinéma, équi- pé avec une lampe à arcs à haute intensité Radia, de la Cie Radio- Cinéma. — J. T. 300.000 APPAREILS DE PETIT FORMAT EN U. S. A. La Warner Bros s'est livrée der- nièrement à une enquête d'où il ressort que 250.000 à 300.000 per- sonnes utilisent aux Etats-Unis le format 16 mm. LE PETIT FORMAT XI L'Exposition de Fboto et de Cinéma présente un d'Appareils de Petit Format t L'Exposition annuelle de la Photo et du Cinéma vient d'ouvrir ses portes pour la quatorzième fois jeudi dernier. Fon- dée, en 1923, par M. Jules Demaria et les membres de la Chambre Syndicale des Industries et du Commerce Photo- graphique, cette exposition rencontre, tous les ans, un très grand succès. Elle a lieu depuis 1930 dans l'un des halls du Palais des Expositions, Porte de Versailles. . . Nous sommes allés la visiter le second jour, dès vendredi matin. Près de cent exposants ont pris part, cette année, à cette belle manifestation, et si beaucoup de stands sont consacrés uniquement à la photographie et à ses accessoires, nous avons constaté, avec plaisir, quelle place importante prend maintenant le Cinéma, et quel intérêt le public porte au (( petit format ». Passons en revue les stands et exami- nons quels sont, cette année, les appa- reils présentés. — Pierre Autre. Voici quelques vues des principaux stands ce l'Expcsition. On remarquera particulièrement ceux de la Maison Debrie et de Pathé Baby (Clichés P. -A.) REVUE RAPIDE des PRINCIPAUX APPAREILS EXPOSES BOURDEREAU (français, 35 m/m) Cette vieille maison française de la rue de Belleville présente toute sa série d'appareils de prises de vues de film standard 35 mm., dont le nom « Cinex „ est bien connu des profes- sionnels et des amateurs. Ces appareils électro-automatiques, d'un for- mat et poids extrêmement réduits, dont il est inutile de donner la description — car ce se- rait répéter une chose faite bien souvent — peuvent contenir des magasins de 60 ou 120 mètres. Des perfectionnements nouveaux sont sans cesse apportés à ces appareils qui constituent un des plus beaux achèvements de la mécani- que française. La maison Bourdereau présente, aussi, tous les accessoires : tireuse Cinex, agrandisseur vertical, matériel de développement, machines automatiques à développer, fixer, laver, etc. En plus du Cinex et des accessoires, la maison Bourdereau présente, cette année, des appareils d'enregistrement de son, à densité variable ou fixe au choix. [Ces appareils ont servi à l'enre- gistrement de L'Appel du Silence et ont équi- pé divers studios parisiens. Il y aussi un appareil mélangeur de son à double bande. Ce matériel sonore se recommande par la perfection et la qualité de son fini et de sa mé- canique. AGFA (16 m/m et 8 m/m) La maison Agfa présente deux caméras pour film de format réduit : 8 et 16 mm., et deux projecteurs 16 mm. : l'un muet, l'autre sonore. DITMAR (autrichiens 8 m/m) La maison Mandels est concessionnaire exclu- sive pour la France et ses Colonies de la Ciné- Caméra Ditmar pour film de 8 mm. Cette camé- ra présente 5 particularités : Obturation à volonté du diaphragme pendant la prise de vues sans que l'œil quitte le viseur; Contrôle du diaphragme employé et de la lon- gueur du film pendant la prise de vues sans que l'œil quitte le viseur et sans déranger l'ima- ge du viseur; Changement de la vitesse du déroulement du film pendant la prise de vues par simple pres- sion sur un bouton; La parallaxe verticale est évitée; La parallaxe horizontale est rétablie par le déplacement de l'œilleton du viseur. EMEL (français 8 m/m) La maison française Emel présente une mer- veilleuse petite caméra pour film de 8 mm avec tourelle portant trois objectifs. L'on trouve groupés dans cette caméra d'en- combrement le plus réduit, tous les perfection- nements des caméras professionnelles. Son emploi est des plus simples et l'on peut obtenir avec cet appareil des résultats compara- bles à ceux des opérateurs professionnels. La Maison Emel pr 'sente, également, un pro- jecteur pour film de 8 mm, d'un emploi facile. EUMIG (autrichiens 8 m/m, 9 m/m 5 et 16 m/m. Cette maison présente toute une gamme d'ap- pareils de format réduit : caméras de 8 mm et projecteurs 8, 9v5 et lfi mm. Les caméras sont simples. L'un des modèles possède un posomètw 1 cellule photo-électrique. La nouveauté de la maison : une caméra à moteur électrique alimenté par une pile. KODAK (franco-américains, 8 m/m et 16 m/m) Kodak présente deux sortes de caméras : 8 mm et 16 mm. Une nouveauté : la Caméra Kodak Magazine (8 mm). Il est inutile d'insister sur les projecteurs pour films de 8 mm ou 16 mm, déjà décrits ici. Notons le film en couleurs Kodachrome (en 8 ou 16 mm) qui se traite par inversion et dont on connaît les résultats splendides. PAILLARD (français, 8, 9,5 et 16 m/m) La maison Paillard-Bolex présente toute une gamme de caméras et projecteurs pour film sub-standard. Un seul modèle de caméra s'adaptant soit au film de 9 mm 5, soit au film de 16 mm. Parmi les avantages de cette caméra notons le changement semi-automatique, la tourelle pour plusieurs objectifs, le dispositif de mise au point sur verre dépoli, les différentes vites- ses, etc.. Deux types de projecteurs : le modèle G. s'adaptant aussi bien au' film de 8, 9,5 ou 16 mm. Cet appareil ne comporte aucune courroie de transmission mais seulement des engrenages. Il peut donner à 30 mètres une projection sur un écran de 4 mètres. Le second modèle est plus petit et plus sim- ple, et se fait pour le film de 9 mm 5 ou de 16 mm. Ces appareils sont tous de format interchan- geable et de ce fait très pratiques pour l'ensei- gnement. LE PROJECTEUR "DEBRIE" 16 mm Le seul au monde pouvant assurer instantanément et sans aucun démontage : Projection muette 1 8 images-seconde. Projection sonore 24 images-seconde. Projection, muette ou sonore, par réflexion. Projection, muette ou sonore, par transparence. Projection des films tirés au standard S.M.P.E. Projection des films tirés au standard D.I.N. X [II. 113. Rue S! M< LE PETIT FORMAT XIII Signalons leur excellente construction et leur qualité mécanique. NIZO (allemands, 8, 9,5, 16 et 17 m/m 5) Les appareils Nizo, que représente la maison J. Chotard, comprennent tout un ensemble de caméras et de projecteurs; caméras de tous formats : 8 mm, 9 mm 5, 16 mm et 17 mm 5. Plusieurs types de projecteurs : projecteur monofilm se livrant pour film de 8 mm, 9 mm 5 ou 16 mm; projecteur Nizo « quadrifilm », qui permet, grâce à ses mécanismes interchan- geables, la projection de tous les formats. MALLUX (français, !) m/m et l(i m/m) Ces appareils construits par l'Ingénieur fran- çais Guy Gascoin sont des projecteurs bi-film pour film de 9 mm. 5 ou 16 mm et passent de l'un à l'autre de ces formats par une légère modification. Il existe également un projecteur sonore Mallux, pour film de 10 mm d'un prix très modique : il n'atteint pas 6.000 francs. PATHE-BABY (français, 9 m/m 5 sonore) La maison française Pathé-Baby a renouvelé ses séries de modèles : certains types anciens ont été supprimés et remplacés par de nouveaux appareils. Pathé-Baby qui fut le créateur du 9 mm 5 est resté exclusivement fidèle à ce format. Trois types de projecteur: Coq d'Or, Rex, et Pathé-Lux. Une belle série de caméras, adaptées à toutes les bourses. Mais la nouveauté de l'année c'est le Pathé- Baby sonore, le Pathé-Vox. Il se compose d'un projecteur muet (type S). auquel a été adapté un lecteur de son, un am- pli avec ses lampes et la cellule. Cet appareil comprenant le projecteur avec- lecteur de son, ampli, le tout dans une valise et haut parleur formant valise se vend 5.450 frs. DEBRIE (français, 16 m/m) La maison Debrie présente ses derniers modè- les de projecteurs sonores 16 mm, qui ont été décrits plusieurs fois dans ces colonnes. Le stand Debrie, bien installé et arrangé avec goût, attire spécialement les amateurs. Notons la présence dans ce stand de deux projecteurs sonores portatifs pour film standard de 35 mm. ERICSSON (français, 16 m/m) Les projecteurs sonores pour film de 16 mm construits par la société Ericsson ont été dé- crits en détail dans un des derniers numéros de cette revue. Rappelons leur belle construction mécanique et leur facilité d'emploi. Leur forme curieuse, qui rappelle une mitrail- lette, arrête automatiquement tous les visi- teurs devant le stand de cette maison. Cet appareil est une merveille. ZEISS IKON (cS m m et 16 m /m) Cette maison présente deux modèles de ca- méras : pour film de 8 mm et de 16 mm. Son catalogue comprend deux types corres- pondants de projecteurs muets : 8 mm et 16 mm. Cette firme possè-de un projecteur sonore pour film de 16 mm qui est vendu 23.000 fr. ACCESSOIRES Parmi les accessoires particulièrement inté- ressants pour le cinéma, notons les multiples posomètres, dont l'un des meilleurs est certai- nement celui de la société L.M.T., à cellule pho- to-électrique. Les objectifs sont bien représentés par la S.O.M. (Hermagis) et la maison Rover. La maison de la Bonne Presse présente une nouveauté : le Stop-Kid qui permet la projec- tion fixe des films. CONCLUSION Que doit-on déduire d'une visite à cette ex- position '? On est frappé par le perfectionnement des caméras de 8 mm qui possèdent toutes le chan- gement de vitesse, et presque toutes des tourel- les à plusieurs objetifs. L'amateur en possession d'une de ces camé- ras peut désormais rivaliser avec un opérateur professionnel. Les projecteurs sonores de 16 mm sont tous adaptés au film 16 mm américain mais peuvent, généralement, par l'intermédiaire d'un prisme, projecter les quelques films existants encore avec bande à piste sonore dite « continentale ». Les prix de ces appareils sont assez élevés, (de 6.000 à 25.000 frs) et ont subi récemment une nouvelle hausse. D'ailleurs tous les appa- reils exposés, et surtout les appareils étrangers importés, sont généralement 25 % plus cher que les années précédentes. En tous cas une très belle manifestation que nous conseillons instamment de visiter. P. A. BELL HOWELL On sera peut-être surpris de constater que la maison Bell-Howell était absente de l'expo- sition. La raison provient du fait que l'intro- duction en France de ces appareil, très deman- dés, est contingentée, et que la maison ne peut repondre à toutes les commandes. LE PROJECTEUR 16 M. S ERICSSON LE MIEUX CONSTRUIT LE PLUS ROBUSTE LE PLUS LUMINEUX LE PLUS PRATIQUE Département Cinéma, 44, rue Le Peletier, Paris I ru. 47-03 SONORE ^■hm^mm r FILMOSOUND Modèle 138-C: 750 watts. Pour moyennes et petites exploitations BELL HOWELL Projecteur sonore 16 m m Moteur universel à 2 vitesses contrôlées 24 et 16 images/sec. RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES ET DÉMONSTRA TIONS AGENCE BELL & HOWELL 8, RUE PE LA PAIX, PARIS (2e) Une seule mallette pour l'équipement complet Poids total : 28 Kçs. 7"'W LE PETIT FORMAT XV Le Projecteur 16 sonore MUS' Ainsi que nous l'avons déjà si- gnalé dans nos colonnes, la pré- sentation des prototypes du projec- teur 16 sonore « Gallus » à « défi- lement continu », avait retenu l'at- tention lors de la treizième exposi- tion de la photo et du ciné l'an- née dernière. Les « Usines Gallus » n'ont pas cessé, depuis cette date, de pour- suivre la réalisation de leurs mo- dèles définitifs, apportant dans leur fabrication le bénéfice de tous les derniers perfectionnements sanctionnés par de longs et minu- tieux essais. Néanmoins en raison du ralentis- sement de la fabrication, imputa- ble à l'application des lois nou- velles, les nouveaux projecteurs 1(5 sonore « Gallus » n'ont pu être exposés à l'occasion de l'Exposi- tion de la Photo et du Ciné qui a eu lieu, comme on le sait, du 18 au 28 février, au Parc des Ex- positions. Mais d'ores et déjà, nous pou- vons informer nos lecteurs que, dans un délai de quelques semai- nes, le Studio Taponier (12, rue de la Paix à Paris), Agent Général pour la vente des projecteurs 16 m in sonores « Gallus », présen- tera les nouveaux modèles de cette marque. Il n'est pas douteux que cette- prochaine présentation, dont nos lecteurs seront informés en temps utile, consacrera définitivement les avantages fondamentaux du projecteur à "défilement continu», dont les principales réalisations mécaniques, dans le cas du 16 o Gallus » sont couvertes par des brevets mondiaux. Est-il besoin de rappeler, qu'ap- pliqué à un projecteur de 16 m/m le principe du « défilement conti- nu » assure, avec des garanties for- melles, la parfaite conservation du film ? Le » défilement continu » per- met indiscutablement de supprimer tous risques de détérioration des perforations du film provoqués par l'entraînement saccadé de griffes ou autres dispositifs semblables; il permet également de supprimer tous risques de rayures de l'image du son par les presseurs métalli- ques ou autres qui complètent obli- gatoirement tout dispositif à mou- vement alternatif. Le « défilement continu » com- porte d'autre part les gros avanta- ge de ne pas nécessiter l'emploi de dispositifs mécaniques spéciaux et souvent inefficaces en raison de leur légèreté, destinés à assurer une lecture sonore correcte, c'est-à- dire dénuée de « chevrotement ». Enfin le principal perfectionne- ment qui a été réalisé dans le pro- jecteur " Gallus », réside dans l'ad- jonction d'un dispositif également breveté, de rattrapage automati- que et rigoureux des variations du pas des perforations du film; dis- positif ayant pour effet d'assurer une projection rigoureusement fixe, aussi bien dans le cas d'un film neuf que dans celui d'un film usa- gé- A ces remarquables particulari- tés, signalons succintement celles qui concernent : — Le fonctionnement silencieux. — Le graissage du mécanisme sous pression, par pompe. — La grande puissance lumi- neuse obtenue à l'aide de disposi- tifs optiques appropriés, et grâce à un temps d'obturation réduit au 1/6°. - Le refroidissement efficace de la lampe de projection par un puis- sant ventilateur. — ■ La puissante et fidèle repro- duction sonore par amplificateur équipé de tubes métalliques. — La projection normale des films tirés au standard S.M.P.E., et la possibilité de projeter, sans modifier l'appareil, soit des films muets de 16 m/m, soit des films sonores autres que ceux du stan- dard international. Il n'est pas douteux qu'ainsi réa- lisé, le 16 sonore « Gallus » rallie- ra tous les suffrages, ceux des édi- teurs de films de 16 m /m, et ceux des usagers. J. T. 1 En Angleterre, la firme « Co- ronet » a mis au point un nouvel appareil de projection dont le prix est des plus abordables. Cet appa- reil peut être utilisé sur le cou- rant alternatif ou sur le continu de 110 volts à 250 volts; l'entraî- nement ne se fait pas par griffç mais par croix de Malte. ■ En Angleterre, la Gaumont Bri- tish, dont on connaît l'excellé1 l projecteur 16 mm. sonore, a fait savoir que tous les établissements d'enseignement ou les patronages qui achèteraient un de leurs appa- reils auraient droit pendant un an à quarante bobines éducatives. J. T. Bientôt le 9,5 m/m sonore Nous sommes à même de donner quelques indications assez précises sur un nouveau système de projec- tion sonore en 9 m/ m 5, dont la pro- chaine sortie fera assurément sensa- tion. iC'est le projecteur sonore Pa- thé, à propos duquel, en attendant le moment du lancement commer- cial, peu de détails vraiment au- thentiques sont connus. On devine quels problèmes et combien com- plexes, se posaient pour juxtaposer sur une même pellicule de ce format l'image et la bande sonore... A la suite de nombreux essais qui ont porté d'abord sur le som et qui sont à présent satisfaisants les scr vices techniques ont déclaré leur but atteint. Le son: parole, musique, chant, est bon, clair, bien modulé, nettement différencié. Les problèmes posés par l'image ont été, à leur tour, résolus de fa- çon correcte; luminosité et stabilité sont maintenant assurées, et l'appa- rition à présent prochaine de cet appareil, représentera un élément d'une portée considérable pour les amateurs notamment. DEMARRAGE DE KODAK EN U. S. A. Kodak s'apprête à déclencher, au cours de cette année, une grande offensive pour donner une exten- sion encore plus grande au mar- ché du 16 mm. Kodak est actuellement un des principaux acheteurs de droits de 16 mm. MONDIAL FILM CREE UN SERVICE DE 16 mm Mondial-Films qui jusqu'à pré- sent s'était spécialisé dans la pel- licule 16 m/m et 9 m/m 5 a créé un service de location de films en 16 m/m. DANS LES CINEMATHEQUES DE L'U. F. O. C. E. L. Aux 1265 films 16 mm. muets dé- jà existants dans les Cinémathè- ques de l'U. F. O.C.E.L. viennent de s'ajouter récemment 181 nouveaux films, répartis ainsi : 14 Documentaires; 5 Variétés; 23 dits d'Enseignement ; 15 Documentaires variés; 84 Comédies; 27 Dessins animés; 13 Comédies dramatiques. Ciné 16 sonore Prochainement... Le Projecteur 1 6 sonore ÇjALLUS LICENCE HUC a défilement continu NE DÉTÉRIORE PAS LE FILM Une production des USINES ^UUUS Mécanique et Optique de haute précision AGENT GÉNÉRAL POUR LA VENTE : STUDIO TAP ON I E R 12, RUE DE LA PAIX, PARIS, — Téléphone: OPÉRA 69-33 r Avant d'arrêter votre choix sur un Format réduit... Posez- vous les questions suivantes... *. Combien d'appareils du même modèle sont déjà en fonctionnement ? Combien de programmes sont déjà édités ou en tirage dans le format choisi ? En France... Le PATHÉ-RURAL Format National 17 7-5 assure un spectacle dans 4.SOO localités 260 programmes SONORES et PARLANTS Français format National 17 m/m 5 sont édités. Chaque semaine un nouveau programme est mis en circulation. Chaque Programme est complété par le PATHÉ- JOURNAL SONORE et PARLANT la cinémathèque Pathé-Rural se compose des meilleures productions POUR TOUS RENSEIGNEMENTS, ADRESSEZ-VOUS A : PATHE CONSORTIUM CINEMA, 67, rue du Faubourg Saint Martin, Paris (10e) ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE 43 llllllXIXXllllllTTJLZXZZl Au cours jdes prises de vues de Cinderella, le réalisateur Pierre Caron indique un jeu de scène à ses interprètes. On reconnaîc de gauche à droite, Félix Paquet, Jane Stick, Suzanne Dehelly et le directeur de production, Jean Rossi DEUIL Notre excellent confrère, Jean- Paul Coutisson vient d'avoir la grande douleur de perdre sa mère, Mme Paul Coutisson, dé- cédée à Laval le 18 février. Nous présentons à notre con- frère et à sa famille l'expression de nos très vives condoléances. DISTINCTION M, Henri Chuchetet, directeur des succursales régionales de l'Alliance Cinématographique Européenne, vient, dans la nou- velle promotion du ruban vio- let, d'être élevé au grade d'of- ficier de l'instruction publique. Cette distinction récompense un des plus ancien membres de la corporation. En effet, M. Henri Chuchetet s'occupe de l'indus- trie cinématographique depuis 1900. Il fait du reste partie de l'Association des Anciens du Ci- néma avec le titre de pionnier. Nous adressons à M. A. Chu- chetet, qui ne compte que des amis dans la corporation, nos vives félicitations. VIA BUENOS-AIRES Dimitri Kirsanoff vient de terminer d'importants exté- rieurs pour son film Via Bue- nos-Aires, que distribueront les Editions Pellegrin-Cinéma. Il a commencé le montage de cet le œuvre qui se propose de lutter contre « la traite des blanches ». Ainsi, les principales séquences de ce film démontreront avec autant de vérité que possible les agissements des trafiquants de la « traite ». NE TUEZ PAS DOLLY Aux Studios Radio-Cinéma, Junie Astor et Bernard de La- tour donneront le 1er mars pro- chain, le premier tour de mani- velle de Ne tuez pas Dolly, film policier, scénario d'après Ashelbé. La mise en scène de cette production sera confiée à Jean Delannoy. Les rôles principaux seront tenus par MM. André Roanne, Tissier, Pauline Carton, A. Doria. MARIAGE Demain, samedi 27 février, en l'église de Notre-Dame de l'As- somption, Son Eminence le Car- dinal Verdier, Archevêque de Paris, bénira le mariage de Mlle Georgette Horton et de M. Louis Perrin. Mlle Georgette Horton est la nièce de notre confrère Jean Chataigner, du Journal, Prési- dent de l'Association Profession- nelle de la Presse Cinématogra- phique. Nous adressons à ces jeunes amis nos vœux affectueux de bonheur. CASABLANCA « LES TEMPS MODERNES » A « L'EMPIRE » M. Soulat, directeur de l'ex- ploitation de la Société maro- caine des Etablissements Sei- berras, a convié la presse et les membres de la corporation à une présentation privée du grand film Les Temps Moder- nes. Le lendemain avait lieu la première, et le public casablan- cais a fait à Chariot l'accueil chaleureux qu'on escomptait. Les Temps Modernes vont faire au Maroc une belle carrière. Ajoutons qu'ils ont été présen- tés à « l'Empire » de Casablan- ca, dans une salle agréablement modernisée quant à la façade et au hall. L'acoustique est main- tenant parfaite grâce à de ré- centes améliorations dont il faut louer M. Soulat. Lancement original des Temps moJer Grack, chef de publicité d;s E:ablisserr nés à Oran dû à l'initiative de M Louis ents J Seiberras. Pnoto P. Teuma Warner Baxter et June Lang, dans l'émouvant film Le Chemin de la Gloire PLUS DE SOUS-TITRES DANS LES ACTUALITES PARAMOUNT Après la transformation de Pathé-Journal, signalée il y a trois semaines, le sympathique Lewis Buddy, éditeur des Ac- tualités Françaises Paramount, bon journaliste et bon « chas- seur d'images», vient d'appor- ter, lui aussi, quelques très heu- reuses transformations à la pré- sentation de ce journal filmé. Les sous-titres souvent assez longs, séparant les différents informations ou reportages, fai- saient double emploi avec les commentaires du speaker, et ra- lentissaient un peu le rythme des images. Ils sont désormais supprimés. Seuls sont mainte- nus, sous une forme très ré- duite, ceux qui sont absolument indispensables à la clarté des différentes rubriques. Mainte- nant, les images se suivent et s'enchaînent de façon continue, sans aucune interruption. Grâce à cette nouvelle présen- tation, ces Actualités sont plus vivantes et plus alertes encore que par le passé. Cette façon de faire permet aussi de donner au spectateur davantage d'informa- tions, en raison du métrage ainsi économisé, et de les con- denser de façon plus attrayante. CHANGEMENT D'ADRESSE La C. I. D. N. A., d'Alger, vient de transférer ses bu- reaux au 28 bis, rue Rovigo, à Alger. COLONIAL, FILM EXPORT BAUDON SAINT-LO & Cie Société à responsabilité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION — EXPORTATION DISTRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES 11, Boulevard de Strasbourg, PARIS (10*) cabie-Adte»»» * cinebaudon-paris R. C. seine 251-148 Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue Linnée Tél- ! PROVENCE 63-10. 63-n 44 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+♦♦+ CIIME FB RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Croc blanc (White Fang) Drame d'action doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : David Butler. Auteur : Jack London. Dialogue français : ./. Monteux. Interprétation : Mie Intel Wah- len, Slim Summerville. Joan Muir, Jane Darwell, John Car- radine, doublés par René Da- ry, Raymonde Allain, Lagre- née, etc... Studios : Fox Hollywood. Doublage : Fox Saint-Ouen. Enregistrement: Western Elec- tric. Edition : Fox Film Twentieth Century. Les amateurs de films d'ac- tion, et ceux qui aiment la lit- térature pittoresque de Jack London s'uniront dans l'appré- ciation enthousiaste de Croc Blanc, film qui fait revivre les héros du roman de London, et les phases de la vie des cher- cheurs d'or dans le Klondyke de 1900. Un jeune homme : Burgess veut partir pour le Yukon pren- dre possession de la mine d'or léguée par un oncle qui la dé- couvrit. Il engage un aventurier qui lui a sauvé la vie, le cher- cheur d'or malchanceux, mais énergique, John Scott. La sœur de Burgess restera aux Etats- Unis. Au cours du voyage, une tempête de neige a raison de l'équilibre du jeune Burgess, mal entraîné, qui se suicide. Pris pour Burgess, Scott arra- che la mine à un brutal tenan- cier qui le poursuivra de sa hai- ne. L'arrivée de Sylvia Burgess rétablit l'identité de Scott que le tenancier Smith fait bientôt ac- cuser du meurtre de David Bur- gess. On va pendre Scott, quand un beau chien à demi- loup qu'il avait sauvé d'un com- bat inégal retarde l'exécution. Entre temps, des amis de Scott découvrent la preuve de son in- nocence. Scott épousera Sylvia Burgess qui lui a pardonné tout, heureuse de revenir aux Etats-Unis avec lui... et Croc- Blanc, le chien loup. Dans le livre, la personnalité quasi légendaire, irréelle de Croc Blanc était mieux accusée. Au film, le chien est trop peu mis en valeur. On remarque des scènes de traîneau dans la neige, mais les premiers dans furent pris au « dunning » et cela se voit. Il n'empêche que l'intérêt du film reste entier, et que son doublage garde le caractère vi- vant et les à-côtés pittoresques de la vie des chercheurs d'or du Klondyke. Slim Summerville, Jane Darwell, savoureuse com- mère, et le beau chien Croc- Blanc seront les plus remarqués de cette bande qui plaira à tous, même si elle n'utilise pas à fond les éléments splendides de l'in- trigue et de son cadre. — X. Fossettes Comédie sentimentale doublée (G) Raimu dans Vous n'avez rien à déclarer qui passe en exclusivité au c.nema ri-^ele ne. Un Fils de Mongolie Comédie dramatique parlée en russe (G) Origine : Russe. Réalisation : Ilya Traubery. Auteurs : Sous-titres : A. Danis et L. Sa.lzm.ann. Edition : Off. Ciném. Intcrn. Kay Francis dans L'Ange Blanc. Avec Un Fils de la Mongolie, l'U. ILS. S. nous envoie une œu- vre de nette propagande qui fut sans doute réalisée à l'usage des populations de la « Mongolie extérieure», république alliée île l'U.R.S.S., pour dénoncer l'état de barbarie cruelle où vi- vent encore les sujets de la « Mongolie intérieure », ennemie de l'U.R.S.S. et non inféodée au soviétisme. Et cependant, malgré ses ten- dances essentielles, et le côté un peu burlesque de sa propagande, avec les exagérations habituel- les, on suit sans déplaisir l'in- trigue simpliste de Un Fils de la Mongolie, à cause de l'intéres- sant documentaire qu'il contient sur la vie des peuplades de la « Mongolie extérieure » et de ses soviets. Acteurs nés, les Mongols jouent avec un naturel touché de vivacité caricaturale. Ils amu- sent, c'est certain, et l'on n'ou- bliera pas de sitôt certain com- bat entre un énorme moine demi-nu et le principal person- nage : Tzeven, sorte de berger naïf et courageux, dont on a voulu faire comme un symbole de l'émancipation mongole. Il y a d'assez beaux paysages, pas toujours bien mis en valeur, car la photographie est dure et sans doute les copies sont-elles désavantagées par des travaux de laboratoire encore impar- faits. — X. Origine : Américaine. Réalisation : William A. Seiter. interprétation : Shirley Tem- ple, Frank Morgan, Helen Wesiley, Robert Kent, Stepin Fetchit. Doubleurs: Colette Borelli, Ser- vatius, René Dary, Renée Cor- ci ade. Studios : Fox (Hollywood) et Fox-Europa (Saint-Ouen). Enregistrement: M' estent Elec- tric. Production : 20th Century Fox. Edition : Fox Europa. Fossettes, une des plus char- mantes comédies américaines, nous permet de retrouver la mignonne et toujours adorable Shirley Temple. A son habitude, la grande petite vedette joue, chante, danse, pleure, fait des niches avec un naturel étonnant et exquis. Quant au scénario dont les péripéties se déroulent à New-York vers 1850, il nous conte l'histoire d'une brave pe- tite fille - - dotée d'un grand- père à la conscience quelque neu élastique — qui deviendra la vedette d'une troupe théâtrale dirigée par le neveu de sa bien- faitrice. Des complications sur- gissent mais tout rentre dans l'ordre grâce à la délicieuse pe- tite « Fossettes » dont le grand- père redeviendra même honnête. Animé par Shirley Temple, qu'entourent avec brio Frank Morgan, Robert Kent et l'amu- sant acteur noir Stepin Fetchit, l'ensemble est très agréable en dépit de quelques scènes qui au- raient pu être écourtées sans dommage. Le doublage est bon, sauf en ce qui concerne les chansons interprétées avec un peu trop d'application par la jeune Colette Borelli, qui double Shirley Temple et qui est d'ail- leurs excellente dans toutes les scènes parlées. — V. PREMIER TOUR DE MANIVELLE DE LA DANSEUSE ROUGE Jean-Paul Paulin a donné mardi aux studios de Joinville le premier tour de manivelle de La Danseuse Rouge dont le sex- nario a été tiré par Charles Henry Hirsch lui-même, avec la collaboration de Maurice Mars, de son roman La Chèvre aux pieds d'Or. OSCAR STRAUSS A PARIS Au cours de la semaine der- nière, M. Oscar Strauss a été l'hôte de Paris. Rappelons que M. Oscar Strauss a été engagé par M. Sol Cesser pour écrire la partition musicale du film Boy Bitte, que ce producteur doit réaliser pro- chainement pour la R. K. 0. «M ♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Femme de rEnnemi Public Film policier doublé (G) CINE RAPHIE SE Origine : Américaine. Réalisation : Nick Grinde. Interprétation : Pat O'Brien, Margaret Lindsay, Robert Armstrong, César Humera. Doublage : Direction, Roger Woog. Studios : Paris-Studios-Cinéma. Enregistrement : 11'. E. Doubleurs : Délia-Cul. Lila Re- cîo, Jacques Dumesnil, Marcel Duhamel. Production : Warner Bras, F. X. Edition : Warner Bros F. N. Dans ce nouveau film policier américain, intervient un nouvel élément d'intérêt avec le person- nage inédit, tout au moins au cinéma, de la « femme de l'en- nemi public ». Mais ici Lucie, la femme du dangereux bandit Dick Morane n'est pas la com- plice de son mari. A sa sortie de prison, elle ne songe qu'à se li- bérer, mais Dick Morane, qui a été condamné à la prison per- pétuelle, ne l'entend pas ainsi. Il s'évade pour reconquérir sa femme, mais cette dernière est protégée par un policier, qui l'épouse d'abord « pour rire » afin de faire tomber le jaloux Morane dans un piège, et qui l'épousera ensuite « pour de vrai » après avoir mis le bandit hors d'état de nuire. Bon film policier de série, aux péripéties ingénieuses autant que mouvementées, et où l'hu- mour n'est pas non plus absent, La Femme de l'Ennemi Public, est joué avec une très louable conviction par Margaret Lind- say, jolie femme et bonne artis- te; Pat O'Brien, policier sympa- thique et César Romero, sombre et inquiétante crapule — v. — "Yoshivara" se tourne Un large et luxueux cabinet de travail. Aux murs, le portrait du maî- tre de tuutes les Hussies: Alexan- dre II. Nous sommes en 1860. Le co- lonel (Philippe Richard) reçoit un jeune attaché (Pierre Ri- chard-Willm). Par les fenêtres on aperçoit un ciel délicat, des toits pointus, des arbres d'estam- pe... cela suffit à nous suggérer le Japon et ses paysages fine- ment tracés. C'est par cette scène appa- remment simple, mais d'une lourde intensité dramatique, que débutent les prises de vues de Yoshivara. Max Ophuls règle la scène puis s'efface pour le tra- velling lent et doux, derrière ses opérateurs, Schuftan et Portier. Depuis quelques jours, Yoshi- vara s'est transporté de la rue Francœur à Joinville, où Bar- sacq a dressé un monumen- tal décor pour le quartier de geishas, le Yoshivara. — Lucie Derain. 45 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+ Charlie Chan aux Courses Comédie policière doublée (C) Origine : Américaine. Réalisation : Bruce Humbers- lone. Dialogue français : ,/. Monteux. Interprétation: Warner Oaland, Alan Dinehart, Helen Wood. Studios : Fox. Doublage : Studios Fox de Saint-Ouen. Enregistrement : IV. E. Production : Tiventieth Cenfu- rg-Fox. Une scène pathétique d >. Pépé le Moko avec Gabin, Gilbert Gil, Saturnin Fabre, Modot et Gabrio Etoile Filante Sketch humoristique (G) Etoile Filante, comédie écrite et réalisée par Jean-Louis Bou- quet, qui a déjà donné à l'écran nombre de scénarios originaux. Il s'agit ici d'une esquisse humo- ristique des milieux du cinéma, sujet déjà souvent traité, mais pas encore avec cette ironie un peu mordante. Point de méchanceté, toute- fois ! Du sourire et du rire ! Et puis, une petite leçon fort morale, à l'usage de toutes les oiselles (et de tous les oisillons) qui rêvent de « faire du ciné- ma ». C'est l'histoire classique de la petite débutante qui pénètre dans un studio et qui, par un concours de circonstances heu- reuses, se voit offrir un rôle. Mais (rebondissement amusant), la jeune ingénue se prend au sé- rieux, cabotinise et attrape avec une rapidité effarante les tics, les défauts de certaines stars. Les événements se chargent d'ailleurs de la dégonfler. On la congédie avec désinvolture, et elle se retrouve sur le pavé, hé- bétée et pleurnichante. Elle aura, il est vrai, une consolation amoureuse. Lisette Lanvin a fort spirituel- lement campé ce personnage. Voilà une charmante artiste en constant progrès, et dont la per- sonnalité s'affirme dans un dia- logue en nuances. Pierre Finaly, Olga Valéry et une excellente pe- tite troupe lui donnent la ré- plique avec entrain. Il faut maintenant souhaiter à Jean- Louis Bouquet de pouvoir met- tre en scène un ouvrage plus étendu. MARTHE RICHARD AU SERVICE DE LA FRANC EST TERMINE Après le grand succès de Pépé le Moko, MM. Hakim présente- ront, le mois prochain, la gran- de production Marthe Richard au Service de la France. LE COIN DES ABONNES 1 Josselin, le comique fan- taisiste dont le tour de chant est très apprécié au music-hall, fait ses débuts à l'écran dans CIN- DEBLLLA, que réalise actuelle- ment Pierre Caron. ■ Maurice Escande tourne actuellement de très importan- tes créations dans LA DANSEU- SE BOUGE et CLNDEBELLA dont il est la vedette masculine. ■ Willy, l'excellent opéra- teur qui vient de terminer Champs-Elysées, va partir pour le Midi, uù il enregistrera les prises de vues mises en scène par Pagnol dans Arsule. ■ Guy Berry, le chanteur bien connu que l'on peut enten- dre actuellement il l'Alhambra, tourne aux Studios Gaumont dans Cinderella. Société « Prociné », an- ciennement 15, rue Lord-By- ron, actuellement 16, avenue Hoche Téléphone : Wagram 03-55. « LE POISSON CHINOIS » On sait que Pierre Billon commence Le Poisson chinois, avec Kate de Nagy, Pierre Fresnay et Michel Simon. Ce film est tiré du roman de Jean Bommart, qui obtint pour ce livre le Grand Prix du ro- man d'aventures. On sait le succès mérité que remportent tous les films de la série « Charlie Chan » parfaite- ment réalisés autour d un per- sonnage de policier chinois, que campe Warner Oaland depuis sa création et que double en fran- çais, l'habile comédien Bognoni. Cette nouvelle aventure de Char- lie Chan est une des meilleures de ce genre, et son réel mystère bien gardé, son découpage alerte en font un drame policier très réussi et rempli de scènes à re- bondissements et à effets drama- tiques spectaculaires. Cette fois, c'est aux courses que Charlie Chan pourchasse des criminels. Cela nous vaut de beaux passa- ges de course et des plans de galops de chevaux d'une réelle beauté. Un propriétaire de chevaux de courses : Irving a engagé son favori Avalanche à Melbourne, mais le jockey victorieux a cou- pé un concurrent. Avalanche, quoique gagnant est disqualifié. Irving amené Avalanche aux Etats-Unis, mais au cours du voyage, il est assassiné. Des in- trigues tenteront de faire courir à la place d'Avalanche un cheval inférieur, dopé et maquillé pour passer aux yeux de tous pour Avalanche. Charlie Chan, le dé- tective d'Honolulu découvre le crime, arrête l'entreprise, s'éva- de d'un piège tendu par des bookmakers, et finit par démas- quer le vrai coupable non sans qu'Avalanche ait gagné la cour- se en dépit d'un attentat commis sur lui en pleine course. Bruce Humberstone a réalisé avec mouvement et clarté cette ténébreuse histoire vive et plai- sante, en dépit de ses lugubres effets de surprise. Et l'interpré- tation de tous ceux qui entou- rent Warner Oaland est excel- lente Le doublage est des plus « collés » qui soient. — x. — ELECINE NOUVELLES AVANCES AUTOMATIQUES 26, rue Frédéric-Lemailre PARIS ■ Ménil. 53-10 Toutes Fournitures de Cabine Réparation Installation de Matériel a REGULARC i ? ADAPTABLES SUR TOUTES LAMPES A ARC DE CINÉMA. POUR TOUTES QUALITÉS DE CHARBONS (Modèle Déposé). Notice explicative — Démonstration sur demande Livrables immédiatement DÉPANNAGE A TOUTE HEURE Revendeurs Régionaux Demandés 46 xi«x*rrxxTYxx3 cime fK R/lPItlE ■SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES FILMS NOUVEAUX 16 NOUVEAUX FILMS 6 FILMS FRANÇAIS /.c Crime de la Pocharde (Moulin- Rouge). L'Homme du Jour (Olympia). Vous n'avez rien à déclarer (Made- leine). L'Ange du Foyer (Normandie). L'Homme à Abattre (Aubert-Pa- lace). La tsele aux Sept Manteaux (Coli- sée). 3 FILMS DOUBLES San Francisco (Caméo). /.c Chemin de la Gloire (Balzac). i.a Musique viint i>ar ici (Quar- tiers). 7 VERSIONS ORIGINALES Llogds of London (Ambassadeurs). C'est donc ton Frère (Our Rela- tions) (Paris). L'Amour au Volant (Ermitage). Le Chant du Missouri (Ermitage). Le Doigt qui accuse (The Accusing Finger) (Marbeuf). lionne Blague (Wedding Présent) (Marbeuf). Tournant dangereux (Age of Indis- crétion) (Napoléon). FORMATIONS DE SOCIETES LES FILMS (.liANii'.l.U'.H (S. à R. L.i, siège social : HA, no lue va rd Da- vaut, taris (20e;. Société îormee en.rc mm. cnaiies Aiilicit, Henry ulique, capital 26.000 francs (/'. .i. 19-2-37;. i.ivS iic.wS UiZHtiX (S. a r>. L..), siège social, III, rue (lu Cousee, l-a- ris (8e). société formée entre M. .lin .Musso <•! Mlle lliennerger, capital 2.).llllll H'. {P. A. 17-2-3/). U.\EiA'Ni-. (S. à R. c, 25 ans). Ma- tériel tinc niniograpiiiqnc, .1, rue au Colisée. Capital: 2.>.uoo ir. \i-. A.. 18-2-37). FALvETTE CINEMA (S. A., it'J ans), exploitation de cinéma, 08, avenue des GolH'lins, capital 2o0.000 Ir. U». P., 17-2-37). PARIS- ACTUALITES (S. à R. L., 50 ans), films d'actualités, 152, av. des Champs-Elysées. Capital: . ii.uoo tr. lAnn. S.. 12-2-371. P. S. R. FILMS (S. à R. L., 99 ans). Filins, 63, Champs-Elysées, capital 25.000 i'r. i.l nn. S. 17-2-37). PRODUCTIONS HERMES (S. à R. L., 09 ans), iilms, 120, Champs-Elysées. Capital, 2â. 11(10 l'r. (<;. P.. 18-2-37Î. SOCIETE DE (.CHANCE CINEMA- TOGRAPHIQUE. -- Société anonyme. Capital: 2.">.0(ll) francs. Siège : 48 bis, quai d'Autc.uil. Gérant : Jean Levcrd. LUNA FILM DISTRIBUTION. — So- ciété à responsabilité limitée. Capi- tal : 50.000 francs. Siègj : 18, rue Ballu. Objet : distribution. Gérant : Hourvitcb. CINEMA « LIC RE(;ENT ». — Socié- té à responsabilité limitée. Capital : 50.000 francs. Siège, 22, av. du (ba- teau, Vincennes. Objet : exploitation de salle. Gérants : Léon et Victor Pic- cini. LL'X-BASTILLE (S. A., 95 ans), ca- pital 60.000 francs. Exploitation de uiiiiin. Sltgïï sox4al : 11 avenue la- chel, Paris (Ann, S. 10-2-371. PRODUCTION ET EXPLOITATION 1)1 FILM « UN CARNET DE BAL » iS. à. R. L., 511 ans). Capital : 30.000 1 r. Siège social, 14 bis, avenue Rachcl 1./. S. S., 10 février). DISSOLUTIONS DE SOCIETES SPECTACLES CHARIES DE ROCHE- FORT. Liquidateur : d'Authier, de Ro- chefort. Siège social, 17, rue Victor- Masse (P. A., 6-2-37). PARIS PALACE. — Société fondée le 20-2-1933 sous le titre GRANDS CI- NEMA DE PROVENCE. Société ano- nyme. Capital: 150.000 francs. 63, av. Champs-Elysées. Annulation de socié- té par jugement du tribunal du 22-12- 1936. Liquidateur : M. Autin, 25, r. Godot-de-Mauroy. Administrateurs : Jacques Haik, Pierre Lux, Roger Pil- let. SOCIETE D'ETUDES D'ENTREPRI- SES CINEMATOGRAPHIQUES. — Fon- dée le 1-10-1934. Responsabilité limi- tée. Capital : 50.000 francs. 140, bd Saint-Germain. Dissolution à compter du 1er janvier 1936. Liquidateur : Charles Fasquelle, 140, bd Saint-Ger- main. Gérant : Ch. Fasquelle. PETITES ANNONCES OFFRES D'EMPLOI Maison sérieuse disposant bonnes productions cherche re- présentants à la commission, Paris, banlieue, grande région parisienne. Case X. O. P., à la Revue. Importante société de dis- tribution demande, pour son agence d'Alger, une très bonne programmatrice, sténo-dactylo. rtéf. prem. ordre exigées. Ecrire avec copies certificats. Case B. P. S., à la Revue, DEMANDES D'EMPLOI Directeur location, expert- compt., sérieuses réf., cherche situation firme distribution Pa- ris. Ecrire à la Revue, H. H. M. Speaker d'un des principaux postes parisiens se chargerait de sonorisations, textes, skel ches, etc.. Case I. K. E., à la Revue. Traductions, travaux de dac- tylographie, pour scénarios c1 découpages. Adaptations. Tra- vaux rapides ci très soignés. Case R. C. M., à la Revue. Chef opérateur, 26 ans, sér. réf., marié, femme ouvreuse ou caissière, peut être chef de pos- te ou gérant si besoin, cherche emploi banlieue Paris ou région sud-ouest. Case T. T. C, a la Revue. Opérateur mécan. - électr. cherche place stable Paris, pro- vince ou colonies. Sérieuses ré- férences, 10 ans pratique. M. Rouquette, 27 bd des Ita- liens, Paris (2e). Ingénieur spécialiste ciné parlant, références dans meilleu- res maisons de matériel sonore et projection, ex-exploitant, de- mande emploi stable chef de poste ou ingénieur entretien circuit de salles Paris, Province ou Colonies. Case R. E. Y., à la Revue. Ex-directeur recherche af- faire cinéma à relever. Accepte- rait association ou acquisition. Case A. M. I)., à la Revue. Ancien représentant filins, très sérieux, au courant service programmation, cherche place employé de bureau ou magasi- nier dans maison location ou production. Case L. U. O., à la Revue. Secrétaire homme sténo-dac- tvlo, 28 ans, très expérimenté, au courant location, sachant ré- diger, pouvant seconder patron, cherche emploi stable. Case A. O. P., à la Revue. Opérateur-installateur, réfé- rences Western, Cinétone, R. C.A., Melodium, cherche place opérateur Paris, province. Case G. B. M., à la Revue. 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MERCREDI K) MARS Edouard-VH, 10 h., M.-G.-M. Tarzan s'émule. LUNDI 15 MARS Rex, 10 h., S.E.L.F. L'Homme de Nulle Part. DATES RETENUES 16 mars, Distrib. Parisienne de Films, Arsène Lupin Détective. 17 mars Distrib. Parisienne de Films Monsieur Bégonia. 23 mars, Ratisbonne, La 'Tour de Xesle. 24 mars, Distrib. Parisienne de Films, Choc en Retour. Ingénieur spécialisé cinéma parlant dep. 8 années, demande emploi chef de poste, ferait en- tretien de l'installation d. affaire importante, ou ingénieur pour circuit de salles. France ou colo- nies. Tr. sér. réf. Case A. E. C, à la Revue. Assistant prises ce son, opérateur projectionniste, con- naissant montage des appareils cherche place. Case G.G.L. à la Revue. VENTE MATERIEL A vendre : caméra Eyemo mod. toureile 7 vitesses Cook 32 mm. et 47 mm. F-2 et Optis 100 mm. F-3,5. Ecrans, pied. Etat neuf. Maurice, 10, rue Thureau- Dangin, Paris. A vendre : appareil parlant format 17 mm. 5, modèle porta- tif, état neuf, avec ampli. H.-par- leur, écran pouvant faire 15 mè- tres de projection. Prix total : 4.500 francs. S'adresser à Tiscornia, 28, bd de Charonne, Paris (20')- DIVERS Ayant Gar. 30.000 fr., cher- i lie direction ou contr. dans salle Paris. Ecrire Verneuil, 20, rue de la Victoire, Paris. Studio Magic City, 178, rue de l'Université, Paris, très belle salle de 700 places, à louer pour présentations corporatives ou privées. Matinée à forfait : 300 francs; après-midi, 100 francs l'heure. Adresser toute la correspon- dance à Société Magic City, 40- 42, rue Erançois-1", Paris. Agence de distribution en Belgique, demandée par repré- sentant ayant grande réputation dans la Corporation. Dispose ga- ranties. 1). M. rue Jean Van Volxem, 57, Bruxelles. APRES LE MIOCHE » LEONIDE MOGUY VA TOURNER « LE CORRUPTEUR » Nous apprenons que les pro- ductions Hermès viennent d'en gager le sympathique metteur en scène Leonide Moguy, dont Le Mioche est un des plus grands succès de l'année, pour réaliser une grande production internationale intitulée Le Cor- rupteur, d'après le scénario ori- ginal de Jacques de Bénac. Les prises de vues auront lieu au début d'avril, et les exté- rieurs seront filmés à Nice et en Algérie. D'ores et déjà les films Atos se sont assuré cette importante production pour la Belgique. C'est Film-Export qui est man- dataire pour la vente à l'étran- ger. Imp. de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Le Gérant : P. A. Hari-é. ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiriiiiiiiiiiiiiH LES GRANDES FIRMES DE FRANCE lie Secrétariat Cosmopolite LTABL1T Ides SOUS-TITRES et des SYNOPSIS = iraduit en toutes langues \ Echos, Scénarii, Découpages = Listes de Dialogues | PRIX TRES INTÉRESSANTS = 18, Rue Foucroy. PARIS = Téléphone : CARNOT 37-58 Vient de paraître LE TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Franco : 45 francs Compte Chèques Postaux 34028 LE TOUT - CINEMA 19, rue des Petits-Champs (Ier). Rapid Universal Transport Tél. : Trud. 01-50 MICHAUX&GUERIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FIIMS 2.. RUE DE ROCROY TeLÎRUD. 72-81 PARISO0')| OlIGN F. S. TRANSPORTS RAPIDES DES FILMS TOUTES DIRECTIONS 2, Rue Thimonnier PARIS (IX') !<**>.*>>< V****' P 30-22 Adresse télégraphique JESTICFILM PARIS 116 bis, Champs-Elysées PARIS (8e) Tél. : Balzac 03-01 Adr. Tél. : Cassvan-Paris 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite 79. Champs-Elysées | AJr. Telégr. PARIS PARIFILM F I L. |V1 Téléphone: PRODUCTION BALZAC ,,-45 | LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE oo = 50, rue de Rome. Paris (8e) = Laborde : 69-60 LES FILMS Marcel Pagnol 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 J5 |/IVr>Hi CONTROLES AUTOMATIQUES 79, Champs-Elysées (8*) Tel.: BALZAC 47-95 Ch.Jourjon Part/ ÉPINAy-4-AEIXt GRËHAl felEI /RAJE lq maison Tirage degSJ B TIRPGC PRRf agne = ^GDAUi =ÎuK?vj r la France, ! ouv0oo(5an^ j -Rojellon. 2">5 eneralPoHier.65 Hi||lllllllllllll!l!lll!!il!!ll!!!!llllllllllllllll Illllllllllllllllllllllllllllllllll I1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIII IIIIIIIIIINIIIIIIIIIIIIIII lllllllll Illll I I Il IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIJlINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIirF 01 ém aSuzctiJ /?5/' Le il Mai 1937 veille du Couronnement His most excellent Majesty GEORGE VI by the grâce of God of Grcat Britain, Ireland & of the British Dominions beyond tte Scas King, Dcfcndor of the faith, Empcrof of India. 10.** 'r A aCHETTO seront présentées dans toutes les grandes capitales du monde Le3 Perler de la Couronne "reQi 26 Distribution pour La France et les Colonies la Belgique et la Suisse Vente exclusive pour l'Etranger 44, Champs-Elysées, Paris IMPERIA FILMS 46, Rue Pierre-Charron, 'ans Fév L.e 15 rèvner 1937 Sacha Guitry et Christian Jaque assistés du maître opérateur Kruger ont donné aux studios de Paris-Studios Cinéma le premier tour de manivelle d'un film dont la prise de vue durera quarante jours et qui connaîtra un retentissement mondial. La couronne royale d'Angleterre, la plus puissante de l'univers, porte, attachées a ses arceaux par les propres mains de la Reine Victoria, quatre perles fines d'une grosseur énorme et d'une beauté unique au monde. Sacha Guitry a su en retrouver l'histoire merveilleuse, et celle de trois autres, leurs sœurs. Pour la retracer, huit millions de dépenses, quatre-vingt- dix décors, cinquante rôles principaux, deux cents seconds rôles, quinze cents figurants, des costumes d'une splendeur inouïe, des tapisseries de haute lice, des objets d'art du plus haut prix, ont été nécessaires. Devant vos yeux émerveillés défileront Henri VIII, François Ier, le Pape Clément VII, Anne de Boleyn, Jane Seymour, le petit Dauphin de France, Catherine de Médicis Marie Stuart, Elisabeth d'Angleterre, Henri IV, Gabrielle d'Estrées, la Dubarry, Bonaparte, Barras, Joséphine de Beauharnais, Napoléon III, l'Impératrice Eugénie, et d'autres encore, dans des épisodes fantastiques qui vous transpor- teront a Paris, a Londres, a Rome, à Burgos, en Chine, en Afrique, à la Cour des Rois, dans des tavernes, dans des cercles de jeux, dans des maisons galantes, a l'Opéra, h l'Hôtel des Ventes, che^ Maxim' s, et enfin, de nos jours, sur le fameux paquebot « Normandie » où l'élite de la Société Parisienne s'est assemblée, le 2 y février 193J sur l'invitation du magicien imcomparable, l'auteur de ce film unique, Sacha Guitry. 13 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦»+++»+ POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. v: Les Attractions reviennent à la Mode A CAUSE DU MANQUE DE BONS COMPLÉMENTS DE PROGRAMME Les attractions semblent revenir à la mo- de dans les Théâtres Cinématographiques. Est-ce un bien ? Ce serait aux spectateurs de faire connaître leur avis. En attendant donnons quelques idées sur le sujet. Les grandes salles sont hors de question. Il est certain qu'elles ont avantage à incorporer des spectacles de variétés dans leur pro- gramme, ne serait-ce que pour utiliser leurs orchestres et leurs agencements scéniques qui, souvent, par eux-mêmes constituent la meilleure attraction pour le public. Mais il ne faut pas donner aux spectateurs l'impression que les différents « numéros » ne sont là qu'en remplissage et pour com- penser l'infériorité des films présentés. Nous sommes, avant tout, au cinéma. Si des at- tractions viennent s'ajouter au programme ce doit être pour en augmenter l'intérêt. La première qualité d'une attraction est d'être... attractive! Et s'il est possible aux grandes salles d'engager les plus fameux numéros inter- nationaux de music-hall il n'en est pas de même pour la majorité des salles de quar- tier et de province qui n'ont pas les mêmes possibilités matérielles et financières. Là on risque de verser dans une banalité plus insupportable que celle qui caractérise tant de «premières parties», dont on vou- lait se garder. Il est inutile, dans ce cas, de changer de formule. Pour la plupart des directeurs l'engage- ment d'un « numéro » semble la chose la plus simple du monde. Ils s'adressent à une agence pour deman- der ce dont ils ont besoin à une date déter- minée : acrobates, comiques, tour de chant. L'imprésario envoie ce qu'il a sous la main, pour boucher la semaine creuse d'un « itinéraire ». Le directeur sait bien qu'il va recevoir la troupe des « untel », mais il ignore com- plètement les caractéristiques de leurs exer- cices. Il semble d'ailleurs s'en désintéresser. Il a tort. Certes il n'est pas à même de connaître toutes les différentes attractions. Mais il lui est possible de s'entourer de ga- ranties. Il doit exiger de l'imprésario les détails les plus précis sur la nature du « numéro » : nombre d'artistes le composant, leur cos- tume, ne ressemblent-ils pas aux « ambu- lants » qui s'exhibent à la terrasse des ca- fés ? (Le goût et l'habileté dans la présen- tation font la moitié du succès, leur absen- ce tue le meilleur numéro). Il doit veiller à ce que ces artistes - comme c'est la manie de beaucoup - - ne gâchent pas un numéro acceptable par un dialogue inutile où la trivialité dispute la première place avec la bêtise. Ce serait aux impresarii, qui vivent d'eux, à guider ces braves gens, à les former, à les cultiver. Mais c'est le moindre de leur souci. C'est donc au directeur à veiller sur ton ; ces détails. En ce qui concerne le tour de chant le choix est plus malaisé encore. L'originalité n'est pas la règle... Mais le directeur doit s'efforcer de choisir des artistes qui savent, eux, choisir leur répertoire. Et ils sont ra- res. Il doit connaître ce répertoire avant de signer l'engagement, puis il doit l'entendre, au cours d'une répétition, avant que l'ar- tiste ne débute : modifier les termes sca- breux, veiller aux gestes équivoques. Ils ne doivent pas oublier que le Cinéma est un spectacle de famille et qu'ils comp- tent de nombreux enfants parmi leurs spec- tateurs habitués. On s'efforce de produire des films dont la valeur morale ne retire rien, au contrai- re, à l'intérêt. Il ne faut pas ruiner ces efforts par trois mauvaises chansons. Nous sommes adver- saire de la censure. Elle serait inutile si chacun savait l'exercer, intelligemment, pour son propre compte. Tout cela est compliqué ? C'est possible. Tout est complexe dans ce «métier». Que ceux qui ne le connaissent pas ou trouvent trop lourds les devoirs qu'il impose, ne s'en mêlent pas ! Enfin, si la mode renaissante des attrac- tions pouvait faire comprendre aux pro- ducteurs la nécessité dans laquelle se trou- ve l'exploitation d'avoir de bons « complé- ments » et d'intéressants films de première partie ce serait un grand service rendu aux directeurs. Car il faudrait, tout de même, penser à ceux dont la sal' • comporte pas de scè- ne. René Célier. Une frçade très réussie de l'Alhambra de Genève pour le film Alb.trcs Le; Bas Fonds. A remarquer la disposition des deux projictaurs éclairant violem- ment un pznneau en couleurs Le Groupement des Exploitants du Département d'Alger vient de se créer Alger. - Il vient de se créer un syndi- sat de directeurs de cinémas algériens dénommé « Groupement des Exploitants Cinématographiques du Département d'Alger » qui sera rattaché au Syndicat Commercial d'Alger. Voici sa composi- tion : Président, M. Joseph Seiberras; Vice-Président : Edmond Ténoudji; Tré- sorier : Lazare Edelstein; Conseiller : André Bakeuche; Membres du bureau : MtVI. Reveccio, Zerbib; Adsuar, Arnandis. Ce syndicat a été constitué pour étu- dier et régler au mieux des intérêts com- muns les différentes questions corporati- ves et adopter une formule d'action col- lective en ce qui concerne la nouvelle si- tuation engendrée par les doléances tou- jours plus nombreuses du personnel des salies. — Paul Saffar. La Convention Collective pour les Artistes et les Attractions Malgré les appels publiés par le Syndical et les journaux, très peu de directeurs ont daigné se déranger pour prendre part aux réunions afin de rédiger la convention col- lective des artistes, des attractions. Les travaux se sont poursuivis le jeudi 4 mars. La délégation patronale, composée de MM. Lussiez, Hesse et Lebreton, s'em- ploie de son mieux pour défendre les inté- rêts des théâtres utilisant les attractions. rrTxxxxxxxxxxxixxxxxxxx: CIIME FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M PINEAU Directeur de l'Olympia de Nantes A NANTES, UN BILAN OPTIMISTE - Eh! oui, cela fait cinq ans révolus que 1' « Olympia » a, pour la première lois, ouvert ses portes. M. Pineau, le sympathique di- recteur du cinéma n'évoque pas ces cinq années sans un peu de mélan- colie, et dans le hall coquet de son établissement, pendant que la toule des specta- teurs se presse devant le guichet venant demander à Bach une saine et franche gaîté, il poursuit : - J'ai ouvert à Nantes la première salle moderne spéciale- ment construite pour le cinéma parlant, en plein centre de la ville; et pourtant, à cette époque, Nantes, par comparaison avec la plupart des autres villes, n'aimait pas le ci- néma. » Mais le bilan de ces cinq années es! un bilan optimiste. Les spectateurs soni plus fidèles et le deviennent encore chaque semaine davantage. » Je me suis attaché à donner une pro duction extrêmement variée : à côté des films gais ou comiques — et qui sont néces saires dans la vie actuelle, car ils procu rent une détente indispensable - un élé- ment important suit avec habitude les films sérieux d'où l'on peut dégager des idées profondes. » Comme exemple, L'Appel du Silence, type même du film de famille, a battu tous les records de recettes que j'avais faits jus- que-là, tenant quinze jours l'affiche, sans un instant de creux, même en matinée, et unanimement applaudi. » Est-ce à cette variété de programma- tion qu'il faut attribuer cette augmenta- tion lente, mais continue, du nombre des spectateurs ? J'en suis persuadé et je con- tinuerai dans cette voie ! » ./. Manfra. MADAME BRÉZILLON REPRÉSENTERA LE BUREAU PARISIEN DES ÉTABLISSEMENTS J. SEIBERRAS Nous apprenons que l'importante firme de l'Afrique du Nord : les Cinématographes J. Seiberras, a confié la direction de son bureau à Paris, 3, rue du Colisée (Balzac 04-80), à Mme Brézillon, fille du regretté M. Léon Brézillon. Mme Brézillon succède dans ces fonctions à M. Soulat qui a été appelé à Casablanca pour assurer la direction de l'exploitation des salles J. Seiberras au Maroc. LE MOU UN -ROUGE REVIENT DANS LE CIRCUIT PATHÉ A partir d'aujourd'hui, le Moulin-Rouge Cinéma de Paris fera partie à nouveau du circuit de salles programmées et gérées par Pathé Cinéma. Le premier spectacle sera constitué par le film de Fernandel : « François I" » qui vient de faire une brillante première exclusivité au Marignan. Il y a environ un an que le circuit Pa- thé avait abandonné le Moulin-Rouge. On se souvient des beaux succès que con- nut cette salle avec « Le Roi des Resquil- leurs » qui y tint l'affiche près d'un an, et avec nombre d'autres grandes produc- tions françaises. Dans la Distribution de l'Est: « Deux Hommes Actifs » Nancy. - - Nous sommes heureux de pouvoir présenter deux personnalités im- portantes du Cinéma de l'Est : MM. Pontet et Thomas, co-directeurs du circuit portant leurs noms et dont l'activité s affirme de jour en jour. MM. Pontet et Thomas ont su créer, grâ- ce à leur travail et à leurs connaissances M. PONTET M. THOMAS approfondies du métier, des exploitations exceptionnelles, secondés d'ailleurs par des associés ne connaissant que « le travail ». Leur visage toujours souriant n'est-il pas l'indice indiscutable que leurs affaires sont prospères, et comme le disait un ami, loueur, de passage à Nancy : les rendements des villes exploitées par Pontet et Thomas sont doublés et parfois triplés depuis la création du circuit. N'est-ce pas réconfortant d'entendre un pareil langage surtout au moment où de trop nombreux exploitants ont pris l'habi- tude de se plaindre des affaires ? Nous souhaitons à MM. Pontet et Thomas bonne continuation dans leurs entreprises. Nous connaissons leurs projets, nous ne doutons pas des résultats qu'ils apporteront. Nous aurons d'ailleurs l'occasion d'en re- parler d'ici quelque temps. — M. J. Keller. L'Application des 40 heures aux Théâtres Cinématographiques Contrairement à ce que nous pensions, l'application des quarante heures dans le spectacle a été retardée. En effet, les délégations patronales et ouvrières des théâtres cinématographiques s'étant réunies le jeudi 25 février pour exa- miner, en ce qui concerne l'Exploitation cinématographique, les modalités d'appli cation du décret actuellement à l'étude, la délégation ouvrière a fait observer que cet examen retardait la continuation des tra- vaux engagés pour la convention collective, en conséquence elle a demandé que le terme du délai fixé d'abord au 11 février, puis au 25 du même mois, soit une nou- velle fois retardé. La délégation patronale a donné son assentiment pour que cette question soit reportée au 11 mars. JAioe des Directeur à la Constitution de la Caisse Générale du Cinéma Au cours de la dernière réunion du conseil d'administration du Syndicat fran- çais, M. Lussiez a donné aux administra- teurs du Syndicat de nouvelles précisions sur la constitution de la Caisse Générale de la Cinématographie, qui instituera un sys- tème de contrôle et de répartition des re- cettes, ainsi que sur la création du timbre destiné à alimenter le budget confédéral. Le conseil, qui avait déjà donné son ap- probation de principe, en a approuvé les détails d'organisation; il a également dé- cidé de souscrire quatre actions de la Caisse et d'avancer une somme de 3.000 francs (non productive d'intérêts, mais rembour- sable) à la Confédération, pour faciliter à cette dernière sa souscription à la Caisse. En Afrique tlu Nord Février a été d'un calme plat dans les salles nord-africaines. Si l'exploitation n'a pas rendu les résul- tats espérés, il convient de dire que les af- faires intérieures ont offert une certaine activité. C'est ainsi que M. Rombi, directeur du cinéma « La Perle » d'Alger, s'est rendu acquéreur du « Diamant-Cinéma », salle po- pulaire située aux abords de la Kasbah de cette même ville cependant que M. Coffi- neau a procédé à la réouverture du « Ré- gent-Cinéma » d'El-Riar, qu'il dirigera do- rénavant. ■ D'Oran on nous apprend la création d'une nouvelle salle. Les futurs propriétaires sont, parait-il, pleins d'optimisme. Souhai- tons-leur bonne chance. 1 Dans le même département, à Sidi-Rel- Abbès, M. Puig prépare aussi une nouvelle salle, en plein centre de la ville. Nous croyons savoir que l'ouverture se fera fin mai. Paul Saffar. A OALLET ' Ruteouoc-Féclame à Rideaux (te Seine Fotv&ionwjii Electriquement ou non BUREAUX ET ATEU ERS : I 7.3c 19 RUE PAUL ÔOUDAY LE. HAVRE TEL"-' 2 UQM ES (60.ô9 ^yxiiiiiiii: :xx: CÎNEr& FR 15 RAPHIE SE rTyXYXXTTYXTTTTTTXXTTTTl Un incendie dans un cinéma de S fax (Tunisie) In incendie s'est déclaré récemment ai « Cinéma-Populaire » de Sfax quelques ins tants avant le début de la reorésentatioi alors que l'opérateur procédait au charge ment de son appareil. Le feu se propage; très rapidement. MM. Barone, co-proprié- laire et Mayoloni, opérateur, qui se trou raient dans la cabine, eurent tout juste I< temps de sortir. Trois films ont été entière- ment détruits, parmi lesquels La chanson du cœur et A bout portant. L'équipemen' électrique est inutilisable. -- P.S. A CALAIS M. Moncharmont, l'actif et avisé Directeip de l'Alhambra de Calais, vient de doter s; cabine d'appareils Western Electric et d< matériel de projection Simplex avec lan- ternes Peerless Magnarc. La séance d'inau- guration qui eut lieu le samedi (> février avec Carmen Blonde et Josette, fut trè;- réussie. Nous ne doutons pas que le public Calaisien réponde au louable effort de M. Moncharmont et nous souhaitons à celui-ci le succès qu'il mérite. Association populaire des Direct rs de Cinéma Un certain nombre de directeurs de ci- néma qui s'étaient réunis en une associa- tion ayant pour In. de resserrer des liens d'amitié, unis par un même idéal, ont dé- cidé d'élargir leur action. Le bureau de cette Association s'est réuni le 27 février 1937, et a nommé : M. Georges Caurier, président, et MM. Walch et Chaloub, vice-présidents. La dénomination de l'Association devient, à partir de ce jour : Association Populaire des Directeurs de Cinéma Cette Association étudiera les possibilités de développement du progrès social tant au profit des exploitants qu'à celui des specta- teurs de cinéma, et cela, par toutes les formes de coopération et d'entr'aide. Le siège de l'Association est : 4, Hond- Point des Champs-Elysées, Paris. ■ La C.U.C. (Compagnie Universelle Ci- nématographique) informe les personnes intéressées qu'elle a cédé les droits d'exploitation, en exclusivité, de son film : L'Appel du Silence, pour les colo- nies françaises, excepté l'Afrique du Nord, aux Etablissements Cineldé, direc- teur L. Duchemin, 31, rue Meslay, Paris. NOTRE BOITE AUX LETTRES H. M. à Paris. Réponses directes Lyon. 109. LE PARQUET DANS LES SALLES M. II. à Paris. Demande : Dans votre revue du 19 février, sous le N 102, vous conseillez sur le sol d'une salle de spectacle de mettre du parquet. Le bois n'attire-t-il pas la vermine? Et le ciment n'est-il pas plus propre? Réponse : Le parquet est beaucoup plus agréable aux pieds que le ciment et fait moins de poussière. De plus, le parquet est incontes- tablement meilleur que le ciment pour la fixation des fauteuils. Quant à la vermine, un parquet très sain ne peut l'attirer. Mais il faut toutefois conseiller, pour la bonne conservation d'un parquet, la pose suivant le croquis ci-dessous : Par ce procédé, vous éviterez, d'une part la pourriture, et d'autre part, vous serez M. C.à T. — .1. C. à IL H. B. à Paris -- A. M. à conforme au règlement de la Préfecture de Police, qui proscrit tout vide entre les parquets et les hourdis des planchers. Dans certains cas, pour éviter la pourriture qui provient soit de champignons, soit d'insec- tes, on pourra traiter le parquet sapin au Carbonyle, ou tout au moins le peindre au minium ou à la Céruse, tous deux antisep- tiques. Le parquet chêne est protégé par ses anti- septiques naturels, le tanin et l'acide acé- tique. De toutes façons, dans une salle, le par- quet doit être entretenu avec des huiles anti- poussières spéciales. 105. LA VISIBILITE S. R. à M. Demande : J'ai une salle sans pente et la visibilité des spectateurs est médiocre, je ne peux 7////////////svM^/yy/ks/s/M &1LuMâ MACHE F£< ■BEAU JEUDI 11 MARS La Compagnie Française Cinématographique présentera au MARIGNAN à 10 heures L'HOMME A ABATTRE C'est en raison du nombre des présentations annoncées pour le Mardi 9 Mars que la C. F. C. a reporté la projection de son film au Jeudi 11 Mars 1937. pas creuser le sol et ne voudrais pas faire de marches. Que faire? (ci-joint une coupe de ma salle) . Réponse : Suivant le schéma que nous vous avons fait parvenir, vous obtiendrez une visibilité parfaite de toutes les places, vos specta- teurs du balcon seront mieux également, du fait que nous vous demandons de remonter l'écran. Evitez toujours, sauf dans des cas très spéciaux, la coupe d'une salle dont le plan- cher remonte d'un bout à l'autre vers l'écran. * * * Pour tous renseignements adressez-vous au Bureau du journal qui transmettra à nos architectes-conseils, MM. Edouard Lardillier et Raijmond Nicolas, architectes, 1 Square de Chàtillon, Paris (14e). Lecourbe, 75-99. Le déjeuner de rentrée de l'Entr'ai- de du Cinéma aura lieu le mardi 16 mars à 12 h. 30 dans la salle de l'Hô- tel des Deux-Mondes, 22, avenue de l'Opéra, sous la présidence de M. Pierre Mortier, Directeur Général de la propagande à l'Exposition de 1937. PREND* LA ROUTE XXXX POUR LES DIRECTEURS ELIXJ CINEMEffiltRAPHIE :XITIIITTTT1 ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS L'Honin? du Jomt Comédie musicale (A) Origine : Française. Réalisation : Julien Duvivier. Auteurs: Charles Vildrac, Char- les Spaak. Dialogues : Spaak. Décorateur : J. Krauss. Opérateur : Roger Hubert. Musique : Jean Wiener et Bo- rel-Clere. Interprétation : Maurice Che- valier, Elvire Popesco, Alerme, Josette Day, Robert Lynen, Fernand-Fabre, Granval, Marg. Deval, Marcel Vallée. Marcelle Pitance, Ch. Barbier-Krauss, Romain Bouquet, Serjeol, Mau- rice Rémy, Sinoël, Grétillut, Simone Deguyse, Missia, De- vère et René Devillers. Studios : Joinville. Entregistrement : R. C. A. Pho- tophone. Production : Films Marquis. Edition : P. C. L. CARACTERE DU FILM. — Sur un scénario original de l'auteur Charles Vildrac, re- manié et dialogué par Charles Spaak, Julien Duvivier a di- rigé Maurice Chevalier dans un film original, rempli de jo- lies scènes, et construit sur une idée séduisante et nou- velle. Maurice Chevalier est certainement à l'aise dans ce personnage de Boulard, Pari- got optimiste et sentimental, et rien que pour l'entendre chanter délicieusement « Ma Pomme », » Y a de la Joie » et « Paris », on ira voir « L'Homme du Jour », où se signalent pour leur intelligen- ce Elvire Popesco et Renée Devillers, au milieu d'une éblouissante distribution. SCENARIO. — Alfred Bou- lard, électricien dans un grand hôpital, rêve du théâtre. Parce qu'il a sauvé la vie d'une grande tragédienne: Mona Thalia, en lui donnant son sang, il se croit de- venu tragédien (lui qui chante la chansonnette). Mais sa mala- dresse et la versatilité de Mona Thalia détruisent cette popula- rité qui en avait fait « l'homme du jour », et il revient (i son mé- tier, non sans avoir arraché au théâtre, après un échec, sa fiancée qui avait voulu, elle aussi, triompher. TECHNIQUE. — Julien Duvi- vier a fort bien étayé son film autour de son héros charmant. Les scènes sont assez dispa- rates, et le manque de cohésion des différents passages capitaux nuit à l'unité de l'œuvre qui est même photographiée en tons inégaux, quoique toujours avec beauté par Hubert. De riches dé- cors, une musique très jolie et les malicieuses chansons, les succès anciens comme Prosper, les nouveaux comme Y a d'I'a- Dix Ans do Mariage (To Mary... with Love.) Comédie dramatique (G) Origine : Américaine. Réalisation : John Cromwell. Interprétation : Warner Bax- ter, Mgrna Log, lun Hunier. Claire Trevor. Doublage : Jacques Monteux. Doubleurs : Maurice Lagrenée, Hélène Cerber, Yvonne GVull Street ont éié mêlés étroitement à l'action de telle sorte que celle-ci en ac- quiert plus de force, de vérité et de vie. Quant à l'interprétation, elle est remarquable avec Warner Baxter et Myrna Loy (les deux époux), lan Hunter (l'ami), ('lai- te Trevor et Jean Dixon dans les principaux rôles. Bon dou- blage français, mais les voix de femmes m'ont paru un peu sè- ches. — v. — mour ou la chanson Ma Pomme présentée avec originalité, fe- ront la fortune du film. La fin est floue dans sa conclusion, mais l'on peut y voir Boulard (Chevalier) et Maurice Chevalier exécuter un trio sur Prosper avec le concours d'un disque de Chevalier. Cette scène est inattendue et excellente. INTERPRETATION. — File a plus d'homogénéité que la mise en scène, et tous les inter- prètes, même pour une silhouet- te, sont remarquables : Maurice Chevalier a certainement joué et chanté mieux que dans nul au- tre film, et Elvire Popesco a mis une grande fantaisie à cari- caturer une tragédienne burles- que. Josette Dav est sympathi- crue, et surtout on remarque Re- née Devillers dans le court rôle de composition d'une fleuriste souffreteuse ennoblie par ses veux pathétiques, et la spiri- tuelle Simone Deguyse. Alerme est, comme toujours,' parfait. X. L'Homme h Abattre Drame d'espionnage (A) Origine : Française, Réalisation : Léon Malhol. Auteur : Charles Robert-Dumas. Scénario et dialogues : Carlo Ri m. Décorateur : Jacques Colom- bier. Musique : Jean Lenoir. Interprétation : Jean Murât, Jules Berry, Roger Karl, Vi- viane Romance, Aimos, Ber- nard Lancret, Madeleine Ro- binson. Pierre Mugnicr, Jean- ne Marken, Dalio, Poupon, Georges Prieur, Jean Max. Studios : Joinville. Enregistrement : R. C. A. Production : C. F. C. Edition : C. F. C. CARACTERE DU FILM. — Faisant suite à Deuxième Bu- reau et aux Loups entre eux, L'Homme à abattre, se pré- sente comme un film d'espion- nage passionnant à suivre, fertile en péripéties et en re- bondissements, et où les lut- tes des espions allemands et français revêtent un carac- tère farouche qui ne manque pas de grandeur. On ne peut trouver plus habile illustra- tion de faits et d'action. Le film, tiré du roman de Charles Robert-Dumas qui sert de ba- se à des scènes fortement nouées, est très vivant, varié dans ses cadres. Il se passe pour un tiers en Allemagne, et pour le reste du film en Fran- ce. L'Homme à abattre aura le succès de Deuxième Bu- reau, autant pour son intrigue colorée, que pour ses excel- lents protagonistes : Murât, Prieur, Jules Berry, Aimos et la ravissante Viviane Ro- mance. SCENARIO. — Le capitaine Benoit ayant joué une fois de plus le S. R. Allemand, le Géné- ral von Raugwit: le condamne à mort, et l'on charge un jeune nazi de l'abattre (i Paris. Benoit a eu, au cours de son séjour éi Berlin, une liaison avec Hilda, une jolie chanteuse de cabaret, de qui le mari, noble prussien dévoyé, tire ses moyens d'exis- tence. Hilda accepte, pour échapper èi l'emprise de son honteux mari, d'aller à Paris ai- der le jeune Stefan dans sa lâ- che. Mais quand elle reconnaît en Benoit son amant français inoublié, elle tente d'arrêter la mort. Benoit simule sa mort, puis suit les espions èi Monte- Carlo où le mari d'Ililda vend un document français. Le com- missaire Rancourt le récupère. Hilda ayant tué son mari, s'em- poisonne. TECHNIQUE. — De la plus grande qualité, la mise en scène de Léon Mathot est riche, luxueuse, variée, étayée sur de ï,e Fauve* Drame doublé (A) Origine : Américaine. Réalisation : Louis Ring. Interprétation : Barton Mac Lane, June Travis, Warren Hull et le tigre Satan. Doublage : Roger Woog. Production : W.-B.-F.-N. Edition : W.-B.-F.-N. 1 Comme le titre le laisse pré- voir, cette bande nous entraîne, une fois de plus, dans les coulis- ses d'un grand cirque ambulant américain. Le héros en est un dompteur qui, après avoir per- du une jambe en dressant un ti- gre redoutable, a épousé la tille de son meilleur ami tué par la bête féroce alors qu'il essayait de le protéger. Mais la jeune femme s'éprend d'un acrobate; ce dernier veut s'éloigner pour ne pas trahir son ami, mais le dompteur se croit bafoué. Il veut se venger et enferme l'acrobate avec le tigre. Son geste homicide lui fait aussitôt horreur; il se précipite, sauve le jeune homme, mais trouve la mort dans un combat inégal avec le tigre fu- rieux. Toutes les scènes violentes, et Dieu sait s'il y en a, font une grande impression; il est même probable qu'elles secouent les nerfs de plus d'un spectateur. Le Fauve est un film violent, violemment réalisé et violem- ment joué par Barton Mac Lane qui est le courageux dompteur. .lune Travis apporte un peu de douceur à cette sombre histoire de bêtes fauves. larges et beaux décors de Co- lombier (notamment le music- hall allemand, le décor du tri- bunal de la Sainte-Vehme) et le montage est très régulièrement bon, avec des rappels d'images et des raccourcis excellents. Très belle photographie surtout pour les visages. Le dialogue de Carlo Rim est sobre, et par mo- ments, assez piquant. Une jolie chanson de Lenoir. INTERPRETATION. — Jean Murât redevient l'héroïque et sympathique Capitaine Benoît, et Jules Berry joue avec son on- dovante habileté le rôle du fan- taisiste policier Rancourt. Vi- viane Romance, une actrice très jolie et dont le talent acquiert à chaque film plus de maîtrise, est Hilda avec grâce et Madeleine Bobinson est toute distinction et charme dans le rôle d'Andrée. Excellentes compositions de Ro- ger Karl, Georges Prieur, tou- jours chic et sûr, de l'amusant Aimos, Pierre Magnier, Jean Max, remarquable « vilain », la joyeuse Marken, et Bernard Lan- cret, vibrant amoureux. — x. — ♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CÎNÉljflg [£ R/IPHIE CXXX2 POUR LES DIRECTEURS XIXE ■SE ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS La Bête aux sept niiinteaux Drame mystérieux (G) Origine : Française. Réalisation : Jean de Linuir. Auteurs : Ferran et Daunic. Dialogues : J. Maury. Décorateur : Douarinou. Opérateurs: Willy, R. Monterait et Raulet. Son : Yvonnet. Interprétation : Jules Berry, Meg Lemonnier, Roger Karl, Junie Astor, Jacques Maury, Maurice Rémi/, Ki-Duyen, Le- sienr, Madeleine Jérôme, De- vienne. Studios : Eclair {Epinay). Enregistrement : Tobis Klang. Production : G. Chevalier. Edition : Forrester-Parant. CARACTERE DU FILM. — Ce film d'action et de mystère séduira un large public, à qui sont familiers les héros du li- vre, ou simplement qui aiment les aventures de police. Ajou- tez à l'attrait de l'intrig,ue des personnages joués avec hu- mour et le décor d'un château ténébreux, profilé sur un pay- sage d'Esterel. « La Bête aux sept Manteaux » n'échappe à aucune des règles d'un genre bien rebattu, mais il constitue un spectacle qui doit réussir par ses conventions mêmes. SCENARIO. — La nièce de Sii- Burckleigh, Muriel, vit avec son oncle dans un château-fort en plein Esterel. La collection de perles du Lord déchaîne les as- saats d'une bande, et Muriel, inquiète, fait venir de Paris un détective privé. Un journaliste prend la place de ce détective: Charlie Destin, mais Charlie Destin se fait, lui aussi, accepter au château. On vole les perles. On enlève Muriel. Le journaliste pourchasse une bande dirigée par un certain Monsieur Carna- val. Le chef est démasqué, c'est Sir Burckleigh lui-même, qui avait voulu se débarrasser des voleurs de perles, lesquels avaient, jadis, tué son frère en Océanie. Muriel et son sauveur seront bientôt mariés. TECHNIQUE. — Jean de Li- nuir a fait un remarquable dé- but en plein Carnaval, reconsti- tué fort habilement pmir son film. La scène du yacht, qui eût Furie Drame social doublé (A) Origine : Américaine. Réalisation : Fritz Lang. Interprétation : Spencer Trucg, Walter Abel, Sglvia Sidney, Bruce Cabbott. Studios : M. G. M. V. S. A. Doublage : ,1/. G. Paris. Enregistrement : W. E. Production : M. G. M. On se trouve, devant ce film, en présence d'une œuvre de qua- lité et d'une portée sociale inté- ressante. Fritz Lang a certaine- ment fait, avec son premier film américain, un ouvragé saisissant et vigoureux auquel les Améri- cains eux-mêmes ont rendu hommage. Basé sur la férocité qui peut animer une foule en- vers un prisonnier qu'elle croit counable d'un crime, et sur l'atroce Loi de Lynch, Furie est un film qui ne manque ni de nuissance ni de beauté. 11 est peut-être un peu long, et son doublage, quoique fait avec intelligence, atténue la force se dégageant de sa version originale, surtout des dialogues dits si durement' par Spencer Tracv, notamment. La scène de la furie qui tord une ville en- tière est remarquablement do- sée dans sa progression. Le pro- cès est long et fastidieux. Spen- cer Tracy et Sylvia Sidney ont joué avec émotion. Leurs dou- bleurs ont fait ce qu'ils ont pu, restant faibles à côté des per- sonnages si violemment dessi- nés. — X. été jolie à restituer manque à l'action. Mais celle-ci est bien concentrée sur des scènes noc- turnes éclairées avec le sens du mvstère. Le film reste néanmoins embrouillé nour ceux qui n'ont pas lu le livre, et les personna- ges de bandits manquent un peu d'allure pour des voleurs de perles d'envergure. L'ensemble du film est énigmatique à souhait et très mouvementé. INTERPRETATION. Ro- ger Karl silhouette un rogne et chic Lord, et Meg Lemonnier une charmante anglaise arrogan- te et fine. Jules Berry, Jacques Maury, Maurice Rémy, Junie As- tor n'ont que des silhouettes, mais bien jouées. — X. Une formule nouvelle de reportages filmés « La marche du Temps» Un nouveau magazine filmé vient, non pas de naître, mais d'être présenté en France. Je veux parler du magazine men- suel March of Time qui existe depuis longtemps aux Etats- Unis et dont la R. K. ()., qui en est la distributrice mondiale, vient de nous montrer les deux premiers numéros destinés au public français. La Marche du Temps change totalement des formules ancien- nes des magazines filmés. Il ne s'agit plus, là, de petits films d'intérêt général et inactuel, mais bien d'une sorte d'examen cinématographique des plus im- portants problèmes du moment, du joui-, de l'heure. Ainsi, dans les trois pre- miers reportages, avons-nous vus étudiés le problème de la Restauration des Habsbourg (fort bien illustré d'images ac- tuelles, et de vues anciennes rappelant la tragédie autri- chienne et synthétisant la dé- chéance de ce pays); la question du Rexisme en Belgique, et sur- tout le complexe et prodigieux problème d'Extrême-Orient, de la question chinoise sous l'auto- rité du dictateur Tchang-Kaï- chek. Ces trois reportages sont faits à la fois d'images récentes, bien montées, et de documents plus anciens qui complètent, en leur donnant une base, ces exa- mens rapides d'événements inté- ressant le monde entier. La Marche du Temps est un magazine mensuel. Nous croyons que cette forme de journalisme de « grand fond » est intéres- sante et qu'elle s'améliorera en- core, en adjoignant aux reporta- ges américains, européens ou asiatiques, des documents qui s'adressent plus particulière- ment au public français. A une époque où l'individu ne peut "'us s'affranchir des préoc- cupations des masses humaines en face de la vie, La Marche du Temns apparaît comme le moyen de faire le point, de temps à autre, sur les inquiétu- des modernes. Lucie Derain. Passe- Partout Comédie comique doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Raymond Enright. Interprétation : Joe E. Brown. June Truvis, Gag Kibbee, Dick Forait, Carol Hughes, Gène Lockhurl, Olin Howland. Doublage : Roger Woog. Production : W.-B.-F.-N. Edition : W.-B.-F.-N. Passe-Parlout est l'histoire co- mique d'un représentant en tracteurs, qui réussit après mille péripéties, dont certaines sont liés divertissantes, à vendre une douzaine de machines à un client récalcitrant dont il finira également par épouser la fille. Une bande comme Passe-Par- lout ne se raconte pas. Il faut la voir. Le metteur en scène a très ingénieusement accumulé les « gags » sans s'occuper de la vraisemblance de l'histoire. Et il a eu parfaitement raison. Bref, l'on rit d'un bout à l'autre, mais je vous recommande surtout les scènes de démontration faites par le représentant, d'abord dans un marécage fangeux et en- suite sur les pentes d'une mon- tagne dynamitée, scènes remar- quablement réalisées au point de vue technique et qui, de plus, sont d'une drôlerie irrésistible. Joë E. Brown mène le jeu avec infiniment de brio, bien entouré par l'amusant Guy Kibbee et la gentille June Travis. Doublag français très correct. — v. - COIN DES ABONNES ■ Georges Prieur, interpré- tera le rôle de Tallien dans le film de Sacha Guitry, Les 7 Per- les de la Couronne. ■ Roger Legris créera un rôle important dans La Dame de Pique, que réalise Fédor Ozep. PRISE DE TITRE La Cie Ind. Commerciale Cinématographique, dont le siè- ge social est à Lyon, 7 place Ampère fait savoir qu'elle re- tient pour son propre compte le titre suivant : Un Quart d'Heure avec,., Paris X en un quart d'heure. PRENDS LA ROUTE "-& Chemin du. 7>afiacUJ 195?- <►♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE gTTTTTTTTTTTTTTITTTTTTy; La crise en Grande-Bretagne Charles Woolf prend en mains Gaumont-British dont les Films seront distribués par Général Film Distributors LES STUDIOS DE SHEPHERD'S BUSH VONT ETRE FERMES Depuis vendredi 2(> février, à 3 heures du matin, le sort de la grande compagnie anglaise Gaumont British, sur lequel on éprouvait les plus vives craintes, est réglé, tout au moins provisoirement. Voici le texte du communiqué qui a été remis à la presse dans l'après-midi de ce jour : TEXTE OFFICIEL DE L'ACCORD Un accord vient d'être conclu entre Gau- mont British et Général Film Distributors jxir lequel Gaumont British produira quatre films aux studios de Pinewood et quatre films aux studios Gainsborough d'Islington. ..Général Film Distributors sera responsa- ble de la moitié du coût de ces huit produc- tions, et en assurera en outre la distribu- tion, à des conditions extrêmement avanta- geuses pour Gaumont British. Les actualités « Gaumont-British Sound News » continueront à être produites, com- mentées, et éditées />ar Gaumont-British. mais seront distribuées par Général Film Distributors. La production des films documentaires et d'enseignement de Gaumont-British Instruc- iional ne sera pas affectée : ceux de ces films destinés éi l'exploitation normale se- ront distribués par Général Film Distribu- tors. Les laboratoires techniques de Shepherd's Bush seront modernisés et agrandis de fa- çon (i répondre aux besoins plus étendus de Général Film distributors. L'unique équipe de production qui tra- vaille actuellement aux studios Gaumont British de Shepherd's Bush sera transférée aux studios de Pinewood pour la réalisa- tion des prochaines productions de Gau- mont British, g compris les films de .lessie Matthews. L'accord garantit il Gaumont British un revenu assuré pour un certain nombre d'an- nées dans la branche qui jusqu'ici avait été le côté le plus spéculatif de cette com- pagnie, et la place dans une position excep- tionnellement forte pour développer son circuit de salles. LES CONCLUSIONS PRATIQUES DE CET ACCORD Il n'est pas difficile d'imaginer la sensa- tion causée par cet accord. En fait, la chose est simple : Gaumont a résolu de réduire sa production à un mini- mum, et de se concentrer sur l'exploitation de son circuit de salles. Le point le plus curieux de toute cette affaire est de voir revenir en sauveur de ia compagnie, M. CM, Woolf, l'homme qui avait quitté Gaumont British deux ans au- paravant, parce qu'il n'était pas d'accord avec les Frères Ostrer sur la gestion de la corporation. M. Woolf avait fondé alors une petite maison de distributions Général Film Distri- butors, qui après des débuts modestes de- vait prendre une rapide extension. Général Film Distributors contrôle au- jourd'hui les immenses studios récemment construits à Pinewood et rivaux de ceux de Denham. Cette maison, distribue la produc- tion anglaise de Herbert Wilcox et surtout toute la production américaine de l'niversal. * * * La fermeture des studios de Shepherd's Bush et de toutes les agences de distribution de Gaumont British va être cruellement res- sentie par le personne] de ces organisations. Pierre Autre. À Londres on tourne un Film à la gloire de Mermoz On nous communique de Londres que l'admiration que portaient les aviateurs bri- tanniques au regretté Mermoz va se tra- duire de façon tangible: le grand as an- glais Jim Mollison est en train, avec L. Cor- niglion-Molinier, de tourner un film sur un scénario de Saint-Exupéry, à la gloire de Mermoz. Ce film est réalisé par les soins d'une compagnie britannique. Les Studios Saint-Laurent-du-Var remis à neuf sont prêts à recevoir les Producteurs Nice. — M. Barbier directeur de Nicaea Film nous informe que les nouvelles ins- tallations entreprises depuis plusieurs mois aux Studios de Saint-Laurent-du- Var, sont entièrement terminées. Nous allons publier très prochaine- ment une étude détaillée sur ces studios qui comptent parmi les plus beaux de France. Jean Murât et Viviane Komance dans L'Homme à abattre. Un film de Léon Mathot. La Société Chronos-Films, S. A., 44, avenue des Champs-Elysées, conces- sionnaire exclusive des Productions Néro Films, nous informe qu'elle n'a concédé à aucune autre firme les droits d'exploiter ou de vendre sa pro- chaine production : « LA PRINCESSE TARAKANOVA » Cette superproduction est en cours de préparation et sera réalisée dans le courant de l'été. Ludovico Tœplitz va produire six Films anglais à Rome Home. lue nouvelle compagnie de production cinématographique -- avec Lu- dovico Tœplitz à sa tète — vient d'être for- mée sous le nom de Two Cities Films Li- mited. Cette compagnie dont font partie plusieurs personnalités italiennes, anglaises et améri- caines, tournera dans les nouveaux studios actuellement en construction à Borne des grandes productions en langue anglaise pour être distribuées en Grande-Bretagne. On annonce qu'au minimum six grandi films seront réalisés au cours de la saison 1937-38. Chacun de ces films coûtera en- viron 7 millions de francs. Des vedettes, des techniciens américains et anglais par- ticiperont à leur réalisation. PREND* LA ROUTE " & Chemin du 7> ' FFKNANl>Ez Victor FRANCE j\f Louis jouvet KAJMU Françoise ROSji'y rvc •Jiich VCHEL, PARIS 70-96 Distribution Région Parisienne Les Films VOG 24 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIt SE iiiiiiiirYTT^mtjxxxrr: On annonce ■ LES SECRETS DE LA MER BOUGE. Richard Pottier a confié les jôles principaux de ce film à M. Harry Baur, Henry de Monfreid (l'auteur), Miha- lesco. D'ici linéiques jours, se- ront tournés les premiers exté- rieurs à Djibouti. Opérateur : Bachelet. Pr. : J. Berrone. ■ LES HOMMES SANS NOM. Cette production « Votre Film » commence à Agadir, où Jean Vallée donne le premier tour de manivelle de ce film adapté du roman de Jean des Vallières sur la Légion étran- gère. M UN CARNET DE BAL. — Julien Duvivier a terminé le dé- coupage de son scénario. Il va partir pour le Tyrol et l'Italie, afin de choisir ses extérieurs. M LE VOLEUR DE FEMMES. Abel Gance tourne en Ita- lie ce roman de Pierre Fron- daie, dont Annie Ducaux, Lisa Matrey et Jules Berry sont les interprètes. SON PREMIER CRIME. M. Corniglion-Molinier vient d'engager Françoise Rosay pour jouer avec Jouvet et Mi- chel Simon. ■ NUITS DE PRINCES. — M. Ermolieff nous prie de préciser que ce film annoncé dans nos colonnes sera une production J.-N. Ermolieff. ■ QUAND LE DIABLE S'EN MELE. — Les Films Derby com- menceront, courant avril, une production qui s'intitulera : QUAND LE DIABLE S'EN ME- LE. La mise en scène sera de Jeff Musso et M. A. Siossian assurera les fonctions de direc- teur de production. M VIA BUENOS-AIRES. Kirsanoff achève le montage de VIA BUENOS-AIRES pour lequel Van Parys a écrit une partition originale. Pellegrin Cinéma pré- sentera prochainement ce film. ■ Nicolas Farkas nous an- nonce qu'il a l'intention de tour- ner L'HISTOIRE DU CERCLE DE CRAIE. ■ André Hugon prépare trois films : SARATI LE TERRIBLE, LE PERE SERGE et LA RUE SANS JOIE. CCPYBOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vlnft-quatre heures DANS LES STUDIOS Joinville [GNACE. Pierre Colombier ;i terminé celle semaine cette opérette de Fernandel (d'A- guiar). LA DAME DE PIQUE. — Tan- tôt à Joinville, tantôt à Fran- cœur, Fédor Ozep tourne les premières scènes du film adapté de Pouchkine. La distribution comprend : Pierre Blanchar, André Luguet, Madeleine Oze- ray, Marguerite Moréno, Abel Jacquin, Palau, Camille Bert, Roger Legrix. Assistants : Friedland et Daquin. Montage :- D^ SL Pr" Rlvers> est tei Épinay (ECLAIR) Pour le compte des Films To- bis, les Studios Eclair hospitali- sent la troupe de J. Renoir pour LA GRANDE ILLUSION (Société Real. d'Art. Cinémat.). Sonorisation : ARSENE LU- PIN (Delac). ♦— Neuilly LE CONCIERGE REVIENT Friedland. Directeur de produc- tion: Ch. Stengel. Adaptation, et découpage de Fédor Ozep. Musique de Carol Rathaus. Dialogues de Bernard Zimmerv.; (General Production). YOSHIVARA. -- Pour ce film aussi, des décors sont plantés à Joinville, mais la majorité des scènes a été exécutée rue Fran- j cœur (Milo Films). LA CHEVRE AUX PIEDS D'OR. - Cette semaine, J.-P. Paulin a tourné des scènes im- portantes dans un décor d'Isba. Il y a eu aussi la scène dans la cellule de l'espionne (Véra Ko- rène) condamnée à mort, au chevet de qui une sœur de cha- j rite vient prier (rôle tenu par j l'émouvante Ludmilla Pitoëff, qui débute au cinéma). Jeanne Helbling, Juvenet, Jean Marti- nelli sont de la distribution. On prépare : LE MERVEIL- LEUX MENSONGE DE NINA PETROVNA, LE MESSAGER et i sans doute LE POISSON CHI- NOIS. mine. Le 8 mars, Jean Dréville com- mence les intérieurs de TROÏKA avec Jean Murât, Charles Va- nel et Jany Holt (C. F. C). François Ier SURETE NATIONALE. — Pour M. Guichard et Léopold Gomez, Walter Kapps com- mence cette semaine, dans des décors représentant un atelier moderne où l'on dessine des plans d'avions, un film d'espion- nage. Sessue Hayakawa, Da- nièle Parola et J.-P. Aumont en jouent les trois rôles princi- paux. ♦ Place Clichy MA PETITE MARQUISE est terminé (Péguy). L'HOMME DE DAMAS com- mencera sous quelques jours. Willy Rozier, qui tourne les extérieurs à Nice, va revenir cette semaine. Protagonistes : Jean Galland, Jeanne Boitel, Etchepare et Jean Max. Courbevoie (PHOTOSONOR) LA BELLE DE MONTPAR- NASSE. — Maurice Cammage continue sa comédie dans un « complexe » d'appartement. Le film durera jusqu'au 20 mars. En préparation: Un film pour B. G. Films. Billancourt LES PERLES DE LA COU- RONNE. — A la très imposante distribution déjà donnée récem- ment, nous pouvons ajouter les noms de : Germaine Aussey, Oléo, G. Dubosc, Jean Coque- lin, Enrico Glori, Henri Cré- mieux, Pierre Juvenet, Lily Granval, de l'Opéra-Comique; Laurence Atkins, Gary Car- land, Jacqueline Pacaud, An- drews Engelman, Mlle Pienne. Dans la partie jouée en italien, on verra le grand comédien Er- mette Zacconi, et Barbara Shaw et Lyn Harding (Henry VIII) interprètent les premiers rôles anglais. Le film de Gui- trv et Christian Jaque doit du- rer encore au moins six semai- nes. Le grand décor de la Bi- bliothèque du roi Henry VIII en- cadre des scènes importantes (Sandberg). Courbevoie (STUDIOS DE LA SEINE) LE 13e JURE s'appelle mainte- nant GRIBOUILLE. GRIBOUIL- LE est mis en scène par Marc Allégret, d'après un scénario inédit de Marcel Achard. Dir. de production : M. Le Bon. In- terprètes : Raimu, Carette, Ma- ry Morgan. Opérateur : Kelber. Décors : Trauner et Gratiny. RECORD 32. — Sur le plateau B., Jean Tarride tourne un sketch où joue notamment la charmante Anglaise Barbara Shaw. Pierre Colombier termine (( Ignace » avec Fernandel Imagine; le plus irréel, le plus bleu, le plus aérien des dé- cors de cinéma, signé .laïques Colombier. C'est ce que nous offre l'un des dernier grands décors rfTgnace, l'opérette de Jean Manse, que Fernandel, après l'avoir longtemps jouée et chan- tée à la scène, reprend au stu- dio avec un entrain inimitable dans le film mis en scène par Pierre Colombier. Fernandel vient devant la troupe de girls, encadré par An- drex en mexicain et par la ve- dette de music-hall: Nita Raya, brune et joyeuse, chanter un étrange refrain burlesque où il fait passer tous ses dons comi- ques. Floyd Du Pont règle le bal- let. Et au-dessus, sur une grue longue et haute, les opérateurs R. Lefebvre et Ch. Bauer enre- gistrent une vue en plongée de la figure dansante des belles fil- les aux sombreros d'argent. Fernandel a comme partenai- res: Char pin (Le Colonel), Satur- nin-Fabre (Baron des Orfrais), Andrex (Serge), Raymond Cor- dy. Corne, Redgie, Doumel, et Mmes Nita Raya, Claude May, Dany Lorys, et Alice Tissot. La musique est de Roger Dumas. M. d'Aguiar peut être satisfait: Ignace s'annonce comme une des plus brillantes productions de la saison. — L. D. Porte des Ternes NE TUEZ PAS DOLLY. — Ce film policier, d'après le scéna- rio de DETECTIVE ASHELBE, est mis en scène par Jean De- iannoy. Directeur de produc- tion : B. de Latour. Assistante: Junie Astor. Interprètes: Pau- line Carton, Dinah Sinety, Ma- dette Bedrignans, Annette Do- ria, Françoise Holbane, Renée Bac, et MM. André Roanne, Jean Tissier, Hamilton, Joé Alex, Nino Roberty. Produc- tion : Astor Films. EDinay (TOBIS) LA GRANDE ILLUSION. - Jean Renoir tourne des scènes de son film à Tobis. ♦— Francœur LA CHEVRE D'OR. — Paulin cette semaine. AUX PIEDS vient tourne]- Paris-soir FAC SIMILE D'UNE PAGE ENTIÈRE TI- RÉE SUR PAPIER SPÉCIAL ET ENCAR- TÉE DANS PARIS- SOIR POUR LE LAN- CEMENT DE « PA- RIS » QUI VIENT DE DÉBUTER AU REX. CETTE FORME DE PUBLICITÉ DUE A L'INITIATIVE DE AN- DRÉ ROBERT SUR UN DESSIN DE JEAN A. MERCIER A OBTE- NU UN BON RENDE- MENT. LE REX A FAIT DÈS LE PREMIER SOIR UNE RECETTE RECORD. 'eUtfXMY REX sura UN FILM DE JEAN CHOUX 0 APRES LES PERSONNACES DE RENÉ BENJAMIN Camille Ben, Raymond Segard et Christian-Gérard MUSIQUE DE JACQUES IBERT Production SIFFRA ÉDITION CINÉ-SÉLECTION t CAPSLIfR DIRECTEUR 27 RUE DE TURIN 18") Page conçue par AncW Robe" ei dessinée par Jean A Mercier 26 gXTTTTTTXTTTTTTTTXTTTXTl CINE fB RAPHIF SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Liste des Filins critiqués durant le mois de Février 1937 Andorre Français. Ange du Foyer (L') Français. Courrier de Chine Américain. Capitaine du Diable (Le) Américain. Chemin de lu Gloire (Le) Américain. Croc blane Américain. Charlie Chun aux Courses Américain. Doubrovsky Russe. Documentaires (3) Suédois. Extravagant (L') Américain. Etoile filante Français. François Ier Français. Fils de Mongolie (Un) Russe. Fossettes Américain. Femme Ennemi publie (Lai Américain. Homme de Nulle Part (L') Franco-Italien. Ile des Veuves (L') Franco-anglais. Jeunesse en Liberté Français. Mozart Anglais. Mannequin de Paris Anglais. Mystère dn &21 (Le) Français. Prends la Route Franco-ail. Pépé le Moko Français. Pantins d'Amour Français. Hose effeuillée l/.«l Français. Ramona Américain. Sept Rraves (Les) Russe. Vous n'avez rien à déclarer Français. Commenté. Docum. . . r. . . . 20 min. Parlant. 1 h. 35 Doublé. Com. dram. . . . 1 h. 20 Doublé. Dr. avent 1 h. 20 Doublé. Dr. de guerre . 1 h. 40 Doublé. Dr. d'action . , 1 h. 25 Doublé. Aventures .... 1 h. 30 Parlant russe. Dr. costumes . . 1 h. 30 Commentés. Doc. chacun . . l."> min. Doublé. Gr. comédie . . . 1 h. 40 Parlant. Sketch humoristique. Doublé. Iantais. hist. . 1 h. 25 Parlant russe. Com. dram. . . . 1 h. 20 Doublé. Com. sentim. . . 1 h. 25 Doublé. Drame polie. . 1 h. 30 Parlant français Gde comédie . . 1 h. 45 Parlant français 1 h. III Commenté. Documentaire . 35 min. Doublé. Com. mus 1 h. 35 Doublé. Com. sentim. . . 1 h. 25 Parlant. Policier com. . . 1 h. 15 Parlant français Opérette 1 h. 35 Parlant. Dr. réaliste . . . 1 h. 40 Parlant. Comédie 1 li. 25 Parlant. Com. sentim. . . 1 11. 311 Doublé. Dr. en couleurs 1 h. 35 Parlant russe. Dr. d'action . . . 1 h. 30 Parlant. Comédie 1 h. 311 Cavaignac 953 S.E.L.F 954 Warner Bros 953 Osso 955 Fox Film 955 Fox Film 956 Fox Film 956 Nord Films 953 Wettstein 954 Osso 955 956 (iiav Films 955 Off. Ciné. Int 956 Fox Film 956 Warner Bros 956 Général Produc. . . 956 Haussmann Films. 953 Cavaignac 954 Magic Films 954 Magic Films 954 Mélior Films 954 A. C. E 953 Paris Films 953 Prod. P. Mathieu. . 953 G. S. C 953 Fox Film 956 O. C. 1 956 Distrib. Franc. . . . 954 CHEZ LES OPERATEURS DE CINEMA DE MARSEILLE Le Syndicat des Opérateurs- Projectionnistes de Marseille nous communique la composi- tion de son conseil pour 1937 : Secrétaire général: Félix Tri- gon ; secrétaire adjoint : Ange Baldi; secrétaire administratif : Paul Vassas; trésorier, Marius Barset; trésorier adjoint: Emile Résair ; conseillers et commis- sion de contrôle: Joseph Boutin, Jules Ceppati, Charles Pucci- nelli, Albert Royère, Georges Peysson, Henri Maure!. Les permanences fonctionnent toujours au siège : Bar Phocée, 50, rue Vacon (Téléph. D. 51-04), les jeudi et dimanche de 11 h. à 12 heures. On nous apprend la mort de M. Galindo, chef opérateur du Caméra M. Galindo était dans le métier depuis plus de seize ans. Travailleur consciencieux, il est unanimement regretté pat- tous ses camarades. LE CONCOURS DE « MONSIEUR PERSONNE » Nous avons entretenu nos lec- teurs, ici même, du lancement exceptionnel dont bénéficierait le film Monsieur Personne. Nous sommes en mesure, au- jourd'hui, de constater que tous les pronostics ont été largement dépassés. En effet, le nombre de réponses à l'intéressant con- cours, qui accompagne ce film, est à ce jour de beaucoup supé- rieur à ce que le producteur, .M. Frogerais, avait osé estimer. Rappelons que les Films Vog distribuent Monsieur Personne pour la région parisienne. ■ P. Braunberger j>répare un film court : AMOUR ET AUTO- MOBILE. Scénario de P. Les- tringuez, avec Dorville, Satur- nin-Fabre, Brasseur, Sylvia Bataille et G. Leclerc. Mirie Bell, Jean Mirtinelli et Miss Hitkins dans une scène de Blanchette Film Vog Pierre Renoir et Aimos dans L'Homme sans Cœur (France-Europe-Film) fTTTTTTXXTTTTTTTXXXXXXX: CINE RAPHIE SE 27 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Une perte pour le cinéma, Robert ROSENTHAL n'est plus PIONNIER DU CINEMA, IL S'EST EMPLOYE, DEPUIS VINGT-CINQ ANS, A MET- TRE EN VALEUR LA PRODUCTION FRANÇAISE EN SUISSE Nous avons appris avec une profonde tristesse la mort de Robert Hosenthal, de Bâle, qu'une embo- lie vient d'emporter à l'âge de 53 ans. Il était administra- teur de la Société « Eos-Film », fondée par lui, il y a une vingtaine d'années et ayant pour objet la diffusion des films français en Helvétie. Il était également, Robert ROSENTKAL (k>])uis ]a création de la Paramount en France, en 1921, Agent Général de cette Firme pour la Suisse. Il comptait parmi les personnalités euro- péennes les plus connues et les plus appré- ciées dans le milieu du cinéma. Pionnier de notre industrie, il était l'un des leaders les plus écoutés du cinéma en Suisse. Il avait un très profond attacbement pour la France. Et les nombreux services qu'il a rendus depuis vingt-cinq ans à notre pays, lui avaient valu de nombreux bonneurs. Depuis 1908, il avait suivi personnelle- ment, de façon très attentive, la mise au point de toutes les inventions et de tous les perfectionner! ents cinématographiques. Principalement des machines parlantes. Il eut, au début de sa carrière, il y a environ un quart de siècle, des difficultés inouïes à vaincre pour fonder la Compagnie « Eos- Film », qui devait devenir bientôt la pre- mière affaire cinématographique de la Con- fédération. Il l'a dirigée avec une intégrité, une conscience professionnelle devant les- quelles on ne peut que s'incliner avec une grande sympathie. Adorant son métier, il avait monté chez lui, à Bâle, un laboratoire, où il tirait et développait les documents d'Actualités qu'il faisait prendre lui-même en Suisse, et qui complètent les journaux d'Actualités étran- gers qui ne peuvent être projetés dans ce pavs qu'à condition de comporter un cer- tain nombre d'informations nationales. Il assumait, de plus, avec ses frères, la direction d'un Circuit de Salles, comptant parmi les plus modernes de Suisse au point de vue confort et projection. Notamment la Scala de Zurich. Le cinéma français perd, avec Robert Ro- senthal, un ami éprouvé. Et c'est pourquoi nous ne voulons pas le laisser s'en aller sans lui adresser ici notre souvenir ému. Nous avons du moins la consolation de savoir que ses collaborateurs directs : MM. Emile Reinegger, Rirrcr, . Ballmer et Stoll, continueront fidèlement son œuvre. Çompapie des Mammaires Experts en Cinéma losraphex La Compagnie des Mandataires Experts en Cinématographes a tenu son Assemblée Générale le 27 janvier au siège des Chambres Syndicales. Il a été procédé à l'élection du Bureau qui se trouve composé comme suit pour l'année 1937 : Syndic : M. Gilbert Dupé; Secrétaire général : M. Pichereau. Trésorier : M. Devarenne. Le Syndic a remercié Mc Jean Weill, avo- cat à la Cour, pour son intelligente et ac- tive collaboration à la solution des litiges cinémalograohi'Hies. ■ L'Homme de Damas s'intitule désor- mais L'Homme de Proie. C'est Pellegrin- Cinéma qui s'est assuré l'édition de ce film, mis en scène par Willy Rozier. ■ Mme et M. Salivet vont diriger l'Odéon- Cinéma, 58, boulevard Saint-Hup, à Avi- gnon, dont l'ouverture aura lieu dans quel- ques jours. UN DISPOSITIF INGENIEUX La Société C.I.P.L.A. vient de réaliser un ! dispositif de serrage automatique d'arc adaptable à toutes les lampes à miroir. / Son prix très réduit le met à la portée des plus petites exploitations qui pourront avoir une projection impeccable avec les charbons haute intensité pour courant alternatif et continu. Exposition et démonstration à C.I.P.L.A., 29, rue des Panovaux, Paris. Tél.: Ménil. 47-18. . Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 e\ 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. Compagnie Française Cinématograpkigue 4o -42 rue François r Paris AIMOS BERNARD LANCRET MADELEINE ROBINJON PIERRE MAGNIER JEANNE MARKEN DALIO avec GEORGES PRIEUR JEAN-MAX On film de ■■ LEON MATHOT îcénotrio e/ Vogues CARLO RI H R5K?£ CHARLES tOBEKWMA} Production /<^^ VEQA fS Agences: V LYON -MARSEILLE, \ LfLLE- BORDEAUX, 28 LXXXXXXXIXXXIXXXXXXXXXX: CINE FK RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES FILMS NOUVEAUX 8 NOUVEAUX FILMS 2 FILMS FRANÇAIS Une femme sans importance (Ma- rignan). [.'Homme .sans coeur (Paramount) . 1 FILM DOUBLE Echec au prince (Quartiers). 5 VERSIONS ORIGINALES Vite Plough and the Stais (Dublin 1916 (César). Sous le masque (Crack Up) (Bal- Quatre femmes à la recherche du bonheur (Ladies in Love) (Bai- zact). Coiriier de Chine (Apollo) Frivolités 1 Apollo 1. DISSOLUTIONS DE SOCIETES SOCIETE PARISIENNE D EXPLOI- TATION CINEMATOGRAPHIQUE ET THEATRALE. — Société fondée le 2!) juin 1934. Responsabilité limitée au capital de 150.000 francs, 7, rue F"a- gon (13e). Jugement de faillite 17 juil- lel 1936. Ouverture 11, juillet 1936. Syndic: M. Planque, G, rue de Savoie, Paris Gérants: Lambert Moser, Victor E. Desprat. M. Mayer Hirsch SIRITZKI. — Direc- teur de la Société Nouvelle du Cinéma de l'AIhambra, 22, boulevard de la Villette. Jugement de fail ite 24 juil- let 1936. Ouverture 9 juin 1936. Syn- dic: M. Desbans, 41, rue Dauphine, SOCIETE DE CONSTRUCTION D'APPAREILLAGE DE SONORISA- TION. — Société fondée le 1er février 1935. Responsabilité limitée au capi- tal de 2."). 000 francs. 21, rue F'roide- vaux, puis .").'!, rue d'Amsterdam, Pa- ris. Dissolution anticipée à compter du .'! août 1936. Liquidateur: Léon Ke- nisti, (>t>, rue Saint-Lazare, Paris. Gé- rants: Maurice Houdry, Roger Martin. R. LYON ET A.T. ST0YAN0WSK Y. — Société fondée en novembre 1930. Société en nom collectif au e"Pit"l de 15.000 francs, lit!, avenue des Champs- Elysées, puis 3, rue d'Aguesseau, Pa- ris. Dissolution anticipée à compter du 2.'î août 1936. Liquidateur amia- ble: Gaston Olivier, 111, rue du Che- min-de-Fer, Vitry. Gérants: Robert Lvon, Anatole T." Stoyanowky, Gusta- ve Métrai. FILMS IGOR. — Société fondée le 1er janvier 1934. Responsabilité limi- tée au capital: 25.000 francs, 8, bou- levard de la République, Soulegne-S/- Seine. Liquidation anticipée à comp- ter du 1er septembre 1936. Liquida- teur: Jedidia Gorochov, Sente de l'abbé Suger, Vaucresson. Gérant: M. Jedidia Gorochov. OMNIUM D'EXPLOITATION. — So- ciété fondée le 11- juillet 1910 sous le nom de Pathéphone Exploitation. So- ciété anonyme au capital de 4.896.300 lianes, 10," rue Perpo'ése. Paris. Liqui- dation judiciaire jugement 2li septem- bre 1936. Liquidateur: Lepicard, •">, Boulevard du Palais, Paris. Adminis- trateurs: Jacques Pafhé, F'ernand Neu- ville. Emile Pathé, etc.. VENTES DE CINEMAS CINEMA, 3, rue de l'Hospice, à Mor- laix. Vendeur : Bécami. Acquéreur : Lucas. Oppositions : M« Lostalen, no- taire à Plougonven {Bretagne Hippi- que, 6-2-37). CINEMA, 124, rue de Colmar, à Mulhouse. Vendeur : Albert Fimbel Acquéreur : Théodore R'ige. Opposi- tions : Dring, notaire, 143, boulevard Maréchal-Pétain, Mulhouse {Express de Mulhouse). PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration do la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. OFFRES D'EMPLOI On demande représentant films ayant auto pour banlieue, tixe et commission. Ecrire S. U. F., 25, rue du Château, Neuilly (Seine). DEMANDES D'EMPLOI Directeur location, expert- compt., sérieuses réf., cherche situation firme distribution Pa- ris. Ecrire à la Revue, H. H. M. Speaker d'un des principaux postes parisiens se chargerait de sonorisations, textes, skel ches, etc.. Case I. K. E., à la Revue. 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MARDI 9 MARS Normandie, 1(1 h., Fiance Europe Films.» L'Homme sans Cœur. Edouard-VII, 10 h., M.-G.-M. San Francisco. MERCREDI 10 MARS Edouard-VII, 10 h., M.-G.-M. Tarzan s'évade. JEUDI 11 MARS Marignan, 10 h., Comnatmie Fran- çaise Cinématographique. L'Homme à abattre. LUNDI 15 MARS Rex, 10 h., S.E.L.F. L'Homme de Nulle Pari. DATES RETENUES 17 mars, AvenuelO h. Distribution Pa- risienne de Films. Monsieur lie lonia. aris [juillet 1935. mars, Madeleine 10 h., C.P.L.F. Tundra. mars, Madeleine 10 h. C.P.L.F. Capitaine Tzigane. mars, Madeleine 10 h., Ratisbonne. La Tout- de Sesle. mars, Avenue, Artistes Associés. Le joyenx bandit. mars, Madeleine 10 11., Dist. Paris. de Films. Choc en retour. mars. Avenue, Artistes Associés. Rembrandt. mars, Madeleine 10 h., Dist. Paris. de Films. Arsène Lupin, détective. mars, Avenue, Altistes Associés. Dodsworth. mars. Avenue, Artistes Associés. Le Vandale. ivril, Madeleine 10 h. Cinedis Loca- tion Film. 'trois dans un moulin. avril, Madeleine 10 h.. 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O IM I» « X \V l Tiliohont: C e r r . r d 5 7 4 1-2.3 Cable MOVIPICNEWS RATH LONDON ■ Abonnements : *■ 3 pat in. toMWMp R I VISTA MENSIlt R O M A Vie Emanuele Filiberio, 191 Telel 760 588 Les INFORMATIONS et les ABONNEMENTS peuver: e transmis par LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE. POUR LA PREMIÈRE FOIS ENSEMBLE DANS GRAND FILM PLEIN DE GAITÉ DE CHARME ET D'ESPRIT QUI VOUS SERA PRESENTE PROCHAINEMENT PAR LA COMPAGNIE PARISIENNE DE LOCATION DE FILMS vc 49, AVENUE DE VILLIERS, PARIS (XVII*) KS&l MIC r&i 1 FRANÇAISE au cinéma MADELEINE RAIMU dans Aj^rV'L. Vous n'avez rien à déclarer ? Un film de Léo Joannon d'après la célèbre pièce de Veber et Hennequin avec ALERME, Pierre BRASSEUR, GUISOL, GEORGIUS, Germaine AUSSEY, Sylvia BATAILLE, Pauline CARTON, avec Saturnin FABRE et Marguerite T E M P L E Y Production Pierre Braunberger éditée par « L Distributeurs Français », 122, Champs-Elysées Fac-similé de la page parue dans PARIS-SOIR, conçue par ANDRÉ ROBERT et dessinée par PAVIL ' FOND DIRECTEUR GENERAL JACQUEJ MATflOT ECLAIR -TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÈRÊCLAIR 1937 tCLAlP" YJEILL-^ MARQUE FRANÇAISE 19 DUE GAILLON n ijiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiÉ = 19' ANNÉE = = PRIX t 3 Francs = si CUVE LE CINEMA FRANÇAIS rTTÏIIÏITTYÏÏIIIIilIX) Prochainement... Une production d'ALEXANDRE KORDA L'ENFANT DE LA JUNGLE (Eléphant Boy) d'après l'oeuvre de RUDYARD KIPLING Mise en scène de O. FLAHERTYet ZOLTAN KORDA Et... IYIARLENE DIETRICH - CHARLES BOYER LE JARDIN D'ALLAH Le film de l'année RAPHIË ISE iiiiiiiiiiiiiii:iiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiii| § 12 MaRS 1937 = ?iiiii:iiiiiiiiiiiiiiiii!iiiiiiiiiiiiiiiiiiiinr?. LES ARTISTES ASSOCIÉS NTTEL^ 25-27, RUE D'ASTORG, PARIS (8) REVUE HEBDOMADAIRE Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur t Paul Aufuite HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration i 29, rue Marsoulan, Pari» (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements t France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Pustule, Atrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. 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Il est a nouveau question d'une grève dans le spectacle. M. Adolph Zukor, officier de la Légion d'Hon- neur. La Fédération des Artisans Français du film a pris d'importantes décisions. Le travail du Comité exécitif du Conseil d'A- ministration de la Chambre Internationale du Film. Inauguration du Cinéma dans la Ligne Magi- not. Corniglion-Molinier tournera L'Affaire Moly- IU'UX. Le Cinéma à la Chambre. Mort d'Alexis Granowski. Le Comité de Coordination du Film commu- nique. Pour les directeurs. Le Scandale de l'Affichage. In exemple éi suivre. La Voix de l'Exploitant /. exemple nous vient de la Belgique. Xos répertoires. Les Films de Larquey. S'os conseils de la cabine Xolre lioite à Lettres. Le Paris-Palace de Nice change de mains... Etats-Unis Grande-Bretagne Analyse et critique de films. Dans les stidios Les films nouveaux. Les Présentations à Paris. Petites Annonces. P.-A. Hurlé. J. Dénia ria. M. Vandal. Arvs Nissoti. Isabel. A. Guimbertaud. Ed. Epardaud. Marcel Lamour. Pierre Autre. Lucie Derain. Un immense succès de rire ! Vous n'avez rien a déclarer ? Une Production PIERRE BRAUNBERGER cxx MM. HAKIM présentent deux grandes productions EDWIGE FEUILLERE ERICH VON STROHEIM MARTHE RICHARD ESPIONNE AU SERVICE DE LA FRANCE avec JEAN GALLAND DALIO — DELIA COL — FERNAND BERCHER Réalisation de RAYMOND BERNARD Directeur de Production GARGOUR PARIS-FILM-PRODUCTH 7», Champs-Elysées, EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTTX^ JEAN GABIN PÉPÉ LE MOKO avec MIREILLE BALIN GABRIO — GRIDOUX et LINE NORO avec SATURNIN-FABRE et CHARPIN Un film de JULIEN DUVIVIER PARIS ¥♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ iJimi;,. IH LES GRANDES FIRMES DE FRANGE FILMS ALBATROS :7. Av. 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Champs-Elysées, 63 PARIS (8"j Elysées 60-011 et la suite présentent ALERTE Un appel du MARÉCHAL PÉTAIN à tous les Français h\~.f& 5 = I Porter. 85 S MARDI 16 MARS AU REX (à 1 0 heures) JEUDI 18 MARS AU REX (à 10 heures) LA C. P. L. F. présente lisation NORMAN-DAWN aventures Un film de Edmond T. GRÉVILLE avec LUPE VELEZ , ALFRED RODE DISTRIBUTION DANS LA GRANDE RÉGION PARISIENNE COMPAGNIE PARISIENNE DE LOCATION DE FILMS 49, Avenue de Villiers, PARIS-XVir j, PARAMOUNT VA PRESENT LA RÉVÉLATION DU JOUR Dorothy LAMOUR DANS H U L A, FILLE DE LA BROUSSE AVEC RAY MILLAND et AKIM TAMIROFF Mise en scène de William THIELE HULA. FILLE DE LA BROUSSE vient de tenir l'affiche pen- dant 3 semaines consécu- tives au Théâtre Paramount, au cours desquelles il a réalisé des recettes records. C'est l'un des plus gros suc- cès ,1e plus grand peut-être, du début de l'année à Paris! Ce grand film d'aventures, nous révèle une femme d'une beauté incroyable, dont ce sont les débuts au Cinéma, et dont l'apparition à l'écran a, dans le monde entier, produit une énor- me sensation! On peut dire de HULA, FILLE DE LA BROUSSE — qu'on a sur- surnommé, non sans raison : « Le Film aux mille sensations » — que c'est un film comme on n'en n'a jamais vu! Siurus Ce sent desffiiîh SA NOUVELLE PROD1 ■^I,j.i.i. ;./, ;, Jf-Sr? R INCESSAMMENT UNE Gary COOPER et Jûan ARTHUR DANS AVENTURE FALO BILL avec une Distribution hors classe et des lilliers de Soldats et d'Indiens authentiques RÉALISATION DE CECIL B. DE MILLF CETTE super - produc- tion, qui a obtenu un énorme succès à New-York, a battu les records des recettes dans 50 salles améri- caines, comptant parmi les plus importantes, vient de réaliser égale- ment les recettes les plus considérables que 'on ait vues depuis long- temps au Plaza de Lon- dres. UNE AVENTURE DE BUFFALO BILL (Titre Prov.) retrace de façon magistrale les épisodes les plus passionnants et les plus mouvementés de 'épopée du légendaire Colonel Cody. Ce grand film de plein air, par son ampleur, nous ramène définitive- ment à l'époque la plus brillante du Cinéma muet. • **- ÎTION 1937- ^ La foule devant l'Aubert-Palace pendant la 2e Semaine de L'HOMME A ABATTRE DES CHIFFRES 2" BUREAU «■ w.... 146.917 Ir. L'HOMME A ABATTRE (r»aw160.478- UNE PRODUCTION MONDIALE de A. S. FILM TARAKANOWA (LA REINE) Mise en scène Raymond BERNARD /^k Attention ! 'Tous les droits du film muet et sonore TARAKANOWA se trouvent entre les mains de la maison productrice SOCIÉTÉ A. S. FILM. 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Si les indications de M. de Boisanger, directeur général, étaient prises pour bases définitives du règlement nous concernant, l'industrie payerait, en fait, à peu près le double de la précédente taxe générale sur le chiffre d'affaires. En effet, dans ses prévisions, Exploitation, Distribution, Studios et Lo- cation du Producteur continuent à payer chacun 2 %. Seul est dégrevé le Tireur, qui fournit pellicule vierge et travail d'impression. Mais, par contre, le Producteur, pour ce qui concerne l'élément « spectacle » du film, voit ses copies finales taxées à 6 c/r, non plus sur leur valeur de tirage (2 fr. au maximum), mais sur une valeur approximative de 6 fr. le mètre. Au lieu de payer 300 francs par copie, il va donc en payer 900. Cette augmentation est donc de 24.000 francs pour un film tiré à 40 copies. P.-A. HARLÉ. Texte de la Réponse adressée par la Direction Générale des Contri- butions Indirectes au Président de la Confédération, relativement à l'application de la Taxe de 6 V, à l'Industrie cinématographique Ministère des Finances Direction Générale des Contributions Indirectes CABINET Paris, le 25 Février 1937 Monsieur le Président, Par lettre du 12 Février 1937, rappelée le 23 suivant, vous m'avez soumis une consultation des Conseils juridiques et fiscaux de votre Fé- dération, relative à la situation de l'Industrie cinématographique au regard des taxes sur la circulation des produits instituées par la loi du 31 Décembre 1936, en me demandant si je donne mon agrément à leurs conclusions. .l'ai l'honneur de vous faire connaître que, si sur certains points, les solutions envisagées par vos conseils me paraissent exactes, sur un cer- tain nombre d'autres, elles doivent être recti- fiées. Je ne puis mieux faire, d'ailleurs, que de vous exposer ci-après comment, selon l'Admi- nistration, doit être réglée, d'une manière géné- rale, la situation de l'industrie en cause. Me référant au rapport présenté par M. de Carmoy, Inspecteur des Finances, devant le Conseil National Economique, rapport dont les conclusions ont été adoptées par ce dernier le 17 .Juillet 1936, je noierai tout d'abord, que l'industrie cinématographique se divise en trois branches distinctes : 1° La production : c'est-à-dire la réalisation du film, laquelle comporte de nombreuses opé- rations et de multiples collaborateurs dont cer- tains tombent dans le champ d'application de la taxe de 2 r'< (locations de studios, de décors par exemple). L'opération finale est le tirage du « négatif » (le cas échéant, en outre, la sonorisation). 2° La distribution : c'est, dit M. de Carmoy, l'acte de commerce qui a pour but d'assurer la concession du droit de représentation d'une œu- vre cinématographique dans les salles de spec- tacles. Pratiquement, cette opération s'effectue sous la forme d'une location, pour une durée déterminée, des copies positives nécessaires à la projection. Le distributeur, qui fait tirer sous sa respon- sabilité et à ses frais, les copies dont il assure la manutention et l'entretien, est rémunéré par une commission de l'ordre de 25 à 30 %. 3° L'exploitation : les copies positives sont louées aux exploitants de théâtres cinématogra- phiques, soit au forfait, soit au pourcentage. D'autre part, il convient de souligner que diverses industries techniques concourent à la production du film, savoir : Fabrique du film vierge, c'est-à-dire de la matière première de la projection cinémato- graphique ; Instruments de prise de vue et de prise de son ; Studios; Usine de tirage qui transforme en positif la pellicule impressionnée et établit des copies po- sitives. De ce qui précède, deux conclusions doivent être déduites : En premier lieu, il n'est pas contestable que le produit fini, c'est-à-dire prêt à être utilisé, est constitué par le positif et les copies, le né- gatif n'est que la matière première qui sert à produire le positif. En second lieu, le distributeur n'est qu'un simple intermédiaire : il n'acquiert, à aucun moment, la propriété du film; s'il traite pour la location des copies aux exploitants de salles cinématographiques, s'il se charge de recueillir le produit de cette location, il n'agit qu'à titre d'agent de vente; la preuve en est qu'il est ré- munéré par une commission. En vérité, il doit prendre à sa charge le tira- ge des copies positives, en assurer la manuten- tion et l'entretien; il réalise pour son propre compte des opérations accessoires d'achat en vue de la revente ou de la location (affiches, ma- tériel de publicité). Mais ces circonstances sont sans influence sur sa situation réelle de simple agent de vente opérant sur un produit « le film » qui n'est pas sa propriété. La location est faite par son entremise et il n'en encaisse le montant que pour le compte de son mandant. En définitive, et remarque étant faite que l'usine de tirage n'agit que comme façonnier - puisqu'elle travaille sur la matière première (le négatif) fournie par le distributeur, le pro- ducteur fiscal n'est autre que le producteur du négatif pour le compte duquel est réalisé le produit fini, c'est-à-dire le positif et les copies. Dès lors, la situation doit être réglée comme suit : A) PRODUCTEUR DU FILM En tant que producteur, il reçoit en suspen- sion du paiement de la taxe de 6 % la pellicu- le négative vierge qui, une fois impressionnée, permettra de tirer le positif et les copies. Ce produit fini ne fait l'objet d'aucune ven- te; le producteur l'exploite par mise en loca- tion. On se trouve donc ici en présence du cas visé par les articles 2 paragraphe 3 (c) et 4 paragraphe 4 du décret du 23 janvier 1937: livraison à lui-même par un producteur de produits fabriqués par lui et qu'il utilise dans une entreprise ou une affaire de prestation de services, livraison qui doit être regardée com- me une vente à la consommation et donner lieu à exigibilité de la taxe de 6 %, sur une Notre Numéro Trimestriel // faut ' - l'envoi de vos documents destinés à notre Numéro spécial. Les nouvelles conditions de travail dans l'Imprimerie ne permettent aucun retard. Ce Numéro d'Exportation sera sous presse le 15 Mars. 12 ^IIIIIIIIIIIIIIIIIITYTT^ CIIMEI^SŒfR^PHIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ valeur correspondant au prix normal de vente des produits similaires. Bien er.tendu, si, en fait, le chiffre d'affai- res correspondant à la fabrication des copies était inférieur à 300.000 francs par an, la taxe exigible serait celle de 2 '< (cf. instruc- tions parues au Journal Officiel du 14 Fé' vrier 1937, N" 26). Au cas particulier, chaque film ayant sa valeur propre, qui ne peut être dégagée par comparaison avec celle d'autres films eî qri ne peut-être fix£c, même approximativement, puisqu'elle dépend de conditions à venir, il m'apparaît qu'il y a lieu de retenir, pour l'as- siette de la taxe de 6 r • (ou éventuellement de 2 ' i ) celle admise à l'importation pour l'appli- cation des droits de douane, soit 5 francs psr mètre de copie positive majorée, évidemment, desdits droits de douane (17,50 '<). Par ailleurs, la taxe de 2 ' '- qui atteint tou- tes les affaires de prestatiors et locations de services (article 5 - 3" de la loi du 31 Dé- cembre 1936); sera en outre, applicable au montant des locations de copies. En bref, donc, le « producteur de film » aura à payer : 6 '< sur la valeur des copies, valeur fixée à 5 frs le mètre, plus les droits de douane; 2 ' ( sur le montant brut de la location de-, copies. J5) LE DISTRIBUTEUR En tant qu'intermédiaire, le distributeur est redevable de la taxe de 2 % sur le montant de sa rémunération et, éventuellement, sur les locations de matériel publicitaire. Sur ses ventes du dit matériel, il ne doit rien, étant entendu qu'il effectue ses achats taxe acquittée. C) USINE DE TIRAGE Agissant comme simple façonnier, l'usire de tirage doit, en principe, recevoir la pelli- cule positive vierge libérée de la taxe de 6 ' i et n'a rien à acquitter sur son prix de façon. Si, à raison d'autres opérations ou parce qu'elle a, spontanément pris cette position, elle rentre dans la catégorie des producteurs so<_- mis à la taxe de 6 ' , elle recevra ses matiè- res premières, spécialement la pellicule posi- tive vierge, en suspension de la taxe et ne paiera rien sur ses livraisons (fournitures et main-d'œuvre), hors le cas où le producteur de film réaliserait un chiffre d'affaires annuel au titre des fabrications de copies, inférieur à 300.000 francs. Dans cette dernière hypothè- se, elle devrait 6 ' ( sur la valeur de ses four- nitures, sa façon restant exonérée. D) EXPLOITANTS DE STUDIOS Ceux-ci sont redevables de la taxe de 2 '• pour les locations de plateaux et décors. Ils re peuvent considérer comme non im- posable, parce que faite à un producteur, la fourniture de lumière. Sans doute, on peut admettre que celle-ci, indispensable pour im- pressionner la pellicule, constitue un agent de fabrication se consommant par le premier usa- ge, mais la suspension du paiement de l'im- pôt n'est applicable qu'en matière de taxe de 6 ',. E) EXPLOITANTS DE THEATRES CINEMATOGRAPHIQUES Touchant ces exploitants, ils sont exonérés de la nouvelle taxe de 2 ' , dans les mêmes conditions qu'ils l'étaient de la taxe du chif- fre d'affaires, par application de l'article 5 - 9" du décret de codification du 27 Décem- bre 1934. Je préciserai, en terminant, que si l'exploi- tation du film était faite par le producteur et le distributeur en participation, la taxe de 2 * > serait due sur le montant brut du total des parts revenant à chaque participant. Vous voudrez bien reconnaître avec moi que la situation des intéressés, telle qu'elle vient | d'être définie, est sensiblement ce qu'elle était h sous le régime antérieur. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'as- surance de ma considération très distinguée. Le Directeur général : (s) Boisanger. Protestation de la Confédération Générale de la Cinématographie l'aris, le 1" mars 1937. Monsieur le Directeur général, Nous vous remercions d'avoir bien voulu, par votre lettre du 25 février 1937, nous exposer le point de vue de l'administration quant à l'application de la taxe unique de (i '< à notre industrie. Nous constatons, d'ailleurs, avec satisfaction, qu'en des points essentiels telles la détermination du produit fini et la fonction du distribu- teur - notre interprétation est identique à la votre. En deux endroits, cependant, il n'en est pas de même et nous nous voyons, à regret, obligés d'exprimer les plus expresses ré- serves en ce qui concerne les solutions choisies par l'administration. 11 s'agit en la circonstance : 1 " Du prix normal de vente des produits finis que Je producteur se livre à lui-même; 2" De la taxation du distributeur. a) Pour établir la valeur des produits que le producteur se livre à lui-même, c'est- à-dire les copies positives impressionnées, l'administration choisit comme critérium la valeur en douane de ces positifs, augmentée du droit de douane. Ce faisant, elle inter- prète l'article 4, paragraphe 4 du décret du 27 janvier 1!)37, qui stipule «qu'en cas de livraison à lui-même par un producteur des produits extraits ou fabriqués par lu> dans le cas visé à l'article 2, paragraphe 3 c), l.i valeur imposable sera le prix normal de vente des produits similaires». Nous ne comprenons pas pourquoi l'ad- ministration recherche un élément de coin on pour fixer le prix d'une marchan- dise courante qui fait l'objet de transac- tions quotidiennes. En effet, il existe nom- bre de cas où la copie positive impres- sonnée fait l'objet d'une vente; par exem- ple, lorsque la concession du droit de re- présentation d'un film a été accordée pour l'étranger, la copie est non pas louée, mais vendue. De même, lorsqu'une copie est louée en France à un théâtre cinématographique et qu'elle est rendue inutilisable par la faute de l'exploitant, le distributeur facture à ce dernier le prix du remplacement de la copie. L'administration a donc tous les éléments nécessaires pour appliquer l'article 4, p." ragraphe 3, sans recourir à un élément de comparaison des plus contestables. En effet, lorsqu'une décision administra- tive a fixé à ô francs la valeur en douane de la pellicule positive, cette évaluation n'avait pas uniquement comme fondement le désir de protéger la marchandise « pel- licule positive », mais aussi, dans une cer- taine mesure, le spectacle cinématographi- que français. Si c'était la copie seule que l'on voulait protéger, il aurait suffi de l'éva- luer à 2 francs le mètre, prix qui comporte à l'égard des autres pays producteurs une marge de protection suffisante. Nous en concluons que si la valeur en douane était retenue pour l'application de la taxe unique, cette dernière frapperait non seulement, comme l'a voulu la loi, un produit fabriqué, mais aussi, dans une cer- taine mesure, un spectacle, ce qu'il nous est impossible d'admettre. Nous vous proposons donc d'accepter comme assiette de la taxe de (i % à la charge du producteur, le prix appliqué pour la vente de copies positives impressionnées à un client étranger. /;) Votre lettre indique que le distribu- teur est, en tant qu'intermédiaire, redeva- ble de la taxe de 2 r/< sur le montant de sa rémunération et, éventuellement, sur les locations du matériel publicitaire. L'admi- nistration a pourtant pris soin d'argumen- ter fortement la thèse d'après laquelle le distributeur n'est qu'un simple intermé- diaire. Or, si nous nous en référons à l'article â, dernier alinéa, de la loi et bien plus encore aux commentaires qui en soulignent la por- tée au n" 66 b) de l'inslruction du 13 fé- vrier 1937, il semble que toutes les opéra- tions de commission et de courtage se rap- portant au commerce de marchandises, à l'exception de certaines opérations limitât - vement énoncées, fassent l'objet d'une exo- nération totale. Nous ne croyons pas qu'il puisse y avoir de malentendu sur les termes, parfaiteme' clairs, de l'instruction, et estimons, par suite, que le distributeur doit être exonéri' de toute taxe sur le montant de sa rémuné- ration. Tels sont. Monsieur le Directeur général, les deux points sur lesquels nous deman- dons instamment que l'administration ré- vise son appréciation, telle qu'elle ressort de votre lettre. Sur un autre point, nous demandons à être éclairés de façon plus précise: il s'agit du sens que vous donnez à « location de copies » lorsque vous dites que le produc- teur de films aura à payer 2 '/r « sur le montant brut de la location des copies». Nous craignons, en effet, que la défini- tion de la distribution donnée par M. de Carmoy, dans son rapport, puisse prêter à confusion. 11 est exact que la distribution est « l'acte de commerce qui a pour but ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEm R/VPHIE ♦♦>♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ d'assurer la concession du droit de repré- sentation d'une oeuvre cinématographique dans les salles de spectacles». Mais il n'est pas exact que cette opération s'effectue « sous la forme d'une location de copies po- sitives ». Cette seconde opération est quel- que chose de juridiquement distinct et si elle accompagne nécessairement la conces- sion du droit de représentation, c'est seu- lement afin d'en permettre l'exercice. Il est exact que, dans la pratique, il n'a pas été jusqu'ici nécessaire de faire appa- raître cette dualité, mais il semble qu'à l'occasion de l'application de la loi du 31 décembre li)36, nous serons amenés à facturer, de fa< >n distincte, la concession du droit de représentation d'une part, cl 1. location de la copie positive, d'autre pari. Nous estimons que c'est seulement cette dernière opération qui est taxable à 2 %, et vous prions de bien vouloir nous marquer votre accord avec cette interprétation. Dans l'espoir d'une prompte réponse, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Di- recteur général, l'assurance de notre haute considération. Le Président : (Signé) : ,1. Dkmahia. Protestation de la Fédération des Chambres Syndicales de la Cinématographie Française (63, CHAMPS-ELYSEES, PARIS) Monsieur le Directeur général, Par notre lettre du 12 février dernier, nous vous avons fait connaître les instruc- tions que, devant l'urgence, nous nous étions permis de faire tenir à nos adhérents en vue de l'application de la loi de réforme fiscale portant création d'une taxe unique (31 décembre 1!)3(>) à l'industrie cinémato- graphique, en vous demandant de bien vou- loir nous faire connaître si ces instructions étaient conformes au point de vue de l'ad- ministration sur cette question. Nous ne sommes pas encore en posses- sion de ce point de vue, mais la Confédé- ration générale de la Cinématographie a bien voulu nous faire connaître le texte de la lettre que vous lui avez adressé le 25 fé- vrier et dans laquelle vous exposez com- ment, selon votre administration, doit être réglée, d'une manière générale, la situation de notre industrie. Nous tenons à vous informer tout d'abord que nous nous associons aux réponses qui vous ont été adressées le 1" mars courant par la Confédération générale de la Ciné- matographie, ainsi que par la Chambre syndicale française des Producteurs de films. Cependant, nous désirons porter à votre connaissance les considérations suivantes, qui nous paraissent dignes de votre atten- tion : Ainsi que nous avons eu l'honneur de vous l'exposer dans notre lettre du 12 fé- vrier, il apparaît qu'il subsiste, aux yeux de votre administration, dans le terme «Producteur de films», une équivoque que nous désirons dissiper. En vérité, le film cinématographique n'est pas une marchandise. Nous ne sommes pas des producteurs d'un produit fini au sens propre du mot, mais les « réalisateurs artistiques d'un spec- tacle » et c'est seulement la pellicule im- pressionnée, traitée photographiquement et chimiquement, que nous employons pour présenter ce spectacle au public qui consti- tue en elle-même un «produit ouvré». Il semble bien que votre administration partage ce point de vue et qu'en consé- quence la taxe de (> % qui doil frapper le produit pellicule impressionnée ne por- tera que sur la valeur purement matérielle de ladite marchandise. Nous ne saurions admettre, en elle!, qu'elle touche à Vêlement « spectacle » qui y est incorporé et qui représente la majeure partie de son prix. Afin qu'il ne puisse subsister aucun doute à ce sujet, nous entendons à l'avenir dissocier d'une façon absolue l'élément « spectacle » et l'élément « matière », de fa- çon qu'apparaisse clairement dans nos con- trats et dans notre comptabilité la dualité des opérations que nous avons, jusqu'à ce jour, trop simplement qualifiées de « loca- tion de film ». Cette opération est juridi- quement double : elle est, d'une part, la concession à un théâtre, du droit de pro- jeter le spectacle réalisé par le producteur; d'autre part, la location de la copie positive qui sert de transport à ce spectacle et qui permet audit théâtre de jouir pratiquement du droit qui lui est concédé. Nous ne pensons pas, Monsieur le Direc- teur général, que votre administration pour- ra contester le bien-fondé des observations ci-dessus. La thèse que nous avons l'honneur de vous exposer présente pour nous une impor- tance qui dépasse le cadre de considéra- tions purement économiques et fiscales: elle affirme le principe de l'assimilation d'un film à un spectacle - - assimilation qui a toujours été reconnue par la jurisprudence et fournit à votre administration le moyen d'échapper à cette recherche de la valeur réelle pratiquement inconnaissable du film cinématographique qui l'a conduite à cette solution - que nous osons qualifier de paradoxale et de monstrueuse — de pren- dre pour assiette de la taxe à la produc- tion la valeur même qui a été adoptée par la Commission permanente des valeurs en douane pour la protection du film français contre la concurrence étrangère, de telle sorte que l'accroissement si ■ désirable de cette protection aurait automatiquement pour effet d'accroître les charges fiscales de ceux-là mêmes qu'il s'agirait de proté- ger. Par certain traités de commerce ou ac- cords commen iaux, le gouvernement fran- çais s'est interdit de modifier le taux des droits de don;' sur les films ou de rendre plus sévères ' contingentements actuelle- ment en vigueur. Il ne reste, p ir protéger le Cinéma fran- çais, dont la lamentable situation vous a été révélée par la lecture du rapport de M. de Carmoy, que la ressource d'un ac- croissement de valeur en douane. Il nous est impossible d'admettre que ce dernier espoir d'être enfin protégés nous soit enlevé par le jeu indirect de l'applica- tion d'une loi fiscale intérieure. Telles sont, Monsieur le Directeur général, les observations qu'il nous a paru indispen- sable de vous soumettre avant que vous ne soyez amené à prendre des décisions défi- nitives, d'une minime incidence, sans doute, pour les ressources du Trésor, mais d'une importance capitale pour le Cinéma fran- çais, dont l'existence, déjà si menacée, ris- que, cette fois, d'être définitivement com- promise. Veuillez agréer, etc.. Le Président : (Signé): M. Vandal. Protestation de la Chambre Syndicale Française de la Production de Films Monsieur le Directeur général, La Confédération générale de la Cinéma- tographie nous a donné connaissance à la fois de la lettre que vous avez bien voulu lui adresser à la date du 25 février 1937. et de sa réponse de ce jour, dont nous approuvons tous les termes. Nous croyons, toutefois, utile, en notre qualité de principaux intéressés, puisque le producteur fiscal a été identifié avec le producteur cinématographique, d'attirer vo- tre attention sur un aspect particulier de- là question de la valeur taxable. Nous tenons à souligner que le choix d'une valeur en douane pour la fixation de l'assiette d'une taxe intérieure risque d'en- traîner des conséquences paradoxales. On peut, en effet, concevoir que l'industrie na- tionale, à la recherche d'une protection plus efficace, demande que, faute de pou- voir augmenter le taux du droit (certains traités de commerce ne le permettent pas) la valeur en douane du produit soit accrue. Ce moyen de défense indirect, de même nature que le contingentement, lui échap- perait si la valeur en douane devait servir d'assiette à une taxe interne. A tout ac- croissement de la valeur en douane corres- pondrait alors une augmentation concomi- tante des charges du producteur cpi'il s'agi- rait précisément de protéger. Ajoutons que l'hypothèse du relèvement de la valeur en douane des positifs est d'au- tant plus actuelle que l'importance des films étrangers se pratique presque unique- ment au moyen de positifs dits « mauves » qui permettent aux importateurs d'échapper aux droits plus élevés grevant les négatifs. Si certaines conventions commerciales existant entre la France et d'autres nations le permettaient, il n'est pas douteux que les producteurs français de films et les usine; de tirage françaises seraient amenés à de- mander pour se protéger l'accroissement de la valeur en douane. Veuillez agréer, etc.. Le Secrétaire général : (Signé) : Arvs Nissotti. .IXXXXXrXITTTTTTTTTTTTTl CINE 7B RAPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+ Les Nouveaux Tarifs des Travaux de Tirage et de Laboratoire (Communiqués par la Chambre Syndicale des fnlastries Teehniquzs). Section des Tireurs. 1) Négatifs et premiers positifs Développement du négatif : Images le m. Sons le m. Tirage images ou sons (non standard) le m. Tirage standard de première copie : images et sons le m. Pourcentage de perle : 5 ''< 2) Positifs de séries : Copies Images (muets) ou sons le m. Standard (images et sons) le m. Copies avec titres en surimpression : i par titre surimpressionné, En plus \ le m. pour la < par bobine pour repérage, 1" copie / le m. I par carton spécial .... le m. Pourcentage de perte : 3 %. 3) Contretypes Positif sur lavande pour contretype (image seule) le m. Positif standard sur lavande pour con- tretype le m. Contretype image (sur duplicating né- gative) le m. Tirage positif son pour contretype, le ni. Contretype son le ni. Contretype combiné (image et sou) duplica- ting négative le m. 4) Travaux spéciaux : Volets en enchaînés : Le travail des mauves et des contrety- pes est débité selon le métrage au ta- rif. En supplément par volet ou enchaîné.. Fondus chimiques la pièce Dépolissage de négatif le m. 5) Titres : a) Etablissement de cartons : Cartons imprimés noir sur blanc : 5 li- gnes au plus). TRAVAUX A FAÇON Pellicule non comprise Taxe 2 % acquittée Producteurs fiscaux En suspens. de la taxe de 2 % 1 ,2.") 1,00 1.22 <)!î)8 1,15 1,12 1 ,65 1,61 0,95 1,45 0,93 1,42 6,00 5,88 ")(),()() 0,00 49,01 5,88 1,50 1,47 1,80 1,76 3,00 1,50 1,50 2,94 1,47 1,47 4,00 3,92 100.00 98,03 15,00 14,70 0,40 0,39 Français la pièce 5,00 Etranger la pièce (i,()0 Bilingue la pièce 7,00 Ecrans suivant temps passé . . . l'heure 00,00 Cartons noirs imprimés en blanc, pièce 7,00 Etablissement de négatif de titres, gé- nériques, prises de vues spéciales, trucages, cartons dessinés prix suivant devis 6) Louages de services et locations di- verses Montage : Ouvrière monteuse., l'heure 15,00 Ouvrière colleuse... l'heure 12,00 Local et petit matériel de montage et table d'écoute par jour 150,00 à la semaine 000,00 Table d'écoute pour montage, par jour 75,00 l'heure 15,00 Location de salle de projection de tra- vail l'heure 75,00 Grande Salle à deux appareils. . l'heure 150,00 Les prix inscrits sur ce tarif ne comportent la fourniture d'au- cune pellicule. Si celle-ci n'est pas fournie, elle sera facturée au prix du tarif du fabricant (voir tarifs ci-dessus). La position de façonnier qui résulte pour les tireurs de l'appli- cation de la Loi sur la réforme fiscale, ne leur permet pas de rece- voir cette pellicule en suspension de taxe. Ceux qui ont pris la posi- tion de producteur fiscal imposable à 0 %, auront donc intérêt à passer directement leurs commandes de film vierge aux fabricants. Par contre, les tireurs les feront bénéficier de la déduction de la taxe de 2 % sur les travaux de façonnage. Dans la circulaire faisant connaître ces nouveaux tarifs, M. Léo- pold Maurice, Président de la Section des Tireurs, rappelle aux maisons que les nouveaux horaires découlant des lois sociales ne permettent plus d'exécuter les ordres que dans des conditions de délais raisonnables. — ♦ Nouveaux Tarifs de Kodak-Pathé à daler du 1 Février 1937 Comptant A terme frs frs Positive standard Rochester le m. 0,95 1,00 Positive duplicating Rochester le m. 0,98 1,04 Négative duplicating Rochester le m. 2,50 2,60 Positive Kodak-Vincennes le m. 0,78 0,84 Sur les prix ci-dessus, une réduction de 6 % (six pour cent) sera faite sur les factures débitées aux « Producteurs » qui fourni- ront une attestation siiniée des Contributions Indirectes. Charles Vanel sera l'une des vedettes de Abus de Confiance avec Danielle Darrieux. Il est à nouveau Question d'une Grève dans le Spectacle Mercredi matin, s'est tenue, à la Bourse du Travail, une réunion assez agitée des membres de la Fédération du spectacle. Une partie de l'assistance s'est prononcée pour une grève immédiate. Après plusieurs interventions de M. Ce- bron, secrétaire général de la Fédération du Spectacle, et de M. Dumontier, parlant au nom de l'Union des Artistes, il a été décidé qu'une délégation se rendrait dans l'après- midi à la présidence du Conseil pour obtenir l'aboutissement de la signature des conven- tions collectives. De plus, une nouvelle réunion se tiendra samedi matin, où les ultimes discussions se- ront prises. Cependant, il semble que cette menace de «rêve générale du spectacle a été lancée par quelques éléments impatients. En effet, on n'ignore pas que, du côté ci- néma, les pourparlers entre la Fédération du spectacle et les Syndicats patronaux des Directeurs se poursuivent dans un esprit objectif et de parfaite bonne volonté. Viviane Grey que l'on verra prochainement dans Champs-Elysées avecjules Berry et MichelineCheirel _^__ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE cxxxxxxxxxxx M. ADOLPH ZUKOR Officier de la Légion d'Honneur A l'occasion du « Jubilé d'Argent » d'A(l.)Iph Zukor, que le monde entier vient de célébrer, le gouvernement français vient d'élever le fondateur de la Paramount au rang d'officier de la Légion d'honneur, au titre des affaires étrangères. M. Zukor était chevalier depuis 1932. M. Adolph ZUKOR Cette rosette vient récompenser un des pionniers les plus ardents et les plus sin- cères du cinéma. Un homme qui, depuis 1012, a mis toute son intelligence, tout son travail, toute sa volonté au service de cette grande industrie. Elle vient aussi récompenser la politique d'étroite et fidèle collaboration franco-amé- ricaine que, depuis vingt-cinq ans, M. Zu- kor n'a jamais cessé de suivre et de préco- niser outre- Atlantique. En même temps qu'un grand ami de no- Ire pays, cette distinction honore une So- ciété de production et de distribution ciné- matographique américaine, qui a tant fait en faveur des auteurs, des acteurs et des techniciens français, qu'elle est aujourd'hui considérée chez nous -- et c'est justice - non pas comme une société étrangère, mais comme une société «alliée». Une société d'inspiration française, vivant avec nous en rapports étroits, ainsi qu'en pleine com- munion d'idées. A l'occasion du «Jubilé d'argent », du cé- lèbre magnat, plusieurs gouvernements étrangers, notamment la Belgique et l'Ita- lie, ont tenu personnellement, comme le nôtre, à honorer M. Zukor pour son œuvre magnifique. ♦ La Fédération des Artisans Français du Film a pris d'importantes décisions Lundi 8 mars, s'est tenue l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération des artisans français du film. Les décisions qui ont été prises sont des plus importantes. Leur gravité ne nous permet pas de les divulguer. Disons cependant que dans la journée de vendredi 12 mars, une commission nommée par la Fédération aura une en- trevue avec les délégués de la C.G.T. La Fédération des artisans français du film entend que, dorénavant, on lui oc- troie le droit de parler devant les auto- rités au nom des techniciens du film, dont la grande majorité, pour ne pas dire la totalité, est réunie dans son sein. Inauguration du Cinéma dans la Ligne Maginot Notre information publiée il y a deux semaines se confirme : la ligne Maginot est équipée. En effet, le vendredi 5 mars 1937, a été mesuré, dans le caserne- ment de sûreté de Rohrbach (Moselle), le premier circuit cinématographique de Pathé-Militaire qui, d'ici peu, englobera tous les casernements de sûreté de la ligne Maginot. Le président-délégué de Pathé-Ciné- ma, M. Robert Dirler, et le conseiller technique des syndics de cette société : M. r?oger Weil-Lo, ach, ont remis ce cir- cuit à M. le général de division Requin, commandant la 20 région, entouré de M. le général Bastidon, commandant la région fortifiée de la Lauter; l'intendant général Théry, directeur de l'Intendance de la 20 région; le colonel Boutignon, commandant le secteur fortifié de Rohr- bach; le colonel Alaurent, commandant le 153 R. I. F., et le commandant Desfor- ges, commandant le casernement de sû- reté de Rohrbach. Nous croyons savoir que les appareils qui équipent la ligne Maginot sont du type Pathé-Rural 17 mm. 5. Germaine Aussey engagée par 20th Century Fox vient de nous quitter pour Hollywood. Au cours d'um réception, la jolie vedette nous a confié la grande joie que lui causait ce départ. Le Travail du Comité Exécutif du Conseil d'Administration de la Chambre Internationale du Film Le 9 Mars, la Chambre Internationale du film, présidée par M. le Ministre IV Leh- nich, Président de la Reichsfilmkammev, s'est réunie au siège de la Chambre Syndica- le Française de la Production de Films, 23, avenue de Messine, pour examiner un cer- tain nombre de problèmes d'organisation, d'économie cinématographique et de droit. Participaient à ces réunions : l'Allema- gne, l'Autriche, la Belgique, la France, la Hongrie, l'Italie, la Pologne, la Suéde, la Suisse, la Tchécoslovaquie. Ont été admis comme membres de la CI. F. en leur qualité d'organisation centrale poin- teur pays, la Confédération Générale de la Cinématographie, nouvellement constitué»' en France, aux lieu et place du Comité du Fini, auquel elle se substitue, et l'Union Na- tionale de la Cinématographie Belge. M. .T. Demaria, Président de la Confédéra- tion Générale de la Cinématographie fut élu vice-président de la CI. F. Il faut signaler ici que la Commission du Droit d'Auteur, existant depuis deux ans et dont les travaux ont pris une extension con- sidérable, fut transformée en Commission Juridique, présidée par M. Lussiez et dont les vice-présidenls sont MM. Biamonte et le D' Rœber. La Commission d'Etude pour faciliter l'échange international des films, s'est réu- nie pour la première fois afin d'examiner les problèmes internationaux de l'économie du film. Des experts de l'économie cinématogra- phique internationale font partie de celle Commission d'éti e, que préside M. Mey- dam (Allemagne) et dont M. Lourau (Fran- ce) a été no vice-président. Il a été dé' à l'unanimité que serait constituée une Commission relative aux pro- blèmes du film culturel et éducatif, à laquel- le appartiendront tous les pays ayant une production de films culturels. La présidence de cette Commission a été offerte à M. le D' de Feo (Italie). Enfin, l'Assemblée a étudié avec le plus grand intérêt la parution du bulletin de i.i CI. F. « Interfilm » qui continuera à être édité en quatre langues comme par le passé. Les réunions se poursuivent le 10 mars par les travaux de la Commission juridique, et le 11 Mars par une séance du Comité Exécutif. Mercredi soir, les membres de la presse ont été reçus par le Conseil d'Administra- tion de la Chambre Internationale du Film et la Chambre Syndicale Française de la production du film. Le D' Lehnich président de la Chambre Internationale, ministre d'Etat et président de la « Reichsfilmkammer », remercia la presse française d'être venue à cette réunion et annonça qu'en juin prochain, la prési- dence de la Chambre internationale serait assurée par la France. C'est, en effet, au cours de l'Exposition que se tiendra à Paris le Congrès de la Chambre Internationale laquelle, à cette oc- casion accroîtra certainement son impor- tance. L'horaire des réunions et des réceptions que voici montre (pie l'emploi du temps a clé particulièrement chargé. Mardi !) mars 10 h.: Séance d'ouverture. Réunion plé- nière du comité exécutif et du conseil d'ad- ministration; 15 h.: Réunion de la commission d'éco- nomie cinématographique; 211 h. 30 : Dîner offert par la Chambre syndicale française de la Production de ,6 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ filins (Confédération générale de la Ciné- matographie), an Café de Paris (tenue de ville). Mercredi 10 mars 10 h. : Réunion de la commission du droit d'auteur; 12 h. 30 : Déjeuner offert par le Syn- dicat français des directeurs de théâtres cinématographiques (Confédération géné- rale de la Cinématographie), au Pavillon de l'Elysée (Restaurant Langer); A l'issue du déjeuner, remise à M. Louis Lumière, qui présidera, d'un objet d'art offert par les directeurs de théâtres ciné- matographiques; 15 h. : Suite de la réunion de la commis- sion du droit d'auteur; 17 h. 30 : Réception de presse (23, ave- nue de Messine); 20 h. 30 : Dîner offert par la Confédéra- tion générale de la Cinématographie à l'Hô- tel Ritz, sous la présidence de M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale (tenue de soirée). Jeudi 11 mars 10 h. : Préparation du Congrès interna- tional du film, Paris 1937. Séance de clô- ture. 13 h. 30 : Réception des délégués par la Chambre syndicale des Industries techni- ques à Paris-Studios-Cinéma. * * * La composition des différentes déléga- tions participant aux travaux est la sui- vante : Allemagne (Reichsfilmkammer). — M. le ministre Lehnich, chef de délégation; M. Meydam, Dr Roeber, Dr Schwarz, Dr Hoff- man, M. Melzer, M. Rertram, Dr von Boeh- ner, Mlle Dr Voigt. Autriche (Oesterreichiche Filmkonferenz). Dr Oskar Pilzer, chef de délégation; Dr Paul Koretz. Belgique (Union nationale cinématogra- phique). — M. Léon Dumarteau, chef de délégation; MM. Ridelle, Van Tuykom, Val- mon, M" Claesen. France (Confédération générale de la Ci- nématographie). - - M. Jules Demaria, chef de délégation; MM. Henri Chollat, Georges Lourau, Louis Métayer, Raymond Lussiez, M" Lévêquc. Hongrie (Représentant du ministère de l'Intérieur). -- M. de Radar. Italie (Fédération nationale fasciste des industries du spectacle). - - Gr. Uff Fran- cesco Armando Liverani, chef de déléga- tion ; S. E. Giacomo Paulucci di Calboli ; Av. Eitel Monaco; Comte Vinci, représen- tant M. de Feo. Pologne (Conseil supérieur de la Cinéma- tographie en Pologne). - - Pr. Richard Or- dinsky, chef de délégation ; MM. Stanislas Zagrodzinsky, M" Henri Koral, Dr André Ruszkowski. Suède (Filmkammer). — M. Olof Ander- son, chef de délégation ; M. Siljestroem. Suisse (Schweizer Lichtspiel-Theater). - M. Joseph Lang. Tchécoslovaquie (Fédération des Produc- teurs, des propriétaires de salles cinéma- tographiques et des loueurs). — M. Milos Havel. Georges Grey, dont l'allure sportive rappelle les jeunes premiers américains, a fait d'excellents débuts dans Cinderella. Cet artiste vient également de tourner des scènes avec J. Delubac dans le film de Sacha Guitry : Les 7 Perles de la Couronne Vital et Juanita Monténégro dans Aux Jardins de Murcie. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦»♦ Corniglion Molinier tournera "L'Affaire Molyneux " M. Corniglion Molinier a créé Le Con- sortium Cinématographique Continental (C. C.C.), 25, rue d'Astorg, Paris. Le programme de production actuelle- ment en préparation s'annonce comme des plus importants. Certains films seront tour- nés en France, d'autres à Londres. A peu près tous les films de M. Moiinier compor- teront deux versions, française et anglaise. Le premier film dont les prises de vues seront commencées à Paris, en mai pro- chain, s'intitulera L'Affaire Molyneux, d'après le livre de l'auteur anglais J. Storer- Clouston : « His First Offence ». L'action se déroule dans une atmosphère tragique-comique d'une affaire policière sensationnelle. L'interprétation réunira Françoise Rosay, Jouvet, Michel Simon, Jean-Louis Barrauît. et J. Pierre Aumont. Ces cinq artistes se trouvent déjà sous contrat, de même que Marcel Carné, qui mettra le film en scène. Enfin, ajoutons que la production sera dirigée par Charles David. Le Cinéma à la Chambre M. Cébron, secrétaire gén. de la Fédération du spectacle (C.G.T.) demande l'abolition du double programme Le groupe de défense du cinéma, réuni sous la présidence de M. J.-M. Renaitour, a poursuivi son enquête et entendu M. Lussiez au nom de la Chambre syndicale des exploi- tants, qui a protesté d'abord de la parfaite honnêteté des directeurs de salles; il a de- mandé ensuite que le prix des places ne puisse s'avilir, cela dans l'intérêt de la corporation. Le groupe a entendu ensuite M. Cébron, secrétaire gén. de la Fédération du spectacle, qui a apporté le point de vue de la C.G.T. Il a insisté en premier lieu sur l'organisa- tion de la perception dans les salles. Il a préconisé la création d'un organisme qui centraliserait dans un même ministère tout ce qui a trait à l'industrie du septième art. Il a suggéré que les programmes ne com- portent pas deux films de long métrage. 11 a répondu enfin à des questions sur l'ap- plication de la semaine de quarante heures dans le cinéma. ■ Rappelons que le déjeuner de rentrée de L'Entr'aide du Cinéma aura lieu le mardi 16 mars, à 12 heures 30, dans les salons de l'Hôtel des Deux-Mondes, 22, ave- nue de l'Opéra, sous la présidence de M. Pierre Mortier, directeur général de la pro- pagande de l'Exposition de 1937, comman- deur de la Légion d'Honneur, entouré des principales personnalités du cinématogra- phe et de la presse. 1 1 R. C. COLONIAL FILM EXPORT BAUDON SA1NT-LO & Cie Société à responsabilité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION — EXPORTATION DISTRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES 11, Boulevard de Strasbourg, PARIS (10*) c*bie-Adress« ■ cinebaudon-paris Seine 251-148 Même Maison à BRUXELLES, 24, Rn« Linnée m : PROVENCE 63-10. 6311 Les Perles de la Couronne MiAltcire ÇHervefflCeuéo, ichSqdJ^er^Jïued FILM DE Sacha Guitry Réalisé par SACHA GUITRY et CHRISTIAN JAQUE avec la collaboration du Maître Operateur KRUGER Directeur de Production SERGE SANDBERG Vente exclusive pour l'Etranger : FILMS 46, Rue Pierre-Charron PARIS- 8* Elysées 04-26 et 27 LES PERLES DE LA COURONNE Histoire Merveilleuse des Sept Perles Fines lllllllttpllllllplli 1 lui! iiPMMM FRANÇOIS I- Le Titien Le fôlc de FRANÇOIS Ier sera tenu par SACHA GUITRY ~ LES PERLES DE LA COURONNE Histoire Merveilleuse des Sept Perles Fines HENRI VIII Holh, ein Le rôle d'HENRI VIII sera joué par LYNN HARDING . LES PERLES DE LA COURONNE Histoire Merveilleuse des Sept Perles Fines CLÉMENT VII Fre Selastiano âel Piombc Le rôle de CLÉMENT VII sefa joué par ERMETO ZACCONE LES PERLES DE LA COURONNE Histoire Merveilleuse des Sept Perles Fines HENRY IV Le rôle d'HENRY IV sera joué par AIMÉ SIMON GIRARD ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPINE [IIIIIIIÏgTTTTTTÎTITÏITl POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. Le scandale de l'affichage Un Exemple [à suivre L'article de René Célier, paru dans nos colonnes, nous a valu une intéressante lettre de l'Affichage Giraudij, grand spécialiste en cette matière : Messieurs, Notre attention a été attirée sur l'article intitulé «Le scandale de l'affichage», paru dans l'un de vos derniers numéros. Depuis des années nous combattons pour que les Pouvoirs publics s'intéressent à cette question. Nous avons enfin obtenu, il y a deux ans, qu'un décret soit pris, à la date du 30 octo- bre 1935, prévoyant une commission tripar- lite devant être constituée avant le 31 mars 1937. Cette commission, composée de membres de notre profession, sera à même de propo- ser au Préfet toutes sanctions qu'elle ju- gera utiles pour protéger les droits de ses mandants. Il est exact que, depuis quelques années, l'affichage dit « de contrebande » s'est mul- tiplié de façon inquiétante sur nos emplace- ments. Les événements politiques ont été, en grande partie, ces dernières années, la cause de la recrudescence de ces afficha- ges : nos emplacements de premier ordre, qui nous coûtent très cher, sont constam- ment saccagés par des affiches politiques ou même émanant de groupements syndi- caux. La suggestion faite par votre collabora- teur de poursuivre les délinquants nous est venue tout naturellement à l'esprit, en pre- mier lieu. Mais, l'expérience nous a rapidement dé- montré que ces poursuites restaient inopé- rantes : la plupart de ces affiches provien- nent, vous ne l'ignorez pas, de groupements ou d'organisations n'ayant aucune person- nalité, et, par conséquent, ne présentant aucune surface. Les affiches émanant de commerçants ou d'organisateurs de spectacles sont immé- diatement recouvertes, après qu'un constat par huissier a été établi. Le coût du constat incombe, d'ailleurs, en général, à l'entreprise d'affichage qui l'a fait dresser, car, après enquête, elle s'est rendu compte que la personne qu'elle se proposait d'actionner en justice était insol- vable et que, non seulement elle n'obtien- drait aucun dommages-intérêts, mais que les frais engagés dans ce but seraient à sa charge. Pour lutter contre cet état de choses, nous avons été amenés à établir, dans no- tre maison, un service d'entretien très coû- teux, composé d'une équipe d'afficheurs et de deux voitures. Ce service fait, journelle- ment, la tournée de toutes nos palissades et s'emploie uniquement à remettre en état la publicité détériorée par les afficheurs mar- rons. L'article paru dans votre revue nous a suffisamment émus pour que nous son- gions à y répondre : en effet, notre maison fait un gros chiffre d'affaires avec le ci- néma, qu'il s'agisse d'exploitants, de distri- buteurs ou de producteurs, et il nous a paru opportun d'apporter quelque précision aux justes doléances exposées dans votre pu- blication. Nous vous prions d'agréer, Messieurs, etc.. Nous espérons vivement que l'exemple des administrateurs de l'Affichage Giraudij sera suivi. La Voix du Directeur L'article de notre directeur : « Aide à l'exploitation » a eu, d'après la correspon- dance qu'il nous a valu, la grande appro- bation des directeurs. Nous nous en voudrions de ne pas faire connaître quelques opinions de directeurs. Voici celle exprimée par M. Isabel, direc- teur de l'Eden de Xoisy : Cher Monsieur, Bravo pour votre article « Aide à l'exploi- tation». En effet, si des «mauvais gar- çons » ont pénétré dans notre corporation, il ne faut pas mettre tous les directeurs dans le même sac. Et celui qui veut que sa ou ses salles marchent convenablement, c'est beaucoup de travail, de « cassement de tête», comme dit l'homme de la rue ! Le jour où nous ne serons plus que des employés, il faut être fou pour penser que Exemple d'un panneau simple et très attractif (Façade du Majestic-Cinéma de Roanne dirigé par M. Serrière, directeur-propriétaire). nous nous dépenserons, comme nous le fai- sons en ce moment ! Voici trois ans que je n'ai pas pris de vacances ! Qu'il y ait un contrôle ou mieux des bil- lets d'Etat pour éviter la fraude, soit, car les bons ne doivent pas payer pour les mauvais; mais croyez-vous que c'est cela qui rendra toute la prospérité au cinéma ? Je crois plutôt que le gâchis des studios chiffre bien plus ! Si vous supprimez le forfait ou minimum pour laisser le pour- centage seul, le loueur ne choisira plus le directeur intelligent qui connaît son affaire pour lui passer son film, mais simplement celui qui aura le plus grand hangar, par- don, la plus grande salle ! .le préconise : I " Vente des billets « taxés » ; 2° Films traités uniquement au forfait, comme une marchandise; 3 "Respect absolu des contrats. C'est le seul système qui puisse tenir, le seul qui crée la stimulation, et partant le développement d'une industrie. II est vrai que M. Renaitour dit aujour- d'hui, dans Paris-Soir, que nous sommes des « tenanciers » ! Il a oublié de s'écouter dans les Actualités, il n'est certainement pas tenancier du plus beau discours. Croyez, cher Monsieur, etc.. Isabel. ■ Les Ronds de Cuir. — Par suite d'en- gagements précédents, l'amusant film Les Ronds de Cuir n'a pu rester que trois se- maines à l'affiche de l'Olympia du boule- vard des Capucines. A noter que, pendant cette époque, les recettes de l'Olympia ont battu de loin toutes les recettes faites dans les salles d'exclusi- vité à Paris. * * * D'un autre côté, M. Paul Roux, directeur du Y i vienne, du Helder et de la Scala, nous signale que depuis l'existence du Yivienne, tous les records sont battus par Les Ronds de Cuir. CXXX: POUR LES DIRECTEURS [XXX] CÎOlÉ FR RAPHIE SE riIIIXIimmTTTIÏTTTT tournera en avril, son prochain film pour l'U.D.I.F. A BORDEAUX M. Englebert, qui dirigea de longs mois, le Français de Bordeaux, éta- blissement Siritzky, vient de quitter la direction de cette salle, en plein ac- cord avec MM. Si- ritzky, et prend à dater du 15 février, la direction des spectacles du Palais des Pyrénées à Pau. Toute la corpora- tion de notre ville regrettera ce départ, M. Englebert ne lais- sant ici que des amis et particulièrement dans la presse, où ses qualités furent très appréciées. La Cinématographie Française lui souhaite bonne chance et lui adresse ses félicitations - pour cette nouvelle nomination. Gérard Couinaii. M M. Rollinger, directeur du Cinéma-Ca- sino de Mulhouse, a eu l'excellente idée de donner une matinée pour les chômeurs de la ville, le 29 janvier dernier. Inutile de dire que la salle était remplie à craquer, on a même dû refuser du monde. Initiative qui mérite d'être imitée partout ! M. Engleoert UN CONTROLE EFFICACE ET FACILE TEL QU'IL EST RÉALISÉ EN BELGIQUE Nous lisons dans le Cri de Paris du ven- dredi 5 mars dernier : A tort ou à raison, les personnes inté- ressées aux recettes des cinémas — les municipalités et l'Etat sont de celles-là — prétendent qu'il est des directeurs de salles qui pratiquent la fraude. lis pourraient y être poussés, en effet, par les charges fiscales énormes qui pèsent, en France, sur les représen- tations cinématographiques, et qui, en moyenne, atteignent 25 °/ des recettes brutes ! Pour rendre toute fraude impossible, différents systèmes plus ou moins com- pliqués ont été imaginés, qui auraient le tort d'alourdir encore les charges que supporte cette industrie odieusement exploitée. Pourquoi ne profiterions-nous pas de l'expérience réalisée en Belgique qui donne satisfaction à tout le monde ? Les billets d'entrées de théâtres et de cinémas ne peuvent être fournis que par les imprimeries agréées par l'Etat. Ces imprimeries, actuellement au nombre de neuf, versent chacune un cautionnement de 50.000 francs. Lorsqu'une de ces imprimeries livre des billets d'entrées aux directeurs de salles, elle fournit, en même temps, au contrôleur des contributions de la loca- lité, un échantillon des billets ainsi que la liste des numéros. Dans la suite, ces numéros doivent conserver la même couleur initiale et faire, avec les précé- dents, une série ininterrompue. De leur côté, les directeurs de ciné- mas doivent donner connaissance aux contributions des numéros livrés et uti- lisés, en sorte que les contributions ne peuvent être trompées. Ce système fonctionne très bien et parait suffire à tout. Non seulement le fisc ne perd rien, mais les loueurs de films peuvent vérifier les recettes par la comparaison des numéros au commen- cement et à la fin de la présentation d'un film, le contrôleur des contributions étant tenu de leur en donner connais- sance pour tous leurs contrôles. Nous pensons que le système exposé dans l'article ci-dessus, a l'avantage de ne présenter aucun caractère vexatoire contrairement à certains systèmes pré- conisés à l'heure actuelle. René Célier. Notre Boite aux Lettres 106. SUPERFICIE D'UN ETABLISSE- MENT _ A. R. à L. Demande : Quelle dimension minimum faut-il pour aménager une salle de cinéma de 500 places sans balcon? Réponse : Il faut 400 mètres de terrain pour la salle et ses dépendances. Ces proportions, pour être bonnes, doivent être les suivantes : largeur 1/4 de la longueur. 107. LA COULEUR D'UNE SALLE P. S. à F. Demande : Quelle couleur est la plus agréable et la mieux appropriée à une salle de ciné- ma permanent? Réponse : N'importe quelle couleur, à condition que sa valeur soit assez soutenue, afin d'obtenir une ambiance ne réfléchissant pas les rayons lumineux de la projection, ce qui, d'autre part, vous fera obtenir sur l'écran une plus grande luminosité. 108. IMPLANTATION DES FAUTEUILS R. R. à A. Demande : Dans une salle de 9 mètres de largeur sur 20 mètres de long, où il n'y a qu'une sortie en façade, comment obtenir le maximum de places pour rester en ac- cord avec les règlements? Réponse : Une allée centrale vous fera gagner des fauteuils, mais perdre les meilleures places dans l'axe de l'écran. Envoyez-nous un plan exact de votre établissement et nous vous ferons deux implantations de fauteuils. * * * Pour tous renseignements adressez-vous au Bureau du journal qui transmettra à nos architectes-conseils, MM. Edouard Lardil- lier et Raymond Nicolas, architectes, 1 Squa- re de Chàtillon, Paris (14'). Lecourbe, 75-!)!). VENTES DE CINEMAS CINEMA, 8, Place du Marché, à C.hampgny-sur- Marne. Vendeurs : épo'ix Yon, acquéreurs : époux Mangaut. Oppositions : étude de Me Marcellier, no- taire, 80, Grande-Rue à Nogent-sur-Marne (archives Commerciales 19/2/37). CINEMA-PALACE, H, rue Victor-Hugo à Givers (Rhône). Vendeurs : Mme Rochard, Mme Vve Guil- laume, acquéreurs : M. Flacher et Mine Vincent son épouse (1/2 du fonds I. CINEMA HEX, 22, rue Victor-Hugo, à Givors (Rhô- ne! mêmes vendeurs et mêmes acquéreurs que ci- dessus (1/2 fonds). Oppositions : Conseil Juridique 72, rue de l'Hôtel-de-Ville à Lyon (Gazette Judiciaire à Lyon 22/2/37). DIAMANT-CINEMA, 84, Boulevard Verdun, à Al- ger, vendeur Bernard, acquéreur : Riinibi. Opposi- tions : Courrier Maritime à Alger et Me de Vesinne Laruc, notaire à Alger. ■ Les directeurs qui seraient pressentis pour la présentation dans leur salle d'un film : Le Saut du pont de la Concorde avec un canoë, feraient bien de se rensei- gner j>réalablement auprès de M. Méré, Di- recteur du Gambetta-Etoile, 105, avenue Gambetta (Téléphone: Ménil. 98-53). " A GALLET ' £e iyrvécÀjc^ÀMje, àueA> rsJxLeouxoc -A^eéo/me Bateaux-Réclame & Rideaux de Scène FonccLonnaiu EUclriqwemmZ ou non BUREAUX ET ATELIERS •■ 1 7& 19 RUE PAUL 50UDAY LE. HAVRE TEL"-' 2LiGNEs(6o-ô9 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CII\E FR R/\PHIE SE ixxxxxxxxxxx: NOS CONSEILS DE LA CABINE Attention aux Carters Sur certains appareils, le carter est indé- pendant de l'étouffoir. A la suite d'un dé- montage, il est prudent de surveiller l'ali- gnement de ce carter — bras et axe étant les plus importants — la boite métallique étant là accessoire. L'alignement parfait ne pouvant être contrôlé qu'avec une bande «acier», il est recommandable d'éviter le démontage. Sans cela on risque de rager côté émul- sion et côté brillant. Les rayures constatées sont légèrement ondulées — ou fortement suivant le voile de la bobine qui entre éga- lement en ligne de compte. Sur d'autres appareils, l'étouffoir est so- lidaire avec la boite métallique. On devra caalement surveiller l'alignement de l'en- semble avec le tambour supérieur. Les axes des carters devront également être très surveillés, la butée sur laquelle porte la bobine ayant tendance à se dé- placer ou à s'user, le décalage latéral de la bobine étant à craindre et entraînant les mêmes rayures. G. Guimbertaud. NOS RÉPERTOIRES LES FILMS DE PIERRE LARQUEY L'Hôtel du Libre Echange, Prod. Or Film; Ed. S. U. C. Le Scandale, Gray Film. La 5e Empreinte, Fox Film. Un Homme en Or, Les Films R. F.; Ed. Cinédis. Nous ne sommes plus des Enfants, S. E. I). I. F. L'Ecole des Contribuables, Paramount. Si j'étais le Patron, Pr. Para Film; Ed. Pathé-Consortium. L'Or dans la Rue, Les Films P.-.I. De Venloo. Zouzou, Les Films Roussillon. Le Cavalier Lafleur, Gray Film. Justin de Marseille, Pathé Natan. Compartiment de Dames seules, Pa- ramount. Gangster Malgré lui, C. P. L. F. Le Clown Bux, Acta Film. L'Oiseau rare, Pr. Méga Film; Ed. Eclair Journal. La Rosière des Halles, Flora Film. J'aime toutes les Femmes, Les Films Osso. Le Chant de l'Amour, Ratisbonne. 2° Bureau, C. F. C. La Mariée du Régiment, Pr. Cammage; Ed. Les Films Sefert. Les Beaux Jours, Pr. Flag Film; Ed. Select Film. Fanfare d'Amour, Eclair Journal. La Marmaille, Les Films Sefert. La Petite Sauvage, Flora Films Un Soir de Bombe, Pr. Cammage; Ed. Les Films Sefert. La Terre qui meurt, Paris Color Film. Tarass Boulba, S. E D. I. F. Le Disque 413, Pr. Méga Film; Ed. Eclair Journal. Une Poule sur un Mur, Pellegrin. Sept Hommes... Une Femme, C.C.F.C. Prête-moi ta Femme, Pr. Cammage; Ed. Les Films Sefert. Les Grands, Pr. Gandéra; Ed. C.F.C. La Joueuse d'Orgue, Pr. Trius Film; Ed. Ratisbonne. Romarin, Les Films VOG. Ménilmontant, C. C. F. C. La Loupiote, Les Films Sefert. Ces Messieurs les ronds de cuir, C. C. F. C. LE PARIS-PALACE DE NICE CHANGE M MAINS (De notre correspondant particulier.) Nice, 3 mars. - - Le Paris-Palace, qui est sans contredit la plus belle salle de Nice avec l'Escurial et le Forum a une destinée étrange. Entraînée dans la liquidation Haïk- Gaumont, fermée durant un an, magnifique- ment rénovée par la Société Actual, puis abandonnée dès sa réouverture aux ha- sards d'une exploitation déficiente, la salle de l'avenue de la Victoire vient d'être re- prise par les entrepreneurs qui y ont en- glouti deux millions de francs et qui enten- dent bien, par ce moyen énergique, les récupérer. J'ai pu m'entretenir assez longuement avec M. Perrot, qui, mandaté par les entre- preneurs constitués en syndicat, assume de ce fait les fonctions de directeur : — L'affaire, me dit-il très aimablement, a été reprise entièrement par nous, le bail aussi bien que le fond et l'immeuble. Finan- cièrement parlant, nous partons à zéro, et, au point de vue exploitation, nous devons faire une très gros effort pour effacer le souvenir d'un mauvais départ. Notre but est donc de rallier la clientèle en ne lui offrant que de beaux films susceptibles de lui plaire. Nous serons aidés en cela par l'un des nôtres, M. Bell, qui est actionnaire et directeur des trois salles de Marseille, et qui nous facilitera la programmation pour cette fin de saison surtout où nous sommes complètement démunis de bons films. Nous n'avons trouvé devant nous que six con- trats que nous avons pu absorber. Depuis notre prise d'exploitation, la si- tuation s'est déjà améliorée et nous avons très bien travaillé avec Au Son des Guita- res et L'Assaut. Afin d'étudier à fond les réactions du pu- blic dont nous entendons tenir compte dans l'avenir, nous passerons les films quinze jours. La période actuelle est toute d'expecta- tive. Peu à peu le Paris-Palace reprendra son rang dans l'exploitation niçoise. La splendeur de la salle et sa situation privilégiée en plein centre de Nice militent en faveur du succès. Ed. E. A PROPOS DE LA « MARSEILLAISE » M, Charles Hahn, de Strasbourg, nous écrit : Différents journaux, en annonçant la pro- chaine réalisation du film de l'Exposition, Carte donnant droit à une ENTREE avec prix de FAVEUR, dans les Cinémas dont la liste sera puDtiee a l'occasion de la présentation du 'film " LA NAISSANCE DE LA MARSEILLAISE '• Fac simile du texte placé au dos des car- tes postales vendues dans les salles. ajoutent que, pour la première fois, on re- cherchera la collaboration directe du pu- blic en émettant des bons donnant droit à une réduction de />rix sur les billets. Permettez-moi. toutefois, de faire remar- quer que j'avais essayé ce système pour le film La Naissance de la Marseillaise, et si je relate, le fait, ce n'est pas en gw'se de critique, au contraire, je n'ai qu'à féliciter les personnes qui ont cru à mon initiative; mais j'ai tenu à établir le fait, pour éviter qu'en cas de procédé analogue, on ne croie pas à une usurpation de ma part. Charles Hahn Père. VC& ilti "l0,a "m délicieux Zn d tZ°mPk* ■<*■ gnàuThradii" ' **"«°up de charme ^vetdeaalu'T ?i •et Jean 8c ?Ul es/ , */ep "■Ici; (°^skt **2c teeobt *o/é$. ?"*j POUR LES DIRECTEURS CINËtfOTJSRAPHIE tRÏJJJCJSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Blanchette Comédie sentimentale (A) Origine : Française. Réalisation : Pierre Caron. Auteur : Eugène Brieux. Dialogues : Carlo Rim. Décorateur : ,/. Douarinou. Opérateur : Alain Douarinou. Musique : Vincent Scotto. Interprétation : Marie Bell, Granval, Mady Berry, Ch. Bar- bier - Krauss, Abel Tarride, Jean Martinelli. Abel Jacquin, Laurence Atkins. Ch. Delmont. Poupon, Doumel. Fusier-Gir. Studios : Xeuilly. Enregistrement : Mélodinm. Production : Lévi/Strauss. Edition : V.O.G. CARACTERE DU FILM. — Blanchette, de Brieux est, évi- demment, un sujet tout indi- qué pour une large exploita- tion populaire, l'œuvre théâ- trale étant connue partout en France. L'aventure de la pay- sanne que son instruction éloigne de ses parents, sans pour cela la faire accéder à un monde différent, contient une morale cynique qui éclate un peu lourdement dans la fin; mais si le sujet de Brieux a été déformé, il est probable que dans sa nouvelle forme, Blanchette séduira les ama- teurs de films sortant de la routine sentimentale. SCENARIO. Blanchette. paysanne, fille d'aubergistes a été pourvue d'instruction. Li- cenciée, elle brigue un poste de professeur de lycée. La nomina- tion tardant, et s'étant fâchée avec son père qu'elle a fait s'en- detter en lui faisant moderniser son café, Blanchette part j>our Paris avec une famille riche de son pays, les Galloux. Mais M. Galloux comprenant l'amour de son fils pour Blanchette renvoie la jeune fille qui. malchanceuse ne peut vivre dignement. Elle tombe à la rue. Le jeune Galloux la retrouve, l'arrache (i cette dé- chéance, et puisqu'il ne peut l'é- pouser, en fait sa maîtresse ri- chement entretenue. Avec l'ar- gent de son compagnon, elle paiera les dettes de ses parents qui accepteront de la recevoir au pai/s. TECHNIQUE. — Toute la partie campagnarde est excel- lente, fraîche, sensible. J'aime inoins les scènes de la ville, où éclate la convention du sujet de Brieux. Du moins aurait-on pu éviter une fin aussi pessimiste. Très brillante décoration, photo nuancée. Musique plaisante. Les dialogues de Carlo Rim appor- tent du tact à des scènes sca- breuses. INTERPRETATION. — Marie Bell est une sensible Blanchette peut-être un peu maniérée. Mady Berry et Granval, Poupon, Del- mont et Jacquin sont remarqua- bles. L'ensemble de la troupe est composé de très bons éléments. L'Homme sans cœur Comédie dramatique (G) Origine : Française. Réalisation : Léo Joannon. Auteur : Alfred Machard. Décorateur : Quignon. Opérateur : Boris Kauffmann. Musique : Jean Wiener. Interprétation : Pierre Renoir, Marie Glory, Yvonne Hébert, Jacques Baumer, Maurice Ré- my, Mona Doll, Airnos. Studios : Courbevoie. Enregistrement : W.-R.-W. Photosonor. Dr. de prod. : J. Rossi. Production : F. E. F. Edition : F. E. F. CARACTERE DU FILM. — Une fois de plus, dans L'Hom- me sans Cœur, autour d'une intrigue dramatique et simple, Machard a su faire vivre un quartier parisien avec ses mô- mes effrontés et charmants; par l'observation narquoise, et les instants de sensibilité L'Homme sans Cœur est un bon film populaire qui contient du mélodrame dans le retour de ce bagnard résolu à se ven- ger, mais aussi une émotion pleine de retenue et qui tou- chera le cœur du public. SCENARIO. — Sourdier qui tua son associé Jeanton qui lui révélait l'indignité de sa fem- me s'est évadé du bagne et re- vient pour se venger de cette malheureuse et de l'enfant de l'adultère. Il se fait passer pour aveugle, et guette ses victimes retrouvées dans la maison fau- bourienne où il voisine avec el- les. Mais la gentillesse de la peti- te fille le désarme. Son ex-fem- me lui apprend qu'elle n'était pas coupable, que cette enfant est la sienne. Il accepte de re- partir à jamais dans l'ombre, clochard anonyme, non sans avoir couvert de jouets sa petite, qu'il supplie de l'embrasser en lui disant : papa. TECHNIQUE. — Ce film un peu rapide comme exécution, aux décors étroits, a des côtés mélodramatiques faciles, mais qui doivent faire pleurer : le père et l'enfant, l'homme sou- pant, un soir de Noël à la péni- che de l'Armée du Salut. La scè- ne de l'emménagement par les gosses est une trouvaille de fraî- cheur et de grâce. Technique photographique et sonore cor- recte. Dialogues simples. INTERPRETATION. — Pier- re Renoir manque un peu de puissance pour ce rôle à la « Jan- nings », mais il a un sobre ta- lent. Marie Glory est délicieuse en midinette, puis en mère éplo- rée. Un rôle ingrat : Jacques Baumer s'en tire bien. Lucienne Lemarchand a de la douceur en salutiste. Enfin Aimos tire le plus d'émotion possible du rôle de clochard joyeux et compa- tissant. Les enfants sont gentils. Une Femme sans Importance Comédie de mœurs anglaises (G) Origine : Française. Réalisation : Jean Choux, assis- té de J. Saint-Léonard. Auteur : Oscar Wilde. Dialogues : Ch. Spaak. Décorateur : Jacques Krauss. Opérateurs : Kriiger et Jul- liard. Musique : Jean Wiener. Interprétation : Pierre Blan- char, Une Noro, Mary. Tem- pley, G. Gil, Catherine Fonte- ney, Ch. Granval, Jean Périer, Laure Diana, Lisette Lanvin. Studios : Tobis (Epinay). Enregistrement : Tobis Klany Production : St.-Régina. Dr. de prod. : Arys-Nissotti. Edition : Tobis. CARACTERE DU FILM. — Voici une œuvre étrange et d'un caractère trop rare dans la production française: nuan- ces, réticences, ellipses vi- suelles ou parlées, en font un spectacle de qualité française. Et c'est la pièce d'Oscar Wil- de qui a fourni la base, le scé- nario. II y a dans Une Femme sans Importance, la matière psychologique extraordinaire de tout le théâtre de Wilde, avec des pointes satiriques poussées, et une furieuse ca- ricature de la Société anglai- se. Mais ce qui aurait été as- sez peu compréhensible pour un large public, est devenu, dans l'adaptation de Jean Choux, une comédie souriante et fine à laquelle je prédis un gros, très gros succès de film populaire. SCENARIO. — Lord Illing- worth empêche la fuite de son fils cadet : George avec Sylvia, la fille du pasteur, qui va avoir un enfant de son amant. Vingt ans après, George, devenu, par la mort de ses frères aines et de son père, le tenant du titre de Lord, revient en Angleterre après un long séjour aux Indes. Il engaye comme secrétaire un jeune homme intelligent : Ge- rald. Or Gerald est son fils, et Sulvia refuse à Lord llling- worth d'emmener son bien à elle. Gerald à qui su mère a dé- peint lllingworth, comme un vil débauché, se méprend sur une attitude du Lord auprès de sa fiancée Esther. Il insulte Lord lllingworth en public, à son cercle et le Lord ne riposte pas. Eclairé sur sa conduite, Gerald veut se suicider. lllingworth ar- rive à temps pour le sauver. Il repartira pour les Indes avec son fils, et aussi Sylvia et Esther. TECHNIQUE — Dans cette réalisation, Choux n'a pas empê- ché le sujet de prendre un ton mélodramatique dans les scènes entre la mère, le fils, et le Lord repentant, il a compensé cet L'Heure Mystérieuse Drame policier, doublé (G) Origine : Américaine. Auteur : Ladislav Fodor. Réalisation : Sam Wood. Interprétation : Loretta Young, Franchol Tone. Lewis Stone, Roland Young, Jessie Ralph. Doubleurs : Jean Castellan, .lac- unes Berlioz. Production : M.-G.-M. Edition : M.-G.-M. D'une pièce de Ladislas Fo- dor, The Unguared Hour, le réalisateur Sam Wood a tiré un film policier où le dialogue est roi d'un bout à l'autre. Et cela devient un peu fatigant à la lon- gue, malgré l'intérêt indéniable de ces scènes, qui sont d'ailleurs toutes des scènes de théâtre re- marquablement construites. De plus le film pèche un peu par la base, c'est-à-dire par le début du scénario où l'on voit une jeune femme devenir la proie d'un maître-chanteur, tout simplement parce qu'elle ne veut pas mêler à cette histoire son mari, alors que cette histoire ne la concerne nullement. Mais si l'on admet le point de départ de cette histoire, dont les péripéties sont très ingénieuse- ment amenées et dont certaines situations ne manquent pas d'originalité, on peut suivre avec intérêt cette production mi- se en scène avec précision par Sam Wood et interprétée avec beaucoup de conviction par Lo- retta Young, plus jolie que ja- mais, Franchot Tone, toujours sympathique et le bon comédien Lewis Stone. Doublage français très correct. — V. élément « commercial » par de fines touches humaines. Les dia- logues de Spaak sont froids, ei assez tendancieux dans leurs at- taques contre la Société et les « possédants ». La photographie est ravissante, la décoration jus- te. Le film est fort bien monté et possède des raccourcis et des en- chaînements délicats. Déplorons pourtant que l'humour sarcas- tique et glacé d'Oscar Wilde ait abouti à ce film nettement po- pulaire. INTERPRETATION. — Pier- re Blanchar est le seul qui joue vraiment dans le style des œu- vres de Wilde : fin, racé, ardent au début, puis froid et amer, avec une hauteur vraiment par- faite, il domine le film. Line Noro est humaine, comme tou- jours, très extérieure, Lisette Lanvin est gracieuse, Gilbert Gil fougueux, mais fort peu « bri- tannique ». Des silhouettes spi- rituelles : Marguerite Templey, Catherine Fonteney, Jean Périer, Laure Diana. Et le masque ro- buste de Granval, pasteur intolé- rant. — x. — ♦♦♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIINE FR 27 RAPHIE CXXXZ POUR LES DIRECTEURS XXXX2 ANALYSE ET CR TIQUE DES FILMS Le défenseur silencieux Film policier doublé (G) Crig,ine : Américaine. Réalisation : Chester M. Fran- klin. Interprétation : Jackie Cooper, ./. Calleia. Harvey Stephens, Jean Hersholt et le chien Rin- Tin-Tin J. Production : M.-G.-M. Edition : M.-G.-M. On devine aisément que le Défenseur Silencieux dont il s'agit ici, n'est autre qu'un chien, mais un chien remarqua- ble et qui a de qui tenir puis- qu'il est le propre fils de Rin- Tin-Tin, la célèbre vedette ca- nine de tant de lilms muets. Le scénario a dû être bâti spé- cialement pour permettre à cette vedette à quatre pattes de nous montrer ses multiples talents de chien parfaitement dressé. Aussi il faut reconnaître que tout ce que fait ce Rin-Tin-Tin y est d'un constant intérêt. Malheureusement on ne saurait en dire autant du film même dont l'histoire est bien banale et conventionnelle. On nous mon- tre en particulier un terrible bandit, qui s'attache subitement à un gosse et à son chien et dont le soudain revirement sen- timental ne laisse pas d'être as- sez étrange. Fort heureusement, Rin-Tin-Tin Jr. est là et sa pré- sence arrange tout, au propre comme au figuré. Le doublage est bon mais le dialogue fran- çais est un peu trop nourri en expressions argotiques qui n'ont pas toujours leur utilité. V. UNE BELLE FETE ENFANTINE A CHERBOURG Nous sommes heureux d'ap- prendre le vif succès que vient de remporter à l'Omnia de Cherbourg, le gala de Shirlev, auquel M. Rlaunstein, actif di- recteur, avait convié gracieuse- ment la jeunesse de la ville. Les enfants ont fait montre d'un grand enthousiasme en assistant à l'élection du sosie de Shirlev Temple et en applaudissant leur vedette préférée dans Boucles I : !e c f •' i.. oonnaîtn qui. :î av al i se pendant la preann :.. ' i.J. L _ rfO.iDS D CUIB ". ltr _ ■ - ■ .-. us :, ; ; : . ■ <• ■• • -:- - ' ' ce Dur. dans notr EUhlisre=i<;nt. I ai effet, avec 500 places 1. recette le lo pruni re siinaïae s'est élevée à 8( ci qui, croyez-le bien, c ,r',il.-. ■ r . c :■ : : . nous i -'.r refusé dura-.: ces su]U ; rs Butant it .noùde que c>- que nous avor:s _ iccueillir, 1*0US vous f 1 .c. to-.c . I VC SI III : BLn er, H salu ta t >£U* ^- EN EXCLUSIVITÉ TOUTES LES RECETTES DES SALLES CONCURRENTES . LES RONDS DE CUIR CONTINUE ET S'AFFIRME COMME L'UN DES MEILLEURS FILMS DE L'ANNÉE lMM 13 BOULEVARD DE STRASBOURG -TEL PROVENCE 40 OO- PARIS X Pi.'.r , le l Uar: ; . J . Cil .:_ i-ciai ' fkauÇais.: c;.. matou; ai i 7: '--'.'. , Champs- lissées p a r. i s :e ' ! ■ r ' : .s 1-. i la* si r de '. - r f orner qei n Lrc '...■. " LA SCALA " c- i te depuis q .» lq . r senai ries cl pnr q . ■ n t relat i ve^er.l nouvelle, a connu av-.c votre f i.. bt.iÂ. L..S HOi.DS D effet : oui; la i " un s.ccfs éclatant. c ■ ; t réali! pende t la pri.ni. ri ■ •- - :. la cassation :. c . r.l~, s 'est élevc'i à 90 50C "r Avi c r.cr félicitât! :•■.' . ' - nlles agré. r. »tf iu;rs, i-r sine n * sal tations û-7 C.C.F.C. "■ """■'■"'»■ PABIS C.C.F.C L rTTxxxxxxxxxxxxxiixxxxx: ciiNÉrô 33 R/XPHB1 SE GRANDE - BRETAGNE UNE NOUVELLE ORGANISATION DE DOCUMENTAIRES EN ANGLETERRE Sous le nom de « Realist Film Unit, Li- mited », une nouvelle compagnie vient d'être créée à Londres pour la réalisation de documentaires filmés vivants d'un genre tout à fait nouveau. A la tète de cette compagnie sont La- wrence Wright, Basil Wright, le réalisa- teur du magnifique documentaire sur Cey- lan produit par le G.P.O., et Alberto Caval- canti, qui était également membre de l'équi- pe Grierson du G.P.O. Cette nouvelle équipe a l'intention de réa- liser six films par an et de prendre autant de soin pour les documentaires que l'on fait généralement pour les grands films. Ces films seront réalisés avec des bud- gets élevés car les promoteurs de la nou- velle compagnie estiment qu'il y a un pu- blic et un marché pour les films d'intérêt exceptionnel. CRÉATION DU «BRITISH INSTITUTE OF CINEMATOGRAPHY » On annonce la formation du « British Institute of Cinematogranhy », une nouvel- le organisation britannique similaire à l'Académie des Motion Pictures and Arts des Etats-Unis. Chaque année cet institut décernera sous la forme de médailles des récompenses pour le meilleur film de l'année, la meilleu- re mise en scène, le meilleur scénario et la meilleure artiste, etc. Michael Balcon, Basil Dean, Leslie Ho- ward, Lothard Mendés, Alexandre Korda, Herbert Wilcox, Paul Soskin, Irving Asher, S. W. Smith et Julius Hagen en sont les membres fondateurs. LES MAISONS AMÉRICAINES ONT ADOPTÉ A LONDRES LA SEMAINE DE CINQ JOURS Les branches anglaises des maisons amé- ricaines Columbia, Warner-First National et M. G. M. viennent d'adooter pour leurs em- ployés le système existant déjà aux Etats Unis et aussi à Paris : la semaine de cinq jours. Ces maisons seront donc toutes fermées du vendredi soir au lundi matin. L'exploitation elle-même s'apprête à sui- vre le mouvement et la C.E.A. a déjà confé- rée avec la N.A.T.E. (National Association rheatrical Employées), pour étudier de nouveaux contrats de travail. Remarquons que ceci est venu tout seul, sans menace de grèves, ni aucune autre menace de la part des employés ou des patrons. Heureuse Angleterre! 30 % DE TAXE SUR LES RECETTES BRUTES DANS L'ÉTAT LIBRE D'IRLANDE L'Etat Libre d'Irlande ne morte avec les taxes sur les matographiques : les exploi ont payé en 1936 une taxe à 30 % de leurs recettes b L'Association des Exploita bre est en train d'entamer campagne pour la réduction va pas de main spectacles ciné- tants irlandais moyenne égale rutes. nts de l'Etat Li- une énergique des taxes. Pierre Autre. ET S-UNIS LES FILMS ÉTRANGERS AUX ÉTATS-UNIS PENDANT 1936 Dans le numéro de La Cinématographie Française du 9 janvier, nous avons publié un article de noi.. confrère Jack Alicoate donnant les statistiques des films étrangers importés aux Etats-Unis pendant les onze premiers mois de 1936. Voici maintenant les chiffres pour l'an- née entière telle que le publie Variety. 1936 1935 1934 1933 1932 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ **&? Allemagne Angleterre Espagne et de langue Italie .... Pays esp. 76 37 30 19 15 15 14 7 5 5 59 33 38 3 16 12 19 5 3 2 59 33 20 1 12 4 7 4 4 3 48 22 4 6 9 1 10 2 4 7 69 24 2 4 U. R. S. S. Hongrie . . 12 2 France . . . 13 Pologne . . 5 8 Divers 2 Total 223 ♦- 190 147 113 141 \ra ¥*£ 88 MILLIONS DE SPECTATEURS PAR SEMAINE Les statistiques récemment publiées par le Département de Commerce des Etats-Unis pour l'année 1936 montrent que 88 millions de spectateurs ont fréquenté chaque semaine les cinémas américains. Ce chiffre est en augmentation de 10 % sur la meilleure des dix dernières années. D'autre part, on estime que plus de 20 milliards de francs sont payés chaque année par les spectateurs des cinémas américains • LES RECETTES EN AUGMENTATION Les statistiques du Département des Fi- nances des Etats-Unis montrent que pour 1935 les recettes provenant des taxes sur les spectacles cinématographiques sont en augmentation de 8 % sur l'année 1935 et de 15 % sur 1931. Cette augmentation des recettes fiscales sur le Cinéma prouve la belle reprise qu n'a cessé d'être continue depuis cinq ans En même temps que les recettes fiscales onl été publiées les listes des circuits des ciné- mas américains : Paramount : 1.100 salles, 1 million de places; ; ; Warner : 400 salles, 600.000 places; 20th Fox : 400 salles, 500.000 places; Loews : 170 théâtres, 275.000 places; Radio Keith : 340 salles, 200.000 places; United Arlists : 150 salles, 100.000 places. ♦ « LES TEMPS MODERNES » A BATTU LES RECORDS DE RECETTE DE 1936 EN U. S. A. Le film de Charlie Chaplin, Temps Moder- nes, est celui qui a fait les plus fortes re- cettes de 1936, aux Etats-Unis. Les recettes brutes de ce film se sont éle- vées environ à 100 millions de francs. Ce film a pu être joué dans toutes les sal- les des Etats-Unis. Marcel Lamour. M 20the Century Fox vient de commencer la réalisation de la version parlante de Se-' venth Heaven (Septième Ciel), qui connut en muet un beau succès en France sous le titre L'Heure Suprême. James Steivart et Simone Simon jouent les rôles tenus autrefois par Charles Far-{ rell et Janet Gaunor. un W^Z * ^ r ntl l petit - 'Voici une délicieux ""«au.TbroeJi,- i °eau«>ut>deck0rmJ Pwetdeaiïîj™ de qaîté . ■«À rë/fi/e ) "Je°« Bou .?"< est 1 ^ii^'iucify^c ^wr^ 1es 'dee^T - i Le . /- mm+^Êm 34 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR Hi»R\PH|[ SE FÉLIX M ÉRIC présentera MARDI 23 MARS à 14 heures à la SALLE PLEYEL 252, Faubourg Saint- Honoré UN GRAND FILM BELGE UN GRAND FILM U.R.S.S. Six Vedettes belges HENRY HARMENT, BALTHUS MAUFRAS, BERTHE CHARMAL LINETTE ARTUS, MARG-DE-TER da 'S un film de mœurs familiales belges C'EST LUI QUE JE VEUX Scénario de H. HARMENT. Réalisé p*r A. ROYET Mus.qu, de MARC BERTHOMIEU Un film monumental réalisé en U. R. S. S. "PARLANT FRANÇAIS" pour célébrer le centenaire de PO' JCHKINE le plus grand poëte russe, tué en duel en 1837 interprété par BORIS LIVANOV et GRIGORIERA 00UBR0VSKY d'après le célèbre roman de POUCHKINE un héros romantique de POUCHKINE Sa lutte contre l'injustice Sa vie sacrifiée pour son amour Sa mort tragique vengée par ses amis FILMS F. PARIS-88 33, Rue Marbeuf Téléphone : ELYSÉES 83-55 MERIC MARSEILLE 75, Bd Madeleine Téléphone : NAT. 62-14 On tourne en Extérieurs ■ Richard Pottier tourne LES SECRETS DE LA MER ROUGE en Somalie française. Charles Dechamps, Paulais, Habib Benglia, Slim Driga, Raymond Segard, Georges Rigaud et la charmante Gaby Basset entou- rent la vedette Harry Baur et l'auteur-acteur Henry de Mon- freid. Les prises de vues ont lieu dans le golfe de Tadjourah et la région d'Obok, sous la direction du chef-opérateur Jean Bache- let. Pr. : P. S. B. Films. I Dans le Dauphiné, Pierre Billon tourne les premiers exté- rieurs du POISSON CHINOIS qui nécessitera de nombreuses pri- ses de vues en Serbie. Bulgarie et dans l'Orient-Express. Happe- Ions que Fresnay, Michel Si- mon, Abel Tarride, Alerme, Génin et Kate de Nag,y sont les principaux interprètes de eette œuvre policière et d'espionnage. ■ Jean Vallée et Jean des Vailières, le metteur en scène et l'auteur des HOMMES SANS NOM, sont avec leur troupe, à Marrakech où est installé le quartier général de la produc- tion. Opérateurs : Million, Ray, Clunie. Son : Hawadier. Photo- graphie : Joffre. Assistant : J. Darvey, directeur de produc- tion : Alex Javet. Artistes : Constant Rémy, Tania Fédor, Lucien Galas, Lucas Gridoux, Arthur Devère, Escoffier, G. Péclet, Charles Redgie, Pau- lette Houry, Maurice Rémy, Spinelly, Takal. Tous les ar- tistes ne sont pas en Afrique. M. PIERRE HIOLLET AUX FILMS J. SEFERT Nous apprenons avec plai- sir que les Films J. Sefert viennent de s'assurer l'active collaboration de M. Pierre HIOLLET, qui fut secrétaire général, puis directeur-admi- nistrateur aux Films Sonores Tobis. Nous ne doutons pas que la jeune mais déjà importante firme ne bénéficie de l'ap- point sérieux qu'apportera la venue dans ses cadres de M. Hiollet, depuis longtemps connu et estimé dans notre corporation. — ^■BWBWMOBaUimiJM ,« lui ALEXIS GRANOSVKY EST MORT C'est au momeni où nous met- tons sous presse que nous e I parvenue la triste nouvelle an- nonçant la mort d'Alexis Gra- nowskv, décédé jeudi matin, à la suite d'une longue maladie. Les obsèques auront lieu di- manche malin 14 mars, au ci- metière de Bagneux. Nous présentons nos sincères condoléances à la famille et aux collaborateurs du regretté met- teur en scène. « LA MARCHE DU TEMPS A L'HONNEUR Le prix de l'Académie des Arts, Sciences et Cinéma a été décerné à la « Marche i\u Temps», la nouvelle formule de journalisme filmé qui pas; ( depuis quelque temps à Paris. Cette récompense n'a été ac- cordée jusqu'ici qu'à la Société Warner, pour son premier fini parlant, et à Walt Disney pour la création de Mickev. Cette brillante distinction es due à l'importante contribution apportée à l'industrie du film par cette moderne conception de l'information cinématogra- phique. La Société R. K. O. Radio Films est distributrice en France de la « Marche du Temps » et des Mickev Mousc. L'ETAT DE SANTE DE GABRIEL SIGNORET Sans que l'état de santé de l'excellent artiste Gabriel Signo- : ret inspire d'inquiétudes, une i interventions chirurgicale fut ! néanmoins nécessaire. Les médecins traitants ne pou- vant se prononcer sur le temps ! ou 'il faudrait au principal inter- prète de La Danseuse rouge pour se rétablir complètement. les producteurs de ce film ont dû suspendre la réalisation, alors que les intérieurs de La Danseuse rouge, avec Véra Ko- rène, touchaient à leur fin. SOIXANTE COPIES POUR LE MATCH THIL-BROUILLARD Le film du grand match Mar- cel Thil-Lou Brouillard connaît actuellement un succès sans pré- cédent. G.F.F.A., qui s'en est as- suré la distribution, n'a pas hé- sité à mettre en circulation, dès la première semaine, 60 copies de ce film qui, depuis le 19 fé- vrier, est projeté simultanément dans la plupart des grands éta- blissements de France. Après quatre semaines d'ex- clusivité à Paris, au Cinéma «L'Auto», le film du match Marcel Thil-Lou Brouillard sort le 12 courant sur Paris-Ville dans 44 cinémas . « UNE FEMME SANS IMPORTANCE » Le nouveau film de Jean Choux : Vne Femme sans impor- tance, réalisé d'après le chef- d'œuvre d'Oscar Wilde, vient de commencer sa seconde semaine d'exclusivité au Marignan, après une première semaine durant la- quelle le succès alla en s'ampli- tiant charnu" jour. Ce succès n'est dû ni à une publicité outrancière, ni à un snobisme passager, c'est, au con- traire, un succès solide, fait de la grande qualité du film, du jeu sobre et émouvant d arlist' S de grand talent comme Pierre Blanchar. Line Noro, Lisette Lanvin, Gilbert Gil, Marguerite Tenipley et de la brillante mise en scène. ♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE* .RAPH1E 35 FR/J ISE Le Comité de Coordination du Film communique: Le Comité de Coordination du Film, cons- titué par le Syndicat des Travailleurs de. l'Industrie du Film (C.G.T.) et les associa- tions culturelles Ciné-Liberté et Mai 36, a décidé la réalisation d'un grand film con- sacré et la Révolution française, et dont Jean Renoir sera le metteur en scène. Afin de donner au peuple parisien des indications relatives tant' éi l'organisation matérielle qu'à la conception historique et technique de celte production, le Comité or- ganise un grand meeting, qui aura lieu au Gymnase Huyghens, rue Hugghens, le ven- dredi 12 mars, à 20 heures 30. De nombreux orateurs prendront la pa- role au cours de celle assemblée populaire placée sous le haut patronage de M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale: Léon Jouhaux, secrétaire de la C.G.T:; Jean Renoir, metteur en scène du film; Pierre Coi. ministre de l'Air; Léo Lagrange, sous-secrétaire d'Etat aux Sports et Loisirs: Henri Rai/naud. secrétaire de l' Union des Syndicats de la Région Parisienne; Albert Bayet, du parti radical; Roger Hermann, du parti socialiste; Jacques Duclos, du parti communiste; Germaine Dulac, metteur en scène; Pierre Renoir, artiste dramatique; Henri Jeanson. auteur dramatique. Pour le Comité de Coordination : Pour le Syndicat Général des Tra- vailleurs de l'Industrie du Film : Robert Jarville. Pour « Mai 36 » : Germaine Du- lac. Pour Ciné-Liberté : Jean Renoir. Le Prix des Indépendants C'est le vendredi 12 mars à midi et demi, que sera décerné, à l'issue d'un déjeuner « Au Bossu », 27, Quai de Bourbon, le Prix des Indépendants, sous le patronage de Pour Vous. Rappelons que ce prix de 5.000 francs, est destiné à encourager une entreprise cinéma- tographique qui aura réalisé un grand film, révélant des artistes jeunes ou un metteur en scène jeune. Ce prix pourra également être décerné à une iirme dont l'activité aura montré qu'elle ne place point l'art au-des- sous du commerce. ■ Mary Morgan, de la Comédie-Française, est !a vedette féminine de Gribouille, que réalise actuellement Mare Allégret. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Pierre Bianchar et Gilbert Gil dans Une Femme sans importance, d'après la pièce d'Oscar Wilde A l'occasion du passage à Paris d'Errol Flynn et de Lily Damita, sa femme, Warner Bros, a organisé un cocktail ? l'Hôtel Plaza Athénée. Sur la photo ci-dessus on remarque, de gauche à droite : M. Bateau, Secrétaire Général de l'Apollo, M. S. Dubreuilh, MM. Woog, Weiss, Westrcch, de Warner Bros , Lily Damita, Errol Flynn. MM. Slesin, Michaud, de Warner et, debout: M. Hirsch, de l'Apollo et notre collaborateur, M. Pierre Autre, correspondant du "Motion Picture Herald". VYVe \i<^r< petit- r ly "« déliaeux lnduT>a iphal Seau irad * <}entillesx de £?■ îSbSg*. 3^ ^ soirée.-.^ -iMa^', IV -pierre ■m\\ une WOi r J^voin un* w. . gelasse île et beaucoup de tac Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vert les. lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. Sous-titres en routes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 et 00-29 W fafî^e^^no* yer x9dL \dist* zko^kL ,, d'oies 36 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPH1E LES FILMS NOUVEAUX 1.1 NOUVEAUX FILMS I FILMS FRANÇAIS Les- Dégourdis de la 11° (Para- mount). manchette (Rexi. La Heine des Resquilleuses (Nor- mandie). 3 Artilleurs au Pensionnat (Olym- pia). 1 FILM DOUBLE Le Fauve (Quartiers) 8 VERSIONS ORIGINALES Eléphant Boy (Colisée). l.a Grande Barrière (Marbeuf). Three Smart Girls (Byron). /.'Appel de la Folie (Collège Holi- day (Suu'io 281. Epreuves (Palais Roch. et Ciicby- Palace). L'Ennemie Bien-Aimée (Bcloved Enemy) (Champs-Elysées). L'Etrange Visiteur (Agriculteurs- Bonaparte). Gardez-le sons les Verrons (Pan- théon;. FORMATIONS DE SOCIETES PRODUCTIONS HERMIS (S. à R.L. 9!) ans), 120, Champs-Elysées, capital: 25.000 francs (O.P. 18/2/37). ARENA FILMS (S. à R.L. .".0 ans). Editions cinématographiques, 95, ave- nue des Champs-Elysées, capital : 50 mille francs (Ann. S. 19/2/:»"). INTERFILM PRODUCTION (S. à R. L., 50 ans), productions de lilms, 2f>, rue de la Pépinière, capital : 25.(100 francs (R.P. 24/2/:»7). ONDIACOLOR FILMS (S. à R.L. 99 ans), films en couleurs, 22, Boulevard Malesherbes, capital: 50.000 francs (Ann. s. 22/2/:»7). PRODUCTIONS F. CAMPAUX (S. à R. L. 10 ans) production cinématogra- phique, 122, Champs-Elysées, capital: 30.000 francs A. P. 25/2/37). A. B. C (S. à R. L. 50 ans), films, 44, av. Chatnps-Elvsées, Paris, capital : 25.000 francs (G. P. 4/3). BATTESTI ET PEGUY (S. à R. L., 30 ans), film, 19 boul. Malesherbes, capital : 30.000 francs (Loi 20/2). FILMS DE KOSTER (S. à R. L., 99 ans), films, 20, boul. Poissonnière, Pa- ris, capital : 30.000 francs (Ar. C. 26/2/37). FILMS TRUST (S. à R. L., 99 ans). Industrie cinématographique, 30, av. Hoche, Paris, capital 30.000 francs (A. P. 3 mars). KLEIN HARDY & Cie (S. à R. L., 25 ans), exploitation de films, 92, Champs- Elysées, Paris, capital 50.000 francs (5 mars). FILMS REGINA (S. à R. L. 50 ans), 44, Champs-Elysées, Paris, capital : lOO.OOOfrancs (G. P. 4/3). MODIFICATIONS DE SOCIETES REALISATION D'ART CINEMATO- GRAPHIQUE, 146, Fg Poissonnière, augmentation de capital : 1.800.000 (ancien 25.000) (.1. S. S. 28/2). Trans- fert de siège du 140, Fg Poissonnière au 19 rue de Lisbonne (Ann. S. 24/2). CINE SELECTION, 27, rue de Turin, augmentation de capital (ancien 40.000) 120.000 (.L S. S. 24/2). CINEMA LA SCALA, 13 boul. de Stras- bourg, augmentation de capital (an- cien 200.000 frsl : 900.000 (G. P. 22/2). DERNIERE HEURE ■ On nous anonce que Les Films Régent vont prochaine- ment tourner la série des Clau- dine de Colette Willy : CLAU- DINE A L'ECOLE ET CLAUDI- NE A PARIS. ■ Muelle qui avait exécuté les costumes si réussis de LA KERMESSE HEROÏQUE, a été chargé par Sacha Guitry, de confectionner tous les costu- mes des PERLES DE LA COU- RONNE. PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration do la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. OFFRES D'EMPLOI On demande représentant films ayant auto pour banlieue, fixe et commission. Ecrire S. U. F., 25, rue du Château, Neuilly (Seine). DEMANDES D'EMPLOI Directeur location, expert- compt., sérieuses réf., cherche situation firme distribution Pa- ris. Ecrire à la Revue, H. H. M. Speaker d'un des principaux postes parisiens se charge de sonorisations, textes, sketches, etc.. Case I. K. E., à la Revue. Traductions, travaux de dac- tylographie, pour scénarios O découpages. Adaptations. Tra- vaux rapides et très soignés. Case R. C. M., à la Revue. 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Compte chèques postaux n» 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur i Paul Auguste HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration t 29, rue Marsoulan, Pari» (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements t France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Relgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonle, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanle, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne Indes \n£lai«'-s Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. EIIXXXIIXIIïXETTTYTTU Les Productions André DAVEN annoncent RAIMU dans GRIBOUILLE (Titre provisoire) de Marcel Achard miseenscènedeMarcALLEGRET avec MICHELE MORGAN LA VENTE A MM. LAUER & Cie, 25, REVELATION DE L'ANNÉE L'ETRANGER (sauf Europe Centrale) rue Marbeuf, PARIS CE NUMÉRO CONTIENT» EDITORIAL : Pour une politique de politesse. P. -A. Harlé. Gabriel Siqnoret est mort L. Derain La Marseillaise réalisée pur Jean Renoir pur souscription île bons à deux francs P. -A. H. /.c marché allemand P. de G. Que deviendra G.F.F.A. '.' Les compagnies américaines protestent con- tre les nouveaux tarifs d'importation en A il riche. Le Prix ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE II bit, rue Volney — PARIS rél. : Opéra 89-55, 89-56, 89-57 Inter spécial : 752 Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 HO RADIO 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées, 63 PARIS (8«j Elysées 60-00 et la suite présentent ALERTE Un appel du MARÉCHAL PÉTAIN à tous les Français FILMS SOVIÉTIQUES Product.cn Î936-I937 Exclusivité prur io FRANC L la BtlGIOUt ei lo SUISbL Cinématographique | NTER NATIONAL 6, Kona rcritripsChamps tiyscés P A R I S - 8 Tél. LLYbLEb 36-04 %--_^T 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8") Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO 36, Avenue Hoche Paris (81) Carnol 30-21 . 30-22 Adresse téléaraphiaue JESTICFILM PARIS LES FILMS EPOC R. HORVILLEUR 14 bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite 79. Champs- Elysées Adr. TiUgi. PARIS rm"LM F I L_ Ni Typhon, : PRODUCTION BALZAC .,-45 LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE o a oc ut = CD =S 50, rue de Rome. Paris (8e) Labordc : 69-60 LES FILMS 116 bis, Champs-Elysées PARIS (8e) Tél. : Balzac 03-01 Adr. Tél. : Cassvan-Paris Marcel Pagnol 13, rue Fortung, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 PtOJtCUCriiiUtCTClcm 6 I.Gwa«jma WI.PAOI/.I7 tel CanMt n.M-a.)i 35 ^N^ CONTROLES AUTOMATIQUES 79, Champs-Elysées (8*) Tél.: BALZAC 47-95 ChJourjqn -J li.Rl^.Sg^ir ,, JTûtoUowr GheMÀ" RlE.1 ZRAJE 7 SA/ lq raison Tirage degfiS HJ TIRQGE PRRFt îgne = f^GDADi nege gênerai : l5nciguerra13,Fo' jr la France. = noy->ouvBoii(3on^ = * ÛAHCtLON NADRIt é . :Ro>ell6n. 265 = oneral Porlier, 85 S =T1 1 1M M 1 1 Eli IM i 1 1MM M 1 IMI M M III tUMllllMIll IIIM llllllllMIllIllllllllllIltlIlMlIlllIUIlU lit Ml MtilMIl I1IIII1I3II11MI1 11 M IK I i l M I 11 lllllt 1 1IMI M 1 1 1 ] M 1 1 1 1 1 M Ml 1 1 1 1 1 1 M 1 1 1 11 I M I M ! ! IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIII Illllllilllllllllllr? JE TOURNE EN AVRIL MON PROCHAIN FILM pour PROD U. D. I. F. UNION DES DISTRIBUTEURS INDÉPENDANTS DE FILMS PARIS Compagnie Commerciale MARSEILLE Française Cinématographique Guy Maïa Firmi 44, Boulevard de Longchamp 97-99, Champs-Elysées Téléphone: Elysées 19-45 BORDEAUX Comptoir Commercial Cinématographique 26, Rue du Manège LYON A. Dodrumez Film 5, Rue de la République LILLE Bruitte et Delemar 5, Rue de la Chambre-des-Comptes BRUXELLES Compagnie Cinématographique Belge 32, Boulevard du Jardin-Botanique GENEVE Monopol Pathé 4, Rue de la Rôtisserie VENTÉS A L'ÉTRANGER: C. C. F. C, 97-99, Avenue des Champs-Elysées, PARIS (8«) flNTIEN LES ARTISTES ASSOCIÉS S. A. présentent leur PREMIÈRE SÉLECTION 1937 MARDI 23 MARS MERCREDI 24 MARS A 10 heures du matin, au CINÉMA DE L'AVENUE LE JOYEUX BANDIT avec NINO MARTIN! - IDA LUPINO - LÉO CARRILLO Une Production ROUBEN-MAMOUUAN Prod. PICKFORD-LASKY A 10 heures du matin, au CINEMA DE L'AVENUE CHARLES LAUGHTON dans REMBRANDT Un film d'ALEXANDRE KORDA Production LONDON-FILM JEUDI 25 MARS MARLÈNE DIETRICH - CHARLES BOYER dans LE JARDIN D'ALLAH Un film en couleurs (Technicolor) Une Production DAVID O. SELZNICK VENDREDI 26 MARS A 10 heures du matin, au CINÉMA DE L'AVENUE LE VANDALE EDWARD ARNOLD, FRANCES FARMER, JOËL MAC CREA Production SAMUEL GOLDWYN Notre " Première Sélection 1937' sera présentée simultanément à Lille, Lyon, Marseille et Bordeaux. Henry GARAT Jacqueline FRANCELL Alice FIELD Gabrielle DORZIAT Madeleine LAMBERT PIZANI Germaine REUVER Jacques BERNIER avec Léon BELIERES et Pierre STEPHEN RÈs la p,èce de R. DE FLERS et G.A.DE CAILL AVE u™ d'HENRY ROUSSELL DE PRODUCTION ET D'EXPLOITATION DU FILM :"L'AMOUR VEIU FILMS 0550 = DISTRIBUTEURS Quelques scènes de CHAMPS-ELYSEES ou LE CHOMEUR DES CHAMPS-ELYSÉES Un film de JACQUES HOUSSIN qui sortira en exclusivité début d'Avril PRODUCTION JEAN BERTON 40, Rue du Coliséa, 40 PARIS DISTRIBUTION POUR LA RÉGION PARISIENNE SÉLECTIONS CINÉGRAPHIQUES MAURICE ROUHIER 14, Rue Grange-Batelière, PARIS Lfe EXixxxixxxxxxxxxxxxxxxx: CBIM ♦♦♦>♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR UNE POLITIQUE DE POLITESSE Notre confrère L'Agence d'Infor- rnati&n Cinégraphique annonce dans son bulletin de lundi dernier l'édition supplémentaire, hebdomadaire et en qaatre langues, de feuilles d'informa- tion destinées à notre propagande à l'étranger. C'est une très heureuse initiative, car nctre publicité extérieure, à part notre effort personnel, solidement sou- tenu depuis dix ans, dans nos Numéros Trimestriels d'Exportation, n'est faite qu'au hasard. Nos producteurs, pre- miers intéressés, doivent s'en rendre compte et réagir. J'ai publié, il y a quelques semai- nes, l'opinion de notre confrère Bar- jon, de Bruxelles, à ce sujet. Il nous démontrait que, même sur ce très important marché qui n'esî « étran- ger » que parce qu'une frontière est tracée entre le Channel et les Arden- nes, nos films ne sont l'objet d'aucun lancement de la part de leurs réalisa- teurs parisiens. Aucune préparation de sortie dans la presse, aucune pu- b'î'-ité générale dans le pays. On peut mesurer ce qui se passe dans les autres pays acheteurs : voilà 'a rome, débrouillez-vous. Et pourtant, un exemple pratique nojs est donné chaque jour par les sociétés américaines, expertes en l'prt do « travailler » un marché. Commu- niqués, photos, synopsis à tous les journaux, chaoue semaine, et, souvent, directement de Hollywood (10.000 kilomètres de l'Europe). Le résultat est que les trois quarts des illustrations des magazines d'Eu- roDe sont des portraits de stars ou des vues de films en cours de production en Californie. Ouand le film arrive, la nouvelle vedette est dé.ià en bonne D^ce dans tous les esprits, le succès est grand, et les recettes fortes ! Il faut donc nous décider à prépa- rer nos sorties de films à l'étranger avec le même soin que nous annonçons 'eurs exclusivités sur les boulevards. O-n. «•V'tnnnera nu'il faille le dire à des producteurs qui ont, pour la plupart, beaucoup voyagé. Mais ceci est encore une petite ques- tion. Celle qui nous préoccupe au- jourd'hui est plus générale. Elle est: La politique que doivent mener l'Etat et les organismes de tête de l'industrie à l'égard de l'étranger. Quelle est-elle, cette politique ? En avons-nous une, seulement? Je fouille les rapports officiels el n'y trouve rien. Je pose la question au ministre du Commerce et il ne ré- pond rien. Quand un pays qui nou3 cchète des films chaque année veut rous vendre à son tour un film de sa production, que faisons-nous officielle- ment, en haut lieu, pour l'y aider? Rien. Qu'il se débrouille. Or. en Europe, dans la lutte com- merciale, nous devons favoriser nos amis. Nous avons des clients fidè- les. Nous avons des fournisseurs qui ne nous achètent jamais rien. Fait- on la différence entre les uns et les autres? Il faut la faire. Voilà le Portugal, excellent ache- teur, qui veut faire passer dans nos salles un documentaire de 300 mètres. G. F. F. A., firme officielle, le lui achè- tera-t-elle ? Combien de films polo- nais, tchécoslovaques, serbes, rou- mains, passons-nous en France ? Voilà la question. Voilà la vraie po- litique. Aidons nos amis, montrons à nos spectateurs le visage, les coutu- mes, les villes et les montagnes de nos amis. Je voudrais que dans le bureau de notre ministre du Commerce, dans ceux des présidents de nos Associa- tions de directeurs de salles et de dis- tributeurs, dans celui du président de la Confédération générale du cinéma un tableau, tout simple, indiquât cha- que mois ce qu> nous avons vendu, ce que nous avon: reçu des divers pays d'Europe. Andrew Engelman que l'on verra prochainement dans le film de Sacha Guitry : Les Perles de la Couronne Et que cela influe, constamment, ou- vertement, et fortement sur nos rela- tions avec ces pays-là. Je sjis matériel dans mes préoccu- pations ? Eh, que non ! On nous rebat les oreilles de cette affirmation que le cinéma est un instrument de propagande. Alors, allons-y. Mais n'oublions pas qu'ache- ter des films est encore, puisqu'ils sont de la propagande, la plus jolie poli- tesse ! P.-A. HARLÉ. GABRIEL SIGN0RET EST MORT C'est fini, nous no verrons plus le char- mant, le 1res amical comédien, qui avail un grand amour de son métier, et auprès de qui les jeunes acteurs savaient toujours trouver la plus grande compréhension, comme les conseils les plus éclairés. Gabriel Signoret avail été un des pre- miers acteurs de cinéma, avant-guerre et tout d<- suite en 191!). Il lui l'interprète de Louis Dellue dans Silence, et joint de nom- breux rôles dramatiques, et sa création pit- toresque d'Asile de Nuit compta parmi ses meilleures ainsi que Bouclette et Le Rci>c Dans le parlant, il resta longtemps atta- ché au théâtre sans se décider à aborder cette forme nouvelle de cinéma. Puis Jean Dréville et Roger Ferdinand le décidèrent à jouer Trois pour cent. Dès lors un non- Noïre Numéro Trimestriel // faut hâter l'envoi de vos documents destinés à notre Numéro spécial. Les nouvelles conditions de travail dans l'Imprimerie ne permettent aucun retard. Ce W éro d'Exportation est actuellement sous presse. gXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl CINE FR RAPHIt se veau favori, du public allait s'affirmer, et Signoret devait remporter dans chacune de ses apparitions au cinéma français, le suc- cès qu'il obtenait jadis dans chacun de ses films muets. Il interprète Bourrachon, Veil- le d'Armes, 27 rue de la Paix, Le Coupable, Ménilmontant, Ces MM. les Ronds de cuir. Les Hommes nouveaux où il dessina une inoubliable figure, celle de Lyautey; dans La Nuit de Feu, où il était encore magistrat. enfin dans La Danseuse Rouge où il venait de commencer le rôle de l'avocat d'une espionne condamnée à mort. La mala- die foudroyante ne lui laissa pas le temps d'achever ce film. Transporté à la clinique, ce probe et talentueux serviteur du théâtre et du film est mort en quelques jours. Nous saluons en celui qui disparait l'honneur de notre cinéma français qu'il avait aimé et servi de toutes ses forces et adressons à sa famille nos plus sincères re- grets. — Lucie Derain. QUE DEVIENDRA G.F.F.A. ? Qu'advient-il de Gaumont ? Quels projets le Conseil d'Administration compte-t-il réaliser '? Un de nos collaborateurs qui s'entretenait récemment avec l'un des administrateurs s'est entendu répondre : — Seul le Ministère des Finances peut avoir des projets! Nous sommes en tutelle. Nous ne devons courir aucun risque. Donc pas de production. Pas même de participation à un film. Seule l'exploitation des salles nous est permise. Le Conseil d'Administration ne J>eut rien. Il s'efforce d'équilibrer recettes et dépen- ses. Mais ce manque d'initiative le pandyse. Cette situation ne peut pas se prolonger très longtemps. Une intervention doit permettre de retrou- ver les ressources nécessaires ci une activité normale. Les projets dont on parle sont-ils liés à la réorganisation du cinéma en France ? Il faut espérer que non car la question n'est pas au point. Il n'y a encore en celte matière que des thèses en présence cl nul ne peut pré- voir une solution rapide dans un sens ou dans un autre. Gaumont (i mon avis ne saurait attendre aussi longtemps ». Une scène du nouveau film de Flaherty, Eléphant Boy tourné aux Indes d'après l'œuvre de Kipling : Toomaî des E'éphants. M. Maurice Lehmann se rend aux Etats-Unis M. Maurice Lehmann, administrateur de la Société Les Distributeurs Français et directeur de la Porte-Saint-Martin et du Châtelet, s'embarquera le 24 courant, à bord de VIle-de-France, à destination des Etats- Unis, où il va faire un voyage d'études. Il se rend d'abord à New York et ensuite à Hollywood, où il visitera les studios amé- ricains. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M. Harry Warner accompagné de M. Sam E. Morris et de M.'J. Bernhard, sont les hôtes de Paris M. H. M. Warner, président de la Société Warner Bros, accompagné de M. Sam E. Morris, vice-président, et de M. Joseph Bernhard, directeur des circuits des Théâ- tres Warner, se sont embarqués le 12 mars, à destination de l'Europe, à bord de l'Ile- de-France. Attendus d'abord à Paris, où leur arri- vée est prévue pour la journée du 19 cou- rant, ces personnalités se rendront ensuite en Angleterre, puis visiteront les organisa- tions Warner de Suède, Norvège et Dane- mark. On se rappelle que M. H. M. Warner, grand ami de la France, a été décoré de la Légion d'honneur l'année dernière. Cette distinction lui a été accordée par le gou- vernement français, en témoigage du con- cours qu'il a toujours apporté au dévelop- pement des rapports franco-américains. Pionnier du cinéma, M. Harry Warner est le véritable créateur du parlant: c'est en cette qualité que vient de lui être dé- cerné le titre de docteur honoraire ès-huma- nités du « Bollins Collège » de l'Etat de Flo- ride, distinction accordée aux Etats-Unis seulement au Président Boosevelt, l'année dernière. La venue en Europe de M. Harry War- ner, visite qu'il nous destine tous les ans, revêt un caractère particulier étant donné la personnalité de cet hôte de marque, qui est en quelque sorte le messager de la Ciné- ma tographie américaine. On ne tournera pas de film sur Mermoz à Londres L'information selon laquelle M. Corni- giion Molinier tournerait à Londres un film sur Jean Mermoz provient d'une simple con- fusion. En effet, M. Corniglion Molinier tournera dans les studios londoniens une version anglaise de Courrier-Sud, mais ce film n'aura aucun rapport avec le glorieux aviateur. M. Louis Lumière et le D' Lshnich, Président de la Reichsfilmkammer et de la Chambre Internationale du Film. La première du film de Robert Flaherty « Eléphant Boys » a eu lieu Vendredi dernier à Paris, au Colisée C'est Paris qui a eu l'honneur de la pre- mière mondiale du nouveau film de Bobert Flahertv : Eleohaut Boy, d'après l'œuvre de Budyart Kipling :' Toqmai des Elé- phants. Bobert Flaherty, le réalisateur de Na- nouk, Moana, Tabu et Mon of Aran, passa près de deux ans aux Indes pour tourner ce film qui constitue un des plus beaux documentaires romancés que le cinéma nous ait donnés depuis des années. Zoltan Korda, le réalisateur de Bozambo, collabora avec Flahertv à la réalisation de ce film pour lequel certaines scènes fu- rent reconstituées aux studios de Denham. Un public élégant, toute la presse cinéma- tographique française, les représentants pa- risiens des journaux américains et fn-lais, l'état-major des United Artists et de Lon- don Film, ainsi que la direction de G.F.F.A. assistaient à ce gala. Le jeune indien qui joue le rôle de Tou- rnai. Sabut, fit une apnariti'vi sur 'a scène avant la projection du film. Bobert Flaherty, çt son opérateur Osmond Barradaille étaient également présents. Après la représentation, un souper réunis- sait dans un hôtel voisin les membres de la presse qui purent ainsi interroger et inter- viewer à loisir le grand artiste qu'est Bobert Flahertv et faire connaissance de l'étonnant petit Sabut. Nous sommes heureux de signaler que Eléphant Boy fait depuis samedi d'excellen- tes recettes au Colisée. C'est un grand film oui fera la joie de tous les oublies, des enfants surtout. — Pierre Autre. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cine; R/IPHIE SE ♦♦>♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La «Marseillaise» réalisée par Jean Renoir par souscription de Bons « 2 Irancs PREMIER ESSAI DE COLLECTIVISME DANS L'INDUSTRIE CINEMATOGRAPHIQUE J C'est devant une assistance extrêmement nombreuse et erdhousiast? que les organi- sations de Ciné-Liberté (président, Jean Renoir), Mai 36 (président, Marceau Pivert) et le Syndicat des Travailleurs du Film (secrétaire général, Robert Jarville), ont présenté vendredi dernier leur programme de réalisation du film La Marseillaise. Le gymnase Huyghens, h Montparnasse, était décoré de rouge, orné de bandes tri- colores et de portraits de révolutionnaires de 93. M. Henri Jeanson, M. Marceau Pivert, Mme Germaine Dulac, M. Jean Renoir, M. Robert Jarville, M. Pierre Renoir présentèrent successivement leurs points de vue et leur certitude de créer une œuvre très spectaculaire et de bonne propa- gande pour le Front Populaire. MM. Hermann, du parti socialiste; Albert Bayet, du parti radical, Léo Lagrange, sous- secrétaire d'Etat aux Sports et Loisirs, et Vaillant-Couturier, du parti communiste, les encouragèrent au travail et firent appel à leurs partisans pour un financement direct par souscription. M. Henri Raynaud, secrétaire de l'Union des Syndicats de la Région Parisienne, qui présidait en l'absence de M. Joubaux, annon- ça que la C.G.T. souscrivait pour 50.000 fr. et l'Union des Syndicats pour 20.000. M. Jean-Paul Dreyfus apporta des détails sur la mise en œuvre de cette grande œuvre Collective. Elle est administrée par un Co- mité de Coordination du film qui publiera régulièrement les comptes de dépense et de recette. Les fonds seront fournis par la vente de billets, en forme d'assignats, à 2 francs chaque, qui seront vendus par les organisa- tions syndicales et politiques, ainsi que dans un local d'exposition sur la Révolution, créé à Paris. Ces 2 francs seront déduits du prix des places lors de la projection du film dans les salles. En outre de cette « coopérative de produc- tion », une « coopérative de distribution » assurera la sortie du film en France et à l'étranger par la voie commerciale habi- tuelle. Les organisateurs considèrent que La Marseillaise, ainsi réalisée et administrée collectivemept, démontrera que le « peu- ple » peut créer une œuvre importante sans l'aide du « capitalisme ». Ce « film témoin » est le début, dans leur idée, d'une ère nou- velle du travail cinématographique, où le patronat et la finance n'auront plus de pla- ce, et où seront produits 450 films par an... Le film sera mis en œuvre en trois mois. P. A. H. Costume dessiné par Boris Bilinsky pour Kate de Nagy dans Le Poisson chinois. C'est à Boris Bilinsky que nous devons les costumes ravissants de Casanova. Tarakanova, Michel Strogoff Bilinsky est également l'auteur des magnifiques décors de Monte-Cri' to, de Casanova, etc., etc.. Le Marché Allemand Statistiques officielles des films ayant été présentés à Berlin à ce jour, 5 Mars 1937 : (Du 1er Janvier au 30 Novembre 1936) Films Allemands 101 Américains -"' Autrichiens 18 FRANÇAIS 7 Tchèques 3 Anrt1ais 2 Italiens - Suisses Suédois 1 Les films français ayant été présentés à Berlin de Janvier à Novembre 1936 : Kermesse Héroïque (15 Janvier), (Die klugen Frauen) au Capitol. Maternité (1), (17 Janvier au Kurbel. Route Impériale (21 Avril), (Falscher Ver- dacht) à l'Atrium. Les Yeux Noirs (23 Avril), (Schwarze Au- gen) au Gloria-Palast. Veille d'Armes (7 Mai), Zwischen heut und morgen) au Capitol. Pension Mimosas (2 Septembre), au Mar- morhaus. La Peau d'un autre (29 Septembre) au Kurbel. Quelle drôle de gosse (27 Octobre) à As- tor. P. de Guilloutet. (1) Maternité n'était pas une nouveauté à Berlin, y ayant déjà précédemment longue- ment tenu l'affiche, donc le chiffre de 7 films français paraissant pour la première l'ois demeure exact. Le Congrès de la Chambre Internationale du Film se tiendra à Paris du 7 au 1 2 Juin Au cours de la séance de clôture de la Chambre Internationale du Film, qui a eu lieu le 11 mars, a été fixée la date du Congrès International du Film 1937. Ce congrès se tiendra à Paris du 7 au 12 juin. Le Comité français d'organisation, au- quel ont été adjoints un délégué italien et un délégué allemand, a été chargé de prendre toutes les dispositions nécessai- res pour faire du Congrès International une manifestation dont la portée ne se li- mitera pas aux professionnels, mais tou- chera également le grand public. Il convient de souligner que, pendant le Congrès International du Film, toutes les Commissions de la Chambre Internatio- nale du Film se réuniront à Paris et pour- Au cours d'une iéunion des membres du Comité exécutif de la Chambre Internationale du Film, 1(1 fri A. Ai A A A. . Au --ours d'un déjeûner auquel part cipaient tous les dé'éjué; du Comité exécutif de la Chimbre Interna- tionale du film, M. R. Lussiez a remis à M. Louis Lumière un objec d'art souscrit par les Directeurs de salles et notamment par les Administrateurs du Syndicat Français suivront l'étude des questions de leur compétence pour soumettre au Congrès leur projet de résolution. * . * * Nous tenons à signaler que les délégués étrangers nui viennent de séjourner à Paris ont tous été agréablement surpris par l'or- ganisation et les réceptions organisées en leur honneur. Il est certain que la Confédé- ration Générale a fait un très bel effort dont elle mérite d'être complimentée. LES COMPAGNIES AMERICAINES PROTESTENT CONTRE LES NOUVEAUX TARIFS D'IMPORTATION EN AUTRICHE Les compagnies de cinéma américaines, dont, pour la plupart, le quartier général européen est à Paris, montrent actuellement une vive inquiétude sur l'avenir de leurs affaires en Autriche. Un nouveau décret pris par le gouver- nement autrichien vient d'augmenter de 25 % les droits de douane pour l'introduc- tion en Autriche des films américains. En plus des droits de douane et de cen- sure, les maisons américaines doivent ache- ter une licence pour chaque film qu'elles importent dans ce pays. Le prix de cette licence est de (5.000 francs pour un seul po- sitif et de 18.000 francs pour trois positifs ou plus, ou pour un film doublé. Les compagnies américaines assurent que si ce décret n'est pas rapporté, il leur sera impossible de continuer à travailler en Au- triche. Les Américains protestent notamment contre le fait que les films allemands sont introduits en Autriche — grâce à un accord commercial « secret » — sans payer ces droits de contingent. Les films allemands re- présentent 65 % des films exploités en Au- triche, soit quatre fois la auantité des films américains; d'où les Américains déduisent que les films allemands pourraient beaucoup mieux sunportcr les droits de contingent que les films américains. (les nouvelles sont oubliées dan« une des récentes éditions continentales du New York Hera'd Tribune. Ajoutons que M. Harold Smith, représen- tant pour l'Europe de l'Organisation Hays, est actuellement à Vienne où il s'est mis en rapport avec les autorités compétentes pour essayer de résoudre ce problème P. Autre. Un Mauvais Sujet Pur différents communiqués un produc- li ur avait annoncé son intention de tourner un film sur Landru. Certains confrères avaient signalé ce que ce projet avait d'indécent. La Fédération des Chambres Syndicales, (i son tour, s'est émue et a fait connaître à ce producteur que « si le projet était mis à exécution, elle s'efforcerait, par tous les moyens, d'obtenir l'interdiction du film en Fiance et d'empêcher son exportation à l'étranger ». // faut féliciter la Fédération de son ini- tiative. Que le Cinéma exerce sa censure lui- même afin de ne pas donner à l'Etat des raisons d'aggraver les rigueurs de la sienne. Il y a assez de bons sujets dans notre pa- rimoine littéraire pour qu'on ne soit pas obligé d'aller puiser dans les « 'faits di- vers » ou dans les annales du crime, pour spéculer sur les instincts malsains. Nous avons déjà signalé une mine que nos producteurs ne semblent pas décidés èi pros- pecter : les contes que publient quotidien- nement les grands journaux et certaines re- vues. Le talent qui y est dépensé pourrait très souvent être utilisé par l'écran d'une façon plus productive pour les auteurs, pour les spectateurs, pour l'exploitation surtout. Cette dernière serait, de cette fa- çon, assurée de ne pas manquer d'excellents films de première partie. Que les auteurs de scénarii se souviennent qu'il existe, dans la littérature dramatique, des pièces en un acte qui sont des chefs- d'œuvre. Ecrire de bons « lever de rideau » pour le cinéma ne serait donc pas indigne d'eux. — René Célier. R Samuel Goldivyn et Douglas Fairbanks préparent activement la réalisation du grand film qu'ils vont tourner sur Marco Polo. Gary Cooper et Sigrid Ourle, une décou- verte norvégienne de Sam Goldivyn, seront les vedettes de cette production. Présentation de Gala (te " Courrier Sud " à Alger Alger. lue belle soirée fut celle qui a eu lieu dernièrement au « Majestic » à l'oc- casion de la première de Courrier-Sud en l'honneur de l'aviation française. Une foule élégante se pressait dans l'im- mense vaisseau cpi'est la salle de la rue Bo- rély-la-Sapie. Nous avons noté la présence de nombreuses autorités civiles et militai- res algéroises ainsi que plusieurs représen- tants de la corporation cinématographique nord-africaine. A leur arrivée, les invités étaient accueil- lis par M. Jean Faraud, directeur général des Etablissement Seiberras et M. Henri Ma- rin, agent général de Pathé Consortium Ci- néma pour l'Afrique du Nord. Soirée parfaitement réussie. Avant la pro- jection, M. Chalençon, des Etablissements Seiberras, lut au milieu de l'émotion géné- rale un hommage à Mermoz, écrit par son camarade de Saint-Exupéry, auteur de Cour- rier-Sud, film dont la carrière s'annonce ici sous les meilleurs auspices. Paul Saffar. Le Film "ROSE" obtient le Prix des Indépendants Le Prix des Indépendants, destiné à ré- compenser une œuvre cinématographique réalisée et jouée par des jeunes, a été dé- cerné pour la première fois le 12 mars 1037. Au premier tour de scrutin, Rose ou Les Quatre Roues de la Fortune, le film de Ray- mond Rouleau, a obtenu la majorité. Le jury du Prix des Indépendants, pré- sidé par M. Jean Giraudoux, était composé de membres du barreau, de docteurs et de journalistes. H ose ou Les Quatre Houes de ta For' une est distribué par Gaumont Franco Film Aubert. Les Haut-Parleurs Lonsitig Shearer La Société Mélodium nous informe qu'elle a commencé l'équipement d'un certain nombre de salles avec les nouveaux ensembles multicellulaires Lansing Shearer. Les premiers équipements réalisés sont les suivants : Studios de Neuilly. 42 bis, Boulevard du Château à Neuilly-sur-Seine; Anvers-Palace, rue Appelmans, à Anvers (Belgique); Cinin- tran, boulevard de la Madeleine, Paris; Exelmans, 14, boulevard Exelmans. Paris; Central-Cinéma, Quai du Maréchal Foch, Cherbourg. Une nouvelle Salle d'Actualités "Ciné-Ce Soir" Les opérateurs de Troïka sur la Piste bianche au milieu des neiges Notre confrère « Ce soir » ouvrira pro- chainement son cinéma d'actualités au 2, rue des Italiens. Ciné-Ce Soir sera officiel- lement inauguré le jeudi 25 Mars en pré- sence de nombreuses personnalités du spec- tacle et sous la présidence d'honneur de M. Léo Lagrange, ministre des Sports et des Loisirs. C'est M. Pierre Beteille, exploitant déià chevronné qui assurera la direction de cet- te nouvel'e salle qui passera pour son pro- gramme d'ouverture le film de Jean Renoir Les Bas Fonds et la revue de la Presse Fil- mée. gïïiiiiiiii; CINE li RAPHIE mtXXXXXXXÏXXXXXXXXXIXXa Les Artisans do Film et la C.G.T. Le vendredi 12 Mars a eu lieu, rue La Fayette, la séance d'échange d'idées entre les membres de l'Ancienne Fédération des Arti- sans du Film et M. Léon Jouhaux, secrétai- re général de la C.G.T. Etaient représentés : La Fédération du Spectacle représentée par M. Cébron; la Fédération des Artisans avec en tête d'une importante délégation représentant chaque Syndicat, MM. Léon Poirier et Benoît Lévy; le Syndicat des Tra- vailleurs du Film représenté par M. Jarvil- le. Au cours de ce long entretien M. Jouhaux a spécifié qu'il s'en tenait à sa position pre- mière, à savoir que le personnel attaché à la production devait s'affilier au Spectacle. Le personnel de fabrication au Syndicat des Travailleurs du Film. Chaque décision importante serait prise par un Conseil intersyndical formé : d'un secrétaire de la C.G.T. et de membres de chaque syndicat ayant le même nombre de voix. Ne seraient seules valables que les dé- cisions prises par ce Conseil. Les membres de la Fédération exposèrent à M. Jouhaux les cas de brimades exercées par les membres du Syndicat Jarville sui- des membres de l'ex-Fédération appartenant à la Fédération du Spectacle. Le Secrétaire général de la C.G.T. con- vint de lui-même que celte manière de faire était inadmissible et qu'il tenait à être per- sonnellement avisé des faits, au cas où ils se reproduiraient . M. Léon Poirier ayant spécifié que le plan dit de la C.G.T. paru dans le « Peuple » sous la signature de M. Robert Jarvi!'- et résumé dans la « Cinématographie Françai- se », paraissait aux membres des bureaux des divers syndicats du spectacle plein d'er- reurs et qu'ils ne pouvaient admettre ce programme, M. Léon Jouhaux fit remarquer qu'il ignorait l'article précité et ipso facto ce plan que la C.G.T. ne pouvait prendre à son compte. Un délégué ayant fait remarquer que ce plan avait été reproduit par « La Cinéma- tographie Française » M. Jarville déclara que ce journal appartenait à la presse pa- tronale « laquelle ne dit que des menson- ges » (!). Il semble donc dans ces conditions que l'ex-fédération des Artisans restera à la C.G.T., à la Fédération dirigée par M. Cé- bron. N.D.L.R. — Nous avons lieu d'être étonnés de la réplique de M. Jarville au sujet de son « p>an » paru dans le « Peu- ple ». Nous avons regretté de ne pouvoir, faute de place, reproduire in extenso les quatre colonnes de texte que ce « plan » occupait à la cinquième page du « Peu- ple » organe officiel de la C. G. T. les 16 et 17 février. Le résumé que nous en avons publié reproduisait mot pour mot les principaux passages et respectait les intentions ré- formatrices de l'auteur. EVI. Jarville nous a injurié, ce qui n'est pas dans ses habitudes. SI parlait en réu- nion publique et le désavœu de M. Jou- haux devait l'avoir surpris et blessé. N'en concluons pas qu'à son tour il désa- voue son « plan », qui reste exact, et dans notre texte, et dans les intentions de son Syndicat. ■ On dit que Mademoiselle Danielle Dar- vieux a été engagée par Universal pour une durée de cinq ans. Notre vedette se rendra à Hollywood en juin on iuil'el prochain. Cet engagement coûterait 17 millions à la Compagnie américaine. Le Déjeûner de l'Entr'Aide Mardi dernier, le déjeuner de l'Entr'Aide, présidé par M. Vignal, a réuni de nombreu- ses personnalités du cinéma. M. Pierre Mortier, directeur de la pro- pagande à l'étranger de l'Exposition, parla de la grande œuvre que sera cette manifes- tation et de la place très importante que le cinéma tiendra à cette exposition de l'art et de la technique. Au cours de ce déjeuner régna cette am- biance amicale et confraternelle qui carac- térise toutes les réunions des membres de l'Entr'aide. M. Vignal et M. Pierre Mortier étaient entourés de la gracieuse Viviane Romance, de M. Demaria, président de la Confédéra- tion générale, MM. Roger Weil, Marcel Ro- cher, vice-présidents de l'Entr'aide; Fer- nand Morel, président de l'Œuvre d'Orly; Jean Chataigner. président de l'A. P. P.C.. et de la Mutuelle; MM. Alexandre Kamenka; (maries Delac, José Frappa, Jacques Reboul, Marcel Vandal, Henri Rollan, Léo- nide Moguy, Georges Caurier. Mme et M. Imbert, Lafdillicr, Nicolas. Léon Druhot et de nombreuse- litres personnalités. Tous nos compliments à M. Visnal, qui continue à ' cailler pour unv belle cause. 12 CXXXXXTTTIITTÏgTTrTYYY^ CI1ME FR RAPHIF SE CXXXXXTXXXXXXXXXXXXXXXX2 On annonce ■ L'EMPREINTE DU DIEU. Le Prix Concourt, le livre de Maxence van der Meersch a été acquis par M. Vandal qui a jj confié à Julien Duvivier le soin de le filmer. ■ MOLLEXARD. - - Le livre fameux d'O.-P. Gilbert .sera tourné par Robert Siodmak. ■ LA ROUQUINE. — Jacques Feyder serait le réalisateur de ce film qu'interpréteront Ar- mand Bernard, Françoise Ro- say et Jean-Pierre Aumont. Pr. : Sté de Réalisations d'Art Cinématographiques. ■ BENEDICTUS. — Paul Flon tourne un film musical, d'après le célèbre ouvrage de Ludwig van Beethoven extrait de la MISSA SOLENNIS. On entendra de grands virtuoses belges. En- registrement Mélodium. Direc- tion artistique: Kurt Thormann. Pr. : Kurt Thormann. ■ LE ROUGE ET LE NOIR. - L'œuvre de Stendhal qui vit dé- jà deux fois le jour cinématogra- phique va être tournée dans l'été prochain. Pr. : Milo Films. M LE POISSON CHINOIS. - Ce film tourné par Pierre Bil- lon dans les Alj>es françaises, en attendant l'Europe balkanique, a pour principaux interprètes Ka- te de Nagy, Pierre Fresnay, Michel Simon, à qui viennent de se joindre Alerme, Abel Tar- ride et Pierre Sergeol. Louis Beydts composera la partition musicale. Cette semaine, Kate de Nagy, Pierre Fresnay et Michel Si- mon ont rejoint leur metteur en scène pour tourner des scènes importantes près de Mégève. i L'APPEL DE LA VIE. —Tel est le titre définitif du film que tourne Georges Neveux pour les Productions A. C. E. et qui porta tour à tour le titre de CHARITE et de LA VIE CON- TINUE. ■ YAMILE SOUS LES CE- DRES. - M. Henry Bordeaux, de l'Académie Française, vient de confier à Ch. L. d'Espinay, la réalisation d'un de ses célè- bres romans : YAMILE SOUS LES CEDRES. On dit que Alla Donell qui fut Elizabeth d'Au- triche, dans VALSE ROYALE, tiendra le principal rôle féminin dans YAMILE SOUS LES CE- DRES. DANS LES STUDIOS Joinville IGNACE. -- On fait des rac- cords. LA DANSEUSE ROUGE. — Après la mort du grand comé- dien Signoret, les parties déjà tournées étant rendues inutilisa- bles, on vient de recommencer le film tout entier. Jean Worms tiendra le rôle qu'avait commen- cé d'interpréter le grand Signo- LA DAME DE PIQUE. — Fé- dor Ozep tourne en ce moment dans un décor représentant une rue à Saint-Pétersbourg au mi- lieu du siècle dernier. On construit les premiers dé- cors (décorateur de Gastyne) pour LE MENSONGE DE NINA PETROVNA que Tourjansky commencera la semaine pro- chaine. Pr. : Solar. La Villette MIRAGES. — Alex Ryder con- tinue ce film dont nous avons donné la semaine dernière la distribution. FEU. — Avec le camion so- nore Western Electric de Paris Studios Cinéma, Jacques de Ba- roncelli tourne dans un décor de restaurant de Wakkévitch, les premières scènes de FEU! Premiers interprètes : Edwige Feuillère et Victor Francen. Opérateur : Robert Lefebvre. Pr. : Danciger. Francœur LA 13e ENQUETE. — On tour- ne ce film policier, d'après la pièce : LA 13e ENQUETE DE GREY. Pr. : Films Régent. YOSHIVARA est au montage. Bientôt Max Ophiils ira tourner des extérieurs à Rochefort en Yveline. Neuilly TROÏKA ROUGE. Dans le décor du vieux château polonais, Jean Dréville dirige une scène de lourde tension dramatique. (Pr. : C. F. C.) TOUS RISQUES ™S".,EI ETUDE de TOUS CONTRATS COMPâCNlXS FRANÇAISES U.OTD-S ts ruoii ei ir i 54, FAUBOURG UQITHJLBTRE. PARIS (S*) CABINET LE CHARTIER & DARDONVILLE Tel.: TBUDAIIE 71-66 Epinay (ECLAIR) LA GRANDE ILLUSION. On bâtit ici un grand décor pour ce film de Jean Renoir. Epinay (TOBIS) LA GRANDE ILLUSION. — Actuellement Jean Renoir tour- ne une grande scène dramatique. Billancourt LES PERLES DE LA COU- RONNE. — Christian - Jaque poursuit la réalisation de cet important film français de Sa- cha Guitry. (Pr. : Sandberg). Courbevole (STUDIOS DE LA SEINE) GRIBOUILLE. — Cette semai- ne encore, avec le camion sono- re de Paris Studios Cinéma, Marc Allégret tourne la scène importante de la Cour d'Assises. (Daven.) Courbevole (PHOTOSONOR) LA BELLE DE MONTPAR- NASSE. — Maurice Cammage termine ce film. Une production B. G. Films, qui serait réalisée par M. Cam- mage : MA FEMME ET SON DEPUTE viendra peut-être se tourner ici. François Ie ET .AVEC ÇA MADAME. — La charmante comédie de René Sti se {poursuit au milieu de fi- gurants tous jeunes. Pr. : Diana Films.? Place Clichy L'HOMME DE PROIE tourné par Willy Rozier est terminé. -•- Porte des Ternes On monte : NE TUEZ PAS DOLLY. (Astor Films.) LE COIN DES ABONNES ■ Pierre Renoir interprétera la Citadelle du Silence, avec An- nabella; Marcel L'Herbier en se- ra le metteur en scène. ■ Valentine Tessier créera un des principaux rôles de Abus de Confiance, avec Danielle Dar- rienx et Charles Vanel. UN MAGNIFIQUE DECOR POUR « TROÏKA ROUGE « Bravo Aguettand! Ce remar- quable décorateur français vient d'exécuter aux Studios de Neuil- Ig, pour le film de Jean Drévil- le : Troïka Rouge, un vaste et impressionnant décor de hall de vieux château polonais, aux ar- cades basses, au large escalier flanqué de domestiques en blou- ses polonaises. J'ai vu Charles Vanel, strictement vêtu d'un chic habit noir et monocle, sui- vre avec une lenteur lourde de colère la délicieuse Jang Holt gainée d'une robe de imillette d'or, ses cheveux fauves luttant avec la lumière de son fourreau. Un domestiaue éteignit les grands flambeaux. Dréville diri- geait de son fauteuil roulant, im- mobilisé par l'accident qui lui advint à Mégève, au cours des nrises de vues d'extérieur. Troï- ka Rouffe comprendra non seule- ment de grandes scènes Pleines de figuration, élégante ou réa- liste, mais des scènes de pour- suites et de violence, avec les montagnes alpestres comme toi- le de fond* — Lucie Derain. ■ LA 13e ENQUETE. — On tourne, sous la direction artis- liaue de M. Maudru, aux Stu- dios Pathé, rue Francœur, les premières scènes d'un film d'a- ventures policières : LA 13e EN- QUETE. Ce film est tiré de la pièce : LA 13e ENQUETE DE L'INS- PECTEUR GREY, qui obtint un grand sucés sur une scène des boulevards. Réalisée par les Films Régent, cette production sera distribuée par les Films Cristal et sortira très prochai- nement. ■ SEBASTOPOL. — Triomphe Film va réaliser le grand film de marine SEBASTOPOL, d'après un scénario original de M. Roit- man avec une distribution de tout premier ordre. ■ Muelle qui avait exécuté les costumes si réussis de LA KERMESSE HEROÏQUE, a été chargé par Sacha Guitry, de confectionner tous les costu- mes des PERLES DE LA COU- RONNE. COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures €c 11 Mai 1937 0an& toutes les (8bxanbe& CctpitaUe» *t an Ulari^nan a |îarts, prcsmtatian monttak be... Les Perles de la Couronne Histoire Merveilleuse de Sept Perles Fines" Un film de Sacha Guitry Réalisé par SACHA GUITRY et CHRISTIAN JAQUE avec la collaboration du Maître Opérateur KRUGER Directeur de Production SERGE SANDBERG LES PERLES DE LA COURONNE "Histoire Merveilleuse des Sept Perles Fines" Clicnc Girodon MARIE STUART Le rôle de MARIE STUART sera joué par JACQUELINE DELUBAC isG/s LES PERLES DE LA COURONNE "Histoire Merveilleuse âe Sept Perles Fines" M Cliché GiroJon ELISABETH D 'ANGLETERRE Pourbu Le rôle d' ELISABETH sera joué par YVETTE PIENNE Tdftj LES PERLES DE LA COURONNE "Histoire Merveilleuse des Sept Perles Fines" Cliché Girjdon LA DUBARRY Le rôle de LA DUBARRY sera joué par SIMONE RENANT H&S LES PERLES DE LA COURONNE "Histoire Merveilleuse des Sept Perles Fines" Cliché Girodon BONAPARTE Baron Gros Le rôle de BONAPARTE sera joué par JEAN-LOUIS BARRAULT idQ - ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 19 CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. POUR DNE TARIFICATION LOGIQUE DO COURANT ELECTRIQUE M. A. Kozlowski, directeur du Clichy-Palace de Paris, ingénieur, a établi un rapport très étudié sur la tarification du courant électrique dans les salles de Cinéma. Le travail de M. Kozlowski a permis au Syndicat français d'entreprendre des démarches auprès de la C.P.D.E. Connaissant l'ardeur et la ténacité des administrateurs du Syndicat, nous pou- vons dire que cette affaire sur laquelle pen dant trop longtemps on a fait le silence, sera examinée à fonds. De notre côté, nous ferons de notre mieux pour soutenir cette nouvelle action syndicale. La presse corporative a déjà parlé des premières démarches que, chargé par le président du Syndicat français des Directeurs, M. Raymond Lussiez, j'ai faites auprès de la C.P.D.E. dans le but d'obtenir une tarification plus équitable du courant électrique uti- lisé pour les arcs. La Cinématoyraphie Française a eu la grande amabilité de m'offrir ses colonnes pour publier l'étude compara- tive des prix de revient du courant fourni par la C.P.D.E. et de celui qui pourrait être produit en installant une génératrice. Je remercie La Cinématoyraphie Française de donner ainsi son puissant appui à la campagne entreprise par le Syndicat fran- çais. La tarification actuelle du courant utilisé pour les arcs cons- titue un véritable abus de l'interprétation du mot « éclairage ». Xos lanternes de projection n'éclairent rien : elles projettent l'image au même titre que les appareils sonores reproduisent le son. ""*; Les agents de la C.P.D.E., dans leurs explications, essaient d'assimiler cette projection, par exemple, à l'industrie photogra- phique. Or, le photographe éclaire son sujet, lequel impressionne ensuite la couche sensible du négatif. Cela n'a rien de compara- ble avec la projection des images elles-mêmes. Il s'agit manifestement d'un malentendu et c'est à nous de le dissiper. C'est notre intérêt, c'est aussi l'intérêt commercial bien compris de la C.P.D.E. L'étude qui va suivre n'a pas la prétention de généraliser, mais constitue tout simplement l'analyse d'une proposition qui a été faite au cinéma Clichy-Palace (1.400 places) d'installer une génératrice du courant. Le seul mérite de nos calculs est d'être simple et sincère. Nous n'avons poursuivi aucun autre but que de nous rendre compte de l'avantage de la proposition en ce qui concerne notre Etablissement. Tout directeur de cinéma peut refaire les calculs pour sa salle en remplaçant les données du Clichy-Palace par les siennes. SITUATION ACTUELLE Tout d'abord, quelle est la situation actuelle ? En prenant les carnets dans lesquels l'employé de la C.P.D.E. note, lors de ses passages, les indications des compteurs, nous trouvons notre consommation en kwh. Le petit tableau ci-dessous montre cette consommation entre le 26 mai 1930 et le 15 février 1937, soit en 265 jours, ramenée à une année entière : Courant « éclairage » . Courant « tous usages En 265 jours Pour 365 jours /rroirieà 43.318 kwh. 59.651 kwh. 60.000 kwh. 19.966 kwh. 26.812 kwh. 27.000 k' i. Admettant l'utilisation la plus rationnelle possible de la puis- sance du compteur « éclairage », c'est-à-dire la bonification (ris- tourne) de 48 % à la fin de chaque trimestre, et prenant pour le courant « autres usages » (qui est tarifé suivant l'horaire d'utili- sation) le prix moyen réellement payé pendant la période que nous étudions (nous avons eu à notre disposition les quittances où les 18.000 kwh. « autres usages » ont été facturés 6.350 francs, sans compter les frais fixes), le coût du courant C.P.D.E. consommé théoriquement en un an ressort à : **"" « Eclairage » 60.000 kwh. à 0,92, soit Frs 55.200. « Autres usages » . . 27.000 kwh. à 0,36, soit Frs 8.720. Ensemble : 87.000 Frs 63.920. Ensemble, consommation théorique annuelle 87.000 kwh. Ainsi, le prix moyen du courant fourni par la C.P.D.E. ressort à 0,735 soit, en arrondissant, 74 centimes par kwh. Nous avons volontairement commis une erreur, favorable à la C.P.D.E., en admettant que la bonification trimestrielle attein- drait son maximum. En effet, on peut considérer que toute instal- lation actuelle peut être aménagée de manière à diminuer la puis- sance du compteur, ce qui aurait comme conséquence d'améliorer la ristourne qui est fonction de cette puissance et de la consom- mation. Mais ces améliorations ont une limite : précisément la bonification maximum de 48 % appliquée aux consommateurs uti lisant le courant en été plus de 504 heures par trimestre et ei hiver plus de 960 heures par trimestre. (Pour obtenir votre utili- sation, divisez la consommation trimestrielle en kwh par la puis- sance du compteur en kw.) En réalité, les cinémas à Paris, utilisant la basse tension, ar- rivent rarement à payer le courant « lumière » meilleur marché que 1 fr. ou 1 fr. 05 le kwh. En comptant à 1 fr., la consommation ci-dessus examinée de 60.000 kwh courant « éclairage » nous reviendrait à 60.000 fr., par an, la consommation totale à 68.720 fr. et le prix moyen de kwh. à 79 centimes. Il est peut-être bien de rappeler ici que les décrets Laval n'ont apporté en pratique aucun soulagement aux gros consommateurs bénéficiaires des contrats à bonifications. Sur les quittances la C.P.D.E. calculait bien le montant de la consommation au tarif « décrété » de 1.551 fr., mais sur le compte de bonifications elle refaisait son calcul sur la base de l'ancien tarif de 1.727 francs. Tout récemment, une modeste amélioration a été apportée et les 128 premières heures (72 en été) sur 576 heu- res (prenons comme exemple notre cas) sont facturées au tarif « décrété » de 1.551 fr. PRIX DE REVIENT DE L'ENERGIE PRODUITE PAR UNE GENERATRICE Examinons maintenant à combien reviendrait le courant pro- duit par une génératrice en projet d'installation : 20 . , ÇXJJL POUR LES DIRECTEURS LTXX] CINE Fît La consommation garantie du moteur Diesel en fuel oil léger est d'environ 200 grammes par cheval-heure. Le rapport constant existant entre un cheval-heure et 1 kilowatt-heure, l'ait ressortir une consommation de 300 grammes environ par kwh. Le prix du fuel oil léger étant d'environ 500 fr. la tonne. la dépense pour noire consommation annuelle de courant serait : pour « éclairage » 300 gr. x 00.000 = 18 tonnes à 500 fr. = 9.000 fr. « autres usages ». 300 gr. X 27.000 = 8 t. 1 à 500 fr. = 4.050 fr. Ensemble : kwh. 87.000 26 t. 1 13.050 fr. A celte dépense principale, il faut ajouter d'autres dépenses : Tolérance de 10 ' , pour la consommation garantie, soit maxi- mum Fr. 1.305 Graissage : 1 gr. 5 par 1 kwh, soit 120 kgs par an à G francs 720 Entrelien par installateur, à forfait 150 fr. par mois. 1.800 .Mise en marche quotidienne el surveillance seront as- surées par le personnel actuel au même titre que le chauf- fage au mazout, machine à froid, etc. Total Fr, 1G.875 RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A ajouter également la taxe municipale, qui, en prin- cipe représente 10 % du prix de revient du courant. . 1.687 Total annuel pour 87.000 kwh Fr. 18.562 Ce qui fait ressortir un prix net de revient d'un kwh à 0.213, soit en arrondissant, 22 centimes par kwh. RECAPITULATION Prix minimum du courant fourni par la C.P.D.E. : 74 centimes le kwh. Prix moyen du courant fourni par la C.P.D.E. : 79 centimes le kwh. Prix de revient du courant produit par la génératrice : 22 centimes le kwh. (Il paraît que le prix de revient de la C.P.D.E. est de 8 à 9 centimes le kwh.) Il nous reste à examiner le coût de l'installation, son amortis- sement et le côté juridique de la question. Nous allons le faire dans un prochain numéro de cette revue. (à suivre) A. Kozlowski. LE CONSEIL DE L'OPERA TEUR Attention au Réenrouleur inférieur Si le réglage de la tension de réenroule- ment est trop fort, les perforations éclatent. Une tension excessive se signale par le bruit que fait le film en échappant aux dents du tambour inférieur. Régler la tension du réenroulement au moyen du ressort, afin d'avoir un départ bien doux et sans bruit d'arrachage de per- forations au débiteur inférieur. La tension en fin de bobine (même avec 600 métrés) doit être sensiblement la même qu'au dé- part. C'est ce que doit donner une friction bien réglée. Veiller à ce qu'il n'y ait jamais d'huile sur le disque intermédiaire de la friction, que celui-ci soit en fibre ou en cuir. Veiller ci ce que les surfaces frottantes de la friction soient parfaitement polies el sans rayures. Une êcorchure sur la surface de la friction accroche le cuir intermédiaire, le rend inutilisable et est souvent la cause d'une tension irrégulière. Tout le secret de la bonne marche d'une friction est là : des surfaces parfaitement polies et sans rayures et l'erreur : le grais- sage volontaire ou im sques intermédiaires. Le graissage ne rend pas la friction plus glissante, mais au contraire fait ventouse et entraine une tension exagé- rée et irrégulière. — L'Opérateur. Cinq Nouvelles Salles à Paris Au mois de juin prochain s'ouvrira une nouvelle salle, Place de l'Opéra (Maison de Blanc) : « Le Capucin ». Cette salle de 300 places environ, comptera parmi les plus coquettes de Paris. Le projet de la construction d'une salle importante dans la cour de la gare de la Bastille, annoncé, il y a quelques mois dans ces colonnes est entré en voie d'exécution. C'est la Société Lux-Bastille, 14 av. Rachel, dirigée par M. Frogerais qui en entreprend la réalisation. * * Les grands magasins « Aux Classes La- borieuses », boulevard de Strasbourg, dis- paraissent pour faire place à une nouvelle salle de cinéma de 1.200 places, avec faça- des sur le boulevard et sur le faubourg Saint-Martin même direction que celle du Balzac. * * Le boulevard de Cuçhy, qui compte déjà sept salles, va en avoir une huitième, sur l'emplacement de l'ex-taverne Pousset, où les travaux sont activement poussés. Salle d'actualités, dit-on ? * * Notre confrère Ce Soir ouvrira le 25 mars une belle salle d'actualités au 2, rue des Ita- lines. * Place Clïchy, il est question de cons- truire une nouvelle salie de 1.700 pla- ces. Une Nouvelle et originale Salle de Spectacle à Poitiers On nous informe que M. Brémond, qui dirige déjà le Comœdia, le Majestic et le Cinéma Pariant du Paie de Blossac à Poi- tiers, a décidé la mise en exploitât ion d'une nouvelle salle, dans laquelle y seront pré- sentés des spectacles permanents d'actuali- tés. Cette salle, placée au point le plus central vie Poitiers, sVra aménagée d'après les plans très originaux, dressés par M. Sapia, archi- tecte. Elle s'appell ■■■!;. . Comme son nom l'indique, la salle et les accès, seront décorés en s'inspirant de ceux qui existen à bord de nos grands transatlantiques. Les spectateurs, auront ainsi l'impression de s'embarquer pour un long et beau voya- ge, car. à travers les hublots, on y décou- vrira la mer. grâce à un jeu de lumière ori- ginal. Les fauteuils, seront du type « Pullman > et le personnel habillé en « Stewards ». Bonne chance et bon voyage au « Nor- mandy » ! Notre Boite aux Lettres Iï. à S. -- Demande. — Suivant croquis, croyez-vous que ce sous-plafond de staff pla- cé sur toute la surface de ma salle amortira dans des proportions appréciables le bruit qui pourrait indisposer le locataire placé au- dessus du cinéma ? Réponse. — Une étude approfondie serait nécessaire, néanmoins nous vous préconi- sons, au lieu d'attacher votre staff au pla- fond, de n'avoir aucun point de contact avec le dit plafond. Etant donné le peu de lar- geur de votre salle, il vous sera facile de faire une série de poutrelles reposant sur des corbeaux placés sur les murs mitoyens. Entre ces corbeaux et ces poutrelles une ma- tière isolante sera intercalée. Etudiez bien cette question d'isolement : Un jugement ayant été rendu dernièrement en faveur d'un locataire placé immédiate- ment au-dessus d'un cinéma et dont les bruits étaient nuisibles à l'exercice de sa profession. * * * Pour tous renseignements adressez-vous au Bureau du journal qui transmettra ci nos architectes-conseils, MM. Edouard Lardil- lier et Raymond Nicolas, architectes, 1 Squa- re de Chàtillon. Paris (14e). Lecourbe. 75-99. MISEZ SUR LE FILMS CRISTAL h Ca Société Pathé Consortium Cinéma à Lille demande aux directeurs éventuelle- ment sollicités pour la projection du film Ingagi. (/<• l'en informer aussitôt. rXTTTXXXXXXXXTYXIXXXXXXl CINEttCTm&R/IPHlE CXXX2 POUR «'RECTEURS FR^Ji^fiàVI SE Revendications et menaces de grèves 21 Nous avons parlé dans notre précédent numéro des nouvelles menaces de grèves for- mulées par les éléments extrémistes des tra- vailleurs du spectacle. La réunion ouvrière qui s'est tenue le mer- credi 10 mars à la Bourse du Travail s'est, en effet, terminée par l'ordre du jour que voici : « Les travailleurs du Spectacle de la ré- gion parisienne, réunis ce matin, à la Bourse du Travail, au nombre de 3.500, renouvellent leur confiance aux dirigeants des organisa- tions syndicales du spectacle et à la déléga- tion ouvrière, pour l'aboutissement de la si- gnature des conventions collectives; leur donnent le mandat ferme pour exiger, dès aujourd'hui, de la présidence du Conseil, la sentence arbitrale; se déclarent prêts à sou- tenir par tous les moyens leur délégation pour l'aboutissement immédiat de leurs re- vendications. Ils se donnent rendez-vous pour un meeting qui se tiendra le 13 mars, à 21 heures, 42, rue Cadet. C'était, ainsi que le dit très justement no- tre confrère L'Ecran, la menace de grève, pour samedi soir, que la délégation ouvrière alla porter à la Présidence du Conseil. Cette menace, si elle émut grandement les autorités, ne déroula nullement les direc- teurs, lesquels, mandés à la Présidence du Conseil, opposèrent un refus catégorique aux revendications présentées. On décida donc d'avoir recours à la pro- cédure du 16 janvier et de prolonger jus- qu'au 25 mars le délai précité. A l'issue de l'entrevue, un protocole fut rédigé, d'une part, entre : Le Syndicat des Directeurs de Théâtres de Paris, Le Syndicat des Directeurs de Spectacles de Paris. La Chambre Syndicale des Etablissements de Bals de France, la Délégation des Direc- teurs de Cinémas représentant le Syndical Français des Directeurs de Théâtres Ciné- matographiques et la Chambre Syndicale Française des Directeurs de Cinémas. El d'autre part : Nationale Nationale du des Spectacle Syndicats La Fédération et la Fédération d'Employés. II a été convenu qu'en vue de l'établisse- ment de conventions collectives, afférentes aux corporations suivantes : théâtres, music-halls, cirques, bals et théâtres ciné- matographiques, il a été décidé de nommer, de part et d'autre, des arbitres, conformé- ment au décret du 1(5 janvier 1937. Ces arbitres devront se prononcer sur tous les points des Conventions collectives actuellement en litige, étant entendu que des clauses communes et identiques visant les lois sociales seront insérées dans les quatre conventions collectives visées ci- dessus. En cas de désaccord entre les ar- bitres, soit sur le fond des questions, soit sur la désignation d'un sur-arbitre, cette dé- signation sera faite par M. le Président du Conseil, en application de l'article 11 du décret du 10 janvier 1937. En ce qui concerne particulièrement 1' Théâtres cinématographiques, le protocole signé le 23 décembre entre les Syndicats intéressés est prorogé jusqu'au 25 mars 1937, à minuit, sans modification, pour le personnel actuellement en place. La délégation patronale des directeurs de cinémas a prié M" Georges Lévêque d'ac- cepter les fonctions d'arbitre. M. G. Lévê- que, qui a bien voulu répondre favorable- ment, s'est mis au travail; tâche écrasante en même temps que très délicate, que M" Georges Lévêque saura mener à bonne fin à condition cependant que le bon sens re- prenne le dessus. A-T-ON LE DROIT DE PRÉSENTER DES FILMS MUTILÉS? Certains techniciens du film s'émeuvent de voir projeter dans des salles dites d'ac- tualités de grands films mutilés afin de de- meurer dans le cadre d'un spectacle de quatre-vingt-dix minutes. « Plusieurs fois déjà, j'ai été témoin d'am- putations faites au petit bonheur dans des films, nous écrit un correspondant, exemple Le Grand Jeu, projeté actuellement dans une salle de Paris; cette bande comporte deux suppressions dans les 2' et 3e bobines. » La question se pose : A-t-on le droit d'induire le public en er- reur en lui présentant des films mutilés'.' A-t-on le .droit de saboter une œuvre sur laquelle auteur, metteur en scène et techni- ciens ont tout de même des droits moraux? Nous espérons (pie, dans l'intérêt même de l'exploitation, on voudra bien renoncer SCÉNARIO DE DIALOGUES DE DÉCOUPAGE DE 3MPAGNIE FRANÇAISE INÉMATOGRAPHIQUE* >42 = RUE FRANÇOIS Y.= PARIS TEL, ÉLY: 66-446 66-47 AGENCES: LYON - MARSEILLE Ll LLE - BORDEAUX VENTE POUR L'ETRANGER TPANSAT- FILM 29 -RUE DE MARIGNAN- PARIS LE 12 MARS Le Prix des Indépendants 1937 (Jury présidé par Monsieur Jean GIRAUDOUX) A ETE ATTRIBUÉ A ou " LES 4 ROUES DE LA FORTUNE " un f,im de RAYMOND ROULEAU avec JEAN SERVAIS • LISETTE LANVIN HENRI GUISOL — GEORGES JAMIN ef SYLVIA BATAILLE UN FILM DÉBORDANT DE GAITÉ DE MOUVEMENT D'OPTIMISME D'HUMOUR DE JEUNESSE DONT L'ACTION SE DÉROULE DANS LA PROVENCE ENSOLEILLÉE DISTRIBUÉ PAR GAUMONT - FRANCO- FILM - AUBERT 35, Rue du Plateau, PARIS — Et dans toutes ses Agences Régionales Pour l'Etranger : FR AN COL FILM, S, Rue Washington, PARIS ♦ présente le MARDI >*} MARS à 10 heures au REX SIMONE BERRIAU ANDRÉ LUGUET DANS UN FILM DE YVES MIRANDE A NOUS DEUX, MADAME LA VIE Scénario, Dialogue et Mise en scène d'YVES MIRANDE Musique d'ALBERT WOLFF avec JEAN-LOUIS BARRAULT - AIMOS JEANNE MARIE-LAURENT - GEORGEL - P. AMIOT e\ * % THERESE DORNY avec le concours de GUY BERRY et du JAZZ FRED ADISON SOCIÉTÉ D'ÉDITION ET DE LOCATION DE FILMS 48, Rue de Bassano, 48 PARIS BALZAC 34-04 LA DISTRIBUTION PARISIENNE DE FILMS présente AU MARIGNAN PATHE à 10 heures du matin MICHEL SIMON - RENÉ LEFEBVRE - JANINE CRISPIN MERCREDI 24 MARS dans RETOUR dont le texte et les dialogues ont été écrits spécialement par PIERRE MAC-ORLAN avec RAYMOND CORDY, MONIQUE BERT, GINETTE LECLERC MARCELLE PRAINCE, FLORENCE, MONIQUE ROLLAND Production CHARLES BAUCHE JULES BERRY - SIGNORET - SUZY PRIM dans ARSENE LUPIN DÉTECTIVE d'après le roman de MAURICE LEBLANC Mise en scène de H. DIAMANT-BERGER ROSINE DERÉAN - AIMÉ SIMON-GIRARD e, THOMY BOURDELLE avec MADY BERRY - SUZANNE DEHELLY et AIMOS Production LE FILM D'ART Distribution pour la Grande Région Parisienne et l'Alsace-Lorraine DISTRIBUTION PARISIENNE DE FILMS PAUL AMBIEHL, Administrateur-Délégué 65, Rue Galilée, PARIS (8e) — Téléphone: Elysécs 50-82 et la suite. - - - EXXXXXXXTXXTXTXXTXXXTXXl CINE i :; &R/\PH1E SE :xiiiiiiyyt 27 A Courbevoie Maurice Cammage termine 'La Belle de Montparnasse" Voici un atelier de peintre (Bei vil). Celui-ci vient de rom- "ie avec sa maîtresse, la jalouse Colette Darfeuil. Colette s'étant cachée derrière un paravent, ap- prend ainsi que son mari, l'inef- fable Pauleu, profite des assi- duités du neintre auprès de sa femme pour filer le parfait amour avec la Belle de Mont- parnasse, alias Jeanne Aubert. La scène de rupture est, pour une fois, jouée sans cris, ni grincements de dents. Colette Darfeuil, par hasard. n'est /)as chargée de briser les vases de porcelaine. Duvallès, vedette masculine du film, manque (i la scène. Ce vaudeville comprend encore Myno Burney, Mad. Suf- fel, Enrico Glorg, Pauline Car- ton. Le décor, fort soigné, est de H. Dumesnil. — L. 1).' Une belle expression <*e M*rie BeM dr-ns Blanch tJe l'œ-ive cél bre de Brieux On va bientôt voir "Femmes <>n se runuclle l'intérêt qui ac- compagna la réalisation de Fem- mes, du jeune metteur en scène Bernard Roland. Ce film, dialo- gué pur Roger Ferdinand, était joué par Jeanne Boitel, Henri Rollan, et une jeune vedette : Jadzia Andrewska. Femmes va être présenté incessamment. Outre Femmes, les Films Spar- dice qui éditent an policier américain : Qui est Coupable? et le film du Professeur Georges Claude : L'Energie thermique des Mers, prépare un film fort curieux sur La Vie des Artistes ci "ni sera mis en scène par Ber- nard Roland. El jumelant à sa production française une distribution de films étranaers, la Société Spar- dice doublera prochainement une série dt 'unis cow-boys et mouvementés avec le populaire Richard Talmadge. L. D. Etats-Unis 1 Samuel Goldivyn produit actuellement un film que réalise John Blystone, et dont le titre est The Woman's Touch, d'après The Princess and the Pàuper. Miriam Hopkins et Joël Mac Créa sont les vedettes de ce film. I On vient ,de commencer éi Hollywood la a'isation du Prisonnier de Zenda, que réa- - John Cromwell pour Selznick înterna- al. La distribution de ce film, qui fut un :id succès en muet, comprend Ronald >'man, Douglas Fairbanks Jr., C. Aubrey Sm'th, Mary Astor, David Xiven, l'acteur anq dis Raymond Massey et Arthur Byron. 1 Le metteur en scène de David Copper- field et de Little YVomen, George Cukor, est actuellement et Londres. Dès son retour à Hollywood, il réalisera pour David 0. Selz- nick le film tiré du grand succès du roman américain: Gone with the Wind (Parti avec la pluie), de Margaret Mitchell. É Sous la direction de Ernst Lubistch, Marlène Dietrich vient de commencer (i tourner dans le film dont le litre provisoire est L'Ange. i Après avoir réalisé The Plainsman (Uni Aventure de Buffalo Bill), Cecil B. de Mille va mettre en scène Les Flibustiers. Marcel Lamour. Grande-Bretagne LA CONVENTION DE GENERAL FILEV; DSSTRI3UTORS M. C. M. Woolf, président et de C..F.I). (General Film Distributors), la compagnie qui vient de prendre en mains la production et la distribution des films Gaumont Bri- tish, vient de tenir une convention, au coins de laquelle il a mis en valeur l'impor- tance de l'accord conclu entre les deux com- pagnies. G. F. 1). devient, de ce lait, la plus grande compagnie anglaise. On sait, d'autre part, qu'en plus de ses productions britanniques (Gaumont British, Herbert YYilcox, British National), elle distribue également en Gran- de-Bretagne toute la production américai le d'Universal. Le programme de la saison prochaine comprend déjà une vingtaine de films an- glais, plus cinquante films américains d'Uni- versal. Il faut ajouter à cela les actualités hebdomadaires Gaumont British News et l'niversal News. ■ Mary Pickford vient d'arriver en An- gleterre, oii elle a rejoint son fiancé, le conducteur de jazz et acteur Charles Rogers. La célèbre star a visité les studios de Den- ham et a assisté aux prises de vues de I am Claudius. Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 el 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être ' nies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvéni' MISEZ A *% SUR LE 1 3 VOUS AUREZ 4 0y FOIS 1 Jj LA MISE. FILMS CRISTAL Directeurs de salles ATTENTION!!! Mille propositions vous seront fai- tes, mais songez aux ennuis si ceux à qui vous avez fait confiance ne tien- nent pas leurs engagement. Une maison spécialisée « Ouest Pu- blicité » vous offre la meilleure garan- tie : L'opinion des Directeurs de sal- les qui, depuis plus de deux ans se sont confiés à ses services. Ecrivez aujourd'hui à « Ouest Pu- blicité », 8, rue Vasselot, Rennes, R. 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Samedi soir a été également excellent pour toutes les sal- les parisiennes. Mais dès le lendemain... quelle chute ! Les recettes de lundi et de mardi ont été épouvantables. Des distributeurs et des exploitants nous ont confié que depuis un mois, si les same- dis et dimanches sont bons, les recettes de la semaine sont généralement très mauvai- ses. Chacun cherche à expliquer cette baisse par rapport aux mois de janvier et février qui furent cette année très supérieurs aux mois correspondants des années précéden- tes. On accuse la crise, on se creuse la tête, et finalement on ne trouve rien. Il est un fait : c'est qu'en semaine les rues de Paris sont calmes, trop calmes. Les Parisiens, imitant en cela les Provinciaux, se confineraient-ils de plus en plus autour de leurs postes de T.S.F. ou de leurs tables de bridge ? Il y a peut-être une explication à cette baisse très sensible des recettes des jours de semaine : le manque de grands films. Sauf de rares exceptions, les derniers pro- grammes d'exclusivité ou de sortie générale se sont montrés nettement insuffisants. A part Pépé le Moko (8e semaine à Mari- vaux), L'Homme à Abattre qui attire la foule à Aubert-Palace, Le Chemin de Rio (7e se- maine au Max-Linder) et Verts Pâturages (4P mois à Edouard VII) quels sont les grands films d'exclusivité lancés sur les Boulevards? De plus en plus le public ne se dérange que pour de très grands films, ou des films bien lancés. On ne semble plus attacher autant d'im- portance qu'autrefois au lancement. Des films très importants sortent rapidement, sans campagne de publicité préparatoire suffisante. L'électricité est chère, les taxes sur les en- seignes lumineuses sont élevées... Résultat: des façades où le néon est employé au strict minimum. Quelle comparaison avec les fa- çades rutilantes de lumière des cinémas de New York ou de Londres! On nous signale qu'à l'occasion du cou- ronnement, les cinémas d'Angleterre béné- ficieront de l'électricité gratuite pour illu- miner leurs façades. Cette largesse ne pour- rait-elle être appliquée en France pendant l'Exposition ? Ou tout au moins de l'électricité moins chère. Au moment où les Directeurs de Cinéma, qui versent à l'Etat et aux Municipalités des taxes si élevées, vont être contraints de fai- re un gros effort pour attirer la clientèle, ne pourrait-on pas les aider utilement '? Exhibitor. La foule devant l' Aubert-Palace pendant la 3e semaine d'exclusivité de L'Homme à Abattre M. Jean Worms qui a été engagé pour tenir un rôle important dans Abus de Confiance, avec Danielle Darrieux et Charles Vanel. AUX FILMS SPARD1CE Les films Spardice rappellent que leur film Femmes, réalisé par Bernard-Roland, dialogué par Roger Ferdinand, avec Jeanne Boitel, Henri Rollan et Jadzia Andrewska, sera distribué par : Région parisienne : Les Films Marcel Pagnol, 13, rue Forluny, Paris; Région de Lyon : Gaumont-Franco- Film-Aubert, 3, boulevard Anatole-France ; Région de Rordeaux : Gaumont-Franco- Film-Aubert, 16, rue du Palais-Gallien; Région de Marseille : Agence Spardice, R ex-Films, 53, rue Sénac; Région de Lille : Agence Spardice-L. Choguet, 43, rue de Tournai; Belgique : Les Films J. H. Adler, 21, rue de la Prairie, Bruxelles. PROCHAINEMENT e m e ENQUÊTE de Grey. FILMS CRISTAL ♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CONVALESCENCES M. Pitou, directeur de Loca- tion de la Haussmann Films, vient de sortir d'une clinique où il a subi une opération. Son état étant très satisfaisant, il pourra bientôt reprendre le cours de ses affaires que sa ma- ladie l'avait obligé momentané- ment d'interrompre. * * * Notre confrère et ami, Eugène Massoulard, vient de subir avec succès une opération chirurgi- cale. Dans quelques jours, M. Massoulard pourra reprendre son activité. CiftIEItftfmRAPItlE La présentation du film : « CAPITAINE TZIGANE > n'ayant pu se faire à cause de la grève du 18 mars, la C. P. L. F. nous informe que cette présentation aura lieu au Rex, le lundi 22 mars, à 10 heures. AU MICRO Notre excellent confrère, J.-P. Coutisson, rédacteur en chef de L'Information Cinématographi- que, succède à Jacques Bernier, au Micro du Radio-Journal de France pour y assumer la rubri- que cinématographique. (( ABUS DE CONFIANCE » Henri Decoin et Jean Boyer séjournent actuellement en Suisse où ils achèvent le découpage du film Abus de Confiance, de Pier- re Wolff. Rappelons que le rôle principal, féminin, sera in- terprété par Danielle Darrieux, Charles Vanel, Jean Worms, Va- lenline Tessier. Production : U.D.I.F. Bercholz. « A NOUS DEUX MADAME LA VIE » La S.E.L.F. présentera le mar- di 23 mars, à 10 heures, au Rex, le film d'Yves Mirande, A nous deux Madame ta Vie. Les princi- paux interprètes de cette pro- duction sont : Simone Berriau, André Luguet, Jean-Louis Bar- rault, Aimos et Thérèse Dorny. Le scénario, le dialogue et la mi- se en scène sont de Yves Miran- de; la musique est de Albert Wolff. Le sujet, très moderne, est d'une humanité profonde et certaines répliques sont d'une ironie amère qui ne manque pourtant pas d'un certain hu- mour, t, 29 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Rue François Ier, René Sti tourne "ET AVEC ÇA MADAME" Dans un décor de DiK/uenne, d'à lires les maquettes de Bazin, décor qui représente un hall imposant de magasin de nou- veautés fort bien achalandé, Re- né SU a fait évoluer, durant plu- sieurs jours, Claude May, ven- deuse charmante, Roland Tou- tain, acheteur impatient, Pierre Larquey, chef de rayon agacé, et des essaims de jolies vendeuses et de non moins jolies clientes. Le film comporte encore des scènes avec Félix Oudart qui est le respectable directeur du grand magasin et Jossèline Gaël, qui joue sa tendre amie. Opéra- leurs : Riccioni, assisté de Cot- lerel et Lucien. La musioue est de Jacques Dallin et Signavine, paroles de Sauvât. Claude May chantera deux chansons au cours du film qui sera une co- médie gaie et jeune. — L. D. La tour de Nesle Raimu Perles de la couronne montre un l'authenticité de cette perle fine Les Grands Spectacles Ciné- matographiques présenteront le mercredi 31 mars, à 10 heures, au Madeleine, La Tour de Nesle, une production Edmond Ratis- bonne, adaptée et réalisée par Gaston Rondes, d'après l'œuvre célèbre de Frédéric Gaillardet et Alexandre Dumas. Les héros de La Tour de Nesle vont revivre à l'écran sous les traits de Tania Fédor (Marguerite de Bourgo- gne), Jean Weber (dans le rôle des deux jumeaux Philippe et Gauthier d'Aulnay), Jacques Va- rennes (le Capitaine Jehan Buri- dan), Nicolas Amato (Orsini), Jacques Berlioz (Enguerrand de Marigny), Robert Ozanne (le Roi Louis X le Hutin) et Alexandre Rignault (Landry). La musique et les chansons ont été écrites par le compositeur Jean Lenoir, d'après les thèmes populaires du XIV' siècle. Gaston Rondes a eu comme assistant à la mise en scène Serge Delebecque. CHANGEMENT D'ADRESSE M. Brandriss, représentant de la maison Kestenfilm, de Varsovie, nous annonce sa nouvelle adresse : 2, rue d'Ar- tois, Paris (8e). Elysées : 11-12. GELATINES SPÉCIALES *KédiâtaMteL à la chaleur 30 coloris ECRANS SPECIAUX /lOtlk v films sonores BROCKLISS-SIMPLEX.S.A. G,RUE aUILLAUME-TELl.PARIS(l7'j.CARN0T 99-50 ii L 30 « LA DANSEUSE ROUGE » JEAN WORMS REPREND LE ROLE DE GABRIEL SIGNORET LE GRAND COMEDIEN DISPARU On a appris avec une pro- fonde tristesse, la mort de Gabriel Signoret, une des plus grandes figures du Théâtre et du cinéma français. Ainsi, le rôle principal de « La Danseuse Rouge » qu'il n'a pu terminer, a dû être at- tribué à Jean Worms, le sobre artiste qui aura à reprendre toutes les scènes déjà tour- nées par Signoret, avec Véra Korène, Jean Galland, Maurice Escande et les autres, dans le film réalisé par Jean-Paul Paulin, d'après le roman de Charles-Henry Hirsch : « La Chèvre aux Pieds d'Or ». Les prises de vues ont re- commencé dans les studios Pathé. PENDANT LES PRISES DE VUES DE TROÏKA Les opérateurs qui tournaient les extérieurs de Troïka sur lu Piste blanche dans les Alpes, ont subi un accident au cours des prises de vues d'une grande course de troïkas qui mettait aux prises Charles Vanel et Jean Murât. Le chef opérateur René Gaveau était hlessé au bras, les opérateurs A. Thomas et Ch. Ga- veau portaient tous deux des blessures sans gravité, heureuse- ment. « LE POISSON CHINOIS > Parmi les derniers engage- ments signés 'iour Le Poisson chinois, mentionnons ceux de Alerme, Abe] Tarride, Pierre Sergeol et Renée Corciade, qui tourneront aux cotés de Kate de Nagy, Pierre Fresnay et Michel Simon, "ui créeront les rôles principaux de ce film produit par Héraut Films et distribué par Pathé Consortium Cinéma. CINE A la date du 15 mars 1937, le Siège social de la Chambre Syndicale Fran- çaise de Sa Production de Films, Présidée par M. Arys-Nissotti, a été trans- féré au 39, avenue Victor- Hugo, Paris 16. Télépho- ne : Passy 65-74. AVIS M. Alp. Bourlet 9, Place Saint- Augustin, Paris (8"), nous prie d'insérer le communiqué ci-des- sous : < Messieurs les acheteurs, distributeurs et loueurs de films en France et à l'étran- ger, sont informés que le mandat conféré à M. Holbet par M. Alphonse Bourlet, 9, Flace Saint-Augustin, Paris pour traiter de toutes affaires relatives à la vente et location du film " Diwata Karagatan » est actuellement terminé, et que toutes les opérations dont il s'agit doivent être traitées directement et exclu- sivement avec Ni. Bourlet, seul propriétaire du film. » (Communique.) FR RAPHIE SE lTYYTYTTYYYIIIIÏIÏÏIIIT^ PETITES ANNONCES DEMANDES D'EMPLOI Programmatrice cherche em- ploi similaire, très au courant service intérieur depuis 7 ans dans le Cinéma. Dactylo, factu- rière, caissière, téléphoniste. Case Y. F. B., à la Revue. Secrétaire sténo - dactylo, parlant anglais, bonnes notions allemand, cherche emploi. Case T. F. P., à la Revue. Ancien directeur cherche emploi chef de poste Paris ou Province. Case F. R. P., à la Revue. Représentant sérieux, à la commission, ayant déjà quelques films à placer, cheerhe à s'ad- joindre bons films. (Région Pari- sienne). Case I. A. X., à la Revue. Opérateur-Electricien, excel. réf., cherche emploi, préf. Pa- ris. Case H. G. Y., à la Revue. Opérateur-Electricien, mé- can., longue pratique, cherche place. Ferait saison. Sérieuses réf. Case S. T. A., à la Revue. Aide-opérateur project., mé- canicien, électricien, cherche place Paris ou banlieue. _Case R. B. B., à la Revue. Ancien assistant du service publicité-propagande Pathé-Ci- néma pendant 4 ans, connais- sant dessin, photo, photogravure et toute publicité film, demande place sérieuse en rapport avec capacités. Case A. P. W., à la Revue. Da i_e »- im jo Docteur Cres^i ( he cime st Dr. t_respi) actuel- le en en jxcIjs vite au cinéma Le Helder, Eric von Stroheim est plus merveilleusement odieux que jamais. Ce tilm est inspiré d'un conte d Edgar Poë. Les Présentation* à Paris Informations de» Chambre» Syndicale» (Communiqué en application de l'article IV du décret du 25 juillet 1935.) LUNDI 22 MARS Avenue, 10 h., I.eu Artistes Assî- ciés. Le Joyeux Bandit. Rex. 10 h. C.P.L.F. Capitaine Tzigane. MARDI 2M MARS Avenue, 10 h., Les Artistes Ass - ciés. Rembrandt. Le Rex, 10 li., S.E.L.F. A nous deux. Madame lit Vie. Salle Pleyel, 1 1 h.. Les Films M - rie. C'est lui que je i eux. Doubrovsky. MERCREDI 24 MARS Avenue. 10 h.. Les Artistes Asso- ciés. Dodsworth. Marignan, 10 h., Distribution Fa- ris, de Films. Choc en reloue. JEUDI 25 MARS Avenue, 10 h., Les Artistes Asso- ciés. Le Vendale. Marignan, 10 h., Distribution Pa- risienne de Films. Arsène Lupin, détective. DATES RETENUES MERCREDI .'il MARS Ratisbonne (Madeleine). JEUDI 1"' AVRIL Albert Lauzin (Moulin Rouge). MARDI fi AVRIL Cinédis Location Film. MERCREDI 7 AVRIL Cinédis Location Fihn. MERCREDI 21 AVRIL Gray Film. MERCREDI 28 AVRIL Gray Filin. ACHAT CINEMA Suis acheteur petite salle ré- gion Nord et voisines. Mipeon, 8, rue Alphonse-Dau- det, Champrosav-Draveil (S.- et-Q.). ' VENTES DE CINEMAS Cinéma fermé depuis 10 ans (Aisne), à vendre en toute pro- priété: immeuble et terrain. Af- faire à monter. Au comptant : 50.000 francs. Duchemin, 31, rue Meslay, Pa- ris (intermédiaires sabstenii). ACHAT MATERIEL Suis acheteur 500 faut, neufs ou occas. un ou plusieurs lots. Case T. .M. P.. à la Revue. Suis acheteur appareils ciné- ma parlant Standard. Occasion. Faire offre à M. Thomas. Ciné- ma. Bort-les-Orgues (Corrèze). VENTE MATERIEL A vendre : cause double em- ploi, ampli-double Cinétone. Ex- cellent état. Ecrire Loritz, 9, rue Ledru- Rollin, Rouen. DIVERS Dame, 10 ans d'exploitation, demande gérance avec promesse de vente, affaire assez impor- tante, Paris, Banlieue, Province. Case L. B. S., à la Revue. 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LE FIGARO .Maurice Cheaalier est excellent d'un bout à l'autre... L'ECHO DE PARIS ...Maurice Chevalier mène le jeu avec en- train sympathique... LE JOUR Chevalier a trouvé là un de ses meilleurs rôle à l'écran. L'INTRANSIGEANT ...une fois de plus sa maîtrise s'affirme... Elvire Popesco joue à la perfection... L'ŒUVRE Chevalier joue avec son habituelle fan- taisie... Elvire Popesco est trépidante... Jo- sette Day est charmante... EXCELSIOR Maurice Chevalier est drôle, son entrain est comraunicatif... L'AMI DU PEUPLE ...Maurice Chevalier n'a jamais montré plus de maîtrise que dans ce rôle... LE PETIT PARISIEN Jamais le jeu de Chevalier n'a paru aussi attractif ni plus parfaitement naturel... GRINGOIRE Ce scénario a le mérite de ramener le créateur de Valentine sur le plan de la bla- gue et de la fantaisie... WAUZ dm /oUTt AVEC ALERME, JOSETTE DA Y et 30 Vedettes POUR VOUS Le film est gai, délicieux... L'AUTO Tel que, le film est excellent... Grâce à L'Homme ;lu Jour, les actions de de Maurice remontent ferme. Une troupe magnifique entoure le popu- laire Maurice... DISTRIBUTEURS PARIS-CINÉMA-LOCATION 15, AVENUE VICTOR-EMMANUEL III, PARIS 31, RUE DI.EUDÉ, MARSELLE 56, RUE FAIDHERBE, LILLE JEAN PÉRROT, 21, RUE BUDET BORDEAUX V. G. LOYE, 22, RUE CONDÉ, LYON SONOCINÉ NORD AFRICAINE, 8, Bd BAUDIN, ALGER SOCIÉTÉ DES FILMS EMKA 86, RUE DES PLANTES, BRUXELLES M AJESTIC FILMS S. A. 5, PLACE FUSTERIE, GENÈVE ' là KAlàUNù pota lesquelles VOU* PROGRAMMEREZ u „ plein ctlJi /eunesse un scénario qui ne ressemble à aucun autre, iLté ^Ar une ac*'on clu' se déroule toute entière sur la route... *Àr parmi les plus beaux paysages de France... • les héros de cette aventure sont de vrais jeunes, Pilset Tabet, Claude May et tout un camp d'éclaireuses... montés sur leur moto, leurs autos grand sport, ils courent les uns après les autres... 5blAA&.(b.(foatàaMti CCfWÛlyt^L y^ naturellement, des yd il les se nouent... fUtlSl nif* et naturellement on chante des chansons de Qlt£ jr Jean Boyer et Van Parys, les auteurs d'UN >/ MAUVAIS GARÇON... I Alerme, Colette Darfeuil, Jeanne Loury, Milly Mathis, Marcel Simon sont impayables dans leurs rôles. côté • m- •" IT ;^g ■ »:«* vôe ïô<( o^" ■*• c\*« >Q ^»« -oX. \es- •"àe^pov>o:f> SM« \tt- ^**s Ae i^e b\\c V ,o^ c\ev ^ ^ ii PKO RADIO FILM V* .ce* ERE NOUVELLE DE L'INFORMATION MONDIAL FILMS de PU» R. Se S. RÉSOR /AISSEAU IGLOUTI NORDFILM rappelle sa SÉLECTION 4 Chefs-d'œuvre, DOUBLÉS, parlant français TCHAPAIEV DOUBROVSKY ind film, émouvant, héroïque, le meilleur i le plus humain... Pour \ LES AMIES par tles professionnels de qui l'on avail donné comme con- une belle chose ... El ils l'ont Paul Ri boi \. ParisrSoif. illeure production que les Russes nous aient don film peut être vu par tous. Cinœdia. ...Intéressant de boni en bout... Plaira par nombreux mérites... Un document sur l russe... Cinxdia. Trésor du Vaisseau Englouti ...Images sous-marines d'une prodigieuse beau- té... Il faudrait vanter le naturel des acteurs, leur humanité et la robustesse de leur talent... Pour Vous. ...Mon pour tout public. La Criiique Cinématographique. 5 Grands films en version originale, parlant russe, sous-titrés français FEMMES EN REVOLTE (L'Amour et la Haine) Histoire nouvelle et grandeur... Image même de la \ i< La République. l RI m Femmes en Révolte, forte l'attention... 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Le Petit Journal. 12 Magnifiques documentaires sur l'U.R.S.S. reflétant toute la vie de ce grand pays Brise-Glace « Sibiriakoff » lue épopée arctique extraordinaire Jeunesse heureuse Fête de la Récolte Symphonie du Pétrole Festival de la Danse Une revue sportive grandiose Beauté des champs ukrainiens Fontaines et fleuves de pétrole Danses populaires russes Crimée « Côte d'Azur ► russe Marche des Avions Force de l'Aviation russe Moscou Port de Cinq Mers Un effort gigantesque Peterhoff l.e Versailles » russe Mai à Leningrad Fêtes populaires et militaires Marche de la Neige. Me vue sportive extraordinaire Moscou d'Aujourd'hui. Toute la vie de Moscou. 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RYDER avec LA REVUE DES FOLIES-BERGÈRES LES BLUEBELLS BEAUTIFUL LADIES LES RED STARS et LES COLLEGIENS D'ETON UNE PRODUCTION F. CAMPAUX VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15, RUE LORD - BYRON PARIS BALZAC 04-00 T A N I A F E D O R \ J E A N W E B E R (a e 1 a Comédie F r a n ç a i i t e ) JACQUES VARENNES et ALEXANDRE RIGNAULT dans LA TOUR de NESLE adaptation et réalisation de GASTON ROUDES d'après l'œuvre célèbre de FRÉDÉRIC GAILLARDET & ALEXANDRE DUMAS VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15, RUE LORD - BYRON PARIS - BALZAC 04-00 UNS PRODUCTION EDMOND RATISBONNE PIERRE BLANCHAR & ISA M I R A N D E dans un film de PIERRE CHENAL VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15, RUE LORD - BYRON PARIS - BALZAC 04 00 DE L'HOMME NULLE PART d'après le célèbre roman de Luigi Pirandello a FEU MATHIAS PASCAL" avec CATHERINE FONTENEY - MAXIMILIENNE SINOEL - GINETTE LECLERC & ALCOVER avec MARCEL VALLÉE - PALAU & MARGO LION avec ROBERT LE VIGAN UN FILM DE tt GENERAL PRODUCTIONS" ~/A AMEDEO NAZZARI ELISA CEGANI dans un film de G. ALESSANDRINI CAVALLERIA (Coupe du Ministère de la Presse à l'Exposition Internationale de Cinéma de Venise 1936). avec SILVANA JACHINO et ENRICO VIARISIO VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIES COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15, RUE LORD - BYRON PARIS - BALZAC 04-00 UNE SUPERPRODUCTION DE a INDUSTRIE CINEMATOGRAFICHE ITALIANE " HARRY BAUR dans un film de ÀBEL GANCE UN GRAND AMOUR D BEETHOVEN avec ANNIE DUCAUX JEAN -LOUIS BARRAULT JANY HOLT & DEBUCOURT avec LUCAS GRIDOUX YOLANDE LAFFON & LUCIEN ROZENBEJRG avec P A U L E Y avec le concours de l'orchestre de la SOCIÉTÉ DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE DE PARIS sous la direction de son chef PHILIPPE GAUBERT VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER COMPACNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15, RUE LORD - BYRON PARIS - BALZAC 04-00 it U N FILM D E GENERAL PRODUCTIONS " r/A JEAN GABIN dans un film de JULIEN DUVIVIER LA BELLE ÉQUIPE avec CHARLES VANEL R. AIMOS - VIVIANE ROMANCE MARCELLE GÉNIAT - R. CORDY JACQUES BAUMER et C H A R P I N VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIEK COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15, RUE LORD - BYRON PARIS - BALZAC 04-00 UN FILM DE tt CINÉ-ARYS-PRODUCTION " DANIELLE DARRIEUX dans un film JACQUES DEVAL CLUB DE FEMMES avec BETTY STOCKFELD ■ une production "LES FILMS JACQUES DEVAL" JEAN MURAT et WINNA WINFRIED dans un film de PIERRE CHENAL LES MUTINÉS DE L'ELSENEUR d'après le célèbre roman de JACK LONDON avec ANDRÉ BERLEY et LE V I G A N ■ un film de " GENERAL PRODUCTIONS " VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15, RUE LORD.BYRON, PARIS - TÉL. : BALZAC 04-00 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ClI\E^^imiiR/IPHIE 67 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE CINEMA, ART ET TECHNIQUE A L'EXPOSITION DE PARIS Le Grand Pavillon du Cinéma sera ouvert le 1er Mai Nos lecteurs trouveront plus loin des détails précis sur l'activité du Ci- néma à l'Exposition de Paris. Une grande salle centrale est éta- blie dans le pavillon particulier du Cinéma, de la Photo et des Machines parlantes, qui se trouve exactement au centre de l'Exposition, s'ouvrant sous les piliers de la Tour Eiffel, en face du pavillon de la Presse. Dans cette salle auront lieu les fêtes cinématographiques internationales, au cours desquelles chaque nation présentera le meilleur film réalisé par son industrie cette année. Différents prix et médailles appor- teront à ces œuvres un éclat mondial qui sera très important pour leur édi- tion ultérieure dans les divers pays, et nous observons, dès maintenant, une émulation entre les producteurs qui apportera sans doute à l'Exposition la meilleure œuvre cinématographique réalisée depuis la création du film parlé. La période la meilleure pour venir visiter l'Exposition sera pendant le mois de Juin, époque à laquelle auront lieu ces présentations de films, ainsi que les quatre Congrès de la Cham- bre Internationale du Film, de la Presse cinématographique, du Cinéma d'Enseignement et du Cinéma d'Ama- teurs, dont les projections seront très bonnes à voir. Cependant, il faut remarquer que la fin de septembre, si charmante à Pa- ris, marquera une période intéressante pour les réalisations artistiques, car de nouveaux films seront présentés oarmi ceux qui seront réalisés en juil- let-août et parmi la production amé- ricaine de la prochaine saison. Etant donné les restrictions d'impor- tation de beaucoup de pays, on n'y voit plus tous les films étrangers. Lors de l'Exposition, beaucoup de projec- tions seront faites dans les salles par- ticulières, en dehors des séances offi- cielles, et nous conseillons aux artistes et aux acheteurs de venir passer à Pa- ris le plus long temps qu'ils pourront. Un séjour à Paris de deux à trois mois sera pour eux une source con- tinue de découvertes, pour l'art et les connaissances techniques, non seule- ment par toutes les merveilles qui se- ront exposées, mais aussi pour les re- lations qui seront trouvées auprès des autres notabilités du Cinéma mondial qui seront alors en visite à Paris. L'activité du Cinéma ne sera pas concentrée uniquement sur le pavillon central du métier, car la plupart des pavillons nationaux et ceux de beau- coup d'industries comprennent des salles de projection. L'emploi du ci- néma pour la propagande industrielle est maintenant général. Nous aurons des révélations inattendues en matière de films de court métrage pour la pu- blicité, car la perfection technique per- met à l'art pur de s'introduire dans ce genre de réalisation filmée. Pendant les prises de vues du film Les Perles de la Couronne, de droite à gauche : l'artiste anglais Lyn Harding, Sacha Guitry et Serge Sandberg. SEE SPECIAL REVIEW OF PRINCIPAL FRENCH FILMS PAGE: 150 4 \%>^:>l^> • > î > ■ Jt - t -/ *£ jt - * ■ - ') T \i ». if « ■ •■ « « », «a Voici un exemple du brillant lancement du film français au Japon où nos films connaissent une vogue grandis- sante (Prospectus Japonais pour Les Yeux Noirs, avec Simone Simon.) Une rivalité très utile se produit entre les spécialistes du court sujet do- cumentaire. Grâce à elle, les visiteurs de l'Exposition ven nt, dans les bâ- timents du bord de la Seine, des ima- ges animées et sonores prises dans tous les pays du monde, et au plaisir de vivre quelques semaines sous le ciel de Paris se mêlera la joie d'entrevoir tous les paysages, de se joindre à tous les mouvements humains de la Terre, grâce au magique miroir du Cinéma. P.-A. HARLÉ. WILL HATS VIENT DE CÉLÉBRER SES QUINZE ANNÉES DE CINÉMA Vendredi 5 mars, M. Will Hays, « tsar » du cinéma américain en tant que chef de la M. P. P. D. A. (Motion Picture Producers and Distributors of America), a célébré le quinzième anniversaire de son entrée dans l'industrie cinématographique. C'est, en effet, le ") mars 1922 que M. Hays prit pos- session de son poste, qu'il n'a pas quitté depuis. M. Hays, qui aime avant tout le travail et la simplicité, n'avait voulu marquer par aucune solennité cette journée anniversaire. Il arriva comme d'habitude à son bureau à 8 h. 30 du matin. Mais sa table fut en- vahie par les monceaux de télégrammes et de messages de congratulations envoyés de New York ou de Hollywood par toutes les personnalités de l'Industrie cinématographi- que américaine. Nos lecteurs trouveront en dernières pages du présent Numéro, les nouvelles de la semaine au 9 avril. 68 rTTTYXXITTXXXXXlïXIXXXX; CINE FR RAPHIE SE fXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl Aux Distributeurs Français M. Maurice Lehmann, administrateur- délégué de la Société Anonyme les Dis- tributeurs Français, dont la direction était assumée à ce jour par MM. Georges Âgiman et Wiily Sassoon, nous informe que, d'un commun accord, M. Georges Agiman a repris son entière liberté pour se consacrer à ses affaires personnelles. : * * * M. Georges Agiman, qui assumait jus- qu'à ce jour la direction de la Société Anonyme Les Distributeurs Français, nous informe qu'en plein accord avec ses anciens associés, il reprend sa liberté professionnelle pour se consacrer entiè- rement à sa nouvelle firme : < Les Films Georges Agiman. Annabella sera la vedette de La Citadelle du Si- lence le prochain film de Marcel L'Herbier Aigle Film tournera " Le Roi des Mitrailleuses " Une nouvelle société de production vient d'être créée à Paris : Aigle Films, qui réali- sera en collaboration avec Merkur Film de Prague, le film déjà annoncé : Le Roi des Mitrailleuses. Ce film sera réalisé à Paris. Les extérieurs se tourneront en Turquie. Au- triche, Egypte et la Côte d'Azur. Le Directeur technique du film sera M. Eugène Deslav. M. F.W. Lange, directeur de la Paramount pour l'Eu- rope Centrale et M H. Klarsfeld, directeur général de la Paramount Française, pendant leur voyage d'études en Algérie ont été reçus à Alger par M. R. RocJiefort. La première photo du film Un Carnet de Bal que réalise actuellement Julien Duvivier. Voici ce dernier en compagnie de Harry Baur, Marie Bell et Raimu. Ce film groupe, rappelons le, une pléiade de vedettes qui sont, par ordre alphabétique : Harry Baur, Marie Bell, Pierre Blanchar, Fernandel, Victor Francen, Louis Jouvet, Raimu, Françoise Rosr.y, Pierre Richard-Willm. L'Activité de la " Svenska " Le Roi et " Nuit de en Suède Feu La fameuse firme suédoise A.B. Svenk Fil- mindustri vient d'acheter pour la Suède, par l'intermédiaire de son représentant, M. Ernest Wettstein à Paris, les deux grands films français Le Roi et Nuit de Feu. M. Wettstein qui est en pourparlers pour l'achat de plusieurs autres productions, vient de confier aux Films de Cavaignac, la dis- tribution pour la France d'une série de courts métrages, réalisés par la Svenska. Les films Mon Igloo et Vent d'Ouest qui ont eu un gros succès lors de leur récente exclusivité à Paris, sont les premiers d'une série de six, dont les autres seront annoncés très prochainement. La Svenska qui poursuit son effort dans la réalisation du documentaire vient d'en- voyer une importante expédition cinémato- 'raphique en Extrême Orient, au Siam, en Malaisie e| dans les Iles situées au nord de Queensland, dans des régions pour ainsi di- re inexplorées. Cette expédition qui durera au moins un an, est sous la direction du célèbre metteur en scène Paul Fejos. Yamiié sous les Cèdres Charles d'Espinay, qui va réaliser, au Li- ban, Yamiié sous les Cèdres, tiré d'un ro- man de M. Henry Bordeaux, de l'Académie Française, a demandé à un compositeur libanais de talent, M. Naggiar, dont le nom nous fut révélé au cinéma par Ben Hur, et qui, tout récemment, fit la partition des Réprouvés, d'écrire la musique de Yamiié. Non seulement cette initiative nous permet- tra d'entendre une musique en parfaite har- monie avec les images qu'elle accompagnera, mais encore renforcera-t-elle, par cette col- laboration, les liens qui se sont créés au temps de Charlemagne et de Saint-Louis, et que nous nous efforçons de renouer et de consolider pour le bien de notre politique orientale. M. André Ruettard, Directeur du Cinéma Stanislas (Circuit Pontet- Thomas) de Lunéville, nommé Officier de la Légion d'Honneur J'ai déjà parlé dans ces colonnes, de M. Ruettard, un des plus actifs et des plus sympathiques, ceci, il faut bien le souligner, directeur de notre région. C'est pourquoi je suis particulièrement heureux de venir aujourd'hui le féliciter chaudement à l'oc- casion de sa nomination au grade d'offi- cier de la Légion d'Honneur, à titre mili- taire. A l'époque tragique de la guerre, André Ruettard, devint le plus jeune soldat et en- suite le plus jeune officier de France. Sa jeunesse et son courage, celui-ci fut récom- pensé sur le front même, lui faisaient mépri- ser le danger qu'il vainquit... La corporation cinématographique de l'Est doit être lière de posséder dans son groupe, un homme de la trempe de M. An- dré Ruettard. Qu'il apprenne par ces lignes, que ce n'est ipas seulement sa rosette qui nous fait lui 'accorder toute notre estime et notre amitié. Notons que M. A. Ruettard, appartient au circuit des salles Pontet-Thomas. — M. ./. K. UN CONCOURS CINÉMATOGRAPHIQUE INTERNATIONAL EN HOLLANDE En juin prochain, le Néderlansche Ve- reeniging voor Cultureele Films, organi- sera, au cours du mois de juin prochain, un concours cinématographique interna- tional à Scheveningue, importante sta- tion balnéaire de La Haye. Ce concours international est organisé sous le haut patronage de S. A. R. Ber- nard, Prince des Pays-Bas et du Maire de La Haye. Nous espérons que la production fran- çaise sera dignement représentée à cet- te manifestation à laquelle nos amis hol- landais attachent une grande importance. (Pour tous renseignements, s'adresser à la Chambre Syndicale des Producteurs Français, 63, Champs-Elysées). (( Travail » d'Emile Zola, c'est le récit anticipé des événements actuels — ♦ — Le film « Travail », adapté de cette œuvre pour l'écran, par M. André Des- morgets, est un film optimiste de récon- ciliation sans aucune place pour les pas- sions politiques. Il nous montre les nom- breuses difficultés auxquelles les grands hommes se heurtent pour réaliser leur idéal dans un but purement humanitaire. Cette thèse sert de toile de fond à une action soutenue, extrêmement puissante, émouvante et essentiellement cinéma- tographique. Les réalisateurs adapteront cette œu- vre dans un esprit de large collaboration, sans tendance d'aucune sorte. Toutes leurs énergies sont tendues vers un but unique : intéresser le public par un su- jet élevé, susceptible de le faire réfléchir sans jamais l'ennuyer. Il se souviendra particulièrement des amours de Josine et de Luc Froment. Il conservera l'im- pression qu'une tentative nouvelle a été faite pour te distraire et qu'il en reste tout de même quelque chose : un souve- nir et un peu de rêve... CINE 69 FR R/tPHIt SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'Amérique contre le double programme L'Amérique a engagé une lutte à mort institution est devenue un véritable sti- contre le double programme. Voici une mulant incitant les producteurs à tour- caricature-type que nous avons trouvée ner encore davantage de films insigni- dans le « Motion Picture Herald », repré- fiants. Cercle vicieux dont il faut sor- sentant le double programme sous les as- tir. » pects d'une pieuvre étouffant les direc- teurs. « Le Cinéma a créé un monstre qui risque de détruire toute son industrie. C'est le nombre beaucoup trop grand de films mé- diocres qui a contraint les directeurs à instituer le double programme; or, cette Voilà ce que nous lisons chez nos con- frères d'outre-Atlantique. Et nos corres- pondants nous apprennent qu'Hollywood est décidée à réagir : le métrage des films tournés actuellement devient de plus en plus important atteignant une du- rée de projection de 1 h. 30 à 2 h. 30. LES RECETTES DES CINEMAS DE PARIS UN REDRESSEMENT EN 1936 ? Les premiers chiffres qui nous parvien- nent, quant au total (les recettes brutes (les établissements cinématographiques «le Pa- ris, marquent, si ce n'est un retour aux re- cettes du début du parlant, une stabilisation des encaissements. La plus belle année de l'Exploitation pari- sienne avait été de 304 millions de francs en 1931, marquant le succès considérable l'ail par la masse des spectateurs aux écrans équipés en sonore et aux lilms parlant en français. Les courbes des recettes annuelles, que nous avons régulièrement publiées, avaient légèrement fléchi : en 1932, 335 mil- lions; en 1933, 326 millions; en 1934, 320 millions et en 1935, 313 millions. Nous pou- vons indiquer, pour l'année 36, un chiffre de 330 millions environ. La baisse régulière que l'on craignait, se basant sur une diminution de l'intérêt porté par le public à un genre d'attraction dont ii a pris l'habitude, n'est plus à craindre. An contraire, un redressement des chif- fres est probable pour l'année en coins, car les prix de places, qui n'ont encore subi au- cune majoration, seront normalement rele- vés à la prochaine saison, par suite de la hausse des frais généraux, tant sur l'exploi- tation proprement dite que sur le coût des films programmés. Comparativement à l'année maxima 1931, il faut remarquer l'accroissement considé- rable du nombre des établissements, qui est passé de 205 en 1930 à 298 salles en 1930, par un accroissement régulier d'une ving- taine de nouveaux établissements chaque année. Cette augmentation du nombre des salles, dans la proportion de près (le 300 salles au lieu de 200, doit évidemment déséquilibrer le travail commercial de chacune des an- ciennes salles, puisque la recelte totale de ces établissements ne varie que peu. 300 salles si' partagent maintenant les 330 millions de receltes qui rémunéraient aupa- ravant 200 salles. 70 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦>♦♦♦ CINE GRAPHIE SE rxxxxrxxxxxxi: Chacune doit y perdre. Quelques-unes, fort rares, y gagnent aux dépens du concur- rent moins habile ou moins bien placé pour lutter. Le quartier commercial qui s'est le plus développé depuis 1931 est celui des Champs- Elysées. Où prend-il sa clientèle? La circulation des promeneurs, notamment en belle saison, y est devenue importante le soir Le nombre des établissements des Champs-Elysées est passé progressivement de 3 en 1931 à 16 en 1936 et 20 en 1937. Leurs recettes ont évolué de 15 millions en 1931 à 39 millions en 1936. Cependant, ils sont fort loin de « faire leur plein » pendant les cinquante-deux semaines de Tannée. Leur capacité de rendement est à peu près du double de leur travail actuel. Et si leur concurrence future semble redoutable, elle n'est pas encore fermement établie. Nous pouvons indiquer dès maintenant la situation des recettes des boulevards : Ceux-ci ont fait, en 1931, un chiffre glo- bal de 100 millions de recettes. En 32, nous comptons 93 millions, en 33, 97 millions. En 1936, malgré l'ouverture de plusieurs salles d'actualités sur les boulevards, le chiffre de cette zone n'est que de 70 millions. Il semble que les bénéficiaires soient les petites salles, car la recette des grandes sal- les est stabilisée ou, pour certaines, pour les plus vastes, réduites. Cependant les petites salles, à moins qu'el- les n'aient des loyers et des patentes très faibles, n'ont pas pour cela un meilleur ren- dement individuel. De la perte des grandes salles, chacun des petites n'a que des miet- tes. Pertes pour tons, et profit pour per- sonne. — P. A. Harlé. Les 20 plus grandes salles de Paris en 1936 Salies dépassant 10 millions en 1936: Rex; Paramount; Gaumont-Palace. 7 millions en 1936 4 millions en 1936 : Salles dépassant Marignan; Olympia. Salles dépassant Apollo; Marivaux; Madeleine; Le Paris. Salles dépassant 3 millions en 1936 Marigny; (iailé-Rochechouart; Lord-Byron Salles dépassant 2 millions en 1936 Aubert-Palace; Champs-Elysées P. P.; Eldorado: Moulin-Rouge; Max-Linder; Palais des Fêtes. Pathé-Orléans; Vera Korène dans La Danseuse Rouge film réalisé par J. P. Paulin d'après le roman de Ch. A. Hirsch " La Chèvre aux Pieds d'Or" Les Films français sur les Marchés européens En 1936, 42 films ont été importés en Hollande, 16 en Autriche, 13 en Pologne, 17 en Tchécoslovaquie, 17 en Italie, 22 en Suède, etc.. LE MARCHE AUTRICHIEN 1934 1935 1936 U. S. A 110 126 155 Allemagne 129 116 112 France 13 6 16 Angleterre 13 13 11 Tchécoslovaquie. . . 11 8 Hongrie 3 10 Autres pays 20 5 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ yî Plan des Studios Parisiens Dans les Studios de France 117 films français de grand métrage ont été tournés en 1936 35 Films réalisés pendant le premier trimestre 1937 TABLEAU DE TRAVAIL DES STUDIOS FRANÇAIS DEPUIS 1934 Répartition numérique des films tournés en 1934, 1935 et 1936 dans les studios français 1934 1935 1 936 Studios Pathé Cinéma Paris Studios Cinéma Studios Paramount G. F. F. A. (Villette) Studios Eclair (Epinay) Studios François Ier Stud. Photosonor (Courbevoie) Studios de Neuilly Studios Place Clichv G. F. F. A. (Nice) Marcel Pagnol (Marseille) Studios Tobis (Epinay) Saint-Laurent-du-Var (Nice) . . Films sans studios Studio de la Garenne 25 2(5 2 S + 2 14 21 16 — .) 8 11 13 + 2 15 13 12 — 1 10 13 10 — '! 3 10 + / 6 5 cS + 3 8 9 / — 2 3 4 4 0 2 2 2 0 •) •■> •> 0 «S 2 2 (1 1 1) 2 + 2 fi 3 1 — 2 1) 1 1 Total 108 115 117 + Nos lecteurs trouveront ci-dessous la répartition numérique et la liste - classée par studio — des productions françaises de grand et petit métrage réalisées en France pendant l'année 1936 et les trois premiers mois de 1937. Ces chiffres et statistiques montrent que 1 I 7 films français de grand métrage ont été tournés dans les studios français en 1936, contre 115 en 1935 et 108 en 1934. Ces 1 1 7 films ont été tournés par 85 maisons de production — ce qui, à deux unités près, est le même chiffre qu'en 1935 (83 maisons). Ceci confirme bien le fait que la production française est uniquement une affaire de producteurs indépendants. La moyenne est, en effet, de 1 ,4 film produit par maison. Si l'on examine le rendement des studios, on voit que les Studios Pathé- Cinéma-Joinville et Francœur, ensemble, viennent nettement en tête, comme les années précédentes. Leur production est passée en 1936 à 28 films, contre 26 et 25 les deux années précédentes. Dans ces studios, 7 films ont été réalisés — ou sont en cours de réa- lisation pour le premier trimestre 1937. Comme les années précédentes, ces studios sont suivis par les studios de Billancourt : Paris Studios Cinémas qui ont produit 1 6 films contre 21 en 1935 et 14 en 1934. Ce sont cette fois les studios Paramount de St-Maurice, qui tien- nent le troisième rang avec I 3 films, suivis de près par les studios Gau- . > rTTTYXYTTTXXXXTXXXXXXXl CIME FR de la Villette avec 1 2 films. (Les studios Paramount sont fermés actuellement) . Viennent ensuite ex-aequo les studios Eclair d'Epinay et les Studios François- 1 er, avec 10 films. ! faut signaler le beau rang vite atteint par le studio François- 1 ' ', rt en 1935 et situé en plein cœur de Paris, à deux pas des Champs- Elysées. Au 6e rang, viennent les studios Photosonor de Courbevoie avec 8 films, suivis, au 7e rang, par les studios de Neuilly, avec 7 films, puis, au 8'' rang, par les studios de la place Clichy, avec 4 films. Les studios Tobis, qui avaient uniquement produit les deux \ citions de La Kermesse héroïque, en 1935, ont sorti 2 films en 1936. Les studios de province : Gaumont à Nice, Nicaea à Saint-Laurent- du-Var et Pagnol à Marseille, ont produit chacun deux films. Notons qu'un film a été tourné entièrement en extérieurs sans studio: Noire-Dame d'Amour. Pour les courts sujets, nous avons essayé de donner la liste la plus RAPH1E "SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ complète possible, mais il est difficile de connaître exactement tous les films de petit métrage produits. S: l'on examine la liste complète des studios on peut voir que 6 stu- d :s ent assuré la production de 89 films, soit 76 % de la production totale. Sur 14 studios utilisés en 1936, 8 de ceux-ci ont assuré près de 90 % de la production totale. Ce résultat est curieux : veut-il montrer que nous avons trop de stu- dios ou que certains de ceux-ci ne sont que des studios de complément, où l'on ne tourne jamais plus de un ou deux films par an ? Pour terminer, signalons le beau démarrage de la production fran- çaise pour les trois premiers mois de 1937 : 35 films, soit près du tiers de la production de 1936 ! Ce chiffre n'a jamais encore été atteint, car l'on sait que les trois premiers mois de l'année sont toujours très calmes pour les studios et la production. C'est là un beau signe de reprise dont il faut se réjouir. P. Autre. VIAI3NB3 SHIVd SOIOflJ-S 20, avenue du Général Galliéni, Joinville-le-Pont. Tél.: Dorian 09-25 Enregistrements: RCA Photo phone High Fidelity, Visatone, Marconi Production 1936 : 24 films de grand métrage La Garçonne (Franco London Film-Dieudonné) Jean de Limur Samson (Paris Film Production) Club de Femmes (Jacques Deval) Une Gueule en Or (Hubert Bourdon) Vertige d'un Soir (Pro Ciné) Le Roman d'un Spahi (Films C. D.) Les Jumeaux de Brighton (Corniglion Molinier) La Belle Equipe (Ciné Arys Production) Les Loups entre eux (.C. F. C.) Les Amants terribles (Pan Ciné) La Brigade en Jupons (Flora Film) Les Grands (Félix Gandera) Au Service du Tsar (Diana Film) La Porte du Large (Prod. Alliance-Sédif) Hélène (Films Marquis) 27 Rue de la Paix (Milo Film) L'Homme du Jour (Films Marquis) L'Ange du Foyer (S.N.C.) La Reine des Resquilleuses (Flora Film) Avec le Sourire (Films Marquis) Mademoiselle Docteur (Films Trocadéro) Courrier Sud (Pan Ciné) Pépé le Moko (Paris Film Prod.) L'Ile de la Solitude (couleurs) (.Rolmer) Courts sujets : Monsieur est saisi (Schif'frin) Mon Cousin de Marseille (Schiffrin) Feue la Mère de Madame Production janvier, février et mars 1937 Maurice Tourneur Jacques Deval Pierre Colombier Tourjanski Michel Bernheim Claude Heymann Julien Duvivier Léon Mathot Marc Allégret Jean de Limur Félix Gandera Pierre Billon Marcel L'Herbier Jean Benoît-Lévy Richard Pottier Julien Duvivier Léon Mathot Max Glass Maurice Tourneur G. W. Pabst Pierre Billon Julien Duvivier Marco de Gastyne René Sti Germain Fried Germain Fried ''L'Homme à abattre (C.F.C.) ^Marthe Richard Espionne (Paris Film Prod.) sLa Nuit de Feu (Sédif) Ignace (A. d'Aguiar) La Danseuse Rouge (Pathé Consortium) Yoshivara (Milo Film) La Dame de Pique (General Productions) Léon Mathot Raymond Bernard Marcel L'Herbier Pierre Colombier J.-P. Paulin Max Ophuls F. Ozep STUDIOS ECLAIR (Epinay-sur-Seine) 24 à 42, avenue d'Enghien, Epinay-sur-Seine. Tél.: Botzaris 82-00 Enregistrements: Tobis Klang Film, Caméréclair Radio Production 1936 : 10 films de grand métrage La Tentation (Films C. D.) La Flamme (S. N. C) La Petite Dame eu Wagon-Lit (Cammage) L'Appel du Silence (S.A.C.I.C.) Les Mutinés de l'Elseneur (General Prod.) Moutonnet à Paris (Mega Film) La Joueuse d'orgue (Trius Film) Les Bas-Fonds (Albatros) Les Demi-Vierges (Films C. D.) La Bête aux sept Manteaux (Chevallier) Court sujet : L'Assassin est parmi nous Production 1937 * Arsène Lupin (Film d'Art) Et avec ça, Madame (Diana Film) Pierre Caron André Berthomieu Maurice Cammage Léon Poirier Pierre Chenal René Sti Gaston Roudès Jean Renoir Pierre Caron Jean de Limur J. de Casembroot Diamant-Berger René Sti PARIS STUDIOS CINEMA 50, quai du Point-du-Jour, Billancourt. Tél.: Auteuil 80-04 Enregistrements : Western Electric Noiseless et Wide Range Production 1936 : 16 fiims de grand métrage Sous les Yeux d'Occident (André Daven) Bichon (Fernand Rivers) L'Ecole des Journalistes (Sigma) Les deux Gosses (F. Rivers) L'Argent (Jofra) Le Grand Refrain (Metropa-Algazy) Jenny (Béalis. d'Art Cinématographiques) Les Deux Gamines (Films Artist. Français) Aventure à Paris (André Daven) Mister Flow (Yondas) Rigolboche (Sigma) Le Coupable (Filmor) Trois... Six... Neuf (Imperial-Sédif) Nitchevo (Mega Film) Les Hommes nouveaux (S. F. P. F. -Albatros) Faisons un Rêve (Cinéas-Tobis) Courts sujets : Le Mot de Cambronne (Cinéas) A louer meublé (Gilbert de Knytïe) Partie de Campagne (Braunberger) Production 1937 Boissière (F. Bivcrs) Les Dégourdis de la 11' (Maurice Lehmann) A nous deux... Madame la Vie (Eden Prod.) Vous n'avez rien à déclarer (Braunberger) Les Sept Perles de la Couronne (Sandberg) Marc Allégret Fernand Rivers Christian Jaque Fernand Rivers Pierre Billon Robert Siodinak Marcel Carné René Hervil Marc Allégret Robert Siodmak Christian Jaque Raymond Bernard Raymond Roulleau J. de Baroncelli Marcel L'Herbier Sacha Guitry Sacha Guitry J. de Casembroot Jean Renoir Fernand Rivers Christian Jaque Yves Mirande Léo Joannon Christian Jaque et Sa- cha Guitrv STUDIOS PARAMOUNT 7, rue des Réservoirs, Saint-Maurice. Tél.: Entrepôt 38-40 Enregistrement: Western Electric Noiseless et Wide Range Production 1936 : 13 films de grand métrage On ne roule pas Antoinette vHenri Ullmann) Christian Jaque Une Fille à Papa (Florès Film) René Guissart Les Petites Alliées (Forrester Parant) Jean Dréville Marinella (Forrester Parant) Pierre Caron Le Nouveau Testament (Cinéas) Sacha Guitry Œil de Lynx Détective (Henri Ullmann) J. Pierre Ducis Sept Hommes... une Femme (Paris Ciné Film) Yves Mirande Toi c'est Moi (Paris Ciné Film) René Guissart Au Son des Guitares (Henri Ullmann) J. Pierre Ducis La Guerre des Gosses (G. Legrand -Forrester Jacques Darroy Parant) Ménilmontant (Paris Ciné Film) René Guissart MM. les Ronds de Cuir (Paris Ciné Film) Yves Mirande L'Assaut (Henri Ullmann) J. Pierre Ducis Sont marqués d'une astérisque (*) les films de 1937 comjncncés en 1936. COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre - PARIS Tél. gutenberg 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page LIVRAISONS EN VINGT QUATRE HEURES rTTTTTTTTXTIIIXXr CINE FR STUDIOS G. F. F. A. (Gaumont La Villette) 12, rue Carducci, Paris (19e). Tél.: Combat 09-30 Enregistrement: Radio Cinéma Production 1936 : 12 films de grand métrage Les Mariages de Mlle Lévy (André Hugon) André Hugon Une Poule sur un Mur (films H. Doru) Maurice Gleize Le Faiseur (André Hugon) André Hugon Maria de la Nuit (Fédéral Film) Willy Rozier Un de la Légion (Calamy ) Christian .laque Un Grand Amour de Beethoven (Gen. Prod.) Abel (lance Tout va très bien, Madame la Marquise (Lu- Wuschleger tèce Film) Jeunes Filles de Paris (Pellegrin) Claude Vermorel Enfants de Paris (Lucien Gauthier) Gaston Roudès Le Jugement de la Vie (Femmes) (Spardice) Bernard Roland La Loupiotte (Films Artistiques Français) Jean Kemm Josette (Calamy) Christian Jaque Courts sujets : La Course à la Vertu Production 1937 *François-I"r (Calamy) Christian Jaque *La Tour de Nesle (Ratishonne) Gaston Roudès Cinderella (Lévy Strauss) Pierre Caron STUDIO FRANÇOIS I 20 bis, rue François-I'1, Paris (8"). Tél.: Elysées 78-09 Max Lerel el Gleize Maurice Production 1936 : 10 films de grand métrage Bach Détective (B. B. B. Films) Inspecteur Grey (Dec Film) Le Secret de l'Emeraude (Lutèce Film) Les Gaietés du Palace (Adria Film) J'arrose des Galons (Berrone) L'Empreinte rouge (Unis Film) A Minuit le 7 (Lutèce Film) Monsieur Personne (Sigma) Pantins d'amour (Adria Film) Monsieur Bégonia (André Hugon) Courts sujets : Le Lycée Papillon (de Cavaignac) Alchimie-Versailles (en couleurs) Je suis toute à vous. Production 1937 *L'Amour veille (M. Orienter) Rendez-vous Champs-Elysées (Jean Berton) Sûreté Nationale (M. Guiehard et Léopold Go- mez) - .£ STUDIOS DE NEUIL.LY 42 bis, boulevard du Château, Neuilly-sur-Seine. Tél.: Maillot 40-90 Enregistrement: Melodium Production 1936 : 7 fiîms de grand métrage René Pujol Maurice de Canonge Maurice de Canonge W. Kapps-H. Roussel] René Pujol Maurice de Canonge Maurice de Canonge Christian Jaque W'alter Kapps André Hugon Louis Cuny Mihalcsco René Pujol Henry Roussel] Jacques Houssin W'alter Kapps André Berthomieu Monca et Kéroul André Berthomieu Roger Goupillère André Berthomieu Georges Fallu Jean Kemm R. Péguy Pierre Schwob Pierre Caron Monca et Kéroul I). Kirsanoff F. Hivers Jean Dréville Le Secret de Polichinelle (Films Richebé) Trois Jours de Perm' (Lerel et Ch. Bauche) L'Amant de Mme Vidal (Films Richebé) La Dame de Vittel (R. Ferdinand) Le Mort en fuite (Films Richebé) La Rose effeuillée (de Koster) La Pocharde (Films Artistiques Français) Courts sujets : Les Croquignolles (R. Péguy) Le Fantôme (Roger Richebé) Production 1937 Blmchette (Lévy Strauss) Le Choc en retour (Charles Bauche) Via Buenos- Ayres (Films Azur) Le Concierge revient de suite (F. Rivers) Troïka (C.F.C.) STUDIOS DE LA SEINE (Courbevoie) 178, rue Armand-Sylvestre, Courbevoie (Seine) Production 1937 Gribouille Marc Allégret Court sujet : Record 32 Jean Tarride STUDIOS TOBIS (Epinay) 10, rue Dumont, Epinay-sur-Seine. Tél.: 120 Enregistrement : Tubis Klang film. Production 1936 : 2 films Mon Père avait raison (Cinéas) Sacha Guitry Paris (S.I.F.F.R.A.) Jean Choux' Production 1937 Une Femme sans importance (Tobis) Jean Choux La Grande Illusion (Real. d'Art Cinématogra- phique) Jean Renoir R/\PHII SE 75 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ STUDIOS DE LA PLACE CLICHY 15, rue Forest, Paris (18). Tél.: Marcadet 70-95 Production 1936 : 4 films Jaque et Jacotte (R. Péguy) La Mystérieuse Lady (Paris Clichy Mes Tantes et moi (Flash Film) Gigolette (Pellegrin) Courts sujets : Le Doigt du Destin (Prodax) Match nul Exempt de service Bobards Robert Péguy Film) Robert Péguy Yvan Noë Y van Noë Christian Herman Maurice Gleize André Brunelle Robert Péguy Production 1937 Péguy) Ma Petite Marquise (R. Péguy) Robert Péguy L'Homme de Damas Willy Rozier STUDIO PHOTOSON03* (Courbevoie) 17 bis, quai du Président-Doumer, Courbevoie. Tél.: Défense 17-48 Enregistrement : Procédé C. W. R. Production 1936 : 8 films de grand métrage Prête-moi ta Femme (M. Cammage) Le Nudiste des Champs-Elysées (Marzetto) Quand Minuit sonnera (France Europe Film) Les Maris de ma Femme (Maurice Cammage) L'Homme sans Cœur (France Europe Film) Une Femme qui se partage (M. Cammage) La Maison d'en face (F. E. F.) Trois Artilleurs dans un Pensionnat (Vondas) Production 1937 Ceux de la Mondaine (Cl. Dolbert) Maurice Cammage Léo Joannon Maurice Cammage Léo Joannon Maurice Cammage Christian Jaque René Pujol Ch. Chamborant et Mi- chel Bernheim Maurice Cammage Maurice de Canonge La Belle de Montparnasse (M. Cammage) Boulot Aviateur (Trianon Film) STUDIOS PATHE CINEMA 6, rue Francœur, Paris (18*). Tél.: Montmartre 72-01 Enregistrement R.C.A. Photophone Production 1936 : 4 films de grand métrage Le Mioche (A. d'Aguiar) Léonide Moguy La Vie est à Nous Jean Renoir Le Roi (Emile Natan) Pierre Colombier Cargaison blanche (Néro Film) Robert Siodmak STUDIOS FRANCE DIFFUSION 10, rue Vézelay, Paris (8°) Courts sujets : Ça n'a pas d'importance (Sté. Vézelay) Gaston Vidié Trois dans un Moulin Pierre Weill Un Sketch Riera STUDIOS DE LA GARENNE 12, rue du Château, La Garenne-Colombes. Tél.: Charlebourg 27-98 Courts sujets : Irma Lucine voyante Claude Orval Filature Mihalesco FILMS TOURNES ENTIEREMENT EN EXTERIEURS Production 1936 : 1 film de grand métrage Notre-Dame d'Amour (Pellegrin) Pierre Caron STUDIO RADIO CINEMA (Porte des Ternes) 3, boulevard d'Aurelle-de-Paladine, Paris (17°). Tél. : Galvani 53-49 Enregistrement: Radio Cinéma Hante Fidélité Production 1936 Courts sujets : Mais ne te promène donc pas toute nue (Mar- Léo Joannon for) Faites comme chez moi Pierre Lafond Production 1937 Ne tuez pas Dolly (Astor Film) Jean Delannoy STUDIOS MARCEL PAGNOL (Marseille) 14, impasse des Peupliers, Marseille Enregistrement : Philisonor Production 1936 : 2 films Topaze (Marcel Pagnol) Marcel Pagnol César (Marcel Pagnol) Marcel Pagnol Production 1937 Arsule (Regain) (Marcel Pagnol) Marcel Pagnol STUDIOS G. F. F. A. (Gaumont Nice) Chemin Saint-Augustin, Nice. Tél.: Nice 50-81 Enregistrement : Tobis-Klang-Film Production 1936 : 2 films de grand métrage Les Réprouvés (Hades Film) Jacques Severac Romarin (André Hugon) André Hugon STUDIOS NIC/EA SAINT-LAURENT-DU-VAR (Nice) Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes). Tél.: 13 Enregistrement: Procédé H. Production 1936 : 2 films Le Roman d'un Tricheur (Cinéas) Sacha Guitry Aventure hawaïenne (ondiacol.) (Royal Film) Raymond Lebourcier- 76 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FB R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 1937, GRANDE ANN 13 Films en cours BILLANCOURT Les Perles de la Couronne. Real.: Sacha Guitry et Christian Jaque. Int : Sacha Guitry, Jacqueline Dclubac, Pauline Carton, Cé- cile Sorel, Cleo de Mérode, Rai- mu, Marguerite Moréno, Mary Marquet, Pierre Magnier, Si- gnoret, Lisette Lanvin, Simone Renant, Raymonde Allain, Ai- mé Simon-Girard, Rosine De- réan, Enrico Glori, Anaclara, Gildès, Renée Saint-Cyr, Gaston Dubosc, Jean Coque] in, Hen- ri Crémieux, Pierre .Une net, Lili Granval, Laurence Atkins, Gary Garland, Jacque- line Pacaud, Andrews Engel- mann, et Miss Pienne et Bar- barn Shaw, Percy Marmont, Lynn Harding, Ermette Zac- coni, etc.. Operateur : Kriiger. Pi-.: Sandberg. Ed. : Tobis. PLACE CLICHY (au montage) L'Homme de Proie. Real.: Willy Rozicr. Pr. : Rozier. VILLETTE Mirages (au montage). Real.: A. Ryder. Int.: Jeanne Auhert, Michel Si- mon, Arletty, .1. L. Barrault. Pr. : Campeaux. La Bataille Silencieuse (Le Pois- son Chinois). Real.: I'. Billon. lui.: I'. Fresnay, Michel Simon, Kate de Nagy, A. Tarride, l'r. : Filins Héraut. Ed. : Pat hé Consortium. Gribouille. de Marcel Achard. Real.: Marc Allégret. Int.: Michèle Morgan, Raimu, Ca- ret te. Pr. : Daven. JOINVILLE (Francœur) La Dame de Pique. Real.: Fédor Ozep. Int.: Pierre Blanchar, André Lu- guet, Marguerite Moréno, Ma- deleine Ozeray. l'r. : General Production. Le Mensonge de Nina Petrovna. Real.: Tourjanski. Int.: Fernand Gravey, Aimé Cla- riond, Isa Miranda. Dialogues: Henri Jeanson. Pr.: Solar. La Danseuse Rouge. Real. : J. P. Paulin. Int.: Véra Korène, Ludmilla Pi- toet'f, Jeanne Helbling, J. Mar- tinelli Jean Worms, Jean Gal- land. (au montage) Yoshivara. Real.: Max Ophiils. Int.: P. Richard- Willm, Miehi.io Tanaka, Sessue Hayakawa. Pr. : Milo Films. EPINAY (Eclair-Tobis) La Grande Illusion. Real. : Jean Renoir. Int.: Pierre Fresnay, Jean Ga- bin, Dita Parlo, Erich von Stroheim. Pr. : Sté de Real. d'Art Cinémat. NEUILLY Troïka Rouge. Real.: Jean Dréville. Int.: Jany Holt, Charles Vancl, Jean Murât. Pr.: C. F. C. Feu! Real.: J. de Baroncelli. Int. lui. Feuillère, Francen, J. Rauiner. Pr.: Danciger, F.C.L. STUDIOS FRANÇOIS 1er Un Carnet de Bal. Real.: Julien Duvivier. Int.: Harry Raur, Pierre Blan- char, Fernandel, Victor Fran- cen, Louis Jouvet, Raimu, Françoise Rosay, Pierre Ri- chard-Willm. Ed.: Sigma. & Films tournés à l'extérieur Les Hommes sans nom. Real.: Jean Vallée. Pr. : Paris Color Film. Ed.: Self. Sarati le Terrible. de Jean Vignaud. Real.: André Hugon. Int.: Harry Baur, Jacqueline Lau- rent, Georges Rigaud. Pr. : A. Hugon. Les Secrets de la Mer Rouge. liéal.: Richard Pottier. Int.: Harry Raur, IL de Mon- freid, Dechamps, Paillais, Ha- bid Benglia, Raymond Segard, G. Rigaud, Gaby Basset. Arsule (Regain). Real.: Marcel Pagnol. Auteur : J. Giono. Int.: Gabrio, Orane Demazis, Delmoilt, M. Moréno. I r. : Pagnol. 1937 Grande Variété dans le Cinéma français \ T OUS n'avons pas lieu de nous plaindre de ces trois mois de pro- * ^ duction, au cours desquels ont été tournés, ou sont en voie de terminaison, près de 45 films. L'activité de nos studios a fait l'admiration de ceux qui savent les difficultés de toutes sortes qui ont assailli les producteurs et les tech- niciens. Et cependant les studios ont tous travaillé, sinon à plein rendement, du moins régulièrement. Il fallait écrire cela pour rassurer ceux qui croient, périodiquement, 1: cinéma français au bout de ses efforts. Ce qui a été fait Dans la vingtaine de films actuellement terminés et au montage, je choisirai quelques titres qui me semblent indicatifs de la nouvelle orien- tation du cinéma français. Les films dramatiques sont représentés par La Nuit de Feu, film d'atmosphère russe, réalisé par Marcel L'Herbier et joué par un pathé- tique trio : Gaby Morlay, Signoret et Victor Francen, d'après Tolstoï, el A Nous deux Madame la Vie, comédie âpre et satirique d'Yves Mirande, avec Simone Berriau, Luguet et J.-L. Barrault. Deux films de Fernandel : Ignace, une grande opérette avec le sym- pathique comique, entouré de jolies femmes telles que Nita Raya, Claude May, Dany Lorys, et de André Lefaur, Cordy, et Les Dégourdis de la I 1", vaudeville amusant où Fernandel joue avec le même talentueux Lefaur, et Saturnin-Fabre. Plusieurs films d'aventures et de police : Police Mondaine, avec Vanel, Larquey, J.-L. Barrault, Alice Field, Junie Astor; Franco de Port, film sur la traite des blanches, avec Berval, Sibirskaïa, Jacqueline Daix, Marg. Moréno. Trois films importants d'espionnage : Marthe Richard, que Raymond Bernard a réalisé d'après la vie de la célèbre espionne, avec Edwige Feuillère, Jean Galland et Von Stroheim ; Mademoiselle Docteur, de G.-W. Pabst, avec Fresnay, Blanchar, Dita Parlo, Barrault, Jouvet ; Boissière, de Pierre Benoît, interprété par Spinelly, Yonnel, Lucien Nat et une brillante distri- bution. Ces derniers mois ont vu débuter la jolie danseuse Joan Warner dans un film de music-hall : Cinderella, réalisé par Pierre Caron, où la vedette est entourée de Maurice Escande, Christiane Delyne et de vedettes du cabaret : Félix Paquet, O'Dett, Guy Berry, Josselin. Signalons encore une amusante comédie d'aviation, d'après La Fou- chardière : Boulot Aviateur, avec Michel Simon. Parmi les films tournés ou terminés durant ces mois de janvier, février, mars, il y a la farce historique originale François /", où Fernandel montre une nouvelle face de son talent ; Choc en Retour, une comédie de mœurs ouvrières, avec Janine Crispin, Michel Simon, René Lefèvre ; un vaudeville militaire traditionnel : Trois Artilleurs au Pensionnai, mais particulièrement comique ; un mélo historique à destination popu- laire : La Tour de Nesle; un grand film d'espionnage : L'Homme à abattre, troisième film de la série des romans de Ch. -Robert Dumas, avec Jean Murât, Jules Berry, Viviane Romance, Georges Prieur, Pierre Magnier, Roger Karl. Une œuvre se détache pour son originalité : Une Femme sans impor- tance, d'après le dramaturge anglais Oscar Wilde. Pierre Blanchar y fait une création éblouissante. Enfin, il y a un film destiné à une large diffusion populaire, c'est ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEIWJTÏKR/IPHIE 77 ♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ÉE DE PRODUCTION par LUCIE DE R AIN Arsène Lupin, détective, d'après les romans de Maurice Leblanc, et où Diamant-Berger a confié à Jules Berry, Signoret et Suzy Prim le soin d'animer les principaux personnagss de ce passionnant film d'aventures. Je n'oublie pas les films français tournés à l'étranger, L'Homme de nulle part, un très grand film; La Vie continue, film avec Francen, et la Chaste Suzanne, opérette, avec Meg Lemonnier et Henry Garât. Ce au'on réalise en ce moment Actuellement, le plus gros effort des studios est évidemment la réali- sation de Sacha Guitry, dirigée par Christian Jaque, et qui met en scène les différentes histoires véridiques des 7 perles de la Couronne Royale d Angleterre. Plus de 40 artistes de premier plan, dont dix au moins sont de très grandes vedettes, évolueront au cours de ce film foimidable, dans 90 décors. Les Sept Perles de la Couronne est sûrement un film peu ordinaire. Il bénéficie à l'avance d'une énorme réputation, et il constitue le « clou » de la saison prochaine de la production française. Ajoutons qu'il est fait en une seule version, mais que les interprètes anglais et italiens y parlent leur langue, et que pour l'Angleterre et l'Italie, un montage différent sera fait. Sacha Guitry et Jacqueline Delubac y mènent le jeu, entourés des plus grands acteurs du théâtre et du cinéma européens. Un grand film dramatique est tourné par Fédor Ozep, d'après La Dame de Pique, de Pouchkine. Cette tragédie de la vie d'un joueur, est jouée par Pierre Blanchar, Madeleine Ozeray, déjà partenaires dans Crime et Châtiment. La Danseuse rouge composera un film d'espionnage très brillant. Il est tourné par J. P. Paulin, d'après une pièce de Ch. Henry-Hirsch : La Chèvre aux Pieds d'or qui évoque la figure troublante de Mata-Han. Véra Korène, Jean Worms, Jean Galland, Ludmilla Pitoëff en jouent les rôles principaux. Pour continuer la série des grands films, voici Yoshivara, film de la vie des Geishas, sur un scénario de Dekobra, et auquel Max Ophùls donne une somptueuse mise en scène. De grands et beaux décors ont reconstitué des quartiers de Tokio. Pierre Richard-Willm est une dés vedettes masculines avec le grand tragédien japonais Sessue Hayakawa. La vedette féminine est une authentique japonaise, la gracieuse Mich'ko Tanaka qui parle fort bien français. Jean Renoir termine La Grande Illusion, un film dramatique sur les camps de prisonniers pendant la guerre. Pierre Fresnay, Jean Gabin, y sont les partenaires de la vedette allemande Dita Parlo, et du célèbre metteur en scène-acteur : Erich von Stroheim. Jean Dréville a tourné dans la neige, puis termine dans un studio parisien une œuvre de mouvement et d'aventures : Troïka Rouge, avec Jany Holt, Charles Vanel et Jean Murât. Enfin, Marc Allégret réalise Gribouille, sur un scénario original de Marcel Achard, auquel Raimu, Carette, et une débutante d'avenir, Michèle Morgan, donnent leur sen- sibilité. Mais, si l'on tourne dans les studios parisiens, on réalise aussi de grands films en province, à l'Etranger, aux Colonies. Pierre Billon conti- nue La Bataille Silencieuse, Le Poisson Chinois, film d'aventures en Bulgarie et sur le Simplon Orient-Express, dont les interprètes sont : Pierre Fresnay, Michel Simon, Kate de Nagy. Au Maroc, Jean Vallée tourne Les Hommes sans nom, un film sur la Légion Etrangère. La troupe comprend notamment Constant Rémy, Bourdelle, Aimos, Galas, Maurice Rémy, Devère, Mihalesco, Péclet, et Mmes Tania Fédor et Jan;ne Crispin. Cependant qu'à Djibouti et sur la côte des Somalis, Richard Pot- lier filme les Secrets de la Mer Rouge, une œuvre frémissante de vie et de fièvre, avec Harry Baur, dans le rôle principal, et Henry de Mon- freid. Fauteur, dans son propre personnage d'Henry de Monfreid. 21 Films terminés Et avec ça, Madame. Real.: René Sti. Int.: Claude May, Josseline Gaël, R. Toutain, Larquey, F. Ou- dart. Pr.: Diana Film. Ne tuez pas Dolly. Court métrage dramatique. Real.: J. Delannoy. Int.: Dinah Sinéty, Pauline Car- ton, André Roanne, Annette Doria, Jean Tissier, Hamilton. Pr. : Astor Film. Ignace. Real.: Pierre Colombier. Int.: Fernandel, Xita Raya, Clau- de May, Dany Loris, Alice Tis- sot, Andrcx, André Lefaur, R:iy. Cordy. Pr. : Gray Films. Le Concierge revient de suite. Real.: Rivers. Int.: Tramel, Rivers Cadet, Si- méon, Suzy Le Roy, Monique Rert, Yvonne Yma. Pr. : Rivers. Police Mondaine. Real.: Michel Rcrnhciin et Ch. Chamhorant. Int.: Ch. Vanel, Larquey, J.-L. Barrault, Ahel Jacquin, Mines Alice Field, Junie Astor, Hélène Pépée. Pr. : Dolbert. Ma Petite Marquise. Real.: R. Péguy. Int.: Josseline Gaël, Jacotte, Fer- nand Fabre, Paulev, Clasys, Bervil. Pr. : Battesti-Péguy. Cinde.'cHa. Real.: P. Caron. Int.: Joan Warner, Christiane Delyne, Jane Stick, Jane Fu- sier-Gir, Suzanne Dehelly et MM. Maurice Escande, Marcel Vallée, Lemontier, Josselin, O'Dett, Paul Faivre, Félix Pa- quet. Pr. P. Caron. Rendez-vous Champs-Elysées. Real.: Jacques Houssin. Int.: Jules Berry, Larquey, Fé- lix Oudart, P. Stëphen, Béliè- res, J. Dunot, M. Vallée, Ju- venet et Mlles Micheline Cheirel et Gray. Pr. Filins Jean Berton. Boissière. de P. Benoit. RéaL: Rivers. Int. : Spinclly, Lucien Nat, Yon- nel, P. Renoir. Les Dégourdis de la 11'. de Mouezy-Eon. Real.: Christian Jaque. Int.: Fernandel, A. Lefaur, Gi- nette Leclerc, Pauline Carton, Saturnin-Fabre. Pr. : M. Lchmann. La Nuit de Feu. Real.: M. L'Herbier. Int.: Gaby Morlay, Signoret, Vic- tor Francen, Georges Rigaud. Pr.: Sédif. L'Amour veille. Real.: H. Roussell. Int.: Henry Garât et Jacqueline Francell. Pr. : Orienter. Marthe Richard. Real.: Raymond Bernard. Int.: Edwige Feuillère, Délia Col, Erich von Stroheim, Jean Gal- land. Pr.: Hakim. Franco de Port. RéaL: Kirsanoff. Int. : Berval, Nadia Sibirskaïa, Azaïs, Colette Darfeuil, Lucas Gridoux. Pr. : Azur Film. Boulot Aviateur. RéaL: M. de Canonge. Int.: Michel Simon, R. Arnoux, J. Tissier, A. Jacquin, Jacque- line Daix, Fusier-Gir, Margue- rite Moréno. A nous deux, Madame la Vie. Béai.: Yves Mirande. Int.: Simone Berriau, André Lu- guet, J.-L. Barrault. Pr. : Eden Production. Mademoiselle Docteur. Real.: G. W. Pabst. Int.: Dita Parlo, P. Blanchar, P. Fresnay, L Jouvet, Viviane Ro- mance. Pr. : Trocadëro. La Course à la Vertu. Pr.: Max Lerel. Aventure Hawaïenne. Real.: Leboursier. Pr. : Ciné Sélection. Trois dans un Moulin. RéaL: P. Weill. Int.: Colette Darfeuil. Ed.: Cinédis. La Belle de Montparnasse. Béai.: Cammage. Int.: Jeanne Aubert, Colette Dar- feuil, Myno Burney, Duvallès, André Bervil, Enrico Glori, Pauley, Palau et Pauline Car- ton. Pr. : Cammage. Pr. : Filins Rivors 78 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CirME FR 44 Films en préparation Abus de Confiance. Real.: H. Decoin. Int.: Danielle Darrieux, Charles Vanel, Jean Wornis, Valentine Tessier. Auteur : P. Wolff. Pr.: Udif. Double Crime sur la Ligne Magi- not. de Pierre Nord. Real.: Gandéra. Int.: Victor Francen et Véra Ko- rêne. Pr. : Gandéra. Les Affaires sont les Affaires. d'Octave Mirbeau. Pr. : Emile Natan. Manon 326. de P. Gilles-Veber. Real.: Raymond Rernard. Int.: Marie Dubas, Jean Murât. Pr. : A. V. Films Drôle de drame ! Real.: Marcel Carné. Int.: Françoise Rosay, Michel Si- mon, Louis Jouvet, Jean-Louis Rarrault. Pr. : Corniglion Molinier. — C. C. C. Mon Député et ma Femme. Real.: Maurice Cammage. Int.: Suzanne Dehelly, Tramel. Pauley, Mino Rurney. Moi le mort. de Frantz Toussaint. Real.: Vaucorbeil. Les Noces Vénitiennes. d'Abel Hermant. Real.: J. de Limur. Pr.: C.C.C. Servir la France ! Pr. : Ciné Sélection. Passeur d'Hommes. Pr. : Sobel-Ciné Sélection. Les Pirates du Rail, de 0. P. Gilbert. Pr. : Sigma. La Rouquine. Pr.: Sté Real. d'Art Cinémat. Kamiano. Real.: Paul Mesnier. Un soir à Venise. Int.: Préjean, Suzy Prim. Croquemitaine. d'Alfred Machard. Real.: J. Delannoy. Le Miracle de la Marne. P. : Safra. Trois de Saint-Cyr. , Real.: Ch. Jaque. Pr. : Calamy. Claudine à l'Ecole. Claudine à Paris. de Colette et Willy. Pr. : Films Régent. Tziganes. Real.: A. Gance. Gïléjade. Real.: J. Rover. Int. : Raimu, Alerme, Betty Daussmond. Studios : Neubabelsberg. Pr. : A. C. E. A tous les coins de rue. Real. : Y. Allégret. Int.: P. Rrasseur, Odette Joyeux, Sylvia Bataille. Prisons de Femmes. Aut.-int. : Francis Carco. Casque d'Or. Scén.: A. P. Antoine. Quand le Diable s'en mêle. Real.: J. Musso. Pr. : Films Derby. L'Histoire du Cercle de Craie. Real. : N. Farkas. Le Père Serge. de Tolstoï. Pr. : André Hugon. La Rue sans Joie. d'Hugo Bettauer . Pr. : A. Hugon. Le Roi des Mitrailleuses. de Brechko-Brechkovsky. Adap.: Deslaw et Komerovsky. Pr. : Merkur Films. Studios : Prague. Un Film de Tino Rossi. Pr. : Paris Ciné Films. Mollenard. de O.P. Gilbert. Real. : Siodmak. Pr: César-Films. Tarakanowa. Pr. : A. S. Films et César-Films. Nostalgie de Pouchkine, avec Harry Baur. Pr.: Milo Films. Le Rouge et le Noir. de Stendhal. Pr. : Milo Films. L'Empreinte du Dieu. de Maxence Van der Mesch. Real. : R. Bernard. Prod. : Vandal. Forfaiture. Pr. : P. Braunberger. Le Passager. Pr. : Sigma. La Marseillaise. Real.: Jean Renoir. Pr. : Syndicat de Production du film, Mai 36, Ciné-Liberté. (Studios Francœur) Le Messager. de Henry Bernstein. Real.: Raymond Rouleau. Int.: Gaby Morlay, Jean Gabin, J. P. Aumont. Pr. : Albatros. RAPHIE SE gXXTXXTXXTXXXTXXXXtltXllS Aux Indes, on tourne la version française d'un film original : Le Tombeau Hindou. Réalisateur : Richard Eichberg. Interprètes : Pola Ilhry, Roger Duchesne, Ferté, Mendaille. En Italie, Abel Gance termine Le Voleur de Femmes, de Pierre Frondaie, avec Annie Ducaux, Lisa Matrey, Jules Berry, Jean Max. Enfin, dans une campagne provençale, sur une colline ensoleillée, dans un village créé pour les besoins du film, Aubignane, Marcel Pagnol tourne un film tiré de Regain, le roman de Jean Giono, avec Gabriel Gabrio, Orane Demazis, Fernandel, Moréno. Ce film s'appelle Arsule. On prépare 20 Films On en annonce 55 Les projets sont copieux. De nombreux films sont prêts à être tournés. Voici, en vrac, quelques titres : Double crime sur la ligne Maginot, film d'espionnage que tournera Gandéra avec Victor Francen et Véra Korène ; Abus de confiance, qui sera un des deux films que Danielle Darrieux tournera avant son départ pour Hollywood ; l'autre étant Mademoiselle ma Mère, de Louis Verneuil. Abus de confiance a été écrit spécialement pour Darrieux par Pierre Wolff, et les partenaires de la ravissante jeune première seront Charles Vanel, Jean Worms et Valen- tine Tessier. f Marie Dubas débutera au cinéma d'ici quelques semaines dans Manon 326, scénario écrit par Pierre Gilles-Veber et mis en scène par Raymond Bernard. Harry Baur paraîtra cette saison dans plusieurs grands films, dont le premier sera Sarati le Terrible, de J. Vignaud, tourné par André Hugon, et le second, Nostalgie, d'après Pouchkine. Le réalisateur de Jenny, Marcel Carné, tournera son deuxième grand film d'après une œuvre anglaise de qualité : Drôle de drame ! Il aura, comme interprètes : Françoise Rosay, Michel Simon, Louis Jouvet, J.-L. Barrault. D'autres grands films sont en active préparation : Le Messager, d Henry Bernstein, que va réaliser Raymond Rouleau, avec Gaby Mor- lay, Jean Gabin, J.-P. Aumont; Feu, d'après le film muet de J. de Ba- roncelli ; La Citadelle du Silence, de Marcel L'Herbier, le seul film qu'Annabella tournera en France cette année ; Le Mensonge de Nina Petrovna, réalisé par Tourjansky, et où Fernand Gravey, retour d'Hol- lywood, fera une poignante création avec Aimé Clariond, comme par- tenaire et Isa Miranda. Le Fauteuii 47. Real.: Rivers. Auteur : Louis Verneuil. Int.: Raimu, Françoise André Lefaur. Pr. : Films Rivers. Mademoiselle ma Mère. de Louis Verneuil. Real.: Henri Decoin. Int.: Danielle Darrieux. Pr. : Richebé. Rosay, Sûreté Nationale. Real.: W. Kapps. Pr. : Adria Films. La Citadelle du Silence. Real.: Marcel L'Herbier. Int.: Annabella . Pr.: Sédif. La Fille de la Madelon. Real.: G. Pallu. Pr. : De Koster. ^ég.stre/^ FIDÉLIT STU DIO S -PRISE/DE VUE - SYNCHRONISATION 38-s et5, B? d'Aurelle de Paladines PARIS_XVIle TÉL.GALVANI 53-49 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 79 FR GRAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Enfin, c'est le film exceptionnel de Julien Duvivier, dont le scénario a été écrit par lui, textes de Bernard Zimmer, Yves Mirande, Jean Sar- ment, Pierre Wolff, et dont les décors seront brossés de Piménoff. Ce film Un Carnet de Bal, sera joué par huit artistes de première grandeur : Harry Baur, Louis Jouvet, Raimu, Pierre Richard-Willm, Fernandel. Pierre Blanchar et Françoise Rosay avec Marie Bell. Dans les projets moins rapprochés, figurent de grandes œuvres, ou du moins que nous pouvons espérer telles : Le Joueur, d'après Dostoïewsky ; Une Femme dans la tourmente, avec Gaby Morlay ; Trois heures à vivre, de Marcel Achard; Le Courrier de Lyon; Tamara la complaisante (film d'aventure) ; ;La Sonate à Kreutzer, de Tolstoï; Je plaide non coupable; Travail, d'Emile Zoia ; Le père Goriot ,d'Honoré de Balzac ; Kalia, de la Princesse Bibesco, que créera Danielle Dar- rieux, à son retour d'Hollywood; Le destructeur, film de Léonide Moguy ; Théodora, d'après Graine au vent, de Lucie Delarue-Mardrus, avec Harry Baur; Levialhan de Julian Green, et une autre création d'Harry Baur, Le patriote, dont le titre est universellement connu. N'ou- blions pas Forfaiture, qui est en préparation ainsi que L' Empreinte du Dieu, d'après le Prix Goncourt. Danielle Darrieux tournera également en automne F rcnch-C ancan, de Claude André-Puget qui fera revivre la fin du 19e siècle. D'autre part, on prépare un Jean- Jaurès; un film de guerre : Sébastopol ; un film d'aventures : Les pirates du rail; et aussi Mollenard, du même auteur; O. P. Gilbert, une œuvre de Toussaint-Samat : Moi, le mort; et deux films d'après la série des Claudine de Colette-Willy. André Hugon annonce Le père Serge de Tolstoï et La rue sans joie, d'Hugo Bettauer, qui fut tourné jadis en muet par Pabst et qui lança Greta Garbo. Citons encore Tarakanowa, que Raymond Bernard tournera peut- être après en avoir fait l'un des meilleurs films muets, un grand succès de jadis. Enfin, on parle aussi d'adapter Le Rouge et le Noir, de Sten- dhal Comme on peut s'en rendre compte d'après cet exposé objectif, la production française a beaucoup de travail, et du bon, du courageux travail, qu'elle mènera à bien, malgré tous les obstacles dressés devant l'essor de l'industrie française du cinéma. Lucie DERAIN. Films tournés depuis Janvier et présentes François Ier. Real.: Ch. Jaque. Int.: Fernandel, Aimé Simon-Gi- rard, Mona Goya, H. Bosc. Pr. : Calamy. Une Femme sans importance. Real. : Jean Choux. Int.: Pierre Blanchar, Line Noro, Lisette Lanvin, Gilhert Gil. Pr. : Tohis. La Tour de Nesle. Real.: G. Roudès. Int.: Tania Fédor, Jacques Va- renne, Jean Weher. Pr. : Ratishonne. Trois Artilleurs au Pensionnat. Real.: René Pujol. Int.: Cordy, Toutain, P. Larquey, Yvette Lehon, Odette Joyeux, Fusier-Gir. Pr. : Malesherhes (Vondas). L'Homme à abattre. Real.: Mathot. Int.: Viviane Romance, M ad. Ro- hinson, Jules Berry, Jean Mu- rat, J. Max, G. Prieur, Roger Karl. Pr.: C. F. C. Choc en retour. Real.: Monca et Kéroul. Int.: Michel Simon, René Lefèvre Cordy, Janine Crispin, Mar- celle Praince, Monique Rolland, Monique Bert, Ginette Leclcrc. Arsène Lupin Détective. Real.: Diamant-Berger. Int. : J. Berry, Signoret, Suzy Prim, S. Dehelly, Bosine De- réan, Bourdelle, Jacquin Pr. : Delac. Blanchette. Béai.: P. Caron. Int.: Marie Bell, A .Jacquin, J. Martinelli, A. Tarride Pr.: L. S. Films Français tournés à l'Etranger Le Voleur de Femmes. Real.: Abel Gance. Int.: Annie Ducaux, Lise Ma- trey, Jules Berry, Jean Max. Studios : Tirrénia. 31 Films annoncés Le Joueur. de Dostoïewski. Pr. : Tobis. Nuits de Prince. Pr. : Ermolieff. Ed.: Tobis. La Caravane des Dieux. La Nouvelle Aurore. Prod.: I). P. F. Une Femme dar.s la Tourmente. Int.: Gaby Morlay. Pr.: Pan Ciné Trois Heures à vivre. de Marcel Achard. Béai.: Max de Vaucorbeil. Pr. : Pathé Consortium. Le Courrier de Lyon. Pr. : M. Lehmann. La Sonate à Kreutzer. Pr. : Forrester-Parant. Je plaide non coupable. Pr. : Franco-London Film. Le Capitaine Benoît. Avec J. Murât. Pr.: C.F.C. Aloha le Chant des Iles. Pr. : C. F. :C. Tamara la complaisante. Int.: Victor Francen, Véra Ko- rène. Pr. : Gandéra. Ed.: C.F.C. Katia. de la princesse Bibesco. Béai.: H. Decoin. Int.: Danielle Darrieux. Pr. : Algazy. La Symphonie Fantastique. Pr : Jaquelux. Légion d'Honneur. Pr. : Dereumaux. Travail. d'Emile Zola. Pr. : E. Vatrin. Brigade Mondaine. Pr. : Forrester Parant. Le Père Goriot. d'H. de Balzac. Béai.: J. Bernard -Derosne. Haute Trahison. Pr. : Max Glass. Le Roi de Bandol. Real.: Marcel Pagnol. Pr. : Films Pagnol. Le Prince du Music-Hall. Pr. : Max Lerel. Le Destructeur. Real.: Léonide Moguy. Pr. Hermès Film. Le Passager. Real.: J. de Baroncelli. Pr. : France Europe Films. Graine au Vent (Théodora). de Lucie Delarue Mardrus. Béai. : Jacques Mills. Int. : Harry Baur. Pr. : Elyséa Film. Leviathan. Real.: Marcel Carné. Le Révolté. de Maurice Larrouy. Real.: J. Vallée. Pr.: Votre Film. La Dame de Malacca. de Fr. de Croisset. Pr. : Films Régina. French Cancan. de Cl. André-Puget. Int.: Danielle Darrieux. Pr. : Films Régina. Le Patriote. Int.: Harry Baur. Pr.: F. CL. Jean Jaurès. Scénario de Boitman. Pr.: P. F. C. Sébastopol. Découpage : E. Deslaw. Prod : Triomphe. rs COPYBOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures Trois Films Français terminés à VEtranger =y La Vie continue. Béai.: G. Neveux. Int.: Francen, Suzy Prim, Benée Devillers, Lecourtois, William Aguet, Mady Berry. Pr.: A. C. E. Studios Xeubabelsberg. La Chanson du Souvenir. Béai.: Sierck. Int.: Martha Eggerth et Max Mi- chel. Pr.: Ufa. Studios Xeubabelsberg. La Chaste Suzanne. Béai.: Berthomieu. Int.: Garât, Meg Lemonnier. Studios Ealing. 80 *♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIME fR Ï^R/\PH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 38 NOUVELLES SALLES OUVERTES EN 1936 EN FRANCE ET AFRIQUE DU NORD D'anciennes salles ont été refaites et mo- dernisées, et ont rouvert sous un nouveau nom. En Province particulièrement, certai- nes salles sont devenues salles d'actualités. Il est curieux de constater, au moment où à Paris la plupart des salles d'actualités aban- donnent pratiquement leur spécialisation pour donner de grands films, la création de salles d'actualités dans les plus grandes vil- les de Province : Le Caméo Actualités à Bor- deaux; le Cinéac et le Lille Actualités à Lil- le; le Ciné-Journal à Lyon; La Caméra-Mar- seille Matin à Marseille, l'Actual Paris-Pa- lace et le Cinéac à Nice, le Cinéac à Tou- louse, et le Ciné-Bref de Strasbourg.. Neuf salles d'actualités nouvelles se sont ainsi ouvertes en Province au cours de l'an- née dernière. Quatre salles de ce genre ont vu le jour à Paris : Neptuna, Paris-Soir Ternes et Pa- ris-Soir Baspail el l'Elysée Actualités. Mais ces quatre salles donnent maintenant un grand film à leur programme : peut-on en- core les appeler salles d'actualités? Malgré tous les projets annoncés, Paris n'a vu que l'ouverture de quatre nouvelles salles d'exclusivité : trois aux Champs-Ely- sées, Les Ambassadeurs, le César et plus ré- cemment le Normandie, et une sur les boule- vards, Le Helder. (Cette dernière salle don- ne des films en version originale, soit en pre- mière exclusivité, soit en seconde. Notons également, comme salle de seconde exclu- sivité la Scala, boulevard de Strasbourg.) Pas de très grandes salles nouvelles en Province; citons les trois salles de la société L. E. B. dans le même immeuble à Marseille, Camera-Actualilés, Club et Studio, et le Rex de Tarbes. En Afrique du Nord, 9 nouvelles salles ont été inaugurées; la France nord-africaine possède désormais un magnifique ensemble de salles cinématographiques, modernes el luxueuses, et équipées avec les derniers per- fectionnements. Il ne semble pas que le nombre de nouvel- les salles doive augmenter beaucoup en 1937, à Paris comme en Province. A ce point de vue, la saturation est maintenant atteinte, et sauf exceptions, il y a en France un nom- bre suffisant de cinémas pour la population. Ce qu'il faudrait avant tout, désormais, c'est transformer; moderniser et surtout bien équiper, au point de vue confort et projec- tion sonore, nombre d'établissements qui, sur ce point, laissent énormément à désirer. Ce n'est pas tout de projeter de bons filmsj il faut savoir présenter les programmes dans un cadre agréable, il faut que les fauteuils soient confortables, il faut que le son enten- du soit parfait. C'est là le gros point par lequel pêche encore une trop grande partie de l'exploita- tion française. Et cela a une importance énorme. Serons-nous entendus? Pierre Autre. Depuis la fin de décembre 1935, 38 nouvelles salles de cinéma ont été inaugurées en France et en Afrique du Nord, qui se répartissent ainsi : Paris et Banlieue : 13 nouvelles salles; Province : 16 nouvelles salles; Afrique du Nord : 9 nouvelles salles. En outre, de nombreuses transfor- mations ont eu lieu, à Paris comme en Province. I. — PARIS ET BANLIEUE 13 NOUVELLES SALLES Neptuna Actualités. — 28 boulevard Bonne Nouvelle. Salle de 350 places donnant un spectacle permanent d'actualités et d'un grand film. Ouvert fin décembre 1935. B.C. A. Photopbone. Géré par la Société Celtic. Ex- ploitation et dirigé par M. Parles. Fantasio Cinéma. — 90, boul. Barbes. Ancien music-hall de quartier transformé en cinéma depuis fin décembre 1935. Dirigé par Mme Afl're et M. Cross. Paris-Soir Ternes. — Salle de 520 pla- ces située 27, avenue des Ternes. Destinée à passer des actualités et des reportages, mais donne maintenant, comme la plupart des salles d'actualités, un grand film à chaque séance. Equipement Radio Cinéma. Le Helder. — 34 boul. des Italiens. Salle ouverte et exploitée par Mme Roux, direc- trice du Vivienne et de la Scala. 450 places. Spectacle permanent. Films américains en versions originales. Equipement Western Electric. Ciitéphone-Petit Journal. — 30, avenue des Champs-Elysées. Salle d'actualités don- nant également un grand film par séance. Equipement B.C. A. High Fidelity. Ecran pa- noramique. Le César. — Salle de 400 places, située 03, Champs-Elysées, sur l'emplacement du Restaurant Albert. Inaugurée avec le film de Marcel Pagnol : César. Fait partie du cir- cuit de salles spécialisées de M. Queyrel (Agriculteurs, Bonaparte, Ciné-Opéra). Normandie. — 110 bis, Champs-Elysées. L'ouverture de cette salle d'exclusivité qui devait avoir lieu en novembre dernier a été retardée, et l'inauguration s'est faite seule- ment au début de février. Salle luxueuse de 1.800 places. Equipement Western Electric. Fait partie du groupe de salles Actual à la tête duquel est M. A. Thierry. Scala. — 13, boul. de Strasbourg. Salle moderne et luxueuse sur l'emplacement de l'ancien théâtre de la Scala. 1.000 places en- viron. Equipement Western Electric. Diri- gée par Mme Boux (Vivienne et Helder). Zoo Palace. — 275, avenue Daumesnil. Salle construite sur l'emplacement de l'an- cien salon des familles de la Porte Dorée et ouverte le 5 juin dernier. Equipement Zeiss Ikon. Théâtre de Beileville. — Transformé en cinéma depuis juin dernier. Equipement Zeiss Ikon. Capitole de Saint-Maurice à Saint-Mau- rice (Seine). Salle de 1.000 places équipée en Philips et dirigée par MM. Dain et Plante. Théâtre des Ambassadeurs. — Cinéma depuis juin 1930, avec une interruption de un mois en janvier dernier. 500 places. Salle spécialisée d'exclusivité donnant des films américains en version originale. Dirigée par M. Sayag. Elysée Cinéma. — Ouverte 05, Champs- Elysées comme salle d'actualités, mais don- ne désormais un grand film par séance. 500 places. MODIFICATIONS ET TRANSFORMATIONS Au cours de l'année 1930, de nombreuses salles parisiennes ont subi des changements dans leur exploitation ou des transforma- lions. C'est ainsi que la plupart des salles d'ac- tualités passent désormais des grands films, ce qui leur a permis de remonter leur prix, en donnant des programmes plus longs et plus importants. Mais la formule de la salle d'actualités est pratiquement perdue. Seuls le Paris-Soir Cinéma des Champs-Elysées, les Cinéac de Bichelieu-Drouot, des Gares Saint-Lazare et Montparnasse, sont encore de vraies salles d'actualités. Le Baspail 210 - devenu Studio Baspail — est depuis quelques mois le Paris-Soir Baspail, exploité par la même direction que les autres salles de Paris-Soir. Les Studios Caumartin et des Acacias sont devenus des Ciné-Bire, où l'on donne pour 2 el 3 francs des programmes de films comi- ques, vaudevilles et comédies. Le Studio Diamant est devenu Ciné-Polis consacré aux films policiers. Même exploita- tion et même direction pour le cinéma de la Potinière devenu le Ciné-masque. Le vieil Omnia Pallié est maintenant un Cinéphone. L'Olympia, qui avait été exploité pendant un an par M.-G.-M. est venu au circuit Pathé, tandis que la M. -G. -M. passe en exclusivité des films au Paris. Le Moulin-Bouge vient de rentrer égale- ment sous la bannière Pathé. L'ancien Elysée Gaumont, devenu pen- dant quelques semaines Ciné-Hollywood, a été repris pendant quelque temps par M. Tarquali, Directeur du Studio de l'Etoile, qui sous le nom d'Elysée 79 en avait fait un CXiriIXIXXIXIXIXXXXXllX: CINE RAPHIt "SE 81 (XlimiIIITïfïTIIIITin cinéma-music-hall. Devenue entièrement mu- sic-hall, cette salle est actuellement fermée. Au cours de 1936, l'Ermitage a connu des fortunes diverses. Salle d'exclusivité puis salle de deuxième vision, puis salle d'actua- lités, elle était revenue aux films d'exclusi- vité. Reprise par M. Sucre, Directeur de la Pagode et du Courcelles, elle passe mainte- nant des films en troisième vision avec des prix de places de 5 à 6 francs. Le Max-Linder a été acquis par M. Siritz- ki, qui, après l'avoir transformé, en a fait une des premières salles d'exclusivité du boulevard. On sait quels succès ont été dans cette salle les exclusivités de Le Mio- che, Un de la Légion, Les Bas-Fonds et Car- gaison blanche. Marivaux a quitté également le Circuit Pathé et est revenu sous l'exploitation di- recte de M. Benoît-Deutsch, qui exploite aussi le Théâtre des Nouveautés. Notons aux Champs-Elysées, la fermeture du Washing- ton, rue de Magellan, qui avait été une des premières salles à donner des films parlants américains en versions originales. Le Club d'Artois longtemps fermé, deve- nu le Studio Elite, puis refermé, connaît maintenant une exploitation régulière sous le nom d'Aiglon Cinéma, en passant en troi- sième ou quatrième vision deux films par- lants américains. Cette salle est exploitée par la même direction que le Cinéma Napo- léon. 19 PROVINCE 16 nouvelles salles — 6 salles trans- formées BORDEAUX Comeo-Act, 81, rue Sainte-Catherine. An- cien Ciné-Comœdia devenu salle d'actuali- tés. 400 places. Equipement Western Elec- tric Wide Range. Circuit Cousinet. ANTIBES Palmarium. — Transformation en ciné- ma, le Palmarium, de l'ancien Grand Théâ- tre. La salle a été entièrement refaite. 900 places. DUNKERQUE Cinéma Moderne. — Inauguration le 8 janvier 1936; 500 places. Equipement Phili- sonor. Directeur : M. Moireux. LILLE Cinéac-Grand Echo du Nord. — Salle d'actualités du Circuit Cinéac, et exploitée avec la collaboration du journal Le Grand Echo du Nord. Salle située rue Faidherbe. Lille-Actualités. — Autre salle d'actua- lités, située 26, rue des Ponts-de-Comines. Equipement Western Electric. Etoile Cinéma. — Salle de seconde vi- sion. LYON Ciné-Journal. — Salles d'actualités de 400 places, rue de la République. Coucou. — Salle de 350 places, située dans le centre de la ville. MARSEILLE *.es trois salles de la société L. E. B., située dans le même immeuble, sur la Canebière : Camera-Marseille-Matin. — Salles d'ac- tualités de 800 places, exploitée avec la col- laboration du journal Marseille-Matin. Studio. — Salle de 1.000 places. Club. — Salle de 400 places. Ces trois salles sont administrées par M. Bel, et dirigées par M. Vaccon. NICE Odéon. Actual Paris-Palace. — Ancien Paris- Palace du Circuit Haïk-G.F.F.A. Devenu sal- le d'actualités et donnant également des grands films. 1.200 places. Cinéac-Eclaireur de Nice. — Salle d'ac- tualité du Circuit Cinéac. Exploitée avec la collaboration du journal L'Eclaireur de Ni- ce. Equipement Western Electric. 500 pla- ces (ancien Novelty du Cire. Haïk-G.F.F.A.). STRASBOURG Ciné-Bref-Der-Nouvel. — Salles d'ac- tualités de 500 places avec le concours des Dernières Nouvelles de Strasbourg. TARBES Rex. — Salle de 1.000 places dirigée par MM. Cledat et Lafferère. Equipement R.C.A. Photophone. TOULOUSE Novelty. — (ex-Familia). Equipement Kinoton. Rex. — (ex-Fantasio). Equipement Klang Film. Chanteclair. — Salle populaire du quar- tier Bonnefoy; a dû fermer deux semaines après son ouverture. Cinéac-La Dépêche. — Salle d'actuali- tés du Circuit Cinéac exploitée avec la col- laboration du grand quotidien, La Dépêche de Toulouse. Située, 45, rue d'Alsace-Lor- raine et n'est autre que l'ancien « Royal ». 600 places. Florida. — Salle populaire de 615 places. Dirigée par MM. Eychenne et Bosc. Equipe- ment Melodium. VICHY Royal. — Salle de 400 places, inaugurée le 15 mai dernier et dirigée par M. Mazen. lil. — AFRIQUE DU NORD ALGER Odéon. — Salle populaire située Place de Chartres. Equipement R.C.A. 500 places. Diamant-Cinéma. — Salle populaire. Rio. Vox. — 8, rue Charras. 600 places. Dr. : M. Valençot. Salle exploitée désormais par le Circuit Isly Théâtre. A. B. C. Cinéma. — Salle dirigée par M. Priou. Empire. — Salle dirigée par M. Castelli. Equipement R. C. A. FOUIN TAHA OUINE (Tunisie) Cinéma du Sahara. TUNIS Star Sinéma. — Directeur M. Cioni. Films français et parlants arabes. DORENAVANT LE CINEMA FRANÇAIS SERVIRA NOTRE TOURISME M. Henri Clerc, chargé de la propagande touristique française par le Cinéma nous dit ce qu'il voudrait faire et ce qu'il pourra faire ! — C est une heureuse initiative, encore que tardive, que de vouloir utiliser, plus qu'on ne l'a fait jusqu'ici, le cinéma à la propagande tou- ristique française. Et le choix de M. Roland Marcel et du Centre de Tourisme n'est pas dis- cutable, qui s'est porté sur M. Henri Clerc. Depu's de longues années, au Parlement et en dehors des assemblées, M. Henri Clerc a témoigné d'un intérêt très vif pour l'art et l'in- dustrie cinématographiques. Il a eu, d'autre part, comme auteur dramatique et de scéna- rios, des contacts professionnels nombreux avec le monde de l'écran. Enfin, pour avoir été maire d'Aix-les-Bains, il connaît très bien les besoins du tourisme. Il peut, certes, faire oeuvre utile. — « Lorsque j'ai accepté, pour une durée limitée, à titre d'essai, nous dit l'ancien député, la mission de mettre au point un effort reconnu nécessaire de propagande touristique française à l'étranger par le film, je savais que je n'au- rais que des moyens financiers très minimes pour accomplir cette tâche. Aujourd'hui, la répercussion des réductions 32 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ e crédit au titre des grands travaux diminue encore très sérieusement mon budget et me con- traint, pour faire, tout de même, quelque chose, à dépenser, à défaut d'argent, beaucoup plus d'activité personnelle et d'ingéniosité. Ce n'est pas d'hier que l'on tourne des films documentaires qui peuvent intéresser la propa- gande touristique : les grands réseaux de che- mins le fer, les compagnies de navigation, les municipalités, les syndicats d'initiative, l'on déjà fait souvent. Mais il faut bien reconnaître que, dans l'en- semble, ces films ne peuvent guère prétendre à une exploitation commerciale normale. Et il n'est pas certain que les résultats obtenus aient c.é en proportion des efforts consentis. CARACTÉRISTIQUE D'UN BON DOCUMENTAIRE On a trop oublié qu'un bon documentaire ne P'U" ait pas être l'œuvre d'un opérateur, même excellent, si cet opérateur n'était pas guidé par un metteur en scène possédant ce style très par- ticulier du documentaire. Il m'a donc paru nécessaire, avant toute chose, de prier les représentants qualifiés des collectivités ayant l'intention de réaliser un film documentaire de me faire connaître leur pro- jet. Cela leur fera éviter un certain nombre d'erreurs qui se reproduisent trop fréquemment. Ne serait-ce que le caractère trop nettement pu- blicitaire des films ainsi tournés. La vraie, la seule propagande efficace, c'est celle qui ne s'avoue pas. D'autre part, à l'étranger, les usages varient d'un pays à l'autre. C'est ainsi qu'aux Etats- Unis, le métrage habituel d'un film documen- taire est de 3 à 600 mètres. En Scandinavie, il ne faut pas dépasser 300 mètres. En Alle- magne, on peut aller jusqu'à 450. Il convient donc d'établir le métrage suivant le pays que l'on veut toucher, c'est-à-dire de prévoir deux montages de longueurs différentes. La plupart des producteurs ignorent ces par- ticularités. Par ailleurs, l'adoption eénéralisée des pro- grammes de deux srrands films par les exploi- tants de salles a réduit à la portion congrue les films dits de première partie ; c'est la source même du documentaire que l'on tarit ainsi, car leurs producteurs ne peuvent plus les amortir. Mais on doit également se demander si la méthode directe de propagande par le documen- taire, spécialement tourné à telle ou telle inten- tion, est bien la meilleure ? Un bon film Maternité, de Jean Choux, par exemple, qui a fait à l'étranger, une brillante carrière, n'a-t-il pas très heureusement révélé les beautés du lac d'Annecy à des foules nombreu- ses mieux qu'un documentaire de 4 à 600 mè- tre":. qUi n'aurait été présenté que dans des clubs, en séances privées ou dans de rares sal- 1"- nubliques ? La réDonse n'est pas douteuse. Il me sembh donc utile d'inciter les metteurs en scène lors- que les extérieurs ne sont pas déterminés pas l'action même du scénario, à choisir pour ce? extérieurs des régions de France peu connues e cependant très pittoresques. Nous participe CINE FR RAPHIE se M. Henri Clerc rions, s'ils acceptent nos suggestions, aux dé- penses supplémentaires qui en résulteraient. Et nous récompenserions, chaque année, par un prix spécial, le cinéaste qui aurait ainsi rendu le plus de services au tourisme. LE FILM « FRANCE » Il faut absolument que nous disposions cha- que année d'un documentaire d'intérêt vraiment national, sur lequel nous porterions le principal de notre effort de diffusion. Pour le choix des sites à filmer, j'ai pensé à classer en quatre catégories les régions de no- tre pays : montagnes, côtes, plaines et coteaux, pays industriels, et puis, à part, notre magni- fique Paris. Chaque année, un de nos meilleurs metteurs en scène serait chargé de tourner un film sur une régions de chacune de ces catégories. Le tirage au sort devrait désigner les régions, Paris de- vant être évoqué dans chaque film. Après quoi, un écrivain ou un artiste origi- naire de la province et désigné par celle-ci, pré- senterait un choix de paysages, de coutumes ou de manifestation de folklore que le metteur en scène devrait interpréter suivant son optique personnelle, avec sa caméra. Si le souvenir d'un grand homme de répu- t?tion universelle était lié à l'une des régions considérées, il pourrait être évoqué dans le film. Le Centre de tourisme se chargerait d'assurer au film la sonorisation par de grands orches- tres parisiens, de façon à ce que cesse l'insuf- fisance constatée à ce point de vue dans nos documentaires. Le financement pourrait être assuré par les -rllectivités des régions tirées au sort, mais un tel film, bien lancé, pourrait être amorti et les avances ainsi faites seraient remboursées. :xxxxxxx: Un grand effort est à faire dans ce domaine, et tout de suite. Je vous étonnerais si je vous disais les régions de France sur lesquelles nous ne possédons aucun film vraiment présentable ! J'essayerai, par des démarches auprès des grands circuits de salles françaises, de facili- ter le « passage », et, par là, l'amortissement des documentaires intéressants. Mais c'est surtout à l'étranger que j'ai pour mission d'agir. Les Universités, l'Alliance Fran- çaise et d'autres groupements peuvent donner de très nombreuses séances de projection de ces films. Pour cela, il nous faut beaucoup de co pies de 35 et aussi de 1 6 mm. Mais, hélas ! les copies coûtent cher... Quant à la diffusion, dans les salles publiques, elle ne peut être assu- rée que par des distributeurs commerciaux dont nous faciliterons la tâche. Effort nécessaire aussi du côté des Aclua- '•'/és. qui sont le meilleur moyen de diffusion h. l'étranger de fêtes ou manifestations sporti- ve, à l'occasion desquelles sont montrés quel- qi"~s-uns de nos beaux sites. Mais il faudrait ne pas se contenter d'en- vover sur place un opérateur, mais bel et bien mettre en scène, si besoin est, avec répétition, l'événement que l'on veut faire servir à la pro- pagande touristique. » On notera, M. Henri Clerc ne me l'a pas dit mais il devait, j'imagine, y penser, que c'est ainsi que les Allemands ont agi l'an dernier, pour les jeux olympiques. « Nous devrions bien, ajoute-t-il, imiter les Allemands et les Italiens qui n'hésitent pas à exploiter directement aux Etats-Unis des salles dans lesquelles passent leurs grands films, leurs documentaires et leurs actualités. Mais, hélas! les crédits que l'on alloue au cinéma ne per- mettent pas de réaliser un tel projet. Parvien- drai-je à persuader le gouvernement et mes anciens collègues du Parlement de la nécessité d'un effort financier plus considérable ") J'es- Dcre que MM. Baréty, Aubert, Renaitour, P"t<-,che, Albertin, très dévoués au cinéma, m'y aideront... Ce serait-là une dépense essentielle- ment productrice. » Notre interlocuteur continue : « Je me préoccupe aussi d'utiliser les bons films d'ama- teurs pour alimenter les appareils de projections en 16 mm., de plus en plus répandus en France et hors de France. Comme vous le voyez, mon rôle est de centraliser les projets, coordonner le-, actions trop disséminées des réseaux, des compagnies de navigation — je tiens à signaler en passant les bons résultats obtenus par les projections de films sur les navires de la Trans- atlantique. C'est là une oeuvre utile que je '"oursuivrai dans un esprit réaliste, mais... dans l-i mesure où les moyens matériels m'en seront donnés ! » M. Henri Clerc ne veut pas promettre plus qu'il n'est assuré de pouvoir tenir. C'est un beau scrupule, tout à l'honneur de son caractère. Souhaitons donc qu'il n'abandonne pas 1 œu- vre en chantier, et qu'il puisse, au contraire, la perfectionner, comme il le dit, d'année en an- née. Le tourisme y trouvera son compte et le cinéma également. J.-M. AIMOT. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 83 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Palais du Cinéma. — A l'heure actuelle, les travaux rapidement poussés ont déjà modifié cet aspect du chantier, photographié vers la mi-février. L'EXPOSITION DE PARIS 1937 ET LE CINEMA Trois mois se sont écoulés depuis notre pré- cédent article consacré au cinéma à l'Exposition de 1937, et nous sommes à présent à un mois de la date de l'ouverture ; en ces douze semaines chacun a beaucoup travaillé, et le cinéma a af- firmé l'importance de son rôle aussi bien comme exposant à la classe 14 du groupe IV qui lui est réservé, que comme participant à la classe 6 du groupe I « Epresson de la pensée » ; comme auxiliaire ou instrument de démonstration, de présentation dans un très grand nombre de clas- ses surtout industrielles (Electricité, Froid, Tra- vaux publics, etc.. et enfin, comme instrument de propagande pour l'Exposition. D'une façon générale, l'Exposition de 1937 fera au cinéma une place extrêmement dévelop- pée; chaque pavillon, ou presque, comportera un ou plusieurs écrans ; les fêtes et galas cinéma- tographiques comporteront parmi les manifesta- tions artistiques et mondaines les plus brillantes ; parmi les attractions sensationnelles ; le grand écran de 60 mètres, qui sera érigé au fond de la perspective du Champ de Mars, devant l'Ecole Militai; e, comptera aux tout premiers rangs. 1" Groupe I (Expression de la Pensée) Classe 6 : Manifestations cinématographiques Ce groupe, bien entendu, ne comporte pas d'expcsiioii d'objets, mais seulement des fêtes, concours, démonstrations... Pour la participa- par Pierre MICHAUT tion du cinéma, il a fallu établir un programme tout à fait particulier ; on a déjà parlé du con- cours des films français, avec le « Grand Prix du Film Français de l'Exposition de 1937 », qui sera attribué par un jury groupant des re- présentants de toutes les organisations compé- tentes; ce prix sera honorifique, mais le film pri- mé sera présenté de façon officielle, par les soins de nos représentants diplomatiques à l'étranger, dans toutes les capitales du monde. Un prix de 25.000 francs sera donné au meil- leur court-sujet français, documentaire princi- palement ; deux prix internationaux de 1 0.000 francs seront attribués l'un au meilleur film d'amateurs et l'autre au meilleur film scienti- fique. 84 rTTYTIXXTTglIIlXXriXXXU CINE FR R/\PH1E SE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi C'est ici qu'interviennent également les six grandes fêtes cinématographiques de l'Exposi- tion ; le commissariat général et le Ministère des affaires étrangères ont demandé aux grands pays producteurs d'envoyer à Paris le film qu'ils con- sidèrent comme le plus représentatif de leur pro- duction nationale; il y aura ainsi la fête améri- caine, la fête anglaise, la fête allemande, la fête italienne, la fête russe et la fête française. Il a fallu renoncer à la salle du Trocadéro dont l'achèvement est problématique, et au 1 héâtre des Champs-Elysées dont le calendrier est lui-même surchargé de fêtes musicales et théâtrales. C'est dans ces conditions qu'il a été décidé de procéder à la construction d'une grande salle de 1.200 places, attenante au Palais du cinéma, conçue dans un esprit non seulement très moderne, mais très original et qui par exemple, pourra, grâce à des moyens parti- culiers de projection, recevoir à chaque occasion une décoration appropriée. C'est là que se tien- dront les six grands galas cinématographiques, qui font partie du programme des grandes fêtes de l'Exposition. La salle sera mise, éventuellement, à la disposition des autres groupes et classes, pour des représentations de films ou autres manifes- tations. 2 Groupe IV (Diffusion artistique et technique) Classe 14 : Photo-Cinéma-Phono Le pavillon qui s'achève rapidement au pied de la Tour Eiffel fera au cinéma la plus large place : le phono et la photo n'occupant qu'une partie du rez-de-chaussée. Le projet primitif qui avait consisté à reproduire, dans le palais, sous le titre : « La Vie du Film », par des élé- ments d'usine et d'ateliers, la série des opéra- lions par lesquelles passe le film depuis la fabri- cation de la pellicule vierge et la prise de vues, jusqu'à la cabine de projection, a dû être aban- donné, faute d'espace et d'argent; le projet ce- pendant, sera réalisé en partie, à l'aide de ta- bleaux, de maquettes. La presse filmée aura un stand spécial. Il a fallu reporter les exposants étrangers dans un pavillon particulier. Des ex- positions annexes, dans l'une des ailes, présen- teront le cinéma d'enseignement, le cinéma d'amateurs et le cinéma dans ses applications diverses. L'ensemble du Palais offrira ainsi une très grande variété dans la présentation et dans les objets, et le Cinéma, réduit ici, à son « côté industriel et technique » — au même titre que l'Automobile ou le Froid dans leurs propres pa- villons — offrira cependant un ensemble extrê- mement varié, riche et attractif. 3 Le Cinéma, auxiliaire, ou moyen de présentation, dans les autres Classes Un très grand nombre d'Industries ou de Techniques ont dû renoncer dans leurs pavil- lons à montrer leurs machines, ou à étendre, dans la mesure qui aurait été nécessaire, les ex- positions d'objets... Le cinéma intervient ici comme moyen de présentation, de démonstra- tion, d'explication; on sait que vingt-cinq classes utiliseront le cinéma sur leurs propres écrans, dans leurs palais et pavillons; tous ces films, bien entendu, seront non flam. Nous avons énuméré déjà les FILMS DL TOURISME, dont l'ensemble couvre toute la France, maintenant que les deux omissions de l'Orléanais-Touraine et du Massif-Central ont été réparées. Plusieurs de ces films ont déjà commencé leur carrière publique et sont apparus comme les meilleures réussites de ce génie très difficile. Parmi les grandes industries qui recourront le plus largement au Cinéma, citons d'abord l'ELECTRICITE ; six films sont prévus, qui passeront sur de petits écrans dans le Palais de la Lumière, et illustreront le rôle de l'électricité dans la vie moderne : Une Centrale thermique (M. Benoit-Lévy) ; une Centrale hydraulique puis Transport et Interconnexion, la Distribu- tion urbaine et l'Electricité aux Champs; (tous trois de M. Jean Tedesco). D'importants pas- sages seront réalisés en dessins et en schémas animés, par les ateliers spécialisés d'Atlantic- films. LES INDUSTRIES DU LIVRE ET DU PAPIER disposeront de « La Lettre », consacré à l'art typographique (Atlantic-films), avec le concours des fonderies Debemy et Pei- gnot) ; de « Symphonie Graphique » (Maurice Cloche) avec le concours d'artistes lithographes et graveurs, de la Bibliothèque nationale, du Musée du Louvre et de Y Illustration; de « la Rue du Papier » (J.-C Bernard), montrant la distribution des journaux dans toute la France ; de films sur la Papeterie, la Librairie, Le Pa- pier. LA MARINE MARCHANDE fait éta- blir (M. E. Lallier), un film sur l'histoire de son développement ; la Marine de guerre mon- trera certains films tels que Branle-bas de Com- bat; Sous - Marins, etc.. (Atlantic-films). L'AGRICULTURE, LA SANTE PU- BLIQUE et le Comité du Timbre antituber- culeux disposent d'importantes cinémathèques; au Centre rural passera notamment La Chan- son de l'Eau (M. Pierre Lafond) sur la cap- tation des sources, l'adduction des eaux. LE FROID a confié à M. Cantagrel, la réalisation d'un grand film sur les usages mo- dernes du froid : comment il conserve les den- rées, comment fonctionnent les machines à froid, sans omettre les armoires domestiques et jusqu'à la patinoire artificielle de la Piscine Molitor ! Du même auteur, « Le Lait » (Maggi), présen- tera l'organisation de l'approvisionnement en lait de la capitale. L'ENSEIGNEMENT présentera, en di- vers endroits, ses films qui comptent parmi les plus remarquables qui aient été réalisés dans le monde entier (MM. Comandon, Brérault, Be- noit-Lévy, Jean Painlevé, Cantagrel, Ponchon). Au palais du Cinéma, dans le stand du cinéma scolaire, sera institué une sorte de vaste expé- rience sur les méthodes nouvelles en Pédagogie. Sur l'Enseignement proprement dit, nous ver- rons les Lycées de France et les Œuvres péri- scolaires dans V enseignement primaire (M. Can- tagrel) ; les Ecoles Maternelles (M. Gourguet). L'Enseignement technique présentera notam- ment l'£co/e des Tissages de Roubaix (J.-C Bernard) ; la Dentelle (J. Benoit-Lévy) ; l'En- seignement des Beaux-Arts disposera d'un film sur l'Ecole des Beaux-Arts elle-même, des films de M. Maurice Cloche, le Mont Saint-Michel et Provincia; M. Cantagrel prépare deux films ispéciaux : La Méthode Cédalge pour l'Ensei- gnement de la Musique et (avec M. Raoul Laparra) l'Application de la Musique dans les Sports. Les BIBLIOTHEQUES feront l'objet de quelques films illustrant les méthodes modernes d'inscription et de classement. LES FILMS SCIENTIFIQUES seront représentés avec éclat : au Planétarium, seize films dispenseront les notions sommaires d'As- tronomie (Atlantic Filrm) . M. de Sainte- Lagûe a établi le scénario de deux films dont la réalisation a été confiée à M. Jean Painlevé (avec le concours de M. Dufour) : L'Espace à Quatre Dimensions, où l'on doit, par analo- gie avec les espaces à deux et trois dimensions, arriver à donner quelques caractéristiques de ce que pourrait être la quatrième dimension. Un autre traite de L'Homoihétie, indiquant, en- tre autres choses, qu'on ne pourrait agrandir in- définiment les surfaces, car alors les volumes obtenus feraient s'écrouler les constructions... Les Fluctuations biologiques (Jean Painlevé) montrera les petits animaux dévorés par les plus gros et ceux-ci raréfiant leur nourriture et dépé- rissant alors; le repeuplement des plus petits s'o- père alors et le cycle reprend... Un film de Mécanique sera tourné par M. Cantagrel (au Centre de production de films scientifiques du Conservatoire des Arts et Mé- tiers), sur le tracé, la taille et la rectification des Engrenages; le même auteur prépare un film sur les Horloges et les Chronomètres, et un au- tre encore sur 'a Psychotechnique appliquée au recrutement des agents du Réseau de l'Etat. El il est d'autres films encore !... 4 Le Cinéma pour la propagande de l'Exposition Le Cinéma, à côté de la Presse et de la T. S. F., est sans doute le moyen le plus effi- cace de propagande et de publicité pour l'Expo- sition. Aussi le Commissariat général a-t-il fait largement appel au film. Nous avons déjà par- lé du film que M. Marguerite enregistre, en ralenti, du haut du second étage de la Tour Eiffel, qui montrera l'effondrement lent de l'an- cien Trocadéro et la naissance du monument ré- nové ; les prises de vues dureront jusqu'au 1 0 ou I 5 mai ; ensuite, le film sera mis au montage. On s'attend à ce que ce film, dont l'idée est extrêmement originale, soit un des plus curieux qui aient été faits ; le vaste travail d'architecture aéra présenté à la manière des films de botani- que du Dr Comandon ! Le film que MM. Fas- quelle et de Poligny ont tourné sur la marche des travaux, avec recours, chaque fois, à la ma- quette et aux plans d'architectes, a passé large- ment, à l'étranger surtout. Tel qu'il se présen- tait, son rôle est terminé, car ce qu'il faut mon- trer à présent, c'est l'aspect achevé de l'Expo- sition : le film sera révisé et il gardera une va- leur documentaire exceptionnelle. De MM. Jean Choux et Bousquet, Record 37 vient d'être li- vré au Commissariat : conçu dans l'esprit du fameux film de Ruttmann: Mélodie du Monde, ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIINE 85 RAPHIE SE zxxxx il représente la « mélodie » des techniques mo- dernes... Les Actualités ont suivi avec attention le pro- grès des travaux et dans leurs éditions mondia- les ont donné des « nouvelles » presque hebdo- madaires. Maintenant, la formule de ces « in- formations » sera un peu modifiée : au heu des « poses de premières pierres », etc.. l'on verra des reportages plus complets, plus repré- sentatifs, montrant, par exemple, l'état actuel, l'état ancien du heu et l'état d'achèvement futur. Ainsi ces « nouvelles » seront plus vivantes, plus suggestives aussi. Mais surtout d'autres formules de films ont été imaginées et vont paraître prochainement dans les salles, indiquant à la fois la confiance des dirigeants de l'Exposition dans le cinéma comme instrument de propagande, et une très grande fertilité de l'esprit d'invention. Des ban- des courtes, d'une minute et demie ou deux mi- nutes, vont être faites pour montrer aux visi- teurs qui s apprêtent à venir, comment on en- trera dans l'Exposition, comment on la visitera : dispositions des voies d'accès et des portes, ave- nues principales, moyens de locomotion, faisant ainsi l'éducation préalable des prochains pro- meneurs. Un autre indiquera les grands itiné- raires, les points de repère, les axes d'orienta- tion qui permettront une visite facile et com- plète. Un petit film sera lancé juste avant l'ou- verture, tout en maquettes, montrant l'aspect fi- nal des palais, pavillons et monuments; et pour éviter la monotonie de cette « revue des palais », le film sera coupé de scènes rappelant les plus beaux spectacles dont Paris est le siège habi- tuel : Grand Prix de Longchamp, inauguration du Salon, fêtes mondaines, feux d'artifices... et de vues de sites caractéristiques : Notre-Dame, l'Avenue du Bois, etc., animés par la foule à l'occasion de quelque circonstance brillante. Il est question d'un film en couleurs, mais le problème n'est pas entièrement résolu ; éventuel- lement, il serait réalisé par M. Jean Painlevé, grâce au magnifique appareil de prises de vues qu'il a conçu et fait construire lui-même. Un autre film, d'un caractère général, servi- rait de support à un concours universel ; une question serait posée, au cours du déroulement du film, par exemple : « quelle idée vous faites- vous de Paris ?... »; et les deux ou trois meil- leures réponses, dans chacun des pays où pas- serait le film, se verraient attribuer un bon pour un voyage gratuit et pour une semaine d'hé- bergement. Un autre film, dont le premier tour de manivelle va probablement être donné très prochainement, sera consacré à la Seine à tra- vers Paris, et l'on sait que la Seine joue dans l'Exposition un rôle considérable. On voit ainsi comment le cinéma étend son rôle partout dans l'Exposition, qui sera en gran- de partie, « l'fc\xposition du Cinéma ». Pierre MICHAUT. L'Exposition de 1937 aura son Cinéma On sait qu'à l'Exposition de 1937, le pavil- lon Photo, Ciné, Phono permettra à ces trois arts, rois du jour, de manifester leur puissance. Mais ce qu'on ignore encore, c'est qu'une salle de cinéma va venir renforcer le pavillon en ques- tion. Le pavillon n'en comportait pas. On aurait d'ailleurs souhaité que celui-ci fut plus impor- tant, étant donné tout l'espoir qu'on est en droit de fonder maintenant sur le cinéma. N'y avait- il pas là aussi une question d'amour-propre na- tional et, comme le disait si justement M. Labbé à la pose de la première pierre, n'était-ce pas une occasion unique de glorifier Louis Lumière qui, en 1900, dans la Galerie des machines, projetait ses premiers films. Il est assez émouvant de constater que c'est à quelques pas de l'ancien emplacement de la Ga- lerie des machines que va s'élever le Cinéma de 1937 où pourra être prouvé à tous qu'aujour- d'hui cette invention est en train de modifier la face du monde. La salle prévue, en effet, va être édifiée à côté du pavillon, dont la construction est en cours actuellement, sous la Tour Eiffel. Elle va venir à point pour remplacer certaine grande salle des fêtes souterraine attendue qui, proba- blement ne sera pas prête. La construction de cette salle a été confiée à un groupe d'architectes fort compétents, parmi lesquels ont peut se réjouir de trouver MM. Mallet-Stevens et Siclis, qui sont de nos plus brillants metteurs en oeuvre. Nous avons toute chance avec eux d'être « à la hauteur », ce qui a bien son intérêt, quand on songe à tous les étrangers qui verront ce cinéma représentatif de l'art et de la technique française. .La salle comportera 1.200 places; un par- terre et une corbeille. Elle sera de forme ovoïde, s'effilant vers l'écran. Cette forme assure le meil- leur rendement acoustique et permet de mettre l'écran, pièce essentielle, en valeur par l'archi- tecture comme un chaton sur une armature très simple. Les fauteuils seront départagés en trois travées, ce qui assure au spectateur un minimum de dérangements. La corbeille s'avancera en arrondi vers le milieu de la salle, on y accédera par des escaliers latéraux. La cabine de pro- jection se trouvera en arrière, 'légèrement de cô- té. Deux batteries de portes aux extrémités de la salle donneront toute sécurité et permettront la circulation en sens unique, si besoin est. La salle sera peinte en blanc ; les tapis seront r^^^MW^^^J.^^^ I 11 -. PARI ^ un» M.r DANIIK ' -^fXv ~^y fal Il D 0 > 1 T \ O If Ul T l H A f I J 1 A L l u iUh 193/ > A L L l H ( 1 N £ M A -4- 86 frxxirxTxrxixxxrxxixxxx CINE RAPHIE SE Plan de la Salle de l'Exposition rouges, les siei établie comme ;es en rotin naturel. La salle sera un lieu de grand confort ; les élé- ments attrayants susceptibles de faire une con- currence nuisible à la valeur spectaculaire seront ^XXXXXXXXXXX^IXIIIIIIII) impitoyablement bannis. Son volume, sa forme et les matériaux de ses parois seront étudiés et envisagés comme ceux d'un laboratoire révéla- teur d'épisodes visuels et un coffre parfaitement sonore. Les architectes annoncent des nouveautés d'éclairage sensationnelles. Il faut bien espérer que nous aurons là quelques révélations. Un grand hall d'entrée formant vestibule se développera sur le devant de la salle. Il se trou- vera en communication avec le pavillon Photo. Ciné, Phono, par l'intermédiaire d'un patio fleuri. De nombreuses portes permettront l'en- trée et la sortie rapides. Le vestiaire sera disposé d'un côté, tandis que de l'autre un petit escalier en vis conduira à la cabine. La concept'on du hall et celle de la façade partent d'un principe tout différent de celui de la salle. Ces deux éléments doivent constituer un spectacle, une parade qui incitera les passants à .'arrêter et à y pénétrer. La façade sera aussi bruyante et tapageuse que possible, avec un mât d'appel. Au moyen de placards, d'inscriptions publicitaires, de photographies démesurées, elle doit avoir raison du passant et le transformer insensiblement en candidat spectateur. Inutile de dire qu'il y aura là une véritable orgie de lu- mière, chargée de fasciner le passant. Car il faut bien se dire que, en matière de cinéma, tout pas- sant est un chent qui s'ignore. S. Cille DELAFON. Le Grand Prix du Film français de l'Exposition 1 937 RÈGLEMENT DU CONCOURS Article premier. — Un concours honori- fique destiné à récompenser le meilleur film français, drame ou comédie, réalisé et pré- senté avant le 15 Septembre 1937, est orga- nisé par la classe VI de l'Exposition: Art. 2. -- Le jury fera connaître sa déci- sion le 15 Octobre 1937. Art. 3. - Pourront seuls prendre part au concours les films : a) Dont les producteurs sont français ou les sociétés productrices françaises; b) Dont les prises de vues auront eu lien dans les studios situés en France métropo- litaine ou en France d'outre-mer. (Les pri- ses de vues d'extérieur restant libres.) c) Dont les réalisateurs (auteurs, adapta- teurs du scénario, auteur du dialogue, de la musique, chefs techniciens, découpeurs, opérateurs, décorateurs, ingénieurs du son, chef monteur), ainsi que 75 % au moins des acteurs dits « premiers rôles » seront fran- çais. d) Dont le métrage sera au minimum de 2.200 mètres. Art. 4. — Le grand prix du film français de l'Exposition 1937 est destiné à récompenser le meilleur film français qui ait revêtu, au cours de la saison 1936-1937, un caractère de portée artistique, morale ou sociale certaine et dont la réalisation marque un progrès incontestable. Art. 5. — Les producteurs ou sociétés produc- rices répondant aux conditions ci-dessus indi- quées et désirant que leurs films prennent part au concours devront adresser, avant le 20 sep- tembre 1937, une demande par lettre recom- mandée au secrétaire général de la classe <>. Il sera accusé réception des lettres de can- didatures. Art. 6. -- Les films devront être apportés à la cabine au moins deux heures avant la pro- jection. Ils seront obligatoirement accompagnés d'une déclaration signée par le producteur, les auteurs et réalisateurs, et approuvant la copie présentée au .jury. Art. 7. — Les votes soit par correspondance, soit par pouvoirs ne seront pas admis. Pour- ront seuis prendre part aux délibérations, puis au vote, les membres présents à la séance défi- nitive du jury et qui pourront certifier qu'ils connaissent tous les films inscrits pour pren- dre part au concours. Le vote se fera à la majorité absolue des votants pour les trois premiers tours et à ' majorité relative, si un quatrième tour est nécessaire. Art. 8. — Le film récompensé aura droit au titre de « Grand Prix du Film Français de l'Exposition 1937 ». Il sera présenté à Paris, au cours d'une cérémonie, par les soins de la classe 6, et dans les principales capitales, pa- les représentants officiels de la France. Les collaborateurs du film seront invités ; ces manifestations. Art. 9. - Tout concurrent, du fait qu'il prend part au concours, accepte les clauses du présent règlement. PRIX DU MEILLEUR FILM FRANÇAIS DOCUMENTAIRE OU DE COURT METRAGE Il est en outre institué un concours pour le meilleur film français, documentaire ou de court métrage. Le film choisi par le jury, composé des mê- mes membres que ceux désignés pour décer- ner le Grand Prix du Film Français de l'Ex- position 1937. recevra un prix de 25.000 francs en espèces. Le règlement de ce concours sera identique à celui qui a été établi pour le concours du Grand Prix du Film Français de l'Exposition 1937. MEMBRES DU JURY DU GRAND PRIX DE L'EXPOSITION 1937 M. Louis Lumière, Membre de l'Institut. Président ; MM. les Présidents : du Salon d'Automne; du Salon des Indépendants; du Salon des Ar- tistes Français; du Salon National des Beaux- Arts; de la Société des Auteurs et Composi- teurs Dramatiques; de la Société des Gens de Lettres de France; de la Société des Au- teurs, Compositeurs et Editeurs de Musique; de l'Union des Artistes; de la Société d'Encou- ragement à l'Art et à l'Industrie; de la Socié- té Française de Photographie et de Cinémato- graphie; de la Fédération Parisienne des Spec- tacles; de l'Association des Auteurs de Films: de l'Association Professionnelle de la Presse Cinématographique; de la Fédération des Cham- bres Syndicales de la Cinématographie Fran- çaise; de la Confédération Générale de la Ciné- matographie ; Les trois réalisateurs des trois films ayant ob- tenu le Grand Prix du Cinéma Français en 1935, 1936, 1937. Les Délégués des Commissaires généraux et du Directeur des Services de la Propagande de l'Exposition 1937. N.-B. — Ne pourront faire partie du Jury, les personnes ayant rempli un rôle quelconque dans l'établissement d'un film présenté. I PRO DUIT EN 19 5 7 FILMS FRANÇAIS DE CLASSE INTERNA- TI ONALE DIRECTEUR PIERRE O'CONNELL UNE FEMME SANS IMPORTANCE MADEMOISELLE MA MERE LA DAME D E MAL AC C A E R E N C H - C C A LA REINE BLANCHE TITRE PROVISOI RE R E L U D E S TITRE PROVISOIRE 44, CHAMPS-ELYSÉES, 44 ïhApb.: BAI.ZA( l5- 16 et »5-i- PARIS ♦♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE 91 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'INDUSTRIE DU CINÉMA DANS LE MONDE par nos Correspondants Spéciaux D'année en année, nous nous efforçons d'apporter des renseignements objectifs et précis sur l'activité ciné- matographique des principaux pays. Nous croyons ainsi être à l'avant-garde de toutes les revues spécialisées du cinéma, de même que nous nous flattons d'être la revue la plus répandue dans les milieux cinématogra-ï phiques du Monde entier. GRANDE - BRETAGNE De Sérieuses Économies seront faites par la Production Britannique Mais malgré la Crise, les Studios de Londres produiront 235 Films en 1937 Après des heures de pessimisme et de dé- couragement, l'Industrie Cinématographique Britannique est en train de se ressaisir. Tous les producteurs méditent les sages paroles prononcées voici dix-huit mois par John Maxwell, président de British Interna- tiona] Pictures. On se rappelle cette prédiction de l'an- cien avocat écossais, qui sera peut-être de- main le Dictateur du Cinéma anglais : « La production des films en Angleterre ne doit pas être considérée comme un nou- veau Klondyke, et c'est folie de réaliser des films de 10 à 15 millions qui ne pourront pas en rapporter plus de 5. On court à une catastrophe ». Aujourd'hui chacun essaye de compres- ser les dépenses. Tous les projets de production ont subi des modifications profondes. Là où il n'était plus question que de films de 8 à 10 mil- lions de francs, on a décidé ne pas dépasser un devis de 2 à 3 millions de francs au maximum. Les producteurs anglais qui, tous, ont été gagnés par la folie des grandeurs sont revenus de leur utopie; la plupart d'entre eux vont se tourner uniquement vers le mar- Faç?de illuminée du Studio On: à Londres pendant la longue exclusivité de la Kermesse Héroïque (Photo P. A.) ché britannique. Cependant, le dilemme est resté le même: Ou faire de grands films destinés au marché mondial (et surtout américain), qui Par Pierre AUTRE ne peuvent neuf fois sur dix s'amortir; Ou concentrer leur activité sur des films destinés au marché intérieur qui devront coûter peu et ne pourront concurrencer, même en Angleterre, les productions luxueu- ses importées d'Hollywood. Remarquons que des films joués par des vedettes populaires en Grande-Bretagne pourront gagner de l'argent, mais ils seront inexportables et il n'y aura plus de grande Industrie Cinématographique britannique. Le porte-monnaie restera sauf, mais l'or- gueil sera profondément atteint. On cite toujours le cas exceptionnel d'Alexandre Korda, qui continue à faire de très grands films distribués dans le monde entier par une compagnie américaine, sur le même plan que les productions américai- nes. Cependant, s'il est certain que un Cheva- lier de Londres ou un Henry VIII ont rap- porté de l'argent en Amérique, quels ont été les résultats sur ce même marché des autres productions? Le film anglais marchera aux Etats-Unis le jour où il attirera le public américain, et c'est là, au fond, la vraie question. Ce cas s'est déjà produit mais rarement. Les producteurs anglais le savent bien. 92 h A ^i A M\ A ^ ^ ^ ^ ^ ^ -^ ^ -^ *^ -^ -^ ^ ~ht pR&jP «s? P* V '«WH^Ï-r ■tt LA SOCIÉTÉ FILMS SONORES TOBIS PRÉSENTE LA PREMIÈRE TRANCHE DE SON PROGRAMME 1937-1938 10 FILMS DE CLASSE INTERNATIONALE LE GOUT DU PUBLIC POUR LES ŒUVRES DE CLASSE, S'AFFIRME PLUS IMPÉRIEUSEMENT D'ANNÉE EN ANNÉE, DE MOIS EN MOIS, DE JOUR EN JOUR. C'EST LA UNE CONSTATATION DONT LA SOCIÉTÉ FILMS SONORES TOBIS NE PEUT QUE SE RÉJOUIR, CAR ELLE TROUVE DANS CE MOUVEMENT IRRÉSISTIBLE VERS L'ART ET VERS L'ESPRIT, LA CONSÉCRATION DE LA POLITIQUE DE QUALITÉ QU'ELLE A POURSUIVIE DEPUIS SA CRÉATION, AU PRIX DE MILLE SACRIFICES ET AVEC UNE TÉNACITÉ QU'AUCUN OBSTACLE N'A SU DÉCOURAGER. MAIS CE BESOIN DE QUALITÉ AUQUEL NOTRE ACTIVITÉ PASSÉE A SI LARGEMENT CONTRIBUÉ NOUS DICTE DE FAÇON PRESSANTE NOTRE DEVOIR POUR L'AVENIR. NOUS DEVONS, PLUS QUE JAMAIS, DONNER AU PUBLIC DES FILMS D'UNE CLASSE IRRÉPROCHABLE. NOTRE SOCIÉTÉ SE FÉLICITE D'AVOIR, UNE FOIS DE PLUS, AVEC LE CONCOURS DE PRODUCTEURS QUALIFIÉS, PU RÉUNIR DANS DES STUDIOS FRANÇAIS, LES AUTEURS, ARTISTES ET TECHNICIENS LES PLUS APTES A CRÉER CETTE QUALITÉ FRANÇAISE. CES EFFORTS INLASSABLES NOUS PERMETTENT DE PRÉSENTER POUR LE DÉBUT DE LA SAISON 1937-1938 UNE SÉLECTION DE FILMS COMME IL N'EN A JAMAIS ÉTÉ OFFERT AUX THÉÂTRES PAR UNE FIRME DE DISTRIBUTION. NOTRE PROGRAMME PRÉSENTE, EN EFFET, LES CARACTÉRISTIQUES SUIVANTES : I IL SE COMPOSE UNIQUEMENT DE FILMS DONT ON PEUT DIRE QU'ILS SONT SUSCEPTIBLES, TOUT A LA FOIS, DE FAIRE DE TRÈS GROSSES RECETTES ET DE CRÉER OU DE MAINTENIR LA CLASSE DES ÉTABLISSEMENTS QUE DIRIGENT NOS CLIENTS. 2 CES FILMS, DONT LE PREMIER EST LIVRABLE EN AVRIL ET LE DERNIER EN DECEMBRE, SONT PRODUITS SUIVANT UN RYTHME MÉTHODIQUE QUI PERMET DÈS MAINTENANT DE PRÉVOIR ET D'ASSURER LEUR SORTIE RÉGULIÈRE. CES DEUX CARACTÉRISTIQUES PERMETTENT DONC A NOTRE SOCIÉTÉ D'AFFIRMER QU'ELLE A LE RARE PRIVILÈGE DE POUVOIR OFFRIR A SA CLIENTÈLE UN ENSEMBLE DE FILMS QUI REPRÉSENTE POUR TOUS LES DIRECTEURS LA BASE D'UNE PROGRAMMATION ÉCLATANTE PAR SA QUALITÉ ET SAINE PAR SA RÉGULARITÉ. LEGITIMEMENT FIERE DE SON PASSE, CONSCIENTE DES GIGANTESQUES EFFORTS QU'ELLE FAIT CETTE ANNÉE POUR SERVIR L'EXPLOITATION ET L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE FRANÇAISE, LA SOCIÉTÉ FILMS SONORES TOBIS PRÉSENTE AVEC CONFIANCE LA PREMIÈRE TRANCHE DE SON PROGRAMME 1 9 3 7-1938 DATES DE SORTIES DES PREMIERS FILMS DE NOTRE PROGRAMME 1937-38 MARS UNE FEMME SANS IMPORTANCE M A I LES PERLES DE LA COURONNE SEPTEMBRE MADEMOISELLE MA MÈRE OCTOBRE FRENCH-CANCAN LE TIGRE DU BENGALE LE TOMBEAU HINDOU NOVEMBRE LA DAME DE MALACCA NUITS DE PRINCES DÉCEMBRE UN FILM DE JACQUES FEYDER 2 FILMS SUR LA IXe OLYMPIADE PIERRE BLANCHAR N U N M D E J E N H U X UNE FEMME SANS IMPORTANCE D'APRÈS LA PIÈCE D'OSCAR WILDE - SCENARIO ET DIALOGUES DE CHARLES SPAAK AVEC LISETTE LANVIN - MARGUERITE TEMPLEY - GILBERT GIL CATHERINE FONTENEY (DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE) -CHARLES GRANVAL - JEAN PÉRIER - TISSIER - LAURE DIANA ET LINE NORO - PRISES DE VUES J. KRUGER DIRECTEUR DE PRODUCTION ARYS NISSOTTI U N FILM ROYAL LES PERLES DE LA COURONNE (HISTOIRE MERVEILLEUSE DE 7 PERLES FINES) FILM DE SACHA GUITRY ET CHRISTIAN JAQUE AVEC LA COLLABORATION DU MAITRE OPÉRATEUR KRUGER DIRECTEUR DE PRODUCTION SERGE SANDBERG \fW%ii PRODUCTION L. P. D. L. C. DANIELLE..DARRIEUX MADEMOISELLE MA MÈRE DE LOUIS VERNEUIL ADAPTATION DE JEAN BOYER - UN FILM DE HENRI DECOIN UN FILM CHARMANT A REGI TOUTE L'INDE MYSTERIEUSE LE TOMBEAU HINDOU FILM DE RICHARD EICHBERG MAX MICHEL - KITTY jANTZEN - POLA ILLERY U N AVEC ROGER DUCHESNE - RENÉ FERTÉ - GUY SLOUX ET DANIEL MENDAILLE ET UNE GRANDE VEDETTE FRANÇAISE PRODUCTION EICHBERG. FILM EDWIGE FEUILLERE & P. RICHARD WILLM DANS UN FILM DE MARC ALLEGRET LA DAME DE MALAGGA D* APRÈS LE ROMAN DE FRANCIS DE CROISSE! UN ROMAN MERVEILLEUX RECINA UN GRAND FILM D'AVENTURES H H B LE TIGRE DU BENGALE AVEC MAX MICHEL - K1TTY JANTZEN - POLA ILLERY ROGER DUCHESNE RENÉ FERTÉ - GUY SLOUX ET DANIEL MENDAILLE FRANÇAISE /% ET UNE GRANDE VEDETTE PRODUCTION EICHBERG-FILM DANIELLE DARRIEUX DANS U N FILM A U RYTHME ENDIABLÉ FRENCH-GANCAN DE CLAUDE ANDRÉ PUJET UNE ÉTONNANTE CRÉATION DE DANIELLE DARRIEUX DANS LE ROLE D'UNE DANSEUSE DE QUADRILLE. m* LE TRIOMPHE DE LA MUSIQUE ET DE LA DANSE FRANÇAISE ffGur — LE CHEF-D'ŒUVRE DE JOSEPH KESSEL NUITS DE PRINCES UNE PRODUCTION DE J.-N. ERMOLIEFF LES PRODUCTIONS J.-N. ERMOLIEFF UN EVENEMENT SENSATIONNEL FILM DE JACQUES FEYDER UNE PRODUCTION QUI COMME "LA KERMESSE HÉROÏQUE" PORTERA PARTOUT LE PRESTIGE DU CINÉMA FRANÇAIS -tç&r PRODUCTION T O B I S UN MONUMENT UNIQUE AU MONDE HYMNEALAGLOIREDETOUSLESSPORTS 30 CAMERAS ONT ENREGISTRÉ SOUS LES ANGLES LES PLUS VARIÉS PLUS DE 60.000 MÈTRES DE FILM AU COURS DE LA IXe OLYMPIADE. PLUS DE 20 MOIS SERONT NÉCESSAIRES POUR PERPÉTUER DANS LE RYTHME DE JEUNESSE DU MONDE LE MIRACLE DES HÉROS OLYMPIQUES MODERNES. TS&S PRODUCTION OLYMPIADE-FILM LES FILMS DE QUALITÉ EXIGENT UNE PUBLICITÉ DE QUALITÉ. LA SOCIÉTÉ FILMS SONORES TOBIS, CONSCIENTE DE LA VALEUR DE SA PRODUCTION 1937-38, A PRÉPARÉ UN VASTE PLAN DE LANCEMENT POUR CHACUN DE SES FILMS, ET DÉJÀ LES PREMIERS ÉLÉMENTS DE CETTE CAMPAGNE ONT ÉTÉ MIS EN ŒUVRE... LES DIRECTEURS ONT PU APPRÉCIER LE SOIN PARTICU- LIER ET LES MOYENS IMPORTANTS QUE NOTRE SOCIÉTÉ A CONSACRÉ JUSQU'A PRÉSENT AU LANCEMENT DE SES PRODUCTIONS. CETTE ANNÉE RIEN NE SERA NÉGLIGÉ POUR CRÉER DANS LE PUBLIC, L'ATMOSPHÈRE LA PLUS FAVORABLE A UNE FRUCTUEUSE EXPLOITATION DE NOS FILMS. L LA PLUS PUISSANTE ORGANISATION EUROPEEN rORK ► $. \ BERLIN LONDRES AMSTERDAM BRUXELLES PARIS VIENNE FILMS 50NORE5 TOBI 44» "CHAMPS ÉLY5ÉES • A- 1 PARIS ih CINE m FR RAPHIE SE U.S. A. Les impressions d'un producteur français en U. S. A. M. Paul Bentata, Directeur d'Eden Production vient de séjourner en U.S.A. d'où il nous envoie d'intéressantes impressions que nous nous faisons un plaisir de publier ici New-York, mars 1936, Je suis actuellement à New York, où je viens de présenter à la corporation restrein- te des distributeurs de films français notre dernière production : La Tendre Ennemie; notre film a beaucoup plu par l'originalité de son sujet et sa réalisation; le « 55th Ave- nue » l'a retenu pour l'exclusivité de New York ; de plus, je suis en pourparlers assez avancés avec une firme importante d'Holly- wood pour la cession des droits de « re- make ». Malheureusement, il est certain que l'ex- ploitation du film français en U. S. A. est extrêmement limitée — 150 salles seule- ment passent des productions étrangères. 11 est juste d'ajouter que pour des films comme la Maternelle, la Kermesse Héroï- que, qui ont obtenu à New York un im- mense succès d'exclusivité, quelques grands circuits en acceptent l'exploitation dans leurs salles, avec sous-titres anglais bien entendu. Mais le rendement final est très moyen, car le pourcentage alloué ici est infime, d'une part, en raison du double programme qui sévit ici aussi; d'autre part, par le jeu de l'offre et de la demande extrêmement restreinte, et également en rai- son du grand nombre de copies qu'on est obligé de tirer, par suite des très longues distances, lorsque le film a un certain suc- cès. Quelques-uns cherchent donc, ici, puis- que c'est la seule solution, à augmenter le nombre de salles susceptibles de donner du film français, et croyez-moi, ce n'est pas facile ! On peut constater, par exemple, que dans un état comme le Maine, où 70 à 80 % de la population parle notre langue, quelquefois à l'exclusion de l'anglais, pas une salle ne projette nos productions, même les meilleures; en effet, tous les théâtres ap- partiennent à de grands circuits, et ne sau- raient être vendus. Construire des salles se- rait la seule solution, mais les moyens man- quent à ceux qui défendent ici notre ci- néma national. Il n'est cependant pas permis de désespé- rer, car les efforts continus des Tapernoux, Lenauer, à qui je tiens à rendre hommage, ont déjà marqué une nette progression dans l'exploitation du film français; cette progression, n'en doutons pas, s'accentuera dans le cours des prochaines années. LE FILM EN COULEURS Je m'étais laissé dire en France qu'Hol- lywood portait tous ses efforts vers le film en couleurs, dont la perfection était pro- chaine; je n'ai malheureusement pas le temps d'aller me rendre compte sur place. Il est possible que les spécialistes s'occupent sérieusement de cette question dans les la- boratoires; il convient cependant de dire, car la production française y est directe- ment intéressée, qu'actuellement pas une salle de première vision à New York ne passe de film en couleurs. L'on peut cons- tater, par contre, qu'Hollywood augmente considérablement la longueur de ses films, probablement pour lutter contre le double programme; ici un film de deux heures, deux heures un quart est absolument cou- rant. Pour en revenir à la question de la cou- leur, et peut-être, peut-on voir là une des raisons de l'arrêt des réalisations de films en couleurs, les récents films n'ont pas connu le succès escompté; par contre When Yow're in love, avec Grâce Moore et Cary Grand, et surtout le dernier Greta Garbo, Camille, et The Good Earth avec Paul Muni et Luise Rainer (si émouvante dans Le Grand Ziegfield), font courir tout New York. When You're in love est plein de fantai- sie; Grâce Moore y est charmante, mais le film traîne un peu en longueur; le specta- cle de music-hall, qui accompagne ce film dans la nouvelle salle R. K0 O. de 5-6.000 places, un chef-d'œuvre de technique, est certainement pour beaucoup dans ce suc- cès. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Quant à The Good Earth, je ne sais si le film obtiendra en France le même suc- cès d'exploitation, mais, personnellement, je le considère comme un des meilleurs films que j'aie jamais vus. Le sujet (la téna- cité, la valeur morale du peuple chinois) et la réalisation de Sidney Franklin, sont, à mon goût, de tout premier ordre. Paul Muni, dans un rôle de Chinois, est remar- quable avec sobriété. Luise Rainer campe un personnage de Chinoise et est simple- ment extraordinaire de vérité. Des extérieurs magnifiques; quant à la technique, elle est parfaite, au point qu'on ne la remarque pas. Cependant, je ne peux m'empêcher de signaler que l'opérateur a utilisé le diaphragme d'une manière excep- tionnelle à deux reprises : une première fois pour un magnifique lever de soleil, puis en studio pour une prise de vues en travel- ling; une fuite obscure et l'appareil s'ar- rête sur un gros plan de Paul Muni, écla- tant de lumière (il se fiance ce jour-là). Le film est entièrement tiré sur pellicule sépia doux du plus heureux effet. Des nua- ges de sauterelles s'abattant sur les champs sont rendus, techniquement, de manière parfaite. Un petit défaut : l'exposition du film est une succession d'enchaînés rapides, fort bien réalisés d'ailleurs. Je vous assure qu'après la vision d'un film pareil, on ne peut que se morfondre sur le fait que notre marché ne puisse nous permettre la réalisation que de films à devis très limités. Et plus on va, moins on trouve de solution ! Puisque la produc- tion d'un film en France coûte 20 à 40 % de plus qu'il y a un an. Songez qu'un film américain rapporte en moyenne en U.S.A. 2 millions de dollars. Et, de l'étranger, le distributeur américain fait rentrer environ 30 millions de francs; je parle, bien entendu, des bonnes produc- tions. J'ai rencontré ici des distributeurs, des journalistes, je les admire sincèrement. Leur franchise est magnifique. Ce sont des busi- nessmen; nous, nous sommes des sentimen- taux. Paul Bentata, Directeur d'Eden Production. LE FILM FRANÇAIS AUX U.S.A. L'activité de la French Motion Picture Co de New-York et de la France-Amérique Film de Paris On a pu constater, dans les derniers mois, une progression très sensible du film fran- çais aux Etats-Unis, d'une part sur le plan du « prestige » à la suite de distinctions ho- norifiques qui ont été décernées, cette année encore, à certaines de nos productions; d'au- tre part sur le plan commercial, par l'aug- mentation considérable du nombre de con- trats de location pour les films exploités aux U. S. A. Sur le plan moral, cette année le National Board of Revieiv, a classé La Kermesse Hé- roïque comme le « meilleur film étranger de 1936 ». On se souvient que la même men- tion avait été décernée en 1934 à Madame Bovary et en 1935 à La Maternelle, tous deux exploités aux U.S.A. par M. J.S. Taper- noux, Président de la French Motion Pic- ture. Pour l'année 1937, l'activité combinée de la French Motion Picture C° et de la jeune France-Amérique Films de Paris va permet- Ire d'étendre encore, sur le plan commer- cial l'exploitation du film français aux U.S.A. Nous pouvons citer le lancement sensa- tionnel de La Croisière Jaune, présentée à Washington en octobre dernier sous le pa- tronage de la Société Nationale de Géogra- phie Américaine, qui par la suite a été pro- jetée durant quatre semaines à New-York, deux semaines à Philadelphie, une semaine à Baltimore, trois semaines à San Francisco, deux semaines à Los Angeles, trois semaines à Seattle, deux semaines à Boston, deux se- 112 rTYTTTYTXXXXXXXXXXXXXXX: maines à Rochester et qui fait pour les mois prochains l'objet de nombreux contrats de location avant d'entrer en exploitation dam les centres universitaires, où la plus belle carrière lui est réservée. Parmi les autres filins actuellement en ex- ploitation par la French Motion Picture, ci- tons Toni déjà sorti deux semaines à New- York, tandis que La Maternelle, Madame Bo- vary, Le Cendre de M. Poirier, Prenez garde a là peinture, et les iilms de La Comédie Française continuent leur carrière. Enfin, avant l'été, la French Motion Pic- ture présentera La Bandera, dont on annon- ce déjà la prochaine et brillante sortie dans l'Etat de New-York, va sortir en exclusivité dans celle ville, puis, Meiinsse, Angèle, Je- tôme Perreau et d'autres films tels que Pri- merose, Mademoiselle Josette ma femme, Les Petites Alliées, L'Or dans la Bue. Jeunesse, et de nombreux films plus particulièrement destinés à l'exploitation commerciale. D'autre part, la French Motion Picture vient également de développer son activité dans le domaine du placement du film fran- çais auprès de certaines maisons américai- nes, pour vente de droits de version ou pour exploitation directe. Nous citerons Club de Femmes, La Tendre Ennemie et Un Grand Amour de Beethoven, ce dernier ayant fait l'objet d'une importante présentation de gala à bord de Normandie à New-York, récem- ment placés grâce à la French Motion Pic- ture pour être exploités sous son contrôle. Par ailleurs, la French Motion Picture C° exploite aux U. S. A. de nombreux films de complément, Boléro et L'Apprenti Sorcier, des documentaires, L'Hippocampe, de Jean Painievé, des films de Jean Benoit-Lévy, de J.-C. Bernard, et d'autres encore... Nous devons tout particulièrement insis- ter sur l'action entreprise par la France- Amérique-Films et la French Motion Picture C° pour le développement en profondeur du marché du film français aux U. S. A. Charles Vanel transporte sur son dos le metteur en scènejean Dréville blessé au cours des prises de vues de Troïka (sur la Piste Blanche) En effet, jusqu'à présent, les exportateurs ou les acheteurs américains de films français se sont surtout attachés à exploiter nos pro- ductions dans quelques salles d'exclusivité des grandes villes américaines, obtenant par- fois des succès bruyants, parfois même, plus rarement hélas! des résultats financiers sa- tisfaisants. Pour la première fois, une organisation française a été mise à pied et travaille effec- tivement à la constitution d'un véritable « Circuit du Film Français aux U. S. A. ». Une aide très efficace dans ce travail de propagande et de diffusion a été apportée à M. Tapernoux et à la French Motion Pic- ture, par la Compagnie Générale Transatlan- tique dont on connaît les efforts pour servir ^rxxxxxxxxxxxxx: la cause du Cinéma Français. Sélection dans les programmes de cinéma à bord des bateaux, organisation de présen- tations de films à quai de New-York, autant d'éléments d'appui pour l'expansion du film français aux U. S. A. Sans délaisser la clientèle des salles spé- cialisées, indispensable au lancement des films, la French Motion Picture s'est orientée vers les centres universitaires, les cercles et groupements de propagande française. Elle a trouvé dans ces milieux l'accueil le plus compréhensif, l'aide la plus utile... et les possibdités de location les plus inattendues pour nos films. C'est par centaines que se comptent les salles ou auditorium qui dési- rent du film français et, de plus c'est dans leurs séances, de caractère encore irrégu- lier, que se forme la future clientèle du « Circuit du Film Français » en cours de formation. Rapidement, en effet, les théâ- tres d'art, si nombreux aux U. S. A., s'avisè- rent de la possibilité pour eux, s'ils étaient régulièrement approvisionnés en films fran- çais, d'attirer chez eux cette clientèle cha- que jour croissante. Une seule question se pose, et commande l'avenir : la sélection des films, le choix des sujets. Et ici, il ne s'agit pas de faire fausse route sur la valeur de nos productions aux U. S. A., nous avons vu assez de désillusions causées par de trop grands espoirs basés sur des productions dites « internationales », qui sont tombées à plat. Montrons aux Américains des films essen- tiellement français, par lesquels ils appren- dront quelque chose de notre civilisation, de nos usages et des merveilleux sites fran- çais... Ils préfèrent cela à une prétention à concurrencer les superproductions d'Holly- wood. Et sachons que la carrière du film français aux U. S. A. est et restera toujours limitée par rapport à l'énorme marché de ce pays où 96 millions de spectateurs se pres- sent chaque semaine devant les écrans. EN EGYPTE La production égyptienne est en plein essor Le film français a nettement amélioré sa position en 1936. La production cinématographique égyp- tienne est en plein essor; dès le début de cette saison, plusieurs films entièrement tournés dans le pays, ont été lancés sur le marché. Si l'on compare le nombre de pro- ductions locales de cette année (quinze jus- qu'ici, sans parler des quatre autres actuel- lement sur les chantiers), à celui de l'an dernier (pas plus de six), nous pouvons af- firmer que le cinéma égyptien est en train de devenir une véritable concurrence pour les bandes d'importation. Il est même un fait intéressant à signa- ler : pour la première fois, cette saison, il s'est trouvé une salle pour se spécialiser dans la projection de films égyptiens, ceci, indépendamment du fait qu'il existe d'au- tres théâtres qui projettent concurremment, des bandes réalisées dans le pays. Ceci est un signe certain des progrès réalisés par la jeune et si active industrie cinématogra- phique nationale. De celte production, deux films sont à si- gnaler à cause de l'énorme succès poDulaire recueilli: Chanson d'Espoir, interprété par la grande vedette du chant, Mme Om Kal- soum, et Leila, Fille du Désert, le premier grand film historique entièrement réalisé en Egypte. En général, la situation cinématographi que est bien meilleure en comparaison de l'année dernière. Presque toutes les salles existantes ont réalisé des recettes supérieu- res. Le film français a aussi amélioré sa si- tuation : il faut dire que la production de cette année est nettement supérieure à celle de la précédente saison et le public d'ici, friand de spectacle de choix, a su le recon- naître et les apprécier. Environ 26 films ont été projetés en public depuis le mois d'oc- tobre. Citons dans l'ordre de leur popula- rité, les neuf qui ont eu le plus de succès : Le Coupable, Club de Femmes, Deuxième Bureau, Le Boi, Port Arthur, Quelle Drôle de Gosse, Nitchevo, Baccara, La Porte du Large. Voici enfin, les principales maisons ayant acquis et diffusé des films français : Ch. Lifschitz et M. Joseph et Co; Politi Frères; Soc. An. Française de Films Para- mount; Prosperi Films Consortium; Eddy Film Distribution. EDDY. LE PREHILR FILM YOUGOSLAVE A VII LE JOUR Belgrade. — La semaine derniè.x on a présenté à Belgrade le premier film yougo- slave — sur la vie des « Sokols » — d'une longueur de 3.000 mètres. A la séance so- lennelle assistèrent entre autres : un mem- bre de la Régence royale yougoslave, M. Dr. Perovitch; le ministre de la guerre, M. Ma- ritch; le ministre de la France, M. de Dam- pierre ; le ministre de la Tchécoslovaquie, M. Dr. Girsa. Ce film a été produit entièrement par les amateurs yougoslaves, membres de l'organi- sation nationale pour l'éducation physi- que « Les Sokols ». Le film a été pris aux environs du lac de Bled. Ce film est d'un caractère purement documentaire. Au point de vue de la qualité il ne cède en rien aux autres films de son genre. * *_* La société de Belgrade « Artistik-Film » vient de commencer les prises de vues d'une série de films de musiques. On a déjà tour- né un premier film sur « Wunderkind », la petite pianiste Nada Brankovitch, âgée de douze ans, qui a déjà donné quelques con- certs en Yougoslavie. Le jeune prodige joue pour ce film du Bach, Scarlatti, Beethoven, Liszt, Schumann, Weber et Toch, Wunder- kind sera présenté à Belgrade très prochai- nement. R. Atchimovitch. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 113 RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦>♦♦♦ ITALIE GRANDE ACTIVITÉ DANS LES STUDIOS ITALIENS EXCELLENT ACCUEIL DES FILMS FRANÇAIS Rome. — En attendant la « Cité du Ciné- ma », les deux studios de la Cines, les deux de la Caesar, les plateaux réorganisés de la Farnesina, celui de la Safa à Rome et les pla- teaux de Tirrenia et de Turin (Fert), ont néanmoins travaillé avec un rythme normal. A Turin, a été donné le dernier coup de ma- nivelle d'un film sur la mode italienne : Contessa di Parma, édité par la Industrie Cinematografiche Italiane (firme bien solide qui a été déjà en étroits rapports d'affaires avec des firmes françaises) et réalisé par Alexandre Blasetti. A Tirrenia, après une activité organisée par G. Forzano, deux troupes sont en train de travailler : il s'agit de la troupe de M. Abel Gance qui, en ces jours, a commencé Le Voleur de Femmes, avec Jules Berry, Annie Decaux, Jean Dax et Lise Matrey. L'autre, est une troupe italienne dirigée par Corrado d'Errico (un jeune metteur en scène qui s'est gagné une vaste réputation en dirigeant, pendant les opérations italiennes en Ethiopie, les servi- ces de reportage cinématographique) et la réalisation s'appelle Les Frères Gastiglioni, tirée de la célèbre pièce de Colantuoni. En Afrique Orientale italienne, deux gran- des compagnies de production sont en train de travailler. L'une, la « Fono Roma », se trouve dans l'intérieur de la Somalie ita- lienne, remontant le cours de l'Uebi Scebeli, pour les extérieurs du film Marrabo, dirigé par Romolo Marcellini et interprété par Fos- co Giachetti (le magnifique Capitaine de L'Escadron Blanc de Génina). L'autre est en train d'arriver à Addis-Abeba, dirigée par Goffredo Alessandrini (metteur en scène de Don Bosco de la Lux) avec un « casting » excellent. Le film — qui se déroule dans les ambiances d'aviation — est tiré d'un scéna- rio de Vittorio Mussolini, fils du Duce, lieu- tenant d'aéronautique. Parmi les projets en cours de réalisation, il faut signaler Les Deux Barbiers de Sé- ville, dirigé par Coletti; une pièce comique du théâtre dialectique italien Nina, non far la stupida (Nina, ne sois pas stupide) avec Nunzio Malasomma comme metteur en scè- ne; Le Comte de Bréchard, dirigé par Bon- nard. Nombreux sont les projets de produc- tion pour le mois prochain : il suffit de dire que les grands studios de la « Cité du Ci- néma », seront, dès le 21 avril, en plein tra- vail. Les grandes firmes de production ita- liennes sont prêtes avec des projets impor- tants : on signale un grand film, Doue l'Huomo edifico (Où l'Homme édifia), de production Roma Film, tiré d'un sujet ori- ginal de Luigi Pirandello. Ce sujet est la dernière œuvre complète du grand maître. DANS LES SALLES ITALIENNES En ce qui concerne l'exploitation, on si- gnale une reprise assez importante de la production étrangère, et surtout de celle américaine. Par suite des nouveaux accords internationaux entre l'Italie et l'U. S. A., le contingent des films américains pour l'Italie n'est pas diminué pour l'année courante. Mais c'est aussi le moment du film français. A part l'initiative de production d'Abel Gan- ce et des autres qui sont en train d'être réa- lisées, à part le grand succès de la première grande expérience de collaboration produc- tive franco-italienne avec L'Homme de Nul- le part (tiré du roman de Pirandello, Feu Mathias Pascal), le film français trouve en Italie de bons acquéreurs et surtout un grand public enthousiaste. En effet, dans la saison courante ont été présentés, avec succès, un groupe de films tels que : Les Mutinés de l'Elseneur, Les Yeux noirs, La Kermesse hé- roïque, Veille d'Armes, Vertige d'un Soir, Tarass Boulba, La 3andéra, Port-Arthur, La Une scène du film monum ntal que réalise actuellement le Cinéma italien Scipion l'Africain. ment et considère cette production comme la meilleure preuve des possibilités de col- laboration entre la France et l'Italie. D'au- tre part, la direction générale de la Cinéma- tographie, voit avec un œil sympathique toute initiative apte à ouvrir la porte des studios italiens aux producteurs français. La cordialité des rapports dans l'exploita- ■ Une vue prise il y a six semaines et montrant l'état des travaux de LA CITÉ du Cinéma qui sera inaugurée fin Avril prochain (Document communiq'Jé par i'Agen:ia cinérrntografica internazionale d' Roma). Vie Parisienne, Les Bateliers de la Volga, L'Equipage et tant d'autres. Dans la pro- chaine saison on annonce déjà — et quel- ques maisons ont commencé le travail de doublage — Un Grand Amour de Beethoven, La Belle Equipe, Pépé le Moko, L'Homme du Jour, Avec le Sourire, La Porte du Large, Hélène, etc.. La cordialité des rapports d'é- change entre les firmes françaises et les fir- mes italiennes vient, d'autre part, d'être ren- forcé après les accords officiels signés entre le Gouvernement de Rome et celui de Paris. On souhaite donc que les initiatives de collaboration franco-italienne du genre de L'Homme de Nulle Part, soient continuées et valorisées et cela après le grand succès du film de Chenal, en France comme en Ita- lie. Avec le titre de la pièce originale, ce film produit par un consortium franco-ita- lien (General Production-Ala Film), a été présenté ces jours-ci dans les meilleures sal- les des principales villes italiennes. La criti- que des journaux est unanime dans le juge- tion des films français en Italie et des films italiens en France, est confirmée par l'écho du grand succès en France de L'Escadron Blanc, tiré par Genina d'un populaire roman de Joseph Peyré. D'après une statistique officielle, le nom- bre des cinémas et des salles d'exploitation en Italie, à la fin de l'année 1936, était de 2.700, pour la plupart équipés en sonore. Si à ce chiffre on ajoute les salles des organi- sations ouvrières du Parti National Fasciste et les salles des Associations Catholiques, on atteint le chiffre 5.143. D'après une autre statistique officielle, les salles italiennes dans la saison lff35-1936, ont fait une recette nette de 450 millions de lires. De cette somme, environ, 18 % vont au film italien. B. L. Randone. I 14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cr\oRïmi»RAPHiE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ VERS UN FRANCO ECHANGE RUSSE INTERVIEW DE M. GEORGES CAURIER, DIRECTEUR DE L'OFFICE CINE- MATOGRAPHIQUE INTERNATIONAL ET PRESIDENT DE L'ASSOCIATION POPU- LAIRE DES DIRECTEURS DE CINEMA M. Georges Caurier, avant de s'intéresser aux questions cinématographiques, a été, à plusieurs reprises, chargé de missions du gouvernement pour les questions économi- ques. Cette préparation lui a permis, dans les postes importants qu'il a occupés depuis 1930, dans deux grandes firmes cinémato- graphiques, d'étudier les différents problè- mes de cette grande industrie, sous son as- pect le plus général. Nous avons pensé qu'il pourrait être inté- ressant de lui demander son avis sur quel- ques-uns des points les plus importants de la crise cinématographique. Nous avons demandé à M. Georges Cau- rier comment, à son avis, devait se placer le problème de l'échange des films entre la France et les pays importateurs de films. « Vous avez, lui avons-nous dit, à l'oc- « casion d'une enquête ouverte sur l'échan- « ge des films entre la France et l'U.R.S.S., « préconisé la création d'un Comité France « U.R.S.S. pour étudier les différentes ques- « tions qui se posent au sujet de l'échange « des films entre ces deux pays. » « Ce Comité doit-il, à votre avis, se can- « tonner entre les rapports de la France et « de l'U.R.S.S., ou envisager, au contraire, « un élargissement de ce comité? » M. Caurier nous a répondu de la façon la plus formelle : « Si j'ai demandé la constitution d'un « Comité France-U.R.S.S., c'est parce que « votre confrère avait ouvert une enquête « sur les rapports entre la France et l'U. « R.S.S. « Je suis, depuis plusieurs années, la « question de l'échange des films entre la « France et les Pays étrangers importa- « teurs de films en France. « Je suis particulièrement cette question « entre la France et l'U.R.S.S. puisque l'Of- « fice cinématographiane International est, « depuis huit mois, distributeur de la pro- « duction soviétique en France. » x Si j'ai répondu si longuement à l'en- « quête ouverte par votre confrère, c'est « précisément que j'ai pensé qu'il viendrait « un jour où quelqu'un demanderait d'élar- « gir le problème. Vous m'en donnez l'oc- « casion, je vous en remercie. » « Comme je l'ai dit dans des conversa- « tions particulières avec plusieurs de vos « confrères, qui sont également les miens, « car je n'oublie pas, et je m'en fais gloire, « que j'ai été pendant de longues années, « journaliste, j'estime que la France, qui « est un pays hospitalier à tous points de « vue, doit obtenir des pays qui trouvent « chez elle le meilleur accueil pour leurs « marchandises, une juste et équitable ré- « ciprocité. » « Nous avons appris beaucoup de l'étran- c ger, et nos metteurs en scène ont suivi si « brillamment la route qui leur était tracée « que nombreux sont ceux que l'Amérique « nous a pris, car ils ne trouvaient pas en « France matière à la réalisation de leurs « belles conceptions. « Mais ce n'est pas une raison pour que « l'étranger ne fasse pas à nos films une « part équitable dans ses achats. « En ce qui concerne l'U.R.S.S., j'ai ob- « tenu l'assurance que des achats réguliers « de films français seraient faits et j'es- « père que pour l'ouverture de l'Exposition « au moment de la première réunion du « Comité France-U.R.S.S., j'ai dit, j'espère, « je précise : je suis sûr que je pourrai « vous donner des résultats concluants. « La grande difficulté qu'on trouve dans « l'échange des films cinématographiques « entre la France et les autres pays, c'est « que les pays étrangers sont, disons-le « franchement, beaucoup plus difficiles « que nous pour ouvrir leur marché au « nôtre, et c'est là que vous, dans la presse « cinématographique, et que nos confrères « dans la presse quotidienne, peuvent nous « aider. « Que ce soit l'U. R. S. S., que ce soit « l'Amérique, que ce soit l'Allemagne, lors- « qu'on fait présenter un film français, les « pays étrangers font toutes sortes d'objec- « tions, dont les principales sont : « Le « sujet n'est pas conforme aux idées de no- « notre pays, les dialogues sont trop nom- « breux, le scénario ne sera pas très bien « compris, certaines scènes sont trop osées, « etc.. » « Mais enfin, est-ce que la France a op- « posé des objections lorsqu'elle importé « des films de gangsters qui viennent, à « juste titre, d'attirer l'attention du Minis- Une scène du nouveau film de Jean Renoir, La Grande Illusion, avec Erich von Stroheim, Pierre Fresnay, Jean Gabin, etc. « 1ère de l'Intérieur, par la perversité « qu'ils ont amenée dans l'esprit d'une jeu- « nesse innocente '? « Est-ce que la France a fait des objec- « tions lorsque le sex-appeal et les baisers « américains sont venus sur ses écrans ? « Est-ce que le public n'a pas accepté de « l'U.R.S.S. Les Marins de Cronstadt, et La « Jeunesse de Maxime ? « Alors, ne peut-on obtenir que ce que « nous avons fait pour l'étranger, l'étranger « le fasse pour nous ? « Comme vous le voyez par ma réponse, « je voudrais que cette question fut généra- « lisée, mais j'estime qu'elle est trop com- « plexe pour donner naissance à un Comité « International. « L'exemple récent de la réunion d'une « Chambre Internationale du Film à Paris « montre péremptoirement combien j'ai « raison. « J'applaudis de tout mon cœur, en ce <: qui me concerne, à l'idée de cette Cham- « bre Internationale du Film. « Malheureusement, peut-on appeler « Chambre Internationale, une conférence « dans laquelle n'étaient représentés ni les « EtatsdJnis, ni la Grande-Bretagne, qui « sont les deux plus grands pays importa- « teurs de films en France, ni l'U.R.S.S., ni « le Japon, ni l'Amérique du Sud, ni le Da- « nemark, ni la Hollande, ni l'Espagne ? « Pour conclure ces trop longues obser- « vations sur la question que vous m'avez « posée, j'estime qu'il faut, actuellement, « examiner l'échange des films entre la « France et tous les autres pays, mais si « la question doit être généralisée dans son « ensemble, elle doit être étudiée en parti- « culier par des comités sous la forme de « celui nue j'ai préconisé pour la France et « l'U.R.S.S. « Je voudrais voir naître un Comité « France - Etats - Unis », « France - Angle- « terre », « France-Allemagne », etc.. Ces « comités étudieraient, par des réunions de « travail, et non par des réunions de ban- « quets les différentes questions techniques « de la cinématographie et les possibilités « d'échange de films. « Pour chaque comité, il y aurait une « section de metteurs en scène, une section « de musiciens, une section d'auteurs et de « scénaristes, une section d'opérateurs, une « section d'artistes. « Une année la réunion aurait lieu à Pa- « ris, l'année suivante, dans le lieu de pro- « duction du pays étranger. « Xe croyez-vous pas que de telles réu- « nions, faites sérieusement, donneraient « des indications sérieuses aux produc- « teurs de chacun des pays pour créer cha- « que année, dans chaque pays, des films « qu'on pourrait appeler des « films expor- « tateurs de la pensée » ? Nous avons beaucoup remercié M. Cau- rier de son exposé qui, certainement, fera l'objet de discussion, car il pose de nom- breux problèmes. Xous avons été heureux de voir qu'il ré- pondait par avance aux questions que nous voulions lui poser, notamment en ce qui concerne l'échange des films entre la Fran- ce et l'U.R.S.S., et nous lui donnons rendez- vous à la première séance du Comité Fran- ce-U.R.S.S., pour qu'il nous fasse connaître d'une façon officielle, les films français qui auront été achetés par la Russie soviétique. »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 115 CINE RAPHIE GRECE Le Film français reprend sa place Athènes. — Le film français, pendant ce dernier trimestre, a pris une meilleure place dans le marché hellénique par rapport au trimestre précédent. Ont été, pendant ces derniers mois, projetés les films: Nitchevo, Mayerling, Michel Strogoff, Au Service du Tzar, Un Grand Amour de Beethoven, Club de Femmes. Les Deux Gamines, Les Mystères de Paris, La Flamme, La Garçonne, Le Che- min de Rio, Anne-Marie, La Porte du Large, Tentation. Simoun. (Trimestre précédent : Golem, Remous, Tarass-Boulba.) Ces films ont été importés et diffusés en Grèce par les importateurs suivants : La Maison Emm. L. Caloghiros. Les Bureaux réunis Amolochitis-Bulgari- les, A. E. K. E. L'Alliance Cinématographique Hellénique. La Société Anonyme Cinématographique. Malgré la diminution du nombre des spec- tateurs de chaque cinéma à cause du fait qu'aux salles déjà existantes, trois nouvelles grandes salles ont été ajoutées aux précé- dentes pendant cette saison : le Rex, l'Or- phée et le Cinéac, celui-ci contrôlé par un groupe d'exploitants franco-grecs. Le rapport du nombre des films projetés en Grèce est toujours en faveur de la pro- duction américaine : contre 18 films fran- çais il a été projeté un nombre de 70 films américains. Le contingentement. — Pendant ces der- niers temps, l'importation des films en Grèce a été l'objet des divers pourparlers et projets de loi qui visaient le contingent. Pendant un intervalle de quelques semai- nes, l'importation libre de films avait été défendue. Cependant, par la loi du 2 mars 1937, l'importation des films en Grèce est laissée de nouveau libre sous certaines ré- serves : 1. Le coût de la licence avec la première copie y comprise ne devra en aucun cas dépasser la somme de Drs. 200.000 (à peu près 38.000 francs). 2. L'importation de chaque film pour la saison courante sera permise à condition que ce film soit projeté jusqu'au 15 mai 1937 au plus tard. Après cette date et jus- qu'au 1er octobre 1937, l'importation est dé- fendue. 3. Le double programme est rigoureuse- ment défendu. 4. Il est de même défendu aux Banques de régler des factures de films dépassant la somme de Drachmes 200.000. C. Lazaridés. ESPAGNE L'Exploitation et la Production en Espagne Au huitième mois de la tragédie qui en- sanglante l'Espagne, le besoin de détente est tel que le spectacle est devenu une véritable nécessité et connaît même un surcroît de vitalité depuis quelques semaines. C'est ain- si qu'à Madrid, 16 théâtres et 50 cinémas fonctionnent actuellement tous les jours. On sait qu'en Espagne gouvernementale, les cinémas, socialisés, dépendent d'organisa- tions ouvrières qui effectuent régulièrement le paiement des droits de location aux mai- sons américaines. Mais comme l'exportation des capitaux est interdite, les comptes se trouvent blo- qués, et l'on a ce tableau quelque peu dé- concertant des distributeurs étrangers dis- posant d'une forte trésorerie mais ne pou- vant l'employer. Il est évident que la sortie de nouveaux films a cependant été réduite. A Madrid no- tamment, les programmes sont surtout com- posés de films de stock et de films soviéti- ques. L'exploitation de ces derniers s'opère par le canal de la Délégation Commerciale de Paris qui a conclu un accord avec le Minis- tère de l'Instruction Publique, par l'intermé- diaire de l'Ambassade, et a envoyé un grand nombre de films en Espagne. A noter aussi l'échange de films qui s'ef- fectue avec le Mexique, le gouvernement expédiant de nombreux films de guerre et de propagande qui seront projetés dans tous les cinémas mexicains, cependant que ce pays envoie en Espagne ses propres pro- ductions. C'est ainsi qu'on a présenté la se- maine dernière au Cinéma Rialto de Ma- drid Clemencia, épisode vécu de la révolu- tion mexicaine de 1867, qui coûta la vie à l'empereur Maximilien. Ce film, plein de bonne volonté, est à louanger pour sa tech- nique remarquable. Une autre présentation de quelque impor- tance, a été celle de La Millona, film ré- cemment terminé et exploité en Catalogne. Le soulèvement du 19 Juillet surprit le metteur en scène Benito Perojo en pleine réalisation de Nuestra Xatacha qu'il termi- na cependant, et dont le négatif est au mon- tage. Le réalisateur Fernando Delgrado, par contre, n'a pu encore terminer El genio ale- gre, des frères Quintero. En pleine révolu- tion, les Studios Orfea de Barcelone ont ce- pendant achevé Molinos de Viento. Du côté Franco, les cinémas continuent à fonctionner mais avec un manque presque Le nouveau cinéma, le Rex d'Athènes où vient de passer avec un grand succès le film français Nitchevo (Doc. Costa Lazaridés) total de nouveautés, dû au fait que les dis- tributeurs qui avaient déjà leur matériel prêt à exploiter du côté gouvernemental, se sont vu réclamer une deuxième fois le paie- ment des droits de douane lorsqu'ils ont voulu passer leurs films chez les nationalis- tes. Cette prétention, jointe à d'autres dif- ficultés, a empêché les pourparlers d'abou- tir bien que les négociations se poursuivent. On peut prévoir, malgré tout, la sortie de nouvelles productions allemandes si les ita- liens continuent, dans ce domaine, leur po- litique d'expectative. Il semblerait, en outre, que les films de certaines vedettes américaines soient écar- tés. KM Il est à noter que l'Espagne produisait annuellement de 35 à 40 films, lesquels avaient de bons débouchés en Amérique du Sud. Ce marché ne recevant plus de maté- riel, la Paramount et les Artistes Associés ont déjà commencé à produire directement en Argentine. Les éléments cinématographiques espa- gnols se trouvent actuellement dispersés mais nous croyons savoir que Benito Perojo est en pourparlers pour travailler dans des studios étrangers. On dit aussi que Florian Rey et Imperio Argentina vont tourner un film à l'Ile de Cuba. Il est à souhaiter que ces personnalités reprennent leur activité pour le bien du cinéma espagnol. Nous ne terminerons pas cette courte re- lation sans nous faire l'écho des doléances que nous avons recueillies auprès de nom- breux membres du métier, lesquels se plai- gnent de n'avoir point trouvé à Paris l'es- prit corporatif de solidarité sur lequel, dans les douloureuses circonstances présentes, croyaient pouvoir compter ceux qui ont toujours été les défenseurs et les propagan- distes du film français en Espagne. A. Vidal. CINE FR R/u>Hin SE 116 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ HOLLANDE 22 Semaine de " LA MATERNELLE" à Amsterdam xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx? La valeur du marché hollandais du film pour les pays producteurs s'exprime en 1936 en chiffres très nets : d'année en année, on constate une augmentation des films importés. La production nationale, annon- cée depuis longtemps, connaît, comme dans tous les pays aux marchés limités, des dif- ficultés d'ordre financier. Aussi, les deux studios hollandais restèrent-ils longtemps sans travailler. Ce n'est que tout dernière- ment que la Société Filmax-Cinétone, avec son film Pggmalion, a réussi à leur procu- rer un nouvel essor. Ce film fournit une car- rière très honorable, car c'est vraiment le premier film hollandais qui atteigne au niveau moyen des productions internatio- nales. La Société France-Europe Films d'Amster- dam a réalisé en commun accord avec sa filiale de Paris une version hollandaise inti- tulée Klokslagn du film tourné dans les stu- dios Photosonor de Courbevoie par Léo Joannon Quand Minuit sonnera. La première sera donnée ce mois-ci à Amsterdam. Parmi les principaux distributeurs qui importent des films français, nous pou- vons nommer Tobis, Filma, Filmex, Munt- film, Bergefilm, France Europe Film et D.L.S. Certaines des productions françaises im- portées par ces maisons ont remporté un grand succès, tels: Mayerling, Maria Chapde- laine, Michel Strogoff, Le Chanteur inconnu (avec Muratore, de l'Opéra de Paris), La Bandera, Veille d'Armes, David Golder (qui, après un démarrage foudroyant, remporte encore un gros succès), L'Equipage, Qua- drille d'Amour, qui est toujours projeté avec autant de succès qu'au début; Don Bosco, au gala duquel assistèrent toutes les auto- rités religieuses et civiles de La Haye, le nonce apostolique Mgr Paolo Giobbe et les ministres catholiques ; Samson, dont l'ex- clusivité à Amsterdam a dû être prolongée. Puis vinrent La Marmaille, La Vie Pari- sienne, Ilto, Kœnigsmark, Fanfare d'Amour, Deuxième Bureau, Les Petites Alliées, Le Grand Refrain, Le Clown Bux, Tarass- Boulba, La Garçonne et Juanita. La Ker messe héroïque ne reçut pas partout un ac cueil sympathique du public; à maintes re prises, des interruptions et des manifesta tions obligèrent les autorités à intervenir La compagnie Air-France a projeté le filn documentaire Boutes du Ciel à une repré sentation de charité au bénéfice d'un che mécanicien accidenté de l'école nationale de l'air. La Maternelle en est, à Amsterdam à sa 22e semaine. Pour la première de Nit chevo, on avait obtenu la présence effec tive de Harry Baur. Parmi les achats de date récente, il y a lieu de citer : Jenng, Hélène, Les Bas Fonds et Prends l'a route, qui a démarré la semaine dernière. En ce qui concerne Golgotha, deux mem bres du Parlement néerlandais avaient posé la question suivante : « La censure doit-elle interdire la projection d'un film qui menace de diviser les gens de confessions différen- te ? » Le ministre répondit que le rôle de la censure se bornait à empêcher de pa- raître ce qui peut offenser la morale et les mœurs. — H. K. POLOGNE En I 936, seulement I 3 films français ont été projetés en Pologne. Varsovie. — Le premier trimestre de l'an- née 1937 constituait un moment plutôt cri- ticjue dans la cinématographie polonaise, en raison d'une épidémie de grippe qui tra- versa toutes les villes, et d'une vague de froid au mois de janvier, qui obligea plu- sieurs salles de province à fermer leurs portes pendant presque deux semaines. Ce n'est qu'en deuxième quinzaine de février que la situation est redevenue normale. PRODUCTION NATIONALE En janvier et février, quatre films nou- veaux ont été présentés : Madame, le Minis- tre danse, production et distribution Lib- kôw-Film, mise en scène, J. Gardan, ooé- rette, avec Tola Mankieuriez et A. Zabe- zynski; Un Etage plus fiant, production Ura- nia-Film, distribution Cie Polonaise du Film, mise en scène A. Trystan, comédie avec E. Bodoz ; A quoi rêvent les Femmes, production Image-Yox, distribution E. Katz, mise en scène A. Marten, comédie policière avec Lena Zelichowska ; Cœurs Ardents, production et distribution, Cie Polonaise du Film, mise en scène R. Gantkowki, grand drame national polonais à la gloire de l'ar- mée, avec une distribution importante. Jusqu'à la fin du mois de mars, doivent sortir encore les quatre films suivants : Ordynal Michomwski. drame des mœurs, production Femika-Film, mise en scène H, Szaro; Fiacre N° 13, production Imago-Vox, distribution P. A. T., mise en scène M. Czauski; Notre Dame de Ostra Brama, pro- duction S. Xasteter, mise en scène J. No- wina-Przybylski, drame religieux; La Fem- me Diplomatique, production et distribu- tion Tobis-Polski; mise en scène M. Kra- wiez, version polonaise d'une comédie alle- mande, tournée à Varsovie. Trois autres films sont en cours de prises de vues: huit ont déjà été annoncés officiel- lement dont trois siuets à grande envergure. Kosciusko; Prince Joseph Poniatowski; et Halka (d'après l'opéra national polonais de Stanislas Moniuszko). Au total, on prévoit que la production de 1937 doit atteindre au moins 25 films. FILMS ETRANGERS Les statistiques officielles sur l'importa- tion de l'année 1936 n'étant pas encore pu- bliées, on peut seulement constater que dans son ensemble, moins de films furent importés qu'il ne fut possible, d'après le contingent accordé à l'importation cinéma- tographique par le gouvernement polonais. Une régression se fit sentir en ce qui con- cerne le nombre de films américains im- portés. Par contre, les producteurs allemands parvinrent à placer en Pologne plus de films qu'auparavant et en tout cas au-dessus de 30. D'après le nouvel accord commercial polono-allemand, il a été admis que cin- quante films allemands pourraient être im- portés en 1937, sous condition que l'Allema- gne achète, de son côté, un nombre équita- blement important de films polonais. La vo- gue du film autrichien semble diminuer. A l'exception des films de tout premier ordre, les autres ne rapportent plus aussi bien, comme pendant les trois années précéden- tes. Le film anglais reste toujours très rare sur les écrans polonais. Il faut également signaler qu'après une période assez longue ( deux années à peu près) au cours de la- quelle on ne voyait pas du tout en Pologne les films tchécoslovaques, le film Janosik vient d'être présenté au début de cette an- née. FILMS FRANÇAIS Le film français est toujours en régres- sion. En 1936, il y avait seulement 13 films français importés en Pologne, dont le plus grand succès revient certainement au Mayerling. Au cours des premiers mois de 1037, on a présenté les films suivants en langue fran- çaise : Veille d'Armes (distribution Universal). Un Mauvais Gaçon (distribution E. Katz). Don Bosco (distribution Green-Film). Le Grand Amour de Beethoven (distribu- tion Parlo-Film; Avec le Sourire (distribu- tion Parlo-Film) ; Nitchevo (distribution Kesten-Film) ; Chemin de Rio (distribution Green-Film) ; Au Brasier; Haïda-Troïka. Les distributeurs se plaignent généralement des difficultés qu'ils ont de placer ces films, surtout en certaines provinces. VIE CORPORATIVE A l'assemblée générale de l'Association Polonaise des producteurs de films du 14 février 1937, un nouveau Comité fut élu, dont le Président reste toujours M. S. De- kierowski, entouré des membres suivants : Z. Chamiec, M. Krawiez, K. Rochowiez, J. Rosen. L'Association adopta également ses nouveaux statuts, conçus conformément aux nouvelles dispositions légales sur les groupements industriels. André RUSZKOWKI. STATISTIQUE DE LA FREQUENTATION DES CINEMAS AU CANADA Montréal. — D'après les statistiques que vient de publier le gouvernement fédéral canadien, la fréquentation des cinémas et les recettes brutes ont considérablement augmenté au Canada depuis ces dernières années. En 1934 les cinémas canadiens, au nom- bre de 799, avaient enregistré 107.718.000 spectateurs pavants et une recette brute de $ 25.338.100, tandis qu'en 1935, 856 ciné- mas enregistraient 116.976.500 personnes et des recettes de $ 27.173.400, soit une aug- mentation sur l'année précédente de 9 mil- lions 258.500 clients et de $1.535.300. Le prix moyen du billet d'entrée s'est établi à $ 0,232 en 1935, contre $ 0,235 en 1934. D'après les statistiques, les dépenses de cinéma , par habitant , s'établissent à $ 2,48 en 1935, contre $ 2,34 en 1934 et $ 3,77 en 1930. Jean Clavel. rrZTYYYXYYYXXY'ZYZ.TTYXYyn CINE 17 FR R/\PHIE SE, • '««* v ifr *çr Le Cinéma Portugais L'Activité Nationale Lisbonne. — Après le début de l'année, le seul film portugais présenté a été As Très Graças, version espagnole de notre film Bo- cage, présenté il y a quelques semaines, et tournée à notre studio du Lumiar, avec in- terprètes espagnols et sous la direction de notre compatriote Leitào de Barros. Le nouveau film Revoiuçâo de Maio est en cours de terminaison, les travaux de Can- çào da Terra sont entrés dans une nouvelle phase d'activité, et, il y a quelques jours, a été donné le premier tour de manivelle de Maria Papoila, mis en scène par Leitào de Barros, avec Mirita Casimiro et Eduardo Fernandes Junior dans les premiers rôles EXPLOITATIONS DES FILMS FRANÇABS La situation du cinéma français dans le premier trimestre de 1 937 a subi chez nous une légère augmentation. Les parlants fran- çais, présentés jusqu'à présent, ont été les suivants : l'n Mauvais Garçon, Le Vaga- bond bien-cimé, Baccarat. Le Secret de Po- lichinelle, Au Son des Guitares, Prête-moi ia femme, La Souris bleue. Dora Nelson, Pa- ris, Rocambole, On ne roule pas Antoinette Si Le Roi a été le plus grand succès fran- çais de la saison, Le Vagabond bien-aimé, Baccara, Au Son des Guitares ont fait au contraire de bien faibles recettes. José Da Natividade Gaspar. 4 ftPBCiïÉ (&<>N0f&*Ae% ■ *lUt%auvaU\ I « ShMû/m(S>*4); -m** mj. Façade du Rialto de Stockholm où vient d'être projeté Un Mauvais Garçon, avec Danielle Darrieux et Henry Garât. AMERIQUE DU SUD ARGENTINE (De notre correspondant particulier) La présentation publique du Jardin d'Allah, à l'Opéra de Buenos-Aires, nouvelle et luxueuse salle atmosphérique de 2.600 places, a démontré la véritable admiration et sympathie du public, notamment fémi- nin, pour Charles Boyer. L'excellent travail de propagande que permet le talent de nos vedettes se manifeste heureusement chaque jour davantage, dans toute l'Amérique du Sud, qu'il s'agisse de Gaby Morlay, Simone Simon, P. Richard-Willm, Ânnabella, etc.. L'artiste Imperia Argentina, venant de La Havane, se produira ce mois-ci sur plu- sieurs de nos grandes scènes. Son mari, Flo- rian Rey, est en pourparlers avec la maison d'éditions Argentina-Sono-Films pour la réalisation d'un grand film dont Imperio Argentina serait la vedette. Buenos-Aires est d'ailleurs le théâtre d'une grande activité du fait de la présence de nombreuses personnalités cinématographi- ques espagnoles. L'auteur Carlos Arniches y prépare la réalisation de son œuvre: Yo soy Popeije (Je suis Popeye). L'acteur Ernesto Vilches forme une troupe avec les vedettes argentines Alfred Camina et Silvia Parodi, pour la réalisation d'un film. La Bavaria-Films de .Munich doit réaliser en Argentine un grand film historique qui devait primitivement être tourné en Espa- gne : Fuerzas tenebrosas (Aux Mains de l'Inquisition). Tout un état-major technique venant d'Allemagne est attendu ce mois-ci à cet effet. l'n grand film national va être présenté par la S.I.D.E. : Muchachos de la ciudad (Jeunes gens de la ville) réalisé par José Ferreyro, dont le scénario offre une impor- tante évocation documentaire de Buenos- Aires et de sa vie laborieuse. Au cours de l'année 136, 518 films de long métrage ont été présentés en Argen- tine. Cette abondante production se répar- tit comme suit : Par pays d'origine : Etats-Unis, 366 ; Alle- magne, 42 ; Angleterre, 34 ; France, 20 ; Ar- gentine, 18 ; Espagne, 17; Italie, 6 ; Mexi- que, 5 ; Autriche, 4 ; Russie, 1 ; et Egypte, Palestine, Paraguay, Suède, Arménie, res- pectivement avec 1 film. L'organisation la plus importante de pro- duction « Argentina-Sono-Films » (qui dis- tribue également quelques filins français) vient de signer un accord avec MM. Col! et Di Fiori, pour la présentation, au Grand Ciné Monumental, de tous les films argen- tins réalisés par cette Société. Il s'agit de Palermo, avec Nedda Francy et José Gola ; El Pobre Perez. avec Pcpc Arias et Alicia Yignoli ; Cadets de San- Maiiin, avec E. Muino et Elias Alippi; Le Fantôme de Mar-Del-Plata, avec Luis San- drini et Alicia Vignoli; Cabaret, une grande production musicale avec Pepe Arias, et la reine du tango Azucena Maizani; El Cantar de Los Tangos, avec Pepe Arias et Floren- cio Parravicini; Gaucho, avec Camila Qui- roga ; Frégate « Sarmienio » avec Pepe Arias, etc.. Par ailleurs, une quinzaine de firmes édi- trices annoncent un total de 32 films argen- tins pour 1937. COLOMBIE (De notre correspondant particulier.) Bogota. Dans la capitale de la Co- lombie, qui compte 350.000 habitants envi- ron, l'organisation des loisirs est complète- ment différente d'Europe. On vit en famille, au Club, au café... et c'est le «cancan», un spectacle très répandu. La compétition sportive publique capa- ble de réunir — comme à Buenos-Aires, par exemple - - 50.000 spectateurs autour d'un stade, est inconnue à Bogota; les courses de taureaux et le théâtre n'ont lieu que pé- riodiquement; donc, le seul spectacle régu- lier est le cinéma, qui fonctionne tous les jours. Bogota possède 16 salles dont 7 se trou- vent situées sur la « Carrera Za », artère principale de la ville. Les plus belles sont Astral, Apolo, Faenza et Real, qui donnent des films en exclusivité. L'exclusivité dure au maximum sept jours, mais il est rare que le film «tienne» la semaine; en général, il est « relevé » par un autre film nouveau ou par une reprise au bout de 3 ou 4 jours. Ensuite, les films passent dans les salles de quartier de deuxième et troisième catégorie, mais, étant donné que sur ce marché on travaille gé- néralement avec deux copies, il est rare de voir le même programme sur plusieurs ciné- mas à la fois; ils changent de programme tous les jours. En semaine, les salles donnent trois séan- ces : « matinée :> de 15 à 17 heures ; « ves- pertina », de 18 h. à 20 heures, et « noc- turna » de 21 h. à 23 heures. Les dimanches 118 ♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ il y a une séance supplémentaire appelée «matinal» à 11 heures du matin. Les lun- dis, c'est la journée «popular » et l'on pro- gramme des reprises à prix réduits; les sal- ies d'exclusivité affichent à 30 et 40 centa- vos, ce qui représente environ 3-4 francs; les cinémas de quartier perçoivent entre 10 et 20 centavos, soit 1 ou 2 francs, suivant la catégorie de la salle. Les prix sont uniformes pour n'importe quelle place : Astral et Apollo, qui sont les plus chers, appliquent en exclusivité le prix unique de 60 centavos, soit 6 francs environ ; Faenza et Real, 40 à 50 centa- vos. Toutefois, ces salles, bien qu'elles soient les meilleures de la ville, sont infé- rieures à celles de la même catégorie de Marseille, Toulouse ou Bordeaux, par exem- ple. Les programmes sont composés générale- ment d'un grand film et d'un dessin animé ou d'un journal d'actualités, Paramount ou Metrotone. CINE RAPHIt SE Façade de la principale salle de Bogota Le film américain domine le marché, non seulement par sa puissance commerciale, mais encore par sa valeur positive. Dods- glIIIIIIIIIIIIIIIIIIII^ worth a été le plus gros succès de ces der- niers temps, suivi de Romeo et Juliette et de Gai] Bandolero. Les films européens jouissent d'un certain prestige auprès de l'élite, mais ils sont ra- res. En janvier et février, l'on n'a exploité ici qu'un film anglais et un allemand, qui sont passés presque inaperçus, et trois films français : la version anglaise de La Vie Pa- risienne, L'Enfant du Carnaval et Kœnigs- mark; ce dernier a « tenu » la semaine au Real, ce qui est un exploit, où il a été très bien accueilli; maintenant, il continue une remarquable carrière dans les quartiers. On voit également des films mexicains, mais ils sont vraiment mauvais à tous les points de vue. Il y a donc encore de la place pour le bon film étranger; nous en examinerons les possibilités dans un prochain article. Louis Vicens. Roumanie Le Film français gagne du Terrain (De notre correspondant particulier.) Bucarest. — La majeure partie de la sai- son principale terminée, il convient de jeter un coup d'œil en arrière sur le marché rou- main, en tant qu'il a trait au film français. Le débouché roumain n'était pas, en effet, particulièrement accueillant pour les pro- ductions françaises, en ce qui concerne le nombre de films importés de France. Sur un nombre total d'environ 320 films impor- tés par an, seulement 15-25 films ont été de provenance française, alors que les Amé- ricains en comptaient environ 150 et les Allemands environ 60 films par an. Pays essentiellement importateur — puis- qu'elle ne possède, encore aujourd'hui, au- cun plateau pour la réalisation de films à long métrage - - la Roumanie a importé la moitié de ce dont elle avait besoin des Etats-Unis, alors que seulement une infime partie de son commerce la reliait à la France. Cette situation ne pouvait naturel- lement pas durer, puisque tout le monde sait que le pays roumain garde et nourrit d'innombrables affinités spirituelles avec la France, pays ami et grand allié. Ces derniers temps devaient donc nécessairement prou- ver que la diffusion du film français en Roumanie — auprès d'un public qui ma- nifeste toute compréhension pour les œu- vres de la culture française - - est chose plus facile. Il n'y faudrait qu'une adminis- tration plus habile des valeurs françaises et... une saine propagande commerciale bien mieux soutenue qu'elle ne l'était jusqu'à présent. Espérons donc que les milieux intéressés de la production française com- prendront désormais l'importance du mar- ché roumain et lui assureront une plus grande attention. Parmi les 225 films présentés en Rouma- nie de janvier à décembre 1936, le nombre de 36 films français a été projeté sur les écrans de notre pays, dont seulement 7 ont été tournés hors de France. Rien que ce chiffre accuse une montée du nombre de films importés, il est - - naturellement — bien loin d'être particulièrement imposant, mais il est permis de se consoler du fait indéniable que ce furent exactement ces quelques films français qui ont réalisé les plus grandes recettes entre toutes. Parmi leurs concurrents, une dizaine de filins au plus ont donné des recettes satisfaisantes. Par contre — si réduit que soit le nombre de films français « sortis » sur ce marché, la recette moyenne de ceux-ci est absolu- ment supérieure à celle des productions d'autres provenances. Mayerling, Tarass-Boulba, Veille d'Armes, Deuxième Bureau, Club de Femmes, Nit- chevo, La Porte du Large et surtout — der- nièrement - cet admirable Beethoven de Baur ont réalisé les recettes maxima de la saison. Mais les autres films français pré- sentés chez nous : La Tentation, Le Roman d'un Spahi, Les Bateliers de la Volga, Le Grand Refrain, Le Vagabond bien-aimé, Les Grands, L'Argent, Les Loups entre eux, Samson, Le Roman d'un jeune homme pau- vre, La Vie Parisienne, Remous, pouvaient également enregistrer des résultats sou- riants. Les vedettes les plus appréciées ici sont, à l'heure présente : Danielle Darrieux, Annabella, Mme Chantai, Gaby Morlay, Harry Baur, Charles Boyer, Victor Fran- cen, Maurice Chevalier. Mais l'émouvante figure que Mlle Jeanne Boitel campait dans Remous — encore qu'un peu tard présenté chez nous — avait valu de très nombreuses sympathies à la belle artiste qu'elle est. Les maisons qui — même en luttant avec les rigueurs du contingentement introduit depuis des années et qui, en pratique, frappe de façon particulière l'importation des films français - - sont les suivantes : Pathé-Natan, Jean Davidescu, Wandermax- Films, Royal-Film, Uniunea Cinematogra- fica Romana, Sti-Film et Critérion-Film de Bucarest et Filmcentrala de Timisoara, qui mènent la lutte dans une situation où le film américain et le film allemand sont, de la part du gouvernement officiel, visible- ment favorisés. * * * Bucarest. - - Sur les écrans de Bucarest passent actuellement quelques bons films français dont il convient de noter le suc- cès. La Gondole aux Chimères a eu une belle exclusivité. Signalons également la remarquable carrière de Dédé qui consa- cre une fois de plus la renommée de la séduisante artiste qu'est Danielle Darrieux. * * * Cependant les recettes des salles de pre- mière vision restent encore loin d'être sa- tisfaisantes. A l'exception de quelques films matériellement plus heureux — dont plu- tôt quelques sujets anglo-saxons — la ma- jeure partie des grandes salles d'exclusivité de Bucarest ne réalise actuellement pas même la moitié des recettes enregistrées à la même époque de l'année passée. Bu- carest, la métropole la plus rapidement construite du monde ne peut pas suppor- ter le nombre excessif des salles de specta- cle. En attendant voici le nouveau « Car- ton », salle d'une formule tout à fait nou- velle, qui annonce sa prochaine ouverture au coeur même de la capitale. * * * Ce qui reste une plaie à longue échéance du métier, c'est la façon terrible dont sont actuellement taxés les spectacles. L'Etat perçoit en effet pas moins que 20 pour cent sur les tickets d'entrée les plus chers, ce qui signifie pratiquement une charge d'en- viron 30 à 32 pour cent "en faveur de la fiscalité. Cette situation injuste est la source principale de l'amertume dont se plaignent les exploitants. Tout le monde est d'accord à n'y voir que le seul obstacle d'un sain et logique développement, que — par ailleurs — ce beau pays pourrait facilement assu- rer au Cinéma en général et à l'exploitation en particulier. Ce qui manque au métier, c'est tout d'abord l'unité corporative, qui — à ses débuts encore du côté distribu- teurs — n'existe absolument d'aucune fa- çon pour les salles d'exploitation. Mais il est question de constituer la Chambre Cor- porative du Cinéma. * * * Le public était heureux de saluer, tout dernièrement, le passage à Bucarest de Georges Milton — le très sympathique Bou- boule — dont les amitiés sont déjà de vieil- le date en ce pays: il y venait pour faire les honneurs de son film Jérôme Perreau à la scène du cinéma Vox. L'exemple de Milton serait à suivre. Les étoiles du ciné- ma allemand -- dont Joseph Schmidt, Mar- tha Eggerth, Petrovitch, Anny Ondra, Hans Moser pour n'en citer que quelques-unes — faisaient déjà le pèlerinage des Balkans. Aurons-nous cependant la chance d'y voir arriver un Baur ou un Chevalier, que le public de Bucarest recevra, certes, avec non moins d'enthousiasme? Ladislas Weinerih. LES PERLES DE LA COURONNE Histoire Merveilleuse de Sept Perles Fines mmm / Lu, \f^auLf^^f^ J4MMW^^^ f LES PERLES DE LA COURONNE HENRY VIII LYNN HARDING « La Grande-Bretagne est un pays que les scandales peuvent secouer comme le vent secoue un arbre, pendant quelques secondes ; mais quant à le déraciner, jamais ! Il peut aller de droite à gaucne... puis revenir de gaucne à droite... mais plus le vent l'incline à gauche, plus vite il revient vers la droite. Et quant à perdre son équilibre, ça jamais ! » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES riLMS LES PERLES DE LA COURONNE FRANÇOIS I ER SACHA GUITRY « La France, elle, n'est pas un arbre : Elle ressemble à ce ballon. Elle est légère, elle est fantasque, Elle s'échappe de vos mains Et vous la voyez qui s'envole Alors que, justement, vous croyiez la tenir. Ne vous effrayez pas quand elle touche au sol, C'est toujours pour mieux rebondir. » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES JX&S LES PERLES DE LA COURONNE ERMETE ZACCONI CLÉMENT VII (à Catherine de Médicis) « Tu seras reine peut-être un jour. Je veux que tu sois la plus instruite, la mieux éduquée des Princesses d'Europe. Qu'on lui apprenne le français et tout de suite aussi l'anglais, car si l'on veut bien gouverner la France, il faut comprendre bien l'anglais ! » FILMS HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES LES PERLES DE LA COURONNE HENRY IV fflBL^ J AIME SIMON GIRARD « J'arrache donc ces trois plumes... Et je les place ainsi, sur mon casque de fer... Je pense au brouillard... à la brume... Or, voyez-vous, ce blanc panache de fumée, Plumes d'autruche ou bien de cygne, Sur le casque de votre amant, Sera pour son armée, Le meilleur signe, A mon avis, de ralliement ! » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES JX&S LES PERLES DE LA COURONNE MARIE STUAR1 JACQUELINE DELUBAC « Je n'ai repris ma place sur le trône d'Ecosse que pour faire prévaloir mes droits à la couronne d'Angleterre. Il plait à certains de penser que cette lutte est inégale entre la reine Elisabeth et moi. Il ne me déplait pas qu'elle soit inégale. » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES LES PERLES DE LA COURONNE 2Ê^^ ELISABETH REINE D'ANGLETERRE YVETTE PIENNE « La Reine d'Ecosse me demande à présent mon appui ! Je ne puis vraiment pas le lui refuser ! Elle va voir comment j'accueille une voisine, lorsque cette voisine est reine ! Oui je veux qu'elle ait une armée..., sous mes ordres ! » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES Tdfc LES PERLES DE LA COURONNE SIMONE RENANT LA DUBARRY (montrant la Perle) « Le Roi m'en a fait don, ce soif, pour mes étrennes. Henry IV l'avait donnée à sa maîtresse. Gabrielle, en mourant, l'a léguée à la Reine. Et depuis lors, faisant ce va-et-vient sans cesse, Allant de l'une à l'autre, Elle passa des mains des reines dans les nôtres ! » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES LES PERLES DE LA COURONNE BONAPARTE |H (à Joséphine de Beauharnais) JEAN-LOUIS BARRAULT « Depuis une heure, je vous témoigne le sentiment qui vient de naître en moi. Vous le lisez dans mon regard, et pourtant, sans respect pour un général qui n'a que vingt-sept ans, vous vous moquez de mes cheveux, de ma maigreur et de la pauvreté de l'uniforme que je porte ! Vous devriez rougir de honte !.. Méchante... et si jolie ! » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES rcGrs LES PERLES DE LA COURONNE EMILE DRAIN NAPOLÉON I ER « J'ai voulu revoir une dernière fois Fontainebleau, mais j'aurais dû m'en abstenir... Ah ! pourquoi ne m'a-t-on pas laissé mourir cette nuit ? Ce poison que j'avais absorbé faisait déjà son œuvre... Abandonné, trahi, vaincu - je prends la vie en horreur... » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES FILMS LES PERLES DE LA COURONNE NAPOLÉON III SACHA GUITRY « Le 17 Juin 1815, à cette place même, l'Empereur fit à sa mère ses adieux. J'étais présent. Je me revois. Il questionna la Reine Hortense à mon sujet : il s'inquié- tait de savoir si j'étais intelligent... Cette question sera toujours posée à mon égard et elle ne sera jamais résolue !.. » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES TX&S LES PERLES DE LA COURONNE LES COULISSES DE L'OPÉRA « ...Cette négresse Vieille, malade et malheureuse Venait la perle merveilleuse Au Seigneur espagnol Don Pedro Ximenes... Et le soir même, à l'Opéra, Le Seigneur Don Pedro la remettait joyeux A certain petit rat Dont il aimait les sens, les jambes et les yeux.. HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES LES PERLES DE LA COURONNE L'INDUSTRIEL DU MIDI RAIMU « Ah ! les femmes ! les femmes ! quel mal je vais en dire jusqu'au jour, prochain j'espère, ou j'en rencontrerai une qui me fera oublier les misères que toutes les autres m'auront faites... » HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SEPT PERLES FINES TdGk Les Perles de la Couronne Histoire Merveilleuse de Sept Perles Fines Film de Sacha Guitry Porté à l'écran par SACHA GUITRY et CHRISTIAN JAQUE avec la collaboration de JULES KRUGER Musique de JEAN FRANCAIX Directeur de Production SERGE SANDBERG - ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIÏM FR 135 R/VPniF EXXXYXXXYYXXXXXXXXTTXIX3 SE Pierre O'Connell nous parle de Regina-Films Six Films importants seront réalisés A-l-on besoin de présenter Pierre O'Con- nell, qui fut le promoteur de tant de film* français, qui fut un des collaborateurs de la première heure d'Alexandre Kamenka à Albatros, et à qui l'on doit les grands succès que furent Monts en Flammes, Da- vid Golder, La Bataille. Au sujet de Pierre O'Connell une méprise sur sa nationalité s'est trop longtemps insi- nuée dans le cinéma. Il faut faire justice des bobards même les plus longs : Pierre O'Connell est Français, non pas par natura- lisation, mais par naissance. Un long séjoui en Russie lui a donné sa connaissance du i usse et ce léger accent, mais notre com patriote Pierre O'Connell peut, mieux que quiconque, se dire : producteur français Voilà qui est dit, je l'espère, une fois pour toutes. Pierre O'Connell a un important travail de producteur à accomplir aux films Régina qui n'annoncent pas moins de six films fran- çais à réaliser en 1937. Le premier de ces six films est Une Femme sans importance que Jean Choux a mis en scène d'après Oscar Wilde, et qui vient d'être terminé et de faire une brillante exclusivité au Marignan. Viendront fort régulièrement, d'abord Mademoiselle Ma Mère, de Louis Verneuil, film que tournera Henri Decoin et auquel Jean Boyer apportera sa collaboration. C'est Danielle Darrieux qui jouera le premier rôle féminin de cette comédie. Ensuite, ce sera La Dame de Malaeea, de Francis de Crois- set, réalisation de Marc Allégret, interpré- tation d'Edwige Feuillère et Pierre Richard- Willm. Régina mettra ensuite en chantier French Cancan, d'après Valentin le Désossé, la spi- rituelle pièce de Claude-André Puget, où apparaîtra à nouveau la ravissante Danielle Darrieux. Et je ne puis enfin que donner les titres des deux films qui termineront cette tranche de six films français: La Loge impériale, sur un scénario original, et Pré- ludes. Os six films seront tournés aux studios Tobis d'Epinay, au cours de l'année. Nous sommes heureux de voir qu'une mai- son française n'hésite pas à entreprendre un programme de six films qui seront tous de M. Pierre O'CONNELL grande et belle qualité, et dont certains auront un devis atteignant 8 millions pour deux versions (allemande, française), en même temps que nous nous félicitons de voir se rouvrir pour une production régu- lière les studios Tobis d'Epinay, belle ma- chine à faire du bon film. Tourjansky tourne "Le Mensonge de Nina Petrovna A Joinville, Tourjansky, le metteur en scè- ne de L'Ordonnance et (les Yeux Noirs vient de commencer les prises de vues du Men- songe de Nina Petrovna dont l'ambiance évoque tour à tour Saint-Pétersbourg et la Vienne Impériale. Fernand Gravey qui vient de connaître un succès triomphal en Amérique dans The King And The Chorus Girl et ne tournera que ce film durant son séjour à Paris, en est le principal interprète avec Isa Miranda qui partira elle-même dès juillet pour Hol- lywood où elle est engagée. La distribution réunit encore les noms d'Aimé Clariond, secrétaire de la Comédie Française, Roland Toutain, Raymond dalle. Mené Dary et de Mmes Paillette Dubost, dont c'est la rentrée à l'écran, et Gabrielle Dorziat. N'oublions pas enfin une ingénue qui tourne pour la première fois et qui se- rait une révélation, Annie Vernay. Les dialogues sont d'Henri Jeanson et la musique de Lévine et Hajos. Enfin les exté- rieurs seront tournés le mois prochain dans les plus beaux sites du Tyrol. La collaboration technique est ainsi com- posée : Prises de vues Mundwiller, assisté de Charlie Bauer, décors de Guy de Gastyne d'après des maquettes de Pimenoff, costu- mes d'Annenkoffj ingénieur du son Archim- baud, et directeur de production Max Bron- ner. Nul doute (jue Solar-Film ne soit magnifi- quement récompensée d'un tel effort. Pierre Blanchar qui fait une excellente création dans L'Homme de nulle part que Pierre Chenal a tourné en Italie d'après l'oeuvre de Luigi Pirandello Feu Mathias Pascal. Directeur de Production Ch. Stengel. Au Tribunal pour Enfants Danielle Darrieux pleurait... L'autre jour, au Tribunal pour Enfants, Danielle Darrieux. immobile, pâle, défaite, assistait au défilé tragique des gosses que • l'on jugeait: des vagabonds, des jeunes gre- dins, des prostituées de seize ans, de malheu- reuses petites loques, jouets du Destin. Elle pleurait parce qu'elle plaignait ces filles perdues qui fixaient sur elle des yeux désespérés. Elle était venue pour étudier, pour voir de près ce coin de la misère humaine et, (oui4 de suite, bouleversée, elle avait oublié, ragé de sa mémoire, le rôle qu'elle devait jouer dans Abus de Confiance, de Pierre Wolff. Le bec ouvert, comme un oiseau tombé du nid, elle semblent demander du secours. La salle était vide, deux vieilles dames pre- naient des notes. Pierre Wolff. qui l'accompagnait, l'enten- dit murmurer : — Quelle misère! Ce ne fut que dans la rue, sous une pluie battante, qu'elle se souvint du crime mons- trueux qu'elle allait commettre dans Abus de Confiance. Un vol? Non. Danielle Darrieux, Valentine Tessicr, Charles Yanel... et tant d'autres feront re- vivre^ sur l'écran, celte histoire douloureuse et vraie. Tons les rôles, même secondaires, seront joués par des artistes connus. Pierre Wolff tient à faire un grand film et... il réussira. 136 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ FR RAPHIE CXXIIITTXXTTTTTTTTTTTTTl SE La naissance d'une merveilleuse histoire LES PERLES DE LA COURONNE JAMAIS aucun réalisateur n'avait osé entrepren- dre une tentative aussi difficile, aussi com- plexe; jamais, de mémoire de cinéaste, on n'a- vait vu au cours d'un même film une telle diver- sité de décors, de costumes, d'interprètes. C'est par G. TURQUAN que cette histoire merveilleuse des Sept Perles fines, commence en 1518, se déploie à travers quatre siècles pour aboutir en pleine époque mo- derne, à bord du plus grand paquebot du mon- de : Normandie. Ce film nous montrera au pas- sage les plus célèbres souverains de France et d'Angleterre environnés de leurs femmes, leurs enfants, leurs maîtresses et leurs favoris; il nous fera voir la Cour pontificale du Vatican et le Pape Clément VII nous transportera à Lon- dres, à Rome, à Burgos, en Chine, en Afrique. Les Perles de la Couronne ne sera pas à pro- prement parler un film historique, mais un défilé de grands personnages de toutes les époques, une vue d'ensemble sur les principaux événements des siècles passés, sur les années insouciantes qui ont précédé la grande guerre, sur les jours pré- sents. Pour mener à bien une semblable entreprise, Sacha Guitry, qui a imag né le scénario du film, s'est entouré des meilleurs collaborateurs. Il par- tage les responsabilités de la mise en scène avec Christian-Jaque, qui est assisté de Caron, tan- dis que les prises de vues sont photographiées par le maître opérateur Kruger. La direction de cette production est assurée par Serge Sandberg. A côté de ces techniciens, il en est d'autres qui trava lient dans l'ombre, en profondeur, et préparent le cadre, l'ambiance des différentes époques effleurées, je veux parler des décora- teurs, ensembliers, dessinateurs, costumiers, ma- quilleurs, etc.. Raimu, silhouette bien moderne des Perles de la Couronne. LE DECORATEUR ET L'ENSEMBLIER Périer, assisté de son ancien élève René Renoux devenu aujourd'hui son collaborateur, a dessiné, préparé et étudié les 90 décors néces- saires à la réalisation des Perles de la Couronne. De nombreux livres, photos, images, docu- ments de toutes sortes, ont inspiré son travail. Au hasard, il sort de ses cartons pour me les mon- trer, différentes maquettes: une chambre de la Renaissance italienne, au lourd plafond cloison- né; une galerie du Vatican; des salles anglaises aux fenêtres gothiques ornées de vitraux; une étroite ruelle de Londres au XVIe siècle; l'appar- tement de la reine d'Abyssinie à la même épo- que; la tente d'Henri IV. Périer me fait ensuite admirer l'important décor dans lequel Sacha Guitry, personnifiant François I"\ tournera dans quelques instants. Vaste appartement royal, cheminée de pierre à hotte, sur laquelle figurent les armes de la mai- son de France, lambris fouillés d'abondantes sculptures, étroites fenêtres Renaissance. Il a cherché, m'explique-t-il, à interpréter plu- Yvette Pienne dans le rôle , d'Elisabeth d'Angleterre et le paquebot « Normandie». Deux vedettes symbolisant deux épo- ques, réunies dans un mêmefilm. rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi cine FB RAPHIE SE 137 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ tôt qu'à reconstituer. De chaque époque, de cha- que pays, il a extrait l'esprit, en soulignant le? détails typiques, en affirmant l'impression reçue afin de la communiquer aux spectateurs. Pour ce faire, il a exagéré à dessein la simplicité ou la complication des détails, forcé certaines propor- tions en évitant, toutefois, de le laisser deviner. Pour meubler, tapisser, orner de bibelots tous ces décors, Germain, l'ensemblier, a travaillé en étroite collaboration avec les décorateurs. Il lui a fallu mettre à contribution les antiquaires, fouil- ler les brocanteurs, chercher un à un les meubles et les bibelots, se documenter dans les musées, en Angleterre, à Rome. De superbes pièces ancien- nes, des tapisseries authentiques, des meubles ra- res, des bibelots de prix, des tentures d'époque, ornent les principaux décors ; rien n'a été négligé pour renforcer l'impression des diverses périodes que traverse le scénario. LE DESSINATEUR DE COSTUMES ET LE COSTUMIER Sollicité de tous côtés, questionné par les in- terprètes, le régisseur, les habilleuses, voici, près des loges des artistes, le dessinateur des costu- mes, G. K. Benda. Il est accompagné de Muel- le, le costumier qui a exécuté, d'après ses ma- quettes, les somptueuses toilettes que je peux ad- mirer. Les enfants de France sont là, attendant d'être appelés sur le plateau; François II, Char- les IX et Henri III, portent des costumes où al- ternent broderies, velours et brocarts, inspirés de portraits authentiques. J. K. Benda a utilisé, pour établir ses dessins, d'une part sa documentation personnelle très im- portante, d'autre part, de nombreuses reproduc- tions de tableaux et de gravures. Il a puisé dans nos musées, à la National Gallery de Londres et dans les collections allemandes. Les costumes d'Henri VIII et d'Anne de Boleyn sont inspirés de tableaux d'Holbein, de minatures qui se trouvent à Windsor. Les toilettes de François I" et de Catherine de Médias sont empruntées à Clouet et au Titien ; à Clouet, également, les ro- bes de Marie Stuart, ainsi qu'à Jean Zurbaro. Les habits du Pape Clément ont été dessinés d'après des documents florentins; les vêtements de l'Impératrice Eugénie selon les toiles de Win- terhalter ; les robes d'Elisabeth d'Angleterre, d'après un tableau qui se trouve à Berlin, et d'a- près une œuvre d'auteur inconnu de la National Gallery. « J'ai, me dit J. K. Benda, traduit chaque époque, en proportionnant mes modèles à la taille de chaque interprète. J'ai voulu éviter toute mo- dernisation, ne pas esquiver ce que chaque règne Aimé Simon Girard, moderne Vert-Galant. Paré de somptueux vêtements, Lyn Harding, personnifie le truculent Henri VIII. avait de plus typique, mais, au contraire, le sou- ligner. J'ai tenu à ce que tous les artistes por- tent les dessous appropriés à leurs costumes; cette structure est indispensable; c'est elle, à mon avis, qui donne l'allure, la silhouette, le ca- chet d'une époque. J'ai, de plus, dessiné moi- même les souliers, les bijoux, les armes et tous les accessoires. « Pour habiller les 50 premiers rôles, les 200 seconds rôles, les 1.500 figurants, le costumier Muelle a travaillé sans répit depuis le début du film. Il refait des étoffes, brode, applique, dé- coupe, afin de rendre l'impression exacte de tis- sus devenus introuvables. Chaque étoffe, chaque coloris est étudié à un écran jaune spécial per- mettant de vérifier ses qualités photogéniques; les costumes sont essayés, retouchés, parfaitement mis au point. L'infortunée Marie Stuart, qu'incarne Jacqueline Delubac, porte une des plus jolies toilettes exécutées par Muelle pour ce film. LE MAQUILLEUR ET LE COIFFEUR Chakatouny, l'ancien artiste russe, aujour- d'hui spécialisé dans le maquillage, excelle à crér des ressemblances, à modeler dans la chair, grâce à d'invraisemblables artifices. Je le trouve environné de documents; il travaille en collabo- ration avec Benda, et avec le posticheur Geor- Une saisissante ressemblance, J.-L. Barrault en Bonaparte. 138 tXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Une chambre de la Renaissance Italienne Une sa''e du Vatican L ^H*B •a- m'/^^l^K^Sâ ^■K i ' -*■* 3^K ■ .> Em^* r K V* > i ;- .i j£f .: flj Jâfl I^^^HHBhI^^I^^H Reconstitution vivante, d'après les portraits de l'époque, de la Reine Elisabeth. ges Bouban ; ce dernier achève, par des coiffures, des perruques, des voiles et des diadèmes, ces vivantes reconstitutions. Certaines ressemblances sont saisissantes : Henri VIII, François I", Bonaparte, etc.. Deux maquillages, particulièrement délicats, ont fait successivement de l'artiste anglaise Yvette Pienne, une Elisabeth d'Angleterre à l'apogée de sa gloire et une Queen Victoria à l'automne de sa vie. Voici quelques procédés curieux employés pour ces maquillages. Dans les deux cas il s'agis- sait d'allonger le front de l'artiste, opération particulièrement difficile. Chakatouny y est par- venu en dissimulant les cheveux à l'aide d'un Deux maquettes dessinées par Périer pour l'édification des décors. faux crâne placé sous la perruque. Ceci raccordé au front par une sorte de mastic, recouvert d'une mince pellicule de peau de poisson, en- duite de collodion, puis glacée avant le maquil- lage définitif. Rien que ce premier travail préparatoire durait deux heures quarante ; il fallait ensuite modeler le nez, dessi- ner le galbe de la physionomie à l'aide des crayons et du pinceau, modifier le regard. Pour la figure de la reine Victoria, le double men- ton et les bajoues étaient faites à l'aide de fines pellicules de caoutchouc, gonflées d'air et re- couvertes de collodion ; les rides du double men- ton étaient obtenues à l'aide d'une colle spéciale rapprochant la peau par endroits. Au studio, il faut parfois souffrir pour ne plus être belle ; pe- tit supplice pour l'interprète, mais résultat prodi- gieux pour l'artiste maquilleur. Voilà résumés bien des efforts, bien des tra- La monumentale cheminée qui orne l'appartement de François l"'. La belle Gabrielle a emprunté les traits de la jolie Germaine Aussey. vaux, comprenant une infinité de détails dont l'importance e:t capitale dans l'ensemble d'un film. Cette recherche, ces soins viendront soutenir le talent de grands interprètes en tête desquels s'inscrivent Sacha Guitry et Jacqueline Delubac. Le choix des artistes, célèbres ou inconnus, fait un à un par Sacha Guitry lui-même, contribue- ront de plus à donner aux Perles de la Couronne ce fini parfait, cette homogénéité sans lesquels il n'est pas de grand film. C. Turquan. MUELLE 59, FAUBOURG POISSONNIÈRE Téléphone : PRO 51-09 PARIS LE COSTUMIER DE : KERMESSE HÉROÏQUE - AVENTURE A PARIS VOUS N'AVEZ RIEN A DÉCLARER YOSHIVARA - LES DÉGOURDIS DE LA 11»* EXÉCUTE TOUS LES COSTUMES DES PERLES DE LA COURONNE gra Y fil M présente FERNANDEL d ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ "" k \ 0TX- I Le village Marcelin, reconstruit par Marcel Pagnol Treille. Imaginez un vaste cirque de montagnes rocailleux, magnifiquement semé de quelques pins maritimes et fermé au Nord par un haut promontoire s'avançant en forme de proue sur la vallée. C'est sur ce haut plateau (dénommé Marce- lin) que Pagnol décida de construire le village en ruines de Regain. Pendant près de trois mois quatre-vingts ouvriers de toutes spécialités travail- lèrent là, amenant à l'aide de treuils puissants les matériaux de la vallée, construisant le village avec ses rues en arcades, ses maisons, son église à campanile, son four communal, sa forge. Depuis l'énorme décor du Faubourg Saint- Antoine que Natan avait fait édifier près d'An- tibes pour Les Misérables, on n'avait réalisé une telle construction pour le cinéma. Encore le décor des Misérables n'était-il qu'un décor de plein air, en bois et en carton, tandis que le décor de Pagnol est une vraie construction en bonne pierre, une construction dont on peut faire le tour et qui aura la durée de la matière. LA RÉALISATION C'est au début de février que Marcel Pagnol put donner le premier tour de manivelle de son nouveau film, qu'il décidait d'intituler Arsule. du nom de l'héroïne, personnifiée par Orane Demazis. Pagnol avait fait appel pour le seconder dans cette réalisation écrasante et diriger la mise en scène, à l'un de nos plus sympathiques et cons- ciencieux réalisateurs, Roger Goupilhères. La prise de vues était confiée au maître opé- rateur Willy et le son à Lecocq. Une distribution de grand style put être réu- nie assurant déjà au film un maximum de chances. Le rôle du rémouleur, si pittoresque et si pa- thétique à la fois était dévolu à Fernandel, qui ne manquera pas de retrouver là son triomphe d'Angèle. Panturle, le principal héros du roman, c'est Gabriel Gabrio et Arsule, sa compagne, c'est Orane Demazis. Robert Le Vigan campe le type du brigadier, Delmont, celui du vieux Gaubert, le forgeron qui n'abdique pas, Blavette, celui du fils Gau- bert. Le rôle de Belline, la femme du précé- dent, c'est Milly Mathis. Chaque type est solidement campé, à l'em- porte-pièce, comme les types mêmes créés par le génie de Jean Giono. On comprend qu'un tel film s'éclaire de toute la lumière d'un plein ciel et que le décor inté- rieur n'y constitue qu'une exception. Aussi, la plupart des scènes d' Arsule ont-elles été tournées en extérieur, sur le haut plateau et dans les en- virons immédiats de Marcelin. Les décors intérieurs, décors exclusivement rustiques et pittoresques, ont été réalisés dans le studio que Marcel Pagnol possède impasse des Peupliers, dans le quartier du Prado de Mar- seille, où ont été entièrement tournés les nom- breux intérieurs de César. Un principe a dominé la réalisation du film. Tout ce qui pouvait être tourné sur place, dans l'ambiance du village reconstitué, l'a été. C'est ainsi que les scènes importantes de la forge de Gaubert ont été réalisées là haut, dans l'air pur, la lumière et le vent du plateau. Et que d'ad- mirables passages par les rues tortueuses du vieux village, dont les échappées en meurtrières sur la vallée jouaient à chaque pas d'incompara- bles contrastes d'ombre et de lumière ! MARCEL PAGNOL ME DIT Respecté et aimé de tous, apprécié des moin- dres de ses collaborateurs, par sa gentillesse et par sa bonne humeur constante, Marcel Pagnol est arrivé à former un esprit d'équipe dont la réalisation du film comme sa préparation, a lar- gement profité. 144 rrTTXYTXxxTXXx: CINE FR R^PHIE CXXXTJ :xjcctxxxxxxx: Vous avez vu tout le monde à l'œuvre, me dit-il, entre deux séances de travail. Cette solidarité est, je le crois, plus que jamais indis- pensable à la bonne réu:site d'un grand film comme celui-là. Et ceux qui ont préparé le film ont droit aux mêmes éloges que ceux qui l'ont réalisé. — Quel est, à votre avis, le principal avantage du décor recons- titué ? — Celui de gagner du temps pendant la période qui précisément, est la plus onéreure pour un producteur, la période de la réalisation. Je pouvais, en trois jours, trouver un village qui eut répondu à peu près aux exigences du scénario, mais j'aurais mis trois mois et davantage à tour- ner le film, parce que le village eut été éloigné de notre base, parce que j'aurais nécessairement rencontré des difficultés d'exposition et d'éclairage, parce que j'aurais été incommodé par les habitants et les curieux, etc, etc.. Avec le principe du décor reconstitué, j'ai mis trois mois — un peu moins — à édifier mon décor principal, mais j'aurai tourné le film en deux mois. Finalement, j'aurai économisé plus de quatre semaines de réalisation et travaillé dans des conditions de confort, de sécurité, de tranquillité très supérieures. Dans la production, ce n'est pas le temps total qui compte, mais seulement le temps de la réalisation. Et une longue préparation se chiffre toujours par une économie d'argent. — Quand pensez-vous terminer le film? — Fin mars. Le film est monté au fur et à mesure. Mais la mise au point, la synchronisation musxale et sonore, seront minutieuses et assez longues. Je ne montrerai le film que fin prêt. UNE SCÈNE DU FILM Chaque soir, Marcel Pagnol, ses collaborateurs techniques et ses interprètes descendent des hauteurs de Marcelin où ils ont oeuvré tout le jour et se réunissent dans la petite salle de projection de l'impasse des Peupliers pour visionner les positifs des scènes tournées la veille. Sur l'aimable invitation de Pagnol, j'ai pu voir ainsi à l'écran, une très belle scène. Le vieux forgeron Gaubert qui s'est acharné à maintenir l'activité du village et est resté le dernier sur la brèche, a dû abdiquer comme les autres. Il est parti portant son enclume sur ses vieilles et frêles épaules et le voilà chez son fils, l'employé de chemin de fer. Il est le père. L'employé le reçoit avec une déférente attention, et le reçoit à souper, à sa table. — Une bonne soupe comme cela, bien sûr, dit le vieux en savou- rant le contenu de son assiette, il y a longtemps que je n'en ai pas mangé. On reconstruit l'église de Marcelin Une vue pittoresque de Marcelin Mais la bru fait quelques réflexions désobligeantes, prétendant que les vieux « ça dérange toujours », ce qui provoque le juste ressenti- ment de l'employé. Il tend à sa femme d'un geste justicier la bouteille de vin : — Va servir le père et fais-lui des excuses ! La scène est menée de main de maître, avec une sobriété d'attitudes, une vérité impressionnante. Delmont joue le vieux forgeron en grand altiste. Blavette et Milly Mathis interprètent le jeune couple sans faux éclat, dans la note juste et le vrai mouvement de la nature. A Marcelin, j'ai vu tourner Fernandel, Orane Demazis, Le Vigan et Gabriel Gabrio. Quatuor incomparable, dont nous devons attendre les plus profondes émotions. J'ai vu aussi la lumière, la grande lumière du ciel de Provence, pénétrer le décor, s'insinuer dans les humbles demeu- res délabrées, chauffer les pierres et ruisseler par les murs désertés. La lumière, dans Arsule, joue un rôle, le grand rôle moralisateur et rénovateur que lui attribua Jean Giono en écrivant son livre, un livre de foi dans les destinées de la terre, un livre bon comme la nature, bon comme l'amour et comme le pain. Grâce à Marcel Pagnol, nous revivons à l'écran toutes les émo- tions du chef-d'œuvre littéraire, décuplées par l'image vivante et mou- vante, par la musique immense de la vie. A côté de tant de films factices et frelatés, nous sentons déjà tout ce qu'une production comme Arsule apportera à l'art cinématographique d'air pur, de confiance optimiste et de saine moralité. Edmond Epûrdaud. Hi m ••f** -«s- ^ V 'Jafr i/- ^scî / V ^ *>,- ■ /> W- N /"""") «C: , t K. ^ - r etàûûtii e/& U/tâ?in6 a sue?".. . TELLE EST L'AMBIANCE FEBNAND GRAVEY ISA HIRÂNDA DANS LAQUELLE SE DÉROULE MENSONGE DE NINA FETROVNA UN FILM DE V. TOURJANSKY DIALOGUES D'HENRI JEAN SON MUSIQUE DE LEVINE ET HAJOS AVEC PAULETTE DUBOST GÀBRIELLE DORZIAT RAYMOND GALLE RENÉ DARY ANNIE VERNAY ROGER LEGRIS PAUL OLIVIER JEAN ROUSSELIÈRE AVEC ROLAND TOUTAIN ET AIMÉCLARIOND SOCIÉTAIRE DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE PRISES DE VUES DE CURT COURANT DÉCORS DE PIMENOFF ET DE GASTYNE COSTUMES D'ANNENKOFF F=l LA/VS 78, CHAMPS-ELYSÉES PARIS (8) - BALZAC 17-77 rTTTTIIIXTIIIIÏXXXXXXXXJ CINE 149 FR RAPftlE SE I Importance of Cinéma Art and Technique at the Paris Exhibition Spécial présentations of the most récent and the best films of ail countries Below, our readers will find full détails of the important activity of the Cinéma, at the International Exhi- bition which is to be opened, in Paris, next May. Exactly in the centre of the Exhi- bition, in a large central hall, oppo- site the Press Pavilion, and opening under the base of the Eiffel Tower, is the spécial pavilion of the Cinéma, Photography, and Talking machines. In this, will be held the international cinéma fêtes, at which will be pre- sented the best films made by the world cinéma industry during the pré- sent year. Various prizes and medals will bring world renown to thèse works of art and technique, which recompen- ses, will hâve important bearing on the eventual exploitation of the ho- noured films in their différent coun- tries; and we observe that, already, the producers are rivalling each other in their efforts to show, at the Exhi- bition, the very best productions achieved since the création of the talk- ing film. * The best period for visiting the Exhibition will be during the month of June. The time when spécial présen- tations of films will be held, is also the time during which congresses of the « Chambre Internationale du Film » (International Chamber of Films), the « Presse Cinématographi- que » (The Cinéma Press), the « Ci- néma d'Enseignement » (Educatio- nal), and the « Cinéma d'Amateurs » (The Amateur Cinéma), will take place, and the efforts of which will be interesting to see on the screen. It is to be noted that the end of Sep- tember, so charming in Paris, will be just the period when the year's latest films for the following season will be shown, thèse including American pro- ductions. (By reason of importation restric- tions which affect several countries, one is unable, in France, to see ail the important foreign films.) At the time of the Exhibition, many showings will take place in private halls, apart from the officiai présen- tations. Therefore we advise buyers and others connected with the Film industry, who wish to see thèse films, to spend as much time as possible in Paris. A stay of two or three months, would, for them, be a continuai source of interest and of discoveries on the artistic and technical sides of the world film production; and they would also benefit considerably by extended relations with important people in the cinéma industry, who, from ail parts of the world, are known to be coming. * * Cinéma activity will not be solely confined to the central Cinéma Pavi- lion, as the greater number of the Na- tional Pavilions, and those of many industries, will contain projection rooms. The use of the cinéma for In- dustrial propaganda is now gênerai. We shall hâve unexpected surprises in the way of short industrial, scientific and commercial films, and in films made for advertising purposes; for technical perfection has permitted pure art to enter into this form of film production. Several films hâve been made espe- cially for use at the Exhibition. From the second floor of the Eiffel Tower, Jean Marguerite has filmed, step by step, the progress of the building up of the Exhibition. Jean Chojx has ma- de a film: « 1937 Records », showing the value of modem work. The Exhibition Committee, with the aid of the French Railways, has pro- duced six pictures, glorifying the old French Provinces : « Burgundy and Brittany » by Jean Benoit-Lévy and Jean Epstein — «Alsace Lorraine and Franche-Comté » by Louis Cuny and Maurice Cloche — « Champagne » by Eliane Tayer — and « Béarn and the Basque Countries » by Henri Regnaud. A healthy rivalry will be aroused amongst specialists in short-length subjects. Thanks to this, visitors to the Pierre Blanchar qui interprète avec tant de maîtrise le rôle de Lord lllinworth dans Une Femme sans importance. Exhibition will see, in the buildings along the Seine, animated and sound pictures taken in ail countries; and, to the pleasure of spending a few weeks under the sky of Paris, will be added the joy of glimpses of other lands, their peoples and their customs, thanks to the magie mirror of the Ci- néma. P.-A. HARLÉ. "Travail", by Emile Zola, is a forecast of actual Events The film Travail, adapted from this hook l'or the screen by Mr André Desmorgets, is ;ui optimistic film of reconciliation, having no time for political passions. It shows one the great difficulties which great men meet, and against which they fight to reali- se their idéal, whose aim is purely humani- tarian. This thesis is the background of a sustained action, which is extremely power- ful, moving and essentially cinematographic. « We wish to make this picture quite im- partial. Ail onr strength is strained towards one goal : to interest the public by a se- rious subject, capable of causing reflecti m withont ever being boring. The public will remember, in particular, the love of Josine and of Luc Froment. It will conserve the impression that a new attempt has been ma- lle to entertain it, and that from this enter- tainment there remains something : a sou- venir and a powerful dream... ». 150 CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CIME ♦♦♦♦♦♦♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A REVIEW OF 1936-1937 LEADING FILMS by Pierre AUTRE and B. FRASER During the year 193(i, French studios hâve turned oui 117 feature pictures — two inore lhan in the year 1935, and three more than in the year 1934. Il is to be noticed that the total amount of films produced yearly in France is about the saine. One of the principal eharacteristics of the French Production is that it is made up, not of important companies, who turn ont a large quanti ly of filins per year, but of In- dépendant Producers, who never produce more lhan three or four films during the year, and, more often than not, turn out two, or only one film per year. This System of Independent Produc- tion has had very successful resuEts and it is certain that with the exception of very important foreign films, it is the French film, with French dialogue, and acted by French film stars, which is the most highly appreciated on the French Market. The year 1936 has definitively shown the supremacy of the French film in France. There is no doubt that the improved qua- lity of the films produced in France lias been of great importance in the matter. Out of the 117 French feature films produced in 1936, al least 25 to 30 were enough good to rivalize advantagously with important, and sometimes the best, foreign productions on the International markets. BEST FRENCH PICTURES PRODUCED IN 1936 For example, films such as: Sous les Yeux de l'Occident (Seen by Western eyes), a gripping drama from Jo- seph Conrad's novel, directed by Marc Al- légret, and starring Pierre Fresnay. Seven men... one Woman, a delightful comedy written and directed by Yves Mi- rande, starring the famous French come- dian Fernand Gravey, who has just made his first American appearance in Warner's film: «The King and the Chorus Girl». Ménilmontant, a charming film giving a curions insight into life in a famous dis- trict in Paris. Le Grand Refrain, an excellent musical comedy by Yves Mirande, again starring Fernand Gravey. L'Appel du Silence (Call of the Wilder- ness), a Léon Poirier production depicting the life of the famous French Monk, Père de Foucault, in the Sahara. Because of its ci- nematographic and moral value, this film luis been awarded the «Grand Prix» of the French Cinéma for 1930. Mayerling, an outstanding and moving iilm from Claude Anet's book on the famous historical tragedy. This excellent picture was directed by Anatol Litwak and stars Danielle Darrieux and Charles Boyer. Le Roi (The King), a very amusing and well-known French stage play which has been filmed with an ail-star cast including Gaby Morlay, Elvire Popesco, Raimu, Vic- tor Francen, and André Lefaur. Les Bas-Fonds (The Underworld), from Maxime Gorki's novel «Na-dnié», directed by Jean Renoir, with Jean Gabin, Louis Jou- vet, and Junie Astor; this film was awarded the «Grand Prix» of the Independent Film critics». Nitchevo, a drama of the deep seas, written and directed by Jacques de Baron- cellli, starring Harry Baur, Marcelle Chantai and Lisette Lanvin. Un Grand Amour de Beethoven (Bee- thoven's Greatest Love), directed by Abel Gance, with Harry Baur in the title rôle, best value of this film cornes from the ori- ginal and clever use of the îinisic. Jer.ny the first lilm of a promising young French Director: Marcel Carné; which was received everywhere with the greatest success. Excellent cast with Fran- çoise Rosay, Albert Préjean, Lisette Lan- vin, Charles Vanel, Jean-Louis Barrault and Robert Le Vigan. Le Mioche (The Kid), a delightful pic- ture directed by Léonide Moguy and star- ring Lucien Baroux. Samson, a melodrama directed by Mau- rice Tourneur from Henry Bernslein's play, starring Harry Baur. Les Hommes nouveaux (New Men), a lilm directed by Marcel L'Herbier, depic- ting the life of the first French settlers in Morocco. The picture was adapted from Claude Farrère's novel and starred Harry Baur in the principal rôle. César, a film written, produced and di- rected by the famous French author Marcel Pagnol, it is the sequel to Marins and Fail- lit/. Le Mort en Fuite (Death escaped); an original comedy with Michel Simon, direc- ted by André Berthomieu (director of the British Unity Production: «Girl in the taxi»). Avec le Sourire (Keep smiling), a plea- sant comedy with songs, starring Maurice Chevalier. Direction by Maurice Tourneur, and taken from original story by Louis Ver- neuil. L'Homme du Jour (Man about town), another comedy starring Maurice Chevalier. Ths is an intersting film from a story by Charles Vildrac, directed by Julien Duvi- vier. Hélène from Vicky Baum's novel : «Hélè- ne Vilfur» with Madeleine Renaud, Jean- Louis Barrault, Constant Rémy, directed by Jean-Benoît Lévy. Les Amants Terribles, from Noël Co- ward's play: «Private Lives», with Gaby Morlay and André Luguet. Tarass Boulba, a Russian story directec by Granowsky, with Harry Baur. La Porte du Large (Door to the open seas), a film depicting the life of Cadets in the new Naval Collège at Brest, with Roland Toutain, Victor Francen, Marcelle Chantai and Jean-Pierre Auinont. Club de Femmes (Girls'club), written and directed by Jacques Deval (now in Hol- lywood), with Danieile Darrieux, Junie As- tor, Valentine Tessier, and Betty Stockfeld. la Belle Equipe (The Fine Team), direc- ted by Julien Duvivier with Jean Gabin, Charles Vanel, Aimos, ant the new French star Viviane Romance. La Tendre Ennemie (The Gentle Ene- niy), directed by Max Ophûls and starring Simone Berriau. Le Roman d'un Tricheur (The Life of a cheater), an original film, written, directed and played by the famous French author and actor Sacha Guitry. Courrier Sud (Southern Mail), from An- toine de Saint-Exupéry's novel, a film direc- ted by Pierre Billon, showing life of the pi- lots in the first days of the air line : Paris- Toulouse-Casablanca-Dakar. Pépé le Moko, one of the best French pictures of récent years, directed by Julien Duvivier and starring Jean Gabin and Mi- reille Ballin; this is an original gangster story, in the Arabian district of Algiers. Cargaison blanche (The Way to Rio), directed by Robert Siodmak, with Kate de Nagy and Jean-Pierre Aumont. Mademoiselle Docteur, a spy-story di- rected by G.-W. Pabst, and played by Pierre Blanchar, Dita Parlo and Pierre Fresnay. Marthe Richard Espionne, another spy- story, directed by Raymond Bernard, with Edwige Feuillère and Eric Von Stroheim. Mon Père avait Raison (My Father was rigbt) Faisons un Rêve (Let's dream), and Le Nouveau Testament (The New Testa- ment), three plays by Sacha Guitry, adapted to the screen, directed and played by their author. 25 French speaking pictures bave been made in Foreign studios, mainly in Germa- ny, Where Ufa and Tobis hâve produced 15 French pictures. 3 French speaking versions of English films bave been made in British studios: The Beloved Vagabond starring Maurice Chevalier, The Guilty Melody, starring Git- ta Alpar, and more recently Widows'ls- land, starring Marcelle Chantai. 5 French speaking films hâve been made in Prague, of which the most important is Port-Arthur, a story of the 1905 Russian- Japonese war, written by Pierre Frondaie, and directed by Nicolas Farkas, with Da- nielle Darrieux. EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 CINE 151 FR R/IPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ MORE CLEAN PICTURES During Ihc course of the last year, and in- directly after tlic publication of the Ency- clical of the Pope Pi us XI: «Vigilanti Cura», on the Cinéma, a movement lias conie to Iight in favour of the production of décent films, Ht to be seen by persons of ail âges, and containing neither offensive dialogue, nor immoral scènes, nor objectionable situa- lions. The very obvious commercial success of a «clean» film such as L'Appel du Silence (('ail of the YVilderness) -- which lias been awarded the «Grand Prix» for films in France for 1930 -- is a proof that «clean» films are by no means a bad investment. It would be to the advantage of many French producers to read the book just published in America and written by Mr. Martin Qui- gley, Editor-in-Chief ond Publisher of the Motion Picture Herald and Motion Picture Daily : «Decency in Motion Picture». It is quite likely that French Producers, without forsaking f ri volons films which please a cer- tain category of the public, will dévote Ihemselves to making of décent pictures which may be seen, without harm by every- body, children as well as adults. The Cine- matographic Press bas an important rôle to play in this matler, as in France there is no censure as to the fitness of films for uni- versal view, as in England and Belgium. 35 FRENCH FILMS DURING THE FIRST THREE MONTHS OF 1937 While it was difficult to forsee, at the end of last year, what the French production would do in 1937, we may be pleased to notice that 35 films hâve been made in the French studios during the first three months of this year, that which is a record when compared with former years. Generally speaking, January and Februa- rv were calm months in the French studios, and it was rarely before Mardi that the plans of our producers took shape, or were, at least, definitely coniirmed. For the first time this year, things were différent, and in three months nearly a third of the production of former years fias been realized, And yet, never hâve conditions been so difficult for the producers : new so- cial laws imposing the forty-hour week in the studios, and thus increasing the price of films, as well as the 6 % tax on produc- tion. The activity of our studios has won the admiration of those who know the diffi- cult ies of ail sorts which assail the produ- cers, stars, and technicians. In spite of this, the studios hâve ail wor- ked, if not at «full swing», al least, regu- larly. Hère is brief summary of the principal films produced since the begining of the year, which will be released shortlv. La Nuit de Feu (Night of Fire) a film with a Russian background and taken from Tolstoï" s Le Cadavre vivant (The Living Corpse), directed by Marcel L'Herbier and acted by Gaby Morlay, the laie and much pegretted, Signoret, and Victor Francen. A nous Deux... Madame la Vie (So What... Life) )a satirist comedy written and direc- ted by Yves Mirande, with Simone Berriau, André Luguet, and Jean-Louis Barrault. Boissière, taken from a novcl by Pierre Benoit, produced and directed by Fernand Hivers, and acted by Spinelly, Yonnel, and Lucien Nat, L'Homme à Abattre (Man to be Killed) a spy story and the sequel to Deuxième Bu- reau and Les Loups entre eux, is taken from a book by Ch, Robert-Dumas and is acted by Jean Murât, Véra Koréne, and Jules Ber- ry. Une Femme sans Importance (A Woman of no Importance) is a very free adaption, by Charles Spaak, of Oscar Wilde's play, and it thus becomes a good melo-drama, well acted by Pierre Blanchar, Line Noro, Gilbert Gil and Lisette Lanvin. Arsène Lupin Détective a thriller taken from Maurice Leblane's celebrated book of the samc name. * * * Ont of productions, now in work in the French studios, the following films are to be noted particularly : Les Perles de la Couronne (Pearls of the Crown), by Sacha Guitry. This film is actually the greatesl efforl of the French studios. Il is directed by Sacha Guitry and Christian Jaque and it relates the dif- férent true stories of the seven pearls of the crown of England. More than 40 first class artists, of which at least 10 are impor- tant stars, take part in the 90 scènes of this amazing film. Les Perles de la Couronne is certainlv an unusual film : it benefits in ad- vance by its réputation and it is the main attraction of the French production at the présent moment. It is made in one ^ersion only, but the French, English, and Italian actors will each speak their own language. The leading rôles will be portrayed by Sacha Guitry (François I"r, King of France and Napoléon III) , Lynne Harding (Hen- ry VIII, King of England), Ermato Zaccone (Pope Clément VI), Aimé Simon Girard (Henri IV, King of France), Jacqueline De- lubac, Germaine Aussey, Barbara Shaw, Cécile Sorel, Mary Marquet, Cleo de Mérode, Jean Coquelin, and Enrico Glory. The «première» of this film will take place, simultaneously, in ail the chief European capitals on May llth next, on the eve of the coronation of His Majesty George VI, King of England. La Dame de Pique (The Queen of Spa- des) on important dramatic film directed by Fedor Ozep, and taken from novcl by Pouchkine. This tragedy of the life of a gambler is acted by Pierre Blanchar and Madeleine Ozcrav. La Danseuse Rouge (The Red Dancer) is a spy draina, directed by J. P. Paulin and it is adapted from Charles Henry Hirsch's book: La Chèvre aux Pieds d'Or (The Goal with the Golden Hooves). Cast includes: Véra Koréne; J. Worms, Jean Galland, and Ludmilla PitoefT. Yoshivara, an important film with a Ja- ponese background, deals with the Geishas, from a scénario by Maurice Dekobra, and is directed by Max Ophiils. An entire district of Tokio lias been built in the studios for this film. In the cast, Pierre Richard- Willm, Sessue Hayakawa, the celebialed ac- tor of silent days, and a Japonesc aetress Michiko Tanaka. La Grande Illusion (The Great Illusion) a story of prisoners of war and of évasions, is directed by Jean Renoir and acted by Pierre Fresnay, Jean Gabin, Dita Patio and Erich Von Stroheim. Troïka Rouge (Red Troika) a story with a Polish background, directed by Jean Dré- ville and acted by Jany Holt, Charles Vanel, and Jean Mural. Gribouille, ;i comedy, directed by Marc Allégret and taken from an original story by Marcel Achard; acted by Raimu, Carette and a new French star, Michèle Morgan. * * * Several important French films are being made abroad : Le Poisson Chinois (The Chinesc Fish), a thriller which is being made by Pierre Billon in Bulgaria and in the Simplon Orient Express, with a cast including Pierre Fres- nay, Michel Simon and Kate de Nagy. Les Hommes sans Nom (Men without Names) a film on the Foreign Légion, on wrhich Jean Vallée is working on location in Morocco, with a cast including Constant Réiin, Tiiommy Bourdelle, Aimos, Tania Fé- dor, and Janine Crispin. Les Secrets de la Mer Rouge (The Se- crets of the Red Sea) which is being made, at Djibouti and in the Somalis coast, by Richard Potlier, with Harry Baur in the principal rôle and Henri de Monfreid the author, as himself. In France, in the South, in a village creat- ed and built esnecially for the needs of the film. Marcel Pagnol is making Arsule, taken from Jean Giono's novel, Regain, with Ga- briel Gabrio and Orane Demazis. In India, Richard Eichberg is making the French version of Le Tombeau Indou (The Hindu Tomb) with Pola Illery and Roger Duchesne. In Italy, Abel Gance is finishing Le Voleur de Femmes (Thief of Women) which is ta- ken from a novel by Pierre Frondaie. PLANS FOR THE PRODUCTION OF 1937 Numerous films are about to be made: Double Crime sur la Ligne Maginot (Double Crime on the Maginot Line), an im- portant spy picture. Abus de Confiance (Abuse of Confi- dence) and Mademoiselle ma Mère (Miss Mother) two films which Danielle Darrieux will niake before she leaves for Hollywood where she bas been engaged by Universal. Manon 326 which will be directed by Raymond Bernard, and which will intro- duce lo the screen, the popular music-hall star, Marie Dubas. Sarati Le Terrible (Sarati the Terrible), by Jean Vignaud, with Harry Baur. La Rue sans Joie (Street without Joy), by Hugo Bettauer. Le Père Serge (Father Serge), by Tols- loi. The three last named will be directed by André Hugon. Nostalgie (Nostalgia), taken from Le Maître de Poste (Post masler), by Pouchki- ne, with Harry Baur as star. His First Offense, an English novel, with will be directed by Marcel Carné, who directed Jenny, having as cast Françoise Rosay. Michel Simon, Jean-Louis Barrault and Louis Jouvet. 152 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦4 Le Messager (The Messenger), by Henry Bernstein, which wil] be directed by Ray- mond Rouleau, with Gaby Morlay, Jean Ga- bin, and Jean-Pierre Aumont as stars. Feu (Fire), by Baroncelli. La Citadelle du Silence (The Citadel of Silence), the only film which Annabella will make in France this year and which will be directed bj Marcel L'Herbier. Le Mensonge de Nina Petrowna (Nina Petrowna's Lie) directed by Tourjanski, with Fernand Gravey. Le Carnet de Bal (Dance Programme), an original film by Julien Duvivier, with seven important stars : Harry Baur, Louis Jouvet, Françoise Rosay, Haimu, Pierre Richard- Willm, Pierre Blanchar, and Fernande]. Le Joueur (The Gambler),) by Dostoïews- ky. Une Femme dans la Tourmente (A Wo- man in the Storni) with Gaby Morlay. Trois Heures à vivre (Three Hours to Live) by Marcel Achard. Le Courrier de Lyon (Lyon's Mail). Chéri-Bibi, by Gaston Leroux. La Sonate à Kreutzer, by Tolstoï. Travail (Labour), by Emile Zola. Le Père Goriot (Father Goriot), by Ho- noré de Balzac. Le Destructeur (The Wrecker), directed by Léonide Moguy. French Can-Can, by Claude André Puget. Les Pirates du Rail (Railway Pirates), by O. P. Gilbert. Moi le Mort (I the Corpse), by Frank Toussaint. Tarakanowa, directed by Raymond Ber- nard. Le Rouge et le Noir (Red and Black), bv Stendhal. La Caravane des Dieux (Caravan of the Gods), by Joseph de Bénac. NEW TRENDS OF FRENCH PRODUCTION One may see, by the above list of films, L liât the French Production bas much work in view. It is lo be noticed that producers are slowly abandoning films of little impor- tance, which are chietly destined for local markets, in favour of work on a large sca- le, destined for international markets. The astounding success of La Kermesse Héroïque in London and in New York, has proved that a French film of quality may quite well prosper abroad, even in countries, such as the United states and Great Britain, which hâve a large production of their own. Other excellent films such as: Pépé le Mo- ka, Les Bas-Fonds, Les Perles de la Cou- ronne, Yoshivara, La Grande Illusion, Mar- the Richard Espionne, and others, will carry abroad a production of quality, very often made in an artistic and original way and différent from the standard films of other countries. A variety of subjects, variety in the mak- ing, new and original ideas... such is the trend of the French Production at the pré- sent moment, of which the technique is equal to that of films from overseas, and whose stars are rapidly gaining a world - wide réputation. Pierre Autre and B. Fraser. El Cine, arfe y técnica, en la Exposition de Paris Nuestros lectores hallarân màs le- jos detalles sobre la actividad del Cine en la Exposiciôn de Paris. Un gran salon esta construyéndose dentro del pabellon del Cine, Foto y Màquinas parlantes, que se encuentra exactamente en el centro de la Expo- siciôn, bajo los pilares de la Torre Eiffel, y al frente del Pabellon de la Prensa. En dicho salon se celebrarân las fiestas internacionales, al curso de las cuales cada pais presentarâ la mejor pelicula realizada por él en el ario. Oistintos precios darân a dichas obras un brillo mundial que les ser- vira para su ediciôn en los distintos mercados; ya se notan desde ahora loables esfuerzos entre productores, que nos valdrân sin duda la mejor creaciôn realizada desde la venida del cine hablado. El periodo mâs adecuado para visi- tar la Exposiciôn sera el mes de ju- nio, durante el cual tendrân lugar estos estrenos de peliculas, asi como los cuatro Congresos de la Camara Inter- nacional del Film, de la Prénsa Cine- matografica, del Cine de Ensenanza, y del Cine de Aficionados, cuyas proyecciones tambien tendrân su interés. No obstante es preciso notar que a fines de septiembre, época tan agrada- ble en Paris, tendremos tambien nue- vos estrenos de las peliculas realiza- das en julio y agosto, asi como la pre- sentaciôn de las americanas de la proxima temporada. Dadas las restricciones de importa- ciôn en muchos paises, no se vén todas las peliculas extranjeras. Con motivo de la Exposiciôs, muchas proyecciones se celebrarân en los salones de la ciu- dad, asi es que aconsejamos à los artistas y compradores permanezcan en Paris lo mâs tiempo que les sea po- sible. Una estancia de 2 o 3 meses en Pa- ris séria para ellos ocasiôn de descu- biertas en el piano artistico y técnico, no tan solo por todas las maravillas expuestas, sino tambien por las rela- ciones que se podrân anudar con mo- tivo de la visita que darân en Paris las notabilidades mundiales del gre- mio. Desde luego la actividad del cine no se hallarâ toda en el Pabellon cen- tral, pues la mayor parte de los pai- ses asi como los de muchas industrias ya tienen su salon. El uso del cine para la propaganda es ahora gênerai, y tendremos descubrimientos inespe- rados en materia de peliculas de corto metraje para la pûblicidad, toda vez que la perfeccion técnica permite al arte puro el introduise en este género de realizaciones filma- das. Una competencia muy provechosa se dâ lugar entre los especialistas del documentario de propaganda; gracias a ello, los visitadores de la Exposiciôn presenciarân en los edificios bordando el Sena, imâgenes animadas y sonoras tomadas en todos los paises del Mundo, y gozando del placer de vivir algunas semanas bajo el cielo de Pa- ris, tendrân ademas la de vislumbrar todos los paisajes, de juntarse a todos los movimientos humanos de la Tierra, merced al espejo magico del Cinema- tôgrafo. P.-A. HARLÉ. < TRABAJO », DE EMILIO ZOLA, ES EL RELATO ANTICIPADO DE LOS ACON TECIMIENTOS ACTUALES La pelicula Trabajo, sacada de esta obra y adaptada para la pantalla por André Des- morgets, es un film optimista de reconcilia- ciôn, sin lugar cualquiera para las pasiones politicas. Fila nos ensefia las numerosas di- ficultades con las cuales tropiezan los hom- bres de bien para realizar su idéal con fi- nes meramente humanitarias. Esta tésis se desarollarâ juntamente con la acciôn del drama, muy potente, conmovedora, y esen- ci al m ente cinematogrâfica. Queremos realizar esta obra en un espi- ritu de amplia colaboraciôn y sin ninguna especie de tendencia. Xuestras energias van encaminadas hacia el fin de interesar al Pû- blico con un tema elevado. capaz de hacer- le pensar sin fastidiarle; él recordara espe- cialmente los amores de Josine y de Luc Froment; guardarâ la impresiôn que una nueva tentativa ha sido hecha para distraer- le, y que aûn algo quedarâ de ello : un re- cuerdo y un poco de ilusiôn. A K *S f T A. /* lui /J&mon au Jsar Mb2DÇ(ma PREMIER DE LA SÉRIE DES DB Paris-soi D'APRES LE CÉLÈBRE ROMAN DE 1UCILE DEC/ ■M mmmm^m^. mm SIDS FILMS PRINCESSE BIBESCO) 31, Avenue Georges-V - PARIS Téléphone : ÉLYSÉES 89-71 jLajûïxx dune passim sukpasse Tûuées lus ccutus acéiertscle /nomme, même m puissance c/- AT K *■ $ T A A IIIIIII^ CIME 157 FR RAPHIE "SE TRES MESES DE PRODUCCIÔN No hay para quejarse de estos très ûltimos meses, durante los cuales 45 peliculas han sido o estân para terminai". La actividad de nuestros estudios hace la admiraciôn de los que conocen las dificultades de toda clase con las cuales tropiezan los productores y los técnicos. Y no obstante, todos los estu- dios han trabajado, sino a fondo, por lo me- nos regularmente. Eso ténia que ser dicho para confortai- quienes creen, periodica- niente, que el cine francés agotô va sus es- luerzos. Peliculas terminadas. - He aqui algunas obras, que parecen indicar una nueva orien- taciôn de nuestra produccion : La Nuit de Feu, de Tolstoï, film de am- biente ruso, dirigido por Marcel L'Herbier, interpretado por Gaby Morlay, Signoret. Victor Francen. .4 nous Deux Madame la Vie, comedia satirica de Yves Mirande, con Simone Berriau, Luguet y J.-L. Barrault. Dos peliculas de Fernandel, la divertida opcreta Ignace, y Les Dégourdis de la 11e vodevil militar. Distintos films policias : Police Mondaine, con Charles Vanel, Larquey. Franco de Port, otro film sobre la trata de blancas, con Berval, Sibirskaïa, y très importantes films de espionaje : Marthe Richard, de Bay- tnond Bernard, con Edwige Feuillère y Erich von Stroheim. Mademoiselle Docteur de G.-W. Pabst, con Fresnay, Blanchar, Di- ta Parlo. Boissière, de Pierre Benoit, con Spinelly, Yonnel. En peliculas de music-hall, tenemos à Cinderella, de Pierre Caron, con la célèbre bailarina Joan Warner. Senalemos una di- vertida comedia de aviaciôn : Boulot Avia- teur, de G. de la Fourchardière, con Michel Simon. François P , género comico-histô- rico con Fernandel. Choc en Retour, come- dia de ambiente obrero, con Janine Crispin. Trois Artilleurs au Pensionnat, tradicional vodevil militar. La Tour de Nesle, melodra- ma histôrico y popular. L'Homme à Abattre, tercero film de espionaje de la série de obras de Ch. Robert-Dumas, con Jean Murât, Ju- les Berry. Une Femme sans Importance, del dramaturgo inglés Oscar Wilde, con la des- tacada interpretaciôn de Pierre Blanchar. Arsène Lupin Détective, film de aventuras de Maurice Leblanc, realizado por Diamant- Berger, con Jules Berry, Signoret, Suzy Prim. Xo dejemos de indicar los films franceses realizados ai extranjeros, como La Vie von- tinue, con Victor Francen. La Chaste Su- zanne, opereta con Henry Garât y Meg Le- monnier. L'Homme de Nulle Part, etc.. Peliculas en Rodaje. - El esfuerzo mâs grande de los estudios, es la realizaciôn, de Sacha Guitry, dirigida por Christian-Jaque, sobre la narraeiôn verdadera de hechos rela- cioaados con las 7 perlas de la corona de Inglaterra. Trâtase del acontecimento de la proxima temporada, con mâs de 40 estrellas, y unos 90 decorados; Les Sept Perles de la Couronne tendra una sola version, pero los interprètes ingleses é italianos hablaràn su propio idioma, ademàs que para dichos pai- ses habrâ un montaje especial. La Dame de Pique, de Pouchkine, diri- gida por Fédor Ozep. Esta tragedia de la vida de un garitero tiene por interprètes a Pierre Blanchar y Madeleine Ozeray. La Danseuse Rouge, otro film de espionaje relacîonado con Mata-Hari y sacado de la novela de Ch. Henry-Hirsch, La Chèvre aux Pieds d'Or, con Véra Korène y Jean Galland. Yoshivara, gran argumento de Dekobra sobre la vida de las geishas, dirigido por Max Ophiils, en bellos decorados de Tokio, con el notable conjunto de estrellas Pierre Richard-Willm, Sessue Hayakawa, y una Iinda japonesa Michiko Tanaka, quien habla muy bien el francés. La Grande Illusion, film de ambiente dra- mâtico sobre los campos de prisioneros du- rante la guerra, con la interpretaciôn fran- co-alemana de Pierre Fresnay, Jean Gabin, Dita Parlo, y Erich von Stroheim. Troïka Rouge, film de aventuras, de Jean Dréville, con Jany Holt, Charles Vanel y Jean Gabin. Gribouille, argumento original de Marcel Achard, dirigido por Marc Allé- gret, con Raimu, Carette y una nueva actriz de brillante porvenir Michèle Morgan. En el mediodia de Francia, Marcel Pagnol trabaja en un pueblecillo edificado ex-pro- feso : Aubignane, sobre un gran film sacado de la novela de Jean Giono, Regain, y titu- lado Arsule, con Gabriel Gabrio y Orane De- mazis. Al extranjero tambien, tenemos las tareas de Pierre Billon con Le Poisson Chinois, film de aventuras realizado en Bulgaria, con Pierre Fresnay, Michel Simon, Kate de Nagy. Les Hommes sans Nom, film sobre la Lé- gion extranjera, realizado en Marruecos, por Jean Vallée, con Bourdelle, Constant Rémy, Tania Fédor. Les Secrets de la Mer Ronge, que Bichard Pottier termina en Djibouti, con Harry Baur y el autor-actor Henry de Monfreid. Le Tombeau Hindou, realizado en las In- dias por Bichard Eichberg, version francesa con Pola Illery, Boger Duchesne, Ferté, Men- daille. Le Voleur de Femmes, de Pierre Frondaie, dirigido por Abel Gance, en Italia, con An- nie Ducaux, Lisa Matrey, Jules Berry, Jean Max. Peliculas en Proyeclo. — Son numerosas. Indicaremos los titulos siguientes : Double Crime sur la Ligne Maginot, drama de espio- rmrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi naje, a cargo de Gandéra, con Victor Fran- cen y Véra Korène. Abus de Confiance, ar- gumento escrito por Pierre WolfF para Da- nielle Darrieux, y que la joven estrella in- terpretarà antes de marcharse â Hollywood, con otra pelicula titulada Mademoiselle ma Mère, de Louis Verneuil. Manon 326, argu- mento de Pierre Gilles- Veber, direcciôn de Raymond Bernard, nos valdrâ el estreno, en la pantalla, de la actriz de variedades Marie Dubas. Sarati le Terrible, de Jean Vignaud, diri- gida por André Hugon, con Harry Baur, quien se encargarâ tambien del principal papel de Nostalgie de Pouchkine. L'Affaire Molgneux, de ambiente inglés, sera realizado por Marcel Carné (el joven di- rector de Jenng), con Françoise Bosay, Mi- chel Simon, Louis Jouvet. Le Messager, de H. Bernstein, dirigido por Raymond Rouleau, con Gaby Morlay, Jean Gabin, J.-P. Aumont. Feu, que J. de Baron- celli ya hizo tambien en pelicula muda. La Citadelle du Silence, a cargo de Marcel L'Herbier, y que sera el unico film de An- nabella este ano, en Francia. Le Mensonge de Nina Petrovna, por Tourjansky, con Fer- nand Gravey de regreso de Hollywood, y Aimé Clariond. Una obra excepcional de Julien Duvivier, Un Carnet de Bal, de la cual escribiô el ar- gumento, junto con Bernard Zimmer, Yves Mirande, Jean Sarment, Pierre Wolff, y con el brillante reparto de Harry Baur, Louis Jouvet, Baimu, Pierre Bichard-Willm, Fer- nandel, Pierre Blanchar y Françoise Bosay. Como proyeetos mas lejanos, se destacan los titulos de Le Joueur, de Dostoiewsky; Une Femme dans la Tourmente, con Gaby Morlay; Trois Heures à Vivre, de Marcel Achard; Le Courrier de Lyon; Tamara la Complaisante; La Sonate à Kreutzer, de Tolstoï; Je Plaide non Coupable; Travail, de Emilio Zola; Le Père Goriot, de H. de Bal- zac; Katia, de la Princesa Bibesco, que in- terpretarà Danielle Darrieux cuando regrese de Hollywood; Le Destructeur, de Léonide Moguy; Theodora, sacado de Graine au Vent, de Lucie Delarue-Mardrus; Léviathan; Le Patriote con Harry Baur; Forfaiture; L'Em- preinte de Dieu, sacado de la obra de Gon- court. Danielle Darrieux interpretarâ en otono, French Cancan, de Claude-André Puget, que evoca los ultimos afïos del siglo pasado. Tambien se preparan un Jean Jaurès; un film de guerra, Sebastopol; un film de aven- turas, Les Pirates du Rail; una obra de Toussain Samat, Moi le Mort; varios films sacados de la série de novelas Claudine de Colette Willy. André Hugon anuncia Le Père Serge de Tolstoï, y La Rue sans Joie, de Hugo Bet- tauer, realizada ya en mudo por Pabst, y que lanzô a Greta Garbo. Indiquemos aun Tarakanowa, que Bay- mond Bernard realizarâ, después de haber sido dicha obra uno de los mas notables éxistos del cine mudo, por el mismo direc- tor. Tambien se habla de una adaptaciôn de Le Rouge et le Noir de Stendhal. Como se vé, la produccion francesa ya tiene mucho trabajo,, y bueno, que llevarâ :; bien, no obstante todas las dificultades levantadas delante la Industria. André Vidal. 156 rTTXXTXXTXXIXTIXXXXIXXIS CINE FR RAPHIE SE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi Filmkunst und Filmtechnik auf der Pariser Weltausstellung Der grosse Filmpavillon wird am ersten Mai eroffnet Unsere Léser finden an anderer Stelle genaue Einzelheiten iïber die Filmtatigkeit auf der Pariser Wel- tausstellung. Ein grosser Hauptsaal wurde in dem Sonderpavillon fur Film, Foto und Sprechmaschinen, genau in der Mitte der Ausstellung unter dem Eif- felturm gegeniiber dem Haus der Presse errichtet. In diesem Saale finden die interna- tionalen Filmfestspiele statt, im Ver- lauf derer jedes Land seinen dies- jaehrigen Spitzenhlm vorfiihren wird. Verschiedene Preise und Medaillen werden diesen Werken einen Welt- glanz verleihen, der fiir ihren kiïnf- tigen Export ausserordentlich wichtig ist. Schon jetzt wissen wir, dass dies die Hersteller ermuntern wird, der Weltausstellung den besten Film zu zeigen, der seit der Erschaffung des Sprechfilms je gemacht wurde. Die giinstigste Zeit zur Besichti- gung der Ausstellung diirfte der Juni sein. In diesem Monat finden die Film- vorfiihrungen statt Und die 4 Kon- gresse: der internationalen Filmkam- mer, der Filmpresse, des Schulfilms und des Amateur films, sodass man uber die Filmtatigkeit einen guten Ueberblick bekommt. Die zweite Halfte September (iibri- gens die reizvollste Zeit in Paris) zeichnet sich durch Vorfiihrung kiinstlerisch wertvoller Filme aus. Die neusten, eben erst im Juli-August fer- tiggestellten Filme, unter ihnen die amerikanische Produktion des kom- menden Jabres, werden zu seben sein. Wahrend der Ausstellung finden in Scndersalen ausser den offiziellen viele Extravorfuhrungen statt. Infolge der Einfuhreinschrànkung vieler Lander sieht man nicht mehr aile auslandischen Filme. Wir ra*en Kiinstlern uni Kaufern, sich so lange wie moglich in Paris auf zubalten. Ein Besucb von 2 bis 3 Monaten in Paris ist fiir sie eine nie versiegende Quelle in Kunst und technischen Neuerungen, nicht nur durch ail die Wander, die ausgestellt sind, sondern auch durch die Beziehungen, die sich mit den Produzenten des Weltfilms, die nach Paris kommen, anbahnen. Allgemein wird jetzt der Film in den Dienst der indus'riellen Propaganda gestellt. Wir werden iiberraschende Neuerungen auf dem Gebiete des Re- klamekurzfilms sehen, da man infolge der technischen Vervollkommung auch in diesem Filmzweig wahrhaft kiinst- lerisch arbeiten kann. Ein gesunder Wettstreit entspinnt sich unter den Fachleuten des Kul- lurfilms. So werden also die Ausstel- lungsbesucher in den Hallen an den Ufern der Seine lebende uni tbnende Bilder aller Herren Lander sehen. Und dem Vergniigen, einige Wochen unter dem strahlenden Himmel von Paris zu Jeben, mischt sich die Freude, die Landschaften der verschiedensten Lander zu erleben und an allen Freu- den und Leiden des menschlichen Seins auf dieser Erde teilzunehmen dank dem Zauberspiegel des Films. P.-A. HARLÉ. Drei Monafe Filmschaffen Trot/ der bekannten Schwierigkeiten wird eifrig in don franzôsischen Ateliers gearbeitet. Es lit-ut also kein Grund vor, zu glauben, der franzôsische Film sei ara Ende seiner Kraft. Ich wil] einige von vieien Fil- tnen nennen. in denen sich. die neue fran- zôsische Richtung kundtut : Zwei Fernandel-Filme, die Opérette Igna- ce und der Schwanz Les Dégourdis de la IF. Mehrere Abenteuer- und Kriminalfilme : Police Mondaine. Franco de Port. Drei inte ressante Spionaeefilme Marthe Richard mit von Stroheini. Mademoiselle Docteur, in der Inszenierung von G. W. Pabst und Boissière in der Inszenierung von Pierre Benoit. Von draniatischen Filmen sind besonders zu nennen : der Marcel L'Herbier Film : La Nuit de Feu. von Tolstoï und A Xoi:s deux, Madame la Vie. In einem Varietëfilm werden wir /.uni ersten Mal die berûhmte Tiinzerin Joan Warner sehen. Xach der heriihmten Komedie von Oscar Wilde lauft zur Zeit Une Femme sans impor- tance mit grossem Erfolg. Nicht zu vergessen der ausgezeichnete Pirandello L'Homme de nulle pari mit Pier- re Hlanchar. Zur Zeil interessiert besonders die Her- stellung des Sacha Guitry Films Sept Perles de la Couronne Royale d'Angleterre. In neunzig Dekorationen werden mindestens zehn des grôssten Stars beschàftigt sein. Dieser Film wird in franzôsischer Sprache hergestellt, aber die engli sehen und italie- nischen Schauspieler sprechen in diesem Film ihre Muttersprache. Fedor Ozep dreht — La Dame de Pique, von Puschkin. Dekobra hat das Leben der Geishas in dem Film Yoshimara dargestellt, fur den Max Ophùls als Régisseur zeichnet. Jean Renoir beendigt zur Zeit La Grande Illusion, mit Jean Gabin, Dita Parlo und Erich von Stroheim. In Marokko dreht Jean Vallée einen Frem- denlegionsfilm Les Hommes sans Nom. Mit Harrv Bauer beginnt Richard Pottier bei den Somalis Les Secrets de la Mer Rouge; in Italien vollendet Abel (lance Les Voleurs de Femmes. Zahlreiche Filme sind zum Drehen bereit. I Ich will nur einige davon nennen. Double < Crime sur la Liane Maginot und zwei Da- I nielle Darieux-Filnie (vor ihrer Abreise I nach Hollywood). Marie Dubas. der grosse! Brettlstar, wird ihren ersten Film unter Raymond Bernard drehen : Manon 326. Max Brusto schrieb fiir die Milo-Produktion den interessanten Abenteurer-film Porzellan- kisten. Harry Bauer werden wir u. a. in Sarati le Terrible und in Nostalgie, von Puschkin bewundern. De'- Régisseur von Jenng, Marcel Carné, dreht l'n Drôle de Dra- me, mit Françoise Rosay. Michel Simon und Louis Jouvet. Ferner sind in Vorhereitung Le Messager. -on Henry Bernstein. mit Gaby Morlay und h-an Gabin; Feu, La Citadelle du Silence, mit Annabella (Marcel L'Herbier) und Le Mensonge de Nina Petrovna, mit Fernand Gravey unter Trojansky. Julien Duvivier hat wieder einen Film «eschrieben : Un Carnet de Bal. mit Baur, Jouvet. Baimu. Fernandel, Blanchar, Wilm und Françoise Bosay. fiir den er auch als Resisseur zeichnet. Wir sehen also. hier in Frankreich wird mutig und freudiu gearbeitet und. trotz al- ler Schwierigkeiten werden wir Erfolg hahen. Lucie DERAIN. TRAVAIL NACH DEM ROMAN VON ZOLA Travail, von Emile Zola ist eine Erzah lung. in der die zeitgemassen Ereignisse zu- sammengefasst sind. Xach dem Roman von Zola Travail (Ar- beit) hat André Desmorguets einen be.jahen- den. versohnenden Film geschaffen, in dem kein Platz fur ]>olitischen Leidenschaften ist. Er zeigt uns die zahlreichen Schwierig- keiten, die grosse Miinner ùberwinden nuis- sen. uni ihre rein menschlichen Idéale in die tat umzusetzen. Dièses Thema gibt Ge- legenheit fiir eine machtvolle. leidenschaft- lièhe und wirklich filmische Handlung. Wir wollen dièses Werk mit bester Ge- sinnung, ohne irgendeine Tendenz. ver- wirklichen. Wir bennihen uns einzia und allein das Publikum, fur einen erhabenen Vorwurf zu interessieren. Es soll zum Xach- denken enregen. aber sich nie langweilen. »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE fR GRAPHIE SE 159 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Il Cinéma, Arte e Tecnica all'Esposizione di Parigi I nostri lettori troveranno, in altra parte di questa Rivista, dettagli pre- cisi sull'attività del Cinéma all'Espo- sizione di Parigi. Una grande sala centrale è stata edificata nel Paiiglione parGcolare del Cinéma, délia Fotogratia e deile macchine parlanti, che si trova esat- tamente al centro delPEsposizione e che si âpre sotto i piloni délia Torre Eiffel, in faccia al Padiglione délia Stampa. In questa Sala, avfanno luogo le feste cinematografiche internazionali nel corso délie quali, ogni Nazione, présentera il miglior film realizzato dalla sua industria nell'annata in corso. Svariati premi e alcune medaglie fa- ranno acquistare a queste opère cine- matografiche una rinomanza mon- diale, che sarà molto importante agli effetti délie ulteriori edizioni nelle lingue dei diversi Paesi e, notiamo sin da ora, che stà nascendo una gara tra i produttori, gara che darà, senza al- cun dubbio, all'Esposizione de Parigi, la migliore opéra cinematograf ica rea- lizzata dopo l'avvento del film par- lato. II miglior periodo per venire a visi- tare l'Esposizione, sarà durante il mese di Giugno, epoca durante la quale avranno luogo le presentazioni dei films, nonchè i quatro Congressi, délia Caméra Internazionale del Film, délia Stampa cinematografica, del Cinéma Educativo e del Cinéma a Formato ri- dotto, le cui proiezioni saranno molto interessanti. Cio' non ostante, occorre notare, che la fine del mese di Settembre, si bella a Parigi, segnerà un periodo intéres- sante per le realizzazioni artistiche, poichè nuovi films verranno présen- tai tra quelli realizzati nei mesi di Luglio e Agosto e quelli appartenenti alla produzione americana délia pros- sima stagione. Date le restrizioni d'importazione che vigono in diversi paesi, non è più possibile vedere tutti i films stranieri. Durante il periodo dell'Esposizione moite proiezioni avranno luogo in di- verse sale private, in più délie sedute ufficiali, e, creJiamo utile consigliare agli artisti ed ai compratori, di venire a passare a Parigi il maggior tempo possibile. Un soggiorno a Parigi di due o tre mesi sarebbe per essi una fonte con- tinaa di scoperte, per l'arte e la tec- nica, non solo per tutte le meraviglie che saranno esposte, ma anche per le relazioni che si possono annodare con altre personalità del Cinéma mondiale che soggiorneranno in quel tempo a Parigi. L'attività del Cinéma non sarà con- centrata unicamente sul Padiglione di questa Industria, poichè quasi tutti i Padiglioni délie diverse Nazioni e quelli di alcune Industrie, contengono délie sale di proezione. Dato poi che l'impiego del cinematografo per la propaganda industriale è ormai gène- raie, avremo délie rivelazioni inattese in materia di films di corto metraggio realizzati a scopo pubblicitario giac- chè la perfezione tecnica permette all'arte pura d'introdursi in questo gé- nère di realizzazioni c.inemavografi- che. Si nota anche che stà creandosi una rivalità utilissima tra gli specialisti del corto metraggio documentario. Gra- zie a questa rivalità, i visitatori dell' Esposizione vedranno, nei Padiglioni edificati sui bordi délia Senna, délie immagini animate e sonore riprese in tutti i Paesi del mondo e, oltre al piacere di vivere qujalche settimana sotto il cielo di Parigi, si aggiungerà la gioia di dare un'occhiata ai diversi paesaggi e di congiungersi a tutti i movimenti umani délia Terra, grazie al magico specchio del cinéma. P.-A. HARLÉ. La Produzione Francese Victor Francen et Daniel Lecourtois dans l'Appel de la Vie Tre mesi sono passati e non ostante le difficulté interne derivanti dalla politica, difficoltà che hanno colpito tanto i produt- tori che i tecnici, occorre rilevare corne la produzione francese, sia qualitativamente che quantitativainente, è in un periodo di reale progresso. Quasi 45 films sono stati realizzati in cpiesto periodo e tra questi diverse produ- zioni di grande valore sia artistico che com- merciale. Fra gli ultimi films vedremo ben presto Marthe Richard che ha realizzato Raymond Bernard con Edwige Feuillère et Von Stroheim, Mademoiselle Docteur di C.W. Pabst con Fresnay, Blanchar e la simpatica Dita Parlo, Boissiere di Pierre Benoit, in- terpretato da Spinelly, Yonnel e Lucien Nat. I films di carattere drammatico vengono rappresentati da La Nuit de Feu di Tolstoï, nat ural mente di compléta atmosfera russa, realizzato da Marcel l'Herbier e interpréta- to da Gaby Morlay, Signoret e Victor Fran- cen. A nous deux Madame la Vie d'Yves Mi- rande con Simone Berriau e André Luguet, Police Mondaine, con Charles Vanel, Ali- ce Field e Junie Astor, stella nascente. Non manca il solito film sulla tratta délie Man- che Franco di porto al quale faranno se- guito due filins polizieschi. Pierre Caron ha lanciato la ballerina nuda Joan Warner in Cinderella. Notiamo tra gli ultimi films realizzati : L'Homme a abattre con Jean Murât e Vivia- ne Romance, Une Femme sans importance di Jean Choux, il quale dirige ora il grande documentario Record 37 per il quale tanti document! sono stati ofi'erti dall'Italia; Choc en retour con Jeanine Crispin e Michel Si- mon e due films gialli La Tour de Nesle a Arsène Lupin détective con Suzy Prim e Jules Berry. Tra i films francesi girati all'estero pri- meggia L'Homme de nulle part (Fu Mattia Pascal), La Casta Suzanna con Meg Lemon- nier e Henry Garât, La Vie continue con Victor Francen. Intanto Sacha Guitry sta realizzando il suo gran film Le 7 perle délia corona unica versione con brani in lingua italiana e in- glese e con montaggio différente per l'Italia e per l'Inghilterra. Sacha Guitry e Jacque- line Delubac sono contornati da Cécile So- rel e dal nostro grande Ermete Zacconi. Tra gli artisti italiani figura Enrico Glori, ora- mai ben conosciuto e apprezzato da] pubbli- co francese. La Dama di Picche di Pouchkine viene realizzato da Fedor Ozep, mentre Jean Paul Paulin inizia il suo film La Chèvre aux pieds d'or che evoca la strana figura di Mata-Hari. Yoshivara che gira Max Ophuls con Sessue Hayakawa è oramai quasi fini- to. Jean Dreville prosegue la realizzazione di Troïka rouge con Charles Vanel e Jenny Holt. Marc Allegret relizza Gribouille con Raimu, mentre Tourjanski inizia in questi giorni Le Mensonge de Nina Petrovna con Fernand Gravey e la nostra simpatica Isa Miranda. Mentre il lavoro prosegue attivo negli sta- bilimenti parigini, si realizzano dei grandi filins in provincia, all'estero e nelle colonie. Pierre Billon gira Le Poisson Chinois, film d'avventure e di spionaggio la cui tra- ma si svolge in Bulgaria. Al Marocco, Jean Vallée realizza Les Hommes sans Nom en- nesimo film sulla Legione straniera. A Gibuti con Henry de Monfreid, che ha una parte nel film, Richard Pottier gira / secreti del mar Rosso. Nelle Indie si stà realizzando la versione francese di un film originale Le I >0 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR, RAPH1E SE etxxxxxxxxxxxxixxxxxxxh Tombeau Hindou e infine a Tirrenia, Abel Gance dirige Voleur de femmes. Ed eccoci ai progetti che sono assai im- portanti : 55 films diversi ci vengono co- municati : trai quali Double crime sur la ligne Maginot, Le Courrier de Lyon, Tama- ra la complaisante, La Sonate a Kreutzer e Travail di Emilio Zola. André Hngon realiz- zerà Le Père Serge e La Rue sans Joie che venne già realizzato in versione muta da Pabst e che servi a farci conoscere Greta Garbo. Qucsto per la prodnzione francese. Per quanto riguarda la nostra prodnzione siamo lieti di constatare il successo sempre pin grande di Squadrone Bianco di Genina (ap- prezzatissimo Fosco Giachetti), mentre as- pettiamo l'uscita di Cavalleria del Grande Appello e del film / due Sergenti. Gianni Franciolini. BUONE OCCASIONI Il momento pare particolarmente propizio agli scambi italo-francesi. Per chi guarda la situazione dei due pasei dall' Italia, sembra che debba essere nell' interesse di ogni produttore francese, che voglia scostare dal piano normale la sua produzione e voglia portarla sul piano internazionale, cercare e promuovere nuove iniziative atte a una più stretta collaborazione fra i due paesi. Xel nostro de « La Cinematographie Fran- çaise » si esaminano, seppure affrettata- mente, quali punti siano stati fin' oggi raggiunti dagli scambi fra i due Paesi. In effetti la situazione, tanto in Francia che in Italia é la seguente : i film francesi importati in Italia hanno un notevole suc- cesso di critica e di cassetta e questo per svariate ragioni, non ultima quella perma- nente affinità di sensibilità che ésiste sem- pre in prodotti dell'ingegni dei popoli che appartengono allô stesso ceppo. Films corne la Kermesse eroica, che hanno ottenuto a Parigi un énorme successo, ottenùgono lo stesso successo anche da noi. F' inutile, ci sembra, fare altri esempi e basta citare i successi di La Bandera, L'ammutinamento dell'Elsinore, Viva la gioia, I battellieri del Volga, Occhi neri, L'equipuygio, successi schietti, sentiti. Passiamo alla Francia e consideriamo il successo di film italiani presentati a Parigi : ecco un grande film, Lo Squadrone bianco, che ha ottenuto a Venezia la Coppa Mussolini corne il miglior film italiano prodotto nell'anno 1936 : cri- tica e pubblico francesi sono unanimi nel considerare questo prodotto. Ma non c'é solo una ragione di commercialità nel film: crediamo, anzi siamo fermamente convinti, che l'affinità esistente da sempre fra il po- polo francese e il oopolo italiano porti fatalmente aile stesse aspirazioni artistiche, aile stesse commozioni. Ecco la ragione vera del successo che incontra un film ita- liano corne Lo Squadrone bianco. Ma certa- mente ricordate il successo di altri film ita- liani corne Casla diva, che tennero il car- tello in cinéma parigini per lunghi mesi. Un'altra prova schiacciante di questa affi- nità di imsti e di aspirazioni nel campo del cinematografo fra l'Italia e la Francia, é la ottima riuscita délia combinazione finanzia- ria che ha portato alla prpduzione de // fu Mattia Pascal. A parte l'importanza intrin- seca del film, la bellezza del soggetto di Luigi Pirandello, la perfezione délia inter- pretazione, l'originalità délia regia, un grande passo innanzi é stato fatto con ques- to film nel campo délia collaborazione fran- co-italiana : a ouesto film che a Parigi sta raccogliendo allori contemporaneamente in due sale, certamente faranno seguito altre iniziative atte a una sempre più stretta collaborazione fra i due paesi. Gli accordi ufficiali firmati a Roma fra il rappresentante del Governo di Léon Blum e il Ministro degli Esteri Italiano, Conte Ga- leazzo Ciano, hanno portato un notevole contributo alla distensione dei rapporti, alquanto tesi, esistenti fra i due paesi. Tutti i giornali italiani hanno lungamente com- mentato la portata di questi accordi. Stral- cio a caso fra i commenti : « Chi conosce i precedenti rapporti e la sostanziale diver- sité di trattamento normalmente usata al film italiano in Francia, non potrà che compiacersi dei risultati raggiunti che sta- biliscono finalmente una situazione di fon- data e proporzionata réciprocité. Dobbiamo anzi riconoscere che l'accordo con Francia é forse il più equo fra tutti gli accordi sti- pulai per lo scambio délia produzione cinematografica, in quanto tiene in perfetto conto la potenzialità délie rispettive indus- trie e si basa su un criterio di sana e leale collaborazione. E' più che giusto che il nos- tro mercato possa dare une redditizia ospitalità ad un minimo annuo di 48 grandi fils francesi che, scelti in una produzione di oltre 150 lavori, possono benissimo ap- portare all'esercizio italiano un contributo positivo anche perché la produzione fran- cese fra tutta la produzione europea é ancora quella che meglio si adatta al gusto e alla sensibilità del nostro pubblico. Di riscontro é doveroso riconoscere che avère assicurato ai produttori italiani lo sbocco sul mercato francese, che é sovente una piataforma di propulsione per la vendita in molti altri paesi, di un minimo di 32 film, costituisce un notevole passo avanti t di questo va data Iode alla Direzione Géné- rale délia Cinematografia che ha condotto le trattative con molta abilità. » « Dal testo degli accordi apparisce an- che évidente l'intenzione di facilitat'e nel miglior modo la possibilità di una procu- zione in comparlecipazione ed anche sotto questo aspetto é legittimo aspettarsi risul- Une scène tragique de Pépé le Moko le grand film de Julien Duvivier, avec Jean Gabin, Charpin, S Fabre et G. Modot. tati concreti vantaggiosi ». Da questi commenti risulta che ormai la chiarificazione dei rapporti italo francesi é un fatto compiuto : non resta quindi che iniziare tutto il lovoro di ricostruzione al quale sopratutto si devono accingere i pro- duttori perché solo attraverso una più in- iensa produzione in comparteeipazione si potranno realizzare notevoli progressi nella stabilité dei nuovi rapporti. Ci vogliono dunque idée e queste idée debbono colli- mare possibilmente con la possibilità di realizazione che ha oggi l'Italia. Trovare quindi dei soggetti che abbiano già nel loro corpo elementi di affinità. E ci é caro indi- care qui il titolo di un romanzo che rac- chiude in se i germi di un grande successo dello schermo. E' un capolavoro délia lette- ratura francese e la sua ambientazione é in Italia. I suofi eroi amano ugualmente con sincérité e l'Italia e la Francia e in essi c'é un lievito di patriotismo che esalta il let- tore. Il titolo é La Chartreuse de Parme. B. D. RANDONE. ((Travail)) di Emilio Zola e il racconto anticipato degli avvenimenti attuali Il film Travail adattato dall'opera omoni- ma per lo schermo da André Desmorgets, é un film ottimista di riconciliazione, dove non vi è alcun posto per elucubrazioni poli- tiche. Questo film, ci mostrerà le numerose e grandi difficoltà nelle quali urtano i grandi uomini per realizzare il loro idéale a scopo puraniente umanitario. La tesi del film serve di sfondo ad una azione sostenuta, estremamente forte, com- movente e essenzialmente cinematografica. I produttori desiderano realizzare quest' opéra in una atmosfera di larga collabora- zione, senza alcuna tendenza polilica. Tutte le loro énergie sono tese verso un unico scopo; interessare il Pubblico con un soggetto nobile, suscettibile di farlo ri- flettere senza annoiarlo. Il pubblico si ri- corderà degli amori di .losine e di Luc Fro- ment e avrà l'impressione che un tentativo nuovo è stato fatto per distrarlo e che tutto non é andato perduto; qualche cosa in fondo resta : un ricordo e un po' di sogno... « ■ LA COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE > I Wjè\ COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE m I 40.42 Rue François r-'ParisTebElysées- 66-44 à 47 SUPERPRODUCTIONS /X MARSEILLE 53 Boul^Longchamp LILLE 61 Rue de Béthune LYON 75 Cours Vitton BORDEAUX 26 Rue du Manège JEAN MURAT JULES BERRY ROGER KARL VIVIANE POMANCE ^""abattre LÉONMATHOT CHARLE S ROBERT- DUMAS CARLO RIM AIM05. BERNARD IANCRET MADELEINE ROBINSON PIERRE MÀGNIER.DAIIC GEORGES PRIEUR JEAN-MAX Vente pour l'Etranger- TRANSAT FILM JEAN MURAT dans UN FILM DE LÉON MATHOT d'après le roman CA.GONNET LE oi les a, toujours dans le même but, été remplacée par des glaces. La décoration ai- dant", teinte crème très claire, laquée sur les deux parois latérales prolongées à l'ex- térieur par des demi-colonnes, l'impression qui en résulte est d'un aspect beaucoup plus frais et mieux en rapport avec l'im- portance de la salle. 3") Façade : La façade a été simplifiée à l'extrême et ne comporte que des lisnes droites moder- nes. Quant à sa décoration, elle a été entière- ment limitée à la partie centrale, compre- nant le hall d'accès, une marquise de for- me carrée et le bow-window contenant le Et voici le Royal Pathé de Grenoble complètement modernisé obliques contenant chacune six fauteuils. Le nombre total des places se trouve ain- si réduit à 1.1 011, mais les places gagnées ont toutes une excellente visibilité alors que celles perdues étaient pour ainsi dire inutilisables. La balustrade du balcon constituée au- trefois par une grille en fer est aujourd'hui recouverte de plaques de fibro-ciment en- cloisons, ramené à une forme rectangulaire centrée sur les portés de façade. Cette en- trée, autrefois exiguë, a été élargie au maxi- mum. La cloison qui séparait les deux dou- ble-portes a été remplacée par une cinquiè- me porte, toutes comportant une seule gran- de glace permettant une parfaite visibilité du hall intérieur. La partie en maçonnerie au-dessus des local à films et utilisé comme panneau pu- blicitaire à lettres mobiles pour l'annonce du programme. Au-dessus, le nom « Royal » souligné par un tube de néon. 4S) Décoration d'ensemble : Sur la façade, joue le contraste entre un moucheté tyrolien ocre qui enduit les deux parties latérales et la partie centrale, le 174 cxxixiiiiiiiiixjixxuixi cirvE r/\phie cxxxx: "SE Façade du Cinéma" Les Arcades" à Strasbourg pendant la passation du film Pépé le Moko qui a obtenu un très erand succès bow-window et le hall sont en crème très clair, le mot « Royal » et les lettres amovi- bles du programme en rouge vif. Le hall intérieur et les escaliers, pour le maximum de luminosité, sont en peinture plastique jaune citron et blanc. Les portes émaillées vert comme la façade. L'intérieur de la salle a toute sa partie basse en rose saumon rehaussé d'or. Le ca- dre de scène en trois ors dégradés. Tout le plafond, de forme demi-hexagonale rendu parfaitement uni par la suppression de- tous les staffs qui le décoraient, est en pein- ture mate et pochée bleu clair de façon à donner le plus de hauteur à la salle. 5°) Eclairage : L'éclairage de la façade est principale- ment constitué par une série de réflecteurs prismatiques Holophane installés dans l'é- paisseur de la marquise et jetant une lu- mière abondante sur le trottoir. Une batte- rie de projecteurs S.V.l. Holophane instal- lée également dans la marquise éclaire vers le haut l'emplacement publicitaire. Deux lignes de tubes néon terminent la partie su- périeure la décoration lumineuse de la fa- çade. Dans le hall, des appliques en staff pro- duisent un éclairage indirect intense. Dans la salle, de grande coupes en staff masquent en partie les tirants de la char- pente qu'il a été impossible de supprimer. De chaque côté, des demi-coupes cachent encore l'extrémité des tirants. Ces divers dispositifs produisent un éclairage indirect particulièrement doux. Sous le balcon, des hublots lumineux éclairent les côtés et le fond de l'orchestre. Dans le cadre d'écran, des tubes néon et mercure forment la décoration lumineuse alternativement rouge et bleue. 6°) Installations techniques : L'ancien appareillage a été remplacé par un ensemble du dernier modèle U.C. A. Hiçh-Fidelity. Deux lanternes Strong Mo- gul sont alimentées par un groupe vertical anticompound asservi à l'arc. L'éclairage de sécurité, autrefois au gaz, a été remplacé par une installation sur bat- terie alimentant toutes les plaques Filtrolux indiquant les sorties, et une série de lam- pes dirigées vers le sol et pouvant rester sans aucune gène allumées pendant la pro- jection. En conclusion, toutes ces améliorations, visant tant au confort, au luxe et à l'agré- ment qu'aux qualités techniques de la salle ont fait du vieux « Roval » de Grenoble, un théâtre aux caractéristiques les plus modernes vraiment digne des programmes qui s'y succèdent : Le Roi, fêtes de Noël; La Porte du Large, fêtes du Jour de l'An; suivis bientôt de Nitchevo, Les Hommes Nouveaux, Port-Arthur, Courrier Sud, etc.. Bordeaux Notre Référendum : Meilleurs Films et Cote des Vedettes Voici les dix films qui ont réalisé en 193(5 les plus belles recettes de l'année dans nos quatre grandes salles de première vision. Les chiffres de recettes indiqués approxi- mativement sont les chiffres nets : Un bel effort à signaler En notre ville, centre du spectacle du Sud-Ouest, un effort remarquable a été fait 1. - 2. _ 3. 4. - 5. — G. 7. - 8. - 9. - 10. César 4 Les Temps modernes f, Mayerling 4 Le Roi 3 Un de la Légion 2 La Porte du Large 2 L'Appel du Silence 3 L'Amant de Mme Vidal 2 Baccara 2 Samson 2 Les films suivants ont réalisé plus de 90.000 francs de recettes nettes : Port-Arthur, Les Bas-Fonds. Les films suivants ont réalisé plus de 80.000 francs de recettes nettes : Au Son des Guitares, Les Amants terribles, Les Loups entre eux, Jenny, Le Mioche, Mi- chel Strogoff. Les films suivants ont réalisé plus de 70.000 francs de recettes nettes : Nitchevo, Tout va très bien Madame la Marquise, Les beaux jours, Une Gueule en or, Le Secret de Polichinelle, Désir, Gaspard de Besse, L'Argent, Anne-Marie, Hélène, Mister Flow (sauf omission). Les vedettes Les vedettes françaises sont, de beaucoup, plus en vogue que les vedettes étrangères et cela s'explique par le fait que le public s'attache assez peu aux films doublés, exception faite cependant pour diverses grandes productions étrangères dont le ca- ractère spécial est susceptible d'intéresser le grand public; tel fut le cas ces derniers temps pour Les Révoltés du Bounty et La Charge de la Brigade légère. Les dix films plus haut cités et qui ont réalisé les meilleures recettes, le doivent en grande partie, soit à leurs sujets, soit à leurs metteurs en scènes, mais aussi à leurs vedet- tes. Les vedettes faisant « recettes » actuel- lement à Bordeaux sont: Fernandel, Raimu, Harrv Baur, Charlie Chaplin, Jules Berry, Francen, Annabella, Elvire Popesco, Marlè- ne Dietrich, Charles Boyer, Sacha Guitry, Pierre Richard-Willm, etc.. Dans nos Salles1 A l'Olympia : Cette salle est nettement en progression, grâce aux efforts accomplis par M. de Boissière, directeur général des théâ- tres G.F.F.A. et de M. Ullmann, directeur de cet établissement. La programmation fut cette année bien supérieure à celle des an- nées précédentes. Ce premier trimestre 1937 fut particulièrement soigné, et plusieurs productions intéressantes furent program- mées : Le Mort en fuite, 27 Rue de la Paix, Les Réprouvés, La Maison d'en face. Avec le sourire, L'Homme à abattre. Un Mauvais Garçon, Aventure ri Paris, etc.. (Apollo) (Fémina) (Fémina) (Fémina) (Apollo) (Français) (Olympia) (Olympia) (Fémina) 315.000 frs 225.000 » 190.000 » 180.000 » 140.000 » 135.000 » 130.000 » 110.000 » 105.000 » 90.000 » par le circuit des cinémas de l'Est (Siritzky) organisation puissante qui dirige plus de 12 salles dans notre région. Animée d'un esprit d'entreprise à la fois hardi et réfléchi, la direction a apporté aux spectacles des formules et des méthodes nouvelles. Toujours à l'affût des nouveautés elle a présenté, dans ses théâtres de Bor- deaux, des spectacles de premier ordre. Cette recherche s'est appliquée dans tous les domaines du cinéma, par des présenta- tions de grands films étrangers, dans leurs versions originales; des nouveautés: couleur et relief; Music-hall : par des programmes entiers d'attractions de qualité, par la venue des vedettes les plus diverses. Enfin la vigilance la plus attentive est ap- portée aux films. Dans la production fran- çaise et mondiale, un choix judicieux s'exer- ce et rien n'est épargné pour que les gran- des œuvres, de celles qui ont vraiment fait du cinéma le septième art, deviennent, sou- vent au prix de sacrifices financiers consi- dérables, des exclusivités du circuit Siritz- ky. Citons au hasard, quelques succès passés: Les Temps Modernes, projeté cinq semai- nes à l'Apollo et une semaine au Français; Désir, L'Appel du Silence, Les Loups entre eux. Au Son des Guitares, L'Araent, Port- Arthur, Le Mioche, La Porte du Larqe, Les Hommes Nouveaux, Courrier Sud, Les Amants Terribles, Les Bas-Fonds. Le Che- min de Rio. enfin le triomphal César. Dans la liste nouvelle, nous relevons dé- jà brillament projetés: Faisons un rêve, La Charae de la Brigade légère, et pour venir bientôt : Ignace, La Chaste Suzanne. Dou- ble crime sur la ligne Maginot, La Nuit de Feu. Boissière. Le mois d'Avril, s'annonce comme éclatant pour les établissements Siritzky, grâce à une programmation extraordinaire. A l'Apollo, nous verrons : Ces Dégourdis de la 11e, ensuite Pépé le Moko. avec Jean Gabin, enfin Marthe Richard Espionne au Service de la France, avec E. Feuillère et Eric Von Sroheim. Au Français : Pour une soirée seulement Noël-Noël et sa compagnie dans une rcvi>c de Dorin: Trois. Six, Neuf. Le Jardin d'Al- lah, le gros succès actuel du Max Linder à Paris, avec Charles Boyer et Marlène Die- trich. Les Perles de la Couronne. le dernier grand film de Sacha Gii'trv avec l'auteur, Raimu, C. Sorel et 20 vedettes in- ternationales. Gérard Coumau. CIME 175 FR RAPHIE SE TXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 VISIONS DE MARSEILLE LA CANEBIERE, BOULEVARD DU MONDE Marseille. — Le touriste qui débarque pour la première fois à Marseille, par ba- teau ou par chemin de fer, s'effare tout d'abord de cet énorme grouillement de peu- ple où toutes les races sont réunies, où toutes les latitudes sont représentées. Plus encore que Paris, MarseiLe, porte de l'Orient, charnière de l'Orient et de l'Occi- dent, nous séduit et nous émeut par ses curieuses antithèses d'exotisme et de mo- dernisme, par ses violents parfums d'huma- nité totale en proie au délire actuel du mou- vement. Une chose frappe surtout le voyageur, c'est l'activité débordante, optimiste et heu- reuse de l'élément ethniquemenl marseil- lais de Marseille. Dans le monde effrayant de mélancolie et de désabusement triste où nous vivons, Marseille reste la capitale du sourire, de la gaieté et de la joie de vivre. Ce sera, si la crise d'hypocondrie continue, le dernier rempart de l'optimisme dans le monde. Et Marseille, avec les vrais marseillais de Mar- seille, mérite pour cela même, notre plus claire reconnaissance. Toute l'activité de Marseille se porte sur la Canebière, cœur, esprit et âme de la ville. Ce sont les boulevards de Paris (plus essentiellement parisiens que les Champs- Elysées). C'est Broadway de New York, c'est le Strand de Londres. Il n'y a pas deux Canebière au Monde. La voie est unique par son aspect polymorphe et triomphal, par son perpétuel écoulement humain. On peut voir à certaines heures, à certains jours, les Grands Boulevards presque déserts. La Canebière semble toujours accomplir une fonction organique, la fonction de la cir- culation du sang, grâce à laquelle respire et vit la grande métropole phocéenne. Le cinéma lui a donné un aspect nouveau et un surcroît de beauté. La beauté de la Canebière est le mouvement, le mouvemenl en esprit et en gaieté (rien du mouvement mystique et troublant d'une grande foule parisienne). Le cinéma avec ses façades énormes ru- tilantes d'or qui, le soir, s'animent de co- lossales illuminations au néon rouge, bleu, vert, a fait de la Canebière une artère fan- tastique, quelque chose comme le boulevard type de la Cité Future. La fjçade des trois salles Marseille-Matin [,fsur la Canebiè'-e ^ Le Capitole, l'Odéon, Le Cinéac-Petit- Marseillais, mais surtout le groupe étonnant des trois salles Marseille-Matin, auquel s'ajoute le Pathé-Palace contigù, constituent des centres d'activité formidable qui de- viennent, le soir, des foyers de lumière mul- ticolore fulgurants. Notre objectif n'a pu prendre en son dé- veloppement entier la façade lumineuse des trois salles, haute de près de 25 mètres, le record du genre au moins pour la France par Edmond EPARDAUD et l'Europe. C'est une très audacieuse et très belle composition décorative et publi- citaire, bien digne de la Canebière et de Marseille. Et voyez l'effet de cet effort commercial auquel s'allie une valeur artistique très évi- dente. Le public afflue sans arrêt dans ces antres de la lumière et du divertissement. 11 vient là, instinctivement, automatique- ment comme des papillons autour d'une lampe. Venu là, pour rien, pour voir, le public est alléché par les prix abordables, 3, 6, 9 francs et il entre. J'ai fait comme lui bien des fois. Je suis entré le jour, le soir et j'affirme que même aux heures creuses, tout est plein ou presque plein. C'est le spectacle continu, c'est aussi le plein continu parce que le public est violemment impressionné et suggestionné par la tyrannie de la pu- blicité extérieure qu'il subit à son insu, sans en avoir conscience. Je dirais même que la qualité des films présentés importe moins ici qu'ailleurs, car renouvelant le miracle des premiers temps de l'exploitation, le public vient là au ciné- ma bien plus que pour voir tels films ou telles vedettes. La foule suit la foule. Le public hésitera parfois à faire la queue devant un bureau de location ou à l'entrée d'un théâtre, mais il se mêle à une foule continue qui envahit une salle. C'est la force de l'exemple, c'est la contagion de l'acte humain, une sorte de folie collective. Je pensais à cela l'autre jour en regar- dant les promeneurs de la Canebière s'ar- rêter et former essaim devant l'entrée cy- clopéenne des trois salles. C'est un Ilot inin- terrompu tant à la Caméra, qu'au Studio et au Club. Et je m'émerveillais de la discipli- ne de ce peuple aimable, toujours souriant et facétieux, qui fait face à la crise en al- lant au cinéma. La Canebière, boulevard du Monde, ré- sout elle-même la crise, en travaillant, en opérant un continuel et formidable courant d'argent. Elle nous apprend à vivre. Edmond Epardaud. 176 tlIIIIIIIIlIIIIIIIIIIYl^ CINE RAPHIE SE NICE Les dix meilleurs îums à Nice - A bons films, bonnes recettes Nice. — Bons fiims. bonnes recettes. L'ex- ploitation n'aura jamais d'autre règle et les recettes seront toujours en proportion di- recte de la qualité des productions. Autre- fois jouaient encore le confort des salles, la qualité de la projection, le prix des places, tous facteurs aujourd'hui à peu près égali- sés. Reste donc la qualité des films. Le pu- blic ne marque plus de préférence très mar- quée pour telles ou telles salles, mais il va voir tels ou tels films. Tout se ramène donc plus que jamais à un problème de produc- tion et aussi, quoiqu'on dise, à un problè- me de publicité et de lancement. Les directeurs niçois ne sont pas mécon- tents puisqu'ils sont en avance assez sensi- ble sur les recettes de l'année dernière. Ils ont fait de bons chiffres avec nos films français cpii ont de plus en plus - c'est un fait -- la faveur de la clientèle. Ht nos ve- dettes - - c'est aussi manifeste arrivent maintenant à concurrencer, el même à dé- passer, les grandes vedettes américaines. Autre signe des temps ! L'Escurial et Rialto : Mme Kahn el M. Rousseau d'une part et M. Moretti d'autre part, m'indiquent les dix films suivants, com- me ayant fait en 1936 les meilleures recet- tes à l'Kscurial et au Rialto : César (première semaine du 25 au 31 dé- cembre), Kermesse Héroïque, Kœnigs- mark. Le nouveau testament, Désir, Les Sœurs Hortensia, Les Yeux noirs. Crime el châtiment, Jenny, Gaspard de Besse. Les meilleures recettes au début de 1937 ont été obtenues par : Les Hommes nouveaux, La Porte du large, La Brigade légère. Les Bas-Fonds, Hélène. Les vedettes les plus appréciées semblent être : Raimu, Harry Baur, Jean-Pierre Au- mont, Sacha Guitry, Victor Francen, Fran- çoise Rosay, Simone Simon, Marlène Die- t'rich. Mondial : M. Delaeter m'indique les dix films suivants (y compris les deux premiers mois de 1937) : La Marraine de C hurle y. Luisons un rêve, Lucrèce Borgia, Le Bornait d'un tricheur Samson, La Bohémienne, Tovaritch, Port- Arthur, Rose-Marie, Jeunesse du Monde. Les vedettes les plus appréciées semblent être : Sacha Guitry, Harry Baur, Lucien Raroux, André Lefaur, Jeannette .Mac Do- nald. Edouard-Vil : M. Pesaro a connu les meil- leurs succès avec. Fantôme à vendre (4 se- maines); Cœurs brisés ((maries Boyer et Katharine Hepburn); Images de la vie (Clau- dette Colbert); Roberta (Irène Dunn et Fred Aslaire); Marie Stuart (Katherine Hepburn); Show Bout; Suivons la flotte; Rembrandt (Charles Laughton) La Rebelle (Katharine Hepburn). Forum et Excelsior : MM. Gros et Willem- sen, dont l'accord pour doubler les meilleu- res productions a donné de bons résultats, m'indiquent pour 1936 et le premier {rimes- ire 1937 les films suivants : Le Boi, Un de la légion, Josette, Les Ré- voltés du Bounty, San Francisco, L'Amant de Mme Vidal. Mayerling. Casino Municipal et Casino de Paris (ce dernier a été transformé en music-hall il y a plusieurs mois). M. Jean Pérès nous indi- que dans l'ordre du rendement : Jim la Houlette, Le Coupable, L'Argent. Club de femmes, Beethoven, Nitehevo, Le glIXIIIIIIIIIIIIIIIIIIIl Vagabond bien aimé, Les Marins de Crons\ tadt, Anne-Marie, La Flamme. Les vedettes les plus appréciées sont Fernandel, Pierre Richard- Willm, Cheva- lier, Annabella, Harry Baur, Marie Bell. Paris-Palace : Cette salle n'a rouvcrll qu'au début de la saison 1930-1937 dans des| conditions défavorables que nous avons re- latées. M. Perrot, l'attuel directeur, m'indi- que trois films comme axant réalise les meil- leures recettes : Au Son des guitares, Lu Fille du bois mau- dit, L'Assaut. La grande vedette qui semble actuellement attirer le plus le public est Tino Rossi. Ed. Epardaud. Romans Le Sélect de Rouen a réalisé une belle façade pour la sortie de "Michel Strogoff" dans cecte ville. Monsieur Leblond, Directeur - Décorateur : KendeHI Taylor. Romans, que l'Isère sépare d'une cité- sœur, bourg-ue-Peage, constitue une agglo- mération de près de 2a. DOO habitants. Son importance industrielle et commerciale eu fait le centre le plus actif, au point de vue économique, de tout le déparlement de u. Drôme. trois salles de cinéma sollicitent la clien- tèle : L,Alhambra (autrefois propriété des Ciné- matographes Monopoles, puis de G.F.F.A., aujourd nui établissement indépendant), qm compte l.âlMJ places. Equipement Wcstern- Llectric; Le Palace (contrôlé par Palhé-Cinéma), SOI) places. Equipement R. C. A. Le Royal (établissement indépendant), 400 places. Equipement Stellor. Les cinémas jouent du mercredi au di manche, matinée le jeudi et deux matinées le dimanche. Généralement, c'est la mati- née de 17 heures cpii réunit partout le plus de monde. Total des fauteuils offerts chaque semaine à la population : 10.200. Le prix des places est : 5 fr. et 7 fr. Plu- sieurs fois par an, le Royal et l'Alhambra augmentent leur tarif d'un ou deux francs pour un film sensationnel. Le cinéma, à Romans, a connu des pério- des diverses : prospérité et marasme s'y suc- cèdent assez brusquement. Dans ce centre industriel, I augmentation des salaires avait eu, l'année dernière, une influence assez sensible sur les recettes en fin de saison. Cependant, cette année, on ne peut pas esta mer qu'il y ait une amélioration en compa- raison de la période correspondante de 1930. Les genres de films qui plaisent ici sont le mélodrame et le drame. Le film d'espion- nage est assez apprécié. La comédie musi- cale bénéficie d'un succès relatif. Rien entendu, les films psychologiques, les œu- vres satiriques, les pièces à thèse, connais- sent chaque fois un échec à peu près com- plet. Cependant, le Royal donne parfois, en séances hors série, c'est-à-dire en début de semaine, des films spéciaux qu'il fait pré- céder d'une publicité en rappoit. Ces essais ont généralement réussi, nais il faut tenir compte qu'il s'agit là d'un établissement de contenance restreinte dont les frais sont en conséquence, et qui peut se permettre de varier sa clientèle. Le public romanais el péageois manque un peu d'enthousiasme pour le cinéma. Les chiffres de recettes des films courants le prouvent: 4 à 5.000 francs, c'est ce que réa- lise parfois une salle dans une semaine, même en pleine saison. Depuis septembre, les meilleurs résultais ont été obtenus par L'Appel du Sidence, Mayerling, Lu Forte du Large et César. IL Révol. M.M.Hahïm présentent m dans Le Seul film qu'il tournera en 1937 APLES AU BAISER DE FEU d'après /'oeuvre d'Auguste Dailly Diracfeur de production Car^our Ele cachet du succès Û nnn PARIS FI L.M PRODUCTION Incessamment Edwige Feuïllère Erich von ^troheïm AU .SERVICE DE LA FRANCE Jean Galland Réalisation de Raymond Bernard Directeur de Production Gargour. PARIS FIUM PRO00«TI0W Ite cachet du succès J 3°J1oï3 d'exclusivité a Marivaux Jean Gabïn UM FILM DE JULIEM DUVIVJER Mireille Bahn Gabriel Gabrio erLineHoro «»«c Saturnin Fabre er Charpin t>ir*eftur do. Production GdrgûUP. Eté cachet du succès PARIS Flt-M PROOtCTICII Et Le 3uceè5 conj&cré Harry Baur Gaby Plorjay D'APRES HEMRI BERM3TE4M Réalisé par Maurice Tourneur Direcreur do. Production Gargour Pan s .Film. Production . 70 champ*. Elysée* Pari*. PARIS IF* L.M Ite cachet du succès 1 Nancy L 'Exploitation à Nancy - Saison de Surprises Par M. J. KELLER Nancy. — Le début de 1!).>7 se fait remar- quer par ses surprises agréables et désagréa- bles! Plusieurs iilms sur lesquels on comp- tait beaucoup n'ont pas continué les prévi- sions. Discerner exactement les raisons (te l'échec d'une œuvre méritante est impossi- ble. Il en est de même pour le succès car nous avons constaté des résultats inespérés à l'égard de films pour lesquels on n'avait fonde que de bien pauvres espoirs. Dans la petite Exploitation Dans l'exploitation de quartier et de ban- lieue les surprises, dont j'ai parlé plus haut, ont atteint, ces temps derniers, des degrés insoupçonnés, qui ne sont certes pas pour encourager les directeurs de troisième zone à taire des efforts pour des productions sérieuses et artistiques, comprenant même une distribution d'excellentes vedettes. Exception faite d'un noyau de clientèle, qui ne peut prétendre à faire vivre une salle jouant à peine trois jours par semaine, tout te reste de ce public ne va au cinéma que dans le but de s'amuser, ou d'être « empor- té » par des films d'aventures, grouillants d'actions mouvementées, et -- neuf fois sur dix - sans aucun fondement... Mais, il faut bien se le dire, les meilleures recettes de la petite exploitation proviennent de ces mina- bles pellicules. .M. Jeanjacquot, directeur de l'Ambigu, avait tenté, les années précédentes, d'orien- ter sa clientèle vers des films, non pas éclec- tiques, mais pourtant d'un niveau plus éle- vé : il a échoué... Depuis, il est revenu à une formule essentiellement populaire, cl il s'en trouve satisfait. Ce directeur m'a dit: « Les résultats généraux de l'exploitation à Nancy, seraient certainement bons poin- tons, s'il n'y avait pas eu la concurrence « ridicule » de la baisse, qui a dû être sui- vie par tous... » D'autre part, .M. Friaise, directeur du ci- néma du Parc à Nancy, et d'une salle à Pompey, banlieue populaire de noire ville, m'a confié ceci : « Je voudrais pouvoir pas- ser plus souvent de vrais beaux lilms..., mais il faut bien vivre!... » ("'est clair : le beau film ne peut faire vi- vre le petit exploitant, et indépendant par surcroît. Ce même directeur me faisait re- marquer que, surtout dans son établissement populaire, il lui fallait absolument, à pré- sent, deux grands films dans le même pro- gramme; sinon, la semaine est creuse. Le double programme de la salle populaire ? l'n vaudeville à gros effet comique, et un film qui nous ramène à Buffalo Bill ou aux hommes des bois. L'esprit du peuple rétrograde, et s'ap- pauvrit... Un jour prochain, on affirmera que le cinéma en est la cause! Mais n'exagérons rien! J'assure que j'ai vu, depuis trois mois, et au cours de l'an- née 1936, des œuvres de valeur reconnues el applaudies par la clientèle des salles (tu centre, et même quelquefois de seconde vi- sion, ('.'est pourquoi l'exploitation devrait se baser sur la politique des théâtres, c'est-à- dire sélectionner la production par catégo- rie de salles; ainsi la clientèle pourrait s' retrouver, et le... goût également. Pourqir ne pas produire, spécialement pour les sal- les populaires, des bandes adéquates, et lais- ser l'Art cinématographique prendre son essor dans les établissements sélects. Notre Référendum cen- Auprès des directeurs des salles du lie a donné le résultat suivant : Ont répondu à l'appel de la Cinémato- graphie MM. Raffin (Empire et Palace), Grégoire (Majestic et Olympia), Jung (Pa- thé), Thiébaut (Eden), Jeanjacquot (Ambi- gu), Friaise (Parc), Mme Néglair (Caméo). A tous merci. 1.) Les dix films qui ont réalisé les meil- leures recettes en 193(3 furent par ordre d'importance : Au Pathé : Le Roi. Mayerling, Debout là- dedans, Les Amants terribles. Les loups en- tre eux. Variétés, Tout va très bien Mme h Marquise, Vue gueule en or, L'Argent. A l'Empire : L'Appel du silence, l'Amant de Mme Vidal, Jenny, Au Service du Tzar, Secret de Polichinelle, Lucrèce Borçfia, Fan fuie d'amour, La Gondole aux chimères, Bi- chon, Vue nuit d'amour. Au Majestic : Les Temps modernes. Kœ- nigsmark, Marinella, La Garçonne, Samson, Anne-Marie. Justin xle Marseille, Le Roman d'un jeune homme pauvre, La Fille du bois maudit. Désir. A I'Eden : Michel Si'rogoff, La Marraine de Charley, Buccuru, Tarass Boulba, Club de femmes, La Belle Equipe. 2.) Les films qui ont fait les meilleures recettes, depuis le début de l'année l!!'i7 Au Pathé : Le Roi. Courrier Sud, les Hom- mes nouveaux, Port-Arthur, La Charge de la brigade légère, Mon Père avait raison. A cette salle, aucun de ces filins n'a fait une recette inférieure à 45. 000 francs en une semaine. A l'Empire : Hélène, Mister Floiv, Les (' mi-vierges, La Maison d'en face. Cette salle a augmenté sensiblement ses recettes au cours de cette saison; sa meil- leure programmation en est la cause déter- minante. A I'Eden : Les Réprouvés, l'n Mauvais Garçon, L'Ange du foyer. Aventure (t Paris, l'Extravagant M. Deeds. Au Majestic : César, Le Mioche, Vu de la Légion .La Porte du large, Cargaison blan- che, Nitchevo, Au Son des guitares. Les P> mois, ignorait tout d'un métier qu'il découvre peu à peu et auquel il s'adapte admirable- ment; qu'il recueillait une succession assez difficile après une direction déplorable; et qu'enfin il a en face de lui des concurrents redoutables : le Gallia et le Florida. Sa pu blicité a de la qualité et de l'envergure; el- le s'étend d'une façon profitable vers Né- rac, Condom et Villeneuve. M. Laborie s'est Panneau publicitaire composé par M. Laborie directeur du Majestic à Agen spécialisé - - c'est très bien ainsi — dans les films étrangers, en versions doublées s'entend, films américains surtout, et cer- tains ont été lancés par lui de main de maî- tre. Aussi constate-t-il, avec une certaine amertume, que les grandes maisons améri- Une belle composition publicitaire due à M. Genestre directeur du Gallia Palace à Agen Une saisissante façade du Florida à Agen conçue par M. Tabuteau caines ne le soutiennent pas comme elles le devraient. C'est là sa seule doléance que je transcris fidèlement. Les projets foison- nent, Lys Gauty doit être reçue prochaine- ment en deux soirées, puis ce sera le tour de Lucienne Boyer, et d'autres vedettes de la scène. Un référendum sera institué sur les diverses actualités pour permettre aux spec- tateurs de désigner les meilleures. J'ai plai- sir à dire ma vive sympathie pour cette ac- tivité d'un jeune qui a des idées et qui nour- rit un goût très marqué pour son métier. Voici, classés par ordre d'importance, les meilleurs rendements relevés au Majestic : .1;/ Son des Guitares, Les Temps modernes La Fille du bois maudit, Le film en relief, Intelligence service, Les révoltés du Bounly, Pauvre petite fille, Anna Karénine, On ne roule pas Antoinette, Les Marins de Crons- tadt, et les artistes qui selon M. Laborie at- tirent le plus le public : Tino Rossi, Cha- plin, Larquey, Ch. Laughton, Clark Gable, Greta Garbo, Shirley Temple, Pauley, Jules Berry, Danielle Darrieux. Royal : Cette salle de deuxième vision, excellemment dirigée par M. Bergues, a une position délicate entre le Florida et le Gal- lia (1'" vision) et le Majestic (grands films doublés) et le besoin s'était fait sentir d'inaugurer une nouvelle formule — qui jusqu'à maintenant a donné les meilleurs résultats. Les nouveaux prix sont vraiment aussi modiques que possible : 3 et 4 francs par semaine, et 4 francs le dimanche à tou- tes les places. Ainsi le Royal permet à sa clientèle de voir en deuxième vision de grands films à des prix très bas, et cela, nous dit M. Bergues, semble être tout à fait du goût du public. Marinella, La Bataille, Le grand jeu, Mayerling, L'Fquipage, La maison dans la dune, Les bleus de la marine, La Bandera, Ademaï aviateur. Les Misérables (version réduite) -- on voit que les programmes du Royal sont très soignés - - sont les films qui viennent en tète par leur rendement. Avec ses deux salles de première vision, sa salle de films doublés et ses deux salles de deuxième vision, Agen est véritablement comblée. I! n'est pas exagéré d'affirmer que son activité cinématographique est tout à fait digne d'être montée en épingle et citée en exemple. — Ch. Pujos. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR Raphie nxxxxxxxxixxxxxxxxxxxxx Le Havre Le débat 1937 est bien supérieur à celui de 1936 Le Havre. --Ce premier trimestre d'ex- ploitation 1937 marque dans l'ensemble un très net progrès des recettes sur les mois correspondants de 1936. Cet accroissement du nombre des en- trées dans les salles de cinéma tient sans doute avant toute autre chose, à deux rai- sons. D'abord, à la qualité des program- mes, et ensuite à l'augmentation générale du pouvoir de dépense des spectateurs. Il faut également constater que l'application de la semaine de quarante heures, en don- nant au public des loisirs nouveaux, con- tribue à la fréquentation des spectacles. C'est ainsi que dans certaine salle de pre- mière vision on a pu enregistrer pour fé- vrier 1937 un chiffre d'entrées supérieur de 19.000 à celui de février 1936. Et il n'est pas besoin de signaler que, toutes propor- tions gardées, ce cas n'est pas le seul. Ceci dit, passons brièvement en revue les films qui, depuis le début de cette année, ont connu le plus net succès. Au Nouvel-Empire, circuit Siritzky, on neut les classer ainsi, selon les renseigne- ments que nous a fournis M. Allamelle, le nouveau directeur de cette sa1 le : César, Pépé le Moko, Le Mioche, La Porte du Large, Port-Arthur, Un Grand Amour de Beethoven, Dortoir de Jeunes Filles. Dans la seconde salle du circuit Siritzky, l'Alhambra, ce sont, d'après M. Braun, di- recteur : Cargaison blanche, Les Bas-Fonds. Messieurs les Bonds de Cuir, La Légion des Damnés, Au Service du Tzar, Les Dégour- dis de l'a 1 1 Au Select, M. Benoyer nous indique : Courrier-Sud. La Charge de la Brigade lé- gère, Le Coupable, Mon Père avait raison. Les Hommes nouveaux. Parmi les films de première vision que passe le Kursaal de façon assez régulière, M. Cartier a noté particulièrement les résul- tats obtenus par: San-Francisco, Show Bout, Rose Marie, L'Ennemi public n" 1, La Joueuse d'Orgue, La Loupiote. En première vision, soit au Grillon, soit au Carillon, les deux salles dont il est pro- priétaire au Havre, AI. Chassain nous si- gnale : Sous les Yeux d'Occident. La Rose Effeuillée. Griseries. En deuxième vision : La Fille du Bois Maudit, Désir, Hélène. A l'Eden. programmé par le circuit Si- ritzky, M. Berthout nous signale comme ayant réalisé les meilleures recettes, les se- condes visions suivantes : César. Bach dé- tective. Le Mioche. Toi c'est moi, La Porte du Large. MM. Chevalier, propriétaires du Palace, sont satisfaits du rendement de : Au Son des Guitares, La Fille du Bois Maudit, Les Révoltés du Bonntg, Ko'nigsmark, Boucles d'or. MM. Chometon et Noble, ont noté parmi es films qui connurent le meilleur succès dans leur salle : Le Normandy : Le Roi. Marinclla, Les Deux Gamines, Train de Plai- sir, Le Petit Colonel. (Films en deuxième vision pour ces deux dernières salles.) Au Royal, soulignons, d'après M. Ger- mont, propriétaire, l'accueil favorable fail à : Le Roman d'un Spahi, Marinella, Les Deux Gamines. La Marraine de Charley, Michel Strogoff. L'année 1936 Il est intéressant, également, de noter, par ordre d'importance," quels furent les dix films qui réalisèrent les meilleures recettes au cours de l'année 1930. Voici, pour chacune des salles havraises, la liste que nous avons pu établir. Au Nouvel-Empire : Les Temps moder- nes. Marias et Fanny, Le Roman d'un Tri- cheur, Fantôme à vendre, Marinella, Le Mioche, L'Appel du Silence, Bichon, Club de Femmes. Au Select : Mayerling, Le Nouveau Tes- tament, Vertige d'un Soir, Hélène, Les Amants terribles, Le Roi, Michel Strogoff, Vue Gueule en or, Le Grand Refrain, Les Mutinés de V « Elseneur ». A l'Alhambra : Nitchevo, La Fille du Bois Maudit, Les Deux Gosses, Un de la Légion, Au Son des Guitares, La Garçonne, Bach Détective, Jenng, Le Capitaine Blood, Le Roman d'un Spahi. A l'Eden : Marins, Fanny, Jenny, Mayer- linq, Les Loups entre eux, Les Deux Ga- mines, Un de la Légion, L'Equipage, Le Ro- man d'un Tricheur, Les Mutinés de V «Else- neur ». Au Palace : Debout là-dedans, Veille d'Ar- mes, Fanfare d'Amour, La Marraine de Charley, Une Fille à Papa, La Garçonne. Le son, Une Nuit d'Amour. Le Roi, Les Révol- tés du Bounly, Le Secret de Polichinelle, etc. Au Normandy : Deuxième Bureau, La Veuve Joyeuse, La Marmaille, Les Hommes oubliés, Les Mystères de Paris, Bichon, Arè- nes Joyeuses, Boucles d'Or, La Mascotte, Stradivarius. Au Grillon : Veille d'armes. Baccara. Sam- son, Une Nuit d'Amour, Le Roi, Les Révol- tés du «Bounly ». Arènes Joyeuses, Anna Karénine, Shanghaï, Moïse et Salomon. Au Kursaal : Deuxième Bureau, Debout là- dedans, Back Street, Les Révoltés du «Bounty», La Bandera, Boucles d'Or, Fo- lies Bergère, Furie noire. Les Mutinés de V « Elseneur », Boivery, La Veuve Joyeuse. Au Carillon : Les Marins de Cr'onstadt. Veille d'Armes. Baccara. Mayerling. Le Mou- chard. Lu Bandera. Justin de Merseille, L'Ile au Trésor, Tarass Boulba, La Garçonne. Au Roval : Les Trois Lanciers du Ben- aale. Fanfare d'Amour, Shirleu Aviatrice, Les Mystères de Paris, Le Cavalier Lafleur. Le Prince Jean. La Veuve Joueuse. Adémaï Aviateur, Mon Cœur t'appelle, Un Homme en or. Les Vedettes préférées Côté vedettes féminines on peut établir la liste suivante : Gaby Morlay. \\enve Saint- Cyr, D'anielle Darrieux, Annabella, Meg Le- monnier, Marcelle Chantai, Irène Dunne, Jeanette Mac Donald, Elvire Popesco. Une mention spéciale doit être réservée à Shirlev Temple, dont tous 'es films sont assurés d'attirer un nombre très important de spectateurs. Comme vedettes masculines, nous pTare- rons en tète Charles Bover et Pierre Bi- '•'vird-Willm. Ensuite, viendront Raimu, Victor Francen. Harrv Baur, Clark Gab'e, Jules Berry, le regretté Signoret, Jean Ga- bin, Fernand Gravey, Lucien Baroux. Cons- tant Bémy, Jean Murât, Franchot Tone, Gary Cooper, Maurice Chevalier. Marcel Lagneaux. CINE 169 FR RAPHIE SE IIIIIIIIT TARBES Les résultats de notre référendum sont à méditer Tarbes. -- Aux questions posées par La Cinématographie Française, les directeurs ont répondu avec empressement. Les dix meilleurs films en 193(5 '? A cette question, .M. .Marchand, directeur du Caton, m'a répondu : 1" L'Equipage, Les Temps modernes, Lu- crèce Borgia, Les Bateliers de la Volga, Jenng, Les Benoîtes du Bounty, Anna Karé- nine, Boucles d'Or, Variétés, Le Nouveau Testament. 2° La Garçonne, Les Hommes nouveaux, Le Coupable, Courrier-Sud. 3" Cnarlot, Jean Gabin, Harry Baur, Clark Gable, R. P.-Willm, P. Blanchar, Shir- ley Temple, Françoise Rosay, Edwige Feuil- Ière, Greta Garbo. La directrice de l'Impérial, Mme Repain, m'a dit: 1" Les Trois Lanciers du Bengale (2' v.). Le Comte de Monte-Cristo, David Copper- field, Criminel (2" v.), La Chanson de l'adieu (2" v.), Sgmphonie inachevée (3" v.), Une Nuit a l'Opéra, Le Bossu (2' v.), Au Fond de l'Océan, Le Marquis de Sainl-Evremont. 2" La porteuse de Pain (2'' v.), La Vie Fu- ture, Anne-Marie (2" v.). Le Grillon du Foger, Les Deux Gamines. 3" Harry Baur, L. Baroux, Annabella, Martha Eggerth, Kiepura, G. Thill, Lilian Harvey, Ch. Vanel, J. Servais, P. R.-Willm. M. Clédat, qui dirige le Rex et 1 Olympia, avec M. Lafferère, m'a déclaré : 1" Césur.V cille d'Armes, Au Son des Gui- tares, Un de la Légion, Marinella, Arènes joyeuses, Jim la Houlette, Magerling, L'Ap- pel du Silence, La Porte du Large. 2" Nitchevo, Les Deux Gosses. 3" Fernandel, Tino Rossi, Charles Boyer, Annabella, Francen, Harry Baur, P. R.- YYillm, Danielle Darrieux, Gaby Morlay, Ed- wige Feuillère. D'après ces réponses, nous pouvons ju- ger que l'engouement du public est partagé entre les productions françaises et améri- caines. Tout d'abord viennent en tète César et Les Temps modernes, le film-théâtre et le film-cinéma. Cela tiendrait à prouver qu'il existe une belle clientèle pour ces deux gen- res différents et que le succès de ces hlms tient aussi à la valeur du scénario, du réa- lisateur et des interprètes. Les succès sont à souligner et doivent en- courager les directeurs dans leurs efforts. Les films de ce trimestre dont le succès mérite d'être signalé sont: Nitchevo (gros rendement), La Garçonne (à cause du genre- « spécial»), Les Deux Gosses, La Vie Fu- ture (anticipation, nouveauté), Les Hommes nouveaux. Les Deux Gamines, Le Coupable, Courrier-Sud, La Porteuse de pain (2e vi- sion), Le Grillon ,du Foyer. En somme, le genre « mélo » est d'un ren- dement sûr et se place en tète des films commerciaux de ce premier trimestre. Les 10 vedettes françaises et étrangères qui ont attiré le plus grand nombre de spec- tateurs sont : Charlie Chaplin, Harry Baur, Tino Bossi, P. R.-Willm, Fernandel, Jean Gabin, P. Blanchar, Annabella, Edwige Feuillère, Françoise Rosay. Si Chariot, de par sa classe exception- nelle de producteur-acteur lient « la cote », les vedettes françaises suivent, et par leur talent, qui pourrait être mieux utilisé quel- quefois, attirent les spectateurs. NOUVELLES DIVERSES - Depuis janvier, et malgré la période de beau temps que nous avons eu, les re- cettes des salles tarbaises se maintiennent. Souhaitons que cela continue. — A l'Olympia, la salle a été entièrement transformée il y a deux mois, dotée de fau- teuils « pullmann » et d'allées spacieuses. Une meilleure disposition des fauteuils du balcon assure une visibilité parfaite. L'as- pect des murs recouverts de tissus décora- nts aux couleurs agréables est rehaussé par de superbes garnitures en bois acajou de la scène et du balcon d'un effet très heureux. — A l'Impérial, également, la salle a été réaménagée et le confort augmenté par de confortables fauteuils. La directrice, Mme Repain, dirige avec goût cet établissement dont la vogue va croissant. La formule de programmation est le double programme au rendement satisfaisant. — Au Caton, semblable effort avait été fait il y a un an. Le seul défaut de cette salle est de n'avoir pas un grand balcon qui en ferait une salle grandiose. — Dans le numéro de Noël, nous avons longuement parlé du Bex, qui est sans con- teste une des plus belles salles de la ré- gion, tant par son aspect moderne, qui a t'ait l'admiration de nombreux directeurs de v ', < A' ,. Kt '>. 1? B " L > mLim in Su ifh|jifc* ml^wÊÊ. «T^^HH HBHi l.uérieur du Rex, la belle salle récemment ouverte à Tarbes. passage à Tarbes, que par sa programma- tion, choisie avec un soin jaloux par M. Clédat, qui nous permet d'apprécier les filins en même temps que Paris et avant certaines grandes villes. J.-A. Castets. DIMINUTION DES PRIX A LILLE Lille. — Les quatre salles de première vision instaurent un prix spécial unique pour les enfants de moins de douze ans. Voici le texte du communiqué relatif à cette innovation remarquable en elle-même et aussi à cause de l'union qui a dû se fai- re pour son élaboration : « Les quatre salles d'exclusivité de la rue de Béthune ont le plaisir d'informer leur aimable clientèle qu'elles ont décidé de ré- duire le prix pour les enfants au-dessous de 12 ans. « Les enfants au-dessous de 12 ans seront admis à toutes les places et à toutes les séan- ces au prix uniforme de cinq francs. » Caméo, Capitole, Familia, Rexy. MM. Paul Patin, 'Wintergerst, Boursier, Bécon. J PARIS /dus eà PËEMJ&S BROCKUSS+SIMPJUËXSA 6. RUE GUILLAUME-TELL. PARIS ••••••••••••••••« ►VAVAVA#A#,########*#A#A#*##* ••••••••••••••••••••••••••••••••• ••••••••• >••••••• • VA^VAVAVAVAVAVA» • VAVAW ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• >••••••• VAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVLVA* ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Après : LES AMANTS TERRIBLES, LES JUMEAUX DE BRIGHTON et COURRIER SUD ^SAVAVAVA£V.^ 8>»3 ••••••••••••• •••••••«••••••*••• ••••••••••••••••••••••••••••••••• AVAVAVAVAVAVAVJ» •••••••••••••••••••••••••••••••• VL#A#A#A#A^ ^*A# ••••••••••• •••••••••••••••••••••••••••» >««»%*p*Y*VYAVAY«Y**************** ******* ••••••••• - ••••••••••••••••••••••• ••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••••m** •••••••••••••••••••••••••••••A •••••••••••••••••••••••••••••• ••••••••••••••••••••••••««7 #* »••••••••••••••••••••••••«/ *- /r ••••••••••••••••••••••••• >••••••••• IIS» »♦♦••»♦••♦♦♦••••••••» »»M»»MMMM»MMMIMMt» •VA • »♦*.' >>>>>VAVAVAVAV^ •VA •••_• •AVAVAVAV-V ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• ••••••••••••••••••••• VVAVAVAVAVL* • ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• ••••• ••♦•••••••••••« ^••••••••••••••••••••••••••••••••» atttt&ttce 1 £ A •/•••••••?•• •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• ••••••••••••••••••••• 4 AVAV • M • M • .• • • • • M • • • J»JM • • • • •. • • •••••••••••••••• • • • ••••••••«••••»+•«• ••••* « . • • o • • . • ••••♦• V. VERA KORÈNE, DE la comh«.f«ahça«£. JEAN WORMS et JEAN GALLAND D'APRÈS LE ROMAN DE CH. HENRI HIRSCH AUX PIEDS D'OR" AVEC LUDMILA PITOEFF, JEANNE HELBLING, MARFA DHERVILLY, JEAN TOULOUT, JEAN MARTINELLI, Dt la co«éok.«ançaki avec JACQUES BAUMER et MAURICE ESCANDE DE LA COMfDll f«A» directeur de production P. CHICHERIO DISTRIBUE PATHÉ-CONSORTIUM-CINEMA RÉALISATION DE J. P. PAULIN ADAPTATION ET DIALOGUE DE CH. H. HIRSCH ET MAURICE MARS DECOUPAGE DE PIERRE CHAINE ET J.-P. PAULIN PRODUCTION HERAUT FILM VENTE POUR L'ÉTRANGER FILMS TRUST CO 36, AVENUE HOCHE — PARIS DISTRIBUE PAR PATHE- CONSORTIUM -CINÉMA #

DANS GABY MORLAY ET JEAN GABIN ï LA CÉLÈBRE PIÈCE D'HENRI BERNSTEIN RÉALISÉ PAR RAYMOND ROULEAU avec JEAN PIERRE AUMONT FïSïiïPSiï VENTE : F,LMS ALBATROS 7, AVENUE VION-WHITCOMB, 7 - PARIS DISTRIBUÉ PAR PATHÊ-CONSORTIUM-C.NÉMA • DIRECTEUR ARTISTIQUE^ ALEXANDRE KAMENK —^——■11 I — A c'est un DRAME... iÈ DRÔLE D LE FILM LE PLUS DRAME BAI DE L ' ANNÉE ni! a < • LE FILM LE PLUS Gl DE L'ANa, $S§r ONî . a z C7 jv îfe a . ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 199 RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ AFRIQUE du NORD NOTRE REFERENDUM Voici les résultats du référendum or- ganisé par ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FK RAPHIE rXXXXXXXXXXXXXXXXXXTYTY? SE ROGER BONTEMPS Un jeune artiste nouveau venu à l'écran qui, après quelques années de théâtre, vient de débuter dans La Nuit de Feu, sous la direction de Marcel L'Herbier. Marie Dubas va faire ses débuts dans «Manon 326» Jacques-Jean Natanson, qui présida aux débuts dans le cinéma de René Clair, Préjean, P.-R. Willm, Baroux, Firmin Gémier, Fran- cesca Bertini et Joséphine Baker, a réussi à décider la célèbre fantaisiste Marie Dubas à tourner son premier film. Cette artiste, qui s'était jusqu'ici montrée hostile à toutes les propositions de ce genre, a accepté enfin d'être la vedette de Manon 326, dont le scé- nario de Pierre-Gilles Veber l'a enthousiasmée. L'intrigue basée sur le l'ait véridique des mariages de forçats avec des prisonnières rachetant ainsi leur liberté, aura pour cadre l'ancien bagne de la Nouvelle-Calédonie. Voici en quels termes Jacques-Jean Natanson, producteur de ce film, a bien voulu nous exposer les hasards qui l'on amené à engager Marie Dubas : « Je nie trouvais ;'i Marseille, où j'étais venu rendre visite à mon ami Marcel Pagnol. Un soir, j'entrai dans un music-hall où l'on présentait une revue avec Marie Dubas. Dans la salle bondée, l'enthousiasme 'était tel qu'une idée germa à cet instant dans mon esprit : engager Marie Dubas et lui faire tourner son premier film. « La grande difficulté consistait à trouver un sujet qui lui plût. Une chance inespérée m'a permis de mettre la main sur un scénario original, Manon 32(5. « Depuis, j'ai engagé le metteur en scène Raymond Bernard, ''ont les solides qualités de réalisateur sont apnréciées de tous et l'artiste Jean Mural qui sera le partenaire de Marie Dubas. Je serai bientôt à même de vous annoncer la distribution complète. Actuellement, je procède en collaboration avec Raymond Bernard au découpage de Manon 326, dont la réalisation a été fixée à la fin du mois d'avril. » Une nouvelle adaptation de «Forfaiture» va être réalisée en deux versions « J'ai plusieurs projets à vous annoncer, nous dit M. Pierre Braunberger, mais je ne sais pas encore dans quel ordre je les réaliserai. En ce moment, je fais tourner un court métrage de Pierre Lestringuez, Le Gagnant. Je dois achever prochainement Une Partie de Campagne, dont les extérieurs sont terminés depuis l'été dernier. Jean Benoir en est le metteur en scène. Je me pro- pose de compléter l'interprétation déjà annoncée de manière à réunir une distribution de tout premier ordre, digne de l'œuvre de Maupassant et propre à la mettre en valeur. « Je compte, vous le savez, porter à l'écran l'opérette d'Offen- bach, Barbe Bleue; c'est Marc Allégret qui en assurera la mise en scène. Comme principal interprète, j'ai pensé à Baimu, le rôle est fait pour lui; mais ce n'est encore qu'un projet. « Je viens de me rendre acquéreur des droits de Forfaiture, un des films muets qui obtint le plus gros succès et produisit en son temps une formidable impression. Je tournerai cette produc- tion en deux versions, française et anglaise, j'en prépare actuelle- ment la distribution. Peut-être même la réalisation de ce film passera-t-elle en tète de tous mes projets. » De grands projets seront bientôt officiels à la Gray-Films M. d'Aguiar, dont on connaît l'autorité en matière cinémato- graphique, n'annonce qu'à bon escient les projets de la Société dont il est le chef. Aussi s'est-il fait excuser auprès de nous, par l'intermédiaire de M. Paoli, qui dirige les services de publicité de Gray-Films, de ne pouvoir nous donner des précisions sur ses productions à venir. Ses projets, très étendus, sont d'une telle importance qu'il craindrait d'en compromettre l'issue par des indis- crétions prématurées. Tout ce qu'il a pu nous dire, c'est qu'un de ses prochains films, qu'il compte tourner au printemps, mettra en présence deux des plus populaires vedettes de l'écran : Baimu et Fernandel. La Gray-Films prépare en ce moment la sortie d'Ignace, l'opé- rette de Jean Manse, dont Pierre Colombier vient de tourner l'adaptation cinématographique. Fernandel a repris dans le film le rôle qu'il créa à la scène; d'excellents artistes, Claude May, Nita Baya, Alice Tissot, Charpin, Saturnin Fabre et Doumel l'accom- pagnent. Cette production, qui sera présentée au Marignan le 14 avril, comporte une très importante mise en scène, des décors somptueux signés Jacques Colombier et une musique délicieuse aux refrains populaires écrite par Boger Dumas. Jean Galland dans La Danseuse Rouge, le film aux 16 vedettes. Ii .A à • .1*1 m m .iii. ■ni'' ::;!l!:::::!l!^t;::;!ll!::;:!ll;::!l!!::::!l!:::,l u.-^-^-^-w-^^ , \ à " V M I- 14 ,X, Une i velle adaptation de §r»Kya ;:!:!' r€ f€C versions T i C llr ■ k- l'œui ROGER BONTf I iées de théâtre, ans La lion de Marcel L'Herbier. Dubas va faire ses dans « Manon z^Mîàmzm » in 1 H1] ■ orl l'opérette d'i es) M : 1 r c .Mli | > 1 m h il prèle, j' '1 Rai mu, li 1 n'< qu'ui I ii ni le ] .. is suc< es 1 produi e nie l'orn le i 1] ession. le h nirmeraj 1 ette pi 1 ! n inépan De grands projets seront bientôt officiels à laGray-Fitms 1 11 1 a li ère ci ►c r e ri 1 jets h la Soci< 1 it excuser au linge les st'i rie publi 1 | ' us I m 11 1 d préci pr I ji #%-l 00v èùm $sï ù? Ôt téfeb^oM .l*T avieunxi aruav fl30l4AHTl(J «UO*l 'VMA^MOD MJfl TflOTO 2M»A«> 21 RAI ,snti3>oH ©ornavc ,«tfi ..'U.v.e, it 1 6 vedettes. ÂRNET DE BAL v JULIEN DUVIVIER PIERRE BEAKTCHAR FERNANDEL VICTOR FRANC.- " LOUIS JOUVET RAIMU FRANÇOISE ROSAY P-RICHARD WILLM ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦%♦♦♦♦ CINE FR GRAPHIE SE 215 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Solar-Films commence « Le Mensonge de Nina Petrovna » M. Kœnigfest, presque invisible ces jours-ci, où il préparait activement les premiers tours de manivelle du Mensonge de Nina Petrovna à Joinville, a cependant trouvé un peu de temps pour me parler de cette importante œuvre dramatique. Ce n'est pas la peine de présenter le producteur de Si j'étais le Patron ? de Fanfare d'Amour. Et voici que, fidèle à son inter- prète: Fernand Gravey, il le cueille dès son retour d'Hollywood où il vient de tourner un film à Warner Bros, pour lui confier le premier rôle d'un film d'atmosphère russe et autrichienne: Le Mensonge de Nina Petrovna, où le charmant comédien aura l'occa- sion de prouver qu'il sait avoir autant d'émotion que de fantaisie. Sa partenaire sera Isa Miranda, révélée au public français par son premier film italien : La Signora di Tutti, et ensuite par un film tourné en français : L'Homme de nulle pari: Isa Miranda tournera Nina Petrovna, puis ensuite partira pour l'Amérique où la Para- mount l'a engagée. Sans doute Gravey sera-t-il du même bateau, puisqu'il retourne aussitôt après ce film à Hollywood. Nina Petrovna marquera la rentrée de Paillette Dubost, et l'on verra aussi Aimé Clariond, de la Comédie-Française, Gabrielle Dorziat, Roland Toutain, Raymond Galle, René Dary, des Bouffes- Parisiens, la révélation d'Hélène, Paul Olivier, Roger Legrix, qui fut si remarqué dans Courrier Sud, Jean Rousselière. L'opérateur chef est Kurt Kourant, assisté de Charlie Bauer. Les décors seront de Pimenofi' et de Gaslvne, les costumes desssinés par Annenkoff, M. Kœnigfest me fait remarquer que Nina Petrovna sera le pre- mier film qui nous fera retrouver la délicate atmosphère viennoise qui enchanta dans Mayerling, et que ses collaborateurs, qui furent aussi ceux de Mayerling, sauront composer. Ajoutons à cette interview du Kœnigfest producteur, cette cour- te incidente destinée à montrer l'activité de M. Kœnigfest comme exportateur de films français. Par ses soins, Courrier-Sud, Paris et plusieurs autres films qui ne sont pas non j>lus produits par lui sont envoyés dans le monde entier. Et M. Kœnigfest paraît très satisfait des résultats obtenus par ses services de vente à l'étranger. Après «Un Grand Amour de Beethoven» Eclair-Journal annonce «Feu» La sympathique et active maison à qui l'on doit entre autres succès Nitchevo de Baroncelli, 27 Rue de la Paix de Richard Pot- tier et le récent triomphe du film artistique: Un Grand Amour de Beethoven, d'Abel Gance, production General Production, a mis à son programme le film d'aventures et d'action que Jacques de Baroncelli réalise en ce moment à Paris : Feu! C'est l'adaptation très moderne d'un sujet que Baroncelli tourna en muet avec un énorme succès, qu'il va retrouver dans sa version parlante. Marguerite Moreno et Madeleine Ozeray dans le film de Fedor Ozep " La Dame de Pique " Georges PRIEUR Cet artiste, que l'on peut voir en ce moment dans l'Homme à Abattre, a fait dans l'Ile des Veuves une création pleine degrandeur et de distinction. Georges Prieur vient de tourner quelques scènes dans le film de Sacha Guitry les Perles de la Couronne. Marcel Carné va commencer «Drôle de Drame» .Me voici en présence de Charles David, qui est l'actif directeur de production du nouveau film de .Marcel Carné Drôle de Drame (adapté de l'œuvre de Stover Clouston « His First Otl'ence»), et de M. Corniglion-Molinier, qui fut le producteur des Jumeaux de Brigh- ton, et qui prépare maintenant ce drame humoristique qu'est Drôle de Drame, production C.C.C. - Notre travail est net. D'abord faire Drôle de Drame qui, comme vous le savez, sera mis en scène par Marcel Carné et dia- logué par .1. Prévert. Les interprètes déjà choisis sont : Françoise Rosay, Michel Simon, Jean-Pierre Aumont, Jean-Louis Barrault, Louis Jouvet, plus une révélation féminine, la jolie et jeune Nadine Vogel. Le film se passe dans les milieux anglais de 1900. Sans doute tournerai-je à Londres une version anglaise, m'affirme M. Corniglion-Molinier. Le C.C.C. continuera sa production par Moi le Mort de Frantz- Toussaint que Max de Vaucorbeil réalisera dans le Sud-Algérien, Jean de Limur tournera à Venise Les Noces Vénitiennes d'Abel Hermant. Enfin, ajoute M. Corniglion-Molinier, il y aura un très très grand film dont je ne puis rien vous dire. Pour conclure, nous ferons cette année trois films en deux versions. D'autre part je dois produire à Londres une version anglaise de Courrier Sud, avec mon co-équipier d'aviation ; Jim Mollison, qui sera le deuxième pilote du film... En pressant M. Corniglion-Molinier de questions indiscrètes, j'apprends que les films en versions anglaises seront produits pour la Tœplitz Production de Londres, la société anglaise qui prend maintenant le nom de Tower-Films. 216 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Bientôt "Mollenard" chez César Films M. Nebenzahl m'apprend que son metteur en scène, Robert Siodmak, qui a fait pour lui Cargaison Blanche (Le Chemin de Rio), va tourner prochainement 'Mollenard., d'après le célèbre roman d'aventures de O.-P. Gil- bert, paru dans Paris-Soir. L'ambiance du film sera intensément vivante, fiévreuse, évoluant sur un cargo, au départ de Dunker- que notamment. M. Nebenzahl, a qui l'on CINE FR M. NEBENZAHL doit, en Allemagne, Le Maudit et tous les grands films de Pabsl : Quatre de l'Infante- rie, L'Opéra de 4 Sous a produit en France plusieurs grands iilms, notamment Le Sexe Fiable, La Vie parisienne. Tout de suite après Mollenard, la César Films tournera Princesse Taràkanowa (dont Raymond Ber- nard fit jadis, en muet, un film somp- tueux) qui sera tourné à Paris et en exté- rieurs, notamment à Venise. Et l'on y verra revivre les fastes du 18e siècle à Saint-Péters- bourg et dans la cité des canaux et des Pa- lais. Votre film tourne "Les Hommes sans Nom" Une nouvelle société vient de naître : Vo- tre Film, dont le nom dit bien les qualités et le souci d'intéresser le public qui seront les caractéristiques de cette production. Mme Faure, l'un des co-administrateurs de Votre Film, avec MM. Javet et Blum-Vel- ler m'apprend que le premier ouvrage de Votre Film, est la grande production réali- lisée à Agadir sur la Légion étrangère par Jean Vallée : Les Hommes sans Nom, d'a- près un roman de Jean des Vallières. Plus tard Votre Film tournera sans doute Le Révolté, de Maurice Larrouy. Jean Val- lée en sera aussi le metteur en scène, mais cela pas avant juin. Raphie sxxxxixixxxiiiiytyttttt: « Katîa » sera un film éblouissant mais difficile nous dit M. Algazy Le producteur de Quelle Drôle de Gosse! Arènes Joyeuses et du Grand Refrain (tous trois avec Yves Mirande) ne tarit pas d'ail- leurs de l'affection et de l'admiration qui le lient à ce spirituel homme de théâtre et de cinéma. Comme je lui parle de Katia ou Le Dé- mon Bleu du Tzar, dont il vient d'acheter M. Calamy et Fernandel pendant les prises de vues de François Ier Calamy prépare « Trois de Saint-Cyr » M. Calamy ne reste pas inactif. 11 y a plus de quinze films qui portent son nom, et nous Douvons citer Les Gaîtés de la Finance, Les Bleus de la Marine, Garnison amoureuse, Jim la Houlette, Ferdinanl le Noceur, et, ré- cemment, trois films avec l'étonnant Fer- nandel : Un de la Légion, Josette, Fran- çois /"r. Très prochainement, Christian Jaque tournera à Paris, et, pour les extérieurs, en Syrie: Trois de Saint-Cyr, une grande pro- duction qui exaltera la tenue et l'héroïsme de notre école d'élite. Victor Francen et Roger Legris dans une scène émouvante de la Nuit de Feu. M. ALGAZY les droits à Mme Lucile Decaux, qui le fit paraître dans Paris-Soir, il précise que Mme Decaux et la Princesse Bibesco ne sont qu'une seule et même talentueuse personne. - Naturellement, vous savez déjà que Ka- tia sera Danielle Darrieux. Notre charmante comédienne dit que c'est le plus beau rôle de sa vie. .Mais voilà, c'est un film cher, très cher à réaliser, et je ne puis me résoudre à le faire de façon médiocre. Or, Katia sera sûrement tourné en film parlant anglais par lTniversal à Hollywood, avec Danielle Dar- rieux dans le rôle principal. Je ne sais en- core ce que je ferai, mais il est possible que j'aille tourner une partie du film français Katia dans les grands et luxueux ensembles décoratifs que les Américains ne manqueront pas de faire construire pour les grandes scè- nes, avec mes interprètes principaux, cepen- dant que j'aurai tourné la majorité du film en France, pour ce qui n'exigera pas de vastes et coûteux décors. En tout cas, je sais, j'ai confiance dans Katia qui a connu une énorme diffusion. Katia sera fait sans mesquinerie, mais dites-moi que j'ai raison; j'ai besoin d'être encouragé, il faut, voyez- vous un certain courage pour entreprendre un film fie celte importance et je ne sais en- core si je pourrai tourner le tilm entière- ment en France, ce que je préférerais, n'en doutez pas. PUBLI-FILM Sous cette raison sociale, une société va être créée à Paris pour la réalisation de documentaires de première partie. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 217 RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ r M. Maurice LEHMANN portera à l'Ecran le fameux Courrier de Lyon Depuis leur fondation, voilà trois ans, les Distributeurs associés n'ont cessé de faire preuve d'une grande activité. Leur travail, soutenu, le soin qu'ils apportent au choix et au lancement de leurs filins, a été consa- cré par les succès du Maître de Forges, de La Dame aux Camélias, de Pasteur, et ré- cemment par celui des Bas-Fonds. « Nous déployons tous nos efforts, nous dit M. Sassoon, pour attirer le public et faire des recettes permettant d'amortir les films dont le prix de revient augmente cha- que jour. Si nous ne pouvons obtenir la détaxe dont on parle en vain depuis si long- temps, il nous faudra demander l'augmen- tation du prix des places, autrement, toute production deviendrait impossible. Tous les prix ayant monté, il semble rationnel qu'il en soit de même dans les cinémas, d'autant que le public devient chaque jour de plus en plus difficile, exigeant de très bons su- jets, d'excellentes vedettes qui, vous le savez coûtent très cher. « Depuis le début de la saison, nous avons sorti trois grands filins de genres dif- férents. « Les Bas-Fonds, film qui a obtenu le Prix Delluc, est un gros succès artistique et commercial. Bien que beaucoup d'exploi- tants aient hésité tout d'abord à retenir cette production, nous ne nous sommes pas découragés. Nous avons commencé une im- portante campagne de publicité et, grâce au concours du producteur M. Kamenka, nous avons pu lancer ce film d'une façon parfaite. La répercussion de ce lancement s'est fait sentir dans toute la France; dans les grandes villes, aussi bien qu'à Paris, les recettes ont dépassé toutes les espérances. « Le film de Fernandel, Les Dégourdis de la 11', passe en ce moment en exclusivité au Paramount; nous en avons surveillé la publicité dans les plus petits détails, parti- cipant à l'ornement de la façade du Para- mount, faisant éditer à cette occasion, des timbres spéciaux. « Vous n'avez rien à déclarer, produc- tion Pierre Braunberger, dont l'interpréta- tion est excellente, est sorti en exclusivité à la Madeleine, avec un très gros succès. « Comme vous le voyez, nous sommes toujours aptes, malgré les difficultés cha- que jour plus grandes, à offrir des films de grande qualité. Prochainement, nous vous annoncerons la seconde partie de notre programme. » Maurice Lehmann, directeur des Dis- tributeurs Associés et administrateur du M. Maurice Lehmann Théâtre du Châtelet, se rend en Amérique, pour un voyage d'études. Au cours de ce voyage, il visitera les principaux studios, et nul doute qu'il n'en ramène des idées in- téressantes, des sujets, des interprètes. A son retour, Maurice Lehmann compte faire réaliser le célèbre Courrier de Lyon, pour lequel il se propose de faire appel à de très grands interprètes. Sarati le Terrible, Le Père Serge, La Rue sans Joie, Projets-certitudes de André Hugon Un des plus réguliers parmi les produc- teurs de films fiançais, André Hugon, dont le dernier né — pour la seule mise en scène - Monsieur Bégonia, vient d'affronter, avec succès, les feux de la critique, et qui nous a donné tous les Maurin des Maures, tous les Lévy et Cie, et l'excellent Gaspard de Besse ainsi que le délicieux Romarin, dernier en date des films provençaux, André Hugon en- fin prépare trois grands films importants. Le premier Sarati le Terrible a été commen- cé le l"r avril. Prises de vues à Alger, dans le port, où grouille la vie intense de la Pê- cherie, du quartier de la marine avec ses ra- ces multiples et ses mille accents, et où l'on rencontre toutes les faunes et toutes les flo- res. Les prises de vues en studio se feront à François I"'. Harry Baur dans le rôle du docker Sarati, sera accompagné d'une ravis- sante jeune fille qui débute avec éclat : Jac- queline Laurent, et de Georges Rigaud, Ai- mos, Granval et l'étonnante Suzy Prim. Après, me confie André Hugon, je tour- nerai Le Père Serge, de Léon Tolstoï, et, fidèle à mes principes, j'irai tourner à Mos- cou et à Leningrad. Enfin, en octobre, ce sera La Rue sans Joie, d'Hugo Bettauer, mais je m'écarte profondément du film que G.-W. Pabst a tiré de ce roman viennois, je reste centré sur le roman lui-même, déjà assez riche en observation humaine. Un Carnet de Bal, Le Passager, Pirates du Rail chez Sigma, nous dit M. Frogerais Jacquel'ne Laurent, la ravissante révélation de Sarati le Terrible Après Rigolboche, Monsieur Personne, Sous la Griffe, L'Ecole des Journalistes, la jeune, mais déjà célèbre, société Sigma que dirige M. P. Frogerais a inscrit des titres de grands films à son actif : Un Carnet de Bal que commence Julien Duvivier et qui sera tourné à la fois rue François I" et aux Stu- dios de la Seine en est la proche réalité. M. Frogerais me rappelle que Un Carnet de Bal mettra en scène 9 vedettes : Françoise Ro- say, Marie Bell et MM. Pierre Richard-Wilhn, Harry Baur, Victor Francen, Raimu, Fer- nandel, Pierre Blanchar, Louis Jouvel. Ce film produit en association avec M. Lé- vy-Strauss sera dialogué par plusieurs au- teurs tels que Bernard Zimmer, Jean Girau- doux, Henri Jeanson, Pierre Wolff. Les dé- cors seront brossés par Paul Colin. On tour- nera des extérieurs en Italie. Vog a encore d'autres films à annoncer : Le Passager, d'après la nouvelle de Frédé- ric Boulet, Les Pirates du Rail, de O.-P. Gil- bert (paru dans Paris-Soir) et que Christian- Jaque tournera au Yunnan. Ce film exal- tera le beau travail accompli par les ingé- nieurs français dans la construction du che- min de fer du Yunnan. M. Frogerais ne peut me donner d'autres précisions sur l'ensem- ble de ses filins qui atteindra le chiffre 7. On dil que ce chiffre porte bonheur. 218 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR R/XPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦♦♦ Ce que sera La Dame de Pique Pourquoi "Feu Mathias Pascal" a été débaptisé yy M. Stengel, l'actif directeur et animateur de cette firme nous parle d'abord de L'Homme de nulle part, un homme de plus dans la série des hommes de l'écran. « A la demande des distributeurs. Feu Mathias 7% £*£* M. Stengel Pascal fut débaptisé, un peu, je dois le dire, à mon corps défendant; on crut le nou- veau titre plus original, j'acquiesçai à ce nouveau baptême; j'étais alors à Home, et quant je revins à Paris, quel ne fut pas mon étonnement d'apprendre la naissance de cinq ou six « hommes » inconnus de moi qui avaient surgi pendant mon absence. « Quoi qu'il en soit, ce film reçut un cu- rieux accueil de la presse; les corporatifs lui adressèrent un concert de louanges; mais quelques quotidiens se montrèrent ré- ticents, arguant du fait que l'œuvre de Pi- randello paraissait bien difficile à mettre à l'écran. « Après une exclusivité aux Agriculteurs et au Bonaparte, le film sort au Rex, au Gaumont et dans le circuit G. F. F. A. J'es- père vraiment qu'il fournira une bonne car- rière bien que ce soit un film « fin ». « Nous venons de terminer La Dame de Pique aux studios de Joinville. C'est la première collaboration entre la General Productions et Fedor Ozep. Le trait d'union de cette collaboration a été mon associé Mi- chel Kaganski, ami depuis de longues an- nées de Fédor Ozep. Il faut dire que le tra- vail s'est poursuivi avec une régularité telle que la production n'a pas eu une heure de retard sur l'horaire prévu au programme. La qualité du travail est remarquante, il faut aussi, pour être juste, adresser des louan- ges aux opérateurs Thirard et Louis Née, qui ne sont pas seulement des opérateurs de talent, mais de véritables collaborateurs de la production; les assistants Friedland et Louis Daquin méritent des éloges que je me plais à leur adresser. L'équipe des régisseurs iacilita véritablement le travail du produc- teur; elle vient confirmer ma formule : « Très peu de collaborateurs, mais tous choisis». C'est indubitablement avec cette formule qu'on obtient le meilleur rendement. « Le scénario de La Dame de Pique a été- écrit par Fédor Ozep d'après une nouvelle de Pouchkine; c'était un travail très diffi- cile car il y avait beaucoup à ajouter, la nouvelle de Pouchkine n'ayant que trente pages, et il fallait rester dans 1 esprit de l'auteur tout en imaginant ce qui manquait à la nouvelle. « Pierre Blanchar interprète le rôle du héros Hermann; Madeleine Ozeray celui de l'héroïne Lisa, André Luguet incarne Iretzki et Marguerite Moréno est une remarquable dame de pique. Les autres rôles ont été confiés à Palau, Camille Bert, Legris et Fi- nal y. « Le film a beaucoup d'atmosphère, avec des moments très dramatiques; il y a aussi quelques scènes gaies. Mais ce qui caracté- rise surtout cette production, c'est une très grande mise en scène; on a dû régler des danses avec 200 personnages. Nous y tra- vaillons tous de telle façon que nous méri- terons bien de nous reposer. « Aussi, après avoir tourné La Dame de Pique, prendrons-nous quelques vacances. Nous ne recommencerons à tourner qu'en juillet ou en août. « Nous avons acquis les droits d'un roman de Bernard Kellermann, l'auteur du Tunnel et de La Mer, roman qui n'a pas été tra- duit en français. C'est une histoire d'amour avec trois personnages : l'homme de 43 ans, la jeune fille de 20 ans et le jeune homme de 25; la jeune fille balance entre les qua- lités et les défauts de l'homme mûr et du jeune homme; l'histoire est très belle et ménage des scènes très émouvantes. Je n'ai pas encore arrêté la distribution artistique bien que j'aie quelques projets, mais je « vois » très bien ce sujet qui sera passion- nant. » Yoshivara terminé Milo Films prépare Nostalgie avec Harry Baur M. Milakowsiki qui lança le fameux Dac- i'.jlo, avec Jean Murât et Marie Glory, et qui fit à Paris Dactylo se marie, avec les mêmes interprèles, puis Les Yeux noirs, 27, Bue de la Paix, Anlonia, Romance Hongroise, vient de voir terminer son dernier film réa- M. Milakowski lise par Max Ophùls : Yoshivara, de Maurice Dekobra, où Pierre Richard-Willm, Michicko Tanaka, une ravissante japonaise, et le grand tragédien Sessue Hayakawa font vi- vre pour notre plaisir une délicate idylle teintée de tristesse. Ajoutons à ces prota- gonistes les noms de Roland Toutain, Lu- cienne Lemarchand, Gabriello. — Mais, pour moi, Yoshivara est déjà du passé. Le 1er mai Tourjansky tournera Nos- talgie, d'après Le Maitre de Poste de Pouch- kine, avec Harry Baur et Georges Rigaud. Puis, ajoute M. Milakowski, je ferai tourner Le Rouge et le Noir, de Stendhal, par un metteur en scène français. Je pense confier le rôle de Julien Sorel à Pierre Richard- Willm. Je dois probablement réaliser 2 filins ori- ginaux en Amérique pour une grande socié- té, et puisque nous sommes sur l'Amérique, je ne puis vous cacher que Cari Laemmle, par le truchement de son neveu Max Fried- land, qui dirigea l'Universal en Europe, s'est intéressé financièrement à ma Société. Est- ce que cela n'est pas une preuve que j'ai rai- son de ne faire que de grands films? * LES HOMMES SANS NOM Une ProducMon VOTRE FILM" CONSTANT REMY TANIA FEDOR AVEC JEANIN E C R I S P I N DANS LES HOMMES SANS NOM Un film de JEAN VALLEE d'après le roman de JEAN DES VALLIÈRES (Edition Albin Michel) Découpage et dialogue d'André-Paul ANTOINE AVEC (dans l'ordre alphabétique) THOMY BOURDELLE PAULETTE HOURY CLUCAS GRIDOUX ROBERT OZANNE ARTHUR DEVÈRE GEORGES PECLET ESCOFFIER MAURICE-REMY LUCIEN GALAS CHARLES REDGIE A. S. T A K A L Assistant du. metteur en scène JEAN DARVEY Opérateurs : GEORGES MILLION RAYMOND CLUNlE Assistant opérateur : MAURICE BARRY Ingénieur du son : JACQUES HAWADIER Direcieur de Production: ALEX JAVET MUSIQUE DE JANE BOS Editions Lionel Cazatx DISTRIBUTION Région Parisienne S.E.L.F., 48, Rue de Bassano, PARIS — Téléphone: Balzac 34- 04 BELGIQUE C.C.B.-SIOR, 32, Boulevard du Jardin-Botanique, BRUXELLES VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER : «VOTRE FILM" 1 6, Avenue Hoche, Paris Wagram 14-80 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Jean Renoir tourne "La Grande Illusion' Les Réalisations d'Art Cinématographi- ques, société productrice de l'excellent film de Marcel Carné, Jenny, tournent aux Stu- dios Tobis leur second film : La Grande Il- lusion. Jean Renoir met en scène, assisté de Jacques Recker; l'opérateur Matras lixc les images, tandis que l'ingénieur de Bretagne enregistre les sons; la production est dirigée par Raymond Blondy. Le scénario et son adaptation cinématographique ont été écrits en collaboration par Jean Renoir et Charles Spaak. C'est un film de guerre, et l'illusion créée n'a comme contre-partie que le désir qu'ont tous les combattants de ne plus jamais revi- vre de semblables atrocités. Les soldats fran- çais, anglais, russes ou allemands qui parais- sent dans le film parlent chacun leur langue maternelle; quelques sous-titres traduiront les passages en langue étrangère. Les princi- paux interprètes sont, du côté français : Jean Gabin et Pierre Fresnay, Dalio, Ca- CINE R/VPHIE SE 221 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Pendant les prises de vues de La Grande Illusion au sommet du Haut Kœnigsbourg en Alsace M. F. Rollmer M. Albert rette, Gaston Modot; du côté allemand, Erich von Stroheim et Dita Parlo. De nombreux extérieurs de la Grande Il- lusion ont été réalisés en Alsace : à Colmar, dans le quartier du 4" Régiment d'artillerie au col de la Schlucht et au château du Haut Kœnigsbourg. Toute la troupe va bientôt se déplacer à nouveau pour terminer, dans la région de Cbamonix, les vues de plein air du film. Au studio, de très beaux décors ont été édifiés sous la direction de Lourié. On tour- ne la mort de Fresnay dans une chapelle, où sur un lit de camp, l'officier français va rendre l'âme. Au-dessus de l'autel, un Christ ancien de toute beauté étend les bras; des grilles de bois sculpté, authentiques, des boi- series d'époque donnent une note de poi- gnante et sobre grandeur à ce tableau. MM. Rollmer, Alexandre et Albert, qui diri- genl les Réalisations d'Art Cinématographi- ques, après m'avoir fait les honneurs du pla- teau, m'annoncent qu'ils se sont assurés, par contrat pour une année, l'activité d'Erich von Stroheim soit comme acteur, soit comme met leur en scène. De grands projets, des réalités... chez Forrester Parant Deux jeunes producteurs-distributeurs : Jack Forrester et André Parant à qui l'on doit Paris-Camargue, Les Petites Alliées, Ma- rinella, La Guerre des Gosses, La Maison d'en Face, La Bêle aux Sept Manteaux, an- noncent deux films terminés maintenant et que le public français verra bientôt : Cin- derella, grand film de music- bail de Pierre Caron, où débute la danseuse Joan Warner, et l'opérette fameuse La Chaste Suzanne qu'André Berthomieu a réalisée avec le con- cours de talentueux interprètes tels que : Henry Garât et Meg Lemonnier. En l'absence de Jack Forrester, André Pa- rant me reçoit seul et ne peut fixer exacte- ment quels seront ses nouveaux films : Je suis en pourparlers pour le J'accuse, de Gance, que celui-ci tournera en parlant. Ajoutez pourtant que nous aurons Brigade Mondaine de Pierre Mac Orlan, un film dont je ne sais pas encore le titre, avec Ses- sue Hayakawa. Notre maison comptera cet- te année 7 films en distribution. Parmi eux, soyer sûr que nous en feront personnelle- ment au moins un. » M. Ambiehl aura cette année 7 Films de grande classe Pour commencer le travail avec sa nou- velle société la D. P. F. (Distribution Pari- sienne de Films), M. Ambiehl s'est assuré une section d'au moins 9 films avant l'été. Ses premiers ouvrages : Monsieur Bégonia, d'André Hugon, Le Choc en Retour, de Mon- ca et Claude Heymann film dialogué par Mac Orlan, el Arsène Lupin Détective de Diamant-Berger sont, ou déjà présentés ou en voie de présentation. M. Ambiehl s'est ad- joint la comédie gaie que vient de terminer René Sti : Et avec ça Mademoiselle'.' film joué par Claude May, Josseline Gaël, Félix Oudart, Larquey et Roland Toutain. — Il y aura encore, ajoute M. Ambiehl, La Caravane des Dieux de Jacques de Bé- nac, Les Aventures de Chéri Bibi, d'après La Nouvelle Aurore, de Gaston Leroux, et 4 au- tres films d'ici juillet. Enfin la D. P. F. terminera son activité de 1937 par 3 autres films pour octobre, dont M. Ambiehl ne peut encore me donner les noms. M. Ambiehl 222 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR R/VPH1E SE TXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 M. J. Sefert présentera prochainement «Police Mondaine» et «La Belle de Montparnasse» C'est dans ses nouveaux bureaux que nous reçoit l'aimable et accueillant M. Se- fert; des locaux clairs et vastes; une im- pression sympathique. « J'ai édité, nous dit-il, pendant l'année, six films : Jacques et Jacotte: Le Mari de rua Femme; La Loupiote; La Pocharde; Les Demi-Vierges, et Une femme qui se partage. Dans l'ensemble, je suis très content des ré- sultats obtenus. Je suis particulièrement sa- tisfait de la grosse réussite de La Pocharde et des Demi-Vierges, qui a largemement dé- passé les prévisions que nous avions faites. Le succès obtenu par La Pocharde est dû, en grande partie, à l'interprétation de Ger- maine Rouer. Cette artiste de la Comédie Française a fait preuve d'une très grande sensibilité; son jeu est nuancé à l'extrême et très délicat; je souhaite pour l'écran fran- çais qu'elle y paraisse dorénavant très fré- quemment. On termine en ce moment un film que je présenterai le mois prochain : Police Mon- daine, réalisé par Michel Bernheim et Chris- tian Chamborant. Cette production Claude Dolbert, est interprétée par Charles Vanel, Alice Field, Larquey, Jean-Louis Barrault, Jean Servais, Hélène Pépée, André Roanne et Junie Astor. La technique est moderne et assez hardie et j'en augure beaucoup de bien. Une autre bande, La Belle de Montpar- nasse, sera prête fin avril. Le Paradis a ins- piré Cammage pour cette réalisation. Nous y retrouverons Duvallès, Jeanne Aubert et M. Jean Sefert Pauley. J'ai d'autres films en perspective, mais je ne pourrai les annoncer que dans un mois ou deux. » DENISE JOVELET Pierre Larquey a fait la conquête de sa jolie petite partenaire de La Griffe du Hasard Denise Jovelet. Cette jeune et gentille artiste a déjà fait ses preuves en jouant sur la scène du Théâtre Marigny et de l'Œuvre avec beaucoup de charme et de grâce enfantine. Erich von Stroheim, Artiste et Metteur en scène Erich Von Stroheim ne ressemble en rien au personnage hautain, froid et distant dont, par ses iflms, l'image nous est devenue fa- milière; tout au contraire, ce grand artiste est simple et affable. C'est avec une égale aisance qu'il parle de ses succès ou des pé- riodes d'oubli qui ont marqué sa vie. Sur un ton dépourvu de toute aigreur, de tout regret, il juge son époque, évoque l'incom- préhension humaine dont il a été la vic- time. « Nous autres, cinéastes, nous dit-il, nous bâtissons sur le sable; notre œuvre ne sur- vivra pas au temps. Au bout de quelques années, rien ne reste de nos efforts. J'ai sa- crifié deux années de ma vie à la réalisa- tion des Rapaces, dont il est aujourd'hui impossible de trouver une seule copie. Je n'ai, du reste, jamais vu le film tel qu'il vous a été montré, mutilé par d'inhabiles coupures pour en faciliter l'exploitation. Que pensez-vous de la France, de nos studios, de nos méthodes de travail ? — La France est certainement le pays où j'ai été le mieux compris, le plus appré- cié. Chaque jour, je constate avec surprise l'étonnante précision avec laquelle les Fran- çais se souviennent de mes filins, de mes rôles. La fidélité de ces souvenirs est pour moi un grand réconfort et j'en suis pro- fondément touché. Au bonheur de me re- mettre au travail dans Marthe Richard, s'ajouta le plaisir de collaborer avec le par- fait gentleman qu'est Raymond Bernard. J'admire la vive intelligence de ce metteur en scène; tous deux nous nous comprenons, nous nous estimons. » Quant aux studios français, ils diffè- rent bien peu des studios américains; j'y retrouve èi chaque instant la même impré- visible fantaisie. — Que comptez-vous faire après ce film? — J'ai d'autres propositions en France; on m'offre également quelque chose en An- gleterre. Je choisirai l'affaire la plus avan- tageuse, car j'ai besoin de gagner de l'ar- aent. J'ai déjà sombré deux fois dans l'ou- bli, et l'indifférence ajoute-t-il avec une pointe de mélancolie; de la troisième chute, je crois que je ne me relèverais pas. » Gilberte TURQUAN. M. Capelier croit au film en couleurs et produit "Aventure Hawaïenne " - Vous allez bientôt voir Aventure Ha- waïenne qui a été tourné pour Ciné Sélec- tion sur un nouveau procédé : Ondiacolor dont vous serez, je crois, tous satisfaits dans le métier. Pour l'instant, nous donnons tous nos soins au montage et à l'établissement de la copie de présentation. M. Capelier m'annonce qu'il tournera en- suite Passeur d'Hommes, d'après un ouvrage du Père Lequeux. Passeur d'Hommes sera tourné en collaboration par la Sobel Films de Bruxelles. Ciné Sélection fera un grand film sur l'Ar- mée française, d'après un roman de Claude Navarre. Le travail honnête et suivi du pro- ducteur des Deux Gamines et de Paris, per- met d'augurer qu'il fera cette année au moins 2 films. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Vie du R. P. Damien CINE RAPHIE SE 223 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Comité organisateur du film sur La Vie du R. P. Damien nous prie d'insérer la lettre ci-dessous : Nous venons de prendre connaissance de votre article concernant le film de la vie du R. P. Damien, en préparation par la Société Ichtys-Film. C'est évidemment une coïncidence que le chanoine Raymond (producteur de Golgo- tha) ait eu au même moment que nous l'idée de réaliser un film sur la vie de l'apôtre des lépreux. Kamiano est le nom que donnaient les Canaques au Père Damien; le scénario a été déposé par Noël Renard aux Auteurs en juin 1936, et le Comité organisateur, pa- tronné par S. À. R. Mme la duchesse de Vendôme, princesse de Belgique et tante du roi, fonctionne depuis mai 1936. Si le chanoine Raymond tient au titre qu'il a déposé en 1932, nous le lui aban- donnons volontiers, n'ayant pas l'intention de le conserver pour notre film. Le premier tour de manivelle de ce der- nier sera donné le 15 avril, et l'interprète personnifiant le R. P. Damien sera... mais excusez-nous si nous vous taisons encore les détails, car nous avons neur de lire demain dans les journaux la déclaration formelle d'un troisième producteur affir- mant réaliser ce film à la même date et avec les mêmes interprètes (pie nous-mê- mes. Veuille: agréer, etc.. Pour le Comité : Paul Mesnier, Noël Renard. Max Glass réalisera "L'Homme Mystérieux" et "Haute Traîiison" Max Glass abandonne le film vaudeville. C'est définitif. « Les Français s'amusent au cours des comédies, mais en sortant de la salle, ils déclarent que c'est idiot et ils engagent vi- vement leurs amis à ne pas aller voir le film. » Voilà la confidence que me fit l'au- tre jour Max Glass, qui a 140 films à son actif, et il ajoutait : « Alors, il faut faire autre chose, des films vigoureux, qui se tiennent, dont il reste quelque chose. J'ai donc pensé à faire un film sur l'affaire Landru. Vous savez, continua Max Glass, quel accueil mon pro- jet vient d'avoir dans les sphères officiel- les. Seulement, ce que l'on ignore, c'est qu'à la simple annonce de ce film, j'ai eu les propositions les plus flatteuses de la part d'importants directeurs de salles, voire des établissements parisiens de tout premier plan. Dans mou film, il ne s'agit pas de faire de Landru un héros; il s'agit plutôt d'évoquer l'atmosphère de l'un ' des plus grands nrocès du siècle. Ce sera un film do- cumenté et les Maîtres du Barreau qui ont joué les grands rôles dans cette affaire se- ront les vedettes du film. » I * « Mon deuxième film aura un retentisse- ment international. II s'intitulera Dante Trahison. Il aura pour sujet un épisode tragique et réel de la Maison d'Autriche II s'agit de l'affaire du véritable assassin d un empire. Nous retrouverons dans ce film l'atmosphère de Maverling et de la vie viennoise d'avant-guerre. » Bref voilà les projets de M. Max Glass -Nous les rapportons dans toute leur objec- tivité. J La Dame de Vittel, dite Christiane Delyne. On peut actuellement applaudir Christiane Delyne dans La Dame de Vittel et La Maison d'en Face, deux films qui passent dans le circuit de la région parisienne. Cette charmante artiste, que nous retrouverons prochainement dans Cinderella, joue chaque soir au Palais Royal dans 'excellente pièce de Pierre Veber, Madame est avec Moi dont elle est la vedette. Grand-Duché de Luxembourg L'exploitation cinématographique dans le Grand-duché n'a pas eu trop à se plaindre pendant le dernier trimestre. Comme les productions françaises et alle- mandes vont, ainsi que vous le savez, de pair à Luxembourg, le public ne rencontre guère de difficultés pour choisir les films de sa prédilection. Mais la masse se porte plutôt vers la pro- duction allemande, par rapport à son dia- lecte, qui lui permet de suivre plus commo- dément l'action. Quant à la langue fran- çaise, elle présente certaines difficultés de compréhension dans les salles populaires, à cause du débit parfois trop précipité de la parole. Ceci ne s'adresse néanmoins qu'à une minorité qui, dans le cas contraire, ré- serverait certes plutôt ses préférences à la production française. L'élite du public, cela va sans dire, n'est donc pas logée à la même enseigne puisqu'elle va vers le film français. Elle se dispenserait même d'encaisser les sous-titres allemands, qui s'attachent aux films français venant du circuit alsacien- lorrain. Une chose qui avantage encore la pro- duction française à Luxembourg, c'est la propagande du Théâtre Français qui rejaillit ici sur le Cinéma Français. En effet, le théâtre municipal de la Ville de Luxembourg, ne passe, pendant la saison, que les meilleures tournées françaises, dont les interprètes ne sont, pour la plupart du temps, que des vedettes du Cinéma Fran- çais. Voici les quelques films français qui, pen- dant le premier trimestre 1937 ont obtenu le plus de succès : Les Amants Terribles; La Porte du Large; Rigolboche; Les Demi-Vierges; Avec le Sou- rire; 27, Rue de la Paix; La Belle Equipe; Le Roi; Club de Femmes, sans compter quelques films américains, synchronisés en français. X. L. 224 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ I1NE FR R/\PHIE SE CTTTTTTTTTTXTTTTTTTTTTT1 Deux nouveaux Films de Marcel L'Herbier "Nuits de Feu" et "La Citadelle du Silence" Nuits de Feu Le grand film tourné cet hiver par Mar- cel L'Herbier — qui est l'auteur du scénario inspiré par Tolstoï, tandis que Jean Sar- ment est l'auteur du dialogue — Nuits de Feu, sera bientôt donné à Paris dans une salle d'exclusivité. La sortie générale du film est pour l'automne. On applaudira côte à côte ces deux ac- teurs si aimés du public. Gaby Morlay, plus dulgent, est, cette fois, le méchant bonhom- me de l'histoire; Rigaud et Gaby Morlay, sont des victimes et Francen ne manquait jamais de l'appeler, avec une grande cour- toisie, Monsieur le Vilain. L'un des clous de cette œuvre si atta- chante est une soirée à l'Opéra de Saint- Pétersbourg en 1904 : Grandiose reconstitu- tion par le décorateur Lourié, du foyer et de l'escalier d'honneur — passage du Tsar, de ses gardes et de sa suite - - ballet clas- Victor Francen et Signoret qui sont avec Gaby Morlay, les protagonistes de Nuits de Feu émouvante et plus frêle que jamais, Victor Francen, tendre et viril à l'accoutumée. Auprès d'eux, Georges Rigaud retrouvera le grand succès qui l'accueillit dans Nitchevo. Quant à Signoret, dont la mort préma- turée causa une consternation à laquelle on peut mesurer sa popularité, l'excel- lent artiste a trouvé dans Nuit de Feu un rôle qui ne ressemble à aucun de ceux qu'il interpréta jusqu'ici. Lui le fin, le doux, l'in- sico-romantique réglé par Serge Lii'ar, sur musique de Wiener, avec, pour étoile, la ravissante Slavenska et l'excellent Dupré. Rref, un spectacle de grand art chorégra- phique, inséré au milieu de l'action, mais avec tant d'adresse que, loin de la ralentir ou d'en alourdir le rythme, il se mêle au récit, en conditionne les péripéties, fait re- bondir l'intérêt: du bon cinéma. La Citadelle du Silence Lu Citadelle du Silence, dont le scénario est adapté par ce jeune auteur, très applau- di, Jean Anouilh, qui a également composé les dialogues est, on ne l'ignore pas, l'uni- que film qui sera tourné en France, cette année, par Annabella. Aussi, aucun élément ne sera-t-il négligé pour en faire une pro- duction de tout premier ordre. Marcel L'Herbier en assure la mise en scène; Thirard, assisté de son fidèle Louis Née, en est l'opérateur. Les décors, qui au- ront une importance considérable, seront exécutés par Andréieff. A l'heure où nous mettons en page, on est à la recherche d'un château à l'allure de forteresse, qui donne l'impression de solitude, de puissance, d'austère, de sombre grandeur, par quoi se caractérise La Citadelle du Silence. Les costumes seront dessinés par Jacques Manuel, à qui l'on doit notamment ceux de Veille d'Armes, de La Porte du Large et de Trois... Six... Neuf... Annabella, élégante, coquette, femme jus- qu'au bout des ongles, n'ignore pas l'impor- tance des toilettes dans un film. Car, même une jeune fille qui sacrifie son bonheur, sa jeunesse, sa vie s'il le faut, au salut de son pays — elle a, dans La Citadelle du Silence le rôle d'une patriotique héroïne a le droit et même souvent le devoir d'être ha- billée avec grâce, avec charme : on peut compter sur son goût et sur celui de Jac- ques Manuel. Le principal partenaire d'Annabella sera Pierre Renoir qui, dans un personnage tout nouveau pour lui, rien du « vilain » ni du traître qu'on lui donne si souvent à inter- préter, pourra montrer les aspects les plus divers de son talent, émotion, tendresse, mâle autorité, douleur, espérance... Anna- bella et Pierre Renoir qui, déjà, tournèrent ensemble Veille d'Armes, sont heureux de se retrouver dans La Citadelle du Silence. Le premier tour de manivelle sera don- né par Marcel L'Herbier aux studios de Joinville, vraisemblablement le 10 avril. On prépare un Film à la Gloire des Sahariens "Légion d'Honneur" MM. Dereumaux, producteur et Gleize, metteur en scène, sont actuellement nos hô- tes. Ils sont venus à Alger pour conférer avec les autorités civiles et militaires à l'oc- casion de la mise en chantier d'un film évo- quant les principaux faits d'armes de nos troupes sahariennes et dont le titre est Lé- gion d'Honneur. Les extérieurs de ce film seront tournés dans l'Éxtrême-Sud Algérien, avec le con- cours d'imposants détachements de méha- ristes, de goumiers et de spahis sahariens. Légion d'Honneur est réalisé sous le haut patronage du Ministère des Colonies. " A.OALLET ' RuieawZ'Wd/me & Rideaux ckScine Forv&umnant Electriquement ou non BUREAUX ET ATELU ERS -. I7& 19 RUE PAUL SOUDAY LE. HAVRE TEL"-' 2 UGNEs(|2-ô9 VENTE ■ vmv (DÉSORDRE ET GÉNIE) jùêce D ALEXANDRE DUMAS DIRECTION ARTISTIQUE ALEXANDRE YOLKOFF D E K E AN • CASANOVA S H É H É RA ZAD E LE DIABLE BLANC ^^^^MaBlMlgEBSBH^^EBigHi rXTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTl CINE RAJEUNISSEZ VOS FILMS Il y a quelques jours, MM. L. Gaumont et Gh. de Valville, nous invitaient à visiter les Laboratoires De tels compliments se justifient par l'ex- cellence du « Procédé L. Fabian » et se passent de commentaires. Et, en prenant congé de MM. L. Gaumont et Ch. de Valville nous leur adressons nos vives félicitations et leur souhaitons la con- tinuation méritée d'un tel succès. — Junior. 228 rYYYYYTXXXXXXXXXXXXXXXXl CINE rR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les chansons nouvelles du Compositeur Oberfeld Cel excellent musicien a écril la parti- tion de Vous n'avez rien à déclarer, il a su, avec son habileté coutumière et son sens artistique parfait, joindre à ce film gai iiiif musique entraînante et joyeuse, intimement liée au sujet. Aux critiques qui ont entrepris récem- ment une campagne pour protester contre M. Oberfeld la fadeur de certaines compositions, contre ces œuvres standard dénuées de tout ca- chet personnel, nous sommes heureux de pouvoir signaler Oberfeld, compositeur qui adapte toujours parfaitement sa musique au caractère de chaque film, qui en extrait l'essence même, cpiel qu'en soit le genre, triste, gai, dramatique ou sentimental. Au cours de ces dernières semaines, Ober- feld a composé pour La licite de Montpar- nasse, que vient de terminer Maurice Cam- mage, deux chansons : Pas un Mot à ta Heine-Mère et Prenez garde aux beaux yeux d'une femme; cette dernière sera interpré- tée par la très brillante Jeanne Aubert. Il a également écrit une chanson qui sera créée par Viviane Romance dans le film de Pabst : Mademoiselle Docteur. Actuellement, ce compositeur travaille à la préparation d'une nouvelle partition mu- sicale pour le prochain film de Cammage, Mon Député et sa Femme. ALEXIS GRANOWSKY EST MORT Il n'est pus trop tard pour parler d'Alexis Granowsky, dont nous avons an- noncé la mort prématurée dans un de nos derniers numéros. En 1027. le grand public, en dehors des frontières de la Russie, ne connais- sait pas le nom de celui qui devait tota- liser, quelques mois plus tard, le plus grand nombre de louanges de la critique européenne pour le magnifique ensemble théâtral qu'il venait montrer aux fontes occidentales et qui s'appelait « Le Théâ- tre Juif de Moscou ». Puis, ne voulant pas retourner en Russie soviétique, son théâ- tre parti, il reste à Paris pour préparer un grand film avec la collaboration de .Iules Romains. Ce film n'a jamais été tourné, et ce fut là un des plus grands regrets de Granowsky durant de longues années. Le grand metteur en scène russe, ap- pelé par Max Reinhardt, monte des piè- ces à grand spectacle à Berlin, puis tourne La Chanson de la Vie, qui obtient un succès mondial. Ensuite, c'est Les 13 Malles de Mr. (). F., qui connurent un retentissement très grand et inspirèrent certains metteurs en scène américains cl européens. Mais Granowsky avait un grand rêve: travailler en France et deve- nir Français. Ce rêve ne se réalisa qu'à moitié, puisqu Alexis Granowsky est mort à la veille d'obtenir sa naturalisa- tion. On connaît sa carrière en France en tant que réalisateur de films. Les Aven- tures du Roi Pausole fut un des films dont on parla le plus. Une campagne souvent injuste a précédé la sortie de celle production. Il ne nous appartient pus de juger cette œuvre, mais il est incontestable que c'était un des plus grands efforts du cinéma européen pour la création d'un film international. (Les Aventures du Roi Pausole a été réalisé en quatre versions et faisait pour ta première fois appel èi de grands auteurs pour le dialogue et la musique.) Le succès des Nuits Moscovites e.s7 en- core dans toutes les mémoires. L'expor- tation de ce film a ouvert souvent la porte de certains pays à la production française qui n'avait pas accès jus- qu'alors sur leurs écrans. Des artistes qui sont devenus depuis les vedettes les plus célèbres du cinéma français ont été lancées dans ce film. Tarass Boulba a été la dernière réali- sation de Granowsky. Son goût pour de vastes paysages et les grands ensembles se manifesta une fois de plus dans la mise à l'écran de l'œuvre de Gogol. Granowsky est mort à l'âge de qua- rante-six ans, an moment même où de très grands projets allaient se réaliser, et de nombreux contrats l'attendaient II devait tourner Maxime, d'Henri Duver- nois, également disparu prématurément, et Katia, avec Danielle Darrieux, qui de- vait être un très grand film historique. Tous ceux qui ont bien connu Gra- nowsky gardent un souvenir profond de cet homme épris de beau et de grand, dont la gentillesse et la courtoisie, sur- tout envers ses collaborateurs les plus humbles, était devenue proverbiale. Les machinistes des studios et les monteuses de films qui pleuraient sur sa tombe donnaient un spectacle bien émouvant du cœur de gens simples tan- dis que certaines absences étaient très remarquées... Alexis Granowsky, qui aima la France, son art et sa littérature, a reçu un der- nier hommage de son ami Pierre Benoît, de l'Académie Française, ainsi que de plusieurs autres auteurs très connus qui l'ont accompagné à sa dernière demeure. C. M. Dessins animés français Pierre Bourgeon vient de signer un con- trat pour la réalisation de 10 dessins ani- més, en couleurs, avec une firme nouvelle- ment créée, dont le but est la production de films complémentaires. Le premier dessin animé en cours de réa- lisation est Lillipul-Yille (déjà annoncé sous le nom d'Une Guêpe chez les Coccinelles). Pour la première fois dans un dessin animé français, il y aura près de 40 gags en sept minutes. L'accord Gaumont-British-G. F. D. Dans une déclaration publiée samedi soir, M. Isidore Ostrer a fait connaître que l'ac- cord récemment conclu entre (îaumont Bri- tish et General Film Distributors était of- ficiellement approuvé par la Law Deventure Corporation, représentant les porteurs d'ac- tions de Gaumont British. Celte déclaration a été faite pour mettre fin aux bruits qui couraient au sujet de cet accord. COMMENT ON LANCE UN FILM ÉTUDE SUR LA PUBLICITÉ DE CINÉMA Par LUCIE DERAIN avec la Collaboration des Directeurs de Publicité (Photos Roger Cartier) l'nc des premières affiches moder- nes de cinéma que Morskoï lit exé- cuter par Bilinsky pour La Rue sans Joie. Lorsque l'on commence une étu- de de quelque sorte qu'elle soit, on a toujours l'habitude de la met- tre sous le patronage d'une ou de plusieurs autorités en la matière. Je ne manquerai pas à ce sain usage, et je placerai cette présente étude sous le parrainage de deux hommes qui furent, en leur temps, parmi les meilleurs chefs de pu- blicité cinématographique, et qui inspirèrent et réglèrent la mar- che de cette propagande particu- lière et multiple. Ils sont mainte- nant, l'un et l'autre directeurs de grands circuits de salles françai- ses. Mais il aurait été injuste et pour eux, et pour ce travail, de ne pas les invoquer er. tête de ces lignes. LA publicité cinématographique est une branche très impor- tante de l'industrie. Et pourtant, on ne lui accorde pas toujours l'attention qu'elle mérite. La présente étude tente donc de montrer par quel labeur de recherche et d'art se crée cet « appel au public » sous ses formes les plus multiples. Et nous voudrions que tous les pro- ducteurs fassent confiance aux suggestions de leurs chefs de publicité qualifiés, que ceux-ci travaillent toujours en accord étroit avec les directeurs de salles, la publicité étant faite pour le public le plus large, enfin que cette publicité soit de la plus grande qualité. En outre, que l'on n'oublie pus le rôle puissant que doit jouer la propagande dans les organisations de vente des films (i l'étranger, point capital pour la réalisation de beaux films dont l'amortissement est tributaire de l'exportation. Pour cette question, nous sommes èi l'entière disposition de tous ceux que la question intéresse. Ces hommes, parfaits publicity- men, ce sont G. de Boissière et B. Desjardins. * * G. de Boissière n'écrivait-il pas jadis, dans Le Journal du Com- merce : « Même de nos jours, un chef de publicité est considéré dans certaines maisons comme un personnage à la remorque des au- tres services, et qui doit travail- ler en faisant la part de toutes les suggestions qu'il reçoit comme de toutes les restrictions qu'on lui FRANÇOISE ROSAY. JEAN MURAT AtERME -,, i LA KERMESSE HÉROÏQUE; UN FI! M DE JACQUES FEYDER 'SKSS.ÏÏSÎKS; LOUIS JOUVET HKftffiSKKS Un panneau qui •• attire ». Celui de François I" au Cinéma Marignan. Jean Paoli le fit exécuter en collaboration avec les Services de Pathé Cinéma. H Affiche de Lancy qui obtint le pre- mier prix au concours d'affiches. impose. Il est souvent difficile de faire du bon travail dans ces con- ditions, car un publicitaire est un technicien, au même titre qu'un in- génieur ou un comptable. Son rô- le est la plupart du temps, « de vendre », soit une marque ou un objet, par l'entremise des nom- breux moyens qu'il a à sa dispo- sition : La presse, l'affiche, les dépliants, la T. S. F., le cinéma, la prime, etc.. Il doit évidemment prendre en considération, dans l'établissement de ses campagnes, la politique générale de la maison et les désirs du service commer- cial, dont il est l'éclaireur alerte et intelligent. Quant à la réalisa- tion publicitaire, il doit être laissé libre : il sera jugé sur les résul- tats qu'il aura obtenus ». cxxxxxxxxxxxxx: ^1C CIIME 15. Desjardins, Président de l'Asso- ciation des Chois de Publicité, Di- recteur du Circuit Pathé. Marcel Ollier, directeur des Servi- ces Publicité de Tobis. C. Morskoï Publicité directeur des Services de Pathé Ccn orticm D'autre part, il affirmait ceci : « Le chef de publicité ne doit être considéré ni comme un char- latan ni comme un dépensier. » Car il prétendait, et d'autres avec lui, ou après lui, «que l'on ne fera ja- mais « vendre » un mauvais film, mais que l'on augmentera le pou- voir d'achat pour un bon film ». // faut forcer à outrance la publi- cité sur un très bon film, alors que pour un film moyen ou un mau- vais film, il y a lieu de ne pas in- sister ». C'est avec une telle politique que G. de Boissière lança en Fran- ce la Western-Electric et fit les lancements demeurés fameux du « Variétés » de Toulouse, du « Variétés » de Bruxelles, du « Ca- pitule » de Marseille. B. Desjardins, lui aussi techni- cien de la publicité et venu égale- ment de la publicité commercia- R/VPHiE SE « J'ai ainsi réussi à classer certains cinémas, et notamment a faire prendre le départ au « Ma- rignan », une salle très grande, et qui n'était considérée jadis que comme le cinéma des « mauvais films ». Aidé par les trois pro- grammes de grande classe que furent l'Equipage, Mayerling, et La Kermesse Héroïque, je suis arrivé à faire cesser 1 ostracisme qui pe- sait sur le « Marignan » et à im- poser sur cette salle une renom- mée qui fait dire de l'écran du 33, Champs-Elysées : Un écran de classe. Par des génériques avant chaque film, par des ban- des annonces, j'ai imposé ce slo- gan pour le Marignan : La salle des grands films. Et, j'ai de même lancé les autres salles pour la- quelle, dès son premier program- me sous la gestion Pathé, j'ei com- posé ce roulant : La Société Pa- L'Impressionnante façade conçue par Morskoï. le à la publicité Cinématographi- que, se signala par les lancements de films français et de salles fran- çaises, à la G. F. F. A. Maintenant, Maurice va Ser\ ices u Moppès, directeur des Publicité de l'A. C. E. Un charmant hors-texte de Jean Oberlé dans l'original scénario de Un Mauvais Garçon. directeur du Circuit Pathé, il con- tinue à influence.- la publicité des salles Pathé. Il prétend qu'avant même de lancer « un film », il faut s'assurer que la salle où il passe a déjà son public, sa re- nommée, son prestige. U nous dit: thé Cinéma a l'honneur de vous informer que le 23 Décembre, elle inaugure sa direction de « l'Olym- pia » par la présentation de Le Hommes nouveaux, un grand film français qui marquera le départ d'une série d'exclusivités sensa- tionnelles. « Vous retrouverez sur les Boulevards, la classe, l'importance, la qualité des spectacles du « Ma- rignan ». « Ainsi se sont constituées au « Marignan », au « Moulin-Rou- ge », à 1' « Olympia », une clien- tèle d'habitués qui reviennent ré- gulièrement dans chacune de ces salles où « ne passent que de bons films, des films « Marignan » ou « Olympia » ou « Moulin-Rouge » Puisque vous me demandez des idées, je vous dirai que je crois beaucoup aussi à l'efficacité des belles façades. Mais il faudra lut- ter contre les droits très élevés qui ont forcé quelques cinémas bien placés, aux Boulevards ou sur les Champs-Elysées, à réduire leur espace d'affichage. « Et un dernier mot : De bons films peuvent ne pas avoir un facteur publicitaire, alors que des films plus modestes possèdent ce Houibrèque, directeur des Services Publicité de la Tvventieth Century Fox. René Cosmi, directeur Ginesco. Toé, directeur de Films Pa Publicité des [nol. M. Gay-I-ussac, 'ublicité des Directeur de Films Osso. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦.♦ CINE GRAPHIE SE Maui vice ice Simon, directeur du Ser- Publicité dé Radio Cinéma. Main t e u r ice Chevallier, le eollabora- de .T. Plunkett à Paramount. I facteur publicitaire. Le dégager, se servir de ce moyen d'amorçage d'une campagne est ou doit être le principal objectif du parfait pu- blicitaire ». * * Ces paroles de B. Desjardins, j'y pensai alors que me trouvant avec C. Morskoi, un des plus vieux (quoique fort jeune) chefs de pu- blicité de cinéma, celui-ci me di- sait : Pour chaquz film, il faut trouver un climat, une bonnz idée, une seule, et tout concentrer des- sus, affiches, dépliants, causeries par la T. S. F., pages dans les jour- naux corporatifs. » Et Morskoi détaillait cette for- mule : « Pour l'Atlantide ce fut autour de la beauté extra-terrestre d Aniinéa que se noua toute la campagne publicitaire. La plaquet- te de luxe, les photos, les affi- ches, Iûj échos étaient orientés vais Antinéa-Brigit e Helm. Pour Cou yiar Sud, qui est plus près de rous, je concentrai mon effort sur 1- ligne aérienne et le « gala Mer- mo2 », fut d'une paolicité bril- lant:: autant pour son éclat que pour ce qu'il évoquait de prolon- gements autour du film de P. Sil- lon et de Saint-Exupéry. Les Ju- meaux de Brighton me suggérèrent de tout baser sur l'idée de « ju- meaux ». Voilà d'où vint la remi- se des 10.000 francs aux jumeaux nés le jour de la sortie du film. Pour Mademoiselle Docteur, le su- jet d'espionnage m'inspira l'idée publicitaire de la « Grille » du document chiffré qui parut dans tous les journaux corpora'ifs, que l'on retrouve a dans la publicité d'affiches, et dont je me servirai enfin, au moment de la sortie du film de Pabst... » Ce que Morskoi ne me dit pas c'est qu'il a été le premier à com- poser des plaquettes de luxe et à demander à des artistes au goût -ûr, au dessin parfait, l'exécutior d'affiches originales dont la plus 231 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ André Robert, jeune publicitaire qui vient de lancer les deux films de Chevalier et Vous n'avez rien à déchirer? pour réaliser une publicité com- merciale. Avant de lancer un film je m'en occupe dès que son projet a pris corps, je suis la production, je me mets dans l'ambiance. Natu- rellement ce n'est pas toujours possible. Il faut parfois sauter à pieds joinls dans un film, deux jours avînt son lancement. Mais je pe. siste à croi e que les idées publicitaires jaillissent d'une con- centration profonde sur le sujet du film à lancer. Et ma seule rè- gle a élé de m'adresser chaque fois que je l'ai pu, à des hommes excellents dans leur spécialité : dessinateurs, affichistes, impri- Jack piunkett) directeur des Ser- meurs, etc.. » vices Publicité Paramount. Cette netteté dans l'exécution, ce désir du beau, on le retrouvera chez Marcel Ollier qui dirige avec sen précieux collaborateur Bau- cher, le service de publicité des Films Sonores Tobis. En effet le ravail de Marcel Oî- .lean Redon, chef de publicité d'Eclair-.lournal. de MARCEL PAGMO*. Une affiche conçue et dessinée par Toé. lier peut se symboliser par un seul mot : Qualité. Mais Ollier n'est pas prodigue de confidences. Pourtant de tous les entre iens que j'ai eus avec lui Maurice Bessy, le souriant secré- taire général de L'Association des Chefs de Publicité. Jean Paoli, directeur de Publicité de Grav Filins. Une spirituelle composition de Lancy pour Sa Majesté est de Sortie. j'ai pu comprendre sa façon de travailler et ses principes publici- taires et me guider sur mes im- pressions bien plus que sur le peu qu'il m'a dit. marquante est celle qui synthéti- sait la rue de La Rue sans joie, par l'emploi des lettres du titre en forme de maisons. « On peut, me dit encore Mors- koi, s'adresser aux gens de goût Son travail depuis son entrée a Jean Mounier, directeur du Ser- vice Publicité R. K. ()., à qui l'on doit les lancements des films M. C. AI. au Madeleine-Cinéma. 232 Eugène Massoulard, actuellement directeur de publicité de D.P.F., un des doyens de la publicité de ciné- ma en mime temps que de la Presse. M. Baucher, le précieux collabora- teur d'Ollicr à la Tobis. Edouard Drouth, directeur de pu- blicité des Films Lauzin et des Films Séfert où il lança /.es- Hom- mes Nouveaux et les Demi-] ierges. CINE FR la Tobis parle pour lui. Mais ce qui se dégage de toute son oeuvre de publicitaire, c'est le soin infini, le goût dans l'ordonnance et dans la mise en pages, enfin la recherche de caractères, de papiers, de do- cuments qui caractérisent toutes ses initiatives publicitaires. On peut dire que chaque publi- cité Tobis portait la marque du RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ lier partent des foules de docu- ments, de clichés, d'idées publi- citeires, de manuels, à l'usage de chaque directeur de province, d'Afrique du Nord, de Belgique, qui passe un film Tobis. La prépa- ration publicitaire avant et pen- dant le passage dudit film est soi- gneusement « mâchée » par le ser- vice de publicité Tobis de Paris. Jean-Paul Monteux, directeur de Publicité des Films R. Richebé et de P. C. L. On a beaucoup remarqué ce panneau cité de bon goût, de l'harmonie, de la clarté française. Ollier connaît tous les caractères typographiques les plus désuets comme les plus modernes. Il n'oublie rien, il cher- che, fouine, arrange. Certains de ses pavés de quotidiens, certaines de ses pages ou de ses insertions dans la presse régionale, les bel- les façades réalisées au « Mari- COMPAGNIE CINÉMATOGRAPHICUE OE FRANCE René Célier, publicitaire de qualité et brillant journaliste. M. Rosso fit tapisser les murs de Paiis de cette saisissante affiche. gnan », enfin ses grandes et ma- jestueuses plaquettes pour les lan- cements de films auprès des di- recteurs (plaquette Kermesse Héroïque et plaquette Port-Ar- thur) ont fait, fort justement un effet prodigieux. Du bureau d'Ol- décoratif dû aux services de publi- Tobis. C'est par de tels hommes, qui aimer { leur métier, qui connais- sent les ressources mais aussi les exigences de la publicité cinéma- tograhique, la plus riche en ex- pression, mais la plus difficile, que cette technique de la propa- gande sous toutes ses formes est devenue vraiment un art. De ce fait la publicité Tobis est toujours attendue parce qu'on sait qu'elle sera originale et sous le signe de la qualité! Etant faite en pleine collabora- tion avec les directeurs, elle est conçue clairement pour frapper l'esprit du public distingué comme du public populaire. C'est une pu- blicité qui porte. * * * Un autre chef de publicité qui, lui aussi, s'attache à la beauté des ouvrages, affiches, pavés, scé- narios, livres d'or, pages corpora- tives, est Maurice Van Moppès, qui a réalisé, depuis qu'il est a l'A. CE., quelques lancements re- marqués. « La publicité de cinéma ne se peut comparer à aucune publicité commerciale. On peut, en effet, louer toute l'année par affiches, T. S. F., cinéma, etc., une marque d'apéritif, car on boit le « quin- quina Chose » toute l'année, et l'on se lave au savon « Machin » avec la même nécessité et sans limite de temps. Un film est tem- poraire. Pendant un temps res- treint, il convient d'intensifier l'af- Serge Berline qui a lancé les films de la S.E.D.I.F., notamment Veille d'Armes, et de Hakim (fépé le Mo- ko) et actuellement Yoshivara. Georges Cravcnnc, journaliste et publicitaire qui dirige la propa- gande du Théâtre des Ambassa- deurs. fichage, les concours publicitaires destinés à attirer l'attention du grand public sur le dit film, ac- cumuler la campagne par Radio enfin, concentrer une importante publicité de toutes formes en 8 jours, 15 jours, un mois au plus. Je crois à la vertu des beaux encarts dans les journaux de ci- néma, à la vertu des beaux scé- narios avec dessins appropriés au genre du film, aux idées résultant de la caractéristique de certains films. Exemple : L'Or. La couver- ture du Journal La Cinématogra- phie Française fut revêtue d un enduit d'or sur lequel se détachait en creux le titre L'Or. Le scénario était également de carton doré et lumineux ». Pour résumer la pensée de Van rrrXTTTTTTTTTTTTTTTTTXXl CINE RAPHIE SE HXIIXTTXXTTTTT 233 Ch. Godefroy qui lance les films de France Europe Films, dont Lucrèce Borgia et L'Homme sans Cœur. M. Kernel, le dévoué assistant de Van Moppès à l'A. G. E. M. Chalmandrier, directeur de pu- blicité des filins (/inversai, (|ui vient d'inaugurer un nouveau sys- tème de lancement sous forme de livre courant. Moppès je dirai qu'il semble d'ac- cord avec quelques chefs de pu- blicité sur le fait qu'un « navet », même épaulé par une publicité monstre, ne part pas, mais qu'un bon film ne partira pas non plus, du moins au début, s il n est pas « clamé » à tous échos. Selon Jack Plunkett, et il sym- bolise les organisations américai- nes puisqu'il dirige fermement, de puis de longues années, le service de publicité Paramount: « il exis- te deux sortes de lancements, ce- lui des producteurs qui ont un ou deux films à placer et qui les sor- tent à coups de grosse caisse... et celui des organisations comme Pa- ramount, Fox, etc.. qui sortent ré- gulièrement, chaque année, un nombre imposant de films et répar- tissent leur effort sur l'ensemble de la production, accompagnant la sortie de chacun d'eux d'un lance- ment sérieux, mesuré et propor- tionné à leur importance. « Un lancement, continue Jack Plunkett, pour être pris au sé- rieux, doit être rigoureusement honnête... Les arguments doivent s'appuyer sur des convictions per- sonnelles, sur des résultats déjà acquis... « L'expérience montre que les accessoires trop luxueux, ou d'un prix de vente exagéré n'ont aucuns portée pratique, et qu'ils sont pour ainsi dire invendables... ce maté- riel doit pouvoir plaire à tout le monde et être accessible à tous... « ...Le fait est là : l'affiche trop moderne, syn'hétique ou « ar- tistique » (ou soi-disant telle!) ne se vend pas, et surtout ne « vend » pas. J'ai essayé personnellement, il y a quelques années, de sortir des être lancé, chaque fois qu'il en vaut la peine, et l'on doit bannir tout bluff, tout mauvais goût et tout luxe exagéré... » J'ajouterai à ces intéressantes idées de Jack Plunkett que le tra- vail fait dans son service de pu- blicité a toujours aidé les direc- teurs dans leur travail et que le matériel publicitaire Paramount est entièrement exécuté au siège, lue idée ingénieuse : la cible hu- maine, affiche de Cecchetto. par Jack Plunkett et ses collabo- rateurs. Dans cette catégorie des gran- des firmes à production massive, le travail accompli par l'excellent chef de publicité Houlbrèque à la Fox-Film est remarquable. II a, notamment, composé un lancement qui reste un modèle du genre, ce- lui de Shirley Temple, l'actrice- enfant, qui est maintenant célèbre Une façade qui lança le Capitole de Marseille (G. de Boissière). de facture hardiment : personne n'en a vou- M. Vavasseur, directeur de publi- cité des Productions Sigma et des Films Vos. affiches moderne lu... » Jack Plunkett conclut « // est incontestable que l'affiche pho- tographique, en matière de ciné- ma, constitue la solution rêvée. Et il ajoute « Un film doit en France autant et même plus que Charlie Chaplin. Il y eut, en premier lieu, le Concours Shirley qui fut organisé par l'Intransigeant, et par les journaux de province. Un sosie français de Shirley fut déniché, partit pour l'Amérique. La réper- Mlle H. Robinnc, directrice de pu- blicité de la G. F. G. Marcel Teysseire, directeur du ser- vice publicité des Artistes Associés. Julien .1. London, directeur de pu- blicité de Pellegrin Cinéma B«mw & «.*» fa l « r; Germaine AUSSEY « CARETTE * mî'ÇëmunA Musique: Vwcsht SCOTTO . Directeur* production Roobb LE BON ,'lSèntUW Dans le lancement d'Aventure à Paris, on a remarqué cette jolie affiche du service Publicité A. C. E. d'une actrice comme Paulette Du- bost. Pour Hélène il sépara chaque clément du film pour en faire des lancements séparés : Made- leine Renaud et Constant Rémy furent loués pour eux-mêmes, Be- noît-Lévy fut rattaché à son suc- cès de La Maternelle, enfin le su- jet de Vicki Baum donna lieu à des distributions de livres de la grande romancière et à une ré- ception lors de sor. passage à Pa- ris. L'un des derniers lancements d'André Robert, le lancement « production » d'Avec le Sourire fut concentré pendant la prépa- ration du matériel d'affiches, et les triomphantes maquettes de Mercier : le chapeau de paille, et la silhouette balancèrent, par leur affichage dans Paris, avec l'insuffisance de la sortie à Mari- gny dans laquelle Robert n était pour rien. A ce propos, il me pré- cise qu'un chef de publicité en qui l'on a confiance devrait être con- sulté sur la sortie, date, salle et opportunité. Terminons en rappe- lant que André Robert vient de faire paraître dans « Paris-Soir », des pages entières très remar- quées sur Paris, Vous n'avez rien à déclarer et Les Dégourdis de la 11°. On peut dire que la formule d'André Robert est de suivre Zes directeurs et les aider. * * * Chez René de Cosmi, je trouve avant tout une préoccupation qui a son importance : la mauvaise qualité des photographies réalisées en cours de production et desti- nées à servir à la publicité. Il pose le principe que « Il n'est guère plus coûteux de faire de bonnes photos, répondant aux be- soins de l'exploitation et de la propagande que d'en faire de mé- diocres ». Et de constater que : aussi bien dans les quotidiens que dans les magazines, une grosse majorité de photos étrangères, particulière- ment américaines, sont employées. C'est simplement parce que les firmes d'outre-Atlantique savent faire face à tous leurs besoins de propagande, et ceci largement. Re- né de Cosmi précise ainsi son point de vue : « J'ai vu un producteur exiger l'emploi exclusif du 9 x 12 même pour les portraits, et donner au Service Publicité une épreuve de chaque cliché, en tout et pour tout... d'autres producteurs inter- dire l'emploi d'un appareil sur pied... En général, affirme de Cos- mi, le photographe doit se dé- brouiller tout seul : personne ne songera qu'un réglage de lumière pour la caméra est insuffisant pour l'appareil photographique, etc.. ...Cette indifférence générale PRÉSENTE KATE DE NAGY - PIERRE FRESNAY MICHEL SIMON DANS LE POISSON CHINOIS (LA BATAILLE SILENCIEUSE) d'après JEAN BOMBART« Grand Prix de Roman d'Aventures Un film de PIERRE BILLON PRODUCTION HERAUT FILMS DISTRIBUTION FRANCE-BELGIQUE PATHÊ CONSORTIUM CINÉMA HENRI ULLMANN VICTOR FRANCEN L'AMOUR du MONDE (TRAGÉDIE DU RADIUM) UN FILM DE MARCEL L'HERBIER Vente exclusive pour le Monde entier : 36, AVENUE HOCHE, PARIS (8*) Téléphone: WAGRAM 47-25 — 47-26 Adresse télégraphique: TRUSTCIN fait que la plupart de nos films sont privés d'un élément de pro- pagande de toute première im- portance ». Les doléances de René de Cos- mi sont tout à fait justes, et son cri d'alarme devrait être entendu par tous ceux qui croient dans la valeur publicitaire d'une belle photographie... * * * On a parlé, plus haut, de la qualité de « vente » des affiches. Je ne peux mieux faire que rap- procher ici ceux qui ont lancé récemment, pour des films de ca- ractère très différent, de fort ori- ginales affiches. M. Rosso, chef de publicité de la Lux, a fait éditer pour Le Coupable de Ray- mond Bernard, une affiche qui s'étala sur les murs de Paris et du Métro, et qui fit une impression véritablement sensationnelle. Notre ami Jean Redon s'étant arraché ?u journalisme pour deve- nir publicitaire, entra chez Gray Films, où il lança plusieurs films. Et bientôt il couvrit les colonnes Moriss d'une affiche, elle aussi sensationnelle et résolument nou- velle, celle du Mioche, où l'on voit Lucien Baroux serrer tendrement le « mioche » dans ses bras et regardant devant lui, un public in- visible, dire en lettres largement dessinées : Tu vois, le monsieur, il viendra te voir dans Le Mioche. 11 y avait là à la fois une af- fiche très attractive, au sujet adapté du film, enfin une phrase extrêmement prenante, un vérita- ble « slogan », décisif quoique discret. Jean Redon qui travaille depuis aux lancements d'Eclair- Journal a fait éditer une affiche de photo rehaussée de couleurs pour Nitchevo. Cette affiche fut très goûtée. Mais je sais qu'il préfère sa plaquette éditée pour Un Grand Amour de Beethoven avec ses luxueuses pages typographiques aérées et décorées de mises en pages en hélio du plus gracieux effet, et aussi cette autre plaquet- te sortie le soir de la la présen- tation de gala de Nitchevo qui contient quelques photos du film tirées sur papiers de teintes di- verses. Et il a décoré les murs des grands Cafés des Champs-Ely- sées, d'élégants panneaux décora- tif-, pour Beethoven et Ni'chevo. Pour en revenir aux excellentes affiches, il m'est agréable de par- ler de celles que Toé dessina pour les films de Marcel Pagnol : Raimu dans Marius et dans César furent ainsi portraiturés de ma- nière caricaturale mais captivante. Et l'affiche dessinée prouva, une fois de plus, qu'elle avait gardé toute sa valeur. Le même Toé, qui ne lance que peu de films, mais tous de quali- té puisque ce sont des films de Marcel Pagnol avait également CINE appuyé la propagande de presse autour des films de sa société par la publication de grandes photos d'une page entière, parues dans les corporatifs. La reproduction, par exemple, de la tête de Jean Servais pour l'affiche d';4ngè/e fut d'un caractère publicitaire excel- lent. Toujours au sujet de l'affiche, voici l'avis de Gay-Lussac, chef de publicité des films Osso: « La pe- tite expérience que j'ai pu acqué- rir me permet de penser que la grande majorité préfère, à une certaine recherche dans la com- position et le style, la pure et simple reproduction bichrome ou trichrome des gros plans des ac- teurs. C'est probablement là une indication du goût de leur public qui aime avoir fidèlement repro- duite l'image de ses idoles... » On pourra juger par les docu- ments reproduits si Gay Lussac a su combler les désirs de l'Exploi- tation. Mais je sais qu'il a une dilection particulière pour l'affiche spirituelle de Lancy de Sa Majesté s'amuse. * * * Pour la publicité préparatoire, avant la sortie d'un film, certains jeunes chefs de publicité ont eu des idées excellentes. Celle de Mlle Robinne, pour le lancement du film L'Homme à Abattre con- sista à tout centrer sur cet « Hom- me à abattre » et se résolut en une maquette significative, celle du portrait dessiné de Jean Mu- rat sur lequel une cible s'alour- dissait, rouge sur noir. Pages d'hebdomadaires corporatifs, af- fiches, dépliants, petites silhouet- tes découpées portaient ainsi RAPHIE SE 237 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ étaient prises dans la Bible et à laquelle un Dominicain donna une préface. L'Archevêché donna son « imprimatur », et le monde reli- gieux enregistra la venue de Creen Pasiures comme un événe- ment. Pour soutenir la sortie du film, Paoli et le service publicité de Warner Bros avaient organisé une exposition d'art nègre à « Edouard-VIÎ », qui attira cette clientèle, dite « d'élite » à qui, surtout, s'adressait le film. Pour le lancement de François Ier, le film de Fernandel, Paoli fit réali- ser par Lancy, avec les services publicité de Pathé-Cinéma, la re- marquable façade du « Mari- gnan » qui ne fut pas un des moin- dres facteurs de curiosité qui agi- rent auprès du public, peu habi- tué à voir une farce et Fernan- del à la fois au « Marignan » salle en général occupée par des spectacles sérieux. Paramount lance ses filins même dans les petites villes de province. Voici deux affichages pour le film Intelligence Service. Une affiche qui a fait courir tout Paris au Mioche. l'image de l'homme transformé en cible. C'est là évidemment le fameux « facteur publicitaire » dont parlait Desjardins. J. P. Monteux qui devait lan- cer Le Mort en fuite fut perplexe: « Le problème était le suivant: le titre du film laissait supposer un drame d'aventures et c'était un film comique ! Il s'agissait, eu égard à un scénario original dont le grand public n'avait pas enten- du parler, de provoquer chez lui une réaction de curiosité et le pré- parer à voir un film sortant de l'ordinaire par son côté comique et même burlesque. Nous avons donc fait exécuter par les artistes de talent Cabrol et Lancy, des caricatures de Michel Simon et de Jules Berry. Nous les avons fait publier quelques jours avant la sortie du film avec des légen- des comme celle-ci : « Michel Si- mon vu par Lancy dans le film Le Mort en fuite que l'on verra bientôt au « Marignan ». Ce fut une réussite complète, conclut J.P. Monteux. Ces carica- tures et ces légendes furent notre seul argument publicitaire et il nous suffit d'un lignage relative- ment restreint pour faire salle comble dès le premier soir... » Un autre lancement qui parut plus difficile encore, et dans le- quel Jean Paoli se distingua, fut celui du film américain joué par des nègres : Green Postures, qui tint l'affiche durant des mois à « Edouard-VII » grâce à une cam- pagne publicitaire faite avec au- tant d'adresse que de tact. Paoli se trouva avec Green Postures devant un film qui pouvait faire se hérisser tous les croyants de chaque religion. Il ne fallait cho- quer ni les catholiques ni les pro- testants. Il édita une brochure composée des 70 meilleures pho- tos du film, dont les légendes thtcjuxice Ch&vcAJm ome le souft'Vts j. LOUIS VERNEUIL MAURICE TOURNEUR Une sensationnelle affiche de Mer- cier pour Avec le Sourire. Pour conclure, car il faut tou- jours une conclusion, je citerai cette phrase d'un fameux publici- taire américain: Claude C. Hop- kins : « // faut toujours être supérieur aux autres en quelque manière. Il faut, ou bien offrir des qualités, des services ou des conditions plus avantageuses, ou bien il faut se créer une supériorité en citant des faits que les autres n'ont pas en- core cités. Il ne suffit pas de crier un nom ou une marque... Ce qu'il faut, c'est connaître ses concur- rents, savoir ce que les autres offrent, et ce dont les gens ont besoin. » Et, je ne résiste pas au désir de terminer par cette ultime phra- se, qui fut un slogan de G. de Boissière, alors chef de publicité commerciale, slogan qui s'appli- que fort bien à la publicité ciné- matographique ! « La publicité — la bonne — doit être un placement fructueux; si la vôtre est « une dépense » n'en faites pas. .» Lucie Derain. 238 *♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE tTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTl Une nouvelle formule de journalisme filmé : " La Marche du Temps " Le premier numéro du nouveau maga- zine cinématographique La Marche du Temps, vient de faire son apparition en France, sous les auspices de la Compagnie RKO Radio Films. Il s'agit d'une formule nouvelle de jour- nalisme par le film, créée voici plus de trois ans par les éditeurs de la revue heb- domadaire américaine Time. Différent en tous point des journaux fil- més existant, La Marche du Temps (Mardi of Time) passe, dans chacun de ses numé- ros, deux ou trois problèmes d'actualités qui sont étudiés à fond, et présentés au public soit à l'aide de documents pris sur le vif, soit en reconstituant des scènes au studio. Profitant d'un point de départ fourni par les actualités, ce magazine filmé donne une documentation complète sur le problême posé : si un événement se produit, il ne se borne pas à le présenter sèchement, avec un commentaire plus ou moins emphatique, mais essaye d'en montrer les causes, les résultats immédiats et les conséquences fu- tures. ? Nous avons pu constater en voyant, voici deux ans, quelques-uns des numéros de l'édition américaine que! intérêt représen- tait ce nouveau journal filmé. Il nous sou- montrait comment l'accident s'était produit, quelles fautes avaient été commises dans la conduite d'un des deux navires, puis on assistait à l'interview d'un marin rescapé. Tout cela était fort intéressant, et pré- Une scène de la fameuse grève des mineurs amé- ricains dont La Marche du Temps explique la curieuse origine sente d'une façon si neuve, si véridique. Peu importait qu'une grande partie des scènes aient été reconstituées au studio. Nous ne voyions plus une actualité banale et sèche. Deux scènes sur les récents événements de Chine sur lesquels La Marche du Temps nous donne d'intéressantes explications. vient d'avoir vu, au cours d'une soirée de gala à Cinintran, un des premiers numéros. Il y avait si nous avons bonne mé- moire - la présentation d'un abordage de deux bateaux américains dans la brume. On mais un événement complet. Rappelons éga- lement un reportage sur l'affaire de la Val- lée du Tennessee, sur Razil Zaharoff, sur les Croix-de-Feu, sur Moscou. Depuis un an, il existe en Angleterre une The Death-watch Beetle of Agriculture A T AX OF MORE THJVN £3.000,000 * mi Tithc injustice is crippling Une affiche demandant l'abolition de la fameuse dîme que le clergé anglican prélève encore de nos jours sur l'agriculture. Cette curieuse campagne est montrée dans un numéro de La Marche du Temps. édition spéciale britannique de Mareh of Time. Jusqu'à ce jour, la France ne connaissait pas ce magazine : le directeur français, M. De Rochemont, faisait souvent prendre des documents en France, mais uniquement pour l'édition originale américaine. Il existe maintenant, depuis quelques se- maines, une édition française, commentée en français de March of Time et le premier numéro de cette Marche du Temps vient d'être projetée dans quelques cinémas pari- siens. Les autres numéros suivront à raison de un par quinzaine. La Marche du Temps est distribuée en France par RKO Radio Films qui, avec ces films, possède certainement la formule la plus nouvelle et la mieux réalisée du cinéma dit « d'intérêt ». Ce sont, en effet, des documents émou- vants, passionnants en même temps que très instructifs. C'est avec ces bandes que nos petits-fils écriront l'histoire du monde. M. C.-R. Le bel effort du Curzon Cinéma de Londres en faveur du film français Grâce au développement constanl de la qualité de nos productions, le film fran- çais est actuellement en train d'acquérir un grand prestige sur des marchés qui, jusqu'à présent, lui étaient pratiquement fermés. C'est ainsi (pie depuis celte s:iison la production française cornait un gros suc- cès dans les salles spécialisées de Londres et des grandes villes d'Angleterre où nos films sont projetés en version originale avec sous-titres anglais. Nous avons déjà dit ici quel succès La Kermesse Héroïque avait remporté au Stu- dio One de Londres, où ce film, considéré par de , nombreux critiques comme le meilleur de l'année, est projeté sans inter- ruption depuis cinq mois. Il est une salle spécialisée dont nous som- mes heureux de souligner le bel effort con- tinu en faveur du film français : c'est le Curzon de Londres, dirigé par le Marquis de Casa Maury. Au cours de la saison 1930-37 cette salle a joué successivement La Chanson de l'adieu, La Handera. Deuxième Bureau, lionne chance, Merlusse, Anne-Marie et La Gondole aux Chimères. Magerling qui est venu ensuite a tenu l'affiche pendant quatre mois avec, un très grand succès. Le Curzon vient de retenir pour ses pro- chains programme : Les Loups entre eux, Pépé le Moko, Mister Floiv et Les Bas fonds. Nous tenons à féliciter le Marquis de Ca- sa Maury pour cette politique soutenue en faveur du cinéma français, politique qui porte ses fruits. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 239 MEW^RAPHIE riTITTirrTTTTTTTTTTTTTIl L'Éducation Nationale s'occupe du Cinéma Scolaire Au ministère de l'Education Nationale les questions afférentes au cinéma sont scin- dées en deux branches : Le sous-secrétariat aux Beaux-Arts connaît de toutes les ques- tions administratives et le Musée Pédagogi- que s'occupe de tout ce qui a trait à l'en- seignement et à la propagande. Aux Beaux-Arts. M. Gadave, dont la complaisance n'a d'égale que la haute com- pétence a bien voulu nous donner quelques renseignements sur ses services. Les Beaux- Arts s'occupent du statut du cinéma et du contrôle des films; c'est à eux qu'incombe la réglementation du 7" art depuis le décret Herriot de 1928 qui a rendu libre l'instal- lation des salles en France. Depuis cette époque, les services compétents se sont at- tachés à la préparation du Code du Cinéma. Par ailleurs, il existe aux Beaux-Arts une commission interministérielle qui assure un service permanent de « contrôle des films » vulgairement appelé censure. Ce service fonctionne chaque jour; on sait qu'en effet nul film ne peut être projeté sur l'écran français sans le visa de cette com- mission. Les Beaux-Arts ont, par ailleurs, pour le film français, des préoccupations d'ordre ar- tistique; malheureusement, aucun texte ne réglemente encore cette branche. Toutefois, un comité composé partie de cinéastes (Jean Painlevé, Benoît-Lévy, Maurice Clo- che, Rigaud, Marcel de Hubsch, pour ne citer que ceux-là) et partie de représentants des principaux services des Beaux-Arts, donne aux producteurs des conseils techni- ques concernant l'Art; ce comité estime que le documentaire qui touche à l'histoire de l'art doit être présenté au grand public aussi bien qu'aux étudiants candidats à l'agrégation ou élèves de l'école des Char- tes. Les B. A., pour la réalisation de ces films, ne disposent pas de subventions. Ils appor- tent leur collaboration, leurs conseils, voire leur patronage. Ils offrent en outre aux pro- ducteurs une détaxation pour la prise de vues des trésors d'art dont ils sont les gar- diens : on sait, en effet qu'en règle générale toute reproduction de ceux-ci est soumise à une taxe; citons dans cet ordre d'idées le film sur la Provence de Maurice Cloche, à qui toutes facilités ont été procurées. Tout récemment encore, un film vient d'être réa- lisé sur les richesses archéologiques de l'Afrique du Nord. Afin de donner au pro- ducteurs toutes facilités, les B.A. ont écrit au gouverneur général de l'Algérie et au résident général de Tunisie; ils ont prié en outre l'architecte en chef de donner tous conseils utiles; il est nécessaire en effet que le choix des images soit fait par des gens compétents; les archéologues doivent né- cessairement donner leur avis. C'est ainsi que lors des prises de vues d'un film sur Paris des conseils furent demandés au sujet de Notre-Dame à M. Aubert que sa thèse sur cette cathédrale désignait particulièrement à cet efi'et. On peut dire que ce comité fait du travail utile et pratique. Pour la propagande non plus les Beaux- Arts ne disposent d'aucun budget; les subsi- des affectés au Ministère de l'Education Na- tionale sont attribués au Musée Pédagogi- que pour l'achat d'appareils, comme nous le verrons plus loin. En ce qui concerne les rapports du Cinéma français avec l'étran- ger, seule en connaît la « Direction des Ac- cords Commerciaux » du ministère du Commerce. Le contingentement des films et les questions de réciprocité ne peuvent d'ailleurs être débattues par elle que d'ac- cord avec le ministère des Affaires étran- gères. La liste des films censurés est envoyée chaque mois par les B. A. à l'Office du Com- merce extérieur (avenue Victor-Emmanuel) avec l'indication de ceux qui paraissent être des films de qualité qu'il y aurait intérêt à adresser à l'étranger. La Commission désirerait , que les films documentaires de qualité fussent présentés avec le bénéfice du dégrèvement pour les directeurs qui les projettent. Le Conseil national économique, qui n'est qu'un conseil consultatif auprès du gouver- nement, a enregistré ce désir au moment où il a été saisi du projet de code du Cinéma. Nous n'avons pas ici à revenir sur le ra- marquable exposé qu'a fait sur ce dernier M. de Carmoy le 17 juillet; cet exposé a été publié à l'annexe du « Journal officiel » du 18 août et dans les colonnes de ce journal; les conclusions de ce rapport, qui étudiait surtout le problème financier, ont été trans- mises aux ministères intéressés. Au Musée Pédagogique, rue d'Ulm. — Le Musée Pédagogique, aux destinées duquel préside avec un inlassable dévouement M. Lebrun, est un service du Ministère de l'Education Nationale. Lorsqu'en 1921 ce ministère décida de s'occuper du cinéma, il chargea de sa cinémathèque centrale le Mu- sée Pédagogique; celui-ci se trouvait être l'organisme indiqué puisqu'il répandait des livres depuis 1882 et diffusait des vues fixes pour les appareils de projection depuis 1891); il possédait donc déjà une technique de l'enseignement. Diffusion. - Avant la période héroïque qui s'étend de 1921 à 1926, il y avait bien eu, en 1912, le congrès de l'Art à l'Ecole, au succès duquel avaient contribué MM. Honnorat, Riotor et Bruneau, et l'on y avait déjà soulevé le problème du cinéma dans l'Enseignement : on citait à ce congrès comme une nouveauté extraordinaire le cas de M. Brouckère, professeur au lycée de Ver- sailles, qui dès 1910, possédait pour les be- soins de sa classe un microscope, un appa- reil de projections fixes et un cinéma (une photo publiée à l'époque par L'Illustration Michel Simon dans La Bataille Silencieuse (Le Poisson Chinois), réalisé par Pierre Bi lion. attestait ce fait unique!) Il y avait eu aussi en 1919 une commission extraparlementaire dont le rôle consistait à étudier si l'on pou- vait utiliser le cinéma à des fins pédagogi- ques; cette commission, présidée par M. Breton, avait comme secrétaire M. Besson, l'actuel directeur de l'Office du Cinéma édu- cateur de l'Académie de Paris, et dont les conclusions furent nettement positives. Quoi qu'il en soit, c'est donc en 1921 que la loi de finances contient les premiers cré- dits pour le cinéma éducateur. Les écoles normales se voient dès lors confier des ap- pareils. Le ministère s'aperçut rapidement qu'il ne possédait ni assez de films ni assez d'ap- pareils en n'en dotant que les seules écoles normales. Le Musée Pédagogique dut alors organiser entièrement cette nouvelle bran- che et imposer une discipline sévère aux usagers; le mouvement des films fut tel qu'il s'éleva de 52 films prêtés en 1921 à plus de 2(5.000 en 1926. La nécessité imposa rapidement la création de centres locaux de diffusion qui constituèrent le noyau des offices du ciné- ma éducateur. Ils sont depuis fédérés en une Union française, dont le président est M. Brenier, et dont le siège se trouve à la Ligue de l'enseignement, 3, rue Récamier. Le Musée Pédagogique prête ses films aux organismes qui lui sont présentés par les autorités académiques locales; ils doivent être projetés dans des séance gratuites. Ces offices du cinéma reçoivent des films en dépôt temporaire, les font circuler dans leur région et les retournent à la centrale. Chaque copie a sa fiche et le Musée Pé- dagogique suit son état-civil, ses prêts suc- cessifs, ses « séjours à l'hôpital » quand elle est abîmée, ses sorties et enfin sa mort, c'est-à-dire son retour définitif. Ce système permet de connaître l'utilisation numérique des films et leur utilisation rationnelle, donc l'orientation à donner à la cinémathèque. Le Musée Pédagogique sait ainsi ce qui est demandé, principalement dans telle région et qui l'est moins dans telle autre, ce sys- MO ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Un Succès retentissant Charles Lemontier etjoan Warner dans le dernier film de Pierre Caron, où ces deux artis une scène pittoresque de Cinderella, tes font des créations particulièrement réussies lème permet en outre de repérer par recou- pement suivant l'état des filins rendus com- paré à leur âge les appareils défectueux ou les manipulateurs maladroits ou négligents. Appareils. Depuis le 9 juillet 1935, le Ministère publie une liste des appareils subventionnés. Us sont exclusivement du format de 35 mm. ou de 1G mm., d'où pos- sibilité pour les usagers d'obtenir du Musée Pédagogique ou des oftices qui sont ses cor- respondants, toutes copies dans ces deux formats, mais dans ces deux formats seu- lement. Subventions. -- Les appareils dont l'ac- quisition est facilitée par des subventions, sont muets ou sonores. Pour les appareils muets de 35 mm. les subventions de l'Etat aux communes sont d'un tiers pris en charge par le Ministère de l'Education Nationale et pour les commu- nes rurales, un autre tiers est supporté par le Ministère de l'Agriculture. Le prêt des films, comme nous l'avons déjà dit, est gra- luit, mais les séances doivent aussi être gra- tuites. Films. - Quels films doit-on tourner? Si nous comparons ce qui se fait à l'Agricul- ture à ce qui se l'ail à l'Education Nationale, nous trouvons une différence fondamentale. Quand l'Agriculture a besoin d'un film, elle en indique le sujet (de l'utilité des silos, par exemple), mais à l'Education Nationale, ce procédé serait inopérant. Croit-on qu'il suffit au ministère de don- ner au producteur un titre de film ? La Loire par exemple ? Mais ce film est-il destiné à des enfants de huit ans ou à une Faculté ? Aux élèves du certificat d'études ou à ceux qui préparent l'agréga- tion '? G'esl là encore qu'intervient le Mu- sée Pédagogique qui devient le Centre d'Etudes Pédagogiques traduisant la pensée des éducateurs. D'ailleurs, à cet effet, l'Edu- cation Nationale a fait des films types. Il est une forme pédagogique, propre au cinéma que l'Education Nationale utilise à plein rendement, c'est le ralenti; quelle que soit la matière enseignée, c'est un moyen puissant; en physique par exemple, voit-on meilleur système pour expliquer la théorie des ondes ? Pour terminer cet exposé succinct des efforts pati'ents et intelligents réalisés par ce Ministère et heureusement couronnés de succès, disons encore que ce travail d'orga- nisation du Centre National de documenta- tion pédagogique ne s'applique pas unique- ment à la France; il a abouti à une docu- mentation qui est établie en collaboration avec plus de 40 pays étrangers; nous serons amenés à en parler plus tard. Jean TURQUAN. Bordeaux. Un succès inoui est celui qu'a connu dès sa présentation le film Trois Artilleurs au Pensionnat. La première copie sortie de l'usine le 15 février était présentée le 17 à Marseille et le 22 à Bor- deaux. Quand le film débutait à Paris, le 12 mars, à peu près toutes les villes de grande ou moyenne importance des régions de Bordeaux et Marseille avaient loué el daté le film avant fin avril. C'est une vérita- ble ruée sur les copies qui se manifeste pour Les Trois Artilleurs au Pensionnat. A Bordeaux, il passe pour une cinquième semaine au cinéma Intendance, petite salle de 50(1 places qui a réalisé au 22" jour 100.000 francs de recettes et qui, au 25 mars, est à 130.000. A Toulouse, au Gallia Palace, petite salle de 400 places, il suit alertement sa 3' se- maine avec des recettes qui sont parmi les records de l'année sur la ville. Voilà vraiment un succès extraordinaire. fi. Cousinet. Les Petits Profits De Lille à Marseille, de Brest à Nancy, parcourez la France et, dans chaque ville, renseignez-vous, vous qui vous inieressez à la profession, sur le nombre de salles en exploitation, sur celles en construction, vous verrez que les directeurs de salles, malgré toutes leurs doléances, tiennent, et tiennent même bon. Oh ! soyez-en bien cer- tains, ils ne gagnent pas de l'or, loin de !à, mais enfin, avec des efforts et la restric- tion de certaines dépenses qui n'étaient pas de première utilité, on arrive à tenir le coup ! Et puis, il faut le dire, dans beaucoup de salles on commence à ne plus négliger cer- tains petits profits, et tel qui, hier encore, n'étant pas directement touché, faisait fi de ceci ou de cela, n'hésite plus aujourd'hui à mettre tout en œuvre pour faire rentrer des fonds, même ce qu'il considérait autrefois comme de petites sommes. ('/est pourquoi le Kideau-Béelame, vieil ami fidèle, qui, lui, ignore la crise, connaît actuellement un regain de vogue. Sans en- nuis, tous les trimestres, régulièrement, il vous apporte une rente qui n'est pas négli- geable (si vous vous êtes adressé à ui-ic maison sérieuse, sinon...?) Etudiez la question. La Maison Callet, 17 et 19, rue Pau] S©u- day, au Havre, se rappelle à votre bon sou- venir. sasai Sous-titres en routes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 e\ 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. v. IS f ç^-j i u w '/-///o "n m <#t . te SaJowa | rrogu H E M E ! \ ï •*«,«**** © ^ ? 5 l , * 1 ». '4 **| 1 \f • 1 '•,/ . » • • • v, a^n» ;l M 0 R A .VIE ' "Ht&rlitâ SiC*ïf* ■? ;$ BASSE AUTRICP •'ùïilt&y *Hh**~S K PARI5 *-« A v «. A. VIEdHE I9I3 ïktrsubp yt&U&i'J'Jt un film d« CLASS vvasss*! V>4>Rv^>cJP

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PROCÉDÉ A DENSITÉ FIXE NOISELESS « KLANG-FILM » Le nouveau système « Eurocord » Klang- Film répond aux données techniques sui- vantes : 1° Possibilité d'utiliser une bande de fré- quences très étendue. 2° Déformations réduites au minimum sur toute l'étendue de cette bande. 3° Noiseless diminuant très fortement le bruit de fond. 4° Contrôle des conditions de travail simplifiées. L'inscription du track sonore est consti- tuée par une double piste, figures du sché- ma N° 2 donnée par cache triangulaire; le noiseless est produit par volet, figure N° 1. La figure 2 montre, à gauche, l'enregistre ment sans modulation et sans noiseless; à droite, l'enregistrement noiseless avec pou- voirs modulateurs allant de 0 à 100 %. La question noiseless a été très étudiée, de manière à ce que le seuil de l'audibilité soit aussi bas que possible et de façon à ce que le bruit de fond ne vienne pas en rele- ver le niveau. Il s'ensuit que l'écart entre le minimum et le maximum enregistrables est beaucoup plus grand que dans l'ancien pro- cédé, ce qui revient à dire que le contraste sonore est supérieur à ce qu'il était précé- demment. L'image d'un cache triangulaire reprise par le miroir oscillographique est projetée sur une fente mécanique ce qui forme la double piste, le volet placé en-dessous assu- re le noiseless; le double faisceau repris par une lentille, est définitivement projeté sur le film à l'aide d'un objectif (fig. 1). On voit sur le schéma que le contrôle oculaire est assuré par une dérivation du double faisceau; le contrôle électrique est réalisé grâce à une photo-cellule. Si on examine la figure 2, on voit, à gauche, en bas, un track sans noiseless à 0 % de modulation, à droite, trois tracks double piste à 0,50 et 100 % de modulation; en haut et pour les pourcentages de modu- lations indiqués, on voit quelles sont les positions respectives du triangle, de la fente et du volet noiseless. L'oscillographe est du type dit dynami- que; on a abandonné le système magnétique pour écarter les inconvénients dus à l'hys- térésis, qui influe sur la position de repos de l'oscillographe, inconvénients particu- lièrement gênants avec la double piste noi- seless. L'oscillographe est amorti dans l'huile, les variations de température, compensées, n'ont aucune influence sur son fonctionne- ment. Les variations de vitesse ayant, comme on sait, une influence désastreuse sur la Lichthahnspieçel Lichthahnlmse Fig. I. — Lampe, Lampe; Kondensor, Conden- sateur; Blende, Triangle; Lichthahnspiegel, mi- roir d'oscillographe; Spalt, Fente; Abdeekblende, Volet Noiseless: Magnetspule, Electro-aimant; Lin se, Lentille; Okular, Oculaire; Hohlspiegel, Miroir; Planparallelplatte, Glace à faces paral- lèles; Sperrschichtzelle, Filtre de contrôle; Al- kalizclle, Cellule photo-électrique. Mod 0 50% 100% ohne Klarton mit Klarton Fig. 2 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE rTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT^T! SE s a s s CZD 0©@ H 0 iA . * © CD 0 s C_J <9© © © O O O 0 o o 0 o o o o o o o o o o o Fis qualité de l'enregistrement, on a soigné l'entraînement qui s'effectue par volant libre sur roulements à billes; les variations parasites de tension du film sont annulées par un régulateur à air. Le contrôle subjectif se fait à l'aide de l'oculaire par lecture (Fig. 1), de la double piste dont les rayons lumineux sont issus du modulateur, le contrôle objectif de la modulation a lieu à l'aide d'un modulomètre d'une nouvelle fabrication. Ce modulomètre, voir table de mixage (fig. 4). panneau du milieu, répond à deux con- ditions : il donne une idée de ce qu'est la puissance sonore moyenne (enveloppe) et indique les pointes susceptibles de provo- quer des surcharges. F'g. 4 Les deux lectures sont indépendantes et lues sur deux cadrans superposés, il est impossible, pour le moment, de faire autre- ment, car, pour le contrôle de la puissance moyenne, l'appareil doit être fortement amorti, alors que pour le second un amor- tissement faible est indispensable. Les variations d'écart de l'aiguille de la valeur moyenne est approximativement pro- portionnelle au logarithme de la puissance de modulation. L'amortissement est tel que les écarts se rapprochent à peu près de ce que perçoit l'oreille. L'indicateur des pointes n'entre en action qu'à partir d'une certaine valeur. L'instrument est alimenté par une simple pile de poche et étalonné pour 4 volts alter- natifs. On a, de plus, un contrôle qui per- met le réglage exact de la position de repos du cache triangulaire et de l'oscillographe. Deux microphones sont prévus avec l'ins- tallation : le premier, très directif, de Braunmùhl, le second, non directionnel, du type à condensateur à petite pastille. Une description de ce micro sera donnée ulté- rieurement. Deux modèles d'appareillage ont été cons- truits : l'Eurocord N pour le studio et l'Eurocord B portatif. Dans les deux types, le synchronisme des caméras, son et images, est assuré par des moteurs synchrones triphasés. Pour le studio, la fourniture du courant est assurée par les moyens ordinaires; pour l'extérieur, on emploie des batteries qui fournissent le courant à un convertisseur spécial. Le nombre de périodes qui règle les révo- lutions de la caméra reste indépendant de la charge et de l'épuisement des batteries d'accumulateurs. Les dimensions et le poids du convertis- seur sont très réduits. Si on emploie le modèle portatif pour le travail en studio, cas fréquent pour les pe- tites entreprises, on peut brancher la ca- méra sur le réseau. La table de mélange est d'une conception nouvelle. On a constaté qu'en beaucoup de cas, il est désirable que l'ingénieur du son puisse s'approcher le plus possible de la scène. Pour cette rai- son, les appareils ont été montés sur un meuble roulant qui peut, en cas de besoin, être amené dans le décor. Le contrôle acous- tique se fait alors par casque. Dans la table de mélange ont été montés le pré-amplificateur, les instruments de con- trôle (réglage du « Summer » et indicateur de la modulation), le redresseur et un « Summer », de 800 périodes. La figure 3 montre un schéma d'installa- tion en studio. Les organes électriques ou mécaniques sont d'un accès facile. Dans l'appareillage B, un pré - ampli pour deux micros et un ampli princi- pal avec dispositif de contrôle de la modu- lation sont montés dans une valise. L'ampli principal du type studio s'accro- che au mur près de la caméra de son. Il comporte l'ampli de puissance pour la mo- dulation de l'oscillographe. L'étage noiseless pour le fonctionnement du volet noiseless y est inséré. La caméra sonore est la même pour les deux appareillages, elle est placée dans une valise pour le type portatif (figure 5), et est montée sur une table pour le studio avec les accessoires (réglage de la lampe d'excita- tion, interrupteurs, etc., le moteur d'entraî- nement, téléphone, etc..) Les magasins sont semblables à ceux des caméras Debrie. M. Warncke, directeur techniaue de Fig. 5 Klang-Film, qui fit la présentation de ce matériel à la Deutsche Kineotechnique, séance du 30 Décembre, ajouta quelques remarques aux explications données aux techniciens présents, notamment sur l'a- coustique dans les studios, le développe- ment et le tirage. A ce sujet, l'orateur a tenu à faire remar- quer qu'il y a peu de bonnes machines à tire;', et que d'une machine à une autre d'une même marque, les résultats sont par- fois, surtout en ce qui intéresse les hautes CINE R/tPHlE cxxxxxx: ■SE III :xxxj fréquences, très différents. A mesure qu'on cherchera à étendre la gamme des fréquences et les amplitudes, on sera tenu parallèlement de perfectionner les opérations de tirage. Si on pouvait perfectionner notablement le tirage, il serait possible de donner un peu plus de tolérance aux conditions photo- chimiques. Les services d'études Klang ont d'ailleurs construit, dans le but de mesurer les forts noircissements du nouveau procédé à den- sité fixe, un appareil dont la description sera ultérieurement communiquée. Pour les conditions acoustiques des stu- dios, M. Warncke est d'avis, avec de nom- breux techniciens, qu'il y a encore beau- coup à faire. Enfin, il fut exposé aux auditeurs que l'avenir de la reproduction semble devoir s'orienter vers une nouvelle technique, qui permettrait une perception des sons se rap- prochant de la perception bi-auriculaire. (Traduit par M. Friess (Eclair.) La nouvelle organisation te studios " taa Films " à Salnt-Laurent-du-Var Nice, mars. Depuis quelques mois, une intense activité régnait sur les vastes terrains où s'érigent, à Saint-Laurent-du- Var, les studios de la Nicaea Film. Il ne s'agissait pas de quelque grande produc- tion et les constructions qui s'édifiaient là avaient la solidité des établissements du- rables. Tout simplement, la Nicaea s'agrandissait et se modernisait. J'ai pu visiter les nouvelles installations de Saint-Laurent-du-Var, dont l'inauguration aura lieu incessamment. Je parlerai d'abord des studios. Aux deux studios primitifs qui ont naturellement été conservés et qui forment un plateau de 360 mètres carrés, on vient d'adjoindre un grand et magnifique studio de 30 mètres de long sur 18 mètres de large, soit environ 640 mètres carrés. Ce studio, qui répond à toutes les exigences de la technique sonore permettra le montage simultané de plu- sieurs décors. Avec les deux autres studios, les producteurs auront ainsi à leur dispo- sition un ensemble de plateaux qui suffi- ra amplement aux réalisations les plus délicates. Entre les laboratoires et le grand studio, une charmante construction en forme de villa provençale attire le regard par ses li- gnes élégantes, et sa jolie tonalité grise où mord le rose tendre du toit de toiles. C'est là qu'ont été aménagées trois loges de ve- dettes qui seront certainement uniques en France. Trois loges, plutôt trois salons indépendants l'un de l'autre, possédant leur cabinet de toilette et précédés d'une loggia où l'artiste pourra se reposer, les jours d'été, entre deux séances de travail. Cette délicate attention de la Nicaea sera particulièrement appréciée de nos vedettes. Le même bâtiment comprend un grand salon qui sera spécialement réservé aux metteurs en scène ou producteurs et où ceux-ci pourront recevoir commodément. Les bureaux de l'administration se com- plètent des services du siège social qui, jus- qu'à présent, se trouvaient boulevard du Tzarévitch, à Nice. Mais les laboratoires ont subi une trans- formation qui, à quelques mois d'intervalle, les rend absolument méconnaissables. Cette transformation a été surtout nécessitée par l'installation de la nouvelle machine à dé- velopper «La Multiplex». N'oublions pas, STUDIOS HIOEATILMJ . FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES E. STENGEL Téléphone! BOTZARIS 19-26 Chèques Postaux 390.38 11-13. Faubourg Saint-Martin PARIS (Xe) charbons: ciELOR-LORRAiNE, coNRADTY'S-NORRis, siemens-plania i Alternatif et Continu, Normaux et Haute Intensité Lampes de Projection et d'Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO j Lumière blette, Charbons POliï AfC à Ciseaux Miroirs, Objectifs, Condensateurs, lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. 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La même faveur a accueilli les récents postes d'exploitation à refroidissement par eau et par air qui, en l'espace de 3 ans, on! été adoptés dans 39 pays. L'expérience recueillie au cours de trois quarts de siècle par les plus grands constructeurs, qui ont fusionné sous l'égide de ZEISS IKON, est mise au service des exploitants qui équipent leurs cabines avec des projecteurs, lecteurs de son et amplificateurs 100°. ZEISS IKON CONCESSIONNAIRE EXCLUSIF : ERNEMANN-FRANCE 1 8-20, rue du Faubourg-du-Temple, PARIS-XI- Téléphone : OBERKAMPF 95-64 (6 lignes) Télégrammes : ERNEMANN-PARIS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/XPHIE SE Vl| ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ NOUVEAUX HAUT-PARLEURS La Société Mélodium présente un nouvel ensemble de haut-parleurs qui est d'un grand intérêt; en voici le court exposé. Les haut-parleurs Lansing Shearer pré- sentés en France par la Société Mélodium, répondent aux conditions suivantes : 1" Courbe de réponse constante à plus 01 moins 2 décibels de 40 à 8000 périodes. 2" Gamme de puissance pouvant atteindre 00 décibels entre les faibles et les fortes amplitudes. 3" Absence de distorsion et de vibrations mécaniques. 4° Distribution uniforme de l'énergie so- nore, à deux décibels près, dans le cône de diffusion. L'ensemble mis dans le commerce se compose de deux parties : 1" Un groupe de deux haut-parleurs, le pre- mier ne reproduisant que la fréquence de 30 à 400, le second, 300 ou 400 à 10.000 et d'un fdtre qui assure la réparti- tion des fréquences entre les deux grou- pes; 2" l'n filtre diviseur des fréquences. La courbe de réponse du tout à -4- ou - 2 décibels va de 40 à 8.000 fré- quences. Le rendement électro-acoustique est d'environ f>0 %, la puissance atteint 60 décibels. La distribution angulaire est de 110" hori- zontalement et 60° verticalement, sans affai- blissement sur toute l'étendue de la gamme. Le haut-parleur (les basses est du modèle électro-dynamique à membrane de 0,40 cm., à bobine mobile de 50 mm.; les plus longs déplacements dans l'entrefer de l'électro- aimanl ne nuisent pas au centrage. La puis- sance admise est de 10 watts modulés, la puissance acoustique de 5 watts. L'excitation de l'électro-aimant est de 2.500 ohms sous tension continue de 220 volts. Ce haut-parleur est monté sur pavil- lon, ce qui donne un rendement très supé- rieur au baffle, cela évite d'ailleurs de faire fonctionner les amplis au maximum. Le pa- villon a pour dimensions 2 mètres X 1 m. de haut et 0 m. 80 de profondeur. Le pavillon s'appuie sur une petite partie plate formant le baffle, en vue d'améliorer le rendement au-dessous de 30 périodes. Le haut-parleur des hautes comporte un moteur spécial électrodynamique à petit diaphragme métallique, la membrane en duraluminium a 5/10 de millimètre d'épais- seur et 42 cm. de surface. La bobine en fd d'aluminium et la mem- brane pèsent moins d'un gramme. La membrane couplée à une chambre de compression débitant sur un distributeur à forme exponentielle, est placée à l'arrière du moteur. Le distributeur annulaire abou- tit à la sortie du haut-parleur, lequel se trouve être à l'intérieur du noyau de l'élec- tro-aimant. Ensemble complet du haut-parleur "Lansing Shearer'' Ensemble de pavillons aux fréquences élevées Avec ce dispositif, aucun remous pertur- bateur ne s'établit dans la chambre de com- pression. Le haut-parleur admet 20 watts modulés, la puissance acoustique est de 10 watts. Ce haut parleur n'est pas branché sur un unique pavillon exponentiel, mais sur un ensemble de 0 pavillons alignés sur une por- tion de sphères, en 2 rangées de 3 cellu- les; chaque pavillon mesure 20 X 20 cm. L'a- vantage de cette solution est marquant pour la distribution du son dans la salle, à cela s'ajoute le fait que la distorsion due au dé- phasage, constaté lorsqu'on utilise plu- sieurs haut-parleurs, n'existe pas. Suivant la salle, on peut monter deux ou plusieurs moteurs avec le nombre de cellu- les indispensable pour la bonne répartition des hautes. L'angle couvert par chaque élément est de 15" en hauteur et largeur. Le filtre de division des fréquences a 2 selfs, deux condensateurs; la division des fréquences entre les deux groupes de haut- parleurs est faite avec une atténuation de 12 de. b. par octave à partir de la fréquence de coupure. Une salle moyenne comporte un pavillon de basses de 1 m X -> actionné par un moteur B. F., avec un baffle de prolongation qui donne un ensemble de 3X2 m., l'assem- blage multicellulaire des hautes est formé de deux rangées de trois cellules, ou deux rangées de quatre ou trois de trois, suivant la salle. Pour une grande salle, on a un dou- ble pavillon de Basses 2X2 m. actionné par quatre moteurs, le pavillon multi-cellulaire est composé de trois rangées de cinq cellu- les actionnées par deux moteurs. Pour les films à enregistrement courant, un filtre coupe les fréquences vers 0.000 pé- riodes, pour les systèmes haute fidélité, on coupe vers 7.500. Ajoutons que l'ensemble reste d'un prix abordable et mérite de retenir l'attention; l'expérience ayant montré que le son est, pour quantités de salles, fort mal distribué. A.-P. /?. CINE IX R/VPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'activité du Syndicat des Ingénieurs du Son Le Syndicat des Ingénieurs cinématogra- phistes qui groupe dans son sein : Les ingénieurs enregistreurs de son et leurs assistants. Les ingénieurs spécialisés dans l'entre- tien des appareils de prise et de reproduc- tion des sons. Les ingénieurs chimistes des studios et laboratoires de développement et tirage. A pris l'initiative, vu la qualité profes- sionnelle reconnue de ses membres, d'es- sayer d'organiser des conférences suivies de discussions techniques, sur les sujets pour lesquels certains éclaircissements pa- raissent indispensables. Grâce à M. Montel, Directeur de l'Ecole * V S -s (L (A K O U H O U o te, CL I Agfa Ditniar Emel Eu ni i g Kodak Nizo Zeiss Ikon Nizo Paillard Pathé Agfa Kodak Nizo Paillard Zeiss Ikon Nizo Sonores Muets es o S o g Emel Eumig Kodak Nizo Paillard Zeiss Ikon Eumig Mallux Nizo Paillard Pathé Agfa Eumig Ditniar Kodak Mallux Nizo Paillard Zeiss Ikon Pathé Nizo 3 Mallux Paillard trifilm ou quadrifilm Nizo Paillard Pathé Vox Agfa Bell Howell Debrie Ericsson Gallus Mallux Zeiss Ikon Pal hé Une Jurisprudence importante Nous publions ci-dessous, à titre de simple renseignement, le texte d'un arrêt qui fera certainement jurisprudence dans les questions du Petit Format. La Cour, après en avoir délibéré: Stuatuant sur les appels princi- pal et incident, de deux jugements rendus par le Tribunal de com- merce de la Seine, les 12 juillet et 9 décembre 1935, En la forme : Considérant que l'appel sur la compétence est irrecevable comme ayant été interjeté hors délai, qu'au contraire, l'appel interjeté sur le fond est recevable; FILMOSOUND Modèle 138-C: 750 watts. Pour moyennes et petites exploitations BELL HOWELL Projecteur sonore 16 m m Moteur universel à 2 vitesses contrôlées 24 et 16 images/sec. Une seule mallette pour l'équipement complet Poids total : 28 Kgs. RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES ET DEMONSTRA TIONS AGENCE BELL & HOWELL 8, RUE DE LA PAIX, PARIS (2e) LE PETIT FORMAT XV11 Au fond : Considérant que par contrat en date du 8 septembre 1933, la So- ciété le Consortium Cinématogra- phique Français a cédé à Dur- denne et Cie, pour une durée de cinq ans, le droit exclusif d'ex- ploitation et de représentation du film Ame de Clown dans les terri- toires de Belgique, colonies belges et territoire de Luxembourg; Considérant que le 25 juin 1931, le même Consortium cédait à Pathé Consortium Cinéma, pour un mini- mum de cinq ans, ses droits d'édi- tion en formats réduits, sur quatre films, dont Ame de Clown, pour le monde entier, et pour 10.001) francs, soit 10.000 francs par film, étant entendu que, par formats réduits, on doit comprendre tous formats photographiques inférieurs à 35 mm. ; Considérant que le Consortium Cinématographique Français pré- tend qu'en agissant ainsi, il s'est conformé aux usages de l'industrie cinématographique en France, qui estime que la concession d'un film, sans autre détermination, ne com- prend pas les films dont les vues sonl inférieures à 35 mm.; Considérant qu'on peut objec- ter, en matière commerciale d'usa- ge, quand on ne se trouve pas de- vant un contrat écrit et formel, que tel n'est pas le cas, le contrat du 8 septembre 1933 avec la So- ciété Dardenne et Cie, ayant con- cédé à celle-ci, sans exception ni réserve, l'exploitation exclusive du film rime de Clown dans les pays indiqués au contrat, que l'on doit donc en conclure comme les pre- miers juges, que ce contrat qui ne comprenait aucune exception, com- prenait les films composés de vues de tous formats; Mais considérant que les premiers juges ont estimé que ce manque- ment au contrat entraînait sa ré- siliation, qu'il éehet de préciser que la concession d'un film à vues inférieures à 35 mm. a relative- ment peu de valeur, ces vues ne pouvant être projetées que par des petits appareils pour des cinémas de salons ou d'oeuvres scolaires. que la valeur de cette concession est facile à préciser puisque pour Ame de Clown le prix de cette con- cession a été fixé et ce non seule- ment pour la Belgique, mais pour le monde entier, à 10.000 francs, alors que le prix payé par Dar- denne et Cie était de 25.000 francs; que, d'autre part, cette dernière so- ciété a exploité ce film pendant environ deux ans, les meilleures années, les films n'étant recherchés que quand ils sont nouveaux; Considérant qu'il s'en suit qu'il n'y a pas lieu de résilier le contrat passé entre les parties, le 8 septem- bre 1933. mais d'allouer à Dar- denne et Cie des dommages inté- rêts que la Cour a les éléments pour fixer très largement à une somme de 25.000 francs; Considérant qu'il échet d'accorder la capitalisation des intérêts sur ladite somme, à compter du 9 jan- vier 1937; Par ces motifs et ceux non con- traires déduits par les premiers ju- ges; Confirme le jugement entrepris en ce qu'il a jugé que le contrat liti- gieux comprenait le film concédé en tous formats; L'infirme en ce qu'il a résilié le contrat, et le montant des domma- ges-intérêts ; Et statuant à nouveau sur ces points : Dit n'y avoir lieu à résiliation du contrat, mais seulement à l'al- location de dommages-intérêts; Condamne la Société le Consor- tium Cinématographique Français à payer à Dardenne et Cie la somme de 25.000 francs à titre de dommages-intérêts ; Dit que les intérêts sur ladite somme seront capitalisés au 9 jan- vier 1937, et porteront eux-mêmes intérêts au taux légal à partir de cette date, jusqu'au paiement des condamnations prononcées; Dit n'y avoir lieu à amende; condamne la Société Consortium Cinématographique Français aux dépens d'appel, dont distraction est accordée au profit de Lejoindre, avoué aux offres de droit. Les Subventions pour l'acquisition d'un appareil (Suite de la page précédente) tion. Mais je ne puis garantir ni la date de paiement, ni le montant de la subvention, qui dépendent des crédits que le Parlement m'accordera. Je vous prie de rap- peler aux intéressés « qu'aucune subvention ne peut être accord Se pour des appareils dont les dénis n'auront pas été approuvés par le ministre. » Ne seront pas comprises dans le calcul de la subvention les lépen- ses faites pour achat de moteurs d'entraînement, de rideaux, tables spéciales, et, en général, de tous objets qui ne sont pas indispensa- bles au fonctionnement du ciné- matographe lui-même. En vue du paiement ultérieur de- là subvention, la commune devra aussitôt que possible constituer un dossier contenant : a) La copie des factures acquit- tées ou du mémoire du fournisseur, certifiée exacte par M. le Maire ; b) Le certificat d'enregistrement de l'appareil à l'inventaire du ma- tériel d'enseignement de l'école, enregistrement qui classera s::us des numéros déterminés l'appareil et ses accessoires; ce certificat, dé- livré par le directeur ou la direc- trice de l'école, attestera que l'ap- pareil est affecté aux écoles publi- ques ; c) Si l'appareil est acheté par une coopérative scolaire, ou société du Sou des Ecoles, etc., l'engage- ment de mettre l'appareil à la dis- position du personnel enseignant et des élèves pendant les cours de classe et un engagement écrit du Président de la société que, en ca^ de dissolution de la société, l'ap- pareil sera attribué, sans aucune restriction, à l'école publique et que la commune en deviendra pro- priétaire. Vous me ferez parvenir ces dossiers de paiement après que vous les aurez vérifiés. >> Th. Rosset. Demande « L'Instituteur de la Commune de à M. le Ministre de l'Education Sationale, sous le couvert de M. l'Inspecteur Primai- re. n Monsieur le Ministre, » Ayant l'intention d'acquérir pour l'Ecole publique de et les œuvres post-scolai- res un appareil cinématographique, j'ai l'honneur de solliciter de vo- tre haute bienveillance une sub- vention aussi élevée que possible, pour nous permettre de faire face à cette dépense. » L'appareil sur lequel j'ai fixé mon choix est le type construit par les Etablissements « Je joins à la présente les devis qui m'ont été fournis par cette maison. !• Je puis disposer d'une somme de provenant « Veuillez agréer, M. le Minis- tre, l'hommage de mes sentiments les plus distingués. « Le Maire. » Le Ministère de l'Agriculture ac- corde aussi des subventions pour l'achat d'appareils cinématographi- ques. Nous rappelons les indica- tions sur la procédure à suivre pour obtenir une subvention. Agriculture. — Les demandes de subventions doivent être adressées à M. le Ministre de l'Agriculture par l'entremise de M. le Préfet du Département. Les bénéficiaires de ces subven- tions sont les communes rurales, les Services agricoles départementaux, les établissements officiels de l'En- seignement agricole, les Chambres d'Agriculture, les Offices agricoles et les Groupements ou les Œuvres régulièrement constitués, ayant un programme précis et complet d'ac- tion agricole. Le dossier de la demande doit, avec l'avis préfectoral, contenir l'avis du Directeur des Services Agricoles et l'avis de l'Office dé- partemental Agricole. Le demandeur indiquera avec le plus grand soin : a) le type du matériel choisi; b) nom et adresse du fabricant (et non du revendeur) ; c) montant détaillé de la dé- pense, avec devis; d) destination du matériel. Son utilisation au point de vue agri- cole, nombre des habitants de la localité, désignation, distance et population des communes environ- nantes susceptibles d'utiliser éga- lement le poste cinématographique, ou dont les habitants pourraient assister aux séances éducatives, professionnelles ou récréatives or- ganisées par la commune requé- rante; e) origine et montant de toutes les ressources financières locales recueillies ou prévues pour le paie- ment de l'appareil (subventions de la Commune, de la Caisse des Eco- les, des groupements scolaires ou corporatifs, etc.); indication du montant des subventions accordées (ou susceptibles de l'être) par le Ministère de l'Education Nationale ou d'autres administrations, par le Conseil général, l'Office régional ou départemental agricole. Tous ces renseignements sont indispensables et doivent être fournis avec la plus grande précision possible. Lorsque l'appareil doit être ins- tallé dans une école publique, la demande doit être présentée par le Maire de la Commune, et non par le Directeur de l'Ecole. Cette demande peut être établie dans la forme suivante : « Le Maire de la Commune de (ou le Président de . . . .) à M. le Ministre de l'Agriculture, sous le couvert de M. le Préfet de « J'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance l'attribu- tion d'une subvention pour l'achat d'un appareil cinématographique construit par la Maison « Vous trouverez ci-joint le de- vis descriptif du matériel dont l'ac- quisition est envisagée, ainsi que le montant détaillé de la dépense. ii L'appareil dont il s'agit est destiné à (fournir avec le plus de détails possible tous les renseignements indiqués à l'ali- néa d. Insister sur l'utilisation pour l'enseignement, la formation pro- fessionnelle et propagande agricole. Indiquer si la commune possède un cours post-scolaire agri.o'c créé en XVH1 LE PETIT FORMAT application de la loi du 2 août 1918. Indiquer la zone d'action sur les communes environnantes). « Cet appareil sera mis à la dis- position du Directeur des Services Agricoles, des Professeurs d'Agri- culture, pour les conférences à fai- re dans notre Commune. Nous disposons des ressources suivantes : (fournir avec la plus grande précision les renseignements indiqués à l'alinéa e : participations de la Commune, de groupements scolaires, d'organi- sations coopérât ives, dons privés, produits de fêtes, tombolas, etc.). « Veuillez agréer, M. le Ministre... UJalc et Signature.) Il est accordé des subventions pour les appareils à acquérir et non pas pour les appareils déjii ac- quis. Lorsqu'une subvention a été at- tribuée et que l'appareil a été payé, le bénéficiaire doit envoyer immé- diatement au Ministère de l'Agri- culture un certificat de prise eu charge, visé par le Maire, donnant le détail et le montant de la four- niture. LE TRIPLE COMPENSATEUR DE SON A la Commission permanente de la Cinématographie agricole Dans l'un de nos derniers numé- ros (954), nous avons annoncé qu'on venait de créer un nouvel appareil destiné à être adapté aux équipements sonores en service dans de cinéma. Le triple com- pensateur de son » se fait en deux modèles, l'un pour le format stan- dard et l'autre pour les petits for- mats. C'est une innovation très intéres- sante. Le résultat qu'on obtient dans la qualité du son est surpre- nant. Nous avons déjà décrit cet appareil du point de vue techni- que. Il permet de restituer au son, grâce au dosage des trois gammes, de fréquences (basses, médium ou élevées), toutes ses qualités origi- nales de timbre et d'ampleur. Il se manie très facilement. Quant à sa pose, très simple, elle ne nécessite aucune modification de l'installa- tion existante. — J. T. Dans son dernier numéro, notre excellent confrère Cinéopse a pu- blié un compte rendu dont l'inté- rêt n'échappera pas à nos lecteurs. La Commission permanente de la Cinématographie agricole qui siège au ministère de l'Agriculture a été particulièrement active h la fin de l'année 1936 puisque aussi bien elle n'a pas tenu, dans le cou- rant du mois de décembre, moins de deux réunions. La première, en date du 2 décem- bre, revêtait une importance parti- culière du fait que le ministre de l'Agriculture avait tenu à en assurer personnellement la présidence. M. Monnet y exposa, avec la bon- ne grâce et la clarté de vues dont il est coutumier, l'orientation nou- velle qu'il désirait donner à la ci- nématographie agricole laquelle, à son sens, doit toucher non seule- Ciné 16 sonore Prochainement... Le Projecteur 1 6 sonore ÇjALLUS LICENCE HUC a défilement continu NE DÉTÉRIORE PAS LE FILM Une production des USINES ^MLvU^ Mécanique et Optique de haute précision AGENT GÉNÉRAL POUR LA VENTE : STUDIO TAP ONI ER 12, RUE DE LA PAIX, PARIS» — Téléphone: OPÉRA 69-33 nient les masses rurales, mais en- core le public des grandes salles. Tour atteindre ce but, il faut avant toute autre chose que la production du ministère de l'Agriculture cesse d'être uniquement muette. l'île plus grande intensité doit ensuite être donnée à la propagan- de et à renseignement agricoles par le film et ceci ne peut être ob- tenu qu'en subventionnant les ap- pareils sonores, de préférence les appareils de format réduit. Cet exposé du ministre de l'Agri- culture fut suivi d'un intéressant échange de vues auquel prirent part MM. Massé, ancien ministre, prési- dent de la Commission; Ricard, ancien ministre de l'Agriculture; Brenier, président de la Ligue française de l'Enseignement; Cois- sac, directeur du « Cinéopse ■>, et plusieurs autres membres de la Commission. Après le départ de M. Monnet, la Commission passa à l'examen des questions inscrites à son ordre du jour : attribution de subventions, pour l'achat d'appa- reils muets, à vingt communes ru- rales ou groupements agricoles. Ac- quisition de quatre copies (dont deux en l(i mm) d'un film de J.-K. Millet sur la » vinification ». La seconde séance fut tenue le 16 Décembre 193G et plusieurs questions de tout premier plan y furent successivement étudiées. Tout d'abord le budget du servi- ce de la cinématographie agricole pour 1937 fut arrêté en recettes et en dépenses. Puis vint l'examen des premières demandes de subventions pour l'ac- quisition d'appareils sonores de format réduit dont l'attribution avait fait l'objet d'une décision de principe au cours de la séance du 2 décembre. Après un examen très serré de la question en ce qui con- cerne les maxima à ne pas dépas- ser comme plafond de subvention, selon les collectivités intéressées, les chiffres suivants furent adop- tés sous réserve que des disponibi- lités budgétaires suffisantes per- mettraient de les maintenir dans l'avenir : Communes rurales ou groupe- ments agricoles 2.500 » Communes dotées d'un cours postscolaire agréé par le ministère de l'Agriculture 3.500 „ Etablissements d'enseignement agricole relevant du ministère de l'Agriculture 10.000 » Huit subventions furent ensuite accordées sur les bases ci-dessus indiquées. A cette séance, il fut également rendu compte du degré d'avance- ment d'un certain nombre de films en cours d'exécution et qui avaient tous fait l'objet d'un premier exa- men par la sous-Commission. Tous ces films seront vraisembla- blement achevés dans le courant du mois de janvier. Il ne restera plus à la Commission qu'à décider de leur acceptation définitive et du nombre de copies à acquérir tant en 35 mm qu'en 16 mm. Une Lampe à Arc intensive pour les Projecteurs à Format réduit La presque totalité des appareils à format réduit possède comme source d'éclairage une lampe à incandescence plus ou moins puis- sante, mais dont le rendement est malheureusement insuffisant dès que Ton s'attaque au problème de la projection sur écran normal dans les salles d'exploitation habituel- les. Aux Etats-Unis, l'emploi ne lampes à arc se fait couramment. La firme Strong, spécialisée, com- me chacun sait, dans la construc- tion des arcs automatiques, a créé un modèle pour le format réduit qui est pratiquement le seul em- ployé aux U.S. A. La Société C.I.P.L.A,, concession- naire exclusif de Strong, a importé récemment quelques exemplaires de ce matériel et se tient à la dis- position des constructeurs qui pourraient être intéressés en vue de renseignements, démonstrations, etc.. C.I.P,L,A„ 29, rue des Pa- noyaux, Paris (20e). Tél.: Ménil- montant 47-18 LE PETIT FORMAT XIX Où en est le Cinéma d'enseignement dans les grands pays ? * Nous allons entreprendre une vaste enquête sur l'état du Cinéma d'Ensei- gnement dans les principaux pays du monde. Il s'agît, en effet, de placer sous les yeux de nos autorités l'exemple de l'é- tranger. Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en U. R. S. S., en Italie, le Cinéma d'enseignement se développe méthodiquement. En France, il nous semble qu'on piétine. Pourtant, nous avons des studios qui chôment, nous avons des techniciens à la recherche de travail, nous avons une grande société contrôlée par l'Etat, nous avons un matériel de premier ordre, nous avons des hommes éminemment intelligents, auteurs des initiatives que nous voyons appliquées à l'étranger.. Sur ce terrain, le Cinéma de l'Etat peut, en pleine collaboration avec l'industrie, réaliser un programme de grande envergure. Il nous faut le Cinéma scolaire. Et nous sommes heureux de savoir que M. Jean Zay, ministre de l'Education Nationale, porte un intérêt très grand à cette importante question. M. C.-R. Le Cinéma d'enseignement s'organise aux Etats-Unis On prévoit l'équipement cinématographique de tous les lycées et écoles. Formation de li- brairies de films éducatifs. Création de cours d'appréciation des films. L'utilisation du cinéma dans l'enseigne- ment, relardée pendant cinq ans par suite des budgets réduits des écoles, est mainte- nant en train de se développer très rapide- ment. La saison 1936-37 a montré un essor soudain qui a atteint d'un seul coup toutes les espérances que l'on pouvait attendre do cette branche particulière de l'Industrie si- nématographique. On estime que l'adoption des films sono- res et parlants dans les salles de classes re- présente un nouveau marché annuel de 10 millions de dollars — soit 210 millions de francs — pour l'Industrie cinématogra- phique. RELATIONS DE L'ENSEIGNEMENT ET DU CINEMA L'activité actuelle de cette nouvelle bran- che du Cinéma, se présente en deux phases distinctes mais cependant liées entre elles. Premièrement : L'équipement des écoles avec des appareils de projection et de re- production sonore pour permettre la présen- tation de films spécialement produits pour l'éducation visuelle; la création ou l'agran- dissement de cinémathèques de films d'édu- cation comprenant des documentaires de voyages, des films scientifiques, techniques, etc.. L'enseignement par le cinéma (enseigne- ment visuel), a été définitivement adopté par vin nombre sans cesse croissant d'éduca- teurs, qui le considèrent comme un auxi- liaire de grande valeur. La seconde phase exerce une influence di- recte sur les spectateurs des cinémas, et a déjà donné des résultats très notables sur la qualité des productions de Hollywood. Sous l'impulsion de plusieurs groupe- ments nationaux d'éducation, de nombreux établissements scolaires des Etats-Unis ont organisé de véritables cours « d'apprécia- tion de films ». Dans les classes, on a appris aux élèves à étudier et à apprécier le cinéma LE PROJECTEUR 16 M. S. ERICSSON SONORE LE MIEUX CONSTRUIT LE PLUS ROBUSTE LE PLUS LUMINEUX LE PLUS PRATIQUE Département Cinéma, 44, rue Le Peletier, Paris — Tru. 47-03 XX LE PETIT FORMAT en tant qu'art. On leur a fait analyser des films particuliers; ces devoirs se rapportant intimement à leur connaissance de l'anglais et de l'histoire. DEVELOPPEMENT DU CINEMA RENSEIGNEMENT AUX ETATS-UNIS Grâce à plusieurs agences, et grâce aux organisations de professeurs, l'usage du ci- néma comme auxiliaire visuel de l'enseigne- ment, est en train de se développer. Le Con- seil National des Professeurs d'Anglais a envoyé des circulaires à tous les Bureaux d'Education leur demandant instamment de prendre connaissance de la valeur du ciné- ma comme auxiliaire de l'enseignement. Le département de l'Enseignement secon- daire de l'Association de l'Education Natio- nale, au cours de sa convention annuelle, l'été dernier, à Portland (Orégon), consacra une session spéciale à la discussion et aux démonstrations de films éducatifs et d'en- seignement. Un des facteurs les plus actifs pour le développement de cette branche, a été le Comité Américain d'Education (American Council of Education.) Adjurant les autorités de l'Enseignement d'augmenter leurs crédits pour permettre cette forme de Peseignement, le Dr George F. Zook, Président de ce Comité, a déclaré notamment : « Il n'y a plus aucun doute sur les remar- quables possibilités de l'enseignement par le cinéma. Dans les classes où cet enseigne- ment a été utilisé, les élèves apprennent, avec beaucoup plus de facilités (de 20 à 90 %) et cela dans un espace de temps plus court. <•< Si les écoles veulent rester au niveau des autres organisations sociales, elles doi- vent adopter les moyens les plus modernes d'éducation ». Le Comité Américain d'Education a inau- guré en 1934, un projet pour le dévelope- ment de l'utilisation du cinéma dans les classes. Son but était d'agir comme centre national d'informations pour les films édu- catifs. Le Comité a préparé un catalogue complet de tous les films éducatifs et d'en- seignement existant aux Etats-Unis. A l'heu- re actuelle, plus de 3.000 films ayant une va- leur éducative ont été relevés et classés. Un autre travail accompli l'été dernier par ce Comité, a été l'étude des méthodes pratiques pour établir et fournir les pro- grammes de films d'enseignement. Le Ministère de l'Education Nationale des Etats-Unis a collaboré avec le Comité pour organiser une enquête complète sur les pos- sibilités immédiates du film d'enseignement aux Etats-Unis. On a recherché le nombre exact des éco- les possédant le courant électrique, les ap- pareils cinématographiques déjà existants dans les écoles et leur nombre. Les travaux du Comité et son but ont re- çu l'appui des principaux éducateurs dans tous les Etats-Unis. Alexandre Stoddard, superintendant des Ecoles à Providence (Etat de Rhode Island). a fait particulièrement ressortir la valeur des travaux du Comité : « L'adaptation du nouveau moyen d'ensei- gnement que constitue le cinéma demandera beaucoup d'expérience et d'études, et pour la production des films, et pour leur utilisa- tion auprès des élèves. » L'ACTIVITE DU BUREAU DE NEW-YORK Un exemple remarquable du travail ac- compli dans ce domaine, est le Bureau d'E- ducation visuelle de New-York, qui fait par- tie du Bureau d'Education de New-York City. Ce bureau fournit divers modèles d'équi- pement et de matériel aux différentes écoles de son rayon, et forme les professeurs pour se servir de cinéma parlant dans leur ensei- gnement. On a constitué une cinémathèque centrale de 1.200 bobines de films comprenant des cours de géographie, d'éducation physique, d'histoire naturelle, de biologie, d'économie pratique. Chaque filin a été spécialement conçu pour le degré d'enseignement auquel il est destiné. Le Bureau désire qu'il existe au moins un projecteur muet et un écran dans toutes les écoles de la ville. Il y a actuellement 470 projecteurs en usage. Des appareils sont loués aux écoles qui n'ont pas d'équipement permanent. Le bureau a reçu l'approbation du Comi- té des Superintendants, pour que toutes les nouvelles écoles construites possèdent un équipement cinématographique. Pierre Autre. (« suivre) UNE NOUVEAUTE... le Triple Pour FORMATS RÉDUITS et STANDARD Plus de mauvaise acoustique ! Plus de résonance, ni d'écho ! Plus de mauvais films ! CoUfPFÏÏSATFLR DE SON Brevtté "S. G. D. «.. Grâ race au T. C. S. qui branché sur votre installation sonore la transformera en Triple Channel pour un prix !!!... Renseignements et essais GRATUITS : 1 Société de Transactions Industrielles et Commerciales, >o, RUe Royaie, paris-* . r,,,,,-.,, 2375 1 =^ M U M 1 1 ' ! } M • • ! 1 1 M i! 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La vie du célèbre peintre hol- landais du 17° siècle a fourni au producteur-metteur en scène de la London Film, la matière d'un film haut en couleurs, construit avec une précision d'horloge, mais d'une simplicité d'expres- sion qui confine à la sécheresse. Rembrandt est loin d'être une œuvre indifférente, mais elle nous apparaît comme une pro- duction 1res intelligente, trop in- telligente même, où le cœur n'a pas une place suffisante pour nous émouvoir. Je ne rappellerai pas le scé- nario qui retrace les différentes étapes de la vie assez tourmen- tée de Rembrandt, car on en a parié ici même lors du passage de ce film en version originale, mais je tiens à dire que la ver- sion française établie avec le plus giand soin est remarquable tant au point de vue technique qu'au point de vue artistique. Que M. J. Dapoigny, auteur de l'adaptation française, Georges Vitraj et Y. Andreyor qui ont doublé les deux principaux rô- les trouvent ici les éloges méri- tés qui leur sont dûs. Quoique d'une facture un peu froide, Rembrandt est une œu- vre d'art authentique qu'un heu- reux doublage a rendu accessi- ble à tous les publics. Que les responsables en soient remer- ciés. — v. — DOCUMENTAIRES Les Films Etna, 2G, rue Mont- caim, Paris, viennent de présen- ter quatre documentaires dont voici les titres : Soleil et Jeu- nesse; Neige de Printemps; Al- gérie. Terre de Lumière; Usine de Féerie (réalisé avec le con- cours de Tabarin). A nous Deux Madame la Vie Comédie satirique (A) Origine : Française. Réalisation : Yves Mirande. Auteur : Yves Mirande. Décorateurs : Gotko et Wahke- vitch. Opérateurs : René Colas et Pli. Agostini, Musique : Albert Wolff. Interprétation : Simone Ber- riuu, André Luguel, J.-L. Bur- raull, Aimos, Jeanne Marie- Laurent, Georgel, Paul Amiot, Thérèse Dorny. Studios : Billancourt. Enregistrement : W. F. Production : Fden. Edition : S.F.L.F. CARACTERE DU FILM. — Yves Mirande, l'auteur choyé de tant de pièces, le satiriste applaudi de Baccara a réalisé avec  nous Deux Madame la Vie, une comédie amère et saisissante où les traits de mœurs, les observations hu- maines ne manquent pas. Bourré de répliques auda- cieuses, gonflé de suc et de force, ce film qui n'a pas tou- jours la continuité de justesse et de sincérité que son sujet réclamait se signale cepen- dant par son originalité au mi- lieu de films français moins caractéristiques. L'odyssée des deux employés de banque dont l'un réussit, alors que l'autre est déchu, pour le même geste malhonnête, sem- blera à certains profondément choquante, elle n'en a pas moins sa signification à notre époque, et la bande a la chan- ce insigne d'être soutenue par trois comédiens excellents : J.-L. Barrault, Aimos et Lu- guet. SCENARIO. — Deux amis, employés de la même banque ai- ment Lucie, une dactylographe qui préfère éi l'avantageux et am- bilieux Jean, le timide et rêveur Paul. Jean tente un coup; il soustrait 100.000 francs èi la fias- se le samedi et les place sur un cheval qui, raisonnablement lui rapporte 1 20.000 francs de béné- fice. Jean a confié son projet à Paul qui, subjugué, en a fait au- tant, mais n'a pas joué le che- val gagnant, Jean refuse de sau- ver Paul avec son bénéfice. Ar- rêté, emprisonné pour 5 ans. Paul qui n'a pas livré Jean, ne résiste à la prison qu'à cause des visites de Lucie chaque diman- che. Puis Lucie, poussée par sa mère, et aaqnèe par l'extraordi- naire réussite de Jean devenu peu à peu directeur puis admi- nistrateur de sa banque (grâce « l'argent volé qui fut son point de départ) l'épouse, mais fait sortir Paul de prison en rem- boursant lu banque. Paul ap- prend (dors le mariage de celle qu'il (dîne. Une altitude de Jean lui fait crier la vérité à sa fem- me. Celle-ci, après un compré- hensible désarroi restera pour- tant avec Jean qu'elle aime. Paul, le vaincu de la vie reparti- ra avec son copain : Toto, dé- sormais son seul ami. TECHNIQUE. — Yves Miran- de pour servir son sujet et son texte ne semble guère avoir soi- gné sa mise en scène qui sta- tionne, manque d'angles de pri- ses de vues renouvelés. Remarquons que certains per- sonnages sont dotés d'un texte assez conventionnel (la mère, Jean) et que par contre Paul et Toto-la-Yache poussent quelques remarques cinglantes sur la so- ciété qui ne seront pas un des moindres éléments de succès du film. Dans l'ensemble la photo- graphie est très belle, la musique d'Albert Wolff généreusement distribuée et assez noble. INTERPRETATION. — Elle est de premier ordre pour les protagonistes : l'étonnant Jean- Louis Barrault, amer, révolté, et pourtant si tendre Paul, l'excel- lent Aimos qui réjouit la salie à chacune de ses répliques et joue avec un naturel parfait le rôle de l'affranchi brave homme, An- dré Luguet, qui joue un mufle et le fait avec son élégance habi- tuelle. Thérèse Dorny campe une fille galante résignée et bonasse avec son brillant talent. Dans le rôle de Lucie, Simone Ber- riau a été remarquablement sé- duisante et douce, elle est la « femme » avec ses détours et ses pièges. Jeanne Marie-Lau- rent, dotée d'un rôle odieux, s'en est bien tirée. — x. — Le Joyeux Bandit Fantaisie musicale doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Rouben Mamou- lian. Interprétation : Nino Martini, Ida Lupino, Léo Carillo. Enregistrement : Synchronisa- tion à Suint-Cloud. Production : Rouben Mamou- lian. Edition : Artistes Associés. Les « banditos » mexicains sont-ils tous comme Braganza et sa bande, des bandits méloma- nes? Ceci d'ailleurs importe peu et c'est une idée amusante d'a- voir été chercher là le strata- gème nécessaire pour nous faire entendre Nino Martini, jeune té- nor italien, dont le premier film fui plutôt un « accident ». Celui- ci débute par un enlèvement, une fusillade, une poursuite et une bagarre, dans le meilleur style « américain », qui ravit tant les sj)ectateurs du cinéma mexicain, où la scène se passe, que le spectacle se poursuit dans ta salle. Affolement du directeur. A la projection interrompue succède un documentaire « Douceur de vivre au Mexi- que » (!) que commente un jeu- ne ténor. Sa voix calme l'assem- blée et conquiert Braganza, ama- teur du « bel-canto », qui l'em- mène dans son « hacienda ». Mais Chivo, artiste et sentimen- hd fait un piètre bandit et laisse échapper, pour ses beaux yeux, une senora et son fiancé, qu'il délivre ensuite des gangsters aux mains desquels ils étaient tom- bés dans leur fuite. L'histoire esl naturellememnt semée de nombreuses complications qui se concluent par le mariage de la jeune fille et de Chivo. Tout ceci est mené si vivement, si joyeusement agrémenté d'une musique particulièrement réus- sie qu'on en oublie un décor Iroo artificiel de ]>rairies à cac- tus néants et de villages carton- jxile. Nino Martini chante avec fougue Haydn, et avec beaucoup de charme des mélodies accom- pagnées au banjo. Léo Carillo campe un Braganza pittoresque, bon enfant, sentimental ou cruel inconsciemment. Ida Lu- pino est amusante. L'adaptation, le dialogue et le doublage sont 1res réussis. — d. — 264 CXXXXXXXIIIIIII UN ACCORD HERBERT WILCOX • RADIO PICTDRES POUR <( VICTORIA LA GRANDE » Herbert Wilcox vient de signer un con- trai avec RKO of America et Radio Piclures pour la distribution dans le Monde entier du tilm Victoria la Grande dont la réalisa- lion commencera très prochainement et dont les vedettes sont Anna Neaglc et Anton Walbrook. lue compagnie spéciale sera formée pour la production de ce film qui relatera le ro- man d'amour de la Reine Victoria avec le Prince Albert et qui se terminera sur \ui défilé des plus grands événements de son règne, scènes qui seront filmées entièrement en Technicolor. Le tilm sera réalisé aux studios de De- ll ham. GÉNÉRAL PRODUCTIONS vous présente LES DISTRIBUTEURS du film de Fédor Ozep U DAME DE PIQUE PARIS. S.E.L.F., 48, rue de Bassano, Pa- ris. Balzac 34-04. LILLE. S.E.D.I.F., 18, rue du Pas, Lille. BORDEAUX, S.E.D.I.F., IL'), rue du Pa- lais-Galien, Bordeaux. MARSEILLE. S.E.D.I.F., 1112, boni. Long- champ, Marseille. LYON. BOULIN, Sélecta-Films-Location, 4L rue de la République, Lyon. BELGIQUE. FILMAVOX, 20, rue Dupont, Bruxelles. Vente exclusive pour le inonde entier. COMPAGNIE GENERALE CINEMATOGRAPHIQUE lô, rue Lord-Byron, Paris. Balzac 04-00 CINE FR O&R/XPHIE SE :xxxxxxxxxxxx; Nadia Sibirskaïa et Nino Costantini dans Franco de Port. Liste des Membres du Syndicat des Exportateurs de Films Français (créé en 1934) 36, Rue du Colisée, PARIS Tél. : Balzac 01-19 Bader, Werner Barki Bazzareito Boîle Chassaing J. B Cohen Léo Compagnie Générale Cinématographique. Forney Gaillot Grignon Hainsselin Holmberg Lamy Majestic Film Mohos, Intercontinental Film Périn Société Targa Sarda Vasseur 99, rue Saussure, Paris (Carnot 27-51). 41, rue Vital, Paris (Auteuil 24-30). 32, bd Exelmans, Paris (Jasmin 00-09). 16, av. Félix-Faure, Paris (Lecourbe 82-79) 40, rue de Bruxelles, Paris (Trinité 57-59). .17, Champs-Elysées, Paris (Balzac 40-38). 15, rue Lord-Byron, Paris (Balzac 04-00). 10, rue Rodier, Paris (Trudaine 15-84). 28, avenue de Neuilly, XeuilIy-sur-Seine. (i, rue Boutard, Neuilly-sur-Seihe (Mail- lot 49-95). 36, rue du Colisée, Paris (Balzac 01-19). 38, rue des Mathurins, Paris (Anjou 59-28). 120, Fg Poissonnière, Paris (Lam. 84-08). 30, avenue Hoche, Paris (Carnot 30-21). 01. avenue Victor-Emmanuel III, Paris (Bal- zac 02-80). 3(1, rue du Colisée, Paris (Balzac 01-19). 3, rue de Monceau, Paris (Carnot 19-91). .">4, rue de Paris, Colombes (Seine). ^ ■•' il! uUUi uu Filmolaque « Triple la vie du film » (PROCÉDÉS L. FABIAN) ■ Les laboratoires Filmolaque assurent, pour les usagers des films cinématographiques : le vernissage des copies neuves : la suppression des rayures ; le nettoyage des copies en cours d^exploitation ; la rénovation des copies usagees ; la Récupération des copies reformées. 39, Rue Buffon PARIS (Ve) pilmolaxpjj Téléphone : Port-Royal 28-97 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIWE 265 FR R/IPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Marguerite Moreno etjaqueline Delubac dans Le Mot de Cambronne Charles Vanel et Jany Holt dans une scène de Troïka, sur la Piste Blanche REINE DE LA GLACE... REINE DE L'ECRAN M. Benjamin Miggins, Direc- teur général pour L'Europe Con- tinentale de la 20th Century- Fox qui s'était rendu à Oslo pour la sortie du film Girl in a Million, a pu se rendre compte de l'accueil enthousiaste fait au premier film de la grande cham- pionne olympique norvégienne Sonja Henie. Les souverains eux-mêmes ont demandé à voir ce film et à l'heure actuelle, les critiques, mêmes les plus sévè- res, ne tarissent pas d'éloges. Ils prédisent à Sonja Henie une carrière triomphale à l'écran et leurs louanges s'adressent égale- ment à la qualité exception- nelle du scénario et à la distri- bution hors de pair avec Adolph Menjoù, les Ritz Brothers et Don Ameche. Le film, projeté actuel- lement au Balzac de Paris, ren- contre d'ailleurs un succès iden- tique auprès du public parisien. ATTENTION! PORCELAINE! Les Productions Milo Film ont acquis le scénario intitulé : Attention! Porcelaine!, de Max Brusto, l'auteur de la pièce ra- diophonique, La Vie de François Villon (adapté par Mme Léonie Dolléans) laquelle sera radio- diffusée prochainement par les Emissions de l'Etat. Aux Folies-Bergère., Alex Rider tourne l Mirages >> Sur lu scène des Folies-Ber- gère, des girls passent, mi-vê- tues de gaze et de phosphores- cence. Ou bien elles bondissent toutes rutilantes dans leurs cos- tumes de paillettes rouges. Mais leur chef de ballet, aujourd'hui, n'est autre qu'Alex Ryder, qui met en scène les grands tableaux du film Mirages. Voici dans un idéal diécor tout blanc, Jeanne Aubert qui écoute chanter un Don Juan de music-hall. L'opé- rateur Burel réclame un projec- teur avancé. Le chef d'orchestre Wins règle sa musique avec le « Play Back », musique compo- sée par Vincent Scotto. On voit passer très affairé le directeur de production : Jean de Mous- sac; s'il est entouré, les char- mantes girls qui, pendant les changements de décor, se repo- sent dans la salle, au hasard des fauteuils, ne sont jhis moins en- tourées par tous les journalistes attirés là par l'invitation des Productions Campeaux. Mirages se passe aux Folies-Bergère, et au Maroc, où Ryder ira bien- tôt tourner ses extérieurs. On verra dans Mirages Jeanne Au- bert en jeune figurante qui de- vient vedette après avoir été dé- çue par son amoureux, lequel est Jean-Louis Barrault. La troupe comprend Michel Simon dans un rôle pittoresque de régisseur, Arlettg qui joue sa femme, Ni- cole Vattier et Pierre Nay, deux jeunes Colons, la troupe des Fo- lies-Bergère et... Paul Derval dans son rôle de directeur des Folies, ainsi que le dévoué Triel dans le même personnage die Triel, régisseur général des Fo- lies. — L. D. ■ Les Loups entre eux dont on se rappelle la magnifique carriè- re à Paris, vient de débuter au Curzon Cinéma de Londres de- vant une brillante assemblée qui lui fit un accueil enthousiaste. ■ Arsène Lupin Détective, dont la présentation à Paris a eu lieu au Marignan le 25 mars, sera distribué dans les régions de Lille, Lvon et Marseille par La Compagnie Française Ciné- matographique. GRAZIELLA la talentueuse jeune artiste de la scène et de l'écran ■ La C. F. C. va réaliser pro- chainement un nouveau film sur ("aux du Deuxième Bureau, in- iilulé Le Capitaine Benoît, qui sera tiré du roman de Charles Robert-Dumas, Le Masque de Vitriol. COLOSSAL FILM EXPORT BAUDON SAINT-LO & Cie Société a responsabilité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION — EXPORTATION DISTRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES R. C. Seine 251-148 11, Boulevard de Strasbourg, PARIS (10") cabie-Adress* i cinebaudon-paris Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue Llnnée Té,-! PROVENCE 63-10. 6311 266 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME FR m.R/\PHir SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M. J. CHEEVER COWDIN CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR Nous apprenons que M. J. Cheever Gowdin, Président du Conseil d'Administration de l'U- niversal Pietures Company Inc., dont nous avions annoncé ré- cemment le voyage d'études en Europe et l'entretien avec M. Al- bert Lebrun, vient d'être promu Chevalier de la Légion d'Hon- neur au titre des Affaires Etran- gères. AGENZIA CINEMATOGRAFICA INTERNAZIONALE Rome. — Cette agence, placée sous la direction de M. Angelo Casaluce, vient d'être créée tout spécialement pour documenter le plus amplement possible tous les acheteurs du monde sur les productions italiennes et docu- menter également les exploitants et acheteurs italiens sur toutes les productions étrangères. Toutes les maisons étrangères seraient également informées sur le rendement et les succès de leurs lilms sur le territoire italien. Celte agence installée au cœur de la ville, Via Nazionale (3(>, possède également une saîle de vision qui est mise à disposi- tion de tout acheteur. « SON AUTRE FAMILLE » LE FILM DE L'ORPHELINAT DE LA POLICE PRESENTE AU GAUMONT-PALACE C'est devant une assistance immense, comptant plus de sepl mille invités : membres du gou- vernement, conseillers munici- paux de Paris, officiers et agents de la police... que fut présenté tout récemment le film qu'Atlan- tic Film a été ebargé de réa- liser sur l'Orphelinat mutua- liste de la Police. Etabli à Os- moy (Cher), l'Orphelinat abrite une centaine d'enfants, garçons et fillettes, dont les pères sont morts de maladies ou de blessu- res reçues en service... Le film nous présente l'ensemble des bâ- timents qui composent cet éta- blissement modèle, où les en- fants trouvent à la fois, les soins de leur âge et l'instruction et l'éducation, en même temps qu'on leur apprend un mé- tier. L'école, l'infirmerie, les préaux de récréations, les sal- les de gymnastique, les réfectoi- res... sont visités tour à tour; nous accompagnons les jeunes enfants au cours d'une grande promenade dans la campagne. C'est M. Pierre Lafond qui a été chargé par Atlantic Films d'assurer la mise en scène de Son Autre Famille. ■ L'Homme à abattre qui vient d'entrer dans sa quatriè- me semaine d'exclusivité à l'Au- bert-Palace avec un succès tou- jours grandissant, a été projeté simultanément à Toulouse, Bor- deaux, Lyon et Marseille, dans des salles combles, don! les re- cettes ont été partout supérieu- res à Deuxième Bureau. Répertoire des Annonces Transat Film 3 A. V. Films 4 Ciné Tirage .Maurice 0 Solar-Sédif 7 Comp. Française Cinémat. ... 8 Distrib. Paris-Films !) Inter Production 10 Films Marquis 11 Alliance Ciném. Europ 12 Films André Hugon 14 Films R.K.0 16 Nord Film 17 Cinéas 18 Parainount 20 Productions Calamy 21 Tout-Cinéma 22 Milo Film 23 Distributeurs Français 24 Solai'-Ciné Sélection 25 Wilcox-Londres 20 Union Travailleurs du Film . 28 Sédif 29 Jules-Verne 33 Pro-Ciné 34 Transat Film 35 Films J. Sefert 3fi Dana-Film 38 R.K.0 39 Office Intern. Cinémat 40 Réalisation Art Cinémat 41 Pcllcgrin-Cinéma 49 Sélections M. Rouhier 50 Charles Philipp 52 (Compagnie Générale Cinémat. 53 Régina-Production 87 Films Tobis 95 Impéria-Film-Films-Tobis ... 119 Gray Film 139 Solar • • . . 145 Métropa-Film 153 Comp. Française Cinémat. . . 101 Paris-Film Product. Hakim . . 177 Films Essor-Roger Vatrin . . . 185 Pathé-Consortium 191 Comp, Continentale Cinémat. . 195 Filmexport 203 Films Vog-Carnet de Bal .... 211 SELF ..'. 219 Vandal 225 Wengeiofi ''20 Trust Film C° 235 Flora-Film • 241 Publicité Technique : Maté- riel et « Petit Format »... 243 Façade du Théâtre Paramount de Paris pendant l'exclusivité du film de Fernandel Les Dégourdis de la II Martha Eggerth dans La Chanson du Souvenir NOTRE DAME DU CINEMA Le 16 Décembre dernier à Joinville-le-Pont, lors de la com- mémoration annuelle des ciné- matographistes décédés, S. E. Le Cardinal Verdier, archevêque de Paris, avait approuvé le projet des fondateurs de la « Cérémo- nie du Souvenir » d'édifier sur l'emplacement de l'humble église actuelle, une autre église dédiée a X.-D. du Cinéma. Des plans furent dressés par M. Baudet, architecte. Un comité placé sous la présidence d'hon- neur du Cardinal fut constitué. M. Louis Aubert, député de la Vendée, voulut bien en accepter la présidence, et M. Jean Chatai- gner la vice-présidence. Ce co- mité comprend en outre MM. Boutillon et Vignal. Le secrétariat général est assu- ré par notre excellent confrère M. Léon Druhot qui se tient dès à -M'ésent à la disposition de tous ceux qui désireraient des rensei- gnements, et qui est mandaté pour recevoir dons et souscrip- tions. Un film au profit de cette œu- vre d'un caractère universel sera réalisé : L'histoire des peuples par les églises. Le film du Cardi- nal Verdier. Son Eminence a promis en effet d'y apporter le plus large concours. SEPTIMANIE Notre confrère, J. K. Ray- mond-Millet, à qui l'on doit dé- jà plusieurs reportages cinéma- tographiques, compose actuelle- ment un film, Septimanie, dans lequel il raconte le passé de cet- te belle province gauloise et dit son visage actuel, multiple et at- tachant. De vieilles pierres, des paysa- ges âpres ou ravissants, des ter- res où le travail de l'homme s'inscrit harmonieusement, et — baignant le tout — la douceur sévère de la langue d'oc... ce se- ra Septimanie. A L'A. C. C. A. Les journalistes cinématogra- phiques, qui assurent régulière- ment, dans les journaux quoti- diens et hebdomadaires d'Alger, une chronique régulière sur ce qui louche au septième art, se sont réunis dernièrement et ils ont procédé au renouvellement du Bureau de l'Association des Critiques Cinématographiques Algériens, qui a été ainsi consti- tué : « Président, M. Fernand Hu- gues, rédacteur cinématographi- que à L'Echo d'Alger et critique cinématographique à Radio-Al- ger; Vice-Président, M. André Sarrouy, rédacteur cinématogra- phique à L'Afrique du Nord Il- lustrée et rédacteur en chef de Corpociné d'Afrique; Secrétaire, M. Henri Sebban, rédacteur en chef de la page cinématographi- que de La Presse Libre; asses- seur, M. Pierre-Armand Fabrega, rédacteur cinématographique à La Revue Algériene. Imp. de La Cinématofjraphie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Le Gérant : P. A. Hari É. DERNIERES NOUVELLES (Semaine du 3 au 9 Avril) Par suite d'un surcroît de travail occupant toutes les presses et de l'application des nouvelles conditions de travail dans l'imprimerie, nous nous sommes vus dans l'impossibilité absolue d'éditer le numéro ordinaire de la semaine du 9 Avril. Afin de ne pas priver nos lecteurs des importantes nouvelles de la semaine, nous avons ajouté à notre numéro spécial ces pages de la dernière heure compensant ainsi notre numéro 962. Comment payera-t-on le 6 o S Une Communication de la Confédération Générale de la Cinématographie M. J. Demaria, président de la Confédé- ration de la Cinématographie nous commu- nique la position actuelle de l'Administra- tion quant à l'application de la taxe de G % dans notre industrie. Voici le texte : PRODUCTEUR DE FILMS : taxé à 6 % sur le montant des factures de l'Usine de tirage dans le cas où ces factures com- prennent le prix de la pellicule positive, ainsi que les travaux de tirage. Lorsque le Producteur achète directe- ment la pellicule positive, il paye 6 ', sur le prix de cette pellicule et 6 sur le montant de la facture de l'Usine de ti- rage. Taxé à 2 , sur le montant brut de la location des copies. DISTRIBUTEUR DE FILMS : Taxé à 2 '/, sur le montant de sa rémunération, ainsi que sur la location du matériel pu- blicitaire. STUDIOS : Taxés à 2 % sur toutes leurs prestations et fournitures. USINES DE TIRAGE : Exonérées, sauf dans le cas où le producteur de film « réaliserait un chiffre d'affaires annuel au titre de fabrication de copies infé- rieur à 300.000 francs » ; dans cette der- nière hypothèse, l'Usine de tirage paye 6 % sur la valeur des fournitures, sa fa- çon restant exonérée. Il est à peine nécessaire de souligner l'in- térêt de cette disposition pour les Produc- teurs dont les achats annuels de copies n'at- teignent pas le chiffre ci-dessus. La Confédération fait remarquer qu'il semble désormais que l'Administration ait atteint la limite de ses concessions et que les résultats acquis, tout imparfaits qu'ils soient, doivent être considérés comme définitifs. Ils ne le seront cepen- dant, que si la Direction générale des Con- tributions indirectes adresse à ses agents des instructions précises concernant l'appli- cation de la taxe de 6 '/<■ à l'industrie ciné- matographique. Vous n'ignorez pas, en effet, qu'à défaut d'interprétation officielle, les agents des Contributions indirectes conservent leur pleine liberté d'appréciation et en l'espèce, les divergences de vue risqueraient d'être nombreuses et de donner lieu à des litiges avec les agents du fisc. Pour cette raison la Confédération deman- de instamment à l'administration de vou- loir bien rendre officielle les solutions défi- nitivement établies. En attendant que la direction générale des Contributions Indirectes ait diffusé son point de vue définitif, nous prions nos lec- teurs de faire état auprès de leur contrôleur des Contributions Indirectes du texte pu- blié par la Confédération Générale de la Ci- nématographie. introït Ortrt É loir ie 11 fédération laiton* ta Sjifcals nlrllsans Français i\\ Film CREATION D'UNE COMMISSION INTERFÉDÉRALE DU CINEMA Assemblée Générale du 23 Mars 1937 Les Artisans du Film groupés dans les Syndicats suivants : Syndicat des Chefs Cinéastes; Syndicat des Cinégraphistes; Syndicat des Ingénieurs Cinémato- graphiques; Syndicat du Personnel de la Pro- duction. Syndicat des Décorateurs; Syndicat de la Presse Filmée. maintiennent eue l'union nécessaire des tech- niciens et ouvriers participant à la mise en œuvre des productions cinématographiques. ne peut se faire qu'au sein de la Fédération du Spectacle, fédération qui, seule, peut comprendre également tout les éléments in- tellectuels "et 'artistiques indispensables à la création cinématographique. Ils prennent acte de la déclaration de Léon Jouhaux affirmant qu'à cet égard la décision de la Commission Administrative de la C. G. T., en date du 3 août 19.16 est tou- jours en vigueur. Ils regrettent que cette décision et cette confirmation n'aient pas modifié la situation syndicale des ouvriers et de ceux des tech- niciens participant à la mise en œuvre des productions cinématographiques, actuelle- ment au Syndicat de l'Industrie du Film affi- lié à la Fédération des Produits chimiques. Désireux d'obvier aux conséquences de- cet état de fait qui est de nature à entraver et retarder les pourparlers professionnels engagés avec les Pouvoirs Publics et 'es groupements patronaux, se déclarent prêts à collaborer aux travaux d'une Commission interfédérale du Cinéma. Cette Commission devant permettre, jusqu'à la reconstitution lotale de l'Unité, telle qu'elle est définie par DERNIÈRES NOUVELLES AU 9 AVRIL 1937 eux, l'obtention d'un statut cinématogra- phique et l'application rapide des Lois So- ciales à toutes les branches de l'Industrie du Cinéma. Cette Commission interfédérale doit être exclusivement représentative des intérêts professionnels et seule habilitée à les défen- dre. Cet organisme, du fait qu'il groupera les délégués sans exception de tous les colla- borateurs, intellectuels ou manuels du Ciné- ma, doit être seul chargé de l'établissement des projets officiels aptes à recevoir l'appro- bation de la C. G. T. et être présenté en son nom aux Pouvoirs Publics. Désireux d'ordre et de clarté, les Artisans du Film déclarent : 1" que doivent cesser toutes polémiques entre adhérents de telle ou telle fédération confédérée. La carte de la C. G. T. attri- buant à ses titulaires des droits égaux dans le travail; 2° qu'ils font confiance au Secrétaire Gé- néral de la Fédération du Spectacle, émi- nemment qualifié pour représenter à la Commission Interfédérale du Cinéma, l'en- semble des intérêts de tous les collabora- teurs du Cinéma : Auteurs, musiciens, artis- tes et travailleurs de l'Industrie cinémato- graphique de toutes catégories groupés dans lis Syndicats affiliés à la Fédération du Spectacle; 3" qu'il sera donné connaissance de la constitution de la Commission interfédérale du Cinéma, de son but et de ses travaux par la voie de communiqués officiels adressés au journal Le Peuple et à la Presse. HARRY M. WARNER ET SAM E. MORRIS A PARIS Les représentants de la presse parisienne ont été reçus lundi par M. Harry M. War- ner, président de la Warner Bros, et M. Sam E. Morris, vice-président, tous deux de pas- sage à Paris. M. Harry M. Warner au cours de cette intéressante réception, indiqua le but artis- tique et moral cpie se proposent les frères Warner en réalisant des films comme Green Postures, Emile Zola et Pasteur. L'activité cinématographique des frères Warner est en effet tout à fait remarquable. On se souvient qu'ils donnèrent, malgré l'opposition des techniciens, le premier grand parlant avec Al. Jolson. Plus récem- ment La Vie de Pasteur fit, pour la gloire de la science française, une propagande mondiale dont nous sommes vivement re- connaissants à ces célèbres producteurs. M. JOSEPH BREEN CHEF DU COMITÉ DE GESTION DU CODE DE PRODUCTION AMÉRICAIN EST A PARIS Venant de Londres, M. Joseph I. Breen, chef du Comité de Gestion du Code de Production Américain (Production Code Administration) est arrivé à Paris voici auelques jours. M. Breen qui est en vacances n'a voulu accorder aucune interview à la Presse. Les fonctions de M. Breen consistent a diriger le service de Gestion du Code de Morale de la Production, établi en 1930 par l'organisation Hays, et à constater que les scénarios envisagés et les films tournés sont bien conformes aux Prescriptions de ce Co- de. Au cours de son séjour à Londres M. Breen s'est entretenu avec les Censeurs Bri- tanniques et la question brûlante de la con- formité des films anglais avec le Code de Morale Américaine pour leur proj'ePon aux Etats-Unis, a été le principal sujet de la conversation. LA CONVENTION EUROPÉENNE DE 20TH CENTURY FOX SE TIENDRA A PARIS DU 28 AVRIL AU 1 MAI Dans quelques jours Sidnev R. Kent, pré- sident de 20lb Century Fox. Walter .T. Hut- chinson, directeur pour l'étranger Truman H. Talley et Lowell Thomas, s'embaroueront de New York à destination de la F-ance pour venir assister a la Convention Euro- péenne de 20th Century Fox. oui va se tenir à Paris, du 28 Avril au l"r Mai prochain. M. S. S. Crick. chef de la 20th Century Fox en Australie sera également présent. « AUX TRAVAILLEURS DE LA FIRME PAT HÉ ALERTE ! » Dans le journal « Le Peuple » du 6 Avril, organe officiel de la C.G.T. nous relevons sous ce titre l'article ci-dessous : ..M. Dirler, représentant l'un des groupes financiers qui se livrent bataille autour de l'affaire « Pathé Natan » a cru devoir, di- manche dernier, convier les travailleurs de cède firme à une assemblée des actionnai- res. Il a développé des arguments de « colla- boration » avec eux pour qu'ils l'aident à lutter contre ses adversaires. En échange de quoi, il leur promit d'hg- pothéliques participations aux « bénéfices ». Promesse qui, ne peut intéresser les tra- vailleurs. Ceux-ci savent que ces sortes de partici- pations ne sont toujours faites qu'au détri- ment des salaires. Les travailleurs n'ont pas à prendre parti pour ou contre M. Dirler. pour ou contre M. Xatan ou tout autre en ceite affaire. Ils n'ont rien à voir dans une querelle en- tre }>atrons. Ces derniers ne voulant dans cette circons- tance qu'utiliser la classe ouvrière comme aime au bénéfice (te leurs groupes respec- tifs. C'est ce que tous les travailleurs de la firme Pathé viendront affirmer avec force en assistant en masse au grand meeting qui se tiendra ce soir, à 21 heures, Maison des syndicats, 33, rue de la Grange-auxBe'les. où le camarade Jarville, secrétaire général du syndicat, tirera les conclusions de la conférence de M. Dirler et exposera les buts du syndicat dans le problème de Vin- finstrie du film. Pour sauver l'industrie du film. Pour mettre le cinéma au service du peuple. Tous en masse à la Maison des Syndicats. Le Comité Intersections Pathé. LA DISTRIBUTION DU FILM « LE CARNET DE BAL » A BORDEAUX l a Société de Production du film « Un Carnet de Bal » annonce qu'elle a confié l'exploitation de cette importante Pro- duction aux Sélections Cinégraphiques du Sud-Ouest, 4, rue Rolland à Bordeaux pour cette région. ■ La Presse anqlaise mène une violente campagne contre le film américain Le Roi et La Chorus Girl, avec Fernand Gravey. prétextant que ce film rappelle la vie pri- nce du roi Edouard VIII, l'actuel Duc de Windsor. Les jounaux britaniqu.es vont jus- qu'à reprocher à Fernand Gravey d'avoir une certaine ressemblance avec l'ex-roi. LE SAVANT EINSTEIN AURAIT TROUVÉ LA SOLUTION DU VÉRITABLE FILM EN COULEURS Dans un article sensationnel notre con- frère « Paris-Soir » a publié un art'c'e sur les récents travaux du savant allemand exi- lé en Amérique : le Docteur Albert Einstein. D'aorès cet article, le Dr Einstein ru-ait m'3 au noint une invention qui révolutionnerait la technique du cinéma. « Les lentilles pleines des appareils de prise de vues seraient remplacées par de nouvelles lentilles creuses que l'on remplit d'un liquide spécial. Ce liquide s'obscurcit ou s'éclaircit automatiquement suivant l'in- tensité de la lumière extérieure. Ainsi nlus besoin de diaphragme et, partant, plus d'er- reur. « De plus les appareils munis de sembla- bles lentilles permettraient la réalisation parfaite des couleurs naturelles dans le ci- néma. » LES FILMS GEORGES AGIMAN Les Films Georges Agiman nous infor- ment qu'ils continuent à assurer, sous le contrôle personnel de M. Agiman, la ven- te à l'étranger du grand succès Albatros « Les Bas-Fonds » et aussi de l'impor- tante production « Le Courrier de Lyon » que Maurice Lehmann réalisera en juin prochain. LA TROUPE DU TOMBEAU HINDOU Mercredi dernier, la troupe de Richard Eichberg comprenant Pola Illery, Daniel Mendaille, Max Michel, René Ferté, Roger Duchesne, et Suzy Houx est rentrée des In- des où elle a séjourné pendant trois mois pour tourner Le Tombeau Hindou et sa sui- te, Le Tigre du Bengale, deux films qui com- portent, outre de magnifiques extérieurs, une importante figuration indigène. LA CENSURE A INTERDIT « LA LÉGION NOIRE » En application du récent décret interdi- sant les scènes de banditisme à l'écran te film que l'Apollo devait projeter cette semai- ne et qui révélait les dessous du Ku-Klux- K'an : La Légion Noire vient d'être rejeté sans a/>i>el oar la censure française. "•* * * ■ Nous apprenons d'un autre côté que la censure canadienne a interdit la pro'ection de La Kermesse Héroïque et de Knock, DERNIÈRES NOUVELLES AU 9 AVRIL 1937 APRES LA GREVE DES STUDIOS Dans l'attente d'un de la Semaine t sur les i de 40 heures dans les Studios Jeudi 1" Avril un mouvement de grève avait éclaté dans les studios à propos de la récupération du lundi de Pâques. A la suite de l'entrevue qui eut lieu dans la nuit du 1" au 2 Avril, à la Présidence du Conseil, le texte suivant a élé rédigé : « Entre la Chambre Syndicale des Indus- « tries techniques de la cinématographie « représentée par MM. Braunberger, Lou- « rau, Roger Weil, Ravenaz et Ricou, d'une x part; « Et le Syndicat Général des Travail'eurs « de l'industrie du film représenté par MM. « Jarville, Phezeau et Houbet d'autre part, il « a été convenu ce qui suit : « La semaine du lundi 29 Mars un ven- « dredi 2 Avril sera intégralement payée. Le « h avait reprendra le 2 Avril au matin. Au- >.< cime sanction ne sera prise pour faits de « arève. « D'autre part, une divergence de vues, « subsiste entre la délégation patronale et « la délégation ouvrière sur l'interpréta- « tion à donner à l'article 3, dernier alinéa, « du décret du 29 Décembre 1936, concer- c liant le travail pendant le jour ou la demi- « journée de repos lorsqu'une autre journée « aura été chômée pour raison de fête !é- « gale. « La délégation patronale estime qu'en « vertu de cette prescription elle a le droit « de faire travailler, dans la limite des 40 « heures, le Samedi 3 Avril 1937. « La délégation ouvrière lui conteste ce <: droit. « Les deux parties soumettent à l'arbitra- « ge, conformément au décret du l(i Jan- « vier 1937, les questions suivantes : « 1. En cas de fête légale, les employeurs « ont-ils le droit de faire travailler leurs « employés et ouvriers pendant un jour ou « une demi-journée de repos ? « 2. Dans l'affirmative, y a-t-il lieu à « compensation? « S'il y a lieu à compensation, quelles en « sont la nature et l'importance ? « Il est rappelé à ce propos, que tous les « salariés sont payés, soit à la semaine, soit « au mois, et que depuis la signature de la « convention collective du 23 Juin 1936, « les jours de fête ont toujours été payés. « Il est convenu, d'ores et déjà, que si la « sentence arbitrale ou le surarbitrage con- « sacre la thèse patronale, les employeurs « seront en droit de demander à leurs em- « ployés et ouvriers le temps de travail « correspondant à celui non effectué le sa- « medi 3 Avril 1937, les entreprises ayant « été en grève le 1" Avril, pour compenser « les heures de grève en prolongeant le « travail d'une heure, soit aujourd'hui, « soit le 5 Avril, sans rémunération ». Ce texte que nous empruntons, à dé- faut de toute communication des Syndi- cats Patronaux, au journal officiel de la C. G. T. ci Le Peuple » du 3 avril, est sui- vi d'un commentaire fort objectif que voici : Ce texte porte la signature des cinq délé- gués patronaux et des trois délégués ou- vriers mentionnés plus haut. Indiquons que les ouvriers ont choisi pour arbitre le camarade Finck, secrétaire de la Fédération des Industries Chimiques. Les patrons ont, de leur côté, désigné M. Ali- bert, maître des requêtes au Conseil d'Etat. L'arbitrage qui sera rendu sera de la plus haute importance. Le conflit des studios est en effet le premier qui mette en cause les incidences de la semaine de 411 heures sur la situation des travailleurs payés à la se- maine ou au mois. " Jeunesse de France " un Grand Film Sportif d'Initiative Gouvernementale est tourné à Nice Nice 27 mais. - (De notre correspondant particulier). Les initiatives gouvernementa- les en matière de films de propagande sont assez raies pour que nous ne passions pas sous silence le beau projet dû à M. Léo La- grange, sous-secrétaire d'Etat aux sports et aux loisirs. M. Lagrange a eu l'idée de doter l'Exposi- tion Internationale d'un grand film à la gloi- re de notre Jeunesse de France. Tel est le ti- tre du film qui, dans l'esprit de l'initiateur et des réalisateurs, doit répondre aux films si- milaires édités à l'étranger, principalement en Italie et en Russie. L'idée est excellente. Quant à la réalis > tion, il semble bien que tout a été mis en oeuvre pour obtenir le maximum d'intérêt et d'efficacité. l'ne partie de Jeunesse de France vient d'être tournée à Nice sous la direction géné- rale du capitaine Roux, chef des services techniques du Sous-Secrétariat des Sports qui s'est adjoint, pour les prises de vues, le jeune cinéaste André Vigneau. Xice, très réputée pour ses sociétés spor- tives féminines, avait été choisie comme ca- dre à certaines scènes destinées à prouver que l'éducation sportive de la femme fran- çaise n'était pas plus négligée que celle de 1 homme. La Société Amicale de Natation de Nice, qui possède une importante section féminine — plus de 250 jeunes filles — avait été mise à contribution par le capitaine Roux et An- dré Vigneau qui réalisèrent, dans le stade de la place Arson, des mouvements d'ensem- ble impressionnants et de très gracieuses figures. Un soleil éblouissant fut de la fête et con- tribua à l'excellence de la photo. UN FILM POUR TOUS LES SPORTS J'ai pu avoir quelques précisions sur le film Jeunesse de France qui est actuellement tourné à Paris et dans diverses régions fran- çaises. Il débutera par quelques paroles pronon- cées par M Léo Lagrange sur un terrain de sport, devant une jeunesse enthousiaste. Puis l'on montrera comment cette jeu- nesse utilise ses loisirs : réunions sportives organisées par les associations de toutes ca- tégories, scoutisme, camping, natation, hoc- key, tourisme, sports d'hiver, séjour dans les Auberges de la Jeunesse, etc.. Ces scènes montrent une jeunesse gaie, saine, heureuse, chantant par les routes et les champs, jouissant de la beauté des pay- sages et de la liberté du plein air. Quelques places bien choisies de rues étroites et de maisons lépreuses établiront un contraste frappant avec les terrains de sports, les piscines modernes. L'éducation sportive de la jeunesse fran- çaise sera plus spécialement exprimée à l'é- cran par l'institution du brevet sportif po- pulaire, de création récente. Ce brevet com- porte plusieurs échelons correspondant aux différents âges et se développant sous le contrôle médical du Ministère de l'Hygiène. Le film se terminera par des scènes mon- trant l'influence de la culture physique sur le système nerveux, sur la formation intel- lectuelle et morale de la jeunesse et donnant idée de ce que la Nation peut attendre des hommes de demain. Jeunesse de France sera terminé, m'as- sure-t-on, fin avril et sera projeté dans la grande salle des fêtes pendant toute la du- rée de l'Exposition. Des versions en langues étrangères seront éditées et propagées dans le monde. — Edmond Epardaud. DERNIÈRES NOUVELLES AU 9 AVRIL 1937 On annonce 1 LE CLUB DES ARISTOCRA- TES. Un film sensationnel est en préparation, aux Films Séfert, C. Dolbert va bientôt produire LE CLUB DES ARISTOCRATES qui sera mis en scène par Pier- re Colombier sur un scénario inédit de Détective Ashelbé, fanteiir de PEPE LE MOKO. Une distribution de pins de dix grands artistes est déjà consti- tuée, et l'on peut nommer dès à présent : Jules Berry, André Lefaur, Viviane Romance, Pierre Larquey, Charpin, Mi- chel Simon, Armand Bernard et Elvire Popesco. I MIARKA LA FILLE A L'OURS. On se souvient que ce piquant roman de Jean Ri- chepin fut déjà tourné deux fois en muet. Jean Choux va faire la mise en scène du film parlant qui a été adapté de l'œuvre de Richepin par Jacques Cons- tant. On parle de Dita Parlo, J.- P. Aumont, Alice Tissot, Fu- sier-Gir, Léon Bélières, Marie Ventura. Le producteur est M. Doru. ■ Le COSSE DU CIRQUE. Jean Tarride mettra en scène an film dramatique où joue- raient André Baugé et Léon Bélières. ■ CHANSONS DE FRANCE. - Dans les rues du 18' arrondisse- ment, vues choisies pour leur ap- parence vieillotte, Jean Gour- guei tourne des scènes rétros- pectives avec des fiacres et des autos de 1900. Ce film illustre- ra les principaux succès popu- laires de 1900 à aujourd'hui. La vilietfe MIRAGES. Alex Ryder a terminé cotte semaine. Pr. : Campeaux. LE POISSON CHINOIS (La Bataille Silencieuse). Pierre Billon tourne les intérieurs. (Films Héraut). Francœur (PATHE) LE MESSAGER. Raymond Rouleau a donné le premier toui- lle manivelle au début de cette semaine dans un décor de Lou- rier. (Albatros.) LA 13e ENQUETE DE GREY. Ce film est terminé et au mon- tage (Cristal). Courbevoie (STUDIOS DE LA SEINE) En préparation : MON DE PUTE ET SA FEMMF. Décors Gratiny. Pr. : B. G. Films. François Ie DANS LES STUDIOS Feu! ou Edwige Feuillere et Victor Francen les Ennemis bien-aimés Aurais-je jamais cru que cette charmante Edwige Feuillere nous apparaîtrait un jour sous les traits d'une aventurière dan- gereuse, d'une trafiquante d'ar- mes? Dans son luxueux intérieur tout blanc et glacé, rempli de Heurs rares et de miroirs pré- cieux, la trafiquante Edwige El- no reçoit son lieutenant Di Lar- co (Jacoues Baunier) à qui elle donne son congé. Celui-ci la « vendra » aux hommes qui pourchassent la bande de trafi- quants. Et c'est ainsi que le Ca- pitaine de Corvette Frémiet de- vra pourchasser le bateau de cel- le qu'il aime et le couler... IMais j'anticipe et pour ne pas révéler les lignes essentielles du 'cantivan* scénario réalisé par Jacques " N Baroncelli, d'après son proprt film muet, transfor- mé et découpé pour cette nou- velle adantation par Jacques Comuaneez, je me bornerai à signaler ou'avec Edwige Feuil- lere, Victor Francen, Jacques Baumer, jouent le pittoresque et sensible Aimos, Roger Legris, Beauchamp, et que l'action très vivante est coudée de scènes qui seront prises en pleine mer. Ste- ve Passeur a dialogué Feu, qui est enregistré en images par Ro- bert Lefebvre et décoré par Wa- khévitch. M. Danciger, directeur de production de Feu, me dit son plaisir d'avoir produit ce film qui comporte de saisissants tableaux de mouvement, et des parties de sensibilité où Francen et Feuillere font merveille. Feu appartient à cette catégorie des grands films français dont Éclair Journal semble se réser- ver l'exclusivité. - L. I). UN CARNET DE BAL. — Ju- lien Duvivier tourne la scène du bal dans un large décor. AJoinville, Rue Francœur et à la Villette on tourne i3 Grands Films Français A Joinville, J.-P. Paulin réalise « La Danseuse Rouge », d'a- près <> La Chèvre aux Pieds d'Or », de Charles-Henry Hirsch. Nous avons eu l'occasion de voir Véra Korène exécuter, au mi- lieu d'un gracieux essaim de danseuses aux voiles bleus, un ballet, celui qui donne son nom au roman : une chèvre aux pieds d'or fut immolée, en apparence. Véra Korène, Jeanne Hel- bling, Jean Galland, Jean Worms, leur metteur en scène Paulin présidèrent ensuite un déjeuner au cours duquel on parla beau- coup de ce grand et beau film, dont le promoteur Pierre Chi- chério, directeur de production, nous contait les difficultés et les aventures douloureuses. Une visite à la salle de projection trous fit voir quelques scènes pathétiques jouées par les pro- tagonistes et par Ludmiila Pitoëff qui débute à l'écran dans ce film. A La Villette, ce fut Pierre Billon qui nous fit les honneurs du beau décor de Bazin, représentant le bureau d'un grand journal dont le directeur (Alerme) était pour l'heure le seul occupant. On tourne « La Bataille Silencieuse », issu du roman d'aventures de Jean Bommart : « Le Poisson Chinois ». Ce film qui évolue à Paris et dans les Balkans est interprété par Kate de Nagy, Pierre Nay, Alerme et Michel Simon dans les premiers rôles. G. Lampin en est le directeur de production. Enfin, nous terminons ce cycle de visites par « Le Messa- ger », production « Albatros », dont le directeur artistique, A. Kamenka, travaille pendant la pause au plan de travail pour les heures suivantes, avec son metteur en scène Raymond Rouleau et ses interprètes : Gaby Morlay, Jean Gabin, Jean- Pierre Aumont est venu en invité. Il ne tournera que demain. On verra aussi dans ce film Mona Goya, Henri Guisol, Betty Rowe (Mme Henri Garât). Ces trois films : « La Bataille Silencieuse », <• La Danseuse Rouge », « Le Messager », sont les dignes successeurs de <> Courrier Sud » au programme de Pathé Consortium. Lucie DERAIN. Billancourt GRIBOUILLE. Marc Allé- g.ret terminera lundi prochain les prises de vues en intérieur du scénario de Marcel Achard. Pr. : Daven. LES PERLES DE LA COU- RONNE. Sacha Guitry et Christian-Uaque tournent en- core deux ou trois courtes scè- nes. Ils partiront filmer quelques scènes en plein air. Pr. : Impé- ria. FEU! -- Les intérieurs de ce film réalisé nar J. de Baroncelli touchent à leur fin. Sans doute la troupe partira-t-elle dans le Midi pour les extérieurs du film, et notamment les scènes mariti- mes et le coulage du bateau. Pr. : Danciger-Eclair Journal. On double : DONNE-MOI TON CŒUR, doublage Woog. Pr. : Warner Bros. Joinville (PATHE) LA DANSEUSE ROUGE. Le film touche à sa fin. LE MENSONGE DE NINA PE- TROVNA. -- Tourjansky conti- nue cette œuvre qui restituera l'atmosphère de Pétersbourg et de la Vienne d'avant-guerre. On procède à des raccords pour YOSIIIVARA (Milo Film) et pour MARTHE RICHARD (Ha- kini). Epinay (ECLAIR) Atlantic Films fait tourner ici par Elyane Tayar un film tech- nique sur la Couture et la Hau- te Mode. Neuilly On a reconstitué ici un champ d'aviation pour une scène de TROÏKA. (C.F.C.) On prépare : FAUTEUIL 47. Epinay (TOBIS) LA GRANDE ILLUSION. Ce film tourné avec le camion sonore Western Electric des Stu- dios de Billancourt est terminé ici. Jean Renoir part tourner de nouveaux extérieurs. (Sté Real. d'Art Ciném.). MADEMOISELLE MA MERE. - Ce film sera commencé le 12 avril. Danielle Darrieux y sera entourée de Pierre Brasseur, Larquey et Alerme. Metteurs en scène Henry Decoin et Jean Boyer. Production : Régina. Courbevoie (PHOTOSONOR) LE GAGNANT. Ce film mi- sportif, mi-comique est réalisé par Yves Allégret, d'après un scénario de Pierre Lestinguez. Interprètes : René Lefèvre, Ai- mos, Sylvia Bataille, Ginette Leclerc, Temerson, Saturnin- Fabre et Génin. Opérateur Dantan. Ce film a été terminé aujourd'hui même. Pr. : Braun- berger. DERNIÈRES NOUVELLES AU 9 AVRIL 1937 POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. M. Jean Zay a demandé à M. Vincent Auriol la suppression de la Taxe d'Etat sur le Théâtre Les journaux du soir viennent d'annon- cer que NI. Jean Zay, ministre de l'Educa- tion Nationale, vient de saisir IV!. Vincent Auriol d'une proposition tendant à l'abo- lition de ia taxe d'Etat de 2 frappant les théâtres. A l'appui de cette information, nos confrères ont ajouté ie raisonnement que voici : La taxe d'Etat de 2 < , imposée aux théâ- tres dej)iiis des (innées était justifiée jus- qu'ici par l'analogie qu'on prétendait établir c litre elle et la taxe sur le chiffre d'affaires. « // serait injuste, disait-on, de supprimer la taxe d'Etat des théâtres, (dors (pie les com- merçants payent la taxe sur le chiffre d'af- faires. » Or, cette dernière taxe vient d'être sup- primée. « Ne croyez-vous pas, dans ces conditions, a fait observer M. Jean Zay éi son collèyue Vincent Auriol, qu'il serait opportun de sup- primer également lu taxe d'Etat de 2 °/c » . D'autant que la taxe (i la production payée par les commerçants et industriels a, pour équivalent, au théâtre, les 10 % prélevés par l'Assistance publique. Que penseront les directeurs de ciné- mas de ce raisonnement? Car enfin, le Cinéma est encore soumis à une fiscalité atteignant 24,50 ', et jamais aucun ministre n'a tenu pareil raisonnement à son égard. Ajoutons aux taxes qui frappent les salles de cinémas, les 6 ', qui viennent de frapper les producteurs lesquels gar- dent, en outre, le triste privilège de payer les 2 ',, sur leur chiffre d'affaires. Les Cinémas seront-ils obligés de fermer un jour par semaine ? Les salles de Cinémas d'Amiens fermeront tous les Lundis M. Gaston Dcsprez directeur de nombreu- ses salles dont le Palace-Cinéma d'Amiens et le Carillon de Saint-Quentin et qui a di- rigé, en outre, pendant 15 années le cirque d'Hiver de Paris, nous annonce la formation d'un syndicat groupant tous les directeurs d'Amiens. Au cours de la première réunion consti- wmmsmsm IN OMNIA - MARIVAUX — GAITÉ-CINEMA — TRIANON — EXCELSIOR - MARIVAUX PALACE Miiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin? (Texte publié dans Le Progrès de la Somme, du 5 avril 1937.) tutive, ce syndicat a pris la résolution de fermer les salles d'Amiens tous les lundis. Une affiche parue dans « Le Progrès de la Somme » donne les raisons de cette ré- solution. En voici d'ailleurs le texte : Au public Amiénoîs « Se conformant aux nouvelles obliga- tions sociales qui ne diminuent pas les lourdes charges qui grèvent les spectacles, les directeurs des établissements cinémato- graphiques d'Amiens : Omnia-Marivaux, Gaitê-Cinému, Trianon, Excelsior, Palace, ont, d'un commun accord, convenu que leurs salles seront fermées tous les lundis à partir du 5 Avril prochain. S'excusant de cette nécessité, ils assurent à leur fidèle Au Public Amiénoîs Se conformant aux nouvelles obligations sociales qui ne diminuent pas les lourdes charges qui grèvent les spectacles, les directeurs des établissements cinématogra- phique» d'Amiens : Omnia-Marivaux, Gatté-CInéma, Trianon, Excelsior, Palace, ont, d'un commun accord, convenu que leurs salles seront fermées tous les lundis a .partir du 5 avril prochain. S'excusant de cette nécessité. Ils as- (ldèle clientèle qu'ils feront leur mieux pour lui donner surent leur toujours de satisfaction. LES DIRECTIONS. (Texte publié dans Le Progrès de la Somme, du 4 avril 1937.) clientèle qu'ils feront toujours de leur mieux pour lui donner satisfaction. - - La Direc- tion ». Il est probable que l'application des nou- velles conditions de travail obligera bien des directeurs à imiter l'exemple des col- lègues d'Amiens. Les Directeurs de Clermont-Ferrand ont déposé un cahier de revendications auprès de la Municipalité Les Directeurs de Cinéma de Cler- mont-Ferrand, viennent de se grouper et à l'unanimité, ils ont déposé un cahier de revendications auprès de la Municipalité dans lequel, après avoir exposé leurs griefs, ils déclarent que si dans quinze jours satisfaction ne leur est pas don- née, ils fermeront leurs établissements. Dans cette ville, en effet, la taxe muni- cipale non seulement n'est pas la moitié de la taxe d'Etat, mais est au contraire environ 75 ' , plus élevée que cette taxe. DERNIÈRES NOUVELLES AU 9 AVRIL 1937 Les Directeurs de Cinémas de l'Est viennent de reconstituer leur Syndicat ■ Boghari aura bientôt un cinéma film standard, cependant que l'on chuchote de nouveau la création d'un cinéma à Sfax (Tunisie). Nancy. — Les directeurs de l'Est, qui, de- puis quelque temps, n'avaient pas donné signe de vie, viennent de reprendre une vi- talité nouvelle, en se réunissant pour une importante séance, qui eut lieu le 23 Mars 1937, et qui avait pour but immédiat de « refondre » leur bureau syndical, afin de donner une évolution sérieuse à leur entre- prise. Cette réunion était placée sous la prési- dence d'honneur de M. Xardel, président du Syndicat de la Moselle. On regretta l'absen- ce de M. Lussiez, président du Syndicat des directeurs à Paris, que des obligations pro- fessionnelles avaient retenu. M. Xardel, très documenté sur toutes les questions syndicales, retint longuement l'at- tention. Divers sujets furent exposés et discutés : 1. Les formalités à faire pour que chaque adhérent soit en règle avec les Assurances Familiales. 2. A l'unanimité, tout projet de nationali- sation du cinéma est rejeté. 3. Décisions à prendre contre l'installa- tion, dans les villes de garnison, de postes cinématographiques, qui, sans aucun doute, apporteraient à l'exploitation une concur- rence intolérable. 4. L'assemblée adopte le compte rendu fi- nancier, puis modifie l'article 10 de ses sta- tuts, portant à 10, au lieu de (>, le nombre des membres du comité. Le bureau est en- suite constitué comme suit : Président : M. Esmilaire (Epinal). Vice-président : M. Lautescher (St-Dié). Secrétaire : M. Friaisse (Nancy). Secrétaire-adjoint : M. Oberling (Touî). Trésorier : M. Pagel (Baccarat). Trésorier-adjoint : M. Jeanjacquot (Nan- cy). Membres : MM. Soudières (Senones); Bie- bel (Toul); Pontet (St-Dizier); Bust (St- Mihiel). Avant de lever la séance, M. Xardel en- tretint l'assemblée d'un projet de Fédéra- tion de l'Est, qui grouperait les directe"rs de la Côte d'Or, des Ardennes, de Meurthe- et-Moselle, de la Moselle et de Strasbourg. Nous espérons qu'ainsi constitué avec les directeurs qui ont été élus, le comité du Syndicat des Directeurs de cinémas de l'Est arrivera, dans une entente cordiale obliga- toire, à des résultats appréciables. « La Ci- nématographie Française » fait des vœux pour la réussite de ce groupement, à l'action duquel elle sera heureuse de faire la plus large place dans ses colonnes. M. J. Relier. Le Droit des Pauvres et les Municipalités Un Directeur nous demande : Je me permets de vous poser une question qui intéresse toute la corporation. Depuis six ans je demande et j'obtiens une réduction de 50 % sur le Droit des Pauvres. Le 1" janvier 1937 j'ai renouvelé cette demande et elle a été acceptée par le Con- seil Municipal, et la Commission du Bureau de Bienfaisance. Aujourd'hui je reçois une lettre de M. le Maire m'informant que la délibération du Conseil Municipal est retournée non approu- vée par l'administration préfectorale, com- me contraire aux dispositions du décret du 25 Juillet 1935. Je vous serais reconnaissant de bien vou- loir me dire si vraiment je n'ai aucun re- cours contre cette décision préfectorale. Notre réponse : Monsieur le Directeur, Nous avons bien reçu votre lettre du 8 mars. Il est en effet exact que l'article 3 du Dé- cret du 25 Juillet 1935, autorise les Commis- sions administratives des Bureaux de Bien- faisance à réduire le Droit des Pauvres, après délibération conforme du Conseil Mu- nicipal el approbation du Préfet. Mais il y a aussi une phrase qui exige que le Conseil .Municipal inscrive dans son bud- get communal une subvention équivalente à la somme annuelle dont l'établissement de cinéma aura été détaxé; en un mot, on veut que la somme de 10 % sur la recette, qui doit être affectée au Bureau de Bienfaisance ne soit pas diminuée, et si l'Administra- tion Municipale veut dégrever un directeur d'une partie de cette somme, elle a l'obli- gation la plus stricte d'inscrire dans son budget général, une subvention correspon- dante à cette réduction. Et c'est là où les choses se gâtent et bri- sent la bonne volonté municipale, qui se voit forcée, pour faire une gracieuseté au directeur, d'inscrire au budget général une somme qui sera répartie entre tous les ha- bitants. Aussi la plupart du temps le Con- seil Municipal revient-il sur sa décision et le directeur se voit contraint de payer les 10 % des Pauvres. Nous pouvons ajouter que bien avant le Décret du 25 Juillet 1935, nous avons connu des Municipalités qui avaient réduit de 50 pour cent le Droit des pauvres tout en se voyant contraintes par la Préfecture de ver- ser au budget municipal le montant de la ré- duction accordée au directeur. Nous avons des exemples qui datent de dix ans; le Décret de Juillet 1935 ne fait donc que confirmer des réglementations an- térieures tout aussi rigoureuses. Vous ne pouvez donc rien tenter, à moins que votre Municpialité consente à payer les 50 % que vous ne paierez plus. C'est à vous de consulter les membres du Conseil Mu- nicipal. Nous restons à votre entière disposition pour toutes les questions que vous voudrez bien nous poser. Fernand Morel. A PROPOS W DROIT DIS PAUVRES A PARIS L'Association du Spectacle de Bor- deaux et du Sud-Ouest, présidée par M. Mauret Lafage exprime, dans la note ci- dessous, le point de vue des directeurs de la région. Comme cadeau de Pâques, les Directeurs des Salles de Spectacles de Paris ont trouvé dans le « Journal Officiel » un décret signé du Président de la Bépublique, leur annon- çant que le taux du Droit des Pauvres était ramené de 9.09 % à 8.75 % . Ainsi se trouvent récompensés - - peut- cire pas autant que beaucoup le souhaitaient - les persévérants efi'orts de la Confédéra- tion Nationale du Spectacle dont fait partie la Fédération Générale des Associations des Directeurs de Spectacles de Province. Sans doute les directeurs provinciaux ont-ils été oubliés dans cette mesure géné- reuse et juste et c'est tout à fait regrettable! Mais il est à présumer, car ce sera l'équité même, que leur tour viendra. Souhaitons que ce soit très bientôt. En tous les cas, le décret présidentiel du 28 Mars 1937 marque une date importante dans l'histoire fiscale du théâtre. C'est la première fois que par un acte officiel, il est reconnu que le Droit des Pauvres n'est pas intangible. Cette taxe d'exception devra peu â peu être perçue de manière à ce que le specta- cle ne soit plus seul à en acquitter la lourde charge. UN CINEMA MUET S'OUVRE A ORAN Le cinéma muet ne semble pas mort. M. Benhamou a créé dans un quartier popu- laire d'Oran un ciné muet. Il y a encore des « afficionados » de ce uenre de spec- tacle, la salle paraissant déjà trop petite pour recevoir la clientèle. mm DERNIÈRES NOUVELLES AU 9 AVRIL 1937 ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Le Mot de Cambronne Comédie Origine : Française. Réalisation : Sacha Guitry. Auteur : Sacha Guitry. Décorateur : Robert Gys. Opérateurs : G. Benoit. Son : De Bretagne. Interprétation : Sacha Guitry. Marguerite Moreno, Jacqueline Delubac, Pauline Carton. Studios : Billancourt. Enregistrement : W. E. Production : Cinéas. Edition : Tobis. Ce film en un acte, si je puis dire, est l'adaptation fidèle, ô combien, de l'acte qui passa avec un énorme succès au Made- leine il y a peu de temps. Sitôt écrites, Sacha Guitry veut « vi- sualiser » ses pièces et les porte à l'écran. Sa formule lui réussit, et celte courte et savoureuse co- médie, savoureuse par le dialo- gue et par le ton, endormira les "Toonements de ceux qui veulent voir au cinéma autre chose que du théâtre filmé. Guitry fait du théâtre en conserve, mais il a tant d'esprit qu'on lui pardonne de ne guère varier ses angles de prises de vues, de jouer de face, et de faire évoluer son action dans un unique décor avec dé- couverte... sur un maigre jardin. La présentation du film dans le « générique » est, comme tou- jours dans les films de Guitry, infiniment soignée et originale, ensuite il y a Guitry dans son ca- binet de travail nous racontant la genèse de sa pièce et ses sou- venirs sur Rostand qui lui inspi- ra cette pièce sur Cambronne qui avait épousé une anglaise. C'est tout. On assiste ensuite au dialogue de Cambronne avec sa britannique épouse qui le sup- plie de lui dire le « mot »... qu'elle ignore. La venue d'une acerbe préfète, n'arrange rien. Puis comme Cambronne refuse, ce mot, c'est une ravissante ser- vante qui le proférera en lais- sant tomber un plat chargé de verreries... Dialogue exquis, film plat, du Guitry en somme mais agréable, bien éclairé quoique sans variété de champ et d'an- gles, son parfait, décor char- mant. Et Guitry est Guitry, un Cambronne revu et corrigé, plus disert que le fut sans doute ja- mais le général. Moreno est re- marquable, et Jacqueline Delu- bac dans un rôle quasi muet joue avec ses beaux yeux éloquents. Pauline Carton silhouette une Préfète acide et vinaigre des plus réussies. — x. — TITRES DE FILMS RETENUS On nous prie d'annoncer que M. Shoukens, de Bruxelles, vient de retenir pour son compte les titres de films suivants : 1° Le Roi de l'Exposition; 2" Albert l" (Roi Soldat). Boissière Drame Origine : Française. Réalisation : Fernand Rivers. Auteur : Pierre Benoit. Décorateur : Gys. Opérateurs : Bachelet et Ri- bault. Son : de Bretagne. Musique : Henry Verdun. Interprétation : Lucien Nul, Spinelly, Pierre Renoir, Yon- nel, Suzanne Després, Jean Périer, Velsa. Andrée Ducrcl. Ferny, Pierre Juvenet, Rivers Cadet, Pauline Carton, Pail- lette Elambert, Marjal, Serge Grave. Studios : Billancourt. Enregistrement : W. E. Production : Rivers. Edition : I). U. C. CARACTERE DU FILM. — Contrairement aux autres œu- vres de Pierre Benoît, Bois- sière ne comporte aucune part d'inexprimé ou d'insaisissa- ble, toute l'action est nette, claire, d'une tragique sobrié- té, et les personnages entraî- nés par une fatalité supérieu- re à l'amour, quoique tout doi- ve les séparer, ne sont déliés que par la mort qui plane sur eux dès les premières images du film. Cette belle histoire qui plonge aux plus secrètes racines du cœur est sobre- ment et fermement contée, avec un tact digne d'éloges, par Rivers qui a situé ce film aux lieux mêmes où Pierre Be- noît situa son roman : Mau- beuge et le château de Bois- sière. La dramatique destinée d'une femme, jadis ardente et folle, et qui paie de sa vie la dette contractée envers un mort se déroule entre 1 904 et la fin de 1914, avec une in- cursion dans le temps pré- sent. On aimera la reconstitu- tion de l'atmosphère spéciale des music-halls du début du siècle, et certaine évocation des premiers jours de la guer- re. Boissière constitue un des films français originaux en quoi nous puissions avoir con- fiance pour continuer la tradi- tion des grandes œuvres soli- des et humaines. Un acteur s'y détache et va, de ce fait, se placer au premier plan des comédiens d'écran : Lucien Nat que l'on ne connaissait jusqu'à présent que comme l'interprète idéal de la troupe de Baty au théâtre Montpar- nasse. Boissière, grâce à Lu- cien Nat, merveilleux anima- teur, à une troupe excellente, et à un scénario bien trempé, dont le « climat » tragique a été conservé par Fernand Ri- vers, se classe parmi les films les plus émouvants de l'an- née. SCENARIO. — Adlone Hé- bcil a ruiné son amant, M Le Barois qui se suicide laissant son foyer dévasté, sa femme in- consolable, son fils perdu de honte. En li)14, aux premiers jours de la guerre, Jean Le Bar- rois, qui n'a plus sa mère et n'a pas oublié, est recueilli au châ- teau de Boissière par Mme Hé- bert, Adlone Hébert elle-même. Il crie à celte femme son mépris, sa rancœur, puis pardonne. Au pardon succède le désir, puis l'amour comblé. Adlone le garde chez elle, malgré la proximité des Allemands. Elle l'aime. Et, pour ne pas le livrer, elle se laissera fusiller. La dette est payée. Jean Le Barois héritera de Boissière où il se consumera dans ses tristes souvenirs. TECHNIQUE. — Fernand Ri- vers a compris l'atmosphère du sujet et l'a parfaitement resti- tuée à l'écran : larges plans un peu sombres par leurs éclaira- ges, puis scènes très courtes, pri- ses d'assez loin, tableaux éclai- rés de lueurs sourdes, visions de parcs dépouillés par l'automne. A cet égard, la visite du général allemand à Adlone Hébert dans son château menacé d'occupa- tion, puis le départ de cette femme dans la voiture allemande qui l'eminène vers la prison et vers la mort, sont des images d'une tristesse grandiose. La photographie est grise, sévère, pleine de goût et de justesse. Le montage est sobre, encore qu'un peu haché (le film manque de liant, d'enchaînés; on passe ain- si trop brusquement du départ de Le Barois, annonçant sa dé- termination tragique, au lycée où le directeur apprend au fils la mort de son père). Le dialogue de Pierre Benoît est très simple, très vrai, et l'ensemble du film témoigne d'une qualité d'huma- nité profonde et (l'un grand tact. Son excellent. Le prologue pit- toresque est remarquable avec son évocation des Folies-BergèreJ de 1904, et la résurrection de Mavol par son imitateur Darcet. INTERPRETATION. — Lu- cien Nat, grand acteur, a su fai- re resplendir un rôle difficile, complexe, celui de Jean Le Ba- rois qui a la faiblesse d'aimer celle qui ^oussa son père au sui- cide, et devient inconsciemment le bourreau de cette même fem- me trop aimée. Son interpréta- tion riche en sensibilité, et pour- tant si sobre, si concentrée est narfaite. Spinelly a joué une par- tie ingrate, elle l'a gagnée par son intelligence, sa réelle adres- se. Pierre Benoir, Yonnel, Jean Périer, Suzanne Després, Andrée Ducret, Pauline Carton n'avaient que des silhouettes mais elles sont supérieurement tracées. Si- gnalons aussi Juvenet. Rivers Cadet, Velsa, la petite Elambert. Serge Grave, Ferny. — x. — La Griffe du Hasard Comédie policière Origine : Franco-allemande. Réalisation : René Pujol. Auteur : René Pujol. Interprétation : Georges Ri- gaud, Pierre Larquey, Germai- ■ ne Ausscy, Denise Jovelet, Al- cover, Marcel Simon, Reine Paulel. Studios : Ufa. Enregistrement : Tobis Klang. Production : P. Brauer. Edition : A. C. E. CARACTERE DU FILM. — La Griffe du Hasard est un film très soigné, où l'intrigue est vraisemblable et bien étoffée de « gags » drôles ou de co- mique inattendus, et où les « vilains » et les honnêtes gens ne sont pas entièrement antipathiques ou exclusive- ment sympathiques. Une sor- te d'ironie discrète plane sur le film réalisé avec goût dans de très beaux décors. Pour le seul personnage du détective burlesque, à Pair benêt, mais plus fin qu'il ne paraît, si re- marquablement campé par Larquey. La Griffe du Hasard mériterait vraiment ce slogan publicitaire qui l'a désigné au cours de son exclusivité : une nouvelle formule de film policier. C'est, en tout cas, un excellent film très public. SCENARIO. — Pour rallrap- per les voleurs el les bijoux d'une charmante voisine d'ap- partement, un jeune homme sum<>alhi"iie mais réduit aux expédients, se lance dans une aventure où directeur de boite de nuit et riche financier sont plus ou moins compromis. Avec l'aide d'un brave policier rus- taud d'apparence mais fort ma- lin, les bijoux sont récupérés, la jeune femme rassérénée, et le principal coupable est contraint à l'exil. TECHNIQUE. — René Pujol a conçu dans la note mi-gaie, mi- dramatinue, un peu à la maniè- re de certains « noliciers améri- cains » ce film qui ne comporte, dieu soit loué! nul cadavre, au- cune hécatombe, n'en est pas moins énigmatique et attractif. Le film est réalisé luxueusement, lié avec souplesse en des scènes bien cadencées. Le dialogue fait rire souvent. "INTERPRETATION. — Un éclatant personnage loufoque et profond, celui du détective, est joué nar Larquev de manière sensationnelle. La distribution est bien composée de Georges Higaud élégant et sportif, de Rei- ne Paulet curieuse, d'Alcover Marcel Simon, de la 1res jolie Germaine Aussey et d'une char- mante petite fille au jeu intelli- gent Denise Jovelet. — x. — NIÈRES NOUVELLES AU 9 AVRIL 1937 DEUIL L'excellent comédien, Pierre Finaly est décédé subitement à Paris à l'âge de 47 ans. Après Le Conservatoire, Pierre Finaly fut le pensionnaire de l'Odéon sous la direction d'An- toine, joua de nombreuses pièces sur différentes scènes du boule- vard et devint administrateur des Mathurins. Depuis plusieurs années, Pier- re Finaly avait consacré la ma- jeure partie de son activité au cinéma. Nous présentons à Mme Finaly et à ses trois enfants nos sin- cères condoléances. LIAM O'FLAHERTY, LE ROMANCIER DU MOU- CHARD » EST A PARIS Liam O'Flaherty, l'auteur du roman Le Mouchard, dont le film a eu un succès mondial, est actuellement à Paris. Les films Derby se sont rendus acquéreurs des droits d'adaptation pour le monde entier de son célèbre ro- man Le Puritain. O'Flaherty tra- vaille actuellement, en collabora- tion avec Jetr Musso qui mettra en scène, au découpage et aux dialogues de cette œuvre. Ar- mand Siossian dirigera cette production qui sera réalisée pro- chainement. LE COIN DES ABONNES ■ La petite Denise Jovelet, qui vient de terminer Franco de Port, créera dans le film de Sa- cha Guitry, Les Perles de la Cou- ronne le rôle de Marie Sluart en- fant. SONJA HENIE AU BALZAC Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le film de Sonja Henie, Tourbillon Blanc, n'est pas essentiellement un film pour les amateurs de patinage. Evi- demment, on y voit évoluer la gracieuse Sonja au milieu d'un ballet de patineurs, sur une im- mense piste glacée, d'un effet vraiment féerique, mais il y a à ses côtés une troupe d'artistes qui se charge d'apporter à l'in- trigue la note de fantaisie et d'humour indispensable à toute comédie musicale : les inimita- bles Ritz Brothers, aux gags étourdissants et les extraordi- naires vagabonds de Borrah Mi- nevitch. Ajoutez également la verve endiablée d'Adolphe Men- jou, l'élégance de Don Ameche, la bonhomie malicieuse de Jean Hersholt, et vous comprendrez pourquoi le spectacle du Balzac remporte un succès sans précé- dent. CHANGEMENT D'ADRESSE Les établissements Orpa nous communiquent leur changement d'adresse : Etablissements Orpa : 44, rue du Colisée. Paris; Justus Goldmann, 44, rue du Colisée, Paris. Regardez donc la dernière page de couverture. Victor Francen et Edwige Feuillère dans Feu (Film J. de Baroncelli) PETITES ANNONCES OFFRE D'EMPLOI On demande : 1 secrétaire sténo-dactylo; 1 programma- trice; 1 comptable. Case N. F. R., à la Revue. On demande pour Paris mé- canicien très capable et très ex- périmenté dans montage et répa- rations des projecteurs film standard. Ecrire et donner références à Ernemann France, 18 et 20, fau- bourg du Temple, Paris (11e). DEMANDE D'EMPLOI Chef de poste ayant titre in- génieur spéc. exploitation. Sé- rieuses références grandes fir- mes, cherche place Paris ou ban- lieue. Case IL F. C, à la Revue. Chef de Poste, chef-opéra- teur, 30 ans, présentant bien, au courant de toute l'exploitation, mettant, au besoin, la main à tout, cherche emploi sérieux. Case M. A. G., à la Revue. Secrétaire, diplom. sténo- dactylo, bonnes réf. cherche nlace, début 800 francs. Case F. B. V., à la Revue. Jeune femme sténo-dactylo, aide comptable cour, program- AVIS IMPORTANT La loi du 2 avril 1937 interdit aux directeurs de cinémas d'exiger de leur personnel des versements ou d'effectuer des retenues d'argent, même sous la dénomination de frais ou sous toute autre dénomination, à l'occasion de l'embauchage, du débauchage et de l'exercice normal de leur travail. {Communiqué par lu Fédération des Chambres Syndicales de La Cinématographie Française.) malion. Très bonnes références, libre suite. Case S. M. C, à la Revue. Jeune homme rentrant ser- vice militaire, diplômé commer- cial, connaissant anglais, no- tions allemand, espagnol, au cou- rant rédaction, correspondance, publicité, cherche place. Case A. I). P.. à la Revue. Jeune femme, très sérieuse, cherche emploi de bureaux. Case H. C. H., à la Revue. Dame docteur en droit, 20 ans. Long stage avoué et import, cabinet avocat conseil, connais, quest. cinémat. pari, couramm. anglais, allemand, cherche si- tuation contentieux secrétar. 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Rendez-vous... Champs-Elysées ou Le Chômeur des Champs-Elysées. MARCREDI 11 AVRIL Marignan, 10 h., Gray Film. Ignace. MARDI 20 AVRIL Le Paris, 10 h., Fox Film. /.c Pacte il.loyds de Londres). MERCREDI 28 AVRIL Filins J. Séfert. Police Mondaine. MARDI 4 MAI Films J. Séfert. La Belle de Montparnasse. J'achète anciens numéros de « La Revue du Cinéma » et pho- tos publicitaires de certains films. Offres détaillées. Case M. -M. B., à la Revue. Suis acheteur de films fran- çais pour les pays suivants : Da- nemark, Norvège, Suède, Fin- ande. offre cl envoyer condi- M. Gregory, 07 Kobma- Copenhague (Dane- Faire tions à gersade mark). Distributeur de films en Bel- ":Tue. possédant très forte clientèle et bonne organisation, possédant grands films à succès, faisant beaucoup de publicité, recherche des films en distri- bution ou agence. Case E. B. H., à la Revue. Imp. de La Cinématouraphie Française. 29. rue Marsoiilan. Paris. Le Gérant : P. A. Haulé. LES GRANDES FIRMES DE FRANCE iLe Secrétariat Cosmopolite ETABLIT Ides S01HITIES et des SÏN0PS1S = traduit en toutes langues Echos, Scénarii, Découpages Listes de Dialogues 1 PRIX TRÈS INTÉRESSANTS | 18, Rue Foucroy. PARIS I Téléphone : CARNOT 37-58 Vient de paraître l_El TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Franco : 45 francs Compte Chèques Postaux 3Iu2n | LE TOUT - CSNEMA 10, rue des Petits-Champs (1er). Rapid Universal Transport Tél. : Trud. 01-50 NICHAUX&GUERIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FILMS 2.. 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DAM1ELLE DARRIEUX et CHARLES VANEL dans ABUS DE CONFIANCE Tiré d'une œuvre originale de PIERRE WOLFF UN FILM INTERNATIONAL Production U.D.I.F.-BERCHOL Z EXXXXXXXXXXXXYT R E VU E HEBDOMADAIRE Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur t Paul Auguste HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration < 29, rue Marsoulan, Pari» (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, IT. R. S. S.. Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark (;rrin(i'--Hri-tagne, Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. 3 SUCCÈS ! ! Les Bas-Fonds Les Dégourdis de la 11e Vous n'avez rien à déclarer? LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS 122, Champs-Elysées, PARIS (8-) Téléphone: BALZAC 38-10 et 11 Martha EGGERTH PARLE ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA PREMIERE FOIS DANS LU CHANSON DU SOUVENIR <$> <: k v ii m e R o <: o ;v tikxt » est ramené de des A Lo- Résultat? Oui! . Victoire? Non! Le Droit des Pauvres, à Paris 10 % à 8, 75 % Des exemples-types pour l'application nouvelles taxes. Toujours pas de réponse pour les 6 %. La convention collective du spectacle. De nouvelles salles se construisent : rient, à Poitiers, à Paris. La bataille contre le double proqrainme aux Etats-Unis ' Une mise au point des Artisans Français du Film. Grande-Bretagne. POUR LES DIRECTEURS : La tarification du courant électrique. Où il est démontré qu'une économie annuelle de 50.000 francs est possible Encore un Cinéma il Nice : l'A. li. C Notre Boite aux Lettres. Les Conseils de l'opérateur. Vers l'abaissement du prix ilu courant pour l'éclairage des façades pendant la durée de l'Exposition. Accord Siritzky-Chometon et Noblet. .L'Affiche syndicale contre l'avilissement du prix des places. Analyse et critique de films. Le travail aans les studios Analyses et critique de films. Les Présentations à Paris. Les Petites Annonces. Fernand Morel. Pierre Autre. A. Kozlowski. Ed. Epardaud. Lucie Derain. riixiiiiiimii MM. HAKIN EDWIGE FEUILLÈRE ERICH VON STROHEIM TOUS LES AS DU RIRE sont réunis dans Vous n'avez rien a déclarer ? Une Production P I ERRE BRAUNBERGER txxxxxxxxxxxxxi présentent deux grandes productions JEAN GABIN PEPE LE MOKO MARTHE RICHARD ESPIONNE AU SERVICE DE LA FRANCE avec JEAN GALLAND DALIO — DELIA COL — FERNAND BERCHER Réalisation de RAYMOND BERNARD Directeur de Production GARGOUR PARIS-FILM-PRODUCTION, 79, Champs-Elysées, PARIS pTTTTTTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ avec MIREILLE BALIN GABRIO — GRIDOUX et LINE NORO avec SATURNIN-FABRE et CHARPIN Un film de JULIEN DUVIVIER it!é LES GRANDES FIRMES DE FRANCE | FILMS ALBATROS = 7. Av. Vion Whitcomb. PARIS-16 Tél.: JASMIN 18-96 IFILMS de l'U.R.S.S. | FRANCE, BELGIQUE et SUISSE fSELECTION EXCLUSIVE 1N0RDFILM = 3, rue du Colisée, | Paris (8e) |Téléphone : Balzac 09-22, 37, Avenue des Champs-Elysées PARIS (VHP) Téléphone : Balzac 40-38 Cables : LEREBEN-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tel : Elysées 19-45 à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE Il 6»», rue Volney — PARIS Tél. : Opéra 89-55, 89-56, 89-57 In ter spécial : 752 .«* Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 R K O RADIO 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées, 63 PARIS (8'j Elysées 60-00 et la suite présentent ALERTE Un appel du MARÉCHAL PÉTAIN à tous les Français 1 4-.Rue Puheaux Tel IMARcadet ! PARIS XVII g Ç?65- 95 01 • 95 09 COMPAGNIE FRANÇAISE Ê CINEMATOGRAPHIQUE 40, Rue François-I" Elysées : 66-44, 45, 46, 47. 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DATA/. 17: lél CvM M.» -«.S CONTROLES AUTOMATIQUES 79, Champs-E ysées (8e) Tél.: BALZAC 47-95 Ch.Jourjon^, ne = r la France. = ioy-»ouvIJoo(3ein^ = .:Rotell6n. 265 = eneral Portier, 85 ~ ^llllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllliiitiiiiillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIMIIIIII1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIM AU MARIGNAN LE MERCREDI 14 AVRIL à 10 heures GRAY-FILM présentera UNE PRODUCTION A. D'AGUIAR FERNANDEL DANS MISE EN SCÈNE DE PIERRE COLOMBIER OPÉRETTE DE JEAN MANSE musique de ROGER DUMAS avec ALICE TISSOT et SATURNIN-FABRE NITA RAYA - CLAUDE MAY - DAN Y LORYS ANDREX - REDGIE et RAYMOND CORDY et CHARPIN s^ ygp GRAY-FILM 5, Rue d'Aumale, PARIS (9) Téléphone : TRINITÉ 68-81 et 68-82 V INTER- PRODUCTION annonce un grand film international DELURE ALEXANDRE RIGNAULT dans le rôle de P. Damien avec et CHARPIN GERMAINE ROUER de la Comédie-F rançaise MARCEL VALLÉE CAMILLE BERT RAMA-TAHE ALI-RIZA MAX DUNAND ETC., ETC Scénario d'Orner ENGLEBERT Adapté et dialogué par Noël RENARD Réalisation de Paul MESNIER 26, Rue de la Pépinière, PARIS-86 LABORDE 32-20 i ■!■■ Mfcl l 1 CIMH^Tmi.RAPHII gTTTTTTTTTTTTXTXIÏIIIII^ FR&STf&ISE Résultat ? Victoire ? Oui ! Non ! Le Droit des Pauvres à Paris est ramené de 10°/ o à 8,75° /o Un bien faible avantage, diront les « jamais contents ». Oui certes, c'est peu, pour un directeur moyen de Paris, qui succombe sous les charges écrasantes des taxes, que d'apprendre qu'il va obtenir seulement cinq cent vingt francs de réduction mensuelle s'il fait une recette de près de 57.575 francs par mois, limite nouvelle du troisième palier. Il faut donc accepter ce cadeau de Pâques avec plai- sir; mais cependant sans se dire satisfait. Il faut continuer la campagne, déjà ancienne, qui réclame pour le spectacle, le Droit Commun. Cette première pierre tombée de la bastille du Droit des Pauvres est un encouragement à poursuivre cette campagne, et il convient de remercier les bons ouvriers actuels, conduits par Raymond Lussiez, qui sans relâche, là comme ailleurs, combattent toutes nos taxes d'exception. Il est juste, aussi, de rendre un hommage de recon- naissance à ceux qui, depuis quinze ans, ont lutté de toutes leurs forces pour la même cause; si les résultats n'ont jamais été en rapport avec leur ténacité, il faut cependant rappeler les noms des Mauret-Lafage, des Clavers, des Granon, des Imbert, des Brézillon qui, avec d'autres bons ouvriers modestes, ont travaillé à faire réparer la grande injustice : la taxation du spectacle. Tableau des Nouvelles Taxes pour Paris * * * Mais le plaisir de l'avantage acquis aujourd'hui ne doit pas faire oublier que le but n'est pas atteint, car, la détaxe ne touche que Paris (1,25) et Nice (2,75) par compensation avec les taxes radiophoniques. La France entière est écartée de cette détaxe. Il faut de plus noter que le décret du 25 Mars (J. O. du 26-3-36) limite son effet au 31 Décembre 1937. Il faut surtout constater que l'on n'a pas du tout abattu le Droit des Pauvres, que celuli-ci reste toujours debout, et très fort. Car si on l'a diminué un peu et pour de rares assujet- tis, c'est parce qu'un Ministre (Tardieu, rendons à César...) a trouvé une taxe de remplacement, sur la T.S.F. Ce qui reste fragile, car si l'on supprime un jour cette taxe de remplacement cela nous remettra à 10 %, sans recours possible. Nous savons tous que certains directeurs en ont fait, et il y a bien longtemps déjà, la triste expérience. Quand ils avaient obtenu du Maire, du Conseil Municipal, un adoucissement du Droit des Pauvres (voir 5 %), le Préfet exigeait que le Maire trouvât une taxe de remplacement égale à la réduction consentie, de façon que le Bureau de Bienfaisance continuât de toucher l'intégralité des 10 %. Très souvent, hélas, le Conseil Municipal n'acceptait plus alors cette manière de voir, et rétablissait les taxes dans leur totalité. Fernand MOREL. PALIERS Recettes nettes mensuelles PALIERS Recettes brutes mensuelles TAXES Etat Pauvres Pourcentage des Taxes sur 1 00 francs de recettes brutes 1er Palier 10.000 frs 11.075 2% 8.75 9,7065 2 "'" Palier de 1 0.000 à 30.000 frs 33.825 b% 8.75 12,0879 3™ Palier de 30.000 à 50.000 frs 57.575 10^ 8.75 15,7894 4 Palier de 50.000 à 100.000 fr. 119.450 15 % 8.75 19,1919 5"'" Palier au-dessus de 100.000 fr. sans limite 20% 8.75 22,3300 A1VCIFN TABLEAU POUR PARIS PALIERS Recettes nettes mensuelles PALIERS Recettes brutes mensuelles TAXES Pourcentage des Taxes sur 100 francs de recettes brutes Etat Pauvres 1er Palier 10.000 frs 11.200 2 °/o 10 °/o 10,714 2me Palier de 10.000 à 30.000 fr. 34.200 5 °/o 10 o/o 13,043 3"" Palier de 30.000 à 50.000 frs 58-200 10 O/o 10 o/o 16,666 4mc Palier de 50.000 à 100.000 fr. 120-700 15 o/0 10 o/o 20 5mc Palier au-dessus de 100.000 fr. sans limite 20 o/o 10 o/o 23,076 EN APPLICATION DU TABLEAU DES NOUVELLES TAES VOICI DES EXEMPLES TVPES : Le Directeur de Paris, hélas celui-là seulement, sera intéressé à savoir ce qu'il va économiser chaque mois. Il est impossible — bien entendu — d'examiner chaque recette séparément et nous ne pouvons que donner une indication, en pre- nant comme base, la réduction à l'extrême limite de chaque palier. Après un calcul comparant ce qui aurait été réclamé par l'an- ♦♦+♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIINE R/VPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ci en tarif, sur le nouveau chiffre extrême de chaque palier, nous pouvons établir ce que chaque Directeur payera en moins, en sup- posant qu'il atteigne juste la somme extrême de chaque palier. Il est bien évident que cette diminution n'est pas égale à la dif- férence entre les deux chiffres extrêmes (anciens et nouveaux) de chaque palier, puisque l'extrême de chaque nouveau palier joue sur un chiffre inférieur à l'ancien. Exemples : Si un Directeur fait comme recette brute, dans un mois au 1" palier 11.075 fr., il aurait payé, autrefois, 1.186,57 et paye main- tenant 1.075 fr d'où réduction : 111 fr. 57. D'où nous établissons le tableau suivant : Recettes brutes mensuelles 1 r palier 2e palier 3 palier 4 palier 11.075 33.825 57.575 119.450 Anciennes taxes 1.186,57 4.150,97 8.095,67 20.450 Nouvelles taxes 1.075 3.825 7.575 19.450 Réduction de taxes 111,57 325,97 520 1.000 On ne peut calculer un taux pour le cinquième et dernier palier qui est fonction de la recette. Mais on peut dire, comme conclusion, qu'un établissement faisant près d'un million et demi, par an, est détaxé seulement de 1.200 francs — et ceci justifie le titre de notre article : Résultat? Oui. Victoire? Non. F. M. Sessue Hayakawa dans «' Yoshivara " LA CONVENTION COLLECTIVE DO SPECTACLE Les arbitres désignés récemment pour ré- gler le conflit du spectacle opposant les Syn- dicats ouvriers aux Syndicats patronaux, n'ont pu s'entendre sur l'ensemble des pro- blèmes soulevés; et le 23 mars dernier, après avoir consigné leurs points d'accord et de désaccord, ils se sont entendus, conformé- ment au protocole signé à la Présidence du Conseil ,sur la désignation d'un surabitre, en l'occurence M. Jean Mistler, député, ancien Ministre et aussi ancien Sous-Secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts. A l'heure où nous mettons sous presse, on nous annonce que M. Jean Mistler a achevé le premier examen du dossier; il a constaté que de nombreux points litigieux subsistaient tant dans le pro- jet des conventions générales que dans les accords particuliers. Une nouvelle réunion de arbitres a eu lieu à l'hôtel Matignon dans la journée de jeudi. Devant la lâche énorme et tellement com- plexe, il est probable que M. Jean Mistler ne poura rendre sa sentence définitive que dans quelques jours. M. CORNIGLIA CONSTRUIRA UNE NOUVELLE SALLE DE 1.500 PLACES A PARIS M. Cornaglia, propriétaire de nom- breuses salles à Paris, commencera pro- chainement la construction d'une nou- velle salle de 1.500 places à Paris au 103, rue de Sèvres. Cette salle s'appel- lera le Palais de Sèvres. ■ M. José) von Sternberg, le célèbre met- teur en scène, séjourne actuellement à Paris. Dans quelques jours, il se rendra en Europe Centrale puis il rejoindra Hollywood. J. de Baroncelli tourne « FEU » Aux Studios de Billancourt J. de Baron- celli tourne Feu!, un drame qui se passe dans le milieu des trafiquants d'armes. Et l'action se passe sur un yacht, sorte de na- vire fantôme en pleine mer. Edwige Feuil- lère et Victor Francen en sont les protago- nistes, entourés de Jacques Baumer, Roger Legrix, Beauchamp et l'amusant Aimos. Dé- cors de Vakkévitch, prises de vues de Ro- bert Lefebvre, dialogues de Steve Passeur. C'est une production Danciger qui fit déjà Xitchevo et c'est Eclair Journal qui distri- buera ce nouveau grand film. ■ Le Ministre des Finances fait connaî- tre que le montant des recouvrements effec- tués au titre de la taxe sur les spectacles an cours du mois de janvier 1937 s'est élevée à 8.345.000 fr., supérieure de 430.000 francs aux évaluations budgétaires. Marcel Simon et Germaine Aussey dans La Griffe du Hasard, un film excellent dans lequel Larquey fait une création sensationnelle. Par suite des nouvelles conditions de travail dans la clicherie et Vim* primerie, notre Numéro Spécial est en retard dans sa mise en œuvre. Nos abonnés le recevront sous peu. Nous les remercions de nous excuser. Toujours pas de réponse pour les 6 °/o La question des 6 % est toujours en sus- pens. Les lettres de protestations envoyées le 1er mars dernier, par la Confédération et la Fédération au ministère des finances, sont restées sans réponse jusqu'à ce jour, et l'In- dustrie continue à ignorer sur quelles bases elle sera taxée. En effet, la théorie de la Direction Géné- rale des Contributions Indirectes exposée dans la lettre officieuse du 25 février, s'avère comme inapplicable dans la pratique. Nous espérons qu'une prochaine réponse officielle mettra fin à la situation incertaine dans laquelle se trouve l'industrie du ci- néma. Du nouveau à Poitiers pour cet été M. Rrémond, directeur du Comœdia et du Majestic qui dirige également le cinéma parlant en plein air du Parc de Blossac, nous informe qu'à partir de cette année ce cinéma en plein air sera doté d'une im- mense couverture amovible de près de 900 mètres carrés. Grâce à cet abri les 2500 pla- ces seront certaines de n'être pas incommo- dées par les risques de pluie. Le Parc de Blossac situé en plein centre de la ville est l'endroit de prédilection des Poitevins pen- dant la saison d'été. Le matériel employé est fourni par la maison Cinétone. Malgré le nombre imposant des places le son y est d'une netteté surprenante. Deux program- mes sont prévus par semaine avec des re- prises des succès de la saison d'hiver. Une salle de 1.000 places à Lorient Très prochainement un nouveau cinéma de 1.000 places s'ouvrira sous le nom de « Impérial » à Lorient. M. Olivier Cimolai, directeur-propriétaire du cinéma « Armor-Palace » à Lorient en assurera la direction. ^ INE FR R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA BATAILLE CONTRE LE DOUBLE PROGRAMME AUX ÉTATS-UNIS POUR LUTTER CONTRE CETTE PRATIQUE LES PRINCIPALES COMPAGNIES VONT REALISER UN NOMBRE PLUS IMPORTANT DE GRANDS FILMS Le problème du double programme, qui n'a jamais encore reçu de solution définitive, aux Etats-Unis comme dans la plupart des autres pays, vient de prendre Outre-Atlantique une vigueur toute nouvelle. Les six principales compagnies de dis- tribution américaines Metro-Goldwyn- Mayer, Distributing Corporation, Para- rnount Pictures Distributing Corporation, Radio-Keith-Orpheum Distributing Cor- poration, Twentieth Century-Fox Film Corporation, et Vitagraph Inc (Warner Brothers), ont été récemment appelés en justice par un certain nombre d'ex- ploitants indépendants sous prétexte qu'en refusant de leur livrer des films, elles violaient les lois fédérales contre le trust. Il s'agissait de la location de certains grands films — « specials » — dont la projection durait plus d'une heure et de- mie, et pour lesquels les compagnies distributrices avaient interdit, dans leurs contrats, la projection en double programme. Les exploitants ayant passé outre, les compagnies avaient purement et simplement annulé les contrats. La Cour de Philadelphie, devant la- quelle cette affaire avait été portée, a donné d'abord raison aux exploitants, et a condamné les Compagnies distributri- ces à des dommages et intérêts envers ceux-ci. Mais les Compagnies ayant décidé im- médiatement de porter l'affaire devant la Cour Suprême des Etats-Unis, dès le lendemain du jugement, le Tribunal de Philadelphie est revenu sur sa décision, et a donné raison aux distributeurs. La question n'est pas résolue pour ce- la, et la Cour Suprême de Washington aura probablement à décider prochaine- ment si les Compagnies, possédant des grands circuits de salles, où leurs grands films sont régulièrement projetés en sim- ple programme, ont le droit de refuser de louer ces films aux exploitants prati- quant le double programme. Une campagne très importante se poursuit actuellement aux Etats-Unis contre le double programme. 190.000 professeurs et instituteurs de l'Association de l'Education Natio- nale se sont élevés vivement contre cet- te pratique. Une enquête faite auprès de ses lec- teurs par le grand quotidien de Kansas City (Missouri), a donné 3,5 votes con- tre 1 pour l'abolition du double program- me. Toute la question semble reposer sur l'importance et la qualité des films pré- sentés. Tant que l'on réalisera des films de « classe B », dits « «programme pic- tures » (films de programme), dont la durée de projection varie entre 55 et 70 minutes, le double programme sera une nécessité. Le double programme est le résultat du nombre trop élevé de ces films qui, seuls, seraient insuffisants à constituer le fond d'une séance. C'est donc aux producteurs de décider. Les grandes compagnies productrices de Hollywood annoncent actuellement qu'elles vont réaliser un nombre beau- coup plus important de « specials », c'est-à-ûire de grands films dont la pro- jection dure de 1 h. 1/2 à 2 h. 1/2. Ces films ne pourront sous aucun pré- texte être projetés en double program- me. C'est la seule solution qu'on ait trouvée jusqu'ici, pour lutter avec effica- cité contre la pratique du « double bill » dont les producteurs et distributeurs sont les premiers à se plaindre. P. Autre. M Ciné Paris-Soir, 52, avenue, des Champs- Elysées, abandonne, à son tour, la méthode d'exploitation dite « d'actualités » et devient « salle de films romancés ». 1 Pour Phœnix Film Edmond Gréville va réaliser aux studios d'Ealing, Bref Extase avec Paul Lukas et Miss Linden Travers. ■ Aux studios de Pinewood, Thompton Freeland vient de commencer les intérieurs de Jéricho avec Paul Bobeson, Wallace Ford et Princesse Kouka. Les extérieurs ont été tournés au Sahara. ■ Aux mêmes studios Sonnie Haie va tour- ner pour Gaumont British Gangway avec Jessie Matthews, et Xat Pendleton. 1 Avant de tourner Une Bicyclette pour deux, Victor Saville produira un film en Technicolor qui sera réalisé par Tim Whee- lan: Action for Slander. avec Clive Brook. Vera Korène et Ludmilla Pitoéff (dont ce sont les débuts à l'écran) dans La Danseuse Rouge, réalisé par J. P. Paulin. Lynn Harding, le célèbre a-teur Anglais, campe un Henry VIII plein de truculence dans Les Perles de la Couronne. L'A. CE. change d'Adresse A dater du 30 mars, le siège social de l'Alliance Cinématographique Eu- ropéenne, 11 bis, rue Volney et le Service de Manutention, 8, avenue de Clichy, sont transférés : 56, rue de Bassano, Paris (8 "). Té- léphone : Elysées 34-70 (4 lignes groupées), Inter-Elysées : 34. Adresse télégraphique : Filmeurop, Paris. Arsène Lupin, détective est distribué par GRANDE REGION PARISIENNE ET ALSACE-LORRAINE DISTRIBUTION PARISIENNE DE FILMS 65, rue Galilée, Paris Téléphone : Elysées 50-82. REGION DE LYON MARSEILLE ET LILLE COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE 75, Cours Vitton, Lyon 53, boulevard Longchamp, Marseille (31, rue de Béthune, Lille REGION DE BORDEAUX AGENCE DES FILMS OSSO 17 bis, rue Boudet, Bordeaux BELGIQUE SOCIETE BELGE DES FILMS OSSO 26, rue des Augustins, Bruxelles POUR LA VENTE A L'ETRANGER S'ADRESSER A WENGEROFF-FILM 63, avenue des Champs-Elvsées, Paris. Téléphone : Elysées 20-07 et 21-25 cccc SXXXXXXXXX3 CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M Une mise au point des Artisans Français du Film Nous reproduisons ci-dessous une lettre, datée du 25 Mars, que nous avons reçue de la Fédération Nationale des Syndicats d'Ar- tisans Français du Film. Nous n'entamerons pas une polémique avec ce groupement de Syndicats dont nous sommes les premiers à estimer le travail. Cependant il convient de préciser, cette lettre lue, que : 1° Notre article du 19 était une informa- tion rédigée par nous, sur notre propre ini- tiative de journalistes et non un «commu- niqué » ou une « note ». 2° Nous sommes heureux d'apprendre que M. Jarville ne nous a pas traités de men- teurs. Le contraire nous étonnait de la part de cet homme courtois. 3° Nous pensons que la Fédération ne veut rectifier que ces deux points et que le fond de notre information reste exact, ce qui, on voudra bien le reconnaître, est l'es- sentiel. Monsieur le Directeur, Vous avez publié, dans la « Cinématogra- phie Française » du 19 courant, une note intitulée : Les Artisans du Film et la C.G.T. Ce titre même pourrait donner à penser que la note émane de la délégation des Syn- dicats d'Artisans Français du Film qui, ac- compagnée de Frcuiçois Cebron, secrétaire général de la Fédération du Spectacle à la C.G.T. a été effectivement reçue par Léon Jouhaux, secrétaire général de la C.G.T., le 12 Mars, au siège de la C.G.T., 211, rue La- fagette. Nous tenons à préciser que cette note n'émane pas de la délégation responsable et que nous en ignorons l'auteur. Notre Fédération des Artisans Français du Film a toujours observé la plus grande cor- rection à l'égard de tous, même lorsque ses membres ont été attaqués d'une manière opposée à la camaraderie professionnelle. Elle s'est toujours abstenue de propos ou d'actes qui relèvent de l'agitation, de la pro- vocation ou de l'excitation à tendances po- litiques. Notre délégation n'en est donc que plus à l'aise pour déclarer ici qu'elle ne s'associe pas aux termes de la note en question. Contrairement à ce qui parait vous avoir été dit, l'entrevue du 12 Mars n'avait pas le caractère d'une « réunion publique ». C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas cru devoir vous adresser un communiqué. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant dès que les suites de cette entrevue auront reçu la consécration que nous souhaitons. Cependant, dès à présent, nous tenons à marquer toute la satisfaction que nous avons retirée de notre premier contact direct avec Léon Jouhaux. L'intérêt que vous avez toujours porté à nos Syndicats nous autorise à vous prier de ne publier dorénavant aucun communiqué engageant les Syndicats d'Artisans Français du Film sans vous être assuré de l'habilité des signataires. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de nos sentiments très distin- gués. Pour les Syndicats d'Artisans Français du Film : Jean Benoît-Lévy, Henri Chomet- te, Mundviller, Léon Poirier, Yvonnet. 4.K AM»i: Itltl IA4.M ■ Le récent accident d'automobile sur- venu à Merle Oberon arrêtera-t-il défini- tivement la réalisation de « I Claudius » le film dont Charles Laughton est la ve- dette et que Josef von Sternberg tour- nait aux studios de Denham? Char- les Laughton ne pourrait pas continuer à jouer dans ce film parce qu'un contrat l'appelle auprès d'Eric Pommer qui vient de fonder sa nouvelle compagnie : May- flower Pictures. Aucune information ou confirmation officielle ne nous est encore parvenue. ■ La Reine Mary assistera à la première du film britannique The Mill On The Floss, qui aura lieu à l'Hippodrome le 12 Avril prochain. Sous-titres en routes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 er 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. »♦♦«+♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦■♦■♦ CINE FR R/VPHÎE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier. mais aussi Tiibune libre de nos Abonnés Directeurs LA TARIFICATION DU COURANT ELECTRIQUE Où il est démontré qu'une économie annuelle de 50.000 francs est possible Dans son dernier numéro, La Cinématugraphie Française a publié la première partie de notre étude comparative. Nous y avons constaté que le courant fourni par la C.P.D.E. nous revient à 74-79 centimes le kwh., tandis que le courant qui pourrait être produit par nous-mêmes coûterait 22 centimes le kwh. (Il paraît que le prix de revient de la C.P.D.E. est de 8-9 centimes le kwh.) Les chiffres ci-dessus ont été obtenus en prenant comme base l'ancien tarif de la C.P.D.E., avant la hausse appliquée depuis le 20 Mars 1937. PUISSANCE NECESSAIRE Tout d'abord, pour déterminer la puissance nécessaire, nous avons calculé, en comptant le nombre de tours des compteurs, la consommation des diverses parties de notre installation actuelle. Il n'est pas sans intérêt de reproduire ici les résultats : Toute installation branchée sur le compteur « Eclairage » en pointe, c'est-à-dire tous les appareils fonctionnant à la fois: 245 h\v. ; Toute installation «Autres usages», en pointe: 75 hw. ; Ensemble : 320 hw. L'éclairage du néon consomme 72 hw.; un arc allumé, 51 hw.; deux arcs allumés, 85 hw.; salle et dépendances, 90 hw. Si, au lieu de la pointe, nous prenons la consommation nor- male de la partie dite «Eclairage», nous trouvons environ 150 hw. Ainsi, nous voyons que les arcs du « Clichy-Palace » entrent pour environ un tiers dans la consommation dite « éclai- rage». Cette proporiion sera encore plus grande pour les salles dont l'éclairage extérieur est moins puissant. COUT D'INSTALLATION D'UNE GENERATRICE La proposition d'installer un groupe électrogène avec moteur Diesel comporte trois variantes : a) Groupe permettant d'alimenter en pointe toute l'installa- tion actuelle («éclairage» et «autres usages») et laissant une grande marge d'extension de cette installation. Moteur 47-52 CV., 290 tours. Génératrice : 47 kva-1 10-220 volts- 100 amp. par phase, courant diphasé, 1.500 t. m., rendement 91 % pour cos = 1. Devis du groupe complet : 118.600 francs. b) Groupe permettant d'alimenter en pointe toute l'installa- tion actuelle («éclairage» et «autres usages») et laissant une légère marge d'extension de cette installation, à condition qu'on relève encore le facteur de puissance du « néon » (il nous est actuellement facile de gagner 10 amp. par phase). Moteur: 40-44 CV, 300 tours. Génératrice : 34 kva; 78 amp. par phase, 1.500 t. m. Rendement 90,5 %. Devis du groupe complet: 106.000 francs. c) Groupe permettant d'alimenter toute l'installation actuelle (la partie « éclairage » en pointe et la partie « autres usages » en marche normale). Moteur : 34-37 CV., 310 tours. Génératrice : 34 kva, 78 amp. par phase, 1.500 t. m. Rendement 90,5 %. Devis du groupe complet : 97.000 francs. Pour des raisons que les lecteurs comprendront aisément, nous ne nommons pas l'installateur. Nous indiquerons seulement que le matériel proposé est de tout premier ordre, ayant depuis longtemps fait ses preuves. Nous attirons spécialement l'attention sur le régime lent des moteurs. Ceci en augmente le prix, mais est avantageux au point de vue de la durée, des trépidations et du bruit. Nous indiquons les prix tels qu'ils nous ont été demandés, avant de les discuter ni de discuter les conditions de paiement : 10 % à la commande et le solde en dix-huit traites men- suelles, la dix-neuvième traite représentant l'agio forfaitaire. Nous prévoyons, en outre, que les travaux de maçonnerie pour aménager la cave représenteront environ 10.000 francs, paya- bles au comptant. Ainsi, le coût de la proposition serait : La variante A : au comptant, 21.860 fr. (y compris la maçon- nerie), 18 traites à 5.930 francs et une de 5.000 francs, soit au total : 133.600 francs. La variante B : au comptant, 20.600., dix-huit traites de 5.300 francs et une de 4.500 francs, soit au total : 120.500 francs. La variante C : au comptant, 19.700 francs, 18 traites de 4.850 francs et une de 4.000 francs, soit au total : 111.000 francs. AMORTISSEMENT Nous avons calculé, au début de notre étude (voir La Cinéma- tographie Française n° 959), que la dépense annuelle pour le cou- rant de la C.P.D.E. est de 68.720 francs, et que la même énergie produite par nous-même nous reviendrait à 18.562 francs par an, soit une économie de 50.158 francs par an ou 4.180 francs par mois. En consacrant cette économie mensuelle à l'amortissement de l'installation, nous voyons que la variante A s'amortit en 32 mois, la variante R en 29 mois et la variante C en 27 mois. Passés ces délais, on n'aura plus que les frais d'entretien et de production de l'énergie, le tout représentant 22 centimes par kwh. au lieu de 74-79 centimes payés en moyenne à la C.P.D.E. Nous avons volontairement omis de tenir compte des possi- bilités de réduire la consommation en kwh qu'offre le moteur Diesel. Il suffit de signaler, par exemple, qu'en branchant directe- ment sur le diesel les dynamos spéciales produisant le courant pour les arcs, on éviterait tout déchet de transformation et le gas- pillage du courant dans les résistances. L'ASPECT JURIDIQUE Le projet de l'installation, tel qu'il est étudié par nous, pré- voit que le branchement C.P.D.E. serait conservé comme secours (avec un inverseur). Le courant secteur serait utilisé en cas de panne de la génératrice ainsi qu'aux heures de faible utilisation (nettoyage, bureaux, etc.). Les agents de la C.P.D.E. objectent que la police-type d'abon- nement prévoit, dans son article 21, des garanties de durée de consommation et que ces garanties « pourront être triplées pour ceux des abonnés dont les installations alimentées par l'énergie électrique du concessionnaire le sont également par une autre source d'énergie». Ceci se traduirait chaque année, par un mi- nimum de consommation de 1.200 heures multiplié par la puissance du compteur, c'est-à-dire, dans le cas étudié par nous du « Clichy- palace » : 1.200x25, soit 30.000 kwh, à 1 fr. 551, soit 46.530 fr. par an de pénalité à payer pour avoir osé produire le courant chez soi à 22 centimes au lieu de le payer 74-79 centimes à la C.P.D.E. Nous avons vu qu'en produisant le courant nous-mêmes nous faisons une économie de 50.158 francs par an. Si on admet que la C.P.D.E. pourrait vraiment nous infliger une amende de 46.530 fr. [XX POUR LES DIRECTEURS EQ33 CINE par an, le bénéfice de cette transformation serait réduit à 3.628 fr. par an et celle-ci perdrait tout intérêt. Or, nous constatons que les rigueurs de l'article 21 n'ont pas été appliquées ces derniers temps aux usagers qui, tout en pro- duisant le courant eux-mêmes, avaient conservé les branchements secteur. L'explication de cette attitude se trouve dans l'article 3 d'un des décrets-lois Laval du 1(> juillet 1935. dont le premier paragra- phe dit textuellement : « Tout distributeur d'énergie électrique en basse tension est tenu de mettre à la disposition des abonnés pour éclairage ou des petits abonnés pour force motrice ne disposant d'aucune source autonome d'énergie, un tarif comportant une taxe proportionnelle à la quantité d'énergie consommée, sans prime fixe, ni minimum de consommation ». Nous avons lu à ce sujet une consultation juridique d'un pro- fesseur de la Faculté de Droit de Paris. Il en résulte que l'article 3 RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ du décret précité impose une obligation à la C.P.D.E. de fournir le courant sans minimum de consommation à tous les abonnés pour éclairage et à certains seulement (dont nous ne serions peut-être pas) pour force motrice. Il suffirait donc, pour éviter tout risque de pénalité, d'annu- ler le contrat « autres usages » et de brancher tous les appareils sans exception sur le compteur « éclairage », qu'on gardera comme secours. Ou, au contraire, de ne pas utiliser pour les appareils bran- chés actuellement sur le compteur « autres usages » l'énergie pro- duite par des groupes électrogènes, groupes que la politique suivie jusqu'ici par la C.P.D.E. à l'égard des théâtres cinématographiques les pousse à installer. A. KOZLOWSKI, Directeur du Clichy-Palace, Membre du Conseil Technique du Syndicat Français. Encore un Cinéma à Nice L'A.B. C. fait le 27me (De notre Correspondant particulier.) Nice, 25 mars. - En quinze jours deux nouveaux cinémas auront été inaugurés à Nice. Après le Gambetta, voici l'A. B. C. Le premier, il est vrai, n'était que l'an- cien Cocorico qui était fermé depuis as- sez longtemps et qui a été complètement modernisé. Mais l'A. B. C. Cinéma, est une salle toute nouvelle qui vient de s'ou- vrir au 33 de la rue Monoré-Sauvan, en plein centre de Nice, non loin du Mondial, de l'Edouard VII, du Studio 34 et du Ci- némonde. L'A. B. C. Cinéma est dirigé par M. Gerbaut, bien connu dans la région com- me entrepreneur de spectacles et mana- ger. L'ouverture de cette nouvelle salle qui passera des films de seconde ou troi- sième vision, porte à 27 le nombre des cinémas niçois. C'est beaucoup, c'est trop, surtout dans le centre qui est vé- ritablement congestionné au point de vue cinéma. Nous n'en souhaitons pas moins bonne chance à M. Gerbaut en rappelant à son sujet le fameux hémistiche latin incité de Virgile : Audaces fortuna juvat! Ed. E. ♦ MISE AU POINT Dans notre numéro 959 du 19 mars, nous avons publié l'écho suivant : « Les grands magasins « Aux Classes La- borieuses », boulevard de Strasbourg, dispa- raissent pour faire place à une nouvelle salle de cinéma de 1.200 places, avec fa- çades sur le boulevard et sur le faubourg Saint-Martin, même direction que celle du Balzac. » La direction du Cinéma Balzac nous prie de préciser qu'elle n'a absolument aucun rapport avec cette affaire. Au Capitol de Strasbourg M. Burger a réalisé une façaae t'es remarquée peur Port Arthur Notre Boite aux Lettres 112. — TOITURE EN BETON OU CHAR- PENTE FER A. G. il M. - - Demande : Dans l'élude tic la construction d'une salle de cinéma, on me propose une couver- ture composée de fermes en béton armé. Ne croyez-vous pas que des fermes métalliques seraient plus économiques, la portée totale étant de 12 m. 50? Réponse : Sans aucun doute, les fermes métalliques seront moins coûteuses que les fermes en béton armé. De plus, si un jour vous êtes obligé de dé- placer votre couverture, vous serez heureux qu'elle soit métallique. Toutefois, la réalisation d'une toiture ter- rasse, est une solution assez rationnelle. étant donné que ce genre de toiture est, si elle est bien conçue, quasi-éternel ne de- mandant aucun entretien dans l'avenir. * * Pour tous renseignements adressez-vous au Bureau du journal qui transmettra à nos architectes-conseils, MM. Edouard Lardil- lier et Raymond Nicolas, architectes, 1 Squa- re de Châtillon, Paris (14e). Lecourbe. 75-99. LES CO.\SEILS DE L'OPÉRATEUR ATTENTION AUX DÉPOTS D'ÉMULSION Si vous laissez les dépôts d'émulsion s'accumuler dans les fenêtres de projec- tion et de son, vous risquez de provoquer l'éclatement des perforations et de rayer la bande sonore, sur les appareils à cou- loir non guidé. Les dépôts d'émulsion laissés par un film neuf sur les aciers d'un appareil doi- vent être soigneusement enlevés après chaque bobine et les bords du film essuyés pendant le réenroulement. Ces dépôts forment des croûtes dures abîmant énormément la bande en grat- tant et en amincissant la partie portant les perforations. Ces grattages répétés ont tôt fait de faire perdre au film sa résis- tance. Les perfos ne tardent pas à écla- ter d'autant plus vite que le dépôt laissé cause un freinage violent ci la traction intermittente du tambour de Croix. Si le film neuf peut être paraffiné avant la première projection, on devra h' faire. Si l'appareil est muni de fenê- tres interchangeables et que vous en pos- sédiez garnies de velours ou de chamois, utilisez-les pour les premières projec- tions. Evitez d'enlever l'émulsion avec un grattoir en métal. La meilleure solution consiste à nettoyer les glissières avec un chiffon légèrement imbibé d'eau, on de ■salive si le dépôt est léger et un grattoir en bois. Le dépôt part complètement et sans difficulté. Essuger ensuite avec un chiffon sec. On évite aussi le dépôt en frottant très légèrement avec de la vaseline les bords extérieurs de la bande quand elle est en galette. Cette opération doit être faite très soigneusement, car, si le vaselinage est trop abondant, la bande risque d'être maculée. L'Opérateur. " A G ALLE T £e &|aexMxx£u>te cLe*> nJxLeouuux, ~n*éc£ovrrL& RicUaux-Réclame à Rldeauœ de Scène FonccLonnatit EUcbriqurnerU ou non BUREAUX ET ATEUE.R5 : I7&I9 RUE PAUL50UDAY LE. HAVRE TEl"-' 2 UGNEs(|o-Ô9 ■ I ■■■ I il i ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 1 1 fK R/XPHIE SE Vers rabaissement du prix du courant pour l'éclairage des façades pendant la durée de l'Exposition M. Bour, Vice-Président du Conseil Municipal, vient de faire connaître au Syndicat Français qu'il a déposé une pro- position << tendant à la mise en applica- tion, pour la durée de l'exposition de 1937, d'un tarif spécial réduit de four- niture de courant électrique permettant aux commerçants de maintenir jusqu'à une heure avancée de la nuit l'éclairage des vitrines, halls, etc. ». Voici d'ailleurs les principaux extraits du texte déposé : Si la convention du 5 Septembre 1907 et ses avenants entre la Ville et la Compagnie Parisienne de Distribution d'Electricité don- nent dans la limite des maxima toute liberté en ce qui concerne l'aménagement des tarifs de vente d'énergie électrique à Paris, il sem- ble possible et désirable qu'une tarification spéciale intervienne, au moins pour la durée de l'Exposition, en ce qui concerne la con- sommation envisagée. Cette tarification, plus rationnelle que celle actuellement en vigueur, pourrait par exemple être réalisée en dégrevant de 50 % au moins sur le prix normal, le courant consommé après 20 heures pour l'éclairage participant à la vie de la rue. Le courant ainsi vendu serait encore livré à l'abonné plus cher que celui destiné aux usages domestiques et la durée d'utilisation en serait plus longue. ..S'il est vrai que l'Exposition doit s'ouvrir en Mai, c'est-à-dire sous le double signe du printemps et de l'été, nous ne devons pas oublier qu'elle doit se prolonger jusqu'en Novembre. Il faut, en toute hgpothèse, pen- ser dès maintenant aux jours plus courts, et c'est précisément en prévision de ces jours- là qu'un éclairage plus généralisé s'impose. En effet, nous pensons tous, je crois, que le succès total de l'Exposition n'est j>as fait seulement de celui de ses attractions, mais aussi de la beauté de Paris, et nous enten- dons bien dire de Paris le jour, de Paris le soir. Nous ne voulons pas que les visiteurs étrangers emportent de Paris le souvenir d'une ville morte une fois la nuit tombée. L'Administration a déjà, d'ailleurs, donné la preuve qu'elle ne méconnaît pas l'intérêt de la question, j>uisqu'elle ouvre des con- cours tendant à l'attribution de prix aua boutiques éclairées pendant la nuit, dans les conditions les plus esthétiques. Il n'est pas douteux que les possibilités de durée et de généralisation des efforts ainsi encouragés, mais dont la continuité serait tout de même quelque peu désintéressée, voire même onéreuse, nous l'avons dit, sont fonction du prix de fourniture de l'énergie électrique. Dans la situation économique présente, il ne saurait être question de demander aux ri- verains de faire les frais au tarif actuel de cette forme si séduisante de l'éclairage de Paris par celte sorte de contribution volon- taire. Il semble permis, par contre, de comp- ter sur leur bonne volonté si un tarif adapté aux possibilités de l'heure est mis à leur dis- position. C'est la raison pour laquelle je vous pro- pose de vouloir bien adopter le projet de délibération suivant : « Le Conseil, « Considérant que l'éclairage des vitrines, halls, etc., qui contribue pour une large part à la beauté de Paris est particulièrement né- cessaire durant l'Exposition 1937 : « Sur la proposition de M. Alfred Bour, « Délibère : « L'Administration est invitée à prendre toutes mesures afin que soit étudiée la mise en application d'urgence, et pour la durée de l'Exposition 1937, d'un tarif réduit spécial de fourniture de courant électrique permet- tant aux commerçants de maintenir jusqu'à une heure avancée de la nuit, l'éclairage de leurs magasins, vitrines, halls, etc. » Alfred Bour. L'Affiche Syndicale contre l'avilissement du prix des places Conformément à la décision prise par la Commission Intersyndicale contre l'avilissement du prix des places, le Syn- dicat Français des Directeurs de Théâ- tres Cinématographiques tient à la dispo- sition des Directeurs de Cinémas une af- fiche concernant le réajustement du prix minimum des places ainsi que la suppres- sion totale des cartes de familles et des billets de faveur ou à tarifs réduits. Cette affiche est délivrée au bureau syndical, 18, boulevard Montmartre, con- tre la somme de 1 franc. AU HAVRE Accord Siritzky, Chometon et Noblet M. Siritzky vient de conclure un ac- cord avec MM. Chometon et Noblet, pro- priétaires du Normandy au Havre, éta- blissement qui fera partie désormais du Circuit Siritzky et sera consacré aux vi- sions secondaires de l'Alhambra et de l'Empire, salles de première exclusivité. Le Normandy, salle de 1.300 places est la dernière construite au Havre et l'une des plus importantes de cette ville par la grande qualité de sa construction, de sa décoration et de son outillage technique. POUR LES DIRECTEURS 3^CC ompaqme rrxmçarse Cinématographique 4o -4-2 rue François r Paris AIMOS BERNARD LANCRET MADELEINE ROBINJON PIERRE MAGNIER JEANNE AAARKEN DALIO avec GEORGES PRIEUR JEAN-MAX *m* LEON MATHOT *»«9"S CARLO RI 'M %atâ'ÂCHARLEStOBEflT-DUtim Production /^ VEQA f^ A ( Agences: \ LYON -MARSEILLE X LfLLE- BORDEAUX, 12 3XX POUR LES .DIRECTEURS CINE FR RAPHIE fXXTTXXTIIIIIXXTXXXTTTTT ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS La Tour de IHesle Mélodrame historique (A) Origine : Française. Réalisation : Gaston Rondes. Auteurs : Frédéric Gaillardet et Alexandre Dumas. Décorateur : Garnier. Opérateurs : .Janvier Montéran. Son : de Cespédès. Musique : Jean Lenoîr. Interprétation : Tania Fédor, Jean Weber, Jacques Varen- nes, Nicolas Amato, Jacques Berlioz. Robert Ozanne, Alexandre Rignault, Serjius, dénia Vaury. Studios : La Villette. Son : Gaumont 36. Production : Ed. Ratisbonne. Edition : Grands Spectacles Ci- nématographiques. CARACTERE DU FILM. — S'il est un drame de cape et d'épée à tournure historique où le grand public ait tou- jours reconnu son favori, c'est bien La Tour de Nesïe mélo- drame basé sur certains faits d'histoire très arrangés par le feuilletoniste Gaillardet et le fécond romancier Alexandre Dumas père. Les aventures des deux jumeaux d'Aulnay, de l'aventurier Buridan et de Marguerite de Bourgogne ont toujours un fidèle public, et je ne doute pas que dans sa version filmée par Gaston boudés, cette Tour de Nesle ne connaisse un succès popu- laire, à cause de son sujet, de son titre. SCENARIO. — En 1314, Gau- thier d'Aulnay jure de venger son frère jumeau, Philippe, tué au cours d'une orgie dans la Tour de Nesle. L'aventurier Bu- ridan devenu coadjuteur à la cour de Louis X le Hutin, lui ap- prend que cette criminelle n'est autre que Marguerite de Bour- gogne, la reine de France. Mar- guerite veut faire assassiner Bu- ridan. et c'est Gauthier, quelle aimait tendrement, qui meurt à sa place. Alors Buridan révèle à son ancienne complice que les deux jumeaux d'Aulnay étaient leurs enfants. A ce moment, sur- vient la Garde qui a charge d'ar- rêter tous ceux qui se trouve- i aient à la nuit dans la Tour de Nesle... TECHNIQUE. — Gaston Rou- dès a fait ce qu'il a pu pour évi- ter le ton mélo aux scènes entre Buridan, Marguerite et les deux jumeaux d'Aulnay. Les cortèges, défilés, scènes de foule sont res- treintes. La photographie est as- sez belle, surtout dans les scènes de nuit. Les décors, Les costumes sont soignés et luxueux. INTERPRETATION. — Dans le rôle des jumeaux, Jean Weber a beaucoup de grâce et de char- me. Tania Fédor est une altière Marguerite de Bourgogne, et Jac- ques Varenne un sobre Buridan au visage cynique. Rignault se tire bien d'un rôle malchanceux. Trois Artilleurs au Pensionnat Vaudeville militaire (A) Origine : Française. Réalisation : René Pujol. Décorateurs : Pimenoff et Du- mesnil. Opérateur : Toporkoff. Musique : Vincent Scotto. Interprétation : Pierre Lar- quey, Marcel Simon, Raymond Cordy, Roland Toutain, Yvet- te Lebon, Odette Joyeux, Lur- ville, Fusier-Gir, Yvonne Yma, Pitouto, Jeanne Loury, Denise Grey, Marguerite Pierry. Studios : Photosonor. Enregistrement : Photosonor. Production : Malesherbes. Edition : Albert Lauzin. CARACTERE DU FILM. — - Nous voici en pleine farce mi- litaire, à la façon des bons vieux vaudevilles de jadis qui amusaient nos pères et possè- dent encore assez de tiroirs remplis de blagues et de qui- proquos, pour que nous « ri- golions » souvent. On évoque pour ce film Les 28 Jours de Clairette ou même Les Mous- quetaires au Couvent. Pareil postulat : des militaires habil- lés en femmes se mêlent à de jeunes pensionnaires. On de- vine le parti que Pujol a pu ti- rer de ce thème. Un film au succès très populaire. SCENARIO. — Trois artil- leurs, dont l'un est pharmacien de I" Classe, et les deux autres charcutier et rentier prennent le premier soir de leur arrivée au quartier une « cuite » qui leur fait oublier le chemin du dor- toir. Ils se réveillent le matin dans le jardin d'un pension- nat de jeunes filles. Habillés bientôt des vêtements de trois dames professeurs apitoyées par leur infortune, ils sèmeront tour à tour le désordre et la compas- sion parmi les jeunes filles. Le jeune rentier retrouve lit une jeune fille qui se croit trahie par lui et le dénonce à son père qui est justement le colonel du Quar- tier. Mais, après une arrestation imprévue des trois vraies dames professeurs qui passent la nuit en cellule, et un bal invraisem- blable, tout rentre dans l'ordre. Et deux de nos amis se fiancent. TECHNIQUE. — Pour de la grosse farce, c'est de la grosse farce, sans une vulgarité qui eût été insoutenable, mais avec pas mal d'insistance sur les ef- fets comiques, et dans le dialo- gue. La réalisation est fort soi- gnée, décors, photo, son, jolie musique de Scotto s'imposent à l'estime. Il y a quelques scènes très drôles. INTERPRETATION. — Quel grand acteur est Larquey, il tire de son rôle du pharmacien le maximum de i>aieté et de tenue! Ses partenaires sont excellents : Cordy, Toutain, et l'on remar- que ie talent de Jeanne Loury. Arsène Lupin Détective Comédie policière (G) Origine : Française. Réalisation: H. Diamant-Berger. Auteur : Maurice Leblanc. Dialogues : Jean Nohain. Décorateurs : Laurent et Druart. Opérateurs : Desfassiaux et Dan tan. Musique : Jean Le noir. Interprétation : Jules Berry, Siqnoret, Suzy Prim, Abel Jacauin, Aimos, Gilles et Ju- lien, Mady Berry, Rosine De- réan, Bourdelle, Aimé Simon- Girard, René Navarre, Ro- bert Ozanne, Suzanne Dehel- ly, Bever. Studios : Eclair (Epinay). Enregistrement : Tobis Klang. Production : Film d'Art. Edition : D.P.F. CARACTERE DU FILM. — Adapté de L'Agence Barnett, de Maurice Leblanc, voici l'a- musant sujet de Arsène Lupin Détective devenu un amusant et mouvementé film d'action. Les personnages que nous avons tous aimés pour leur pittoresque et leur brio appa- raissent sur l'écran en des péripéties qui raviront un large public. M. Diamant-Ber- ger a fait un film preste et spirituel, réalisé dans une for- me élégante, et l'excellente distribution qui groupe des artistes tels que Signoret, Ju- les Berry, Suzy Prim, Jac- quin, Aimos, Bourdelle, Mady Berry, Suzanne Dehelly, Si- mon-Girard, Rosine Deréan, peut être appelé le film aux 10 vedettes. SCENARIO. — Barnett qui dirige l'agence de police privée bien connue n'est autre que l'in- saisissable Arsène Lujjin qui se sert de_ ses soi-disant agents de renseignements, pour organiser ses co\ws les plus fructueux. Sollicita à la fois par une belle vedetteï de music-hall : Simone et »ar \e financier Gassire d'as- surer heur sécurité, il se lance sur une affaire de suicide, celui d'un comptable de Gassire : Lau- rent qu'il sait être assassiné. Barnett découvrira le culpabilité df Gassire et de son secrétaire, mais Gassire rendra coup pour coup en dénonçant Lupin. Mais Lunin filera dans l'avion privé de Gassire en lui enlevant sa maîtresse Simone, tout en li- vrant Gassire à son vieil enne- mi : Bèchoux de la P. J. TECHNIQUE Saluons d'a- bord un remarquable et original titre générique, nuis continuons en admirant l'aisance de la mise en scène, aux tableaux bien composés, au mouvement vif, aux éclairages nets, aux décors C'est lui que je veux Comédie gaie (G) Origine : Belge. Auteur : H. Harment. Réalisation : A. Royet. Musique : Marc Berthomieu. Interprétation : Henry Har- ment, Balthus, Maufras, Berthe Charmai, Linette Arthus, Marg-de-Ter. Edition : Films F. Méric. CARACTERE DU FILM. — C'est lui que je veux est une comédie familiale belge, sym- pathique et remplie de bonne volonté. Certaines scènes sont agréables et montrent que l'auteur et le réalisateur ont fait de louables efforts pour amuser le public. SCENARIO. — Simon, fils d'un épicier, aime et est aimé de Simone, nièce de la proprié- taire de l'épicier. Naturellement, les deux familles ne veulent pas entendre parler d'union. Simone est bien malheureuse, mais son parrain lui viendra en aide; sous un déguisement masculin, Simone se rendra sympathique à l'épicier qui, lui-même, sédui- ra la tante de la jeune fille. Et tout cela finira par des ma- riages. TECHNIQUE. — La bonne volonté des auteurs est manifes- tée; mais il y a un manque évi- dent de moyens matériels. INTERPRETATION. — Les acteurs n'ont pas toujours l'air très à l'aise devant l'appareil de prise de vues et ils paraissent souvent gauches et inexpéri- mentés. Henry Harment qui in- terprète le rôle du parrain nous a semblé nettement le meilleur. — v. — vastes et clairs. Voilà du bon travail pour un film policier français, qui amuse et intéresse autant qu'un excellent policier américain avec les horreurs et les crimes en moins. Le dialo- gue de Jean Nohain est nar- quois et plein de mots drôles. INTERPRETATION. — Si- gnoret avait à défendre un rôle difficile et ingrat, celui du poli- cier officiel : Béchoux, un peu idiot mais tenace, il l'a fait avec son immense talent qui nous fait regretter encore plus le grand comédien. Jules Berry est un étincelant Arsène Lupin-Bar- nett. A Suzy Prim revient le mé- rite de la fine interprétation de la vedette. Abel Jacquin joue, avec son habituelle maîtrise, un rôle de fripon et Mady Berry, Bourdelle, Simon-Girard, Aimos sont parfaits. Bever, Ozanne, les chanteurs Gilles et Julien, la charmante Rosine Deréan et Su- zanne Dehelly complètent cette brillante troupe. — x. — présente 26, Rue de Bassono PARIS - Pa$sy 12-53 un grand film de FERNAND RIVERS mm. d'après le roman célèbre de PIERRE BENOI1 de l' Académie Française Musique de HENRY VERDUN avec SPINELLY - PIERRE RENOIR LUCIEN NAT SUZANNE DESPRÉS JEAN YONNEL SociétairedelaComédie Française et Serge Grave - Rivers Cadet - Jean Périer Pauline Carton - Paul Velsa - Ernest Ferny Henry Darcet et Marjal Le comique populaire T R A M E L dans LE CONCIERGE REVIENT DE SUITE d'après la pièce de Jean Kolb et Léon Bélières Mise à l'écran par FERNAND RIVERS annonce <^.U.ç 26, Rue de Bassano PARIS - Passy 12-53 LES GRANDES VEDETTES R A I M U FRANÇOISE ROSAY ANDRÉ LEFAUR ET HENRY GARAT DANS LEF1UTEUL47 de LOUIS VERNEUIL Scénario, Dialogue et Découpage de l'Auteur MISE EN SCÈNE DE FERNAND RIVERS ET... UN GRAND FILM D' YVES MIRANDE avec, pour la première fois ensemble, DEUX GRANDES VEDETTES COMIQUES DE L'ÉCRAN FRANÇAIS rYXTXTXXXXXXXXXXXXXXTXXl CINE 15 RAPHIE OGCC POUR LES DIRECTEURS {ZXZl 9 1, ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Le Choc en Retour Comédie (G) Origine : Française. Réalisation : Monca et Kéroul. Auteurs : Monca et Kéroul. Dialogues : Pierre Mac Orlan. Dir. technique : Claude Hey- mann. Interprétation : Michel Simon, René Lefèvre, Jeanine Crispin, Raumond Cordy, Marcelle Praince, L. Florencie, Moni- que Bert, Jean Heuzé, Ginette Leclerc, Monique Rolland. Musique : Rinaldo Rinaldi. Opérateurs : Riccioni et Bar- reyre. Décorateur : Douarinou. Production : Charles Bauche. Edition : D. P. F. CARACTERE DU FILM. — C'est l'actualité qui a inspiré aux auteurs de ce film les passages les plus importants de cette production qui se dé- roulent dans une sucrerie pen- dant que les ouvriers font la « grève sur le tas ». Cepen- dant Le Choc en Retour n'est pas une bande à prétentions sociales; non, c'est tout sim- plement une aimable comédie sentimentale, prestement me- née et jouée avec brio par une dizaine de vedettes de pre- mière grandeur. SCENARIO. — Deux raffi- neurs de sucre concurrents sont tous les deux victimes d'un es- croc de haut vol. Mais l'un est un honnête homme et l'autre une fripouille nui n'hésite pas à fai- re mettre ses ouvriers en grève parce "ii'il n'a plus de travail à leur donner. Un roman d'amour un instant contrarié entre la fil- le d'un des raffineurs et un jeu- ne ingénieur, corse l'histoire jusau'à l'heureux dénouement. TECHNIQUE. — Le film est assez varié et toutes les scènes sont bien venues; toutefois, l'ac- tion est un neu lente à se mettre en train. La photographie est claire et le dialogue est amusant, et toujours bien adapté aux di- verses situations. INTERPRETATION. — René Lefèvre et Jeanine Crispin for- ment un couple d'amoureux bien sympathique; Raymond Cordy montre du naturel; Michel Si- mon tire le maximum d'un rôle qui ne lui convient guère, Moni- que Bert a de l'allant, Ginette Le- clerc de l'abattage et Monique Rolland de la gentillesse. — v. Les Dégourdis de la 11* Comédie-vaudeville (A) Origine : Française. Auteurs : Mouézy-Eon et Da- veillans. Réalisation : Christian-Jaque. Opérateurs : Lucien, Germain, Walter, Barry. Décorateur : Robert Gys. Interprétation : Fernandel, An- dré Lefaur, Saturnin Fabre, Ginette Leclerc, Pauline Car- ton, Mouette Dinay, Rivers Ca- det, Malbert, Florencie, Le- montier. Production : Maurice I^ehmann. Edition ; Les Distr. Français. CARACTERE DU FILM. — Et revoici Fernandel, la popu- laire vedette comique du mo- ment dans une adaptation ci- nématographique d'une comé- die-vaudeville de Mouezy-Eon et Daveillans : Les Dégourdis de la 11'. Sous l'aspect d'un soldat de l'an de grâce 1906, Fernandel réjouira ses nom- breux admirateurs; d'ailleurs, le film, très bien réalisé par Christian-Jaque est très amu- sant. SCENARIO. Hortensia, la sœur du colonel d'un régiment caserne à Montauban a écrit une traaédie en vers : L'Orgie Ro- maine, que le colonel décide de faire représenter à l'occasion de la fête du régiment. Les prin- cinaux rôles masculins doivent être tenus par l'ordonnance du colonel, Patard, et deux de ses camarades tandis qu'une jeu- ne artiste, Nina Vermillon, la sœur du colonel, la femme et la belle-sœur du capitaine tien- dront les rôles féminins. Un ins- pecteur, chargé de faire un rap- port sur la moralité des troupes, surgit pendant les répétitions de L'Orgie Romaine et il croit que le colonel se livre à la pire dé- bauche; des quiproquos réjouis- sants s'ensuivent jusqu'à ce qu'éclate la vérité. TECHNIQUE Un peu théâ- trale peut-être. Le metteur en scène a oorté tous ses efforts sur les répétitions de L'Orgie Ro- maine qui sont autant de ta- bleaux très amusants. Le dialo- gue est drôle, mais souvent léger. INTERPRETATION. — Fer- nandel est un inénarrable soldat Patard; André Lefaur et Flo- rencie sont de parfaits officiers de cinéma. Ginette Leclerc est une aguichante Nina et Pauline Carton est très vivante. -, — v. - Le Jardin d'Allah Drame en couleurs doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : Richard Boles- lavsky. Auteur : Robert Hichens. Opérateur : Howard Green. Musique : Max Steiner. Interprétation : Marlcne Die- trich, Charles Boyer, Basil Rathbune, Sir Aubrey Smith, Joseph Schildkraut. Doubleurs : Charles Boyer et Hélène Tassy. Studios : Artistes Associés Hol- lywood. Doublage Hollywood. Enregistrement : W. E. Production : Selznick. Edition : Artistes Associés. Je sais que beaucoup de choses sont critiquables dans cette importante production dramatique : son sujet démo- dé, l'invraisemblance humaine de ce moine défroqué quittant sa belle épouse pour rentrer au couvent reprendre sa vie de trappiste, enfin les multi- ples endroits où la munifi- cence de la mise en scène américaine atteste et du mau- vais goût et un luxe excessif, surtout dans le décor nu des dunes sahariennes. Mais je ne peux que dire ce que j'ai vu et senti, emporté dans le courant d'émotion qui galvanisait la salle entière pendant la représentation. J'ai vu un film très beau, dont la photographie d'images en couleurs compose, sinon des tableaux exacts, du moins des tableaux harmonieux, où la couleur chatoyé et chante. A cet égard, certains souks ara- bes, et surtout la scène de la danse de l'oued-naïl dans le cabaret sont de merveilleuses images colorées. Des paysa- ges de désert, des marches de chameaux silhouettés sur le ciel tragiquement empour- pré du soleil couchant don- nent des impressions d'une esthétique un peu trop travail- lée, mais incontestablement plaisante. L'impression géné- rale causée par le film est fai- te d'admiration et d'émotion. Même si le personnage de Bo- ris Andrewsky et celui de la touchante Domini Enfilden pa- raissent trop conventionnels, cornéliens dans leur sacrifice à leur foi religieuse, le fond du sujet est pathétique, et je Capitaine Tzigane Comédie musicale doublée (G) Origine : Anglaise. Réalisation : Edmond T. Gré- ville. Adaptation française : Max Eddg. Interprétation : Lupe Vêlez et Alfred Rode. Doubleurs : René Fleur et Fer- nande Saala. Production : Helios. Edition : C.P.L.F. Capitaine Tzigane est le pre- mier film tourné de l'autre côté de la Manche par Edmond T. Gréville, l'original metteur en scène de Marchand d'Amour et de Remous. On ne surprendra certainement pas le réalisateur en disant que ce film n'est pas de la même veine que les deux productions dont on vient de ci- ter les titres. En effet, Capitaine Tzigane est une comédie musicale comme tant d'autres, agréable à voir sans aucun doute, mais où à aucun moment on ne trouve la griffe si personnelle du réalisa- teur de Remous. L'action se dé- roule alternativement dans un petit pays d'Europe Centrale, puis à Londres et nous montre la rapide ascension d'un capitaine de la garde qui devient un chef d'orchestre tzigane réputé dans le monde entier. Un accident d'avion l'oblige à atterrir dans son pays natal où il est accueilli triomphalement et où il épou- sera celle qu'il aime, une jeune bohémienne qui a partagé ses bons et ses mauvais jours. La version française de ce film, qui paraît avoir été assez mal contretypée, est bien noire; il faut espérer que la photogra- phie de la version originale est un peu plus lumineuse. Les clous de cette production sont constitués par plusieurs au- dilions de l'orchestre tzigane d'Alfred Rode qui abuse un peu de la Ransodie Hongroise n° 2 de F. Liszt. Lune Vêlez est char- mante, mais elle n'a pas grand' chose à faire. Quant à Alfred Ro- de, qui ioue le « capitaine tzi- gane », il est sympathique et fait preuve de beaucoup de nature]. suis sûr que des yeux de nombreux spectateurs seront embués à la scène finale de la séparation. '♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE On annonce ■ SOLS LES PONTS DE PA- HIS. Marie Bell interprétera après LE CARNET DE BAL. ce film dont le scénario inédit est de Pierre Wolff, adapté par J. H. Blanchon. Serge de Poligny mettra le film en scène. ■ UNE GRANDE DAME. Intéressée par ses débuts au ci- néma dans LES SEPT PERLES DE LA COURONNE, Cécile So- rel a signé avec Yvss Mirande pour jouer l'un des rôles princi- paux dn film UNE GRANDE DA- ME, dirigé par Mirande, et où elle se rencontrera avec Victor Boucher, Lucien Baroux, Guil- laume de Sax et Simone Ber- riau. ■ L'EMPREINTE DU DIEU. Ainsi •■'' nous avons été les pre- miers à l'annoncer, Julien Du- vivier tournera après CARNET DE BAL l'œuvre de Maxence van der Meersch: L'EMPREIN- TE DU DIEU pour Marcel Van- dal. On parle de Marcelle Chantai dans le rôle principal féminin. ■ UN FILM D'ENFANTS. Maurice de Canonge va tour- ner l'œuvre d'un grand roman- cier mettant en scène des moins de 10 ans. M DROLE DE DRAME. — Sous ce titre humoristique, Marcel Carné va bientôt tourner un film d'une formule originale. La distribution réunie par Charles David, directeur de cette pro- duction, groupe : Françoise Rosay, Michel Simon, Louis Jouvet, J.-P. Aumont, Jean- Louis Barrault et une nouvelle venue d'avenir : Nadine Vogel. Scénario et dialogues de Jac- ques Prévert. Pr. : Corniglion- Molinier. M UN FILM DE FEYDER. On ne sait pas encore si le pro- chain film de Feyder qu'il doit tourner pour Tobis en deux ver- sions : allemande et française, sera tourné à Paris on à Berlin. Le milieu pittoresque du Cirque sera exploré ]>ar le grand réali- leur avec sa puissance expres- sive. ■ LE FAUTEUIL 47. — Dans la prochaine production Hivers que M. Rivers mettra en scène d'aorès la pièce de Louis Ver- iieuil, Raimu, Françoise Rosay, André Lefaur, Henry Garât se- ront en tète d'une brillante trou- pe dont la vedette est Popesco. Billancourt GRIBOUILLE. - Marc Allé- gret est revenu à Billancourt tourner. Pr. : Daven. FEU! - Jacques de Baron- celli a pris possession d'un grand plateau pour ce film ( Danciger). LES* PERLES DE LA COU- RONNE. Sacha Guitry et Christian Jaque ne tournent plus que de petites scènes, et vont partir en extérieurs. Ils re- viendront ensuite terminer le film. On prépare : pour le 13 avril les débuts de DOUBLE CRIME SUR LA LIGNE MAGINOT de t-élix Gandéra (roman de Pier- re Nord). Interprètes : Francen cl Véra Korène. Francœur LA TREIZIEME ENQUETE DE GREY. — Ce film policier adapté d'une des nombreuses pièces à succès d'Alfred Gra- gnon est sur le point de se ter- miner. LE MESSAGER. Alexandre Kamenka et son metteur en scè- ne Raymond Rouleau qui ont longuement préparé le découpa- ge de ce film adapté d'Henry Bernstein vont donner le pre- mier tour de manivelle de cette grande oroduction dramatique lundi prochain, dans un beau décor d'Eugène Lourié. Pr. :A1- batros. François Ie UN CARNET DE BAL. Ce film qui s'est transporté à Cour- bevoie (Studios de la Seine) re- viendra rue François Ier où se poursuivront les nombreux inté- rieurs du film de Duvivier. On prépare : M. Duquenne prépare les maquettes «lu film d'André Hugon : SARATI LE TERRIBLE que le metteur en scène tourne en ce moment à Alger. Débuts au studio : le 22 avril. En extérieurs ■ ARSULE. — Dans le village créé pour le film que Pagnol ti- re du roman de Jean Giono : REGAIN, tournent actuellement Fernande), Orane Demazis, Gabriel Gabrio, Le Vigan, Del- mont, Milly Mathis, Henri Pou- pon, Blavette, Odette Roger. Prises de vues de Willy. Musi- que d'Arthur Honeg,ger. R/IPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Travail th Julien Duvivier tourne "Un Carnet de Bal" Un décor sévère de chapelle dominicaine. On a la surprise de reconnaître Harrg Baur dans un dominicain qui parle d'une voix sourde avec une élégante jeune femme : Marie Bell en personne. C'est là une des scènes du film Un Carnet de Bal qui offre l'originalité de mettre en vedet- te : Le passé, celui de 1 hommes qui sont tous interprétés par de (fraudes vedettes : Harrg Baur, Pierre Blanchar, Victor Francen, Fernandel. Louis Jouvet, Pierre Richard - Willm, Raimu. Une femme, veuve depuis quelques mois, se penche sur son passé pour détruire ses souvenirs. Elle retrouve un carnet de bal jau- ni par le temps. Sept noms mon- tent ci ses lèvres. Un but l'anime désormais dans son ennui : re- trouver ces hommes qui tous la courtisèrent. Ainsi a-t-elle re- trouvé en Baur, un moine. En Blanchar, elle trouvera un bril- lant sociétaire du Français, en Fernandel un brave ouvrier, en Jouvet un avocaillon taré, d'au- tres encore aux métiers divers... L'un d'eux est mort, et c'est une mère douloureuse et sensible que la femme interrogera : cette mè- re, c'est Françoise Rosag. L'opérateur du film est Mi- chel Kelber. Les décors sont plantés en même temps ci Cour- bevoie, studios de la Seine, et aux Studios François Ier. Et les dialogues des scènes seront écrits par des écrivains diffé- rents. La scène d'Harrg Baur a été écrite par Jean Sarment qui suivra tout le personnage du Do- minicain dans l'action d'Un Car- net de Bal. Un Carnet de Bal apportera sûrement dans le Cinéma Fran- çais une œuvre d'une haute ori- ginalité et d'une conception har- die. Le temps est venu des filins rompant avec la médiocrité. A orès Les Sept Perles de la Couronne, voici Un Carnet de Bal. Vedettes après vedettes. Le Cinéma français ne manquera pas d'atouts nour la saison pro- chaine, — Lucie Derain. Courbevoie (STUDIO DE LA SEINE) Courbevoie (PHOTOSONOR) GRIBOUILLE. Ce film a quitté les plateaux pour retour- ner à Billancourt. UN CARNET DE BAL. Dans des décors de Pimenoff et Douarinou, Julien Du|vivier tourne de grandes scènes notam- ment dans un grand décor de couvent, et pour contraster, dans un luxueux dancing où a lieu une réception monstre. On monte des décors pour un film de Maurice Cammage : MON DEPUTE ET SA FEMME. Pr. : B. G. Films. Décorateur : Grapini. AMOUR ET AUTOMOBILE. Yves Allégret tourne cette courle comédie sportive et gaie pour P. Braunberger. Neuilly TROÏKA. Jean Dréville continue son film. (C.F.C.). On prépare LE FAUTEUIL 47 qui sera tourné vers le 15 avril. COPYBOISE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 17 is les Studios Marie Dubas débute à l'écran dans ((Manon 326)) Les débuts de la grande fan- taisiste Marie Dubas sont main- tenant décidés. Marie Dubas se- ra l'héroïne d'une pathétique histoire écrite par Pierre-Gilles Véber : Manon 326. La Société A. V. Films qui produit Manon ',YH> a demandé (i Raymond Ber- nard de diriger la mise en scè- ne de ce film d'envergure. Ht el- le a déjà engagé Jean Murât comme vedette masculine de .Manon 32(i qui comporte, d'au- tre part, d'importants rôles de second plan, dont certains sont distribués : Paul Azaïs, Nadia Sibirskaïa, Jean Tissier vien- nent d'être engagés. Manon 32(5 se placera vers la fin du siècle dernier, en Nouvel- le-Calédonie, où l'auteur a re- constitué la vie des condamnés de droit commun devenus, par certaines lois de clémence, des hommes presque libres à qui il ne manquait que des compagnes. On choisit alors celles-ci parmi les femmes galantes, et dans les prisons de Saint-Lazare, de Montpellier, etc.. Dans ce triste troupeau de filles déportées en Nouvelle-Calédonie et destinées à être mariées aux anciens for- çats, se trouvait une fille étran- ge et sauvage, qui s'appelait Ma- non et portait le matricule 32(>... C'est l'histoire de Manon 32(i que va décrire le film de Ray- mond Bernard dont le direc- teur de production est Jacques- Jean Natan&on. Une vive curiosité s'attache déjà aux débuts de Marie Dubas dans ce rôle magnifique, gonflé de passion. LES NOUVEAUX FILMS DE LA SEMAINE ■ Un film vient de com- mencer à Joinville : LE MENSONGE DE NINA FE- TROVNA. Wladimir Tour- jansky dirige les premières scènes dans un décor de brillant restaurant de nuit de Pétersbourg : L'Aqua- rium. On y voit : Aimé Cla- riond, René Dary, Jean Rousselière, Youka Trou- betzkoï, prince russe au- thentique, revenu récem- ment d'Hollywood, Tony Murcie, Raymond Galle. Et Ton entend la charmante Isa Miranda, alias Nina Pe- trovna chanter un air de Michel Lévine et Hajos. Dans quelques images de là, nous verrons Fernand Gravey se mêler à ces courtisans et récolter le pathétique amour de Nina Pétrovna. On doit signaler qu'une jeune débutante Annie Vernay a été dotée d'un petit rôle. Et que l'on verra dans le film la rentrée de Paulette Dubost. ■ LE POISSON CHINOIS. — Rentré d'extérieurs, Pierre Billon tourne rue de la Villette les premiers ta- bleaux intérieurs de son drame d'espionnage et d'a- ventures. Kate de Nagy, Louis Jouvet, Pierre Fres- nay, Michel Simon, Alerme, Corciade Sergeol animent les personnages de cette curieuse odyssée. Opéra- teur : Schuftan. EXPLOITAI!! CONTRATS COMPAGNIES RAPHIE SE Fernandel dans Ignace Joinville MARTHE RICHARD. — On procède à des raccords (Ha- kim). LA DAME DE PIQUE. - Le film étant virtuellement terminé, Fédor Ozep tourne de petites scènes. (Général Productions.) IGNACE. — On a terminé les mixages de cette comédie qui est à présent fin prête (Grav Films). LE MENSONGE DE NINA PE- TROVNA. - Nous parlons d'au- tre pari de ce film qui vient de commencer à Joinville. Pr. : So- lar. LA DANSEUSE ROUGE. J.-P. Paulin continue la réali- sation du film dont Véra Korè- ne, Jean Worms, Jean Galland sont les vedettes. La Villette MIRAGES. -- Après de gran- des scènes de music-hall tour- nées aux Folies-Bersère, Alex Ryder continue cette semaine et la semaine prochaine les inté- rieurs de MIRAGES. LE POISSON CHINOIS (La Bataille silencieuse). — L'œuvre de Jean Bommart réalisée par Pierre Billon se poursuit ici. après d'importants extérieurs tournés dans les neiges. Pr. : Films Héraut. On annonce ■ UN DE LA CANEBIERE. René Pujol qui tourne éi Bor- deaux TINTIN DES MAini- GUES a l'intention d'adapter au cinéma l'opérette de Vincent Scotto : IX DE LA CANEBIE- RE, en collaboration avec Ali- bert. ■ LES CINQ SOUS DE LAVA- REDE, -- Le célèbre roman de Paul d'Ivoi qui fit la joie des grands et des petits, et qui fut tourné en muet avec Biscot, va retrouver sa place au cinéma parlant. Maurice Cammage le réalisera en juillet prochain. ■LE NIGER. - Charles Fas- quelle, l'heureux producteur du Prix des Indépendants : ROSI-:, prépare un film sur le Niger. ■ LA CITADELLE DU SILEN- CE. - Annabella aura comme partenaire dans ce film dramati- que de Marcel L'Herbier, Pier- re Renoir qui sera, là, plus ten- dre et comvréhensif que dans les rôles qu'on lui donne d'habitude (i interpréter. Bernard Lancret, Pauline Carton et Marguerite Pierry feront sans doute partie de la distribution. Pr.: S.E.D.I.F. M FORFAITURE. — Verra-t- on dans la version franjaise et parlante du célèbre film de C. B. de Mille, Sessue Hayakawa reprendre le rôle qui fit sa gloi- re, et Victor Francen interpré- ter celui du mari? M A VENISE UNE NUIT!... — Christian Jaque donnera aux studios de Nice, d'ici quelques jours, le premier tour de mani- velle d'un film écrit par Paul Nivoix. Elvire Popesco et Al- bert Préjean seront les vedettes de cette production. On verra également dans A VENISE UNE NUIT!... : Jacques Baumer, Pauline Carton, Helena Man- son, Gildès, le petit Mouloudji remarqué dans LA GUERRE DES GOSSES... et un chien... 1 NAPLES AU BAISER DE FEU. — Le roman d'Auguste Bailly nni fit l'objet d'un remar- quable film muet joué par Gina Manès, Modot, et G. Charlia va être tourné en parlant. On dit que Tino Rossi jouerait le rôle du jeune Napolitain vio- loniste. Prises de vues en juin. Pr. : Hakim. MM. HAKIM présentent Le seul film pour 1937 de TINO ROSSI Un film sensationnel ! CINE LES FILMS NOUVEAUX 19 NOUVEAUX FILMS 2 FILMS FRANÇAIS REALISES FN FRANCE .1 nous Deux Madame la Vie (Ma- deleine). Le Mot de Cambronne (Normandie). 2 FILMS FRANÇAIS REALISES EN ALLEMAGNE Puits en Flammes (Olympia). La Griffe du Hasard (Olympia). 2 FILMS ETRANGERS DOUBLES 36 Ueuics à tuer (Quartiers i. Aventure hawaïenne (Quartiers). 13 FILMS ETRANGERS EN VERSIONS ORIGINALES Héros à vendre (Apollo). L'Irrésistible (Son of a sailor) (Apollo). Tourbillon blanc (Gir) in a mil- lion) (Balzac). Audacieuse (15 Maiden Lane) (Bal- zac). Le Crime du I)' Crespi (Helder). Loufoque et Cie (Love on the Runl (Avenue). Le Jardin d'Allah (Max-Linder et Mariguan). Gardez-les sons les Verrous (Dont Turn'em loose) (Panthéon). L'Amiral mène la Danse (Born 1o Dunee (Paris). Méprise (Queen of Hearts) (Nor- mandie). Caroline veut divorcer (Bride VValks out) (César). Le Meurtre de John Carter (The Plot Hickens) (Panthéon). Ilinh Speed (La Course Infernale) (Palais-Roch.-Clichy-Palace). DEUILS Notre confrère et ami, G. M. Coissac, Directeur du Cinéopse, vient d'avoir la très grande dou- leur de perdre sa femme, subi- tement décédée, vendredi der- nier au domicile familial, 73, boulevard de Grenelle. Nous présentons à notre ami, à son gendre Paul Souillac, et à toute leur famille, l'expression de nos très vives et affectueuses condoléances. * * * Nous adressons nos condo- léances bien sincères à M. Henri Wintergerst. directeur du Capi- tule pour la perte qu'il vient d'éprouver en la personne de son frère : Monsieur (maries Win- tergerst. * Nous apprenons, d'autre part, avec regret, le décès de M. La- fuite, père de M. Charles Lafui- te, directeur d'agence à Lille. CHANGEMENT D'ADRESSE M. Alphonse Gibory nous annonce sa nouvelle adresse : 4, rue Albert-Malet, Paris 12 (Did. 25-68). NAISSANCE Mme et M. André Tuffery, di- recteur de l'Eldorado de Saint- Pierre-d'Oléron, nous font pari par la naissance d'une petite fille, Ginette. Tous nos compliments aux heureux parents. AU MONTAGE Madame E. Nelissen à qui l'on doit déjà, entre autre produc- tions récentes, l'excellent mon- tage de Trois... Six... Neuf..., ter- mine actuellement aux Studios Hélios celui du film d'Henri Roussell : L'Amour veille. FB RAPR1C -SE- rxXXXXXXIIIIIIIIIIIIIIi: PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. OFFRE D'EMPLOI On demande pour Paris mé- canicien très capable et très ex- périmenté dans montage et répa- rations des projecteurs film standard. Ecrire et donner références à Ernemann France, 18 et 20, fau- bourg du Temple, Paris (11e). 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Lot unique. 1° Un immeuble sis à Rennes, 4, rue Leperdit. 2" Un immeuble sis à Rennes, Place du Champ-Jacquet, N° 15 3° Le fonds de commerce de spectacle cinématographique ex- ploité à Rennes, rue Leperdit, n° 4, connu sous le nom de « Ex- celsior ». 4° Le droit d'exploitation du fonds de commerce de spectacle cinématographique exploité à Rennes, boulevard de la Liberté N° 2 et connu sous le nom de « Sélect Palace ». Mise à prix globale : 210.000 francs, frais outre consignation pour enchérir 50.000 francs. Pour tous renseignements, s'adresser aux dits avoués et no- taire. ACHAT MATERIEL Suis acheteur 100 à 200 stra- pontins occasion avec dossier mobile ou dossiers seuls à adap- ter. Cinéma Trianon, Sotteville Lez Rouen envoyer modèle et prix. Suis acheteur appareils ciné- ma parlant Standard. Occasion. Faire offre à M. Thomas. Ciné- ma. Bort-les-Orgues (Corrèze). Suis acheteur 500 faut, neufs ou occas. un ou plusieurs lots. Case T. M. P., à la Revue. 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Prière faire offre ou signaler exemplaires existants à Maurice Diamant-Berger. 12, rue Oswal- do-Cruz, Paris (16°). LE COIN DE NOS ABONNES ■ Maurice Devienne vient d'être engagé par la C. F. C. pour jouer le rôle d'Ivan dans Troïka. ■Les Présentations à Paris Information» de» Chambres Syndicales (Communiqué en application de l'article IV du décret du 25 juillet 1935.) MARDI 6 AVRIL MAD1 20 AVRIL Rex, 10 h., D.U.C. Paris, 10 h.. Fox Film. Boissière. Le Pacte. MERCREDI 21 AVRIL Mariguan, 10 h., Lux. Les 2 Sergents. MARDI 13 AVRIL Rouhier. MERCREDI 28 AVRIL Champs-Elysées ou Le Chômeur Films Sefert. des Champs-Elysées. Police Mondaine. MERCREDI 14 AVRIL MARDI 4 MAI Marlgnan, 10 h., Gray Film. Films Sefert. Ljnace. La Belle de Montparnasse. VINGT MINUTES CHEZ LES POISSONS Une bobine échantillon de ce film en couleurs ayant été égarée, Messieurs les loueurs sont priés de faire vérifier les copies rendues après vision, 92, Champs- Elysées entre les 6 et 13 février. La dite copie ayant dû être remise, par erreur, avec d'autres bobines. Prière aviser d'urgence à la Société S. E. L. F., 48, rue Bassano. « LA FUGUE DE MADAME PATOUCHE » M. Andrew F. Brunelle ter- mine le découpage technique d'un scénario de Bobert Valai- re : La Fugue de Madame Patou- che, pour lequel les interprètes suivants ont été pressentis : Meg Lemonnier, Henri Garât, Mar- guerite Templey, Pauley, Pau- line Carton, Max Dunand, Mars- Biso et Suzanne Dehelly. Direc- teur de production Fred Doran- giani. Imp. de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Le Gérant : P. A. Harlé. __ LES GRANDES FIRMES DE FRANCE |Le Secrétariat Cosmopolite | ETABLIT |des SOUS-TITRES et des SYNOPSIS = traduit en toutes langues S Echos, Scénarii, Découpages = Listes de Dialogues |PR1X TRES INTÉRESSANTS = 18, Rue Foucroy, PARIS = Téléphone : CARNOT 17-58 i . 37. 38. i» Càbl, FILMDAY NEW YORK ■ Abonnement) 15 S par an. 89, 91, Wardour Street L O N D O N Ml ri/i'd..!.' Cerr.fd 5741.2.3 Càblt MOVIPICNEWS RATH LONOON ■ Abonnement! ■ i- 3 par in. RIVISTA MENSIlt R O M A Vie Emsnuele Filiberio, 191 Telel. 760 588 Les INFORMATIONS et les ABONNEMENTS peuvent être transmis par LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE. MARIE DUBAS ET JEAN MURAT DANS UN FILM DE RAYMOND BERNARD MANON 326 D'APRÈS UN SCÉNARIO DE PIERRE Gl L.LES-VEBER UNE PRODUCTION JACQUES-JEAN NATANSON A. V. FILMS-PRODUCTIONS 40, RUE DU COLISÉE, PARIS;., ( 8') Téléphone : BALZAC 5 3J- 9_8 •^■■^ Revue Hebdomadaire 1^/-% lî>37 — .V* ï!6^-9«:« I Sfi'iFil I9IC1 Ml GAI SE I ° ÏJÏ. *»■ . X: ..\,^V FEUILLERE VON STROHEI -'INDUS! ll^tlVIA |-KAl>VA,ô DOUBL€ EXCLUSIVITE MARIGNAN MARIVAUX M. M. WAkIM . , PARIS F I L_M PRODUCTION MARTUE RICHARD AU SERVICE DE LA FRANCE j&^aU^ CALLAKID , _, BERNARD nu*lq*a cU, ARTHUR HONEGCER okbwtiuuûj da> fuu>d*ictl<>vv GAfcGOUR POND N PAR CHARLE/JOURJON DIRECTEUR GENERAL jacque; MATHOT ECLAIR -TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÉRÉCLAIR 1937 'ECLAIR' LA VIEILLE MARQU 19 DUE GAILLON F=P?/\NCpAI^É= Z"" ^mÊ/^ÊÊ^BL ij^m^^mum, . m ' m ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii = 19' ANNÉE = CINE = PRIX i 3 Francs = iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii LE CINEMA FRANÇAIS riITIIIITTTTTÏIÏIYIIIl DAMELLE DARR1EUX et CHARLES VANEL dans ABUS DE CONFIANCE Tl1gta"eedTre PIERRE WOLFF UN FILM INTERNATIONAL Production U.D.I.F.-BERCHOLZ RAPHIE jPllllllllltllllllllllllllllllllllllllllllllll| | N«s 962-963 § = 9-16 AVRIL 1937 = iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiif? REVUE HEBDOMADAIRE leieplione : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n» 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n" 291-139 Directeur i Paul Auruite HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration: 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela, 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne, Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Four tous enangemeuts d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. [TTTTTYTTTTTTTTTYTTTYJ LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS AGIMANSOM 122 Champ* flyséeï. PARIS. _,. . BALZAC 78-10 Ï8-II LE) BAI-FOND) LE) DECOURDIJ DE LA 11! V0U) N'AVEZ RIEN A DECLARER? Martha EGGERTH PARLE ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA PREMIERE FOIS DANS LU CHANSON DU SOUVENIR <$> !♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ <;e ivumêru contient EDITORIAL : Finance et Travail. Qael sera le sort de Pathé-Cinéma? Sachons faire la « Pause ». A propos de Censure. D'un excès à l'autre. . . . Trois arbitrage en cours Et les 6 %? Au secours du Spectacle ! A propos de l'Exposition. Letiie de la Confé- dération Générale à M. Charles Delac. La Banque de l'Union Parisienne et la Thom- son-IIouslon s'intéresseraient à Pathé-Ci- néma. G.-W. Pabst a reçu la presse parisienne. Fête de l'Amicale des Représentants à Mar- seille. POUR LES DIRECTEURS : Premier exemple de la limitation des salles. Une nouvelle salle à Paris. Une nouvelle salle à Oran. A Toulouse Pour diminuer la dépense d'électricité Les conseils de l'opérateur. A Marseille Les Films de Pierre Richard-Willm. A l'Association des Directeurs de Publicité. Les réunions du personnel de Pathé-Cinéma. Le règlement des salles de vision. L'arbitrage sur les salaires du personnel de la distribution. Succès du film français en Angleterre. Pour le monument de Léon Brézillon. « La Marseillaise ». Dans les studios M. Fernand Rivers portera à l'écran « Le Fauteuil 47 » Analyse et critique de films. M. Richard Eichberg et la troupe du « Tom- beau Hindou » sont à Paris. Liste des films critiqués pendant le mois de mars 1937. Les Présentations à Paris. Les Petites Annonces. P. -A. Harlé. P.-A. Harlé. M. Colin-Reval. Roger Bruguière. A. Kozlowski. E. Tosello. Lucie Derain.. G. T. TOUS LES AS DU RIRE sont réunis dans Vous n'avez rien à déclarer? Une Production PIERRE BRAUN6EKQER ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ SAÏarie Dub as DANS UN FILM de RAYMOND BERNARD MANON 326 SCÉNARIO DE PIERRE-GILLES VEBER UNE PRODUCTION DE JACQUES-JEAN NATANSON A. V. FILMS PRODUCTIONS 40, RUE DU COLISÉE, PARIS (80 Jean fMurat rXITTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTgllXITTTTTTTTTTTTTXTTTTTTTTTTTTTl iiiiiiiiniiiiiiniiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniii ::!iiiiiiiiiniii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiuiiHiiiiiHiiiiiiiiiiiim LES GRANDES FIRMES DE FRANGE FILMS ALBATROS :7. Av. Vion Whitcomb, PARIS-16' Tél.: JASMIN 18-96 IFILMSderU.R.S.S. = FRANCE, BELGIQUE et SUISSE |sELECTION EXCLUSIVE 1N0RDFILM = 3, rue du Colisée, | Paris (8e) ^Téléphone : Balzac 09-22. = PRODUCTIOKROCATION à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE ÎS'56, Rue de Bassano. — PARIS Elys. 34-70 (4 lignes groupées) v*iS* P\RIS (VIIIe) Téléphone : Ralznc 40-38. Cable. : LERF.BF.N-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tel : Elysées 19-45 4-,Rue Puteaux PARIS XVI if. TélîMARcadet 59.65*95 01* 9509 FILMS SOVIÉTIQUES Production !936- 1937 Exclusivité peur la FRANCE 'a BELGIGUE et la SUISSE Cinématographique | nternational 6, Rons-Pcint desChamps-Eiyséès PAR I S-8 Tél. ELYSÉES 36-04 Inter-Elvsées 34. Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 R K O RADIO F I 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 LA 13™ ENQUETE de GREY dont la sortie coïncidera avec l'ouverture de l'Exposition 1937 sera distribué par LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées. - - PARIS Tél. : Elvs. 60-00 =36, avenue Hoche, Paris (8°) ETél. : Wagrani 47-25 — 47-26 H Adresse télégr. : Trustcin ICOMPAGNIE FRANÇAISE i CINEMATOGRAPHIQUE 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8e) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO LES FILMS R. HORVILLEUR 14 bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 36, Avenue Hoche Paris (8-) Carnot 30-21 30-22 Adresse télégraphique JESTICFILM PARIS PASIS.VIIi: BALZAC 18.97 40, Rue Françols-I*' Elysées : 66-44, 45, 46, 47. \dr. téléirr. : Cofraciné 1 bis, rue Gounod, Paris (17e) Téléphone : Wag. 47-:SI>. 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite 79, = Champs- Elysees § AJr. TéUgr. = PARIS PARIFILM I F I L- N'I Téléphone: = PRODUCTION BALZAC „-4S = LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE o 116 bis, Champs-Elysées PARIS (8e) Tél. : Balzac 03-01 Adr. Tél. : Cassvan-Paris' 50, rue de Rome. Paris (8e) Laborde : 69-60 LES FILMS Marcel Pagnoll 13, rue Fortuny, 13 | PARIS Téléph. : Carnot 01-07 1 ChJourjon; li.RUfi^ Part/ me = u"î>!lll!!llll!!!!lll!l!!l!!lll!llllll!!!!ll!llll!llllllllllllll!llllllllllllll!llll!lllllll!t!llll!llll!llllllllllllllllll CFmeMÂ" Die lo maison d Tirage detfg CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) Tel.: BALZAC 47-95 _^~_ IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlirni .À ÉPINAy-A-*HKt jr la France, s lau-iouvBoofSàn^ = , = .Ro>ell6n. 2«>5 Seneral Portier. 85 PHARE-PRODUCTION 3, RUE LORD BYRON, PARIS Téléphone: ÉLYSÉES 10-54 et la suite ANNONCE & V \1* v V) y o # èv RENÉE SAINT-CYR CLAUDE DAUPHIN LA R Q U E Y ET JEAN WORMS DANS DE JACQUES NATANSON AVEC JEAN WALL ET GERMAINE ROUER SOCIÉTAIRE DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER JACK COHEN 3, RUE LORD BYRON, PARIS Téléphone: ÉLYSÉES 10-54 et la suite PRODUCTION DIRIGEE PAR JEAN-CHARLES BAUVAL Ier Tour de manivelle fin Mai ÉCLAIR-JOURNAL PRESENTE MARDI 20 AVRIL a 10 heures précises A LAUBERT-PALACE ANDRE BERLEY MAX LEREL avec et dan: COLETTE DARFEUIL ALICE TISSOT LA COURSE A LA VERTU D'après la pièce de MM. Octave Bernard et Henri Keller Adaptation el mise en scène de MAURICE GLEIZE Musique de RINALDO-RINALDI. Opérateurs: WILLY et R. MONTERAN Henri VILBERT SIMEON - MAUPI GILDES Louis SCOTT NEGERY Toro GRASSIN Florenr-Gournac Sorgès — Elisa Ruis avec Suzerre COMTE et Marc DANTZER Directeur de Production : MAX LEREL ÉCLAIR-JOURNAL CAMUS MARSEILLE 34, Cours Joseph-Thierry, 34 Tel : National 23-65 Télég. : Actuaciné Marseille GRANDE RÉGION PARISIENNE PARIS 9, Rue Lincoln - Tél. : Balzac 58-95 Télég. : Actuaciné Paris BORDEAUX 24, Rue du Temple, 24 Téléphone 70-81 Télég. : Actuaciné Bordeaux LILLE 7, Rue de l'Hôpiial Militaire Téléphone 71-76 Télég. : Actuaciné Lille NANCY 10, Rue de Serre, 10 Téléphone 82-50 Télég. : Actuaciné Nancy out le monde a les yeux fixés sur Londres ! Pour 100.000 francs... Nombre de gens n'ont pu réussir à obtenir un bon Emplacement, pour voir, à Londres, les Fêtes du Couronnement du Roi George VI ! PARAMOUNT va sortir, à partir du 30 Avril, c'est- à-dire 2 Semaines avant le Couronnement, un film d'environ 1.000 mètres, dédié à la Gloire de la Couronne d'Angleterre. Dans ce Film de Grande Actualité, on verra se dérouler tous les Evénements importants qui ont marqué l'Histoire de l'Angleterre, depuis la Reine Victoria jusqu'à nos Jours, en passant par les Règnes d'Edouard VII et de George V, qui furent également des Monarques aussi généreux que populaires, et qui furent adorés de leurs Sujets. Ainsi, PARAMOUNT vous donne le Moyen de présenter à votre Public, en plus du magnifique Reportage des Fêtes du Couronnement, qui fera partie de ses Actualités proprement dites, tous les Evénements grandioses qui se sont déroulés à la Cour Britannique depuis un Demi-Siècle, en un Film intitulé : ALAGLOIREdelaCOURONNED'ANGLETERRE » Des Recettes exceptionnelles vous seront assurées, de cette façon, avant et pendant les Fêtes du Couronnement, grâce au... Service PARAMOUNT qui met à votre Disposition, soit avec ce Film, soit avec ses Actualités, le Moyen d'attirer dans votre Cinéma des milliers de Spectateurs avides de suivre cet Evénement Historique ! Nos Directeurs d'Agences et nos Représentants se tiennent à \ otre Disposition pour vous donner tous Renseignements nécessaires à ce Sujet. aramount est avec Vous... Soyez avec Paramount ! L'activité du Commissaire Guillaume portée à l'Ecran LE COMMISSAIRE GUILLAUME écrit d après ses mémoires un sujet SENSATIONNEL pour LE CINÉMA ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/VPH1E ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ FINANCE ET TRAVAIL QUEL SERA LE SORT DE PATHÉ -CINÉMA ? Un fait extrêmement curieux vient de se produire. M. Dirler, qui succéda à M. Natan comme administrateur-dé- légué de Pathé-Cinéma, après une opé- ration financière dont nous avons rendu compte en son temps, vient de réunir le personnel de la firme au cours d'une sorte d'assemblée géné- rale tenue au Cinéma du Capitale. Il propesa alors aux employés de la vieille firme de faire le nécessaire pour obtenir des créanciers un concor- dat, se libérer du contrôle des syndics judiciaires, et créer une sorte de coo- pérative des gens de la maison avec participation aux bénéfices. Si l'on en croit un communiqué pu- blié par notre confrère Cinaedia, les employés, au nombre de 1.361 sur 1.800, firent un accueil enthousiaste à cette proposition. Mais le Syndicat des Travailleurs du Film, le lendemain, convoquait à son tour le même personnel en un meeting rue Grange-aux-Belles. Nous avons donné la semaine der- nière le texte de la convocation à cette réunion. M. Dirler, fort crânement, vint y donner la réplique à l'éloquent secrétaire du syndicat, M. Jarville, lequel, on s'en souvient, avait semblé poser la candidature de son grou- pement à la direction de Pathé-Ci- néma. En cet assaut d'éloquence, qui l'em- porta? Qui l'emportera? Il serait regrettable que la tentative d'union faite par M. Dirler n'ait comme résultat qu'un nouveau désar- roi dans l'organisation de cette grande société française. Celle-ci, si nous en croyons les experts, n'attend qu'une direction sé- rieuse et un assez faible fonds de roulement pour retrouver une prospé- rité normale. SACHONS FAIRE LA PAUSE *' Nous avons publié, la semaine der- nière, une note de la Fédération rïes Artisans Français du Film qui a pour but de régler, au sein de la C.G.T., l'ordre des décisions émanant des pro- fessionnels techniques. M. Fresnay, donnant sa démission de l'Union des Artistes, a amené le président de ce groupement, M. Mar- tinelli, à faire une déclaration analo- gue. Les artistes, comme les artisans, se rallient à la seule autorité de la Fédération du Spectacle, branche de la C.G.T., secrétaire Cébron, pour leur action professionnelle. Ceci décidé, on peut espérer, las collectifs étant signés, M. Jouhaux ayant donné l'accord de sa haute au- torité, que le travail dans les studios va se poursuivre dans le calme. La production en a sérieusement besoin. Notre dernier numéro a donné la liste, très importante, des films en préparation. Il faut les réaliser vite, avec art, méthode et conscience. Cette année, la France est particu- lièrement bien placée sur les marchés mondiaux. Ne gâchons pas cette chance. Sachons faire la « pause » et travaillons ! A PROPOS DE CENSURE ! D'UN EXCES A LAUTRE On parle, on écrit, encore et tou- jours, à propos des méchancetés de la Censure. La Commission de Contrôle vient d'interdire le film Légion Noire, parce qu'il montre des agissements de Alice Field et Charles Vanel dans Police Mondaine que projettent actuellement Le César, Les Agricul- teurs, Ciné-Opéra et le Bonaparte. groupements politiques. Elle a, d'au- tre part, déclaré la guerre aux films de gangsters. Après l'émeute de Clichy le minis- tère de l'Intérieur ne veut plus voir de combats sanglants, même sur les écrans. Espérons qu'il priera égale- ment les rédactions des quotidiens de renoncer à insérer en première page des reproductions de cadavres et des reportages sensationnels de crimes. Nous ne nous plaindrons pas de ces rigueurs officielles. C'est un signe de retour à l'ordre public et nous en avons grand besoin dans l'état actuel des esprits. Ceci est encore bien superficiel. La Censure va au plus pressé, au plus évident. Mais la simple moralité publi- que, dont cet ordre public dépend; n'est pas encore le souci de nos cen- seurs. Il faudra bien qu'ils y viennent. On nous indiquait, l'autre jour, un film sur la traite des blanches qui fut d'abord censuré, puis autorisé après « interventions » particulières, « mon- daines » dirons-nous pour employer l'euphémisme qui désigne l'une des brigades d'il quai des Orfèvres. Est-ce possible ! Cet excès de l'immoralité appelle un excès inverse. Nous le trouvons dans la formule d'engagement moral 10 nxxxxxxxixxxixxxx; ciine KR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Larquey, Marcel Simon et Georges Rigaud dans La Griffe du Hasard qu'un de nos abonnés bordelais nous transmet. Recopions-le textuellement: ARCHIDIOCESE DE BORDEAUX Doyenné de Paroisse de Je soussigné déclare prendre l'engage- ment de ne pas assister aux représenta- tions des films classés dans la catégorie « A proscrire » par la Centrale Catholi- que du Cinéma. Nom et prénom : Adresse : Date : Notre abonné joint à cette formule la liste de classement des films pu- bliée le 22 mars 1937 par la Liberté du Sud-Ouest. Le premier film qui s'y trouve proscrit est La Guerre des Gos- ses. Le clergé parisien reconnaîtra que nous avons lieu d'en être étonnés, et que cet excès risque de nuire à tout l'ensemble du travail excellent de la C.C.C. Qu'on y réfléchisse. Nous voulons que le film français retrouve une bonne ligne de moralité, pour son prestige extérieur et pour l'accroissement de sa clientèle dans le pays. Evitons l'excès. Travaillons pour l'ensemble de notre clientèle. Orien- tons les intentions des producteurs avant d'attaquer les films; quand ceux-ci sont faits, il est déjà trop tard. Disons : « Allez voir tel film » et non : « N'allez pas voir tel autre »; ou tout au moins disons ce qu'il faut voir avant de proscrire ce qu'il ne faut pas voir. Aidons le Cinéma à devenir le grand spectacle national, populaire, qui élève les esprits et les cœurs. Rectifions, développons, magnifions l'emploi de l'écran. Les censeurs doi- vent construire et non détruire. P.-A. HARLÉ. El les 6 7o ? En attendant le texte officiel et définitif, de la Direction Générale des Contributions Indirectes, la Confédération générale de la Cinématographie a publié une communica- tion (voir numéro spécial, page 267), dans laquelle elle a fixé la position actuelle de l'administration quant à l'application de la taxe de 6 % Nous en rappelons ici le texte: PRODUCTEUR DE FILMS: taxé à 6 '/, sur le montant des factures de l'usine de tirage dans le cas où ces factures com- prennent le prix de la pellicule positive, ainsi que les travaux de tirage. Lorsque le producteur achète directe- ment la pellicule positive, il paye 6 % sur Se prix de cette pellicule et 6 ' , sur le montant de la facture de l'usine de tirage. Taxé à 2 % sur le montant brut de la location des copies. DISTRIBUTEUR DE FILMS : Taxé à 2 % sur le montant de sa rémunération, ainsi que sur la location du matériel pu- blicitaire. STUDIOS : Taxés à 2 -, sur toutes feurs prestations et fournitures. USINES DE TIRAGE : Exonérées, sauf dans le cas où le producteur du film « réaliserait un chiffre d'affaires annuel au titre de fabrication de copies infé- rieur à 300.000 francs » ; dans cette der- nière hypothèse, l'usine de tirage paye 6 % sur la valeur des fournitures, sa façon restant exonérée. En attendant que la direction générale des Contributions indirectes ait fait con- naître son point de vue définitif, la Con- fédération prie les membres de l'industrie de faire état auprès de leur contrôleur des Contributions indirectes, du texte publié ci-dessus. En dernière heure, nous apprenons qu'une lettre adressée par M. de Boisanger, Directeur général des Contributions Indirectes à la Confédération et à la Fédération, confirme pleinement le point de vue ex- pose ci-dessus. succès en angleterre do film français « pepe lemoko» au cdrzon de londres 7 mois de «la kermesse héroïque» au studio one M. Harry M. Warner, Président de la Warner Bros est actuellement notre hôte. Voici M. Harry M. Warner s'entretenant d'une façon très cordiale avec les membres de la presse parisienne et leur exposant les buts artistiques et moraux que poursuit sa société dans la réalisation de films tels que Pasteur, Verts Pâturages et Emile Zola. La réputation de la qualité de certains films français a franchi le « Channel ». Un des meilleurs films français de la sai- son - - sinon le meilleur — Pépé le Moko vient de commencer une belle exclusivité au Curzon de Londres. La presse est très élogieuse pour l'œu- vre de Julien Duvivier et met en valeur l'interprétation de Jean Gabin et de Lucas Gridoux. D'autre part nous sommes heureux de si- gnaler que La Kermesse Héroïque vient de commencer son septième mois d'exclusivité au Studio One, battant ainsi tous les re- cords de Londres pour les dix dernières an- nées. Le film a été acquis par Général Film Dis- tributors et passera en version originale avec sous titres dans les plus grandes salles anglaises. De droite à gauche : MM. Warner, Président de la Warner Bros, Sam E. Morris, Vice-Président, Joseph Bernhard, Directeur de Circuit de Théâtres Warner, Robert Schless, Directeur général pour l'Eurcpe de Warner Bros. CXXXXXXXXXXXXXXXTXXXXXXJ CINE RAPHIE SE lf Trois Arbitrages en Cours [ITTTIHIIIITIÏÏirTIim Au Secours du Spectacle Les 40 Heures dans la Distribution Le Syndicat professionnel des Employés du film, revendiquant l'application de la loi des 40 heures dans les maisons de distri- bution de films, a demandé l'arbitrage. Allant au devant de la sentence de l'arbi- tre, la Chambre syndicale des Distributeurs français de films vient de faire à ses adhé- rents la communication ci-dessous: Nous demandons à nos adhérents, en l'absence de tout texte précis visant l'application de la semaine de 40 heures dans la distribution, d'appliquer, jusqu'à nouvel ordre, le système suivant qui semble présenter le minimum d'inconvé- nients : Les maisons de distribution seront, en principe, fermées le samedi toute la journée. Toutefois, il est maintenu, dans la matinée, une permanence de quelques employés choisis par roulement qui ré- cupéreront, le lundi matin, les heures effectuées le samedi matin. Les Incidences de la Semaine de 40 Heures dans les Studios Dans notre Numéro spécial (page 209), on a pu lire le texte du communiqué qui a été rédigé dans la nuit du 1er au 2 avril der- nier, à la présidence du Conseil, à la suite du mouvement de grève qui avait éclaté dans les studios à propos de la récupération du lundi de Pâques. Rappelons que cet arbitrage actuellement en cours est très important puisqu'il s'agit de régler une fois pour toutes les incidences de la semaine de 40 heures dans les studios. M. IMISTLER A RENDU SA SENTENCE JEUDI MATIN Au moment où nous mettons sous presse, M. Jean Mistler a réuni à la Présidence du Conseil les délégués patronaux et ouvriers du Spectacle pour leur remettre le texte de sa sentence arbitrale dans le conflit du spec- tacle. Ce long document n'a pas encore été communiqué à la presse. Cependant, d'après les déclarations de M. Mistler, cette sentence fixe l'application des lois sociales, ainsi que le respect du droit syndical et reconnaît aux organisations pa- tronales tous leurs droits de gestion et de direction sur les entreprises dont elles ont la responsabilité morale et matérielle. En contre-partie des nouveaux sacrifices imposés, le texte revendique un allégement des taxes. Nous pensons pouvoir publier le docu- ment dans notre prochain numéro. On comprend l'impatience avec laquelle cet arbitrage est attendu. On a pu lire dans notre précédent numéro spécial (page 271) la décision des directeurs de la ville d'Amiens qui ont résolu de fermer leurs salles tous les lundis. On se demande avec anxiété quelles vont être les répercussions de la décision du sur- arbitre! — - M. C.-R. Dans Paris-Soir de mercredi, M. Jean Mistler, député et ancien ministre, a publié un appel~en faveur du Spectacle. « Depuis trois semaines écrit M. Jean Mis^ tler, j'ai été amené à revoir de près les con- ditions de vie du spectacle, pour avoir eu à m'ôccuper de surarbitrer les litiges pendants entre eran1"' eurs et employés. Il s'agissait d'un travail complexe d'adaptation de l'ex- ploitation aux nouvelles lois sociales et d'une révision des salaires. Au moment de rendre une sentence que je me suis effor- cé, avec l'aide des arbitres ouvriers et pa- tronaux, de fonder en équité, je voudrais jeter une fois de plus un cri d'alarme et atti- rer l'attention des pouvoirs publics sur les charges iniques dont le spectacle est grevé. « D'ici quelques jours, l'application à l'industrie du spectacle de l'intégralité des nouvelles lois sociales entraînera, incontes- tablement, de lourdes charges supplémen- taires pour les exploitants. Or, ceux-ci n'ont pas la ressource de changer les étiquettes, comme dans certaines catégories du com- merce de détail, et l'augmentation du prix des places ne saurait être envisagée. Je suis donc convaincu que l'allégement des impôts et des taxes frappant le spectacle devient désormais une question de vie ou de mort. » MM. J. Gelman et L. Gurdus créent la Film Trust Cie MM. Jacques Gelman et Léon Gurdus nous informent qu'ayant décidé d'abandon- ner l'administration de « Majestic Film, S. A. » à Paris, ils ont fondé une nouvelle société Film Trust Cie, dont le siège se trouve à Paris (8''), 30, Avenue Hoche. Tél.": Wagram 47-25 et 47-20. Adresse télégraphi- que : Trustcin-Paris. DERNIERE HEURE. — Le Syndicat Professionnel des employés du film ayant demandé, en faveur des employés et ou- vriers de la distribution de films, une augmentation de 13,50 ' , par rapport aux salaires minima et augmentations varia- bles acquis en vertu de la convention col- lective du 1/IO/36 et prenant rétroacti- vement effet à la date du 18 juin 1936. M. André Siegfried, l'éminent arbitre, a fixé le pourcentage de cette augmenta- tion à 1 1,50 '/(. Nous publierons dans le prochain nu- méro les termes de la sentence. MYSTÈRE ÉMOTION GAITÉ LA 13 ème ENQUETEdeGREY FILM A RECETTES FILM CRISTAL A PROPOS DE L'EXPOSITION Lettre de la Confédération Générale de la Cinématographe à M. Charles Delac M. J. Demaria, président de la Confédéra- tion générale de la Cinématographie, vient d'adresser à M. Charles Delac, la lettre que voici : l M: Charles Delac, président de la Classe XIV (groupe IV), Expo- sition Internationale P a r i s 11937, 63, Avenue des Champs- Elysées, Paris. M. le Président, Le 25 février dernier, je vous ai exprimé, au cours d'un entretien, ma surprise que notre confédération n'ait pas été appelée, en sa qualité d'organisme syndical le plus re- présentatif de la Cinématographie Françai- se, à collaborer officiellement aux travaux de la classe XIV de l'Exposition. Vous avez aussitôt reconnu le bien-fondé de ce point de vue, ce qui a permis éi la Confédération de vous prêter officiellement son concours en désignant et cet effet quel- ques-uns de ses collaborateurs, et en les ac- créditant ès-qualité auprès de vous. Depuis lors, nous avons dû constater, à regret, que vous n'étiez pas disposé, et sans doute pour des raisons très valables, (i mo- difier le. programme que vous vous étiez fixé. Nous le déplorons d'autant plus que ce programme ne correspond pas à ce que nous étions en droit d'espérer. En effet, il apparaît déjà que le cinéma français ne sera pas présenté à l'Exposition d'une façon plus originale ou plus specta- culaire qu'une industrie quelconque, dont ce n'est pas la tâche quotidienne d'exercer une action sur l'imagination du public ci de lui plaire. Dar ailleurs, le cinéma français trouvait 12 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ à l'Exposition l'occasion de s'imposer à l'at- tention de nombreux visiteurs avec son au- tre visage de grande industrie, en plein ef- fort d'organisation et de développement. Sous craignons que rien de ce double aspect de notre profession ne soir ressenti par les visiteurs. Ne faut-il pas. en outre, s'étonner que la production de films qui, cependant, est au premier chef « art et technique » n'ait pas trouvé sa place dans une présentation de notre industrie? Nous ne voudrions j>as. que ces considé- rations apparussent comme une critique sté- rile du travail d'autrui, mais nous ne vou- lons pas non plus mériter le blâme ou l'élo- ge dans une affaire où nous ne sommes pour rien. Dans ces conditions, je vous prie de bien vouloir noter (pie noire Confédération ne participera plus désormais d'une façon of- ficielle aux travaux de la classe XIV. Elle entend, cependant, ne vous gêner en rien dans la tâche que vous avez entreprise, et laisse toute liberté aux membres de ses associations de vous apporter leur concours dans la mesure et dans la forme où vous ju- gerez bon d'y faire appel. Recevez, M. le Président, l'assurance de ma parfaite considération. Le Président, ♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Signé .T. Demaria. Erich ven Stroheim et Edwige Feuillère dans Marthe Richard Espionne au Service de la France ■ Islytheatr a pris définitivement en mains l'exploitation de Vox d'Alger, salle dont elle vient de se rendre acquéreur. DANS notre Numéro Spécial, qui vient de paraître, nous signalons à l'attention de nos lecteurs les articles suivants : * Les Recettes de Paris en 1936 et les 20 premières salles de Paris, page 69. * Notre Référendum sur les meilleurs films en 1936. 75 films à succès dont : Cé- sar, L'Appel du Silence, Le Roi, Mayer- ling, Veille d'Armes, se classent en tête, page 71. 'Tableaux de la production, pages 73 à 79. 'La Liste des 38 nouvelles salles ouver- tes en 1936, page 80. ' Le Cinéma français et le tourisme, page 81. B L'Exposition de Paris et le cinéma, page 83. * L'Industrie du cinéma dans le monde, pages 91 à 118. ■ Les Problèmes de l'exploitation et les nouvelles des principaux centres de la pro- vince, Afrique du Nord et Belgique, pa- ges 169 à 202. ' Les projets du cinéma français, pa- ges 207 à 228. ' Etude sur la publicité, page 229. ■ La technique et le matériel, et le petit format, page 244. La Banque de l'Union Parisienne et la Thomson-Houston s'intéresseraient à Pathé-Cinéma Notre confrère financier Commentaires publie, dans son numéro du 11 avril, une lettre que la Banque de l'Union Parisienne et la Thomson Houston viennent d'adresser aux syndics de la faillite de Pathé Cinéma7. Voici les ternies de cette lettre. Nous avons l'honneur de vous confirmer que nos deux Sociétés, agissant tant en leur nom (/n'en celui d'importants Etablissements industriels et bancaires français, sont dis- posées à participer à la réorganisation des affaires Pathé-Cinéma dans les conditions suivantes : 1" // serait constitué par nos soins une société de gérance au capital de 25 millions de francs, qui prendrait à bail, après con- cordat, l'actif des affaires Pathé Cinéma. Le loger versé par la Société preneuse com- prend nul une redevance fixe destinée à assurer le service d'annuités concordatai- res calculées de façon à sauvegarder les intérêts des créanciers et des actionnaires et une redevance proportionnelle au mon- Itiid des bénéfices réalisés, après un cer- tain intérêt au capital de la société pre- neuse. 2" Le capital de cette société serait, à concurrence de 00 %, offert en souscrip- tion par préférence aux actionnaires de la Société Pathé Cinéma. L'émission serait garantie dans sa totalité par notre groupe- ment. Nous vous prions de vouloir bien por- ter à la connaissance des actionnaires et des créanciers les présentes propositions, qui nous semblent susceptibles d'apporter à la réorganiation de Pathé Cinéma une solution conforme à leurs intérêts. Nous vous serions également obligés de nous mettre à même d'obtenir communica- tion des derniers comptes d'exploitation de façon à nous permettre de préciser nos propositions. Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance de notre considération distinguée. A l'Association des Directeurs de Publicité Mardi soir, l'Association des directeurs de publicité de cinémas a tenu son assem- blée générale au cours de laquelle M. Jean Mounier a été élu président de l'Associa- tion. MM. Van Moppès et Chalmandrier sont élus vice-présidents; M. Maurice Bessy, secrétaire général, et M. Eugène Massoulard, trésorier. Malgré la vive insistance de ses camara- des, M. B. Desjardin, qui, depuis plusieurs années présidait cet actif groupement n'a pas voulu poser sa candidature, ses impor- tantes fonctions ne lui permettant pas de se consacrer comme par le passé à l'Asso- ciation. * * Tous nos compliments au nouveau prési- dent Jean Mounier, homme actif et énergi- que, qui a su s'attirer la sympathie de tous ses collègues ainsi que celle de tous les membres de la presse. Nos compliments également aux vice-pré- sidents Van Moppès et Chalmandrier, ainsi qu'à tous les membres du bureau de ce sym- pathique groupement. rTTTrXIXTXXIIIXXXXXlXlX? CINt FR RAPHIE "SE 13 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A propos de "LA MARSEILLAISE" M. J. P. Dreyfus, l'un des directeurs de la Production du Comité de Coordination du Film, laquelle assure, ainsi que nous en avons fait part à nos lecteurs, la réalisation de La Marseillaise, nous adresse la note sui- vante, que nous nous empressons d'insérer. Un certain nombre d'informations fantai- sistes sont répandues en ce moment sur la grande production nationale que nous pré- parons. La plupart de ces informations travestis- sent sciemment la vérité. D'autres ne sont que les échos de ces premières informations ou des échos de bruits, de potins et de can- cans. Nous n'y attacherions pas une grande im- portance — sachant à quelles attaques sont toujours soumis ceux qui réalisent quelque chose ou ceux qui innovent — s'il ne s'agis- sait justement pas là du film La Marseillaise, première expérience collective et nationale dans le domaine du cinéma. Nous désirons donc préciser que nous ne brûlerons ni les .studios, ni les autobus, que personne ne nous a chargés de supprimer la haute finance ni le patronat, que nos in- tentions sont avant tout de réussir notre film et non pus, comme vous l'avez vous- même écrit, de produire 450 films par an. Le seul point qui nous concerne dans ce rectificatif, est le propos tenu sur les 450 films. M. Dreyfus l'a certainement entendu com- me moi, de la bouche de M. Jarville, secré- taire du Syndicat des Travailleurs du Film. Le chiffre est sans doute présomptueux, mais l'intention reste bonne de la part d'un re- présentant d'hommes du métier. Nous ajouterons que nous sommes heu- reux de voir La Marseillaise, qui doit être l'un des grands films français de cette an- née, en bonne voie de réalisation. M. Drey- fus s'est montré, dans l'exposé qu'il fit Sal- le Huyghens, méthodique, prévoyant, bon organisateur. Donc il réussira. C'est ce qui compte. — P. A. H. AU COMITÉ DE COORDINATION DU FILM La production qui sera réalisée par le Co- mité de Coordination du film sous l'égide de la C.G.T. aura pour titre La Marseillaise. Cette appellation a été décidée après une longue et minutieuse étude des titres pro- posés. Dès que Jean Renoir aura terminé le mon- tage de la Grande Illusion, il s'attaquera à la mise au point définitive du scénario de La Marseillaise. On sait que les frais de production doi- vent être couverts par une souscription pu- blique de billets à deux francs. Ces billets sont imprimés dans le style des assignats. Très prochainement, ils seront mis en vente et leur émission sera préparée par une large action de propagande. Des offres d'achat concernant le film ont déjà été formulées par la Scandinavie, les pays de l'Europe Centrale et les Etats-Unis. La direction de cette production se trou- ve au 26, Rue de la Pépinière, Paris 8e. Tél.: Laborde 32-20. (Communiqué.) UNE DATE ! MAI 1937 OUVERTURE DE L'EXPOSITION SORTIE DE : LA | Qème ENQUÊTEdeGREY FILM A RECETTES FILM CRISTAL Règlement des Salles de Vision à partir du 15 Avril 1937 TARIF HORAIRE Salies de première catégorie : Filmax; Lloyd Film; Pallas Athénée. Jour ouvrable (jusqu'à 19 h.), 60 fr. Nuit (de 19 h. à 24 h.), 80 fr. Après minuit ou jour férié, 100 fr. Salles de deuxième catégorie : Ciné Vedette; Colisée Film. 10 francs de moins que les précédentes. MINIMUM DE PERCEPTION Un quart d'heure. PAIEMENT Comptant. Les copies ne pourront être reprises qu'aurès paiement. ESCOMPTE 10 % p0ur ies clients dépassant 1.000 francs de projections mensuelles. RESERVE D'USAGE Les salles de vision n'assurent aucune responsabilité en cas de détérioration ou perte même totale des films pour quel- que cause nue ce soit. La Convention "Fox" se tiendra à Paris Nous avons déjà dit dans ces colonnes que la Convention de 20th Century Fox se tien- dra à Paris, du 28 avril et 1" mai prochain. M. Leslie F. Whelan, Directeur de la publi- cité des Services étrangers de la 20th Cen- tury Fox de New-York, vient d'arriver à Pa- ris pour préparer cette grande Convention européenne qui se tiendra sous la présiden- ce de M. Sidnev R. Kent. Attention Le film « Vo ,-ur de Femmes », réali- sé par les Films Mascottes, sera ven- du dans le monde entier uniquement par la Société FILMEXPORT, 116 bis, av. des Champs-Elysées à Paris. « XXXXXX3 PAR LES ARTISTES FRANÇAIS MAX MICHEL COLETTE DARFEUIL PIERRE MAGNIER GERMAINE IAUGIER MARCEL SIMON FELIX OUDART mm EN FRANÇAIS POUR LA LA CHANSON DU SOUVENIR RENÉ FERTÉ et MAX MICHEL Dans ur:e scène dramatique du film " Le Tombeau Hindou " dont les extérieurs sont tournés aux Indes. RICHARD EICHBERG ET LA TROUPE DU TOMBEAU HINDOU A PARIS Après un séjour de trois mois aux Indes, M. Richard Eichberg et sa troupe sont ren- trés à Paris. Nous avons parcouru les Indes du Nord au Sud, nous a déclaré M. Eichberg. Les autorités britanniques ont mis à notre disposition les moyens considérables dont elles disposent. Ainsi, nous avons pu tourner 50.000 mè- tres de films comportant des documents réellement inédits. Bien entendu, le travail a été très dur et le climat ne nous a pas fa- cilité la tâche. Néanmoins, tous les membres de notre pe- tite expédition ont été très courageux et tout le monde est ravi du voyage » et M. Eichberg me lit les olus beaux éloges des vedettes fé- minines, Kitty Jantzen et Po!a Illery. Les extérieurs tournés aux Indes fourni- ront la matière à deux grands films : Le Tombeau Hindou et Le Tiare du Bengale, réalisés en langue française et allemande pour la Tobis. Les intérieurs seront terminés dans trois mois. Rappelons que les versions françaises ont pour vedettes : Pola Illery, Roger Dnchesne, René Eerté, Max Michel, Daniel Mendaille, Guy Sloux et la char- mante Kittv Jantzen. .1/. C..-R. Warner aurait des Vues sur le Circuit des Salles Gaumont British exxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxc "MADEMOISELLE DOCTEUR" remporte un beau succès au Maripan et à L'Olympia Le film de G. W. Pabst, Mademoiselle Doeieur, qui a commencé sa carrière ven- dredi dernier en double exclusivité au Ma- rignan et à l'Olympia, a reçu un excellent accueil du public. Il est certain que ce film, d'une qualité supérieure, p;'ii. être considéré comme un des meilleurs rllmô français de l'année. Mademoïsc ic Docteur n'e:t resté qu'une semaine au Marignan, devant être remplacé au bout de huit jours par un autre film d'espionnage : Marthe Richard Espionne. Mais la carrière du film de Pabst con- tinuera à l'Olympia et i! est certain que le lancement aux Champs-Elysées aura été un : xcellent appoint pour le succès de cette production. S Le premier film en technicolor tourné en Angleterre, Wings ni the Morning (dont le titre français est La Baie du Destin), avec Annabella et Hem y Fonda passe de- puis hier en exclusivité à Paris au Théâtre des A mbassadeurs. Ce film est une production Robert T. Kane, distribuée par 2Qth Century Fox. LES SECRETS DE LA MER ROUGE Djibouti, 18 Mars. — Richard Pottier et ,a petite troupe de techniciens et d'artistes, dont nous avions annoncé il y a quelques semaines le départ de Marseille à bord de « L'André-Lebon » sont arrivés en Somalie Française. Avant même leur débarquement, le chef- opérateur Jean Bachelet a tourné sur le pa- on ebet les premières scènes des Secrets de la Mer Rouge avec Charles Dechamps et Millier, dont l'entrain firent oublier aux pas- sagers la longueur de la traversée. À peine installés à Djibouti, où M. Annet, Gouverneur de notre colonie, leur réserva le plus cordial accueil, Mihalesco (qui déci- dément est un « africain »), Paillais, Ben- •*i -v Siini D"'iTa et P^chamns tournent les scènes de la vie pour le grand ébahissement des indigènes! Et dans le port, Henry de Mcnfreid qui a réarmé son « boutre » active son équipage r** s'apprête à mettre le cap sur Obok et les des du golfe de Tadjourah où ressusciteront bientôt sous un soleil de feu - auquel Ri- chard Pottier a déjà payé son tribut -- ses passionnantes et vivantes aventures de mer. M. B. Harry Warner, président de Warner Bros. Sam Morris, vice-président et Joseph Ber- nhard, directeur du Circuit des salles War- ner, sont arrivés à Londres venant de Paris. D'après certaines informations de New- York, l'objet du voyage en Europe, de M. Warner et de ses collaborateurs, serait l'ac- quisition des 400 salles d'Angleterre et d'Ecosse du Circuit Gaumont-British. Nous publions ces nouvelles sous toute ré- serve. LE PLUS ATTRAYANT DES FILMS D'AVENTURE LA 13 ème ENQUETEdeGREY FILM A RECETTES FILM CRISTAL _ rTYTTXYYTTTTTTTTTTTTTTTl CIIME^^^RAPH POUR LES DIRECTEURS 17 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Rubrique consacrée à ta vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. EN BELGIQUE, PREMIER EXEMPLE DE LA LIMITATION DES SALLES La ville d'Anvers compte 79 salles de cinémas, soit 60.000 fauteuils, soit un fauteuil pour 8,6 personnes, d'où si- tuation alarmante pour toute l'exploita- tion de cette ville. Les 79 directeurs de salles ont donc pris une décision, par laquelle ils se sont engagés mutuellement à demander aux maisons de location l'insertion, dans leurs contrats, d'une clause dont nous empruntons le texte à notre excellent confrère La Cinématographie Belge : Pendant quatre années, à dater de ce jour, les films du présent contrat pourront uniquement passer à Anvers, Berchem, Bor- gerhout, Deurne, Hoboken, Merxem, Mort- sel et Wilryck, dans les salles de cinéma qui, à la date du 8 mars 1937, étaient éta- blies et régulièrement exploitées comme telles. Toutefois, la même priorité et exclusivité sortira également ses effets à l'égard des salles suivantes: Cinéac, De Prins, Rubens- palais, Hippodrome à Anvers. En cas d'infraction à cette stipulation, le présent contrat, ainsi que tous les contrats conclus par le présent loueur de films avec des tiers qui ont }>révu la même clause seront résiliés de plein droit, avec droit à dommages-intérêt, mais ce uniquement pour le ou les films pour lesquels l'infrac- tion a été commise. En cas de contestations, le Tribunal de dominer ce d'Anvers sera seul compétent. Cette clause, on le conçoit, a suscité un intérêt très vif dans les milieux du cinéma belge. C'est, en effet, le premier exemple d'une limitation des salles voulue et imposée par les directeurs eux-mêmes. Nous suivrons cette question de très près et en rendrons compte à nos lec- teurs. POUR DIMINUER LA DÉPENSE D ÉLECTRICITÉ La Question des Condensateurs Notre attention s'est portée sur une information parue dans 1' « Intransigeant » au sujet d'un conflit qui vient d'éclater en- tre l'usine d'électricité de Vienne (Autriche) et un cafetier. Un ingénieur autrichien, M. Jehan Nussbaum, aurait inventé un appareil très simple, grâce auquel on réalise une éco- nomie de 50 % sur la consommation de cou- rant électrique. En effet, le cafetier qui a installé cet ap- pareil a constaté l'économie promise- et beaucoup de ses confrères vont l'imiter. L'usine d'électricité, affolée par ces résul- tats, menace de prendre des sanctions et un procès dont l'intérêt dépasse les frontiè- res de l'Autriche va naître. Le Syndicat Français, dans la recherche de toutes les possibilités de diminuer les charges qui écrasent l'exploitation cinéma- tographique, ne pouvait pas laisser passer inaperçue cette information. En l'absence de précisions techniques il ne nous est pas possible de dire si un ap- pareil économisateur du même genre pour- rait être utilisé par nous. Quand on envisage le problème de l'éco- nomie du courant il ne faut pas oublier qu'un appareil qui, pour son fonctionne- ment, demande une certaine quantité d'éner- gie, ne fonctionnera pas si on ne lui fournit pas cette quantité d'énergie. Les construc- teurs d' « économisateurs » le savent très bien et leurs dispositifs (vendus et utilisés clandestinement) ne diminuent pas la con- Le Directeur du Rex de Carcassonne a réalisé un lancement très origiml pour Un Mauvais Garçon sommation, mais tout simplement empê- chent les compteurs de l'enregistrer et leur utilisation constitue un délit puni par le Code Pénal. Par contre, il est parfaitement possible, sans fausser les indications du compteur, d'obtenir une économie appréciable de dé- penses pour l'électricité. La police d'abonnement prévoit une bo- nification trimestrielle dont les taux sont d'autant plus intéressants que la puissance du compteur est plus petite par rapport à l'énergie consommée. Malheureusement l'ex- périence montre qu'il y a des limites au- dessous desquelles on ne peut pas descen- dre. Les fusibles, calibrés d'après la puis- sance du compteur, sautent au moment de la « pointe » et la salle est plongée dans l'obscurité... Le problème consiste donc à faire reculer les limites généralement admises. Nous al- lons essayer de le faire comprendre sans employer des termes peu clairs pour les non-techniciens. L'énergie que nous prenons au secteur est de deux sortes : énergie active, qui est transformée en travail utile, et énergie réactive créant seulement l'ambiance néces- saire pour ce travail et qui sert à l'excita- tion ou à la magnétisation des appareils. Seule l'énergie active est enregistrée (en watts) par les compteurs de basse tension mais le secteur ne nous fait pas cadeau de l'énergie réactive car la section des fusi- bles doit être calculée pour le passage des deux sortes d'énergie (dont l'intensité est mesurée en ampères), ce qui augmente la puissance du branchement au-delà des li- mites nécessaires à l'enregistrement de l'énergie active. L'énergie réactive demandée est nulle pour les lampes d'éclairage ordinaires, elle est assez élevée pour les moteurs et elle est considérable pour l'éclairage au « néon » Or, du moment que l'énergie réactive ne fournit pas de travail et sert uniquement 18 CTXXX POUR LES DIRECTEURS pour maintenir l'ambiance nécessaire, il suf- lit dt la retenir dans un réservoir et on n'aura plus besoin de la demander ensuite au réseau. Ces réservoirs existent dans le commerce et leur nom technique est « con- densateurs ». Les condensateurs que nous avons instal- les au Clichy-Palace ressemblent à des boî- tes de conserves de 25 cm de hauteur et de 10 cm de diamètre et nous avons obtenu des résultats vraiment remarquables. Voici l'exemple : Avec un ampèremètre nous avons mesuré l'intensité apparente du courant demandé par une partie de notre éclairage au néon, commandée par un interrupteur. Nous avons trouvé 7,8 amp. sans condensateur. Nous avons branché ensuite un condensateur de 0,75 k VAR. L'ampèremètre ne marquait plus que 4,57 amp. Il en est donc résulté une diminution du courant demandé de 3.23 amp. En ajoutant un deuxième condensateur de 0,75 VAR nous avons obtenu une nouvelle réduction de 2,4 amp. et l'ampèremètre ne marquait plus que 2,11 amp., l'économie to- tale de l'énergie réactive ressortissant donc à 5,4 amp. Ce résultat est presque idéal, car avec un appareil de mesure nous avons trouvé que l'intensité de l'énergie active de- mandée par l'appareil d'éclairage avec le- quel nous avons fait l'expérience était de 1,98 amp. Nous avions donc annulé presque complè- tement l'énergie réactive. L'expérience ci-dessus nous a démontré la possibilité d'économiser sur nos 10 inter- rupteurs desservant l'éclairage au « néon » environ 50 ampères. D'après la nature du courant fourni par le secteur ceci corres- pond à une possibilité de diminuer la puis- sance du branchement d'environ 115 hecto- watts. Dans notre cas nous étions contents de pouvoir ne pas l'augmenter, car nos fusibles sautaient avant l'installation des condensa- teurs, tandis que maintenant nos fusibles ne sautent plus et la ristourne sur la con- sommation trimestrielle atteint souvent le taux maximum, c'est-à-dire 48 %. lui langage technique on dit que nous avons relevé le facteur de puissance. Ceci non seulement n'est pas défendu mais, au contraire, la compagnie qui nous fournit le courant s'est réservée le droit, en vertu de l'art. 17 de la police-type : « d'imposer aux abonnés que le facteur de puissance de leur installation ne descende pas au-dessous de la limite convenable. » En relevant ce facteur de puissance nous allons, par conséquent, au devant des dé- sirs de notre fournisseur de courant. .4. Kozlowski, Directeur du Clichy-Palace (Paris), Membre de la Commission Technique du Syndicat Français. CINE FR RAPHIE "SE Les Recettes des Salles de Paris Notre Boîte aux Lettres Dans notre numéro spécial (page 69), nous avons publié quelques chiffres sur les recettes à Paris. Nous avons signalé que l'ensemble des recettes des 298 sa'lles de ci- némas de Paris se chiffrent à près de 330 millions environ soit une augmentation de 17 millions sur les recettes de 1935. Rappelons que la plus belle année de l'exploitation parisienne avait été de 364 millions de francs en 1931, marquant le suc- cès considérable fait par la masse des spec- tateurs aux écrans équipés en sonore et aux films parlant en français. Ees courbes des recettes annuelles, que nous avons régulièrement publiées, avaient légèrement fléchi : en 1932, 335 millions; en 1933, 326 millions; en 1934, 320 mil- lions et en 1935, 313 millions. L'année 1936 a donc marqué un heureux redressement. Comparativement à l'année maxima 1931, il faut remarquer l'accroissement considéra- ble du nombre des établissements, qui est passé de 205 en 1931 à 298 salles en 1936, par un accroissement régulier d'une vingtai- ne de nouveaux établissements chaque an- née. Dans le même article publié dans notre numéro spécial, on trouvera la liste des 20 premières salles de Paris. A la liste des sal- les ayant dépassé, en 1936, le chiffre de deux millions, il convient d'ajouter le Théâtre de l'Avenue. A la Direction du « Français » de Bordeaux En remplacement de M. Englebert, MM. Si- ritzky, viennent de confier la direction du Théâtre Français à M. Charles Judelew- sky qui dirigeait au Havre l'Empire, du même circuit. Quoique tout jeune, M. Judelewsky a déjà un brillant passé ciné- matographique. Après 18 mois de direction à l'Elysée Gaumont de Paris, pour la Société G. F". F. A., il dirigea en- suite, toujours pour la même société, l'Au- bert-Palace, pendant un an. Appelé à la direction du Vox de Metz, il fut nommé ensuite par MM. Siritzky, directeur de l'Empire du Havre, où il con- tribua, pour une large part à la réussite de cette salle. Nous ne doutons pas que M. Judelewsky obtienne d'excellents résultats à Bordeaux et nous lui souhaitons la bienvenue. Gérard Coumau. M. Judelewsky 113. — ECLAIRAGE DE SECURITE V. D. à C. — Demande : A quels emplacements le règlement exi- ge-t-il que les lampes de l'éclairage de sécu- rité soient placées? Réponse : Le règlement vous demande que des lampes dites de sécurité, alimentées par une source différente de l'éclairage principal, allumées depuis l'entrée du public jusqu'à sa sortie, soient placées en nombre suffisant dans toutes les parties de l'établis- sement pour permettre l'évacuation du pu- blic en cas d'extinction de l'éclairage nor- mal. Ces lampes qui doivent avoir une intensité égale au moins à 10 bougies, seront notam- ment installées à chaque direction ou porte de sortie, ainsi que dans les escaliers. Elles pourront être teintes en bleu seule- ment, et celles qui ne le seraient pas, de- vront porter un signe permettant de les dis- tinguer des autres lampes. Aux portes elles seront placées sous un transparent portant le mot « Sortie » visible de tous les points de la salle, lorsque celle-ci est dans l'obscu- rité. * * * Pour tous renseignements adressez-vous au Bureau du journal qui transmettra à nos architectes-conseils, MM. Edouard Lardil- lier et Raymond Nicolas, architectes, 1 Squa- re de Chàtillon, Paris (14e). Lecourbe 75-99. Les Conseils de l'Opérateur ATTtNTION AUX EFFtTS DE PLUIE Maintenez le film propre. Si le film est neuf et dépose: l'essuyer soigneusement après chaque passage avec un chiffon doux, sec et propre : flanelle, chiffon à meubles. Ne pas se servir d'une peau de cha- mois, car, au lavage, de petits graviers ont pu pénétrer à l'intérieur de celle-ci. Tenir le chiffon de telle sorte qu'il effleure la surface du film et ramasse les poussières superficielles qu'il faut enlever. Il ne faut pas essuyer vigoureu- sement. Changer le chiffon fréquemment. L'Opérateur. Entente de Programmation entre Paramount et Siritzky Il nous est confirmé officieusement qu'une entente, tant pour Paris que pour la province, est intervenue ces derniers jours entre MM. Siritzky et le Théâtre Paramount. " A CALLET ' Ride/moc-Féclame & FUdeauoc de Scène Fonctionnant Electriquement ou non BUREAUX ET ATEUERS •. I7& 19 RUE PAUL 50UDAY LE_ HAVRE TEL"-' 2 UGNEs{ 60-ÔÔ 60-09 rXXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXX3 ClIMEi RAPHIE "SE Le Paramount de Toulouse est devenu LE PLÂZA Cette salle est devenue Salle M. G. M. Toulouse. — Le Paramount de Tou- louse est désormais programmé par la « Métro Goldwyn Mayer ». A notre connaissance, aucun change- ment n'a été apporté au personnel de cette salle. Rappelons que la M. G. M. a déjà acquis le contrôle du « Femina » de Bor- deaux. ♦ Baisse des Prix d'Entrées au Trianon de Toulouse Toulouse. — Le sympathique directeur- propriétaire de cet établissement qui est en outre président de l'Association des direc- teurs de spectacles de Toulouse, vient de prendre une décision très grave pour les salles de première vision. Nous apprenons en effet, par les journaux locaux, qu'il a porté le prix des places à 3 francs et 5 francs pour matinées et soirées. Les directeurs de Toulouse se demandent avec anxiété s'il ne s'agit là que d'une me- sure exceptionnelle. Dans le cas contraire, une baisse générale est à envisager. Aux Nouveautés de Toulouse Nous sommes au courant d'importants changements qui vont se produire dans cet établissement, mais nous ne sommes pas en- core autorisés à en faire état. Nous revien- drons donc sur cette question en temps utile. — R. Brunuière. NOS RÉPERTOIRES LES FILMS DE PIERRE RICHARD-WILLM 1934 Le Grand Jeu (Ed. Tobis). La Maison dans la Dune (Général Produc- tions). Les Nuits Moscovites (Prod. : G. G. Film, Ed. S.E.D.I.F.). Le Prince Jean (Fox Film). 1935 Barcarolle (A. C. E). Stradivarius (Tobis). La Route Impériale (Gie Française Ciném.). Anne-Marie (Pr. Auréa Film, Ed. de Ven- loo). 1936 L'Argent (Lux Cie Française). Au Service du Tzar (Roussillon). Courrier Sud (Pathé Consortium). la I3^e ENQUETE DE GREY PLAIRA A VOTRE CLIENTÈLE ET ATTIRERA UNE CLIENTÈLE NOUVELLE FILM A RECETTES FILM CRISTAL 63, CHAfflPS-ÉLYSÉES, PARIS - ÉLY. 60-00 A MARSEILLE LES DIX FILMS AYÀîlT REALISE LES MEILLEURES RECETTES EN 1936, EN ONE SEMAINE Le Roi plus de Jim la Houlette — Veille d'Armes — Temps Modernes Marinella Magerling Xitchevo — Kermesse Héroïque Un de la Légion — Au Son des Guitares .... — Les dix films ayant réalisé les meilleures re cettes de Janvier à la fin de la première se- maine de Mars 1937 : (en une semaine) Le Chemin de Rio plus de Josette La Charge de la Brigade légère Ange du Foyer Les Hommes Nouveaux . . Port-Arthur Les Deux Gosses On a volé les Perles Ko- ronoff et Bohémienne (au même programme) M. Personne Aventure à Paris 284.000 224.000 194.000 190.000 177.000 171.000 168.000 167.000 165.000 162.000 157.000 147.000 115.000 115.000 105.000 99.000 98.000 95.000 93.000 91.000 Une nouvelle salle s'est ouverte à Paris <( L'Œil de Paris » Le mercredi 7 Avril, en séance privée, a été inaugurée une nouvelle salle aux envi- rons de l'Etoile, l'ancien théâtre de Dix francs ou l'Œil de Paris qui a été transfor- mé par MM. Matsakos Frères. La salle est petite et coquette, elle ne contient que 300 places et sa formule sera celle d'un spectacle permanent de midi à minuit. La cabine a été construite de façon très ingénieuse par les architectes Beaumont et Belin, et a été équipée par Ernemann Fran- ce avec deux projecteurs Ernemann IVT et amplificateur Zeiss Ikon. La projection et la reproduction sonore sont impeccables. UNE NOUVELLE SALLE A ORAN La salle dont nous avions annoncé la création prochaine à Oran ne se ferait pas, les promoteurs du projet ayant abandonné l'idée de grandir le nombre des cinémas de cette ville. Mais, en revanche, on chuchote le trans- fert imminent dans le centre d'une salle de quartier. Un bon point pour ce courageux exploi- tant qui n'hésite pas à changer de quartier. Pourquoi se cantonner dans le voisinage d'autres cinémas. Il ,f a des endroits à Oran ■ où une salle ferait recettes, et ainsi deux ou trois cinémas fermés, faute de clientèle. Sans vouloir conseiller les propriétaires, nous pensons que l'exemple pourra leur être utile. Des endroits, direz-vous ? Mais il y en a, demandez-les nous! — P. S. VENTE DE SALLES CINEMA MUSIC-HAIX, 25, rue Jean-Jaurès, à Vii- lejuif (Seine). Vendeurs : époux Antoine. Acqué- reurs : époux Rabin. Ippositions : M" Régnier, no- taire, 21, avenue d'Italie, Paris. (Petites Affiches, 13-3-37.) CINEMA, 18, avenue de Villier-le-Bel, à Arnou- ville-les-Gonesses (Seine-et-Oisc). Vendeur : Durand. Acquéreur: Albertazzi. Oppositions : M' Decutv, avoué à Pontoise. (Affiches départementales âe Seine-et-Oise, 9-3-37). 19 POUR LES DIRECTEURS 3XE PAR LES ARTISTES FRANÇAIS MAX MICHEL COLETTE DARFEUIL PIERRE MAGNIER GERMAINE IAU0IER MARCEL SIMON FELIX OUDART EUS ùui^étclba4tù EN FRANÇAIS POUR LA LA CHANSON DU SOUVENIR À 20 POUR LES DIRECTEURS tXXX: CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Rendez-vous Champs-Elysées Comédie sentimentale (G) Origine : Française. Réalisation : Jacques Houssin. Auteur : Frank Arnold. Dialogues de G. Chaperot. Décorateur : Duquenne. Opérateurs : Willy et Monterai). Musique : Jacques Dallin. Interprétation : Larquey, Mi- cheline Cheirel, Jules Berrg, Mudij Berrg, Félix Oudart, Stéphen, Bever, Juvenet, Vi- vian Grey, Temerson, Sinoël, Marcel Vallée. Studios : François /". Enregistrement : Voisin. Production : Berton. Edition : M. Rouhier. CARACTERE DU FILM. — Une amusante idée a permis un développement agréable, qui se déroule aux endroits du chic parisien, et dans des ca- dres inattendus : le métro, et le centre de Psychométrie, où se jugent les réactions des candidats aux postes de la T. C. R. P. Les personnages de ce conte un peu « farce » paraissent parfois trop non- chalants et conventionnels, mais ils réjouissent comme des héros d'une féerie fami- lière. On apprend ainsi com- ment on peut habiter un ap partement luxueux, avoir va let de chambre et conduire des camions d'ordures, ou di riger des rames de trains mé- tropolitains. Jules Berry et Larquey sont, une fois de plus, triomphateurs dans ce film charmant. SCENARIO. — Maxime Ger- mon, rainé, menacé de saisie, apprend que la saisie ne peut s'effectuer à l'appartement d'un chômeur. Il entreprend de trou- ver du travail, fait successive- ment le métier de conducteur de camion d'ordures municipal, de conducteur de métropoli- tain, pais de contrôleur et s'en- richit bien par hasard, en com- manditant un vieux fou qui réus- sit une invention mirifique. Maxime pourra ainsi épouser la jeune fille de ses rêves qui lui avait fait oublier ses frivoles maîtresses. TECHNIQUE. — Jacques Houssin, un jeune de la mise en scène a prouvé son tact, ses idées, son désir d'originalité et ses recherches souvent fort heureuses dans le développe- ment d'un amusant scénario, le montage bien cadencé, les en- chaînés élégants et certains « gags » du meilleur burlesque selon la tradition américaine, notamment le voyage d'un élé- gant fêtard en habit et chapeau claque au volant d'un camion d'ordures. Photo un peu grise. Son correct. Motifs musicaux de Dallin très réussis. Jean Murât dans Troïka, Sur la Piste Blanche, le film que Jean Dréville termine actuellement. Le Concierge revient de suite Comédie vaudeville (A) Origine : Française. Réalisation : Fernand Hivers. Auteurs : Léon Bélières et Jean Kolb. Interprétation : Tramel, Mlle Kolb, Monique Bert, Siméon. Production : Fernand Hivers. Edition : D.U.C. On ne peut pas dire que ce petit acte transformé en film, soit très fin* ni que l'on ait varié les effets de, théâtre et rendu ori- ginaux les mots d'esprit, mais ce lever de rideau rend les services qu'on escomptait de lui; il amuse! ] Tramel fait très bien passer ce valet de chambre, concierge d'un jeune médecin sans fortune et sans clients, qui prend la place de son maître et donne des consultations et des diagnos- tics aussi imprévus que péremp- toires. La drôlerie résultant de certaines situations a été mise à l'épreuve dans maints vaude- villes. Aussi l'on peut penser que Le Concierge revient de Suite, bien joué par une troupe cons- ciencieuse, et surtout par Tra- mel plein de verve, et la char- mante Monique Bert, connaîtra un succès aussi grand que celui qu'il récolta au théâtre. — x — INTERPRETATION. — Le film est joué de manière char- mante par la jolie Micheline Cheirel, trçs en progrès, et si jeune fille, par Larquey, toujours excellent, Bondoyant et spirituel Jules Bernjr, l'inénarrable valet Temerson, et une pléiade de co- médiens de, qualité. Deux jolies duettistes chantent avec char- me : Claudine et Fania. — x. — Iq tiare Comédie musicale (A) Origine : Française. Réalisation : Pierre Colombier. Auteur : Jean Manse. Décorateur : Jacques Colom- bier. Opérateurs : Robert Lefèbvre et Charles Bauer. Son : Teisseire. Musique : Roger Dumas. Interprétation: Fernandel, Ali- ce Tissot, Saturnin-Fabre, Charpin. Nita Raya, Claude May, Dany Lorys, Andrex, Raymond Cordy, Redgie, Doumel. Ballets réglés par Floyd Du Pont. Studios : Joinville. Enregistrement: R. C. A. High Fi délit y. Production: D'Aguiar. Edition : Gray Films. CARACTERE DU FILM. — On aura vu Fernandel sous tous les aspects. Avouons que Fernandel en colonel, c'est pour le moins pittores- que. Eh bien! par le jeu d'un scénario habilement compli- qué adapté du vaudeville mu- sical de Jean Manse, Fernan- del nous apparaît ici tantôt en bleu ahuri, tantôt en or- donnance gaffeur, tantôt en colonel imprévu. Ceci et d'au- tres scènes du plus haut co- mique font à ce film très gai et doté d'une large et luxueu- se mise en scène une cou- ronne d'irrésistibles «gags». Ignace n'est pas un vaude- ville, c'est une comédie musi- cale aux airs pimpants, déli- cieusement chantés par Fer- nandel et ses partenaires : Andrex. Claude May, Dany Lorys, Nita Raya. Un film gai, mouvementé, lumineux, avec de jolies filles et sans nul mot grossier, voilà ce qu'est Ignace, qui est appelé à un énorme succès populaire. SCENARIO. — Ignace Boi- tactou, conscrit hilare et ahuri, est vite mis « dedans » par l'ad- judant qui lui colle « 30 jours », mais ces trente jours, il les fait chez le colonel comme ordonnance. Dans la somp- tueuse demeure du colon, il se passe d'étranges choses, on s'embrasse dans tous les coins, et la venue d'une divette de music-hall embrouille plus encore ces idylles clandestines. Mis au courant de sa consigne: tout voir, entendre, sans rien dire, par la gentille Annette, la femme de chambre, Ignace ac- cumulera cependant gaffes sur gaffes, passera même à la table du colonel nour le colonel lui- même, et finalement le hasard et sa bonne humeur personnelle arrangeront tout. Et la nièce du colonel épousera l'avocat qu'elle aimait tandis qu'on mariera Ignace et Annette. TECHNIQUE. — Brillante, tant par les très riches et grands décors de Jacaues Colombier fiie par l'habile direction de Pierre Colombier, qui réédite, en le variant, son « gag » du Roi des Resquilleurs, en l'es- pèce un homard voltigeur... Beconnaissons le tact et la maî- trise de Pierre Colombier, qui signe, ici, un film élégant, ani- mé, sans trous d'intérêt, et tou- jours de bon ton. Très belle photographie. INTERPRETATION. — Ex- cellente. Fernandel en tête, Ali- ce Tissot pleine d'autorité, l'amusant Saturnin-Fabre, Char- pin toujours parfait, et les ra- vissantes Nita Baya, Claude May et la piquante Dany Lo- rys. Cordy est drôle en soldat rouspéteur, et Andrex affirme des dons de comédien tout en révélant une fort jolie voix. — L. — JE VOIS TOUT Signalons l'apparition d'un magazine filmé encyclopédique: Je vois tout, intelligemment conçu. L'un des numéros ac- tuellement présentés comporte une partie astronomique dans laquelle on nous montre une fuite accélérée de nuages, cou- rant dans le ciel avec la célérité des arbres ou des pierres d'une route qui serait filmée d'une voi- ture en marche. Chaque numéro de Je vois tout se termine par une chanson a la mode, illustrée par de pe- tits cartonnages animés. Nous avons ainsi entendu et vu Quand un Vicomte... et Ici l'on pêche, qui prouvent qu'un humour français de la meilleure qualité peut s'exprimer sur l'écran avec les moyens les plus modestes et les plus sympathiques. — (Ma- rianne). Pierre Ogouz. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Police Mondaine Drame policier (A) CINEfrf 21 RAPHIE SE XXXX3 POUR LES DIRECTEURS Origine : Française. Réalisation : Christian Chambo- rant ei Michel Bernheim. Auteur : Détective Ashelbé. Dialogues : P. Bringuier. Décorateur : d'Eaubonne. Opérateur : Isnard. Musique : Jane Bas. Interprétation : Charles Vanel, Larquey, J.-L. Barraalt, Jean Servais, Abel Jacquin, Camille Bert, André Roanne, Philippe Richard, Alice Field, Jnnie As- lor, Hélène Pépée, Marcelle Yrven, Assia. Production : Dolbert. Edition : Films J. Séfert. CARACTERE DU FILM. — Voici un sombre drame de mœurs policières, surtout tourné vers la documentation sur la brigade mondaine. Les personnages sont bien typés, il y a quelques passages par- ticulièrement réalistes. Il s'a- git là d'un film qui a beaucoup de caractère et qui obtiendra un succès de curiosité, étant donné la vogue dont jouissent les histoires criminelles. Char- les Vanel, Larquey et J.-L. Barrault y font de saisissan- tes créations. SCENARIO. — Nous sommes dans le milieu de la drogue. Ri-^ valilé entre deux trafiquants. Une industriel introduit, sous la for-i me de cachets d'aspirine, la co-t caine, et sous forme de pots de9 confitures, l'opium. Une jeune aide policière se fait agréer par la bande de Salviati, mais dé- noncée par un complice, elle est exécutée par le chef. Le com- missaire de la Mondaine : Pi- card, jure de venger sa coura- geuse auxiliaire et parvient, après une course effrénée, à ar- rêter toute la bande dans un ci- metière de la zone, Salviati en s'échappant est écrasé par une locomotive. TECHNIQUE. — Le film est traité en noir, photos dures, contrastées, montage haché, aux scènes heurtées, dialogue vif. INTERPRETATION. — Char les Vanel, Jean-Louis Barrault, Abel Jacquin et l'humoristique Philippe Richard campent bien les hommes du milieu de la dro- gue — tels qu'on peut se figu- rer qu'ils sont — et Larquey est un vraisemblable et attendris- sant policier ferme mais loyal. Bonne silhouette de Junie As- tor. Remarquons encore Alice Field, belle femme, Hélène Pé- pée, Assia, André Roanne et Jean Servais. — x. — Une scène du film de J. de Baroncelli Feu avec Victor Francen et Edwige Feuillère Mademoiselle Docteur Drame d'espionnage (G) Origine : Française. Réalisation : G. W. Pabst. Auteur : Dialogue : Jacques Na- tanson. Décorateur : Pimenoff. Opérateurs : Schuftan et Por- tier. Musique : Honegger. Interprétation : Pierre Blan- char, Dita Parla, Pierre Fres- nag, Louis Jouvet, J.-L. Bar- rault, Lupovici, Viviane Ro- mance, Ferng, Roger Karl, Ro- bert Manuel. Jack Henley. Studios : Joinville. Enregistrement : R. C. A. Phot. Production : Trocadéro. Edition : Artistes Associés. CARACTERE DU FILM. — Sujet difficile, cadre pitto- resque, attirant, difficile éga- lement à reconstituer, person- nages déjà embués de légen- de, Mademoiselle Docteur se présentait à Pabst comme hé- rissé d'obstacles. Cela n'a pas empêché le courageux met- teur en scène de prendre cet- te lourde matière dramatique, de la brasser avec cette puis- sance sourde, cette force qui le caractérisent. Le scénario de Mademoiselle Docteur com- mence à Paris, pendant la guerre, en 1918, se continue à Berlin, puis à Berne, enfin a son dénouement à Salonique où nous assistons aux luttes du 2'' Bureau Français contre les espions embusqués en Grèce pour renseigner les Al- lemands du front oriental. Œu- vre de grande qualité, remar- quablement exécutée, avec une beauté photographique exceptionnelle, interprétée par de grands acteurs, Mademoi- selle Docteur suit la bonne li- gne des films de Pabst, et se classe parmi les meilleurs films de cette catégorie. Ma- demoiselle Docteur, traité avec beaucoup de tact est un grand film international. SCENARIO. — Un agent à la solde de la France, pris en fla- grant délit de trahison, ne sera pas exécuté. I^e 2" Bureau l'en- voie s'enrôler dans l'espionnage allemand à Salonique. On doit envoyer la célèbre Mademoiselle Docteur. Elle débarque à Saloni- que et fait connaissance du ca- pitaine Carrère qui tombe amou- reux d'elle. Sous la personnalité de Miss Stanley, journaliste amé- ricaine, elle capte la confiance de tous les alliés, opère quelques coups retentissants, mais la plu- pari de ses agents sont arrêtés cl exécutés. Elle soupçonne Hauk, qui n'est autre que l'agent double à la solde de la France. Finalement, la maîtresse de Hank l'ayant dénoncée, Made- moiselle Docteur s'échappe en pleine nuit du consulat améri- cain en fête et, au cours de la poursuite se sauve miraculeuse- ment de sa voiture en flammes. Plus lard, la guerre finie, le chef de l'espionnage allemand ne trouvera plus qu'une démente sans souvenir. TECHNIQUE. — On connaît la maîtrise de Pabst qui s'exerce dans la plupart des scènes de réalisme. L'on peut noter des passages délicats nuancés con- trastant avec les habituelles ima- ges à la « Pabst » : tripot, bouge de Salonique, ruelles obscures... Très beaux décors. La photogra- phie est d'une très grande beau- té pour les intérieurs, pour les visages qu'elle teinte d'ombres et de lumières très douces, et poé- tise quelques tableaux pris dans la campagne grecque (ou dans une campagne de style grec). Le film est composé avec goût, mon- té sans trous. Dialogue cursif et juste de Natanson. INTERPRETATION. — Voi- ci, depuis Crime et Châtiment, et dans un autre genre, l'un des meilleurs rôles de Blanchar, car il exprime avec ironie et subti- lité la- complexité de son person- nage si original en face d'êtres tout d'une pièce comme celui campé par Jouvet, ou l'amou- reux officier joué avec sensibili- té par Fresnay. Jouvet est remar- quable. Dita Parlo se tire déli- cieusement et de manière très féminine de son rôle ingrat. Vi- viane Romance a de très beaux moments. Silhouette curieuse : J.-L. Barrault, fait un effet surpre- nant. Signalons l'excellent Hen- ley (le consul), Roger Karl plein d'autorité, Ferny sobre, Manuel, Lupovici et tous ceux qui jouent de près ou de loin ce film soi- gné. — L. — 22 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPhiE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ réunion du Per; onnel de Pathé Cinéma Au cours d'une réunion de tout le per- sonnel de Pathé Cinéma, tenue le 4 avril au Cinéma le Capitole, M. Robert Dirler, Président-Délégué, fit un exposé de ses projets de réorganisation de la Société, comprenant, d'accord avec les action- naires qu'il représente, une participation du personnel au capital et aux bénéfices sociaux. Voici le texte de l'ordre du jour voté après cet exposé : « Au nombre de 1.361, les employés et .< ouvriers de Pathé-Cinéma, après avoir « entendu leur président-délégué, M. < Robert Dirler, sur la réorganisation « future de la Société lui font confiance « dans l'action qu'il a entreprise pour débarrasser cette société de ceux qui l'ont mise au pillage et l'ont conduite à la ruine. « Lui donnent l'assurance d'une colla- boration loyale et confiante pour qu'il mène à bonne fin son œuvre de rénova- tion financière et sociale. « Lui donnent acte de ce qu'il entend réserver dans l'augmentation du capi- tal à réaliser une part importante pour être mise à leur disposition. « Comptent sur lui pour présenter un concordat honorable remettant la So- ciété à la tête de ses affaires et conso- lidant la situation du personnel de la Société. » LES EMISSIONS RADIOPHONIQUES L'Art Sonore (63, avenue des Champs- Elysées), confirme que ses présentations radiophoniqu.es d'extruits de films, qui se faisaient jusqu'ici à Radio-Luxem- bourg, le lundi à vingt heures trente, se- ront désormais émises, en outre, réguliè- rement par les postes suivants : Fadio- Toulou.se, Ile-de-France, Bordeaux-La- fagette, Fadio-Juan-les-Pins et Fadio- Agen, couvrant ainsi, de façon perma- nente, la totalité du territoire français et belge. L'Art Sonore, seule société spécia- lisée dans la production radiophonique, met en garde les chefs de publicité, édi- teurs et producteurs contre toute propo- sition d'émission radiophonique qui leur serait présentée sans les garanties de pas- sage dans les postes que L'Art Sonore seul peut donner de façon précise et di- recte. Les rubriques à présent tenues et con- trôlées par L'Art Sonore, ont déjà pré- senté au micro Ilarry Baur, Fernandel, Jules Ferry, Mistinguett, André Lefaur, (tilles et Julien, Suzy Prim, Lisette Lan- vin, J. de Baroncelli, J. Benoît^Lévy, Ma- deleine Fenaud, J.-L. Barrault, Viviane Romance, Charles Robert-Dumas, Léon Mathoî, Véra Korène, les Fralellini, Cons- tant Fémy, Gaby Basset, Maurice Escan- de, Lucien Baroux, Léonide Moguy, Jane Marny, Floryse, Denise Kerny, Blanche Montel, Henri Follan, Aimé Simon-Gi- rard, Fernand Gravey, Dorville, Germai- ne Rouer, Fernand Prévert, Serge Grave, Marguerite Moreno, Armand Bernard, Jean Lenoir, Janine Crispin, Pierre Min- gand et les regrettés André Berley et Ga- briel Signoret. L'Art Sonore a donné des extraits des films suivants : Faisons un Rêve, Cirque, Nitchevo, Sept Hommes... un Femme, Arsène Lupin Détective, Hélène, Rigolboche, Josette, Un de la Légion, Les Réprouvés, Le Grand Refrain, Amants et Voleurs, 27, H ne de la Paix, Les Loups entre eux, L'Homme à abattre, La Marraine de Char- lev. Les Deux Gosses, Le Mioche, Une Nuit d'Amour, L'Appel du Silence, Clair de Lune. L'Art Sonore, par ses enregistrements et par ses présentations d'extraits de films, continue ci la radio une œuvre de propagande cinématographique que toute l'industrie et tout le commerce du film se doivent de soutenir et de suivre avec attention. Comme cette propagande est destinée à amener au cinéma la clientèle d'écoute radiophonique, L'Art Sonore, désireux de collaborer avec les directeurs tie cinémas de toute la France, de Bel- gique, de Luxembourg et de Suisse, leur sera reconnaissant de toutes suggestions et indications pouvant l'aider dans sa tâche et accroître son rayon d'action. Un Monument à la Mémoire de LÉON BRÉZILLON Fondateur de l'Œuvre d'Orly Tous les cinématographisi'es -- et notam- ment les directeurs de cinéma -- ont suivi les différentes manifestations de l'activité corporative de Léon Brèzillon. Syndicaliste de la première heure, il dé- fendait pendant vingt ans les intérêts de 1'exploitaiion et ceux de la cinématographie entière. Mutualiste fervent, il créait de toutes piè- ces les œuvres sociales du cinéma et dotait enfin la corporation du domaine de la Mai- son de Fetraite d'Orly. Et c'est précisément dans le parc d'Orly, de ce château qu'il aimait tant, que l'œuvre, de la Maison dç Fetraite du Cinéma a pris l'initiative d'élever un monument à la mé- moire de Léon Brèzillon. Encouragée par l'ensemble des Associa- tions Corporatives qui eurent l'honneur de compter dans leur sein notre grand disparu, l'œuvre de la Maison de Fetraite d'Orly a voulu permettre //////' On annonce ■ LE REVOLTE. - Jean Ga- bin interprétera le rôle principal du film que Jean Vallée réali- sera après LES HOMMES SANS NOM, d'après le roman de Mau- rice Larrouy. ■ GROQUEMITAINE; d'Al- fred Machard sera mis en scène par Jean Delannoy. H MOLLENARD. Robert Siodmak d confié un rôle im- portant à Germaine Dermoz et à îaimu le rôle du Capitaine Mollenard. ■ YAMILE SOUS LES CE- DRES. Charles d'Espinay (/ni met la dernière main au dé- coupage de YAMILE SOUS LES CEDRES, de M. Henry Bor- deaux, de l'Académie Française, a engagé Alla Donell pour inter- préter le rôle de Yamilé dans celle production qui sera tour- née aux Echelles du Levant. Pr. : Impérial. M JALOUSIE. — La pièce d'A- lexandre Bisson va être portée à l'écran par Henri Chomette, avec Suzy Prim et André Lu- guet comme protagonistes. ■ L'AMOUR DU MONDE. - Tel serait le titre du film que Marcel L'Herbier tournerait après LA CITADELLE DU SI- LENCE, et d'après un scénario original dont il est l'auteur. ■ LE PURITAIN. - D'après un roman de Liam O'Flaherty, l'auteur de THE INFORMER, dont John Ford a tiré LE MOU- CHARD, Jeff Musso va tour- ner un film avec M. Scossian. Liam O'Flaherty actuellement à Paris collaborera au découpage et assistera à la mise en scène. Pr. : Derby. ■ LE SCHPROUNTZ. - Sur ce titre intraduisible en français mais qui correspond à peu près à l'idée qu'on se fait du « fada » dans le Midi. Marcel Pagnol tournera un film, son prochain. Billancourt GRIBOUILLE. - Le film se termine dans deux petits décors (Daven). MUELLE 59, FAUBOURG POISSONNIÈRE, 59 PARIS Téléphone PRO 51.09 Le costumier de : Kermesse Héroïque Aventure à Paris Vous n'avez rien à déclarer? Yoihivara Les Dégourdis de la 11" a exécuté tous les costumes das Perles de la Couronne CIlNElh FF 25 RAPINE SE niiiiimiTiiiiiiiiiii: DANS LES STUDIOS Charles Vanel et Jean-Louis Barrault dans Police Mondaine que projettent actuellement les Agriculteurs, Ciné-Opéra et le Bonaparte Joinville LE MENSONGE DE NINA PE- TROVNA. - Tourjansky pour- suit la réalisation de cette œuvre dramatique aux décors variés, et à l'atmosphère tour à tour gaie et mélancolique. Vienne et Pétersbourg d'avant-guerre. Isa Miranda, Aimé Clariond, Fer- nand Gravey et leurs partenai- res jouent de délicates scènes. Viennent d'être engagés : Aimos et Pierre Magnier. Opérateur : Curt Courant. On procède à des raccords pour LA DAME DE PIQUE (Gé- néral Production) et pour LA DANSEUSE ROUGE. On prépare : LA CITADEL- LE DU SILENCE. Real. : L'Her- bier. Pr. : S.E.D.I.F. La Villetfe LA BATAILLE SILENCIEUSE. (Le Poisson chinois), se conti- nue aux studios de la Villette. Pierre Billon a tourné des scè- nes à trois avec Michel Simon, Fresnay, Kate de Nagy. Bientôt aura lieu un attentat dans une gare, celle de Belgrade, attentat manqué du reste, mais qui cau- sera un énorme affolement dans une masse de nombreux figu- rants. Pr. : Films Héraut. Épinay (ECLAIR) On travaille à la transparence pour TROÏKA (C. F. C). On prépare quelques décors pour UN CARNET DE BAL. Suzet Maïs est engagée flans "Les Hommes sans Nom" Jean Vallée tourne Les Hom- mes sans Nom et il est actuelle- ment au Maroc, exactement à Ouarzazat, à plusieurs dizaines de kilomètres au sud de Marra- kech, avec Constant Rémy, Ta- nia Fédor, Thomy Bourdelle, Lucas Gridoux, Lucien Galas, Georges Péclet, Robert Ozanne, Maurice Rémy, Arthur Devère et quelques autres. Janine Crispin faisait partie également de la distribution mais, dès son arri- vée, le dur climat du Sud lui fut défavorable et elle fut obligée d'abandonner son rôle. Pour la remplacer, les producteurs ont engagé la toute blonde Suzet Maïs qui prit sans tarder l'avion pour Casablanca et rejoignit la troupe à Ouarzazat. Comme le déclarait la charmante interprè- te de Un Homme comme les Au- tres, le succès actuel du Théâ- tre de l'Œuvre : « Une petite ab- sence de trois semaines; d'abord le Maroc, ensuite quelques jours de studio à Nice et je repren- drai ma place dans la pièce d'Armand Salacrou. » Francœur LE MESSAGER. — Après avoir tourné plusieurs scènes à Join- ville, Raymond Rouleau est re- venu ici continuer l'émouvant drame d'amour dont Jean Ga- bin, Gaby Morlay et Jean-Pier- re Aumont sont les" vedettes. Pr. : Albatros. Epinay (TOBIS) MADEMOISELLE MA MERE commencera le lundi 19 avril. Pr. : Résina. Neuilly TROÏKA. — Le film est ter- miné et au montage. On prépare : LE FAUTEUIL , rue des Plantes. Entouré d'une équi- pe de techniciens avertis, MM. Roger Loisel et .Marcel Royné, ingénieurs du son, Jean Decan, chef monteur et Guy Zuccarelli, directeur artistique, M. Dieudon- né procède à la réalisation de films documentaires et publici- taires en même temps qu'à la post-synchronisation de films étrangers. m m rr « l *i mr M ^ mWà i> M W iH ^^^j H . W ■> fl ■/ ^H ^B ■ XXXXTSIXXXXIITTrTT! François l,r UN CARNET DE BAL. — On termine des scènes dans un grand décor, avec Louis Jouvet dans le rôle d'un ancien avocat aux clients douteux. On prépare : les décors de SARATI LE TERRIBLE. Pr. : Huaon. Abel Gance, Josseline Gaël, r-'. Béhars, le manager d'Abel Gance, de J. Gaël et de Jules Berry, M. et Mn,e Vondas, le producteur du film Le Voleur de Femmes, et Jules Berry le principal interprète, au moment du départ pour l'Italie. ^ec-iSTREMÇ/v^ STU DIOS -PRISE/DE VUE - SYNCHRONISATION 3B'S ET 5, B? D'AURELLE DE PaLADINES PARIS.XVII6 TÉL. GALVANI 53-49 Pince ciichy On ne tourne rien pour l'ins- tant. TITRE RETENU Il est porté à la connaissance du monde cinématographique que le titre de fdm Marseille- Bordeaux est d'ores et déjà rete- nu par M Couzinet, Gallia Cinéi à Marseille et à Bordeaux. Ce film sera tourné pour la saison prochaine et sera un succès de fou rire qui mettra en valeur l'esprit local et les « assents » des deux grandes cités. LE COIN DES ABONNES ■ Viviane Romance sera une des vedettes du Club des Aris- tocrates "ue doit mettre en scène Pierre Colombier. ■ Ginette Lelerc tourne ac- tuellement Le Gagnant, film de court métrage que réalise Yves Allégret. ■ Henri Guisol est un des principaux interprètes du Mes- sager, et de Double Crime sur la Ligne Maginot. ■ Arakelian, chef maquilleur des films 1937, Arsène Lupin, Voleur de Femmes, Mirages, vient de partir à Nice et en Ita- lie avec A Venise une Nuit. On tourne en Somalie Française. Les Secrets c'e la Mer Rouge, d'après le roman d'Henry de Monfreid: A bord de l.'« André Lebon », une amusante photo- graphie de Mihalesco qui va composer le personnage d'un dangereux aventurier. Fernand Rivers portera bientôt à l'écran « Le Fauteuil 47 » Fernand Rivers a fait preuve, au cours de ces derniers mois, d'une grande activité. Il a produit, à une cadence régulière, des films le plus souvent inspirés de sujets commer- ciaux, ayant déjà fait leurs preuves à la scène. Cette formule nous a valu le Chemi- neau. Bichon, Les Deux Gosses, trois pro- ductions qui obtinrent un très gros succès. Bientôt sortira Boissière, d'après le roman de Pierre Benoît, film que Fernand Rivers a récemment terminé. Ce metteur en scène, qui est son propre producteur, vient de tourner Le Concierge revient de suite, tiré de la pièce de Jean Kolb et Léon Bélières, qui fut montée il y a dix ans à la Renais- sance. Cette bande a comme principaux interprètes Tramel, créateur de la pièce, Ri- vers Cadet et Monique Bert. « Actuellement, nous dit Fernand Rivers, je prépare le découpage de Fauteuil 47, une des meilleures pièces de Louis Verneuil. L'auteur a écrit lui-même le scénario du film que je réaliserai en avril. L'interpréta- tion réunira les noms célèbres de Raimu, Françoise Rosay, Henri Garât et Lefaur. A celte distribution viendra s'ajouter une jeu- ne interprète, dent je n'ai pu encore fixer le choix, ce sera probablement une incon- nue à laquelle j'offrirai sa première chance. « Un peu plus tard, je porterai à l'écran un scénario original d'Yves Mirande; Vic- tor Boucher sera la vedette de ce sujet d'une grande gaieté. » Toutes ces productions, de même que les précédents films de Fernand Rivers, seront distribuées par la D.U.C. aue dirige avec une grande compétence M. Jiff. — G. T. ■ M. Henri Chomette commencera, le mois prochain. la réalisation d'un film d'après une comédie de Bisson adaptée par Carlo Bim. Xous sommes très heureux de voir le talentueux metteur en scène Henri Chomette reprendre son activité dans les studios ; ■ Les Directeurs de cinémas de Grande- Bretagne se plaignent de la concurrence que leur font les sorties de films en « avant- premières » dans les stations balnéaires pendant les mois d'été. Le Conseil général des associations d'e vploitants étudie les moyens d'empêcher cet état de choses. 3 .1/. Willy Bozier est rentré du Midi où il a terminé le montage des Hommes de proie. Le compositeur Yatove a commencé l'adaptation musicale de ce film interprété par Jeanne Boitel, Jean Galland, Jean-Max, Pierre Etchepare, édité par Pellegrin Ci- néma. APPAREILS de PROJECTION LANTERNES GROUPES AMÉRICAINS REDRESSEURSAMÉRICÂINS DORES T POUR ALIMENTATION A BASSE TENSION SUPER PROJECTEUR SïEjimar ...."... 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Et Pahst, en faisant organiser ce déjeuner tout amical, au len- demain de la sortie de son film Mademoi- selle Docteur, n'en avait oublié aucun. Et, pour prouver que son amitié n'était pas oublieuse, fidèle à ses artistes autant qu'à ses critiques, il avait, serrés autour de lui, ses interprètes du film Mademoiselle Docteur: Viviane Romance et Dita Parlo, Roger Karl, Georges Colin, Ernest Ferny, Jack Henlev et d'anciens interprètes comme Gaston Modot (qui joua L'Opéra de 4 Sous) et Andrée Ducret, qui fut l'émouvante hé- roïne de La Trayédie de la Mine. Enfin, le joyeux Dorville se trouvait placé face au metteur en scène cpii lui fit composer un truculent Sancho Pança dans Don Qui- chotte. Ce fut une réception placée sous le signe de la bonne humeur et de la cordialité. Le producteur de Mademoiselle Docteur, M. Ro- main Pinès, qui était aussi l'importateur des premiers films de Pahst, rappelait l'époque héroïque où Paris acclamait La Hue sans Joie... Et Constantin Morskoï évoquait ses souvenirs de puhlicity-man, le premier qui lit imprimer le nom de Pahst en France. Lucie Derain. Nos Nouvelles du 3 au 9 Avril Dans notre Numéro Spécial, on trouvera à partir de la page 267, les articles suivants : " Comment payera-t-on les 6 %. Une communication de la Confédération générale de la Cinématographie. • Un important ordre du jour de la Fé- dération nationale des Syndicats d'artisans du film. Création c"'une commission înterfédé- îale du cinéma. * Après la grève des studios. Dans l'at- tente d'un arbitrage important sur les inci- dences de la semaine de 40 heures dans les studios. " Jeunesse de France, un grand film spor- tif d'initiative gouvernementale est tourné à Nice. B M. Jean Zay a demandé à M. Vin- cent Aunol la suppression de la taxe d'Etat sur le théâtre. ' Les cinémas d'Amiens fermeront tous les lundis. ' Les directeurs de Clermont-Ferrand ont déposé un cahier de revendication auprès de la municipalité. ^ Le droit des pauvres et les municipa- lités. DE L'AMICALE DES REPRESENTANTS DES MAISONS DE FILMS DE MARSEILLE DO 6 AVRIL 1937 Pour une première fête ce fut vraiment une fête réussie, elle le fut dans tout, qu'il s'agisse du banquet, des attractions ou du bal. Mardi soir donc dans le cadre élégant des salons Massilia plus de 200 convives se pressaient autour des tables. Sous la présidence de M. le député Au- bert, président d'honneur de l'amicale, en- touré de M. Praz, président de la section marseillaise et des membres du bureau de celte section on distinguait MM. Fougeret, Marie! de l'Odéon, Rachet de Toulon, Mil- liard, Paul-André, président de la section de Lyon, Vivier, représentant de Paris. Pas de discours, quelques mots aimables de M. Praz et quelques paroles de M. le dé- puté Aubert, la fête s'est poursuivie dans une atmosphère joyeuse. — Ch. V. Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 et 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. rYYXYIYXXXXXXIXXXXXXXXX: CINE 29 RAPHIE SE DEUILS M. EMILE PATHE EST MORT Nous anorenons avec regret le décès de M. Emile Pathé, officier de la Légion d'honneur, survenu à Pau la semaine dernière. M. Emile Pathé avait été, avec ses frères, et notamment (mar- ies Pathé, le créateur des usines de phonographes Pathé et de la firme mondiale Pathé-Frères, qui, par suite de diverses modi- fications sont devenues Pathé- Phono et Pathé-Cinéma. M. Emile Pathé était également président de la Société Pathé- Marconi. Nous adressons à la famille de M. Emile Pathé, à ses enfants et ses neveux, nos bien sincères condoléances. * * * C'est avec regret que nous avons appris la mort tragique de M. Louis Eudlitz, Chef de Cabi- net du Sous-Secrétaire d'Etat à l'Education Phvsique, frère de Franck Arnold-Eudlitz, le jeune scénariste. Drame tnyst. Comédie seniiin. I. Liste des Films critiqués durant le mois de Mars 1937 Hèle aux Sept Manteaux (La) . Franc.. 1 h. 2."> Manchette Franc. . 1 h. Ii."> Chant des Cloches (Le) Améric. 1 h. 25 Dix Ans de Mariage Améric. 1 h. 2il Défenseur silencieux (Le) Améric. 1 h. 2(1 Fauve (/.<•) Améric. 1 h. 2(1 Furie Améric. 1 h. 30 Homme tin Jour (/.') Franc. . 1 h. 35 Homme à abattre l/.'i Franc.. 1 h. 2."> Homme sans cœur (/.'i Franc. 1 h. 21) Heure mystérieuse - ',-'.'.'. i FRANCE ACTUALITES GAUMONT Parmi les intéressant reporta- ges présentés cette semaine en exclusivité, signalons tout parti- culièrement dans la partie spor- tive, le match de boxe Peter Ka- ne-Decico et le tour du Maroc eveliste. AVIS La Société Bonrtard et Leze de Villeneuve-Saint-Georges fait savoir qu'à la suite d'une déclaration en faillite a tort, le tribunal de Corbeil a rendu son jugement en date du 12 mars rapportant la faillite de la Société Bonnard et Leze. PEDRE//EUR/ Une belle scène de Ménilmontant, film émouvant avec Larquey, Josette Day, Thérèse Dorny, Bernard Lancret et le regretté Gabriel Signoret ALSTHOM 38. AVENUE KLÊBER. PARIS- XVI< COLONIAL FILM EXPORT BAUDON SAINT-LO & Cie Société à responsabilité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION - EXPORTATION DISTRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES R. C. 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Jugement déclaratif de faillite du 11 mars 1937 (convertira en faillite d'un jugement de liquidation judiciaire du 5-12-36). |) Pierre BETEILLE ET Cie (Société en nom cqllecti ). Capital: 5 000 r. Siège social à Paris, 22, Quai de la Râpée. Exploitation X POUR TOUTES VOS AFFICHES ADRESSEZ-VOUS A L'IMPRIMERIE fet^i r AFFICHE 120 160— Modèle A du film Les Dégourdis de la 11 imprimée par «La Cinématographie Française» CINEMATOGRAPHIE FI^SlçS.ISE LA SEULE SPÉCIALISÉE POUR TOUS TRAVAUX CINEMATOGRAPHIQUES NOS DERNIERES REFERENCES MESSIEURS LES RONDS DE CUIR — L'HOMME DU JOUR - AVEC LE SOURIRE - LES BAS-FONDS — LA REINE DES RESQUIL- LEUSES - TROIS-SIX-NEUF - LE CHEMIN DE RIO - FEMMES — VOUS N'AVEZ RIEN A DECLARER — LES DÉGOURDIS DE LA 11 - L'ILE DES VEUVES. - ^if AFFICHE 120X160 - Modèle B du film Les Dégourdis de la 11e imprimée par «La Cinématographie Française» IMPORTATEURS-EXPORTATEURS FKENCH MOTION PICTURE CORP. 126 WEST 46 TH STREET NEW YORK, U. S. A. 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SI£8CK ù APRÈS LA P/ÈCE £>E VERHOEVEN et /ftfPEKOVEN * COl* mus /que • Edmond N/ck * S la iOPEENNE C'EST UN PARLANT 3IER avec MARCEL 5IMON et FELIX OUDART sorat/oh française: SERGE de POUGNY*d/alogues :GE0#G£6 NEVEUX rv/s/on RAOUL PlOQU/N * de BRUNO DUDAY L'ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE Wu Electriciens, mécaniciens et chauf- f eurs monteurs 425 fr. .«......,. . ~~~~~^ ~~ . „.. ~-,, „ En ce qui concerne les établissements dont TEMPS ACCORDE POUR LES REPAS , . ,. _, . * , «w%,^»xj-ri- vuix »^^ 1XI" n^ ]e service électrique est assure par le person- Le temps accordé pour les repas entre les nel de la Compagnie Clémençon, il est enten- représentations est d'une heure trente au mini- du 1ue ce personnel sera payé au tarif prévu mum par la convention collective s'appliquant à _. , cette compagnie. Si par suite de difficultés imprévisibles, la direction se voyait contrainte d'accorder moins tit DELAI-CONGE d'une heure trente à son personnel de cabine pour lui permettre de se restaurer, elle devrait La durée da délai-congé réciproque, sauf cas attribuer une somme de 12 francs à chacun de force majeure ou de faute grave, est fixée, des intéressés comme indemnité pour repas selon la législation et les usages en vigueur, à: pris à l'extérieur. Un mois' Pour les cnefs électriciens et chefs mécaniciens; Huit jours pour les autres catégories de per- EleCtriClenS» sonnel indiquées à la nomenclature des sa- Mécanlclens et Chauffeurs Iaires IV. — CONGES ANNUELS I. — ATTRIBUTIONS ET CONDITIONS DE TRAVAIL ^es con8és annuels seront accordés au per- sonnel, conformément au chapitre VI, articles 1° Les heures de présence sont fixées par la 21 à 23, de la Convention collective générale direction selon les besoins de l'établissement. du spectacle. 2° La journée de travail ne pourra être ef- — ■ fectuée en plus de deux services. Toutefois les Extrait de La Cinématographie Française da jours de changement de programme et au 23 Avril 1937. ~"*»~— ~"^ "^ LA PRODUCTION \dfc SE DISTINGUE PAR SA RÉGULARITÉ SA DIVERSITÉ SA QUALITÉ SES VE D ETT ES LES FILMS TOBIS DE LA PREMIÈRE TRANCHE 1937 SONT PRODUITS SUIVANT UN RYTHME MÉTHODIQUE QUI PERMET DÈS MAINTE- NANT A TOUS LES DIRECTEURS DE SALLES DE PRÉVOIR ET D'ASSURER LEURS SORTIES RÉGULIÈRES _^ *UNE FEMME SANS IMPORTANCE *LES PERLES DE LA COURONNE ^MADEMOISELLE MA MÈRE ^FRENCH-CANCAN ^LE TIGRE DU BENGALE ^LE TOMBEAU HINDOU *LA DAME DE MALACCA *N U I T S DE PRINCE *UN FILM DE JACQUES FEYDER *2 FILMS SUR LA IXe OLYMPIADE iriQfer ■MM as »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE « FR RAPHIK SE 23 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Texte de l'Arbitrage de M. Mistler Arbitrage concernant les Conventions Collectives du Spectacle dans la Région Parisienne Nous soussigné, Jean Mistler, Député, an- cien Ministre, désigné par l'unanimité des arbitres pour statuer en qualité de surarbitre sur l'ensemble des litiges nés de la rédaction et de l'application des conventions collecti- ves à intervenir pour la Région Parisienne entre les Fédérations et Associations des Di- recteurs d'Etablissements de Spectacle d'une part, la Fédération Nationale du spectacle, la Fédération des Syndicats d'employés et leurs Syndicats intéressés d'autre part. Vu le procès-verbal d'arbitrage du 22 Mars 1937 par lequel MM. Levèque, arbitre pour les Directeurs de Théâtres Cinématographi- ques, Lehmann, arbitre pour les Directeurs de Théâtres, Fournier, arbitre pour les Direc- teurs de Music-Halls, Hartmann, arbitre pour les dancings, établissements de bals, MM. Guiraud et Lefèvre, trésorier général et se- crétaire général-adjoint de l'Union départe- mentale des Syndicats Ouvriers de la Région Parisienne, arbitres pour la Fédération du Spectacle et la Fédération des Employés, dé- signés en application de la loi du 31 Décem- bre 1936, ont reconnu que les divergences qui les séparent rendaient tout accord entre eux impossible et s'en remettent à l'arbitrage de M. Mistler qu'ils désignent d'un accord una- nime comme surarbitre. Attendu qu'il résulte de ce procès-verbal que les questions sur lesquelles il y a lieu de statuer sont nombreuses et visent notamment: a) diverses clauses de la partie commune des conventions collectives applicables 1° au Théâtre; 2' au Music-Hall; 3 au Bal, Dan- cing; 4" au Cinéma. fe) les modalités de travail et sa durée; c) les salaires; d) l'application du repos hebdomadaire, des congés payés. Après avoir convoqué et entendu contradic- toirement au cours de nombreuses réunions Messieurs les Représentants des Directeurs de Spectacle, Théâtres, Cinémas, Music-Ha'ls, Bals, Dancings, et Messieurs les Représen- tants de la Fédération du Spectacle, de la Fédération des Employés et des Syndicats in- téressés. Vu le protocole du 4 Décembre 1936 accor- dant un rajustement immédiat de salaires en attendant la signature de conventions collec- tives pour le personnel des salles d'exploita- tion cinématographique et assurant la rétroac- tivité au 1" Janvier 1937 des salaires accor- dés par l'arbitrage : Attendu que ce protocole a été prorogé à diverses reprises, notamment à la suite de l'entrevue du 11 Mars 1937 à la Présidence du Conseil, en présence de M. Haas, adjoint au Secrétariat général de la Présidence, et que son effet a été déclaré valable jusqu'à conclusion du surarbitre; Attendu que certains contrats collectifs provisoires signés en Juin 1936 doivent faire place aux conventions collectives ; Considérant qu'en raison de la diversité des professions qui coopèrent à l'activité de l'industrie du Spectacle, il y a lieu d'établir en quatre exemplaires pour : a) le Théâtre, b) le Music-Hall et le Cirque, c) les Bals, Dancings, Etablissements de nuit, d") le Cinéma, s convention collective contenant les mê- mes clauses générales et autant d'annexés à ces conventions qu'il y a de catégories pro- fessionnelles intéressées : Avons examiné successivement les divers points litigieux qui subsistaient dans les tex- tes soumis à notre arbitrage, en tenant comp- te : 1" de l'ensemble des lois sociales, notam- ment de celles qui concernent le repos heb- domadaire, les congés payés, et la durée du travail, en nous attachant à assurer la mise en vigueur immédiate de toutes les lois pour lesquelles les décrets ou règlements d'appli- cation ont été publiés, et à préparer dans la pratique la mise en vigueur rapide des autres; 2" de la nécessité d'assurer au personnel le libre exercice de ses droits syndicaux et de lui donner des garanties quant à la stabi- lité des emplois; 3" de la nécessité, d'autre part, de garan- tir aux employeurs la totalité de leurs droits de direction et de gestion des entreprises dont ils sont moralement et matériellement responsables. En ce qui concerne les salaires, nous avons comparé non seulement les propositions des employeurs et les revendications des em- ployés, mais encore les salaires avant le mois de juin 1936 et après les augmentations ac- cordées dans la plupart des catégories de per- sonnel, nous avons admis pour principe la con- solidation des avantages obtenus à titre pro- visoire, et la révision périodique des salaires, à la demande de l'une ou l'autre des deux parties, pour tenir compte des variations éventuelles du coût de la vie. Avons arrêté le texte de ladite convention collective générale et de ses annexes, qui est joint à la présente sentence. En ce qui concerne les régisseurs de Théâ- tres, nous nous sommes trouvés en présence d'une convention collective, signée le 4 Jan- vier 1937 entre la Chambre Syndicale des Directeurs de Théâtres et les Syndicat pro- fessionnel des Régisseurs de Théâtres de Pa- ris (5, rue Collette à Paris) et d'un projet de convention collective entre les Directeurs et le Syndicat des Régisseurs de Théâtres (af- filié à la C. G. T.), 24, rue Germain-Pilon, à Paris, nous avons constaté que, sauf sur un point, concernant les Directeurs et Admi- nistrateurs de scène, les deux textes étaient pratiquement semblables, nous les avons mis en concordance dans le projet de convention à signer entre les Directeurs et le Syndicat des Régisseurs de Théâtres (24, rue Germain- Pilon) et décidons que l'article IV du contrat signé le 4 Janvier 1937 entre les Directeurs et le Syndicat Professionnel des Régisseurs de Théâtres de Paris sera modifié conformé- ment à l'avenant ci-annexé. En ce qui concerne le Syndicat des Agents de Maîtrise, la signature d'une convention collective particulière a été jugée prématu- rée. Elle interviendra après la conclusion des pourparlers en cours, les stipulations de la convention collective générale des Spectacles étant dès maintenant applicables aux catégo- ries de personnel qui ne rentrent pas dans le cadre des conventions collectives particulières ci-annexées. Les nouvelles conventions collectives ci- annexées entraînent une lourde charge sup- plémentaire pour l'industrie des Spectacles, en raison notamment de l'application intégra- le du repos hebdomadaire, de la limitation de la durée du travail, de certains rajustements de salaires, et de la suppression du pourboi- re. A l'avenir, l'Industrie du Spectacle appli- quera toutes les dispositions des lois sociales, malgré les difficultés inhérentes aux condi- tions spéciales de l'exploitation, elle suppor- tera donc toutes les charges que supportent les autres branches de l'économie nationale. Il est de notre devoir de signaler aux Pou- voirs Publics que, dans ces conditions, la suppression des charges exceptionnelles qui grèvent l'industrie des Spectacles devient pour elle une question de vie ou de mort. La taxe d'assistance publique, désignée sous le nom de « droit des pauvres » frappe les Théâtres, Music-Halls et Cinémas à 8,75 % et les bals à 21,75 % ; la taxe d'Etat varie de 2 % (Théâtres) à 10 % (Bals). Il n'existe, à notre connaissance, aucun autre exemple d'une fiscalité aussi excessive, il est impossi- ble de n'y point voir la principale raison de la situation extrêmement difficile de l'indus- trie du Spectacle. La première branche touchée a été le théâ- tre, au point qu'une vingtaine de salles ont cessé leur exploitation depuis 1919, la situa- tion des Music-Halls, des Cinémas, des Eta- blissements de Danse est devenue aussi mau- vaise. Nous n'hésitons pas à déclarer que, dans notre pensée, la mise en vigueur des nouvelles conventions collectives du Specta- cle doit s'accompagner d'un retour immédiat au régime commun de la fiscalité, sous peine de réduire les uns à la faillite, les autres au chômage, les patrons et les employés d'une industrie qui occupe, dans la Région Pari- sienne, plus de 50.000 travailleurs. Fait â Paris, le 15 Avril 1937. Jean Mistler. 24 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR U£R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Sortie en Flèche de "L'HOMME A ABATTRE" Dans notre référendum publié dans le Numéro spécial (page 71), nous avons si- gnalé les grands succès du début de cette année : Nitchevo, Courrier-Sud, Pépé le Moka, Cargaison Blanche, etc. A cette liste il convient d'ajouter L'Homme à abattre, qui enregistre des ré- sultats particulièrement brillants. C'est ainsi que l'on nous signale, de Mar- seille, que, du 19 au 25 mars, ce film a fait au cours de la première semaine au Capi- tule plus de 116.000 francs. La deuxième semaine n'a pas été moins brillante. A l'Olympia de Bordeaux, le même film a réalisé, du 12 au 18 mars, plus de 81.000 francs; à l'Eden de Toulon, 53.741 francs; à l'Escurial de Nice, plus de 58.000 francs; au Rex de Grenoble, plus de 65.000; au Familial de Lille, plus de 70.000. A Lyon enfin — fait très rare — L'Homme à abattre a tenu l'affiche du Tivoli pen- dant trois semaines; au cours de la pre- mière semaine, du 19 au 25 mars, il a réa- lisé plus de 60.000 francs. L'Homme à abattre est donc le digne successeur de Deuxième Bureau et des Loups entre eux. A Marseille, Marcel Papol tourne en même temps deux Films avec Fernandel On a annoncé déjà que Marcel Pagnol tourne Arsule, d'anrès Regain, de Jean Gio- no, avec Fernandel comme principale ve- dette. Mais voici aue depuis deux jours, tandis que les prises de vues d'Arsule se poursui- vent, Marcel Pagnol a commencé un nouveau film avec Fernandel. Ce sera un grand film comique et satiri- que, une sorte de critique du milieu ciné- matographique. Le rôle de Fernandel est des plus cocasses. Ce film est réalisé dans les studios de Mar- cel Pagnol à Marseille, tandis que l'on conti- nue les prises de vues d'Arsule dans la cam- pagne provençale. Comme on le voit, l'activité de Marcel Pa- gnol n'est pas en défaut. Le Docteur Giannini va venir en Europe Le Dr Giannini, président des United Ar- tists, s'embarquera à New-York le 4 mai pro- chain à bord du Queen Mary, à destination de l'EuroDe. C'est le premier voyage à l'étranger du Dr Giannini depuis son élection à la prési- dence de la grande compagnie américaine. ■ Des essais de prises de vues en cou- leurs viennent d'avoir lieu à l'intérieur de l'abbaye de Westminster, en vue de la réa- lisation des films en couleurs qui seront tournés le jour du couronnement. Les Prix d'Entrées déterminés à Toulouse sont respectés M. A. Pouget, directeur du Trianon de Toulouse et président de l'Association des Directeurs de Spectacles de Tou- louse, nous envoie une lettre de mise au point que nous nous empressons d'insé- rer: Monsieur, Je suis très surpris de l'information pa- rue dans le numéro du 9-16 avril de votre estimable journal, sous la signature de vo- tre correspondant M. Bruguière, concernant mon établissement et relatif à la baisse des prix d'entrée. Cette information est totalement inexacte et si, un jour seulement, j'ai voulu faire bénéficier mon public d'un tarif réduit aux places bon marché, c'est à titre tout à fait exceptionnel. D'ailleurs, une autre grande salle de la ville a tenté la même expérience le dernier jour de son pro- gramme. Il ne s'ensuit pas, par conséquent, que cette mesure ait été généralisée pas plus chez moi qu'ailleurs. Les prix d'entrée dé- terminés au sein de notre Association sont régulièrement maintenus par tous les éta- blissements de première vision. Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir publier cette rectification dans vo- tre prochain numéro. Avec mes remerciements, recevez, Mon- sieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs. A. Poucet. Augmentation de la Valeur en Douane des Négatifs et Positifs Lavande ? Il apparaîtrait que la valeur à déclarer à la douane pour les films lavande serait augmentée, ainsi que celle des films né- gatifs, ce qui entraînerait une augmen- tation des droits et de la taxe de 6 %. Nous rappelons qu'en ce moment la valeur imposable est calculée à raison de 5 francs le mètre pour les films la- vande, comme pour les films positifs, et 25 francs le mètre pour les films néga- tifs. ♦ AUX FILMS ÉPOC M. André Hallion, le sympathique direc- teur des Films Epoc, actuellement souffrant nous informe qu'il vient de transmettre tous ses pouvoirs à son ami, M. Léon-Edouard Carré, qui fut son collaborateur immédiat depuis la réalisation du film Jeunesse. Nous souhaitons un prompt rétablisse- ment à M. André Hallion et espérons que très prochainement il reprendra son activité parmi nous. M. Jorge M. Doda meilleur Cinéaste en Amérique latine M. Joree M. Doda, producteur de films mexicains, comnte parmi les grands amis de notre pays. Depuis des années, il pro- page d'une façon active, et avec le con- cours de M. Paul Hainsselin, le film fran- çais en Mexique, Colombie, Venezuela. Aussi sommes nous très heureux de si- gnaler l'énorme succès que remporte actuel- lement le récent film de M. J. M. Doda : Tras La Reja, film excellent que la presse mexicaine compare aux meilleurs films américains. A la suite de cette belle réussite, notre confrère le Journal Français du Mexique, du 9 mars dernier, nous apprend que M. Doda a obtenu le premier prix avec mé- daille de vermeil dans le dernier concours cinématographique, comme le meilleur ci- néaste de l'Amérique latine. Nous sommes heureux d'adresser à M. Jorge Doda nos très sincères félicitations, et espérons vivement que, très prochaine- ment, nous aurons l'occasion d'applaudir en France son film Tras La Reja. Liam 0' Flaherty, le célèbre Irlandais, va produire un Film m France Liam O'Flaherly, qui est à Paris depuis quelques semaines, de retour d'Hollywood, a cédé aux Films Derby les droits d'adapta- tion cinématographique pour le monde en- tier de son roman Le Puritain. Liam O'Flaherty travaille actuellement au découpage et aux dialogues de cette œuvre avec Jeff Musso, qui mettra en scène. L'auteur du Mouchard (The Informer) se trouve extrêmement satisfait de collaborer à la mise en scène dont rien ne laissera à désirer, tant au point de vue interpréta- tion qu'au noint de vue technique. Armand Siossian dirigera cette produc- tion. Uu Intéressant Référendum pour la Découve*te d'une Vedette Une puissante campagne publicitaire, appuyée par la grande presse et la presse régionale, va amener le public à participer à un référendum sur la découverte d'une vedette qui sera la partenaire de Jean Ga- bin dans le film Rumeurs. Une prime gratuite sera délivrée à tout votant. Des prix imnortants et nombreux seront attribués. Exploitants, soyez prêts à renseigner vo- tre fidèle clientèle, à recevoir les votes des nouveaux clients que cette publicité vous amènera et à les satisfaire en leur remet- tant vous-mêmes les primes. Il n'en résultera aucun frais pour vous. Pour détails, s'adresser aux producteurs : Bonzo-Films, 14, rue de Marignan, Pa- ris (8e). ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIMEtà RAPHIE SE 25 ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦.♦ UN IMPORTANT ARBITRAGE A PROPOS DE L'INCIDENCE DES 40 HEURES DANS LES STUDIOS Les Jours de Fête légale sont récupérables Nous avons signalé qu'à la suite de la récente grève déclanchée dans les stu- dios de prise de vues, le Président du Conseil avait nommé un surarbitre, en l'occurence M. Grunebaum-Ballin, con- seiller d'Etat, pour résoudre le conflit existant entre la Chambre Syndicale des Industries Techniques et le Syndicat Gé- néral des Travailleurs du Film. Voici les principaux attendus de la sentence dont la conclusion confère aux employeurs le droit de récupérer les jours de fête légale. Considérant qu'il résulte des renseignements fournis au surarbitre soussigné que le conflit qui donne lieu au présent arbitrage est né à l'occasion des congés de Pâques; que les ou- vriers des studios de la région parisienne, avi- sés par les employeurs qu'ils devraient tra- vailler le samedi 2 Avril, afin de récupérer du- rant le samedi habituellement consacré au re- pos, la journée chômée du lundi 29 Mars (lun- di de Pâques) fête légale, ont opposé un refus aux injonctions de leurs employeurs; Considérant que les deux arbitres, après avoir entendu les parties, ont précisé comme suit les points soumis à l'arbitrage : 1° En cas de fête légale, les employeurs ont-ils le droit de faire travailler leurs em- ployés ou ouvriers pendant le jour ou la demi- journée de repos ? 2° Dans l'affirmative, y a-t-il lieu à compen- sation ? 3° S'il y a lieu à compensation, quelle en est la nature et l'importance ? Considérant qu'il est établi que la princi- pale cause du conflit qui est survenu réside dans une divergence d'opinions quant à l'interpré- tation à donner au dernier paragraphe de l'ar- ticle 3 du décret du 29 Décembre 1936, déter- minant les modalités d'application de la loi du 21 Juin 1936 sur la semaine de quarante heures dans les industries dites polygraphi- ques (groupe 4 E de la Nomenclature des in- dustries et professions) ; Que ce texte, qui se trouve, d'ailleurs, repro- duit dans de très nombreux décrets intervenus pour fixer les modalités d'application de ladi- te loi, est ainsi conçu : Dans les établissements où le régime de travail comporte normalement, outre le repos hebdomadaire, un jour ou ure demi-journée de repos, il pourra être travaillé ce jour ou cette demi-journée de repos, lorsqu'une au- tre journée aura été chômée en raison d'une fête légale. L'inspecteur du travail pourra autoriser, après consultation des organisa- tions patronales et ouvrières intéressées, la récupération des autres journées qui seraient chômées en raison de fête locale ou autres événements locaux. En aucun cas ces récu- pérations ne pourront avoir pour effet de porter à plus de quarante heures la durée du travail hebdomadaire. Considérant qu'après avoir ainsi fixé le sens de l'article 3, dernier paragraphe, du décret susvisé du 29 Décembre 1936 et après avoir constaté que ce décret a force exécutoire à ti- tre définitif, puisqu'il n'a fait l'objet d'aucun pourvoi devant le Conseil d'Etat dans le délai légal, le surarbitre n'a pas entièrement accom- pli la mission qui lui est confiée; Que pour tous ces motifs on doit considérer comme absolument conforme, non seulement aux termes exprès de la loi mais à l'esprit du législateur, une disposition telle que celle de l'article 3 du décret du 29 Décembre 1936, qui accorde à l'employeur le droit de faire travail- ler quarante heures ses employés et ouvriers durant chaque semaine comportant un jour férié aussi bien que durant toute autre se- maine; DECIDE • Article premier. — La disposition finale de l'article 3 du décret du 29 Décembre 1936 fixant les modalités d'application, dans les in- dustries du Livre, de la loi du 21 Juin 1936, sur la semaine de 40 heures, et qui a été prise Sous-titres en fou.es langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 er 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'Importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. 26 *+♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ I ;'.':'. 1 HBSTH '»S DU S tflViiîB | ....,,,', i.i , RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ E. fnàifMtioaa d« ae^.< .* * Ut»ne< Supopéanns'-S LAfi9Crt£l»LE 3 5 2 1-1 i/5 % k L &J E r £ ¥ r> S r A'8 S ! F r a U £ MAUVAIS s ARC ON à A ! a £ c 0 H 8 IS0« STOP CAST'lLLE P0iT./£.RS ftLEPHGNc MAUVAIS 5  « C 0 N il' SALLES U2H\ ÇOïjLÊS S f G p DANS t, c S DîdX Hu£S -J d l I C £ N T H G U S I A S.'P E A P P L A U B J P 0 y f ft fl t P ,-? £ - Un mauvais Garçon et Prends la Route deux films A. C. E. qui remportent de brillants succès pn Province en conformité des termes et de l'esprit de la dite loi, confère aux employeurs le droit de faire travailler leurs employés et ouvriers dans les établissements où le régime de travail com- porte normalement, outre le repos hebdomadai- re, un jour ou une demi-journée de repos, le jour où cette demi-journée de repos, lorsque l'autre journée aura été chômée en raison d'une fête légale. L'exercice de cette faculté de la seule appré- ciation du chef d'établissement. Art. 2. — Il incombe aux employeurs de ne faire usage de la faculté qui leur appartient en vertu de la disposition réglementaire préci- tée que dans la mesure où la récupération ain- si autorisée correspond aux besoins de la pro- duction. Il leur incombe également de recher- cher, soit par des ententes entre eux et leurs personnels, soit par des ententes entre organi- sations patronales et ouvrières intéressées, si des modalités autres que celles qu'a prévues, Dour la récupération du jour de fête légale chômé, l'article 3, du paragraphe dernier du décret du 29 Décembre 1936 et répondant n lieux aux convenances communes ne peuvent pas être adoptées. Fait à Paris, le 17 Avril 1937. Signé : P. Grunebaum-Ballin. 4 : K S A K Le Ve référendum organisé par La Dépê- che de Toulouse, vient de classer César avec 1(>.(S36 voix comme premier film sur 26.000 votants. Ce référendum vient donc confir- mer le référendum organisé par notre revue auprès des principales salles de première vi- sion en France, Afrique du Nord et Belgique et dont nous avons publié les résultats dans notre numéro spécial (page 71). Un nouveau Cinéma à Casablanca Casablanca. — Les travaux de construc- tion et d'aménagement d'un nouveau ci- néma se poursuivent activement. On pense que cette salie sera ouverte pour octobre. Elle sera réservée aux films de deuxième vision, et les prix des places seront des plus populaires. Le nom n'a pas encore été fixé définitivement. Salle de Vision F.I.F. 31, Champs-Flysées, Paris Nous apprenons que la salle de projec- tion F. I. F., 31, avenue des Champs-Ely- sées, vient de faire installer un disposi- tif permettant de passer les films en double-bande (image et son), sans interruption entre chaque partie. Cette installation, qui n'existait jusqu'à ce jour que dans les studios, évitera aux pro- ducteurs de longs déplacements et une grande perte de temps. Nous profitons de cette occasion pour rappeler que celte salle de vision, la plus grande et la plus luxueuse des Champs- Elysées, n'a pas modifié ses prix: Tarif pour 40 personnes maximum : De 8 h. 30 à 12 heures: 50 fr. l'heure; De 12 heures à 19 heures: 00 fr. l'heure; De 19 heures à minuit: 80 fr. l'heure; Après minuit : 100 francs l'heure. De 40 à 200 personnes : prix forfai- taire à débattre. .Minimum de location : 1/4 d'heure. Augmentation de 20 francs par heure pour la projection en double-bande sans interruption. La salle F. I. F. rappelle également qu'elle assume l'entière responsabilité des films qui lui sont confiés et qu'elle s'engage à les rendre dans l'état où ils étaient lors de leur remise. Renée Devillers et Victor Francen dans L'Appel de la Vie réalisé par Georges Neveux ■ Le grand film humoristique La Tendre Ennemie tiré de la pièce d'André-Paul An- toine qui vient d'être repris avec le plus grand succès au Vieux Colombier, passera dans le circuit Pathé à partir du 7 mai. r -i ■w-iTTîT -"""*-- DANIELL DAQRIEUX ^ioX, )mwï^ Vemîer de la Série des Grands-Films de PARIS -SOIR UNE PRODUC VENTE À L'ETRANGER Z.SILBERBERG 92 AVENUE DESCHAMPS-£LYSÉES*PAI ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R§phie riiimir Une belle vue de Troïka (Sur la Piste Blanche), le film de Jean Dréville qui va sortir procha;nement. JACQUES DE BARONCELLI TOURNE LES EXTERIEURS DE FEU » Aj)iès avoir réalisé aux stu- dios de Billancourt tes intérieurs de Feu, Jacques de Baroncelli et sa troupe sont partis pour Tou- lon, où différentes scènes mari- times seront enregistrées avec le concours de la Marine Française. C'est ensuite au Maroc que Jac- (pies de Baroncelli transportera le champ de ses opérations. Feu grand film d'atmosphère mariti- me, nous montre, en effet, dif- férents épisodes de la lutte en- gagée entre les autorités fran- çaises et les trafiquants qui ap- provisionnent en armes les dis- sidents marocains. Edwige Feuillère et Victor Francen sont les protagonistes de Feu! dont la distribution comprend, en ou- tre les noms de Bergeron, Roger Legris, Solange Sicard, Camille lierl. Beauchamp, Aimos et Jac- ques Buumcr. Francœur LE MESSAGER. Raymond Rouleau poursuit l'émouvant (ilin adapté de la pièce d'Hen- ry Bernstein. Des scènes entre Jean Gabin et Gaby Morlay, entre Gaby Morlay et Jean- Pierre Aumont viennent d'être tournées dans l'atmosphère la plus chaleureuse (Albatros). La Viliette LA BATAILLE SILENCIEUSE (Le Poisson Chinois). — Dans itn immense décor de gare, Pierre Hilton tourne la scène de l'atten- tat raté contre le ministre bul- gare. MIRAGES. — On tourne quel- ques petites scènes, mais le mon- tage est commencé. Epinay (ECLAIR) On ne tourne rien. On monte le film sur la haute couture et la haute mode pour M. de Hubsch. (Atlantic Films). Le Travail da Billancourt GRIBOUILLE est à peu près terminé sauf pour quelques rac- cords et extérieurs. LES PERLES DE LA COU- RONNE. - Avec les extérieurs le film se termine. DOUBLE CRIME SUR LA LI- GNE MAGINOT. - - Félix Gan- déra a commencé la réalisation de ce film d'espionnage et de mort qui se déroulera dans des décors de forteresses et de sou- terrains bétonnés. Voici la dis- tribution complète : Véra Korè- ne et Véra Engels, MM. Victor Francen, Jacques Baumer, Vi- tal, Jacques Berlioz, Henri Guisol, Fernand Fabre, Albert Weill, Pierre Magnier, Jac- ques Vitry, Marcel Vidal. Opé- rateurs : Nicolas Hayer et Vil- let. Décors : Robert Gys. FEU. -- A Toulon J. de Ba- roncelli tourne ses extérieurs avec le camion des Studios. St-Laurent-du-Var (NIŒA FILMS) IDYLLE AU SOLEIL. M. Proost commence ce film, (l'est une production en couleurs, procédé Prodax qui sera réalisée en deux versions: française et anglaise. Parmi les vedettes, on cite : Lisette Lanvin, Simone Mareuil. Ce film comportera également une version en noir et blanc. Fernandel dans Les Dégourdis de la 11" qui vient de passer pendant quatre semaines au Théâtre Paramount. On annonce ■ SANS ESCALE. Le beau roman du Commandant aviateur Paul Bléry sera une production Marca-Rosa, .T»ir ■ lui- '- . m ï;»v» PETITES ANNONCES î-ii": iiuiierkBitr ■.•■murn nitti- ■un. l'Uilil'Ih > i - 1 1 - 1 1 - liuiiuv in i ii- mn • ■•■; li-ll nmi. . - : - i- lwis*_: I*t?uirairrt» r-ï«tn un: n- "ini' le •IMPHUÎI'r.1*. I.nllll- A *MlU*~* atî'.T-iiJimot uei.i-i s rira* sne* i:oliai«i»-ni*JU* leuns. ht-- •.:umïH!ci»an- i "iont tiiST-IOUtlOf. IHIU' BBBlTBr ;: rii-s-Eiiur oeî »e* • •■^ei aotnin'BTTrii+i ck i E&nzzi os *-»-!•= I ii til-SSCllOT II» xt pou* s» jr-ano* -«eidî oa-!i.it*ntit- ' * • en^ei ot P"emie* O*"0*~% ^ Lc-n "ta« ' . = i ii ftt>"u» er ad-e*rïia*T: eu— -isuiun >--zz *■• -»-■»* "un»! compKîta *>t oemanut 1 IipHTTttsu* p-i»»t-r~iut. ■ niii-'ii- i t-lterr» *rfsc*-€?iai-i i. • iii- :in ••min • i-iitmir i WlUKMfU' u"i:: iiia'Mii! (|. .., ii- !I'T » )>"l. ■ 1 m- -le uni t. iin i"lli tfa ii- i n- nu- • 'm i -latl ■ ■ ■'!"-- i:,m.v Les Présentations à Paris P m drcTe ni 2 iull*e 1SSL. »n:n i D'ms ât tHïi "^»-TH5*. i ' llfllli . ■ Lim- a >>mo*t ii-inu- UllCtVl! IlH'ltl mil' A CALLET H ' . . : -- . »'. - - - _— ...X - 1,1 i tmtacwzramitr frrtntxair. - -,. .j- m rrnfl HJiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiii illlll ililllllllllllllll iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin LES GRANDES FIRMES DE FRAXCE liiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiMiiiiiMiiiiminimiiiiiiiiiimmiiiiiiiii Ile Secrétariat Cosmopolite 1 FTABL1T |érs SI1S-TITKES fi «es SIMrSIS = Scéntn Découpai iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Vient de paraître LiE TOUT- CINEMA •' = i_ - DU M ON CM = PRIX TRES INTÉRESSANTS = 18, Rue Foucroy. PARIS Franc, : 45 francs Compte Chèques Postaux 340- • . : ■' '" -^' LE TOUT - CINEMA 19, rae d( = 4 1 O Rapid Iniversal Transport Tél. : Trud. 01-50 % MICrlAUXsGUÉRIN 2 RUE DE ROCROY Tel. Trud. 72 ôl daris âtlOS F.«. TRANSPORTS RAPIDES DES FILMS TOUTES DIRECTIONS 2, Rue Thimonnier PARIS (IX') Poux votre PUBLICITÉ I et fe LANCEMENT | ctr >-o filmt (d) ^çlV *b v^ ? iiitiiiiiiiiiiiritiiiiiiiiffiiiiiiiitiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiTiiiiiiititiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin îiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiif^iiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiii iiiitiiiiiiiJiiiiiiiiiiiiiiittiitiiitfiittKtiiiiiiiciiiiititiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiinirmB \\ ■1 mur?; R TOUTES VOS AFFICHES ADRESSEZ-VOUS A L'IMPRIMERIE • * CHVEMÂIOGRAPHIE FRANÇAISE LA SEULE SPÉCIALSÉE POUR TOUS TRAVAUX CINEMATOGRAPHIQUES NOS DERNIÈRES REFERENCES MESSIEURS -ES RONDS DE CUIR — L"HOMME DU |OUK - AVEC LE SOURIRE LES BAS-FONDS - LA REINE DES RESQUILLEUSES - TROlS-SIX-NEUF - LE CHEMIN DE RIO - FEMMES — VOUS N'AVEZ RIEN A DECLARER - LES DÉGOURDIS DE LA 1 1 - L'ILE DES VEUVES. - ■ ■ ■ r ■:••:! I ' ■ 5 ' ■ »! i ii .i ' I " i ■■ ■ BU > 1 1 i : k < i I > "*...-... . . . • i iOBK ' 15 ! »!.: in ll«l I .i -■.. * BFRI l\ \\ !-, 30 89. 91. Hirdoir Ntreel L O V D O \ W 1 Ti lit .,:■. ; : ■ ■ 5 *AT-i LC Abonnement - 3 t CCO M'VjïHtflUÏ Ri v 5" - EN Slll R C . La INFORMATIONS et les ABONNEMENTS peuvent é:re trananii pu LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE. l^/\ t\. m ni I» FRAN LES FILMS DERBY RÉALISERONT PROCHAINEMENT UNE ŒUVRE DE CLASSE TIRÉE D'UN ROMAN DE LAUTEUR DU "MOUCHARD" (THE INFORMER) 1 II %% il Dé ecoupage LIAM O'FLAHERTY SCÉNARIO ET DIALOGUES DE L'AUTEUR et réalisation de JEFF MUSSO avec la colla boration de O'FLAHERTY VENTES A L'ÉTRANGER FILMS DERBY 40, RUE DU COLISÉE P£RIS-Se Téléphone : ÉLYSÉES 53-00 PRODUCTION DES FILMS DERBY 40, RUE DU COLISÉE PARIS-8e Téléphone : ÉLYSÉES 53-00 DIRECTEUR DE LA PRf 3UCTION : ARMAND SIOSSIAN MMkMMSSÉii SERVICE DE L'INDUSTRIE DU CINEMA FRANÇAIS 3 TOURNEZ LA PAGE. FRANÇOISE ROSAY MICHEL SIMON JEAN-PIERRE AUMONT LOUIS JOUVET DANS UN FILM DE MARCEL CARNE DROLE DE DRAME D'APRÈS "HIS FIRST OFFENCE " DE J. STORER-CLOUSTON SCÉNARIO ET DIALOGUE DE JACQUES PRÉVERT AVEC NADINE V O G E L ET JEAN-LOUIS BARRAULT UNE PRODUCTION E. CORNIGLION MOLINIER DIRECTEUR DE PRODUCTION : CHARLES DAVID VENTE A L'ÉTRANGER : G G G - 15, Rue d'Astorg, PARIS ANJOU 4177 kaTi-lMii- DISTRIBUÉ PAR : PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA i^^ pllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllë = 19' ANNÉE = CINE = PRIX i 5 Francs = illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllŒ LE CINEMA FRANÇAIS rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi RAPHIE ISE |llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll| = N» 965 I DAtVIELLE DARRIEUX et CHARLES VANEL dans ABUS DE CONFIANCE TorigtXdœeuvre PIERRE WOLFF UN FILM INTERNATIONAL Production U.D.I.F.-BERCHOL Z Martha EGGERTH PARLE ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA PREMIERE FOIS DANS LU CHANSON DU SOUVENIR <$> R E VU E HEBDOMADAIRE Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) 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TV^ AC,MA"s°" >ŒB!V bJHaO^ 58-1 j Editent" les m^m LEi BAI -FOND) LEJ DECOURDIJ DE LA 11! VOUJ N'AVEZ RIEM A DECLARER? tXXXXXXXXXXXXXll CE NUMÉRO CONTIENT « EDITORIAL : L'Exposition et nous. Une pro- position courtoise P. -A. Harlé. Le Congrès international se tiendra à Paris d'i 5 au 10 juillet 1937. Après la grève : Une lettre de la Confédéra- tion an Président du Conseil. A propos de l'exposition : deuxième lettre de la Confédération à M. Charles Delac. Marcel Carné réalisera un grand film sur les bagnes d'enfants \f. c.-R. Attention aux fiches de Censure. Une circu- laire du Ministre de l'Intérieur. Une grande compagnie R. K. O. Radio orga- nise sa distribution en France. Le nouveau bureau de la Chambre Syndicale de Distributeurs de Marseille. l'ne augmentation des salaires de 11,50 % dans la distribution. POUR LES DIRECTEURS : Economies René Célier. L'Odéon de Nice se modernise. Les Directeurs du Nord demandent que la réduction du droit des pauvres soit étendue à toute l'exploitation. Notre boite aux lettres. /-es Conseils de l'opérateur G. Guimhertaud. Grande-Bretagne. Le Cinéma britannique se prépare au couronnement. La dernière année du quota en Grande-Breta- gne P. Autre. Deux aspects du Cinéma allemand P. de Gûilloutet. LA TECHNIQUE ET LE MATERIEL A.-P. Richard. Le Petit Format J. Turquan. Le travail dans les studios Lucie Derain. Les nouvelles Sociétés. Les présentations à Paris. Les Petites Annonces. R A I M U A L E R M E BRASSEUR GERMAINE AU S S E Y S Y L V I A BATAILLE PAULINE CARTON et SATURNIN- F A B R E MARGUERITE TE M PLE Y sont réunis dans VOUS N'AVEZ RIEN f DÉCLARER ? LXXXXXXXXXXTTTT MARIE DUBAS DANS UN de RAYMOND FILM BERNARD JEAN MURAT MANON 326 SCÉNARIO DE PIERRE-GILLES VEBER UNE PRODUCTION DE JACQUES-JEAN NATANSON A. V. FILMS PRODUCTIONS 40, RUE DU COLISÉE, PARIS (8-) IXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXITXXTXXXXXXXXXXXXXXXTXXIXXXTTTTTTJ VOICI ...Nous avons retrouve notre Pahsl, le grand bonhomme du cinéma. Nous avons retrouvé rhom- me qui sait créer une atmosphère dramatique ou pathétique avec la même puissance que Jacques Fevder ou Josef von Sternherg. Nino Franck. Intransige uni. ...Une aventure d'espionnage, coulée et mon- trée par un artiste. Le film est composé d'un bout à l'autre selon un rythme excellent. Pas une lon- gueur, pas une redite, par un interrogatoire inutile. Le dialogue de Jacques Natanson est exemplaire. La fermeté du style, la netteté des répliques, m'y ont causé d'un bout à l'autre de l'œuvre, un plai- sir constant. Paul Reboux. Paris-Midi. ...Cette aventure, fort bien contée, ne manquera pas d'émouvoir. Elle est ornée d'un juste dialogue de Jacques Natanson, d'une musique nuancée de Hônegger, et, surtout, fort bien jouée par une troupe de premier ordre. René Lehmann. Intransigeant. ...C'est tellement parfait que c'est inexplicable. Comment Pabst peut-il parvenir à ces sortes de dosages étonamment précis ? De l'adresse sans doute, du talent aussi, mais, en plus, et cela n'en- globe-t-il pas le reste, du génie. Robert CHAZAL. La Griffe. Cinématographique. ..An scénario, une mise en scène et une inter- prétation vraiment supérieure. La qualité de ce spectacle est encore accrue par une interprétation de classe inusitée, où l'on ne retrouve presque que des vedettes. Antoine. Le Journal. ...G. W. Pabst nous est revenu et Mademoiselle Docteur, qu'il réalisa dans nos studios, porte bien sa griffe. Ce film intéressant est agrémenté d'un excellent dialogue de Jacques Natanson et la musi- que d'Arthur Hônegger est appropriée à l'action. Marcel IpzDOWSKl. Le Jour ET PUIS ...Nous croyons à la parfaite réussite de ce très bon film, qui tient le public en haleine du commen- cement à la fin, sans une seconde de lassitude. Cinœdia. ...Un film de Pabst, c'est-à-dire construit avec tant de talent qu'on se laisse prendre connue des gamins à une intrigue de roman feuilleton. Kl des images comme le cinéma américain peut toujours essayer de nous en donner ! Pabst est à la fois un grand peintre et un grand poète. Le Merle Blanc ...Ce film a une magnifique interprétation, où l'on trouve Jouvet et Dullin, Blanchar et Fresnay... Un film à succès. Louis Chavanck. Toute l'Edition. ...Le film que W. Pabst vient (te réussir peut élit- considéré dans le style français, comme le chef-d'œuvre du genre. P. A. C. Le Bulletin des Halles. ...Il n'y a pas une image qui ne soit captivante... Tout est découverte précieuse dans cet ensemble artistique et original. M. A. Dabadie. Echo de Paris. ...Ce film réalisé par G. W. Pabst avec la colla- boration de Jacques Xatanson. reste passionnant du début jusqu'à la lin. Pierre Olam. L'Homme libre. MADEMOISELLE DOCTEUR UN FILM DE G. W. P A BST EST INTERPRÉTÉ PAR PIERRE BLANCHAR DITA P A R L O PIERRE FRESNAY VIVIANE ROMANCE ROGER KARL J.-L. BARRAULT GEORGES COLIN ET CHARLES DULLIN ET LOUIS IOUVET Distribué en France par LES ARTISTES ASSOCIÉS Une Production ROMAIN PINÈS EXCLUSIVITÉ MARIGNAN A PARIS OLYMPIA POUR LA PREMIÈRE FOIS ^ HB^M LES PRODUCTIONS UDIF présentent : BACH dans UN DE LA COLONIALE SATURNIN-FABRE - YVETTE LEBON - GILBERT GIL - MARGUERITE TEMPLEY - GEORGES PRIEUR PIERRE MAGNER - PIERRE FEUILLÈRE - RELLYS - TICHADEL - SIMONS - LINE DARIEL - R. LEGRIS - CLAUDE MATY *• % et THERESE DORNY O O cv. "3 Artilleurs au Pensionnat " détient le Record des Recettes à Bordeaux en Ve Vision après "Fanny" et "César", malgré la Foire du 7 au 29 Mars RECETTES INTENDANCE à Bordeaux (500 places) DEBUT 25 FEVRIER 1937 1 " semaine, 25 févr.-3 mars Recettes brutes 40.545 » 30.174 » 25.699 22.624 » 28.160 o 26.458 » 20.041 » 29.312 » 22.795 » 3' semaine, 11-17 mars ")' semaine 25-31 mars 0r semaine f'-l avril 8" semaine, 15-21 avril Total et cela continue 245.808 » = INTENDANCE == 9e semaine - 3e mois 3 Artilleurs au Pensionnat A QUOI TIENT DONC CE SUCCÈS? A UN SUJET FOLLEMENT GAI (on deux heures sans arrêt) ; rit 2° A UNE REALISATION PAR- FAITE ORené Pujol, magicien de l'Esprit filmé, a (tonne toute sa i A UNE INTERPRETATION SU- PERIEURE îles artistes ont mis une intelligence totale (tans leurs expressions) ; 4" A CE QUE CE FILM VIENT A SON HEURE (il apporte une détente bienfaisante aux soucis du jour) ; V A CE OU'FL PEUT ETRE VU PAR TOUS (c'est un régal pour les familles). On vient le revoir pour rire encore, on en parle à ses amis, et Je succès continue. VOILA LE SECRET DE 3 ARTILLEURS AU PENSIONNAT GALLIA-PALACE à Toulouse (400 places) DEBUT 11 MARS 1937 1 re semaine 11-17 mars Recettes brutes 24.893 > 23.640 18.931 » 18.567 » 17.965 » 21.616 » 14.373 » 2' semaine, 18-24 mars 3e semaine, 25-31 mars 4e semaine, l"'-7 avril 5e semaine, 8-14 avril . (i1* semaine, 15-21 avril 7' semaine, 22-28 avril Total et cela continue 139.985 » Un Record sans précédent Sorti de l'usine le 15 Février Présenté à Marseille le 17 Février Présenté à Bordeaux le 22 Février A Ç\y% IVIsiî ce ^'m sera Passé par- t\ lin lYldl tout dans les Régions de BORDEAUX et MARSEILLE 40 Directeurs ont déjà retenu une 2e Vision Faites comme eux Location pour les Régions BORDEAUX et MARSEILLE GALLIA CINÉI Emile COUSINET 37, Cours Joseph-Thierry, MARSEILLE - 17bis, Rue Casteja, BORDEAUX : Nous avons récemment annoncé les deux Films avaii. coureurs du I*' Bloc de la Production Paramount 1937-193 : "HULA, FILLE DE LA BROUSSE" et "UNE AVENTUlE DE BUFFALO BILL", qui sortiront tous deux en Octobe prochain. Cette annonce a fait sensation ! Et ce n'est qu'un Début ! PARAMOUNT est en mesure Adolph Zukor présente : Charles LAUGHTON LE FOU des ILES UN DRAME D'AVENTURES avec CAROLE LOMBARD CHARLES BICKFORD KENT TAYLOR Mise en Scène de STUART WALKER ^fïim ^fhramcunl ■OB 13. S ''ous annoncer que ce premier Bloc est, maintenant •ntièrement constitué. V dater de ce jour, Paramount vous annoncera les Films composant son premier Bloc 1937-1938, à raison de Deux îouveaux Films chaque Semaine, f.n même temps que leurs ritres - Et quels Titres! - les Dates de Sortie prévues pour :hacun d'eux vous seront communiquées de façon précise. Avec "AMES A LA MER '"dont la mise en scène dépasse ewore en grandeur et en puissance celle des ' ' Trois Lanciers du Heur/aie ", Ha ha waij s'affirme le plus doué des Réalisa- teurs c/r- Films de Grande Aventure. C'est une fresyuc magni- fique, évoquant la vie passionnante et mouvementées négrier*, au temps où les trafiquant. d'esclaves régnaient en maîtres sur l'Océan ! Le riun a ^rc présente ut. ^ /- c« H :'M ■ Vg wSSg ft ^k •> > i ^X ■ ^%v. -a* r: ' •r« P-^r JULES BERRY S|QN0RET SUZY PRIM r* DETECTIVE D'après le roman de I •! W_l W !*■■ r • '» [ -J, T«-M •'« JI7T:, n. H. Oiamant- Bercer dialogues en collaboration avec 3EAN NOHAIN m!^9K^; A' MÉ SIMON-GIRARD et THOMY BOURDELLE ,vec MADy BERRYetSUZANNE DEHELLY et AIMOS ■^Mrtfltej DISTRIBUTEURS GRANDE REGION PARISIENNE ET ALSACE-LORRAINE DISTRIBUTION PARISIENNE DE FILMS 65, rue Galilée, Paris Télénhone : Elysées 50-82 REGION DE LYON COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE 75, Cours Vitton, Lyon REGION DE MARSEILLE COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE 53, boul. Longchamp, Marseille. REGION DE LILLE COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE 61, rue de Béthune, Lille. REGION DE BORDEAUX AGENCE DES FILMS OSSO 17, bis rue Boudet, Bordeaux. BELGIQUE SOCIETE BELGE DES FILMS OSSO 25, rue des Augustins, Bruxelles VENTE POUR L'ETRANGER WENGEROFF-FILM 63, avenue des Champs-Elysées, Paris Téléphone : Elysées 20-07 et 21-25 J m ■■ ■* FONDÉE EN PAR CHARLE/JOUPJON DIRECTEUR GENERAL jacque; MATflOT ECLAIR -TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÊRÊCLAIR 1937 "ÉCLAIR" L./\ 'IEILLE MARQU 12 DUE GAILLON FRANÇAiy MM - -^— - ' ECLAIR JOURNAL PRISÈNTÈ présente VICTOR FRAnCEN et EDV dans Un film de JACQUES DE BAROHCELLI Dialogues de STEVE PASSEUR Chef Opérateur: Robert LE FEBVRE Ingénieur du Son : BUGNON Décorateur : WAKHEVITCH Photographe : Roger CORBEAU avec BERGERON ROGER LEGRIS SOLANGE SICARD CAMILLE BERT BEAUCHAMP et AI M OS et JACQUES BAUMER Une Production O.DANCIGER delà F.CL Distribué par ECLAIR -JOURNAL 9.Rue Lincoln. PARIS. Balzac 58-95 Agences:MARSEIUE-LILLE-BORDEAUXNANCY « ^B_- «M ^MHMÉM^^i â^a — ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR L'EXPOSITION ET NOUS 17 R/\PHIE SE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 UNE PROPOSITION COURTOISE La décision de faire du premier jour de Mai une fête légale sera ac- cueillie par le Cinéma comme une heureuse nouvelle. Chaque jour de fête est pour le spectacle une occasion de travail et de profit. Quand les ateliers et les bureaux sont fermés, le public se répand dans les rues, tout au plaisir de la flânerie, et les cinémas ouvrent leurs portes. Nous avons un métier assez particu- lier. Nous ne travaillons bien que quand les autres ont des loisirs. Nos salles sont des lieux de paix, de dé- lassement. Nous faisons oublier aux autres hommes leurs soucis des heu- res laborieuses. Ils nous confient leur esprit pour quelques heures et nous les faisons jouer avec des images, comme leurs maîtres d'école lorsqu'ils étaient petits. Quand un gouvernement veut tenir en paix son peuple il encourage le développement naturel du cinéma. Il le charge de peu de taxes, oriente sainement sa production et rend honneur à ses artistes. Le reste vient tout seul. Cet art populaire, ce plaisir des gens simples naissent de l'activité d'un très petit nombre d'hommes, passionnément attachés à leur métier, indépendants, peu batailleurs et ce- pendant assez amoureux du risque. Nos gouvernants ont donc toutes raisons de les protéger contre les tur- bulences du moment et aucun motif à les inquiéter. On peut imaginer que c'est à une claire vision de ce qu'est le cinéma en France que nous devons l'apaisement si rapide de la récente grève, à l'occasion de laquelle les pouvoirs officiels nous ont montré une sollicitude que nous ignorions jus- qu'alors. Le Syndicat Français des Direc- te"rs fait passer dans son dernier «. Ecran », en gros caractères, le pla- card suivant : DETAXATION Les directeurs des cinémas parisiens viennent de montrer une énergie indéniable en assurant le fonctionnement de leurs salles malgré l'or- dre de grève générale. Devront-ils manifester une énergie semblable, en fermant leurs établissements le jour de l'ou- verture de l'Exposition Internationale, pour ob- tenir enfin la détaxation à laquelle ont droit tous les cinémas de France ? Nous nous plaisons à imaginer que l'action de nos dirigeants syndicaux ne s'est pas bornée à cette interroga- tion véhémente. L'action engagée auprès du gou- vernement a dû être directe, immé- diate, et générale, j'imagine. Je pense que la Confédération, qui représente non plus les seuls Directeurs mais Une image du fllm de Sicha Guitry Les Perles de la Couronne qui sera présenté t'ans toutes les capitales du monde la veille du couronnement du Roi George VI. toute l'industrie, s'est saisie du texte de l'arbitrage de M. Mistler (on le trouve dans notre dernier numéro, pa- ge 23) pour argumenter auprès de M. Vincent Auriol comme auprès de M. Léon Blum. Le cinéma parisien se trouvera d'ici un mois dans une situation in- tenable. Ses salaires, comme on le voit dans la Convention Collective (dernier numéro page 13), sont de- venus extrêmement élevés. La concur- rence de l'Exposition sera plus lour- de, beaucoup plus lourde que celle oue nous fit l'Exposition Coloniale. On avait évalué celle-ci à 20 %. Nous pouvons craindre une réduction du t'o*-* des recettes, si ce n'est de la moitié du chiffre d'affaires total de Paris. Il n'y a qu'une solution, si l'on ne veut pas voir les salles de cinéma ré- duire leurs heures d'ouverture : c'est de ramener nos taxes au 2 % de droit commun pendant la durée de l'Expo- sition. Pendant cette période l'Assistance publique trouvera dans les parcs d'at- tractions qui vont s'ouvrir des com- pensations supérieures à son Droit des Pauvres cinématographique. Elle n'en souffrira donc pas. La raison des ren- trées municipales ne peut donc être soulevée. La levée provisoire des taxes, de Juin à Octobre, nous permettrait de maintenir une exploitation honorable pendant la dure période de l'été. Elle permettrait par ailleurs une expé- rience extrêmement intéressante: cel- le de la réduction des prix des places au titre de la propagande nationale. Il est très probable qu'une pareil'e D^oDOsition recevrait un accueil favo- rable. C'est une démarche positive, courtoise, qui nous écarte des métho- J~p ce film pnmnrpndrn dps nr>™«; comme Eric von Stroheim, Jouvet, Albert Pré- jean, Jnnv Holt, etc.. Le directeur de production de ce film est M. Xasch. AVTS MessiPiirs les Distributeurs et Exnloitants sont informés nue la Société Vicrès-Films, 5. ni" Lincoln. Paris C8e), a acam's les droits d'exclusivité nour la Franop et l'Afrique du Nord, sauf la région de Lille du film : Su- blime Sacrifice. 19 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Un Grand Film sur les Bagnes d'Enfants "L'Ile des Enfants Perdus" Pour la première fois nous avons le plaisir de signaler une public té préparatoire faite à l'étranger pour un film français. Voici le stand de Yoskivara à la foire de Prague installé par M. Souchoroucko, l'act f directeur de Merkur-Film de Prague Bravo pour cette belle initiative. En août prochain, Marcel Carné com- mencera les prises de vues d'un film sur les bagnes d'enfants qui s'intitulera : « L'Ile des Enfants perdus ». C'est un sujet hardi, inédit, qui pour la première fois mettra à jour le drame des enfants enfermés dans les maisons de correction en France. Ce film, réalisé d'après un scénario original de Jacques Prévert, sera tourné presque entièrement en extérieurs, pro- bablement dans les sites sauvages de l'île d'Ouessant. Nous félicitons vivement le producteur M. Corniglion-Molinier (1) et sa coura- geuse équipe, MM. Charles David, direc- teur de Production, Marcel Carné et Jacques Prévert, d'oser faire une œuvre utile et nécessaire à laquelle aucun cœur humain ne saura rester insensible. Ajoutons que cette même équipe s'ap- prête à tourner le grand film policier gai: « Drôle de Drame », dont nous avons dé- jà parlé dans ces colonnes. M. C.-R. (1) Drôle de Drame et L'Ile des Enfants Perdus sont deux productions Corniglion- Molinier. Vente pour l'étranger Consortium Cinématographique Continental (C. C. C), 25, rue d'Astorg, Paris (8e). (Anjou 41-77). A PROPOS DE L'EXPOSITION Deuxième Lettre de la Confédération à M. Charles Delac M. Charles Delac, Président de la classe XIV (Groupe IV) Exposition Internationale Paris 1937 63, av. des Champs-Elysées Paris le 20 avril 1937. Monsieur le Président, Votre lettre du 12 avril, en réponse à la mienne du 8 courant, contient quelques inexactitudes qu'il m'est impossible, à mon vif regret, de laisser nasser sans protesta- lion. Le principal argument que vous faites va- loir consiste à dire que des représentants de notre Confédération ont participé à toutes les réunions de la classe XIV, et que les mé- thodes de travail de cette classe, son pro- gramme et l'utilisation des fonds mis à sa disposition, leur ont toujours donné la plus entière satisfaction. Je tiens à faire remarquer que, jusqu'à la date du 25 février, notre Confédération n'a été représentée d'aucune façon à la classe XIV. Sans doute, certaines personnalités appar- tenant à nos groupements ont-elles été ap- pelées, à titre individuel, à participer à vos travaux, mais elles n'avaient aucune qualité pour parler au nom de la Confédération et exprimer, avec toute la fermeté désirable, l'avis de l'oraanisation cinématographique la plus représentative de ce pags. D'autre "art, s'il faut en croire certains membres de la classe XIV, nui font partie de nos organisations, l'harmonie exem- plaire, dont vous faites état, aurait parfois laissé à désirer. Pour n'en citer on'un exemple, l'un de nos vice-présidents, M. Chollat, nous auto- rise à vous ran^eler nu'il vous a, à la date du 28 ianvier, donné sa démission dans les termes suivants: « Mon cher Président, « Je suis tout à fait en désaccord, à la fois sur les méthodes aonliauées pour l'Exposition de 1937, et en même temps sur la forme que l'on veut donner à la pré- sentation de cette Exposition, qui n'est ainsi, à mon avis, en aucune façon repré- sentative du développement du cinéma en France. « Je crois donc préférable, nour ne pas vous gêner et pour laisser cette organisa- tion se développer dans le cadre que vous avez défini et dans le court délai qui lui reste, de me retirer du bureau auquel vous m'avez fait l'honneur de m'appeler, d'au- tant plus que ce Bureau ne n'est jamais réuni. « Je vous prie donc d'accepter ma dé- mission, et de croire, mon cher Président, à l'assurance de ma considération la plus distinguée. « Le Président : « Signé: H. Chollat. » Ce texte ne témoigne pas d'une admira- tion particulière pour l'activité déplogée nTYYTXXXXXXXXXXXXXXXXXXl CINE DERNIERE HEURE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Suzy Prim dans L'Appel de la Vie avec Victor Fnticen. par la classe XIV, ni les résultats qu'on pouvait en attendre. M. Choliat omet de dire dans cette lettre, mais il l'a déclaré ci plusieurs reprises à ses colléaues, pue pendant toute la période pendant laquelle il a fait partie de la classe XIV, il a vainement réclamé l'établis- sement d'un budget détaillé de dépenses. Enfin, je me vois obligé de me déclarer en désaccord avec vous lorsaue vous dites que pendant sa courte participation aux travaux de la classe XIV, notre Confédéra- tion n'a présenté aucune nroposition d'im- portance. Il est bien vrai que la nroposition à la- quelle nous attachions de l'importance ris- quait de passer inaperçue tant elle était na- turelle. Nous voûtions simnlement que la production française fût représentée dans une présentation du cinéma français. Nous n'avons pas été sans manifester une certaine sumrise de ce que le Commissa- riat général ait autorisé les nations étran- gères à installer dans leurs pavillons res- pectifs des salles de projection dans les- quelles ces vans présenteront l'essentiel de leurs productions nationales. Certes, cette mesure Justifiait quelques ré- serves, si l'on songe aue les directeurs de théâtres cinématographiques auront à souf- frir de cette concurrence supplémentaire. Il était tout au moins possible d'en pren- dre prétexte pour que la France ne fût pas défavorisée sur ce même terrain. Et c'est pourquoi nous avions été amenés à offrir le concours de notre Confédération en vue de la création d'un film spécialement conçu pour mettre en évidence le rôle capital que joue la branche « production » dans ta Ci- nématographie et en même temps rappeler la part exceptionnellement importante prise par notre pags dans le développement du cinéma depuis son invention. Nous continuons à croire que cette pro- position était importante et qu'elle méritait l'attention de la dusse XIV. Recevez, Monsieur le Président, l'assu- rance de ma Parfaite considération. Un Vice-Président : Le Gouvernement anglais demande que le Quota Actuel soit prolongé de Dix Ans Londres. — Au cours de la séance du Parlement de jeudi dernier, il a été annon- cé que le Gouvernement Britannique avait accepté le principe d'une prolongation pour dix années du quota actuel; une loi faite dans ce sens serait soumise au vote des deux Chambres avant la fin de l'année. La question fut soulevée par M. Hall Gai- ne qui demanda quelle législation le Gou- vernement avait l'intention de proposer pour la protection du film britannique, à l'expiration du Cinéma Act de 1927. Le Président du « Board of Trade » M. Bunci- man, répondit que la principale recom- mandation du Comité Moyne était une pro- longation pour dix années du système ac- tuel, et que le Gouvernement avait accep- té cette proposition. M. Bunciman ajouta que les autres pro- positions du Comité Moyne étaient égale- ment à l'étude, en particulier, la question de la réciprocité d'échange avec les pays importateurs de films. Le Président de Paramount, BARNEY à Paris BALABAN, M. Barney Balaban, président de Para- mount Pictnres Inc. s'est embarqué à New York, sur Normandie, qui est attendu lundi au Havre. Il sera reçu à son débarquement par MM. Fred W. Lange, directeur général de la Pa- ramount pour l'Europe continentale, et Hen- ri Klarsfeld, directeur général de l'Organi- sation française de cette société. M. Balaban qui assistera aux Conventions Anglaise et Européenne de Paramount est l'une des personnalités les plus éminentes du Cinéma international. Nous sommes heu- reux de lui souhaiter la bienvenue chez nous. ((Mario», un film sur la Jeunesse italienne inaugure les Echanges de la Deutsch-Italienischen-Film-Hnion Le 19 avril, veille du 48e anniversaire du Fiihrer, on a présenté, au cours d'un grand gala, à l'Ufa-Palast am Zoo, de Berlin, Ma- rio, film italien qui inaugure toute une sé- rie d'échanges organisée par la « Deutsch- Italienischen-Film-Union », nouvel organe fondé ~'ir favoriser et servir la diffusion, entre les deux r>ays, de leur production cinématographique respective. Luigi Freddi, directeur "énéral du ser- vice cinématographique italien, présidait lui-même ce gala. Au cours de sa visite, il exprima tout son contentement et les espoirs qu'il fonde sur cette nouvelle col- laboration et expliqua comment M. Mussolini lui-même, chef de la nroduction, surveilla de très Drès la réalisation de ce film, son montage et sa présentation définitive. Comme le fut le film allemand Hitler Junge Quex, Mario retrace les aventures d'un adolescent des Balilla au début, puis au cours de l'évolution du mouvement fas- ciste. La Convention 20th Century-Fox à Paris La Convention Internationale de 20th Cen- tury Fox s'est ouverte mercredi à 15 h. à l'Hôtel George V. La première séance fut présidée par 'Walter Hutchinson, Directeur général pour l'étranger qui présenta succes- sivement aux 100 congressistes venus de 29 pays d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Aus- tralie; M. Frank Harley, directeur général en Grande-Bretagne, Benjamin Miggins, di- recteur général pour l'Europe continentale, Truman Talley, directeur général des Fox Movietone News, S. S. Crick, directeur géné- ral pour l'Australie, et J. S. Joy, représen- tant de M. Zanuck à la Convention, chargé des Public Belations aux studios de Holly- wood. La première séance fut consacrée à un rapport de M. Joy qui décrivit aux congres- sistes les sujets des films en cours de réalisa- tion à Hollywood. M. Kent, Président de la Fox arrivé à Pa- ris mardi ainsi que M. Bobert Kane n'assis- taient pas à celte séance d'ouverture. Signé : Georges Lourau. Nadine Vogel sera la révélation du film de Marcel Carné : Drôle de Drame, avec Françoise Rosay, L. Jouvet, Michel Simon, Jean Pierre Aumont et Jean-Louis Barrault. Les Accords Franco-Italiens ap- prouvés par le Conseil des Ministres. Plusieurs accords précédemment conclus avec des puissances étrangères ont été ap- prouvés, samedi, en conseil des ministres. Au nombre de ces accords figure, no- tamment, celui qui a été stipulé, le 29 jan- vier 1937, entre la France et l'Italie, au su- jet du régime des échanges de films ciné- matographiques. H Contrairement à une information pu- bliée tout récemment dans un grand quoti- dien parisien, le film The Prince and the Pauper (Le Prince- et le Pauvre), qu'inter- prètent Errol Flynn, Claude Rains, Billy et Bobby Mauch, n'est nullement menacé par la censure anglaise. Tout au contraire, la première mondiale de ce film aura lieu à Londres, quelques jours avant les fêtes du couronnement, au Phœnix Théâtre. - - ■- Matsmm fTTTTTTTTTTITTTTITTTTTT! CINE raphie liiiihiiiiiiiiiiiiiiii: Le Film français en Italie Un Grand Amour de Beethoven, Pépé le Moko, L'Homme du Jour, La Belle Equipe, La Porte du Large, Avec le Sourire, Hé- lène, Le Carnet de Bal, la Dame de Pique, ont été acquis pour l'Italie par Colosseum Film. Mademoiselle Docteur, Le Coupable, Yos- hiwara, par le Consortium Lux, de Turin. Les Perles de la Couronne par l'Europe Film de Rome, Port-Arthur par la Minerva Film de Rome, et Samson, Xitchevo et Drôle de Drame par le Consortium E. I. A. de Rome. * * * On annonce la constitution de la « Conti- nental Film », société de production et de distribution dont le siège social est à Rome. Le but de cette nouvelle société est l'échange, la production et la vente en col- laboration avec les plus grandes maisons françaises. La Continental Film aura des succursales à Paris, Londres, Berlin, Vienne, Budapest. Le Film français à Berlin A Kurbel, L'Epervier commence sa troi- sième semaine, après une exclusivité au Marmorhaus. On donne Remous avec un succès grandissant en Nachtvorstellungen, et en projection ordinaire au Kleines Lichtspielhaus. Le Maître (Der Herrscher) vient de faire deux mois à l'Ufa Palastam Zoo, où il est remplacé par Mario (film ita- lien), que suivra le Condottieri Trenker de Tobis Rota et Consorzio per il Film Condottieri Rama. Au Marmorhaus, deuxième mois de l'Ami- ral mène la danse. En général, hormis des exclusivités de deux et trois mois, la plupart ne font que quinze jours à un mois, et on procède ainsi que je l'écris ailleurs, au lancement du même iilm en trois salles d'exclusivité. En résumé, en cette saison : films fran- çais, américains, hongrois, suédois, ita- liens, etc.. On a présenté (Ueutsch Franzosische Ge- sellschaft) à l'Ufa Pavillon Nollendorf- platz, une série de films documentaires français : très vif succès pour le beau film Rouergue, qui fut infiniment apprécié. Puis on vit Perdus en Mer, cette bande est sai- sissante; en fin de spectacle, Le Coin des Enfants, qui réunit maints suffrages. Salle comble. — P. d. G. Création de la Chambre Syndical Suisse Berne, — Le Nouveau Journal de Zurich annonce la création d'une Chambre du Film suisse reconnue par le Bundesrat de Berne. Cette chambre du Film s'occuperait de la défense culturelle du pays de même que de l'encouragement d'une production du film suisse. ■ Les orgues que nous entendrons dans Les Perles de la Couronne sont de ïa mai- son Hammond. 1 Le jeudi 6 mai, à 10 heures du ma- tin, M. Jean Brérault présentera quel- ques-uns de ses derniers films d'ensei- gnement au Marignan-Pathé. Victor Francen dans Feu que réa'ise actueilem nt J. de Baroncelli Prochainement on tournera "Tabarin" le premier Filmt extrait des Mémoires du Commissaire Guillaume Le célèbre commissaire Guillaume est décidé à porter à l'écran, un des épisodes de sa carrière si riche et si mouvementée. Voici en quels termes le commissaire Guillaume nous a fait part de sa déci- sion : « Après une longue hésitation qui, d'ailleurs ne vous sera pas incompréhen- sible, je me suis laissé persuader par le directeur de la Société Cinésonor de l'in- térêt qu'il y aurait à porter un de ces épi- sodes à l'écran. « Il s'agit, bien entendu, d'un épisode vécu, et du plus haut intérêt, qui, en son temps, a été suivi fébrilement par le pu- blic. Mais, il va sans dire qu'en transpor- tant les événements vécus du plan réel sur un plan artistique et cinématographique, j'ai dû modifier certains détails qui, d'ail- ► ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦ leurs, n'ont pas une importance fondamen- tale. Tout en me basant sur des faits authentiques, j'ai écrit un scénario origi- « Si, jusqu'à présent, j'ai hésité à accor- der ma collaboration à un sujet de ce genre, c'est parce que les quelques films policiers que j'ai eu l'occasion de voir s'écartaient complètement de la réalité en ce qui concerne l'activité de la police, telle que nous la connaissons et la concevons en Europe. « Or, M. Ilia Salkind, en sollicitant ma collaboration, m'a parlé de la nécessité de réaliser des films policiers basés sur un drame humain, véritablement vécu, et non sur des batailles de rues entre des ban- des des gagnsters organisées, batailles qu'heureusement nous ne connaissons pas _"hez nous. « Le titre de mon premier film sera Tabavin. Il s'agit d'un drame poignant et profondément humain, se déroulant pour une partie en Argentine, une partie à Paris. « Que ceci vous suffise pour le mo- ment. » Il est certain que ce premier film ins- piré des mémoires du célèbre commissaire français suscitera un vif intérêt en France ainsi que dans de nombreux autres pays. CINÉltâljQER/lPHIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ONE LETTRE DU SYNDICAT DES TRAVAILLEURS DE L'INDUSTRIE DU FILM Le Commissaire Guillaume qui a bien voulu accorder sa première interview cinématographique à notre journal En 1936 9 la Hongrie a réalisé 23 Films Budapest. - - Pour la production natio- graphiques. Parmi les Etats importateurs, nale, l'année 1936 a été féconde. Dans les je plus favorisé, l'Allemagne — dont les films entrent si facilement en Hongrie — deux studios de Budapest, vingt-trois films pariant hongrois, de long métrage - - au- dessus de 2.000 mètres -- furent terminés. En plus de ces films, destinés au marché intérieur du pays, sept films ont été tour- nés en langue allemande, par des produc- teurs étrangers. Ce qui fait monter le nom- bre total des films tournés en Hongrie à trente. Voici un beau résultat, qui pourrait faire l'honneur de la production cinématogra- phique d'un petit pays tel que la Hongrie. Bien entendu, comme dans tous les pays aux marchés réduits, une grave question se pose : celle de l'amortissement du film hongrois. Le nombre total des cinémas hongrois jouant au moins quatre fois par semaine est de 208, dont 73 à Budapest. En 1936, on a enregistré 19 millions d'entrées; sur ces entrées, la participation de Budapest monte à 8 millions. Il est impossible aux producteurs de trouver des capitaux pour des productions autres que des films susceptibles d'être amortis dans le pays. D'où des films « bon marché», des films de confection. Et comme, par suite, ce genre de production commence à ne plus satisfaire même le public hongrois, leur rendement aussi com- mence à diminuer. Ainsi, le directeur de production ou le metteur en scène, qui, par tour de force, arrivera à diminuer les jours de studio de 9 sera le plus apprécié. Une nervosité de plus en plus grande nanifeste dans les milieux cinémato- tient ses frontières hermétiquement fer- mées aux films hongrois. D. A. Hamza. Pierre Fresnay dans Le Poisson Chinois, de Pierre Biilon un film Le Syndicat pénéral des Travailleurs de l'Indusirie du Film nous adresse la lettre suivante : Paris, le 22 avril 1937. Monsieur le Rédacteur en chef de la Cinématographie Fran- çaise, 29, rue Marsoulan, Pa- ris. Nous avons eu le plaisir de vous écrire, il y a quelque temps, pour vous rappeler que l'argumentation sur laquelle vous éta- blissiez certains de vos articles n'était pas tout à fait fondée. Nous avions pensé qu'à l'avenir vous voudriez bien en tenir compte, mais tel n'en est pas le cas. Aussi nous voudrions, comptant sur l'hospitalité de vos colonnes, que vous nous autorisiez à formuler quelques objec- tions qui, pour nous, sont d'une impor- tance assez conséquente, étant donné que nous aimons que les choses soient traitées au grand jour. Dans votre leader: Quel sera le sort de Pathé-Cinéma vous faites allusion à un fan- tomatique groupement Jarville (1). Comme nous vous l'avons déjà signalé, nous aime- rions que vous variiez du Syndicat général des Travailleurs de l'Industrie du Film dont Jarville n'est que le porte-paroles, et que, pour l'avenir, vous ne perdiez jamais de vue que l'opinion émise par notre secré- taire général n'est uniquement que celle de l'ensemble des travailleurs de notre indus- trie. En ce qui concerne la tentative d'union faite par M. Dirler, nous vous prions de noter que la motion votée par l'ensemble des travailleurs de la Société Pathé réunis au meeting, rue de la Grange-aux-Belles, est suffisamment lapidaire pour mettre les choses très exactement à leur place. D'autre "art, nous remamuons, à la page 13 de votre '^urnal, à propos de la Mar- seillaise, les observations de P.-A. Harlé faisant allusion, à nouveau, à des propos tenus new « Jarville » sur les 450 //7ms à produire nar le Comité de production du film La Marseillaise. Jusqu'alors nous avions pensé, et les observations que, par écrit, nous vous avions adressées, vous le prouvent, que, pour vous, la vérité était un sacerdoce. Nous sommes obligés de consta- ter qu'il n'en est rien et nous pensons que cette fois, sciemment, vous déformez la vé- rité car, avec un soupçon de réflexion, n'importe quel néophyte de notre corpora- tion pourra sourire à la pensée!... d'une Société de production qui aurait la préten- tion de faire exécuter 450 //7ms dans le cours d'une année!... Nous vous serions très obligés de bien vouloir insérer la présente, afin que, dans l'avenir, vous sachiez que par la voix de Jarville, s'e^-'-iment les décisions prises à l'unanimité par le Syndicat général des Travailleurs de l'Industrie du Film. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, nos salutations distinguées. Pour le Secrétariat: Signé : Illisible. (1) Je relis l'article en question. A aucune ligne il n'est écrit « fantomatique groupe- ment Jarville ». Au contraire le Syndicat des Travailleurs du Film y est indiqué en toutes lettres et M. Jarville nommé comme secré- taire. ^^^ ^__ — LA PRODUCTION \dGrx SE DISTINGUE PAR SA RÉGULARITÉ SA D I VERS I TÉ SA QUALITÉ SES VEDETTES CONÇUE POUR ÊTRE LA BASE IDÉALE DE PROGRAMMATION DE TOUT DIRECTEUR, NOTRE PRODUCTION PRÉSENTE UN CARACTÈRE DE DIVERSITÉ TEL, QU'IL SERAIT PARFAITEMENT POSSIBLE DE PROJETER TOUS LES FILMS DE NOTRE PROGRAMME 1937-38 J SUCCESSIVEMENT, SEMAINE APRÈS SEMAINE. LES FILMS TOBIS N'ONT QU'UN CARACTÈRE COMMUN : LEUR QUALITÉ 1 ESPRIT GAITE DRAME AVEMTU COMÉDIE endant un intérêt par sa beauté lumineuse, par le choix des sites du pays basque, la partie documentaire remar- ruablemcnt fournie en images ])itloresaues et attrayantes, en- fin "«r tout ce qu'il y a de « cinéma » dans ce film-pay- sage de René Le Hénaff. Nous savions déjà que René Le Hé- naff, jadis excellent monteur, connaissait à fond les ressour- ces de la caméra, et il a réalisé un film d'une grande beauté au- auel le relief du procédé Louis Lumière ajoute son étonnante vie. Sans trop sacrifier aux effets faciles déjà obtenus dans des films antérieurs en relief, jetés d'objets; premiers plans, René Le Hénaff et son opérateur Clerc ont « su » photographier des envols de balles, des pieds tournoyant pour les « Sauts » basques, et certains panaches d'arbres agités par le vent, et enfin ces plans saisissants de mer en furie, et de vent battant aux maisons de la côte. On ai- mera pour son côté curieux, puisé dans le folklore, les dan- ses primitives basanes, comme celle « Parade masquée » et les chœurs qui enveloppent ces bal- lets au rythme heurté et cepen- dant harmonieux. La musique de Marcel Delannuy résonne, par ailleurs; en des motifs ins- pirés de la belle musique bas- que. Du point de vue « relief » , conslalons un énorme progrès sur les premiers films du même procédé. Naturellement, il faut encore chausser sur le ne: des lunelles bicolores, mais elles sont plus légères qu'avant, et doucement teintées. Si l'on doit avouer "lie le procédé découpe encore trop en « plat » les silhouettes et les objets de pre- mier plan, il faut admettre que la profondeur s'accuse plus qu'avant, et que le mouvement, notamment pendant la partie de "elote, donne aux formes animées un modelé extraordi- naire. L. D. nure comme une source. Henry Garât- est avantagé ici par un rôle agréable et il chante fort bien. Raimu est un désopilant père autocratique et un bambo- cheur jovial. La jeune Blan- chette Brunoy est vraiment une charmante recrue. Dans les au- tres rôles, Dechamps est désa- gréable à souhait et Temerson est impeccable en maître d'hôtel de grand style. — X. UNE RÉFÉRENCE ! . . La Société GAUMONT-fRANCO-riLM-ALBERT a adopté pour rééquiper le GAUMONT PALACE avec le nouveau matériel Gaumonttype 1937, les haut- par leurs multicellulaires LANSING SHEARER Les Meilleurs Haut-Parleurs du Monde DEMANDER NOTICE TECHNIQUE A : ££ MELODIUM // 296, Rue Lecourbe - PARIS (XVe) ite^fl ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/VPHîE SE 31 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Los Grandes Eslrenos Peliculas Franceses en el Mes En esta nueva rûbrica, daremos une bre- va reseiia de los principales films franceses estrenados. Quedamos a la disposiciôn de nuestros lectores para proporcionarles do- cumentos y fotografias de los films indica- dos. NOCHE DE FUEGO (Nuits de Feu) Director : Marcel L'Herbier. Reparte» : Gaby Morlay, Victor Francen, Si- gnoret, Georges Rigaud, Madeleine Ro- binson. Producciôn : Sédif. Estreno en exclusividad : 15 de abril en el Paramount. Este film viene a ser una adaptaciôn muy cuidada de dos obras de Tolstoi, una de ellas «Le Cadavre Vivant». Ambiente dramâticio muy pronunciado. Interprètes intensamente conmovedores. Oyense coros tziganos y una partitura de Jean Wiener. MADEMOISELLE DOCTEUR Director : G. W. Pabst. Reparto : Pierre Blanchar, Dita Parlo, Pierre Fresnay, Louis Jouvet, Charles Dullin, J.-L. Barrault, Roger Karl, Vi- viane Romance. Producciôn : Trocadero. Estreno en exclusividad : 9 de abril, en Olympia y Marignan. Pabst ha logrado un film expresivo y potente sobre las aventuras de la espia alemana Anne-Marie Lesser, conocida como «Mademoiselle Docteur». Los deco- rados sobresalen con la magnifica fotogra- fia de Schufftan. BOISSIERE Director : Fernand Rivers. Reparto : Spinelly, Lucien Nat, Jean Yon- nel, Pierre Renoir, Suzanne Desprès. Producciôn : Rivers. Estreno en exclusividad : 5 de mayo. « Boissière » es una fiel adaptaciôn de la obra patética de Pierre Benoit. En ella vemos a la heroina, estrella de las Folies- Bergère en 1904, y castellana en el Norte de Francia. durante la ocupaciôn ale- mana en 1914. A NOUS DEUX MADAME LA VIE Director : Yves Mirande. Renarto : Simone Berriau, André Luguet. J.-L. Barrault. Producciôn : Eden. Estreno en exclusividad : a fines de marzo en el Madeleine. El argumento del renombrado autor Yves Mirande, de una filosofia amargua, da vida y carâcter â muchas escenas, no- tândose un dialogo muy importante, dnro v violento para la Sociedad y los « arivis- tas ». Las Pelicufos au* van a Rstrenarse LES PERLES DE LA COURONNE Las Perlas de la Corona este film ver- daderamente excepcional, agrupa alrede- dor de Sacha Guitry un conjunto de unos sesenta artistas de primer piano, y recons- tituve en 90 décorados la historia de las cuatro nerlas finas de la Corona de Inrrla- terra. Reyes, reinas, hombres y mujercs célèbres en la historia han sido evocados en esta obra imporlantisima que no se asemeja en nada a realizaciones anteriores del mismo género. YOSHIVARA Yoshivara, direcciôn de Max Ophuls, nos hace vivir con las Japonesitas, encargan- dose de los principales papeles, Sessue Havakawa, Pierre Richard-Willm y Mi- chiko Tanaka. Important French Film of the Monta Each month will be found, under this heading, a brief revue of the principal French films trade shown and readv to be released. We are at the disposition of our readers for the forwarding of scénarios and photo- graphs. NUITS DE FEU Director : Marcel L'Herbier. Cast : Gaby Morlay, Victor Francen, Si- gnoret, Georges Rigaud, Madeleine Robin- son. Production : S.E.D.I.F. First Release : April 15th, at the Paramount Théâtre, Paris. This film is a careful adaption of two of Tolstoi's books, of which one is Le (Cadavre Vivant. The dramatic atmosphère is well composed. Acting, sober and intensly mo- ving. Beautiful Tzigane chorous are to be heard, and a musical score by Jean Wiener. MADEMOISELLE DOCTEUR Director : G.-W. Pabst. Cast : Pierre Blanchar, Dita Parlo, Pierre Fresnay, Louis Jouvet, Charles Dullin, J.- L. Barrault, Roger Karl, Viviane Romance. Production : Trocadero. First Release : April 9th at the Marignan and Olympia Théâtres. Pabst lias made an expressive and sober film, dealing directly with the adventures of the German spy, Anne-Marie Lesser, nick- named Mademoiselle Docteur. The film is ail the better for the marvellous photogra- phy by SchufTtan. BOISSIERE Director : Fernand Rivers. Cast : Spinelly, Lucien Nat, Jean Yonnel, Pierre Renoir» Suzanne Després. Production : Rivers. First Release : May 5th. Boissière is a scrupulous adaptation of Pierre Benoit's pathetic novel. It depicts the life of a star at the Folies-Begére in 1904, and later as the lady of a manor in the North of France in 1914, under the German occu- pation. A NOUS DEUX MADAME LA VIE (So whal? Life) Director : Yves Mirande. Cast : Simone Berriau, André Luguet, Jean- Louis Barrault. Production . Eden Production. First Release : end of Mardi at the Madelei- ne Cinéma. From his own scénario, Yves Mirande bas made this film, in which several of the scè- nes hâve character, but in which the techni- que of the cinéma is sacrified to a too im- portant dialogue, hard and violent, which does not spare society and the careerist. Films lo be rpleased LES PERLES DE LA COURONNE This film, a real sensation, groups around Sacha Guitry, more than sixty first class artists, and reconstructs, in 90 scènes, the story of the seven real pearls of the crown of Èngland. Kings, Queens, and men and women famous in world history, are brought to life again in this film, which, in no way resembles anything which as alrea- dy been made. YOSHIVARA Yoshivara, a Max Ophul's film, which re- constructs the life of the Geishas in Japan, is acted by Sessue Havakawa, Pierre Ri- chard-Willm and Michiko Tanaka. Die Franzœsischen Spitzentilme des Monats Allmonatlich werden unsere Léser eine kurze, objektive Uebersicht uber die haup- tsâchlichsten vorgefùhrten und zur Vorfuh- rung bereilen franzosisehen Filme finden. Wir stehen unseren Lesern gern mit Inhalts- angabe und Fotomaterial zur Verfiigung. NUITS DE FEU Régie : Marcel L'Herbier. Darstehler : Gaby Morlay, Victor Francen, Signoret, Georges Rigaud, Madeleine Ro- binson. Hersteller : S.E.D.I.F. Dieser Film ist eine sorgfaltige Bearbei- lung zweier Werke von Tolstoi u. a. des « Lebenden Leichnam». GutgeschafTene dramatische Spannung. Geballte, stark bewegte Darstellung. Schone Zigeunerchore. Musikalischen Bearbeitung von Jean Wiener. MADEMOISELLE DOCTEUR Régie : G.-W. Pabst. Darsleller : Pierre Blanchar, Dita Parlo, Pierre Fresnay, Louis Jouvet, Charles Dullin, J.-L. Barrault, Boger Karl, Viviane Romance. Hersteller : Trocadero. Urauffiihrung : 9 April im Marignan und Olympia. Pabst hat einen ausdrucksvollen, gedam- pften und in engster Beziehung zu den Aben- teuern der deutschen Spionin Anne-Marie Lesser, bekannt unter dem Namen Frl Dok- tor, Film geschaifen. Die Régie wird durch ausgezeichnete Fotografie Schufftans berei- chert. BOISSIERE Régie : Fernand Rivers. Darsteller : Spinelly, Lucien Nat, Jean Yon- nel, Pierre Renoir, Suzanne Després. Hersteller : Rivers. Urauffiihrung : 5 mai. Boissière ist die sorgfaltige Verfilmung des machtvollen Romans von Pierre Be- noit (Mitglied der Académie Française). Die Heldin ist 1904 Star der Folies-Bergères, dann 1914 Schlossherrin im Norden Fran- kreichs unter deutscher Besetzung. A NOUS DEUX MADAME LA VIE Régie : Yves Mirande. Darsteller : Simone Berriau, André Luguet, Jean-Louis Barrault. Hersteller : Eden-Production. Urauffiihrung : Ende Miirz im Madeleine. Nach seinen eigenen bittcrphilosophis- chen Gedanken schuf Yves Mirande diesen Film. Mehrere Szenen sind charakteris tisch; in einigen Szenen aber wird die Filmtechnik einem sehr wichtigen Dialog geopfert, der sich heftig gegen die Gesell- schaft und die Streber richtet. Dpmnœchst eschpinenrîe F''me LES PERLES DE LA COURONNE Dieser Film wird ein wahres Ereignis. Uni Sacha Guitry mehr als sechzig Kiinst- ler ersten Ranges. In neunzig Dekora- tionen wird die Historié von den vier Hauptperlen der englischen Kônigskrone neu dargestellt. Kônige, Kôniginnen. welt- historisch bekannte Manner und Frauen wurden in diesem Film zu neuem Lebcn erweekt. Kein anderer Film lasst sich mit dieser Schopfung vergleichen. YOSHIVARA Rec/ie : Max Ophuls, schildert das Leben der Geishas in Japan. Darsteller : Sessue Havakawa, Pierre Ri- chard-Willm und Michiko Tanaka. rYTT riîiiiTiiiiiiuiiin CINE FR Attention aux Fiches de Censure UNE CIRCULAIRE DU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR MINISTERE DE L'INTERIEUR Direction Générale de la Sûreté Nationale 3e Rureau CINEMATOGRAPHES Paris, le 17 février 1937. Le Ministre de l'Intérieur, A Messieurs les Préfets, Il m'a été récemment signalé que la copie d'un film cinématogra- que avait été mise en circulation sous le couvert d'une fiche de visa éta- blie par l'exploitar,t lui-même et qui ne portait, ni la signature du Pré- sident, ni le timbre de la Commission de Contrôle. Pour éviter le retour d'une semblable irrégularité qui rendrait évidemment tout contrôle il- lusoire, je crois devoir vous donner les précisions suivantes : Les films cinématographiques projetés en séance publique sont sou- mis, suivant leur nature, à un régime différent, selon qu'ils sont ou ne sont pas astreints au visa du Ministre de l'Education Nationale. A. — D'une manière générale, et sauf les exceptions ci-après limi- tativement énumérées par l'arrêté interministériel du 26 mai 1936, au- cun film ne peut être représenté en public sans avoir obtenu le visa du Ministre de l'Education Nationale (art. l"r du décret du 7 mai 1936) et toute copie de film doit être accompagnée d'une fiche délivrée par la Commission de Contrôle cinématographique. Le modèle de cette fiche varie suivant qu'elle s'applique à un film muet, sonore ou parlant fran- çais, ou à un film parlant une langue étrangère. 1" Pour les films muets, sonores, parlant français ou postsynchro- nisés en langue française, la fiche est jaune et du modèle ci-joint; elle doit porter en haut les indications sur la nature du film; en bas à gau- che, le numéro (au composteur) de visa au répertoire des films, en bas à droi:e la signature manuscrite ou timbrée du Président de la Commis- sion de Contrôle, M. Edmond Sée, et le cachet rond de ladite Commis- sion; 2" Pour les films originaux parlant une langue étrangère, dont la représentation publique n'est autorisée que dans cinq salles du départe- ment de la Seine et dix salles des autres départements (décret de con- tingentement du 26 mai 1936, art. 5), la fiche est de couleur rose pour la Seine, bleue pour les autres départements, et détachée d'un carnet à souche; elle porte les mêmes indications que la précédente, et, en plus, son numéro d'ordre dans le carnet (1 à 5 pour la Seine, 6 à 15 pour les autres départements). Dans l'un et l'autre cas, les observations présentées par la Commis- sion de Contrôle, les modifications ou coupures auxquelles la délivrance du visa a été subordonnée doivent figurer au dos de la fiche. Je vous prie de vouloir bien donner ces indications à MM. les mai- res et aux fonctionnaires et agents chargés de la surveillance des repré- sentations publiques et leur rappeler : — qu'aucune copie de film ne doit être présentée en public sans la fiche de visa; qu'ils doivent donc se faire présenter cette fiche, vérifier son authenticité et prendre connaissance des observations mentionnées au verso; — que les fiches de visa des films de la seconde catégorie (films parlant une langue étrangère) ne sont valables que pour une série de représentations successivement données dans ure même salle, et que, cette série de représentations terminées, elles doivent être remises au Commissaire de police ou à leur représentant qui les retourne au Minis- tère de l'Intérieur sous le timbre ci-cortre, après y avoir porté le nom de. l'établissement cinématographique, les dates du début et de la fin de a projection et le c&chet de la mairie (circulaires n" 243 du 13 septem- bre 1933 et 132 du 8 juillet 1935). MPHIE rXXXIIIIIXTTTTTTTTTTTTTl UKf'i UI K'Uï-: tt;ANÇU>K MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONAL!'. BBAUX-ARTS Commission d'Examen des Films Ciuêinaîographiqaes 229, péristyle Montpensier (Palais-Royal) VISA tion publique lu /Util ; Pour 1« Ministre de l'Education nationale Par autorisation : h: Directeur du Service, P».i* — Imp, PkVt. ï)vean%. — 332,36, VA. Spécimen de la véritable fiche de censure B. — Par exception à la règle générale, rappelée par le décret du 7 mai 1936, sont dispensés de l'examen préalable de la Commission de Contrôle et du visa du Ministre de l'Education Nationale : — les films documentaires d'actualité; — les films ou dessins animés documentaires réalisés sur l'initia- tive, pour le compte et sous le contrôle d'une administration publique de l'Etat, d'une colonie ou d'un pays de protectorat; — les films ou dessins animés éducatifs tels que les films d'ensei- gnement technique, commercial, industriel ou agricole, d'enseignement de l'hygiène, etc.. qui ont été classés sur des listes dressées par les départements ministériels compétents; les films ou dessins animés de publicité commerciale. Je ne peux que vous prier de vouloir bien, au sujet de ces films, vous reporter à l'arrêté interministériel du 26 mai dernier (Journal officiel du 27 mai 1936). Le Ministre de l'Intérieur, Marx DORMOY. TITRES RETENUS La Fédération des Chambres Syndicales de la Cinématogra- phie Française, nous communique que les titres suivants ont été retenus : TITRES DE SCENARII L Envers d'une Trahison, 17 mars, M. Collignon; L'Homme du Niger, 24 mars, M. Fasquelle; L'Homme sans Patrie, 26 mars, MM. King et Farber; Les Ingénus, 6 avril, Mme Sandral. TITRES DE FILMS Jeunesse en Cage, 24 mars, Apollo Film; il de Trèfle. 8 avril, G.E.C.E. Auberges de la Jeunesse, 5 avril, Mme King. La 13e Enquête de Grey, 6 avril, Films Régent; Jeunesse enchaînée, G avril, Apollo Film; Les Rois du Sport, 9 avril, Gray Film. «M ma après, L'APPEL du SILENCE le Grand Prix du Cinéma Français 1937 bientôt... SŒURS D'ARMES un film composé et réalisé par LEON POIRIER Distribué dans la Grande Région Parisienne et à 1 Etranger par LA COMPAGNIE UNIVERSELLE CINÉMATOGRAPHIQUE 40, Rue Vignon - PARIS Tel. : Opéra 17-15 BRITI5H UNITY PIQURES PRÉSENTE RÀIMU MEG LEMONNIER HENRY GARAT DANS LA PLUS CÉLÈBRE OPÉRETTE DU MONDE: Vf MUSIQUE DE JEAN GILBERT AVEC CHAPLES DECHAMP5 RÉALISATION DE BERTHOMIE prodKURTBERNHARDT = - EUGENE TUSCHERER CN ^ s us AM1 VENTE EXCLUSIVE POUR L'ETRANGER: BRITISH^OVERSEAS-FILMS-SALESltd LONDRES CORRESPONDANTS A PARIS : Fr METZC5ER etWOOG 3 - RUE DU COLISÉE ÉLYSÉE5: 06-15 ■Mi — Bja ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME FR MPHlt gXTITTTTTTTYYT SE Une Augmentation des Salaires de ll,50°/o dans la Distribution Les Conclusions de l'Arbitrage de M. André SIEGFRIED Du texte du surarbitrage de M. André Siegfried, Membre de l'Institut, au sujet du taux de l'augmentation des salaires des employés de la Distribution, nous croyons utile d'extraire les observations suivantes, qui peuvent servir de base à l'examen futur d'une question analogue Le Syndicat professionnel des employés du film demande, en faveur des employés et ouvriers de la distribution de films, une aug- mentation de 13,50 '', par rapport aux sa- laires minima et augmentations variables acquis en vertu de la convention collective du premier octobre 1936 et prenant rétroac- tivement effet à la date du 18 juin 1936. Ce taux de 13,50 '' est calcule- en prenant pour base l'augmentation de 11,50 %, consen- tie par ma sentence arbitrale du 17 février dernier dans le différend survenu entre la Chambre syndicale des industries techniques de la Cinématographie et le Syndicat des tra- vailleurs du film, et en y ajoutant un sup- plément de '1 '' qui représente, dans la pen- sée des demandeurs, la hausse du prix de la vie survenue depuis lors. Sans contester la valeur de ces arguments du point de vue des employés, l'arbitre patro- nal fait observer que les entreprises de dis- tribution de films ne peuvent, en raison des circonstances spéciales dans lesquelles elles travaillent, récupérer les augmentations sus- ceptibles de se produire dans les prix de re- vient : l'accroissement de frais généraux, ré- sultant d'une augmentation de salaires de 13,50 '< venant elle-même s'ajouter aux argu- mentations antérieures résultant du contrat collectif ci-dessus indiqué, chargerait d'autant plus lourdement les entreprises de distribution que, d'une part, la main-d'œuvre y figure pour une part considérable, et, de l'autre, que l'on entre, avec le printemps, dans une période de morte-saison. La demande d'un relèvement de 13,50 '/< apparaît, dans ces conditions, inac- ceptable. Tel est le différend sur lequel vous me de mandez de me prononcer, en tant que sur- arbitre. Voici ma réponse. Le fait d'une hausse du prix de la vie, que d'après les indices publiés mensuellement par la Statistitjue générale de la France, on peut évaluer à environ 14 % depuis la dévaluation du franc (derniers indices publiés en mars), n'est ni contestable ni du reste contestée. Par ailleurs, la loi du 1" octobre 193(5, par son article 15, prévoit la révision, par voie de con- ciliation ou d'arbitrage, des conventions col- lectives relatives aux salaires, en cas de hausse notable du coût de la vie, postérieure au 1er octobre. Dès lors, la demande d'une augmentation de la part des employés, en rai- son de la hausse des prix, apparaît en prin- cipe comme justifiée et tic devant pas être considérée comme une violation du contrat collectif. De nombreuses augmentations de cette nature sont du reste accordées, actuelle- ment, par des sentences arbitrales. La déva- luation d'une monnaie comporte naturelle- ment un accroissement du prix de la vie, con- tre lequel il serait naïf de protester et qu'il faut accepter. Les solutions particulières son! ici commandées par une atmosphère d'ordre général, à laquelle il est impossible de se soustraire. Il ne saurait du reste nous échapper que. des augmentations de salaires se renouvelant à un rythme rapide, qui sont difficiles à absor- ber pour toute industrie, le sont particulière- ment pour les distributeurs de films, en rai- son de la difficulté qu'ils éprouvent à récu- pérer, du moins de suite, dans leurs opéra- tions, l'alourdissement des prix de revient. Cette difficulté s'avère plus grande encore au début d'une période de morte-saison. Quelque exceptionnel qu'apparaisse ce han- dicap des distributeurs, il ne me semble pas, cependant, qu'ils puissent se soustraire aux conditions générales de la phase économique que nous traversons. Il serait difficile qu'ils prétendissent maintenir leurs employés à un palier de salaires ne comportant pas une aug- mentation, au moins analogue ;: celle con- sentie à des personnels voisins, comparables au leur par la compétence et le travail fourni. Ceci dit, les employés ont eux-mêmes intérêt à ce que les entreprises ne se voient pas Louis Jouvet dans le prochain film de Julien Duvivier Un Carnet de Bal Une scène prise aux Indes pour le film de Richard Etchebery Le Tombeau Hindou chargées d'un poids si lourd qu'il risque de les faire péricliter ou disparaître. Je conclus, dans ces conditions, à la légi- timité d'une augmentation de salaires, mais, pour les raisons indiquées dans mon arbitrage du 17 février dernier, je ne crois pas qu'elle doit être calculée mathématiquement sur l'accroissement du coût de la vie. Un retard, pour ainsi dire symbolique, du salaire par rapport aux prix me paraît constituer un prin- cipe sage à maintenir, et ceci dans l'intérêt général des travailleurs eux-mêmes, si l'on ne veut être entraîné dans un cycle péril- leux. La hausse des salaires doit se produire, celle des prix de vente également, car il doit y avoir une récupération pour la production, mais chacun, s'il a quelque sens de responsa- bilité, a le devoir de freiner. Le taux ds 13,50 '' répondrait à un rajustement mathé- matiquement exîct, ou à peu près, mais, pour les raisons générales indiquées précédem- ment, j'estime raisonnable d'accorder une augmentation de 11,50 ' ' (y compris le pour- centage d'augmentation nécessaire pour por- ter les allocations familiales à 60 francs pour le premier enfant, 100 francs pour le se- cond, 150 francs pour le troisième), prenant date à partir du jour où cette sentence est rendue. L'accroissement du salaire est donc en re- tard sur celui du prix de la vie, mais, outre les arguments d'ordre général invoqués plus haut, pareille solution me parait se justifier par plusieurs raisons. II y a intérêt, pour la simplification, à ce que le taux d'accroissement soit le même que celui de la sentence arbi- trale du 17 février, à laquelle se réfère M. Poimbœuf. Il convient, d'autre part, à la veille d'une période de morte-saison, de ne pas charger outre mesure les entreprises de distribution : par le fait du reste qu'il n'y a pas de rétroactivité, celles-ci auront échappé au fardeau de ces 11,50 % pendant plusieurs semaines qui n'appartenaient pas encore à cette morte-saison. Il convient enfin de remar- quer que le printemps et l'été marquent tou- jours uhe certaine détente dans les prix, au moins de l'alimentation, détente qui doit se faire sentir, ne serait-ce que relativement, même dans la période de hausse que nous traversons. .le me rends compte, Messieurs, de tout ce que cette sentence peut avoir de défectueux et j'aurais voulu qu'elle pût rendre exacte- ment justice à tous. Mais je ne suis pas libre d'empêcher que les circonstances d'ordre géné- ral qui nous dépassent ne s'imposent à la so- lution des cas particuliers. Veuillez agréer, etc. André Siegi-iued. issmsssu^mm ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE 37 ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦.♦ Une grande Compagnie R. K. O. Radio organise sa Distribution en France Des Agences seront créées à Marseille Lille, Bordeaux, Strasbourg, Alger R. K. O. distribuera des Films français de qualité " Mickey Mouse " et " La Marche du Temps " Une des plus grandes compagnies amé- ricaines, la R.K.O. -Radio, qui réalise an- nuellement près de soixante films à Holly- wood, organise actuellement son service de distribution en France. Afin de renseigner parfaitement nos lec- teurs, nous avons interviewé les dirigeants de cette société : M. Hilgers, administra- teur-délégué de la R.K.O. ; M. Livingston, directeur général, et M. Shoubrenner, di- recteur de l'agence de Paris et assistant de M. Livingston. Une politique de collaboration M. Hilgers, homme précis, qui sait ce qu'il veut, nous déclare que depuis longtemps la R.K.O. Radio Pictures, désirait ouvrir un organisme de distribution en France. Mais, étant donné les bonnes relations de notre fir- me avec ses distributeurs en France, conti- nue M. Hilgers, nous ne nous sommes pas décidés durant plusieurs années. « Toutefois, l'essor rapide, important de l'industrie cinématographique en France, et la multiplication des belles salles et des dé- | bouchés firent réfléchir les dirigeants de R.K.O. en Amérique. Alors, ils ont pensé qu'il était indispensable, pour le bien de la compagnie, de posséder en France une or- ganisation personnelle de distribution. « Nous espérons donc donner aux clients f ieulement de très bons films, et nous ne dnu- [lons pas qu'ils soient bientôt satisfaits de 'ouverture de notre distribution française. « La R. K. O. américaine a toujours été i i onnue pour la courtoisie et la loyauté de ses ipports avec ses clients. Et ces clients fu- rent toujours satisfaits d'avoir traité avec pile. « Nous affirmons que la R. K. O. Radio ■1ms, notre agence française pratiquera ■ la même politique d'accord, de collabo- ■ tion et d'honnêteté commerciale. ; « Notre compagnie ne groupe que des 9 mients de premier ordre, des collabora- leArs qui ont une grande expérience de leur r,ier, et qui sont connus pour leur correc- In.Vji professionnelle et leurs cordiales rela- tif s avec leurs clients, leurs amis. . Vers le 1er septembre, nous ouvrirons tou- tes nos agences de province: Marseille, Bor- deaux, Strasbourg, Lille, Alger et nous som- mes sûrs qu'elle connaîtront un accueil ex- cellent de la nart de tous les directeurs de salles françaises. « A la tête de ces agences nous ne place- rons nue des hommes d'un métier éprouvé qui seront d'une aide considérable, non seu- lement pour notre firme, mais pour leurs clients, en leur fournissant les meilleurs moyens de tirer le maximum de recettes des films R. K. O. « Il n'est pas dans notre intention de dou- bler un très grand nombre de films, mais au contraire de sélectionner les meilleurs de notre production, afin qu'ils enregistrent les plus grosses recettes. « Nous sommes fermement résolus à dis- tribuer du film français, et nous recevrons les propositions et les étudierons avec le plus grand soin. (Iliaque fois qu'on nous of- frira un film français de qualité, R. K. O. Ra- dio Films ne le laissera pas échapper. Vous savez combien la Marche du Temps, la formule nouvelle de reportages filmés de « grand fond » a créé de sensations, et l'im- pression qu'elle a produite dans l'industrie cinématographique et dans l'exploitation de France. La R. K. O. Radio Films se présente ainsi avec les meilleurs filins de sa produc- tion, avec un certain nombre d'excellents films français, avec La Marche du Temps, et enfin les Mickey Mouse et les Silly Sym- phonies du génial Walt Disney. « J'attends personnellement le moment où il me sera possible de rencontrer les di- recteurs des différentes salles de France, que nous recevrons dans nos bureaux, soit M. LIVINGSTON Directeur Général de R. K. O. M. C. HILGERS Administrateur-Délégué de R. K. O. à Paris, soit dans nos diverses agences de province, chaque fois qu'ils le désireront. Et nous serions enchantés qu'ils veuillent bien nous rendre visite, même s'ils ne de- vaient pas traiter avec nous. Cette maison est la leur. » De l'esprit de Corps S. M. Livingston, bien connu dans les mi- lieux cinématographiques français et qui tint longtemps aux Artistes Associés une place importante nous parle du programme de R. K. O. Radio Films où il assume les fonctions de directeur général. * * * — Que vous dire sinon ma fierté et mon enthousiasme? « La Société R. K. O. Radio Films est bien partie pour faire du bon travail. C'est que, voyez-vous, nous sommes entourés des gail- lards les plus « sensationnels » du métier. Parmi eux, règne un véritable esprit de corps. « Ajoutez à cela une production que j'ose qualifier d'extraordinaire, et les Walt Disney qui comprendront les Silly Symphonies et les Mickey Mouse, enfin La Marche du Temps... et vous comprendrez que je sois op- timiste. « Nous ne demandons au marché fran- çais que de nous faire la petite place à la- quelle nous avons droit. « Je vous parlais tout à l'heure de Walt Disney. Vous pouvez d'ores et déjà annoncer que le génial créateur de la féerie cinémato- graphique travaille à un grand film en des- sins animés coloriés, un film qui dépassera une heure de projection. Les souhaits de tous ses amis du monde entier sont enfin exaucés. Nous espérons l'offrir bientôt à nos clients. « Dans la production que nous présentons déjà à l'Exploitation française figurent Ma- r ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEMATOGRAPHiE FRANÇAISE :iIIIIYTYYYTTYYTYXYYYYYl M TABOUET M. Henri OLIVAR ' ~z rie Stuart avec Katharine Hepburn, Sur les Ailes de la Danse (Swing Time) avec le cou- ple extraordinaire, Ginger Rogers-Fred As- taire, dont nous présenterons prochaine- ment le nouveau chef-d'œuvre; nous aurons aussi Toast of New-York un film considéra- ble qui a exigé une mise en scène formida- ble puisque le film a coûté 30 millions, et le dernier Hepburn, dont on dit grand bien : Qiialitg Street. « D'ailleurs, pour que le marché français puisse connaître exactement notre produc- tion et notre effort, nous allons envoyer sous peu à tous les Exploitants un Livre d'Or qui détaillera amplement toute notre produc- tion. « Nous sommes certains de satisfaire les directeurs français parce que nous compre- nons le marché français et que nous ne sé- lectionnerons que des films de qualité, abso- lument parfaits, et particulièrement desti- nés au public français. M. Hilgers vous a d'autre part sûrement parlé de nos projets de distribuer du film français. Nous le fe- rons sûrement, si les producteurs français ciui font des films de classe nous estiment dignes de les distribuer. « Nous constituons en ce moment un ré- seau d'agences de province dans les diffé- rentes villes-clé de France. Nous choisissons et installons les locaux de ces agences, et la clientèle en sera avertie au fur et à mesure de ces installations. « J'adresse ici aux directeurs français mon cordial salut et je souhaite collaborer avec eux à l'évolution de ce grand art-spec- tacle : Le Cinéma. » Un Programme de choix Après une car- rière cinématogra- phique importante, M. Shoubrenner vient d'être nommé à H. K. 0. Radio Films, Directeur de l'Agence de Paris et assistant de M. Livingston. « Confiance? Certes, j'ai confian- ce. Je suis sûr qu'a- vec le programme de films que possè- de la maison, les vues audacieuses et modernes de ses dirigeants et la perspective de dis- tribuer avec les ex- cellents films de R. K. 0., La Marche M. SHOUBRENNER du Temps et les Directeur de l'Agenee de Walt Disnev, de Pans de R.K.O bons films * fran- çais, la R. K. 0. deviendra une des premiè- res maisons du marché. « Nos premiers films : Marie Stuart, reine de France, avec K. Hepburn, Sur les Ailes de la Danse, avec Ginger Rogers et Fred Astai- re, Révolte à Dublin (ces trois produc- tions déjà retenues par le circuit G. F. F. A.), Sous les Ponts de New-York, Le Chant du Missouri, avec le prodige enfantin Rolly Rreen, La Rebelle, avec K. Hepburn, ont été salués par la sympathie et l'enthousiasme généraux. « La Marche du Temps, qui a obtenu le prix de l'Académie des Arts, Sciences et Ci- néma, dont le succès en France est extraor- dinaire et mérité. Nous avons reçu de nos clients passant ce film, des lettres nous di- sant tout l'intérêt que prenait leur clien- tèle à la projection de ces reportages. « Je vous annonce la prochaine sortie du nouveau film de Lily Pons, la charmante -#■ '%%'■-■■■ M. LHETvME M CARTIER chanteuse française que New-York a con- sacrée, bien avant que la France reconnaisse son talent : Adieu Paris... Bonjour New- York, et le prochain Fred Astaire-Ginger Rogers. Ensuite un nouveau film de Katha- rine Hepburn, un film de Charles Royer et d'autres films de formule différente, mais d'égale puissance. The Toast of New-York, interprété par Edward Arnold, Gary Grant, Jack Oakie et l'extraordinaire Frances Famer, etc.. Les Démons de la Mer, avec Mac Laglen. » * * * Les déclarations de MM. Hilgers, Li- vingston et Shoubrenner montrent l'esprit qui anime ces hommes. C'est avec la qualité qu'ils entendent conquérir la confiance des salles de France. Avec des films comme Marie Stuart, Ré- volte à Dublin, La Rebelle, Adieu Paris.. Bonjour New-York, animés par des vedettes comme Katharine Hepburn, Lily Pons, Fred Astaire-Ginger Rogers, Mac Laglen et au- tres, la R. K. O. est certaine de se faire non pas une « petite place » comme le dit avec modestie M. Livingston, mais une place des plus enviables; d'autant plus que cette com- pagnie dispose également de véritables pe- tites mascottes que sont les « Mickey Mou- se » et les « Silly Symphonies » en couleur, sans oublier les passionnants reportages bi- mensuels : La Marche du Temps. Nous souhaitons bonne chance aux diri- geants et aux collaborateurs de cette belle entreprise. — M. C.-R. CAMERAS FILMERONT LES FETES INCOMPARABLES A LONDRES COURONNEMENT POUR FRANCE-ACTUALITES GAUMONT LA FIRME QUI S'AFFIRME! SNtribuè par GAUMONT- FRANCO- FILM -AUBERT Le Nouveau Bureau de la Chambre Syndicale de Distributeurs de Marseille La Chambre syndicale des Distributeurs de Films de Marseille a tenu son assemblée générale constitutive le 21 avril 1937 . Elle a procédé à l'élection de son bu- reau qui a été composé comme suit : Président : M. Richebé (Paris-Cinéma- Location); Premier vice-président: M. Mothu (Pa- thé-Consorti uni-Cinéma) ; Deuxième vice-président : M. Robert (Fox-Films); Secrétaire général : M. Deschamps (Films Sonores Tobis) ; Trésorier : M. Gardelie (Sédif); Secrétaire adjoint: M. Lagneau (S.K.F. Paramount). Cette première séance a été consacrée à l'étude des problèmes posés par les nou- velles lois sociales, notamment à l'applica- tion de la semaine de 4(1 heures qui est effective dans les principales agences de Marseille, depuis le samedi 24 avril 1937. ■ On annonce l'ouverture à Londres pour Mars 1938 de deux nouvelles salles d'exclusivité dans le West End, Régent Street : le Régent (1.500 places), et le Rex (550 places). 39 rXTXXTXTXTXXXXXTIITXXXH C,l>iE$|$|&,££PH,E GRANDE-BRETAGNE L'Industrie Cinématoraphique Britannique se prépare au Couronnement Le Couronnement des Souverains anglais approche à grand pas, et toute l'Industrie ci- nématographie britannique se prépare, comme l'ensemble du pays, à ce grand évé- nement. Il est probable que pendant la Cérémonie du Couronnement et le défilé dans les rues de Londres, la plupart des cinémas anglais seront ouverts, non pour donner des films, mais pour permettre au public de province, et à celui qui n'aura pas trouvé de place sur le chemin du cortège, d'entendre la ràdio- di (fusion détaillée de ces scènes historiques. La question primordiale pour le Cinéma sera celle des actualités. Les chefs des différentes firmes d'actuali- tés ont déjà tenu plusieurs conférences avec l'Association des Exploitants britanniques. Les actualités sortiront le film du couronne- ment dans un délai record. Les exploitants qui ne donnent pas les actualités en première semaine, pourront se procurer immédiatement les bobines du couronnement pour une somme qui sera en- viron de 1.100 francs. Des avions partiront de Londres dans tou- tes les directions avec les précieux rouleaux. Les compagnies d'actualités ont décidé de prendre à leur charge ces frais de livraison. On sait d'autre part, que British Movie- lone (Fox) tournera toutes les fêtes en Tech- nicolor. On annonce que Dufaycolor réalisera aus- si un film du couronnement en couleurs. On prévoit des programmes spéciaux de films britanniques pour être projetés dans les principales villes européennes la semai- ne du Couronnement. Ces programmes com- prendraient les actualités du couronnement, un documentaire de deux bobines sur l'An- gleterre et un grand film britannique. D'autre part, la plupart des firmes annon- cent en Grande-Bretagne, la sortie de films spéciaux pour le Couronnement. Nous rele- vons les titres des films suivants : Les PerJ.es de la Couronne; Notre Royal Héritage, pro- duit par le journal « New of Ihe World » cl la firme Butcher, La Maison de Windsor (Pathé), The Kings'People (Warner), La Cou- ronne et la G toiie (Paramount), etc.. Chaque compagnie se prépare activement pour célébrer dignement le plus grand évé- nement de l'Histoire actuelle de l'Angleterre. P. A. La Dernière Année de Quota du " 1927 Act " vient de commencer en Grande-Bretagne Le « Quota » sera-t-il remplacé par un système de réciprocité ? Le 1"' avril a commencé pour les distri- buteurs de films en Grande-Bretagne !a dernière année du quota promulgué par le « Cinéma Act » de 1927, la loi qui devait re- lier pour dix années le sort du cinéma anglais. Ce « quota », qui obligeait tous les dis- buteurs et exploitants à éditer ou à pro- ■ >r un certain pourcentage de films bri- 'îiques, fixé au début à 7,5 %, s'est é progressivement pour atteindre 20 % 935. is il a toujours été dépassé par les 'buteurs : c'est ainsi qu'en 1935 le me des films britanniques enregistrés entait 26,07 % du nombre total des »résentés ; en 1936, ce pourcentage levé à 27,9 %, dépassant ainsi de < pourcentage fixé par le quota. s que, pour les distributeurs, la année de quota vient de commen- irir, l'industrie cinématographique à se préoccuper vivement du nouveau « Cinéma Act » et de l'établisse- ment du prochain quota. De nombreuses solutions ont été envisa- gées, dont nous avons fait déjà part à nos lecteurs. Le fameux rapport de Lord Moyne connu sous le nom de « Moyne Re- port», a étudié la question sous toutes ses formes. Toutes les associations de produc- teurs, distributeurs et exploitants ont dis- cuté ce rapport. Au cours de la dernière réunion du groupe du cinéma de la Fédération des industries britanniques (pratiquement Asso- ciation des producteurs), la question du nouveau quota a été examiné en détails. Parmi les suggestions possibles, la plus en faveur est celle de la « réciprocité » ; on envisage carrément la suppression du quota qui serait remplacé par un système dit de « réciprocité » : le nombre des films étrangers importés en Grande-Bretagne se- rait proportionnel au nombre des films britanniques importés et projetés dans les pays importateurs correspondants. Ce système ne toucherait, en pratique, que les producteurs et les distributeurs américains, qui éditent en Grande-Breta- gne la presque totalité de leur production, soit environ 450 à 500 films par an. Par exemple, pour cinq films américains intro- duits en Grande-Bretagne, un film britan- nique devrait être projeté aux Etats-Unis. Il restera à fixer le taux de cette récipro- cité qui, comme on doit s'en douter, ne peut être basée sur la simple égalité. MM. Isodore Ostrer et John Maxwell se sont montrés très favorables à ce projet, qui aurait l'avantage de supprimer la né- cessité de production des films anglais de mauvaise qualité, dits «de quota», et de stimuler l'importation et la distribution des films britanniques aux Etats-Unis. Pierre Autre. UN fijWgj HLM D'AVENTURES MYSTÉRIEUX ATTRACTIF PASSIONNANT G A I GREY UNE DISTRIBUTION ÉCLATANTE COLETTE DARFEUIL RAYMOND CORDY avec MAURICE LAGRENEE GHYSLAINE PAULE DAGRÈVE et BROCHARD SORTIRA EN MAI Film à recettes Film Cristal 63, Av. des CH AMPS-ÉL YSÉES-Tel . ÉLY 60-00 40 CINErtjm^RAPHIE czxxxxxx; :xxm ALLEMAGNE DEUX ASPECTS DU CINEMA ALLEMAND : La Culture et la Propagande Politique Il en est deux, en ce moment, qui mé- ritent de retenir toute notre attention, et cela parce qu'il est grand temps de voir dans le film tout à fait autre chose que l'amusement vide et vain, de quelques heu- res désœuvrées. Oui, le film est autre chose, et il importe qu'il soit aussi compris en notre France comme étant un important facteur démographique et social; un capital facteur politique de relations extérieures. Et, quand je parle d'action démographi- quement sociale, loin de moi la pensée de prétendre que nous devions adopter celles des autres, mais j'affirme (et, y consacrant ma vie, j'ai peut-être quelque droit à for- muler cette affirmation) que, ce que nous, Français, nous considérons comme socia- lement et démographiquement utile à no- tre manière à nous, il faut le formuler à l'écran par des films documentaires ad hoc. Car, il est insuffisant de blâmer. Il faut exposer ce qui est désirable, et le propager par le film. Comment les Allemands s'y prennent-ils ? Démographiquement, en ce moment même, par le documentaire, supé- rieurement établi qui s'intitule Victimes d'une Période révolue. Film d'Hygiène des Hérédités. Ce fut une impressionnante vi- sion que celle qu'en donna Ufa-Pavillon, Nollendorfplatz. On y vit se projeter sur l'écran toute la tragédie humaine des maux héréditaires... l'atroce défilé des idiots, des fous, des tarés inguérissables. C'est tout bonnement épouvantable à contempler, mais, je le répète, tout à fait hors pair comme technique du film. Cette bande de la Reichspropagandaleitung a été réalisée par Gernol Bockstieber, d'après les indica- tions du spécialiste, docteur en médecine Frercks, et a été classé par la censure dans la catégorie n° 1, c'est-à-dire avec mention « Film ayant une valeur socialement po- litique». Il passe actuellement dans 5.300 salles de cinémas d'Allemagne et a pour but de généraliser la pratique conscien- cieuse du certificat médical pré-nuptial, ne permettant le mariage qu'à ceux qui n'ont, dans leurs ascendances, nulle tare hérédi- taire. Je le répète, nous avons bien, que diable, nous aussi, Français, nos désidéra- tas sociaux à propager. Que ne le faisons- nous par l'écran ?. Et quant aux relations de politique extérieure, l'extraordinaire effort cinématographique de collaboration sino-allemande en prouve l'urgente oppor- tunité pour nous aussi. Le metteur en scène japonais Nagamasa Kawakita met en pleine lumière (c'est bien le cas de le dire) l'acti- vité déployée des deux côtés, depuis que le succès inouï du grand film La Fille des samurai a prouvé combien il est de points communs dans les vues politiques et cul- turelles des deux pays. Actuellement, vingt- cinq films allemands avec sous-titres japo- nais, courent en version originale, et avec un succès inouï, de salle en salle. Non seu- lement dans les grandes villes, mais même dans les bourgades et «à la campagne», dans les districts éloignés. Et que trouvons- nous, parmi ces films? Les meilleurs de la production allemande, soigneusement triés par l'export allemand du film. Et en- core ? Le grand film historique Le Vieux et le Jeune Roi, c'est-à-dire tout ce qui constitue la fierté patriotique de l'histoire d'Allemagne. Et nous ? N'y a-t-il pas une histoire de France? Ou bien est-ce devenu une vieille rengaine à remplacer des aper- çus reflétant ce que Kayserling définissait si bien : « Vous autres, en France, vous finirez par ne plus vous intéresser qu'à des choses petites... petites... comme un inté- rieur de tasse de thé. » Mais les tasses de thé — au Japon - sont entre les mains de gens qui savent leur histoire et leurs traditions. Que faisons-nous des nôtres à l'écran, pour l'immense public du monde entier ? Peyrebère de Guilloutet. La Fête de l'Entr'aide du Cinéma C'est le samedi 8 Mai, à 20 h. 45, que l'Entr'aide du Cinéma donnera, dans les Salons de l'Hôtel des Deux-Mondes, 22, Avenue de l'Opéra, sa première soirée ar- tistique suivie d'un bal de nuit. Cette fête amicale, dont le produit est destiné à alimenter la Caisse de Secours du petit personnel, est déjà assurée du con- cours des plus brillantes vedettes de la scène et de l'écran. Des places numérotées à 20 francs; des places réservées à 10 francs; et des entrées à 5 francs donnant droit au concert et au bal, sont en vente au secrétariat de l'En- tr'aide, 100, rue de Cléry (Tél. Central 00-10). On pourra également se procurer des billets à l'entrée de la salle le jour du con- cert, à partir de 20 heures. Un fait sans précédent Le film Trois Artilleurs au Pensionnai, mise en scène de René Pujol, production Vondas, s'est révélé comme un succès sans précédent. Sorti de l'usine le 15 février, il était pré- senté par M. Cousinet le 17 février à Mar- seille, le 11 mars à Toulouse, le 19 mars à Nice et, depuis lors, à peu près toutes les villes de la région l'ont loué et passé. Devant son succès, chacun voulut le rete- nir et trouva une date. Il produisit partout des recettes extraor- dinaires, mais les résultats de Bordeaux et Toulouse doivent être signalés. Dans ces deux villes, ce sont des petites salles qui le présentent. L'Intendance, 500 places ; le Gallia, 400 places. Il tient l'affiche depuis dix semaines et huit semaines, totalisant des chiffres records pour une première vi- sion. A Bordeaux, les recettes atteignent envi- ron 250.000 francs, battant le record d'un film en première vision à l'exception des films hors concours de Marcel Pagnol : Fanuy et César, sortis d'ailleurs a des prix de places beaucoup plus élevés. Ce résultat est la consécration des petites salles pour le rendement des premières vi- sions, et aussi la consécration du film comi- que, car c'est dans l'intensité du rire qu'il provoque et dans l'adresse de la mise en scène et de l'interprétation que Trois Artil- leurs puise son succès. Fait caractéristique, la plupart des direc- teurs ayant passé le film l'ont retenu pour une deuxième vision. GRANDE-BRETAGNE ■ National Film Distributors va présen- ter un film "tirlant analais interprété par Lilian Harvey: Did I betray? (Ai-je trahi?). 1 Sidnr-- R. Kent, président de 20th Cen- lury Fox, actuellement à Londres, et Ro- bert T. Kane, directeur de la compagnie anglaise New World Pictures, qui produit pour le compte de Fox, envisagent la réa- lisation, en Awleterre, de douze grands films musicaux en Technicolor. ■ Le premier film de Fcrnand Gravey tourné en Amérique, The King and the Chorus Girl, qui a fait couler beaucoup 'l'encre, sera nrésenté à Londres le 29 avril, sous le titre: Romance in Paris. ■ La vedette allemande Dolly Haas vient ev'"<ée uar Columbia pour aller ner à Holh'wood. Sous-titres en foutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 e\ 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. F= I L-M S LA PREMIERE TRANCHE DE SA PRODUCTION 1957 — -ssy- u O »A° K *>• cet"** V»r il 19S1 «r****1 l'a* f1Vi a,6C ****** » D s àer^fèsar"^S^ef ^.V- mon*13-* flous et ON" ,-nacti1 „tlon sTtté ^•0- Seia ' îfet, vos^r «?£%* t-^*" *°uS tttotvs medpt rett* ^° n de =T tons "^r ?r°dUfoitati-on n. P*éte f oV^/dans l'f tu « à'e%pl , n.»i ?a% à tenant, p d'o^e^a6^-( et assure ^'Aiocr6 5 +,oiite !■= cr°ire films. l'eXP , n'ai P»*1 S ^tenant, f d- o^e^^e de je » France, isW « suis «^Ww «onfla ««otrt et «* p0rti°**ee /^N . ^r^ ,éussir".«te P,rov / ) ^*^ Tule réu33^iÊOée. J VyS" aurez *B /77V n /XL . .,-r Gêné' PS*1" ^ , pTal «tlol»^ *»ur Généra^ teTnat1D de la fv\r wvs s> L*° ^^o^-::;..r. „...^; „^"° ■ »*• » ,»*'"* ^ VJ3T- GtteT otvsV e^Tl ,-e ^ î* %se^ £5»?§8* »*f$^' ?" Ce3.^^^.10^^f . 2^j^*w^y#s?» ^S„%T°( ve, ccoïS9^e C"*MP3 ELyse6: iO^9 W^V-^^.ol0^91 ,*«?' nies 'tvos wjjjSfc V rèer" c^er \je^v lie* raia j.es- .P< Avril !9a7. Cher, s CI] ents, SMS? sfriSM^. « „ """1",'°" K*r"~* ' el Pour v„» ur vou">& iL^f^ii^^^ÏÏ P«s-softf>îé_ FILMS V ■M^ FILMS V fcADIO FILMS V M^M^^^MB FILMS V p*H8kF :< ;< o fcADIO FILMS V mmmmmâ ^L % W s^SlfS /^ S?' ,,, COMEDIES VI PARLÉES «t CHANTÉEV » n #*s& siV. DECOUVERTES ^ r ;< o RADIO FILMS V 10 00 a a 0> R K O Radio-Films S. A. 52, Champs-Elysées Z BALzac 54-55 et la suite H 0 c i 0) c a o c ■M _. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME ÏÏT»R/\PHIF SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦* TECHNIQUE ET MATERIEL — N° 9 6 5 du 30 AVRIL 1937 Publié sous la Direction Technique de A. P. RICHARD Abonnement spécial aux douze numéros annuels contenant TECHNIQUE ET MATÉRIEL FRANCE et Colonies: 50 fr. ÉTRANGER (Union Postale): 75 fr. Autres Pays: 85 f>. L'Effet Photo-Electrique et son Application aux Cellules Nous nous bornerons dans ce qui suit, à l'effet photoélectrique externe. Les électrons libérés quittent la plaque avec une vitesse déterminée, et peuvent donc se mouvoir à l'encontre d'une différence de potentiel. Il est bien surprenant que la différence de po- tentiel Vmax exactement nécessaire pour ar- rêter les électrons les plus rapides, ne dé- pend pas de l'intensité de la lumière, mais uniquement de sa fréquence v suivant la relation Vmax = const. (v — v0). La lumière de fréquence à v<> ne provoque plus d'émission électronique. On appelle cette fréquence v<>, la fréquence-limite de l'effet photo-électrique ou encore fréquence critique. Celle-ci est une constante propre ; chaque substance. Ce résultat, du point de vue de la théorie électro-magnétique de la lumière, est inex- plicable. En effet, d'une manière ou de l'au- tre, c'est le champ électrique de la lumière qui doit être considéré comme la cause de la libération d'un électron par la cathode. Cette intensité de champ pourtant est dé- terminée par l'intensité de la lumière et elle est indépendante de la fréquence. Une difficulté analogue se manifeste éga- lement dans d'autres effets de la lumière. Lorsque la lumière tombe sur la plaque pho- tographique il y a également un seuil en- dessous duquel le rayonnement ne produit aucun effet. Dans les actions physiologiques de la lumière encore, sa fréquence est sou- vent bien plus importante que son intensité. L'interprétation électrique accusait sans doute une lacune importante. Cette lacune fut comblée en admettant que l'énergie lumineuse ne peut être émise ou absorbée que par quantités finies, les « quanta » de grandeur h v (c'est-à-dire une constante par la fréquence), h est la cons- tante de Planck et vaut 6,55.10— ": ergsec. Pour extraire d'un métal, un électron, il faut une quantité déterminée d'énergie E, et celle-ci ne peut être soustraite à la radiation, que si elle contient des quanta h v > E, en d'autres termes, lorsque v dépasse une va- leur déterminée Uo. Lorsque h v > E, l'éner- gie résiduelle est cédée aux électrons expul- sés sous la forme d'éneraie cinétique. Ces considérations conduisirent Eins- tein, en 1905, à la relation bien connue : Virn v2 max = /io — E = h (v — v«) (1) où e est la charge, m la masse et vmax la vitesse maximum des électrons libérés. L'Energ,ie E = h vn peut être interprétée, par M. C. TEVES NOUS extrayons, en son entier, un très remarquable article sur les cellules photo-électriques du Bulletin Technique Philips, peu con- nu des Techniciens du Cinéma. Cet article, par sa clarté et sa con- cision, devait leur être connu. A.-P. R. au moyen de la relation h u„ = e Vo, par l'existence d'un seuil de potentiel, que les électrons ont à franchir pour se déga- ger du métal. Au tableau I qui suit, on trouve pour divers métaux les valeurs de ce seuil de potentiel Vo en volts et en outre « la longueur d'onde critique » en unités Angstrom (1 A = 10 — 8 cm). Tableau I Métal Travail de sortie en volts Longueur d'onde ' critique en A -rgent .... • - • 1.0 1 2680 or ... ■ - 1.00 2520 ( ndmlum l.oo 3100 mercure . . H.S3 2735 lungstène . . . 1,50 2700 molybdène . . . 1 . 1 .1 1000 platine . . ... 6,30 i960 2.28 5100 sodium ■:.\(< 5000 potassium .... 2.2\ 5500 rubidium 2.15 5700 césium 1.9(1 6500 Dans le cas où la lumière a une composi- tion spectrale invariable, le courant photo- électrique est proportionnel à l'intensité du rayonnement. De plus, l'effet est dépourvu d'inertie, ce qui signifie qu'il suit toutes les fluctuations de la lumière sans retard mesu- rable, même quand leur durée est de l'ordre de 10— s sec. Au cas où on établit à la surface du mé- tal un champ électrique, qui produit l'enlè- vement des charges dès qu'elles sont expul- sées, le courant produit est dit « de satura- tion». Sa valeur dépend du nombre de quanta de lumière incidente, et donc de l'in- tensité lumineuse, pour autant naturelle- ment que la fréquence dépasse le seuil Vo qui résulte de l'éauation d'Einstein. Ensuite faut-il comnter avec la probabilité, variable d'ailleurs suivant la fréquence, qu'un quan- tum de lumière provoque l'émission d'un électron. H A/ lumen Fig. J. .Intensité de courant photoélectrique par lumen ei fonction de la tension d'anode pour deux cathodes photo- électriques modernes du type à oxyde de césium sur miroir d'argent dans le vide. / cathod* sur base normale, i? cathode sur base spéciale. Les courbes donnent les valeurs niaxima atteintes et sont valables pour réclaircmcnt par lampe à incandescence, dont le filament est à la température de 2600 K En fia. 1, est dessinée l'allure du courant photo-électrique, par lumen, en fonction de la tension d'anode, pour deux photocathodes différentes, modernes. On y distingue l'effet de la saturation, qui se manifeste aux ten- sions élevées, et grâce à laauelle le courant devient finalement constant. Le simnle calcul suivant donne une idée de l'ordre de «randeur possible du courant de saturation. Choisissons la longueur d'onde X = 7000 A c'est-à-dire vitesse de la lumière v = = 0,43.1 013 sec, — longueur d'onde qui correspond au rouge de grande longueur d'onde, pour lequel la plupart des cellules modernes montrent leur sensibilité la plus élevée. Un quantum A » de cette radiation possède l'énergie 6.55.10 — ''. 0,43.10" = 2,81.10 — ,2 ergs. Un watt peut donc par se- conde expulser 10' : 2,81.10—" = 3,56.10" électrons, ce qui correspond à un courant de CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CÎNÉltfl FR R/\PHIE SE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXT1 1,59.10— ». 3.56.1018 = 0,566 A. En fait on n'a pas jusqu'à présent dépassé notablement le 1/500 de celte sensibilité, ainsi que le mon- Irent à titre d'exemples les courbes repré- sentées en fig. 2. Ces courbes, ainsi que cel- les de la fig. ï sont valables pour des cellules modernes, telles que celles qui sont décrites plus loin dans ce même article. Pour les mé- taux, les courants photoélectriques sont en- core bien moindres. 1500 2000 2500 3000 3500 «100 4500 5000 5500 6000 6500*10 ' 2 IB 16 1.4 12 II W 09 Ot 07 0,65 06 055 05 0.45/, 20621 Kig 2 ..Courbe de sensibilité spectrale" Courant photo- électrique en fonction de la fréquence de la lumière incidente pour le- deux même- i \ pes de cellules photoélectriques, que dans h, [ig. I. Sous l'éclairement dû à une lampe à in- candescence, la courbe 1 de la figure corres- pond à un courant spécifique de 80 |j.A/ lu- men. Même les courants réalisables pratique- ment à cette sensibilité peuvent être encore utilisables (voir par exemple le calcul esti- matif dans l'article. « Une installation de protection par rayons infra-rouges »). Il est donc de la plus grande importance, en vue des applications techniques, d'accroître à l'extrême le rendement des cellules photo- électriques. La courbe qui exprime la sensibilité en fonction de la fréquence de la lumière inci- dente, s'appelle la courbe de sensibilité spectrale. La fig. 2 nous donne de pareilles courbes pour les mêmes cathodes photoélec- triques que celles de la fig. 1. En ordonnée figure le courant photoélec- trique divisé par l'énergie incidente en mA/watt. En abscisse on a porté la longueur d'onde en microns et la fréquence, au bas du graphique. Au haut de celui-ci figure l'é- chelle des « électrons-volts » indiquant les tensions en volts, qui correspondent d'après la relation e V = h V, aux fréquences. On peut dire que la longueur d'onde cri- tique se situe pour les deux cathodes, vers 1,5 >>. (1 jj. = 10* A), la fréquence vaut donc 2.1014 vibrations par sec. et correspond à 0,83 électron-volt. De la même manière peut- on avec chacune des trois échelles, exprimer la sensibilité maximum pour les deux ca- thodes. Evolution technique Dans toutes les applications de l'effet pho- toélectrique, il s'agit d'obtenir un courant aussi élevé que possible pour une source lu- mineuse déterminée. Celle-ci pratiquement est toujours constituée par une lampe à in- candescence, dont la plus grande partie de l'énergie est rayonnée sous forme de rayon- nement infra-rouge. On voit d'après le ta- bleau I, que seuls les métaux alcalins, le li- thium, le sodium, le potassium, le rubidium et le césium ont leur longueur d'onde criti- que dans le domaine visible du spectre, et ue cette longueur d'onde est reculée le plus vers le rouge pour le césium. Toutes, elles sont insensibles dans Pinfra-rouge. La sensi- bilité maximum se situe pour le potassium 50 A, pour le rubidium à 4800 A et pour le césium à 5400 A. Même avec l'emploi d'une cellule au césium, il n'y a parmi les radiations émises par une lampe à incan- descence, que 3 à 4 % de l'énergie lumi- neuse, de fréquence suffisamment élevée pour donner naissance à l'émission photo- électrique. Comme on le voit dans ce ta- bleau, les autres métaux sont encore moins utilisables. Elster et Geitel trouvèrent qu'en sou- mettant le potassium déposé sur la paroi d'un ballon, à une décharge électrique dans l'hydrogène, on obtient une couche sensible à la lumière, et dont la longueur d'onde critique est reculée vers le rouge de quelques milliers d'Angstrôms par rapport à la couche non traitée. On ap- pelle ces cellules « hydrurées ». Comme la longueur d'onde critique du césium et du rubidium est plus grande que celle du potassium, on devrait s'attendre à ce que ces métaux, à l'état hydruré, don- nent un résultat encore plus favorable. Toutefois à la température ordinaire, la sta- bilité des cathodes hydrorurées de rubidium et de césium est insuffisante pour qu'elles soient utilisables. L'évolution des cellules modernes pho- toélectriques est allée dans une autre voie. Langmuir et Kingdon avaient trouvé que l'émission électronique d'un filament in- candescent en tungstène par exemple crois- sait considérablement ruiand on le revêt d'une couche d'un métal électropositif (al- calino-terreux : Baryum; alcalin : Potas- sium, Rubidium ou Césium). Si l'on chauffe dans le vide un fil de tungstène par exemp'e, sur lequel on a dé- posé une mince couche de césium, le fila- ment émet deià, à 300" C, des électrons u'on peut diriger vers une anode sous l'ef- fet d'une différence de potentiel. Si l'on augmente graduellement la température du filament, cette émission s'accentue, atteint un maximum et commence à diminuer au- delà de 700" C environ. A partir de ce mo- ment le césium commence à s'évaporer du filament. Le fait que le césium reste attaché au filament jusqu'à des températures aussi éle- vées démontre que ses atomes sont liés au tungstène par des forces considérables. On admet nrue ces atomes sont ionisas et qu'ils ont cédé un électron au tungstène sous-ja- cent. Les atomes de césium ionisés forment une couche superficielle chargée positive- ment et abaissent par là le seuil de poten- tiel V., pour l'extraction des électrons. Ceci ressort directement de la fig. 3. L'élec- tron arrive, dès qu'il a traversé la derniè- re couche d'atomes de tungstène, dans un champ accélérateur, qui en favorise la sor- tie. Cet abaissement du travail de sortie trouvé d'abord pour l'émission électroni- que des cathodes incandescentes, existe également pour l'effet photoélectrique. Si le tungstène est couvert d'une couche d'ions négatifs, par adso'mtion d'atomes d'oxygène par exemple, l'inverse a lieu, l'extraction des électrons est rendue plus difficile, le seuil de potentiel V0 monte. Ives et d'autres chercheurs trouvèrent, que des couches superficielles de métaux électropositifs sont particulièrement bien utilisables au point de vue photoélectrique et que la longueur d'onde critique se trouve très loin vers l'infra-rouge. Koller décret le svstème ar«ent-coucbe monoatomique d'oxygène - - couche monoatomique de cé- sium pour lequel l'émission photoélec'ri- que a lieu dans l'infra-rouge plus reculé encore. De Boer et Teves ont encore suivi une autre voie sur la base des considérations suivantes : Afin d'obtenir un courant photoélectri- que intense il est désirable : 1 ) d'abaisser autant que possible le po- tentiel d'extraction, 2) d'accroître le rendement, c'est-à-dire le pourcentage des quanta de lumière absorbés, qui participent réellement à l'émission photoélectrique. I"ig. 3. Inllucnce de- atonies de césium ad-orbés. sur le travail d'extraction dan* le ras du tungstène. Les atonies de césium liés à celui-ci cèdent leur- électrons au tungstène. Ceci entraîne la constitution d'une double couche électrique. Les électrons extraits du tungstène -ont sous l'action d'un champ accélérateur d'une différence de potentiel 1 ,. et qui réduit 1 '„. La sortie rie- électrons e-t facilitée de ce (ail. Le premier desideratum conduit, ainsi que nous l'avons démontré, à l'utilisation de métaux fortement électropositifs. Les métaux, du point de vue du 2°, sont toute- fois moins indiqués, car les électrons à l'intérieur d'un métal sont extrêmement mobiles, et il s'ensuit que la plus grande part de l'énergie lumineuse y est convertie en chaleur. L'effet photoélectrique dans les isolants a un rendement bien supérieur. Lors de l'absorption d'énergie lumineuse par des atonies libres (dans un gaz, par exemple) chaque quantum de lumière su- périeur ou égal à l'énergie d'ionisation, li- bère un électron. Des recherches furent entreprises par de Boer et Teves dans le but d'influencer en ce sens l'effet photoélectrique sur les sur- faces, et notamment en faisant absorber du césium sur des couches de sels déposées par évaporisation. On a utilisé d'abord dans ce but des couches de fluorure de ba- ryum, évaporées dans le vide et présentant de ce fait une structure lamellaire à grande surface (100 fois plus grande environ qu'à structure compacte), et qui présente de nombreux endroits à pouvoir absorbant considérable. Le mécanisme de l'émission photoélectrique est totalement différent dans ce cas-ci, de celui qu'on rencontre pour le métaux. L'atome alcalin absorbé à la surface saline, se comporte vis-à-vis d'un quan- tum de lumière comme un atome libre à l'état gazeux, dont l'énergie d'ionisation a été modifiée par l'absorption. Un quan- tum lumineux est à même d'ioniser cet ato- me, ce qui permet à un électron de partir dans l'espace vide. Comme pour les gaz, on pourrait ici encore parler de photo-ionisa- tion. Lorsque la photo-ionisation d'un atome absorbé a eu lieu, et qu'un électron a été expulsé comme photo-électron, il reste un ion métallique chargé positivement. Celui- ci doit être neutralisé avant de pouvoir à nouveau prendre part à l'émission. Ce n'est pas de la couche saline que peut pro- venir l'électron nécessaire à cette neutrali- sation, car ceci n'aurait d'autre résultat qu'un simple déplacement de charges. L'élec- tron doit être enlevé à la couche métalli- que sous-jacente qui sert de support à la ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/XPHBE m SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ couche saline. Cela est en effet possible, tout au moins quand la couche de sel est très mince (d'une épaisseur de 100 — 1000 molécules), du fait précisément que le champ produit par un ion positif suffit à extraire un électron de cette couche métal- lique. Au cas où dans la couche saline sont in- corporées des particules de métal très di- visé, celles-ci pourront faire office de four- nisseurs intermédiaires; si pourtant le mé- canisme de relayage est insuffisamment dé- veloppé, ou s'il est surchargé par suite d'une demande de courant trop intense, il peut se manifester des phénomènes de fa- tigue, du fait qu'il subsiste dans la couche, des charges positives non neutralisées. L'incorporation de particules métalliques dans le réseau salin améliore ce mécanis- me et peut sérieusement accrotre le rendement. Il est évident que la couche de sel doit être choisie telle que l'énergie d'io- nisation pour l'atome alcalin qui s'y trouve absorbé, soit réduite autant que possible; la longueur d'ion de limite s'en trouve dépla- cée vers le rouge. Mieux encore qu'avec les halogénures, ceci a lieu avec les oxy- des, et surtout avec l'oxyde de césium. La meilleure disposition, trouvée après de multiples essais, consiste en un miroir d'argent, qu'on oxyde par une décharge en effluves dans l'oxygène. L'oxyde d'argent ainsi obtenu est exposé à l'action de la va- peur de césium. L'oxyde d'argent donne naissance à l'oxyde de césium, laissant ré- parti l'argent libre ainsi formé, sous forme finement divisée à l'intérieur de l'oxyde de césium. Il se produit des points perturba- teurs qui entraînent un accroissement de la conductibilité de cet oxyde. Le tableau II indique la sensibilité at- teinte à l'aide des cellules photoélectriques au césium, ainsi que la région de longueurs d'ondes pour la sensibilité maximum et la limite photoélectrique. Les sensibilités sont données en [xA/lumen, l'éclairement étant réalisé au moyen d'une lampe à filament de tungstène, fonctionnant à la températu- re de 2600° K. Une faible partie seulement des quanta de lumière sont captés par les atomes de cé- sium absorbés, notamment. La plus gran- de partie des quanta se trouvent être ab- sorbés par la couche colorée du sel, où leur effet est nul, du point de vue consi- déré. Dans des cas déterminés, le courant photoélectrique peut encore être inten- sifié par le remplissage de la cellule à l'aide de gaz rares; l'ionisation par choc des électrons avec les atomes du gaz rare entraîne que pour un électron quit- tant la cathode photoélectrique, en moyenne 5 à 10 électrons atteignent l'a- node. De cette manière on réussit à réa- liser pendant un temps assez long et aux intensités faibles, des courant de l'ordre de 100 à 200 ,A lumen. Parmi les inconvénients de ce remplis- sage gazeux, citons d'abord l'inertie de ces cellules, une conséquence de la lenteur re- lative du processus d'ionisation et de désio- nisation, puis le fait qu'il n'existe pas une relation linéaire entre le flux lumineux et le courant électronique, sans parler des va- riations « accidentelles » assez importan- tes, dans le courant d'électrons, sous éclai- rement constant et qui se manifestent com- me bruit de fond. La fia. 4 indique le courant photoélectri- que moyen en u.A/Iumen des cellules nor- males à remplissage gazeux et à cathode au césium. Elle se caractérisent par l'ab- sence du courant de saturation. Le courant croissant avec la tension appliquée, il finit par se produire, du fait de l'ionisation qui va toujours en augmentant, un régime de décharge disruptive, dans lequel le courant à travers le gaz rare, se maintient indépen- damment de l'éclairement. Dans les deux types de cellules, la char- ge admissible est de 5 m A par 100 cnr de surface cathodique. Après 1000 heures, la sensibilité dans ces conditions est tombée à 60 % de sa valeur primitive. La tension disruptive de la cellule à remplissage de gaz, dans l'obscurité est de 150 volts, la tension de service de 100 volts. Dans l'obs- curité, le courant existant à la températu- re ambiante du fait de l'émission thermi- que, atteint environ 10 — '" A par cm2 de cathode. Aux températures de 15 à 30° C, cette émission croît de 10 % par degré. 150 V 20397 I i;:. ?._ Intensité de courant photoélectrique ni l'onction de l.i tension d'anode pour une cellule à remplissage gazeux. V l'opposé il.-s courbes des cellules à vide (lig. 1 ) celle-ci n'accuse pas de saturation û tension d'anode erois-ante. Dans l'ultra-violet (par exemple en deçà de 4000 ou 3000 A) on utilise d'autres cel- lules et notamment des cellules au Na en- dessous de 4000 A, des cellules au Cd en- dessous de 3.000 A; en dessous de 3.500 A on doit utiliser un ballon en un verre trans- parent pour i'ultra-violet; aux longueurs d'ondes inférieures à 2800 A, on doit faire usage de quartz. Tableau 11 sensibilité longueur d'onde de longueur t'fltirhc -rn-ili\ c maximale sensibilité max. d'onde critique ;/ \ l.m*) \ \ < ■- (l-r) tu:. f>:i(lft \g avec couche motio- .ilmniquc de ( V, el de ('- 1,5 3500 81)1111 Ag avec CsjO i-l Cs (monoulomiqilc) . . . \2 6100 11500 idem avec \ le Cs.O II 7501) KtJOII 1 1000 idem nvee \u et (i- dans le Cs20 .->.-» 7500—8500 1 701111 *) Pour la lumière d'une lampe à la température de 2600 K. filament de i La fig 1, déjà envisagée antérieurement, représente les résultats qu'on atteint avec de pareilles cathodes photoélectriques. Les courbes se rapportent à des cellules cons- truites de la manière décrite ci-dessus, et notamment la courbe 1 à la cellule à base normale, et la courbe 2 aux cellules d'une base spéciale. Le rendement, autrement dit le rapport entre le nombre de photo-électrons expul- sés et le nombre de quanta de lumière inci- dents, atteint dans ce dernier cas, pour la longueur d'onde optimum, environ 1 : 100. Nous sommes très loin de la valeur 1:1. Une prise de vue originale aux Studios dejoinville pour ie récent film de Fernandel : Ignace Tous les registres des notes les plus aiguës du violon jusqu'aux basses profondes, sont reproduites avec la même pureté et la même fidélité par le lecteur de son ERNOPHON qui donne une lecture absolument régulière et, grâce à sa tension initiale élevée, permet d'obtenir une puissance sonore remarquable. Couloir rotatif avec volant de grandes dimensions sur l'axe du volant. 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Cet ouvrage, remarquable en tous points, commence par un historique dont voici les principaux stades : 1875 : Edwards 1895 : Ducos du Hauron. 1897 : 1898 : Friese-Greenè . . .. 1907 : Traube 1909 : B. Berthon 1914 : Keller-Dorian 1915 : Capstaff 1923 : Dufav Inhibition EP 1.362 Bichromie FP 250. 802 Trichromie FP 210.405 Obturateur rotatif à 3 libres.. EP 21.049 Mordançage EP 10.258 Système lenticulaire EP 10.011 Gaufrage lentilles EP 24.098 Kodachrome EP 13.429 Dufaycolor EP 217.557 Nous intercalerons, dans cette liste, Liban, 1900 bi et trichromie additive; Lipp- mann, 1909, système lenticulaire (principe). Vers les mêmes époques Lumière, procédés par mosaïque et L. Gaumont trichromie additive. La première partie du livre traite des ba- Corning, Glass Works » on obtient à volonté, .ses- théoriques; Théories additives et sous- suivant l'écran, des lumières résultantes à tractives; Moyens optiques de sélection et courbes de répartition très différentes. Une Caiueras; Théorie de Bi-pack. lampe au tungstène brûlant à 3.435" K donne La deuxième partie examine les analyses avec (les écrans Corning, tel le n" 570 dit et synthèses depuis les courbes de Maxwell blanc Iune> l,n spectre continu où le maxi- jusqu'à l'étude des phénomènes posés par mum est situé vers 40Q> le minimum est pla- la couleur. cé entre 000 et 050; entre 050 et 700, lin du i-i,,;,, , ,,, • . ., ... . rouge utile, la courbe remonte très sensible- Klein, dans 1 bislorique, d'ailleurs lort , . , , , ■ ■„,-;., , , ..... ment. Avec un autre écran, la courbe est plus bien tait de la couleur, a un peu néglige la . ,-• , , , ,,,„,; il* i ■ régulière, le maximum est alors (ans le rou- partie purement photographique que nous . „* i • , • ,■ ,,„ no ,„w.,.„,, i/.i .„i, i A • , . • ge et il v a une pointe intéressante vers 550 ne pouvons détacher de 1 historique. Ainsi ? . • -, Lippmann, Lumière, L. Gaumont ne sem- Vtl ~h|UIU')- blenl pas être considérés par l'auteur coin- La courbe de distribution de l'énergie me ils devraient l'être. spectrale d'un arc de 40 ampères, comparée r _. __• . • , , ,,. , , à la courbe solaire en relation avec une Les principaux points de 1 évolution in- , ■ , ,i,,.t,.;, u„ , \ • ii i emulsion panchromatique courante, montre dustnelle sont, a son avis, le lancement des , ' . , , L . , , ' , films suivants ■ qut" maximum de la courbe (charbon) se ' . place à 400, tandis que celui de la lumière Le Pirate Noir, Douglas Fairbanks 1930. diurne est à 440. Hormis cette différence les Sur la heiye, Les Mystères du Musée de Ci- deux courbes sont à peu près semblables, le res pour se terminer en 193;) par La Cuva- maximum d'effet étant produit par la lumiè- racha qui marque pour le cinéma le dépari ro solairc. d'une ère nouvelle. „. " , Si on étudie les eftels photographiques Données techniques produits sur du film panchro par des arcs rotatifs, dont l'ampèrage et le voilage sont Pour les procédés additifs à trois images, décroissants, on constate que sous la condi- la reconstitution colorée est pratiquement tion d'utiliser un filtre additionnel, le ren- bonne avec le mélange ainsi dosé : dément le plus approché de celui-ci de la lu- Bouge 10 -, mière naturelle correspond à l'ampèrage et Vert 39,8 ', au voilage le plus élevés. De petites différen- Bleu 10 -, ces peuvent être constatées lors des essais, mais elles ne sont que peu importantes et Le dosage des trois éléments donne un correspondent à de petites différences des écran légèrement vert pale. Faisons, en pas- charbons étudiés, sant, remarquer que l'effet physiologique des couleurs projetées est maximum lorsque Le maximum d'énergie dépend, on le sait, l'écran reçoit une composante de la couleur de ln température à laquelle est porté le indiquée; sur ce point, la théorie et la prali- corps étudié; on sait aussi que ce maximum que sont parfaitement d'accord. se déplace avec la variation de température (étalon couleur de Fabry). On admet aussi Sources lumineuses que l'étalon est placé vers 5.000" K. L'exa- men des courbes de variation nous fournil L examen des courbes de la distribution 288 dans l'ullra-violet, partie invisible, de 1 énergie dans la zone du spectre visible émis par une lampe courante de studio, Le maximum pour le corps noir est vers montre que l'énergie croit très rapidement, 2>88° Pour l-.OOO0 K et se déplace vers le avec l'élévation de température. Entre 3.250 spectre visible pour à 10.000 degrés être vers et 3.500 degrés, on remarque que la propor- 288 (,:ms l'ultra-violet. lion de violet bleu est presque doublée. Si on admeJ que ,,, température moyenne En utilisant, par exemple, une lampe du filament de Tungstène est pour une lampe Mazda avec des filtres colorés, « verres genre à gaz de 1.000 watts de 3.010° K, et pour une HAUT PARLEURS leitten i ê AMPLIFICATEURS PICKUPS \\febsier LAMPES AMÉRICAINES w VISITRON CELLULES PHOTOELECTRIQUES IMPORTATEURS EXCLUSIFS 13, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine: Tél. : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois lampe survoltée, genre photoflood, de 3.500 degrés, on voit que dans les deux cas, le maximum d'activité se trouvera approxima- tivement, pour le premier vers 900, le se- cond vers 823. Il y a donc avantage pour le studio à em- ployer la lampe dont le lilament admet la plus haute température, mais ceci implique sous certaines conditions la possibilité pour le filament de pouvoir être survolté par fa- brication. Un des chapitres les plus importants est celui des bases théoriques que nous ne pou- vons analyser en son entier. Notons au passage : Les pouvoir de ré- ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE IR RAPHIK se EXXXXXXiXXXXXXXXXIXXIXX; (lexion des diverses couleurs el leur réparti- tion dans la zone de visibilité; L'élude des filtres triehromes utilisés dans la pratique. L'auteur indique, page 7tS, une formule d'écran liquide utilisable avec les lampes à incandescence, type standard. La solution mise dans deux cuves doit avoir 1 centimè- tre d'épaisseur. A. Sulfate de cuivre 2 gr. 3(1 Ammoniaque (0,90) 23(1 ce. Eau distillée, pour taire. . 1000 ce. B. Sulfate de cuivre lô gr. (I Sulfate de cobalt 15 gr. 0 Lan distillée, pour faire. . 1000 ce. Le spectre de la lumière filtrée corres- pond à une température de 4.800" K. * * * L'étude des procédés bichromes indique, selon Klein, que le plus souvent les couleurs sont déformées dans le sens suivant : Rou- ge rendu par du rouge orangé; Jaune donne jaune orange léger; Vert du gris vert bleu; Lieu violet du bleu vert foncé; Violet du noir; Rose du gris rouge-orange; Bleu ciel, bleu vert pâle. II va de soi que ces déforma- tions peuvent être plus ou moins pronon- cées, plus ou moins déplacées vers une zone du spectre suivant les colorants utilisés lors de la réalisation des positifs. Le procédé Hamburger's Polychromide utilise pour un meilleur rendu de certaines parties du spec- tre jaune par exemple, un mélange de Ma- genta et d'Auramine, il en est de même poul- ies vert bleu si on utilise du vert Malachitz associé à l'hélio Safranine. Ces pbénomènes qui relèvent du dichroïs- me servent à masquer la faiblesse du rendu de certaines teintes. * * Pour les procédés soustractifs, Klein étu- die le procédé polychromide ci-dessus si- gnalé, brevets datant de 1911-1912; puis ceux de 1918 et 1922; Le Cinécolor (améri- cain) bi ou trichrome; Le Colorfdm; Le Co- lorcraft; Le Coloratura; Le Fox Color identi- que au Kodachrome; Le Dascolor de Dasson- ville (belge), brevets EP 377.411 et EP 379.558; Harriscolor assez semblable sur cer- tains points au précédent; Le Kelley Color Process. Dix-sent brevets de Kodachrome, premier procédé; Le Magnacolor, Le Multi- eolor, quatre brevets principaux; Le Photo- color; Sirius Kleuren Film (hollandais) éga- lement bichrome comme les procédés précé- dents; Spectracolor; Le Brewster Color (an- glais) trichrome issu des études de cet in- venteur sur la bichromie. La Caméra est d'un modèle spécial à miroirs tournants qui remplacent le prisme habituel de division des images, brevet t'.S.P. 1.752.477. Dix-sept brevets principaux intéressent ce procédé. Le Gasparcolor Process, trente-quatre brevets anglais princ;"""v. L'exDosé du pro- cédé a été fait ici-même en 1934. Disons que sur certains points, il y a analogie avec le procédé Kodachrome, deuxième manière. Dans le Splendicolor, lancé en 1928, le bleu est imprimé sur un côté par un virage aux sels de fer, le jaune et le rouge magenta imprimés successivement sur l'autre par bains bichromates et impressions successi- ves. Le Kodachrome actuel, dont le processus a été donné également, est protégé par un certain nombre de brevets dont dix princi- paux. Le Technicolor dont les brevets prin- cipaux portent les numéros 132.580 (1918); 188.329; 204.404; 241.052; 263.331; 203.050; 204. 309; 270.279; 270.280; 288.140; 300.818; 307.059; 319.924; 322.173; 345.980; 353.902; 300.274; 370.908; 374.849; 377.033; 382.330; 392.785; 398.339. Tous ces brevets principaux s'étagent de 1908. Citons les noms Hilger, Daponte, Gut- inann et Angenieux (France) EP 473.414. Signalons aussi un chapitre très important consacré aux caméras et systèmes optiques destinés à la pratique des procédés bi et tri- chromes soustractifs. L'étude porte sur une trentaine de brevets. Suit ensuite celle de systèmes diviseurs de trois images sur la surface d'une image standard depuis le brevet Christensen de 1908. Citons les noms Hilger, Daparte. Gut- mann et Angenieux (France) EP 473.414. A la classe de cette partie de l'étude, on trouve l'important brevet sur la parallaxe de Berthon-Audibert, Berthon Inventeur EP 1913, X" 17.023. RE 458.040, le brevet EP d'Arnuff français 435.222. Pour le procédé dit bipack, qui n'est inté- ressant pour l'étude que dans la partie qui touche au processus de réalisation des néga- tifs, signalons que Ducos du Hauron, l'im- mortel inventeur de la sélection trichrome, avait étudié la bichromie, BF X" 250.802 1895. Signalons également ceux de Rucha- nan Taylor, Hainmbur»er et Day, Brewster, les études de la firme Dupont de Xemours, celles de Winler, Technicolor, Murray et Spencer, Agfa, Gevaert. A titre de curiosité, signalons à nouveau l'association du procédé lenticulaire au bi- pack d'Agfa. ce qui donne la possibilité d'une intéressante sélection trichrome. Harmonicolor, mis au pointpar l'ingénieur M. Combes, utilise le film bipack Agfa. Le tirage est fait sur film double couche sur ti- reuse spéciale Debrie. Les couleurs mordantes sont un mélange de Rhodamine et d'Auramine pour le rouge- DANS VOTRE CABINE VOLETS AUTOMATIQUES ssSXTCTEpe SONT REGLEMENTAIRES SECURITE ABSOLUE Chez votre Revendeur habituel ou à : R. AYLMER I ngénieur-Conslructeur 22, Rue Château-Landon, PARIS Téléphone : NORD 98-59 orange, et un mélange de vert malachite as- socié à un violet ou bleu-violet dont le nom n'est pas révélé. Le phénomène de dichroïsme joue égale- ment dans ce procédé. Les procédés additifs sont longuement étudiés; relevons les études de Friese-Gree- ne; Raycolor (anglais) ; Ruscb; Morgana; Gil- more; Cinécolor, brevets de Daponte, Cox et Hilger, Le Cinéoptricbrome de Roux frères dont l'étude résumée a été récemment don- née dans La Cinémaiographie Française; Bassani, Francita. Les procédés additifs, dits mosaïque, à éléments colorés dans la masse sont aussi passés en revue : signalons ceux de Lumière qui reprend actuellement son activité avec de magnifiques résultats. Le procédé Dufay est maintenant entre les ies mains d'IIIford. Klein donne un aperçu de la complexité du '>oste, brevets appliqués au procédé lenticulaire bien connu de nos lecteurs en mentionnant une centaine d'en- tre eux. En résumé, nous recommandons chaude- ment aux spécialistes l'étude du livre de Klein, éditeur American Photo Publishing ('. 428, Xewburg Street, Boston (Mass) U.S.A. Etudes Acoustiques Les laboratoires Klang de Berlin ont fait paraître, fin 1930, sous la signature de Burik, Kotowski, Lichte, une étude sur l'effet sonore des locaux. Les mouvements directs et réfléchis de l'énergie sonore pouvant, pour un local dé- terminé, être considérés comme des phéno- mènes transitoires d'un système oscillant. Appuyant une étude complète sur cet" théorie, d'ailleurs connue, les expérimenta- teurs ont réalisé un certain nombre d'expé- riences pratiques qui leur ont montré que ia théorie concordait avec la pratique. FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES Téléphone i BOTZARIS 19-26 - Chèques Postaux 396.38 E. STENGEL U-13. Faubourg Saint-Martin PARIS (X«> Charbons : CIELOR-LORRAINE, CONRADTY'S-NORRIS, SIEMENS-PLANIA I Lampes de Projection et d'Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO j Alternatif et Continu, Normaux et Haute Intensité Lumière bleue, Charbons cour Arc à Ciseaux Miroirs, Objectifs, Condensateurs. Lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. 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Une grande mode, venue parait-il d'Amé- rique, veut que le parler susurré est le der- nier cri de ce que doive faire un acteur, évidemment on compend mal qu'une scène de tendresse émotive soit beuglée, mais de là à la murmurer si bas qu'elle devienne inaudible, il y a une marge. Les ingénieurs ne goûtent guère la plai- santerie, mais leur pouvoir sur le réalisateur et sur l'acteur, ne dépasse guère que le do- maine de la suggestion. L'ingénieur appartient au service de la production, mais il n'est qu'un salarié, loué, prêté le plus souvent à un producteur au- près duquel il ne peut agir qu'au risque de se mettre mal avec le réalisateur, lequel poursuit souvent une idée dont la technicité artistique, ne correspond pas aux possibili- tés purement techniques dont dispose l'ingé- nieur. Les microphones actuels sont certes en progrès sur ceux utilisés il y a deux ans, les courbes de réponse des procédés plus sou- ples, mieux adaptées aux besoins pratiques qu'elles ne l'étaient, mais ces gains entraî- nent à l'observance de règles techniques, auxquelles l'ingénieur ne peut pas obtenir qu'on se plie. La nécessité d'abaisser les prix de re- vient, ceci en fonction d'inéluctables condi- tions commerciales ne permet pas l'emploi de méthodes rigoureuses. Ainsi, l'habitude prise de confier la rédac- tion, l'exécution et peut-on dire la fabrica- tion de la musique à des organismes spécia- lisés, mène à la curieuse théorie qu'il faut mettre de la musique là où elle n'a que fai- re, pourvu qu'elle justifie des droits d'au- teur. Il est aussi regrettable, pour des raisons que nous n'avons pas à discuter, que cer- tains réalisateurs n'aient pas le soin de com- muniquer à l'avance les textes à leurs inter- prètes, et que nombre de ceux-ci consentent à tourner à l'impromptu. D'autres, refusent les textes créés pour eux, ou ont l'originale idée d'en créer de nouveaux, soin eut moins bons que ceux qui leur ont été proposés. Dans les parties mixées, on doit aussi si- gnaler la fréquente faiblesse d'orchestration des partitions, les duaiités entre les besoins de la musique et de la parole, ce qui incite à sacrifier l'une à l'autre. Le conflit sentimental, en face duquel se trouve placé l'ingénieur qui essaie de ne pas assassiner ia musique, tout en laissant une bonne audibilité à la parole, confine par- fois au pathétique. Le réalisateur lient essentiellement au rythme de l'image, le musicien à celui de la musique, l'auteur à son texte. Si on s'aper- çoit, montage achevé, que quelque chose ne va pas, on retouche et on ne satisfait per- sonne. La mise en scène négligeant de plus en plus le plan statistique pour le travelling plus dynamique, impose aux ingénieurs et à leurs aides assistants de véritables acroba- ties pour la prise de son correcte, tentant d'enregistrer avec le microphone suspendu à une girafe solidement installée sur le sol. Nombre de plans généraux qui devraient ne servir que de plans visuels, sont de plus conservés comme plans ou le texte joue un rôle principal. Ces plans entachés de fréquents défauts nuisent à l'audibilité et à la qualité sonore du film. Maintes autres raisons pourraient être dé- veloppées, toutes concourrent à rendre l'ob- servation d'Antoine judicieuse, toutes ap- puient les remarques faites lors de l'enquête du Journal, il y a environ (i mois. UN AVIS D'HENRI CLERC Dans un numéro de mars de L'Œuvre, le délicat lettré qu'est l'ex-député d'Aix-les- Bains, étudie les raisons pour lesquelles le public va ou ne va pas au Cinéma. Il examine aussi les motifs, qui font que le public s'intéresse de préférence à des su- jets fastueux, plutôt qu'à des productions qui paraissent être plus à portée de sa com- préhension. Henri Clerc reconnaît que le rôle de ceux qui prétendent conduire le Cinéma vers d'autres voies, est très délicat, ingrat, écri- vons le mot : rebutant. Avant tout, disons-le, nombre de nova- teurs sincères ne réussissent pas à s'affran- chir de l'esprit doctrinal qui pue la pédago- gie, le petit maitre qui veut catéchiser les Victoria * m m entrée 5, Rue Larriba - PARIS 8 l.ahorde 15-05 LECTEURS DE SON -CELLULES PRÉAIVIPLI - AMPLI "HIGH FIDELITY" t OU/EAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30 60 amp. MOTEURS, LAMPES, ETC. DEMANDEZ LE NOUVEAU CATALOGUE foules, ils oublient que celles-ci subissent la leçon, mais ne l'aiment pas. L'astuce est de faire entrer dans les cer- velles rebelles un enseignement qu'elles ne décèlent qu'après coup, alors qu'elles l'ont ingéré. Ce ne doit pas être aussi facile que d'aucuns le croient, puisqu'en littérature, au théâtre ou au cinéma, les échecs sont nom- breux dans cette voie. Margot veut toujours, selon sa fantaisie, rire ou pleurer, mais elle refuse de le faire sur un signe des moralistes. Henri Clerc constate lui aussi, avec mélan- colie, que les films qui mettent en jeu le grand, ou soi-disant grand monde, obtien- nent auprès du public un accueil chaleu- reux. Le luxe extravagant des décors, la somp- tuosité d'intérieurs, qu'on ne rencontre ja- mais dans la vie courante, n'apparaissent pas ridicules au spectateur des quartiers les plus modestes, bien au contraire, le public de ces salles semble suivre passionnément l'action. Nous entendons souvent affirmer que les exploitants abrutissent le public, en flattant sa jobardise, en lui concédant la présenta- tion de films niais ou idiots. Cet argument oublie de mentionner que le public pourrait avoir l'intelligence de né- gliger ce genre de spectacles. Un producteur à qui nous reprochions de ne pas louer de documentaires, eut cette ré- ponse foudroyante : « allez convaincre les directeurs de salles chez qui le public sifile et trépigne au passage de ces films. » Le public se fiche des chefs-d'œuvre de l'Art gothique, les bondieuseries de la rue Saint-Sulpice lui suffisent, comme lui suffi- sent le plus souvent les rigolades terre à terre. La minorité qui s'intéresse aux films ca- pables de relever le niveau de la mentalité, ne doit pas excéder 1 % des 7 % de Fran- çais qui vont au Cinéma. Le producteur assez mécène pour travail- ler pour cette élite n'existe pas; hormis la réalisation de courts métrages, nous trou- vons plus de tentatives neuves que chez les amateurs. Le pays le plus favorisé sous le rapport du public, la Russie, n'a pas encore atteint ie slade idéal, car là-bas, tout comme chez nous, le public fait la loi. Un film qui n'y fait pas recette, est retiré de l'affiche, les producteurs soviétiques n'a- yant pas encore trouvé le moyen d'amener dans les salles un public récalcitrant. De toute évidence l'énorme développe- ment du Cinéma en Russie, permettra dans dix ans de voir la jeunesse des universités, des écoles, des clubs d'usine ou d'armée comprendre le nouvel art, mieux que ne le fera notre jeunesse à son âge mur. Si nous voulons changer la facture de la production moyenne, commençons par prospecter la clientèle de demain. Pour celle d'aujour- d'hui nous craignons fort que rien de solide ni de constructif ne puisse être sérieuse- ment tenté. Dans cette attente des jours heureux, il est souhaitable que le slogan du film idiot voulu par les producteurs, perde de sa nocivité, ou alors que les esprits clairs, qui voient si nettement la situation, veuillent bien dire au public ce qu'ils pensent de lui, et de sa propension à n'aimer que ce qui est détes- table. A. -P. Kichard. LE PROJECTEUR "DEBRIE" 16 m/m Le seul au monde pouvant assurer instantanément et sans aucun démontage : Projection muette 1 8 images-seconde. Projection sonore 24 images-seconde. Projection, muette ou sonore, par réflexion. Projection, muette ou sonore, par transparence. Projection des films tirés au standard S.M.P.E. Projection des films tirés au standard D.I.N. "^...S.RueSMaur/'^ Prix : I Franc N° 8 LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE EDITION DU 30 AVRIL 1937 — N" 965 LE GRAND AVENIR DU PETIT FORMAT EN FRANCE, LE CINÉMA D'ENSEIGNEMENT, EN PLEIN PROGRES, POSSÈDE UNE POLITIQUE BIEN DÉFINIE Nous avons étudié dernièrement le rôle du Musée Pédagogique dans l'Enseignement et le fonctionnement des Cinémathèques. Nous avons été les premiers à annoncer la décision qui avait promu le l 6 mm au même rang officiel que le 35 mm au Ministère de l'Education natio- nale et au Ministère de l'Agriculture. Ce que veulent ces ministères ce sont des appareils de petit format donnant une bonne lumière et un son excellent; nous devons dire que ceux pour l'achat desquels est accordée une subvention répondent à ces desiderata. A l'heure actuelle tous les crédits prévus au bud- get pour 1937, pour l'achat d'appareils, sont déjà absorbés. Lors du congrès de Rome M. Lebrun, di- recteur du Musée Pédagogique, à qui nous sommes redevables du vote rapide qui entraina cette mesure, avait donc vu juste. « Cependant, nous confie M. Lebrun, « si nous ne sommes pas absolument restés sta- « gnants, nous sommes loin d'avoir fait en « matière de cinéma d'enseignement par le pe- « tit format, les progrès qu'ont réalisés bien « des pays étrangers. Appareil, instrument de la classe « Certaines gens disaient, récemment encore: « Pourquoi acheter un appareil, telle commu- « ne voisine en possède un, nous nous ren- <•< drons chez elle. » « Un tel raisonnement « est bien fait pour confondre l'entendement. « Ne nous étonnons pas d'avoir trois ans de « retard. Un appareil de projection est aussi «. utile au maître d'école que son tableau et « sa craie; l'un doit être le complément de « l'autre. Cette façon de voir, la seule juste, « implique l'existence d'un grand nombre de « films que nous appellerons films de base : « si le maître est libre de présenter sa leçon à « sa façon, il doit toutefois se conformer à un f< programme établi en haut lieu. « Connexe avec la politique du film, il y a « la politique de l'appareil. Celui-ci doit pou- « voir passer le sonore comme le muet. « Bien entendu, la plupart du temps celui- « ci sera muet et le professeur commentera lui- « même. Mais il est bien des cas où la leçon « ne sera vraiment complète que lorsque le « film sera sonore. Qui dira le profit retiré par « les élèves de l'atmosphère intégrale d'une « projection ? Nous n'en prendrons qu'un « exemple : celui de la description d'un port « maritime : il manquerait quelque chose si « nous n'entendions ni les sirènes des navires, « ni le cri des mouettes, ni les bruits des grues, « et si, voyant ensuite la plage, nous n'enten- « dions le bruit des vagues. « Quand un maître veut faire une leçon sur « la houille blanche, quand il montre des bar- « rages, des chutes d'eau, des écluses, on peut « dire qu'il y a des faits auditifs qui s'ajou- « tent à la leçon. « Si nous considérons maintenant l'ensei- « gnement secondaire la nécessité du cinéma « sonore s'impose dans la même mesure. « L'enfant retirera un grand profit d'une séan- « ce cinématographique pendant laquelle il au- « ra vu et entendu ses classiques interprétés « par les artistes des Français et non par une « troupe de passage. Indépendamment du ri- « dicule qui s'attacherait à une telle exhibi- « tion, conçoit-on le menuet du Bourgeois gen- « tilhomme commenté simplement, mimé par « un professeur ? Cela ne veut pas dire qu'on « doive porter toute la littérature au cinéma ; « il s'agit d'être éclectique ; et dans un ordre « d'idées voisin, celui du choix opéré par le « Musée Pédagogique parmi les disques lit— « téraires, c'est pourquoi l'on a répudié les dis- « ques qui récitaient du Ronsard alors qu'ils « devraient être chantés ». Le directeur du Musée Pédagogique va plus loin encore dans ce souci de l'exactitude; il ne conçoit pas une opération chirurgicale commen- tée par un speaker; si le professeur Gosset opè- re, seule la voix de celui-ci doit prononcer les paroles voulues, ces simples mots « je fais une incision » sont à eux seuls plus superfétatoire. « Et le samedi, jour de lois:rs, que va-t-on projeter pour l'amusement des enfants ? Des films qui donneront l'ambiance. Ces films con- viennent parfaitement aux séances de délasse- ment et aux séances de postscolarité ». On voit par ces quelques exemples combien le cinéma d'enseignement a gagné à cette déci- sion ministérielle de subventionner l'achat d'ap- pareils de petit format sonores; alors que les subventions pour le 3.5 mm ne sont accordées que pour l'achat de projecteurs muets. La politique du film d'enseignement « Il reste bien entendu que l'Etat ne s'in- « téressera qu'aux films d'enseignement pur; la « production des autres films concerne l'initia- « tive privée. Dans cette dernière catégorie « nous citerons un superfilm sur les Vosges qui « réunit toutes les qualités requises pour ce « genre. Tout est dans le commentaire. Proje- « ter la cathédrale de Reims, c'est bien, mais « ce n'est pas suffisant, il faut y joindre les « commentaires nécessaires sur l'art gothique, uis trois ans dans les facultés el les lycées américains. Exemple : Les films de Marcel Pagnol: Mon- sieur de Pourceaugnac, Prenez Garde à la Peinture, etc.. etc... LE PETIT FORMAT XIII UN OUVRAGE UNIQUE AU MONDE LE CINÉMA AMATEURJTRAITÉ ENCYCLOPÉDIQUE) Il vient de paraître un remarquable traité encyclopédique du cinéma de format réduit (8 mm, 9 mm 5, 16 mm, 17 mm 5) publié sous la direction de MM. Raymond Bricon, Georges Acher, Jean Vivie et sous le patronnage de la Fédération Française des Clubs de cinéma d'amateurs. Ce traité préfacé par M. Louis Lumière, et pour lequel M. Léon Gaumont a composé l'avant-propos bénéficie en outre de la colla- boration de MM. Jean Painlevé pour le cinéma scientifique, L. Lau- rent pour le cinéma d'enseignement et de nombreux cinéastes amateurs. En patronnant pour la première fois un ouvrage sur le cinéma d'amateur, la Fédération Française des clubs de cinéma d'amateurs a tenu à marquer tout l'intérêt qu'elle attache à un moyen particu- lièrement puissant de diffusion du cinéma petit format en mettant à la disposition de l'amateur cinéaste une documentation complète, précise et exacte. Le Cinéma d'Amateur, traité encyclopédique établi par des amateurs qui ont à leur actif tout un programme d'action et de réalisation s'adresse aussi bien aux débutants qu'aux cinéastes avertis. La documentation qu'il contient, l'abondance de ses matiè- res, la diversité des questions traitées en font un ouvrage sérieux composé avec exactitude dans un but d'intérêt général. Le lecteur y trouvera tous les renseignements d'ordre technique lui permettant d'assurer la qualité matérielle de ses films et en y ajoutant son travail personnel, arriver à des résultats qui lui feront aimer davan- tage son passe temps favori. 1 volume in-16 Jésus (530 pages, 300 figures), broché, frs 25 » Envoi du traité contre mandat de 27 francs adressé : 1° à M. Acher, 4, avenue Trudaine à Paris. 2° au siège de la F.F.C.C.A., M. R. Bricon, 205 bis, avenu: Dôumesnil à Paris. Au Marignan-Pathé le 6 Mai 1937 présentation des derniers films a" Enseignement de Jean Brérault Le jeudi 6 Mai 1937, à 10 heu- res du matin, au Marignan-Pathé, (Champs - Elysées), Jean Bré- rault présentera ses derniers films conçus et réalisés pour l'en- seignement du premier degré. Cette séance, organisée spé- cia'ement à l'intention des mem- bres de l'Enseignement de la Ré- gion parisienne, leur permettra de compléter leur documentation en matière de cinéma éducatif et leur donnera un aperçu des pos- sibilités du film moderne en tant que procédé de documentation pédagogique. Cette manifestation si intéres- sante et d'un caractère si nou- veau ne peut manquer d'obtenir un franc succès. Rappelons que la série des films réalisés par Jean Brérault com- prend : Les Côtes de Dunkcrque au Co- tent in; Le long des Côtes de Bre- tagne; Le long des Côtes, de la Loire aux Pyrénées; Le long des Côtes de la Méditerranée; Dans les Alpes; Dans les Pyrénées; Dans le Massif Central; La Seine; La Loi- re; La Garonne; Le Rhône: En Haute Provence et dans la plaine du Bas-Rhône; en Basse Provence; En Bretagne; En Normandie: A Paris; Les Canaux; Un port de commerce; Le Blé en France; Comment fonctionne une machine à vapeur; La pression atmosphéri- que, Applications : Siphons et Pompes; Le Principe d'Archimède, applications; Les leviers; Dans une mine de houille; Comment fonctionne un moteur à explosion. 4.823 POSTES 17 " 5 SONT EN ACTIVITE Voici une statistique dont les quelques chiffres donneront une idée de la diffusion de ce for- mat : Nombre de postes 17 '"/'" 5 en exploitation : 4.823. Nombre de programmes loués pendant le dernier exercice : 55.000. Chaque semaine le program- me passe dans : 7.500 localités. Le stock de programmes exis- tant en 17,5 représente : 1RAPHIE SE RECTIFICATIF Dans nos tableaux publiés dans la rubrique « Petit Format » il s'est glissé une erreur en ce qui concerne les appareils Ditmar. En effet, Ditmar possède une caméra 16 mm. et des appareils de projections bi-films pour 8-9,5 mm, et 8-16 mm. AVIS La Chambre syndicale des Transports a l'honneur d'infor- mer la clientèle de ses ressor- tissants "ue les opérations de dédouanement s'effectuent, à l'heure actuelle, avec les plus grandes difficultés et que des retards, atteignant souvent une huitaine de jours, sont depuis "iieloue temps constatés. La Chambre svndicale tient, dans ces conditions, à attirer l'attention de la clientèle sur le fait que cette situation ne dé- pend en aucune manière de ses ressortissants et qu'elle est intervenue auprès de l'Adminis- tration des Douanes pour lui en signaler les graves inconvé- nients. Le secrétaire administratif : J. de la Bretonnière. Gaby Morlay et Signoret dans Nuits de Feu La Mort trajlqie de ClenSohnau Meetio; détenues Nous avons vu un homme bouleversé : l'opérateur de France- Actualités-Gaumont, le dernier de ceux qui aient peu lé avec Clem Sohn. Il se trouvait dans l'avion de celui-ci à trois mille mètres d'altitude et filma V « Homme-Oiseau » au moment de son saut dans le vide, saut qui devait être le dernier. L'objectif le suit dans son vol, puis .dans sa chute jusqu'à l'écrasement au sol, au milieu de la foule angoissée. Document unique qui laisse les spectateurs haletants. Dans le même journal, en exclusivité, la course « Paris- Tours » . Le 12 mai, à Londres, vingt opérateurs filmeront les Fêtes du Couronnement pour France-Actu alités-Gaumont. Indiquons ûe * A DÉUilRER. **• _Jd % v s__ L ON BON 1316 * 15 1700 ___ i PREMIERE PEP£ LE J'OKO GRAND TRIOMPHE SJ_0P PRESSE l jMANI&'EMEMT DECRIVE F, IL 1 [TT C H S F BQEUVRE 1£~ ÛNNEEjj j STOP NOUS JOUONS A GUICHET FERUE STOP CEST-. LE GRAND : SUCCES DE LONDRES ET MARQUE UNE EPOiUE POUR LE Ft.LM -'FRANÇAIS STOP FELICITATIONS ET AMITIES = MÂR&UiS HE CASUAUÎU CURZ-ON CINEMA <• Fac similé du cable envoyé par le Marquis de Casamaury, Directeur du Curzon Cinéma de Londres, à la Société Paris Film, annonçant l'éncrme succès de = " j Pépé le Moko. XXXXXXXXX3 DEUIL Le mardi 13 avril ont eu lieu les funérailles de .Mme veu c Scohy, directrice du Cinéma Casino de Bruay-cn-Artois. Un grand nombre de loueurs et de directeurs avaient tenu à assister aux obsèques qui eurent lieu au milieu d'une nombreuse assistance. Nous adressons nos sincères condoléances à la famille de la disparue. LE GRAND PRIX NORD-AFRiCAIN DU CINEMA Celte compétition, organisée par Corpociné, d'Alger, a été créée sous le patronage et avec le concours de l'office algérien d'action économique et touristi- que du gouvernement général de l'Algérie. Elle est destinée à ré- comnenser en fin de chaque an- née le film français paru au cours des douze mois précédents et qui aura été ju ans), 31, avenue de l'Opéra, Paris. Capi- tal : 2.->.(lll(l fr. (.In/i. S.. 19-4-37.) FILMS RENOVATION (S. à R. L., 10 ans), ."), rue du Cardinal-Mercier, Paris. Capital : 80.0(10 fr. (Q. ./.. 16-4-37.) CLOTURE POUR INSUFFISANCE D'ACTIF LES FILMS JEAN MONTI ET JEAN MARGUERITE (Société en nom col- lectif en liquidationi, 212, rue de Ri- voli, clôture pour insuffisance d'actif, jugement du 2-l-:î7. iN" 56104 du greffe.) SOCIETE RABANI, avant exploité, sous la dénomination SOCIETE NOU- VELLE D'EXPLOITATION DU THEA- TRE MONCEU CINEMA, siège, 50, avenue de Clichy, Paris. Jugement de clôture pour insuffisance d'actif du 2-4-37. iN" 55766.) Les Présentations à Paris Informations des Chambres Syndicales (Communiqué en application de l'article IV du décret du 25 juillet 1935.) LUNDI 3 MAI Le Paris. 1(1 h.. Les Films Pelle- grin. Franco de Port. Colisée, 10 h., R. K. O. Sous les Ponts de Neiv-York. MARDI 1 MAI Palais Rochechouait, 10 h., Les Films J. Sefeit. La Belle de Montparnasse. Colisée, 10 h., R. K. O. Sous les Ailes de la Danse. MERCREDI 5 MAI Madeleine, 10 h., Les Films Osso. [.'Amour veille. Colisée, 10 h., R. K. O. Révolte à Dublin et La Marche du Temps. JEUDI 6 MAI Marignan, 10 h., Pathé-Cinéma. Présentation de films d'Enseigne- ment, par ./. Iiréranlt. ACHAT CINEMA Suis acheteur salle cinéma Paris, banlieue. Affaire saine. Comptant important. Intermé- diaires s'abstenir. Case B. H. P., à la Revue. VENTES DE CINEMAS A saisir de suite cinéma ville imp. Midi 9 représent. Faut 200.000 comptant. Case J. R. C, à la Revue. 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